Média indocile – nouvelle formule
Stéphane Venanzi
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Culture / Ali Baba revu et sublimé!
L'histoire d'Ali Baba ne date pas d'hier et a déjà été accommodée de mille et une manières. En opérette (1), en bande dessinée (2) et, hélas!
Stéphane Venanzi
B Article réservé aux abonnés
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De la première à la dernière image, il ne fait que psalmodier la doxa contemporaine:</p><ul><li><p>À cause de la vieille génération patriarcale, qui a fait preuve de lâcheté, le monde va mal</p></li><li><p>Les femmes sont bien davantage courageuses que les hommes</p></li><li><p>L’amour est plus fort que la tradition</p></li><li><p>Et, évidemment, l’avenir appartient aux jeunes épris de musique occidentalisée et de démocratie!</p></li></ul><p>Dès lors, sachant que le film a été coproduit par la France et l’Allemagne, qu’il a été sélectionné à Cannes et a bénéficié d’une exploitation en salle à travers l’Hexagone, diverses questions me reviennent tout naturellement à l’esprit. Des questions qui n’ont jusqu’à maintenant jamais été résolues et dont les deux principales pourraient être: qu’est-ce qu’un film africain et à quel public doit-il s’adresser?</p><p>Personnellement, je ne possède pas d’avis tranché. 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Culture / L'Algérie, au son de J.-S. Bach
La réalité quotidienne algérienne est tout sauf réjouissante, ce n'est une révélation pour personne (du moins je l'espère)... Pourtant, cela n'a pas
Stéphane Venanzi
B Article réservé aux abonnés
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Jean-Jacques Mercier 3, Lausanne)</h4><br><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'lendemains-incertains-la-fin-pourra-t-elle-jamais-justificer-les-moyens', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 861, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1326, 'homepage_order' => (int) 1551, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2049, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? 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Culture / «Lendemains incertains»: la fin pourra-t-elle jamais justifier les moyens?
La question ne semble plus titiller grand monde à notre époque. La faute peut-être au flot incessant d’images laides et privées de sens auquel nous
Stéphane Venanzi
B Article réservé aux abonnés
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En fait, seule la très jeune Lúcia, en refusant de suivre les ordres qui ont été transmis à sa mère par la féticheuse Irondina, paraît à même de pouvoir peut-être briser cette longue chaîne d'asservissement. Ainsi, comme souvent chez Sol de Carvalho, c'est par un personnage féminin capable de prendre son destin en main qu'un peu d'espoir nous est rendu... Pour autant que la guerre ne vienne pas tout gâcher avant, évidemment.</p><p></p><hr><p></p><h4><em>Mabata Bata</em> sera projeté jeudi 4 octobre à 20h30 à Pôle Sud, av. 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Stéphane Venanzi
B Article réservé aux abonnés
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Dommage, sans chercher à être exhaustif, qu'en 2013 déjà, Alexis Duclos et Roger Motte aient réalisé <em><a href="https://www.youtube.com/watch?v=Y9MbZJ7W5qA">Les enchaînés — La santé mentale au Bénin et en Côte d’Ivoire</a></em>: un documentaire sur le travail de l'association St-Camille – ce n'est d'ailleurs pas le seul documentaire à s'intéresser à l'action de la St-Camille, puisque Grégoire Ahongbonon, le fondateur de ladite association, s'est récemment retrouvé au centre d'un reportage <em>Arte</em> de Fanny Lépine : <em>Bénin : <a href="https://www.arte.tv/fr/videos/073535-000-A/benin-au-chevet-des-oublies/">Au chevet des oubliés</a></em>... Dommage également qu'en 2014, Joris Lachaise ait sorti son enquête <em></em><a href="http://www.cequilrestedelafolie.com/"><em xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml">Ce qu'il reste de la folie</em></a>. Une oeuvre dans laquelle, selon <a href="http://www.cequilrestedelafolie.com/interview-fid/">les propres dires de son réalisateur</a>, «(...) le thème de la "folie" tend (...) à jouer son rôle politique de révélateur de la société sans l’énoncer frontalement»4...</p><p>Quant à la fiction, elle n'est pas en reste. En 1971 le sénégalais Ababacar Samb Makharam tournait son premier long métrage : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=p277VdSW1qI"><em xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml">Kodou</em></a><em></em>. L'histoire d'une jeune fille considérée comme folle par ses pairs, traînée d'hôpital psychiatrique en guérisseur traditionnel, sans que personne ne parvienne à comprendre ce qui lui arrive vraiment...</p><p>Le sujet du documentaire de Maimouna Ndiaye n'a donc rien de nouveau et ce n'est assurément pas lui qui fait l'intérêt du film. Par contre, l'approche de la réalisatrice est déjà plus intéressante.</p><p>«Le fou, le génie et le sage» se compose de trois types de séquences, qui s'entremêlent plus ou moins harmonieusement, plus ou moins efficacement.</p><blockquote><p><em><strong>«Si tu regardes longtemps dans l'abîme, l'abîme regarde aussi en toi»</strong></em><br></p></blockquote><p>Dans le premier type, Maimouna Ndiaye va à la rencontre des «fous». Avec une belle empathie et une grande capacité d'écoute, elle offre à ces «invisibles» de se raconter. Avec sa caméra, elle leur crée aussi un espace à l'intérieur duquel ils peuvent exister à leur guise. Les laissant choisir par exemple d'interagir ou non avec l'objectif. Ce qui nous vaut d'ailleurs l'un des plans les plus puissants du film. <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Regard_caméra">Un regard caméra</a> de Nikiéma Tanga Koutiekha Fulgence dont l'intensité scrutatrice donne à la fois envie de citer Nietzsche : «Si tu regardes longtemps dans l'abîme, l'abîme regarde aussi en toi». Mais aussi les propos tenus dans le film par le psychiatre Sanou Sezouma : «Le problème est complexe. Parce que l'image du malade mental que nous voyons dehors renvoie à notre propre image. À des questions qu'on se pose soi-même, sur son propre état mental». Par ailleurs, ce regard caméra (un plan qu'aujourd'hui encore les reportages télévisuels refusent le plus souvent) m'a aussi évoqué le passage de <em><a href="https://www.youtube.com/watch?v=JTKbIGwW9XA">Sans soleil</a></em> tourné en Guinée-Bissau par Chris Marker.</p><p>Dans le second type de séquences, la réalisatrice documente différentes pratiques de guérison, sans les commenter en voix-off.</p><p>Et dans le troisième, elle s'applique à démystifier la figure du psychiatre. Pour ce faire, elle donne certes la parole à d'éminents spécialistes, mais ceux-ci s'expriment de manière à être compris de tous. De plus, ils ne portent pas de blouse blanche, ni ne se mettent en scène devant un imposant mur d'épais ouvrages censé souligner leur incommensurable savoir...</p><p>Le matériau de base ne manque donc pas d'intérêt. Le vrai problème, c'est la construction du film. Car après une première séquence captivante, le réalisatrice ne contextualise pas tout de suite son sujet. Et faute de bien comprendre ce qui se passe, l'attention du spectateur se dilue inévitablement. Elle se dilue en fait jusqu'à ce qu'intervienne le psychiatre Sanou Sezouma. À partir de là, en même temps que le propos se structure, le film devient passionnant. Mais cela se gâte à nouveau avant la fin... En s'appesantissant tout à coup sur les pratiques du tradipraticien Seydou Bikienga, Maimouna Ndiaye déséquilibre la structure de son film et brouille son propos. Par chance, Nikiéma Tanga Koutiekha Fulgence se charge de conclure l'affaire avec toute la folie pleine de bon sens requise.</p><h4><hr></h4><h4><img class="img-responsive " src="https://bonpourlatete.comhttps://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1536069099_afficheweblefoulegenie1.jpg" width="318" height="449"><br><em></em></h4><h4><em>Le fou, le génie et le sage</em> sera projeté jeudi 6 septembre à 20h30 à Pôle Sud (av. 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Culture / La maladie mentale en question: le fou, le génie et le sage
Hara-Kiri nous l'a très vite démontré par l'exemple : la pub nous prend pour des cons, la pub nous rend cons. Mais si ce n'était que ça... Le pire,
Stéphane Venanzi
B Article réservé aux abonnés
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Ce moment à la fois ironique et tragique où les prisonniers, passé l'élan initial les ayant incités à quitter le camp de la mort, terrifiés par l'apparition des militaires soviétiques, s'empressent de revenir sur leurs pas. </p><p>Enfin, la dernière scène, où l'on voit Mama Bobo se réunir avec son mari et les deux attendre le bus qui les emmènera ensemble pour leur ultime voyage, elle est aussi touchante que la poétique conclusion de Sid & Nancy d'Alex Cox. </p><h4>Ne ratez donc pas, dimanche 26 août à 16 heures, la projection de Mama Bobo, au Casino de Montbenon. </h4><p></p><hr><p></p><h2>Regardez une interview du réalisateur et du producteur:</h2><iframe src="https://player.vimeo.com/video/242725113" webkitallowfullscreen="" mozallowfullscreen="" allowfullscreen="" width="640" height="360" frameborder="0"></iframe> <p><a href="https://vimeo.com/242725113">Robin Andelfinger et Ibrahima Seydi pour Mama Bobo</a> from <a href="https://vimeo.com/user41123365">CINEMAS93</a> on <a href="https://vimeo.com">Vimeo</a>.</p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'mama-bobo-pour-terminer-en-beaute', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 869, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1206, 'homepage_order' => (int) 1419, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2049, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? 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Culture / «Mama Bobo»: pour terminer en beauté
«Mama Bobo», indépendamment de sa brièveté, est une indéniable réussite. Un court-métrage qui se révèle à la fois thématiquement riche et
Stéphane Venanzi
B Article réservé aux abonnés
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Culture / «La bataille d'Alger» comme si vous y étiez
Après son passionnant «Contre-pouvoirs», dans lequel il suivait le quotidien de la rédaction d'El Watan lors de la campagne devant mener à l'ultime
Stéphane Venanzi
B Article réservé aux abonnés
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En plan fixe, elle nous montre les allées et venues d'un couple à l'intérieur d'un modeste appartement (chambre à coucher, salon, cuisine) d'abord plongé dans la pénombre, puis illuminé au fur et à mesure des déplacements de chacun. Et du fait qu'il n'y a aucun mouvement de caméra ni aucun montage, toute la dramaturgie de la scène (aussi mathématique que prévisible) s'appuie ipso facto sur sa durée. Ainsi, dès les premiers instants, on n'est déjà plus dans le septième art en tant que tel, mais dans l'installation vidéo pour musée d'art contemporain. </p><p>Le pire toutefois, c'est lorsqu'Omar Belkacemi cherche malgré tout à produire de la belle image. Car il ne propose alors qu'un cinéma d'imitation. Un mauvais mélange des Straub et de van der Keuken, en particulier lors de cet interminable travelling latéral traversant tout le terminal à conteneurs du port de Béjaïa.<br></p><p> <img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w400/1535029966_lavague_squence01.imagefixe002.jpg"></p><br><p>Et pour ce qui est du discours, c'est du pareil au même. Vendu comme un «cri de colère contre le diktat des institutions financières internationales», le film manifeste surtout une absence de préparation idéologique propice à tous les populismes (la scène du bar, durant laquelle à peu près tout et son contraire est asséné avec la même emphase en est un bon exemple) et privilégie par trop l'émotion à la moindre réflexion. À la fin, le spectateur n'échappera d'ailleurs pas à la mort du père. Le suicide étant, comme souvent dans les films qui ne sont pas réellement porteurs d'un projet politique, l'ultime recours du pauvre. </p><p>Quant à cette manie qu'ont certains nouveaux réalisateurs de filmer longuement le travail manuel*, elle me laisse assez perplexe. Déjà parce qu'ils ne semblent pas en comprendre les réelles implications (on est loin du <em>Humain, trop humain</em> de Louis Malle par exemple), mais aussi parce qu'ils le font avec une insistance qui confine à la fascination. À tel point que j'en viendrais à me demander si le travail manuel n'est pas devenu, pour une certaine part de la population tout au moins, le nouvel exotisme du 21ème siècle...<br><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;"><br>*C'est en effet aussi le cas de Ahmed Fawzi Saleh, le metteur en scène de Poisonous roses, fiction qui sera présentée les samedi 25 et dimanche 26.<br><br></span></p><h4>La vague d'Omar Belkacemi se noiera toute seule vendredi 24 à 18h30 au Casino de Montbenon.</h4><p></p><hr><p></p><h2>Regardez la bande annonce:</h2><br><iframe src="https://www.youtube.com/embed/V24QWIGHJoI" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" width="560" height="315" frameborder="0"></iframe>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'la-vague-submergee-par-sa-propre-mediocrite', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 966, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1199, 'homepage_order' => (int) 1413, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2049, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? 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Culture / «La vague»: submergée par sa propre médiocrité
La mort du cinéma, professée voilà déjà plus de trois décennies par Serge Daney et Jean-Luc Godard notamment, s'est transformée au fil du temps en une
Stéphane Venanzi
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