Actuel / En quête de lecteurs au bout de la souris
Internet, l'eldorado des aspirants auteurs. © Nicole Stelmar via Flickr
L’arrivée du traitement de texte a démocratisé un rêve quasi universel: aujourd’hui, tout le monde écrit, ou presque. Les éditeurs, pourtant nombreux, ne parviennent pas à absorber toute cette production littéraire. Mais il y a d’autres moyens de trouver un lectorat: à côté de l’autoédition, de l’édition à compte d’auteur ou de l’édition numérique, les plateformes de partage de textes se développent. Comme webstory.ch, créé voici 8 ans par la genevoise Helena Zanelli.
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Elle fait partie des personnes qui illuminent ma vie».</p> <hr /> <h2>Lisez ou relisez les articles de Sabine Dormond:</h2> <p>- <a href="/culture/cinq-bonnes-raisons-de-lire-etienne-barilier" target="_blank" rel="noopener"><em>Cinq bonnes raisons de lire Etienne Barilier</em></a></p> <p>- <a href="/admin/posts/edit/Oostduinkerke,%20roman%20de%20la%20perte%20identitaire" target="_blank" rel="noopener">Oostduinkerke<em>, roman de la perte identitaire</em></a></p> <p><em>- <a href="/culture/le-poids-du-silence-ou-des-reponses-qui-brulent-les-doigts" target="_blank" rel="noopener">Le poids du silence ou des réponses qui brûlent les doigts</a></em></p> <p> </p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'en-quete-de-lecteurs-au-bout-de-la-souris', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 601, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 2050, 'homepage_order' => (int) 2301, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Sabine Dormond', 'description' => 'L’arrivée du traitement de texte a démocratisé un rêve quasi universel: aujourd’hui, tout le monde écrit, ou presque. 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Il m’est finalement apparu que les autres personnages étaient plus intéressants en creux. Parce que c’est clairement autour d’un personnage que je construis ma narration pour un roman: en l’occurrence autour de Noah, dit le puceron, avec la problématique du mensonge et de la prison. La nouvelle en revanche s’articule plutôt autour d’une thématique, parce qu’on a moins de temps pour développer les personnages. Il faut les rendre très clairs en peu de lignes.</p> <p><strong>Qu’est-ce qui vous a inspiré l’envie de parler de la situation des proches de délinquants?</strong></p> <p>Une émission à la radio où Viviane Schekter de la fondation REPR (Relai Enfant Parents Romands) parlait des familles de détenus. La prison m’intéresse depuis longtemps, mais je n’avais jamais pensé à ce que la détention pouvait impliquer pour les familles. J’ai ensuite été bénévole pour Repère pendant des années au Bois-Mermet. 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Les proches sont au premier front pour encaisser les jugements. Mais à la fondation Repère, j’ai aussi rencontré des gens très à l’aise avec l’idée d’avoir un proche derrière les barreaux, et très décomplexés.</p> <p><strong>Votre narratrice a parfois l’air plus adulte que ses parents. Est-elle parentalisée ou est-ce juste une impression due au fait que le lecteur n’a que son point de vue?</strong></p> <p>Un peu des deux. Quand j’avais encore trois points de vue, j’essayais de montrer comment chacun pense avoir raison. C’est intéressant de chercher l’angle d’interprétation à partir duquel les gens estiment faire ce qu’il faut. Oriane a ce rôle de grande sœur réconfortante.</p> <p><strong>Vous décrivez un lien très fort et très touchant entre la grande sœur et son petit frère. Est-ce que les circonstances les amènent à mettre de côté les disputes habituelles au sein d’une fratrie?</strong></p> <p>Non, je pense que leur relation serait la même en d’autres circonstances. Cet amour très fort et cet agacement ultime existent avant l’incarcération du père. S’y ajoutent ensuite l’inquiétude et le besoin de protéger le petit frère. Oriane en veut à ses parents de devoir porter leur mensonge.</p> <p><strong>Votre narratrice est gardienne de foot dans une équipe mixte: le prétexte pour ajouter une petite touche féministe à votre livre?</strong></p> <p>Oui clairement. Je me suis demandée ce qu’on faisait à cet âge comme activité extrascolaire. J’ai voulu choisir quelque chose d’éloigné de mes propres activités pour éviter qu’Oriane ne devienne une sorte d’alter ego. C’était un bon moyen de prendre de la distance.</p> <p><strong>Comment avez-vous réussi à restituer de façon aussi convaincante les tics de langage, l’attitude très entière propre à l’adolescence, mais aussi une forme de mal-être, de crainte du jugement sans doute exacerbée par ce qu’elle vit?</strong></p> <p>C’est venu très naturellement. J’avais beaucoup travaillé la voix de Noah: dans tous les ateliers d’écriture, j’essayais de faire parler un enfant. J’ai construit Oriane par antithèse en m’inspirant de la façon de parler des gens qui m’entourent. J’avais vingt-et-un ans à l’époque, j’étais encore assez proche de l’adolescence. J’ai aussi pris soin d’éviter un vocabulaire trop précisément daté. J’y ai plus réfléchi comme un souffle que comme une langue.</p> <p><strong>Et la logorrhée de l’enfant?</strong></p> <p>C’est comme une pelote qu’on déroule et qui part dans tous les sens sans jamais se censurer.</p> <p><strong>Pourquoi avoir choisi de fondre les dialogues dans la narration?</strong></p> <p>Les dialogues ont eu beaucoup de formes différentes. Dans les premières versions, j’étais dans cette idée de flux de pensée rendue sous forme de monoblocs avec des dialogues juste marqués par des tirets. Ensuite j’ai quand même ajouté des retours à la ligne, mais comme Oriane a de la peine à dire tout ce qu’elle pense, je trouvais intéressant de maintenant le flou entre dialogue et pensée, pour que le lecteur puisse se demander si elle l’a réellement dit ou juste pensé et si elle a été entendue. Ce qu’elle dit s’inscrit dans une continuité par rapport à son flux de pensée.</p> <p><strong>L’histoire se déroule dans un milieu social très modeste: est-ce que la précarité économique excuse en partie le dérapage du père?</strong></p> <p>Je ne pense pas qu’elle l’excuse, mais elle l’explique. J’avais quand même envie qu’il y ait d’autres solutions, par exemple solliciter l’aide de la grand-mère. Mais les alternatives sont maigres. Maintenant que j’ai travaillé comme assistance sociale, je développerais ces problématiques autrement. Je pourrais imaginer un texte centré sur Léonore (la mère) qui montre la complexité du système social.</p> <p><strong>Y a-t-il là aussi une volonté militante de votre part, montrer par exemple que la pauvreté se transmet d’une génération à l’autre, puisque la fille exclut d’emblée la voie des études?</strong></p> <p>J’ai montré par petites touches que la situation économique cloisonne toute la famille, mais les enfants pourraient en pâtir beaucoup plus. Léonore fait parapluie et préserve sa fille. Je voulais creuser la manière dont un parent doit jongler pour faire face aux besoins de base des enfants et la frustration de devoir le priver. </p> <p><strong>L’art en général, le théâtre en l’occurrence a-t-il un effet rédempteur?</strong></p> <p>Oui, c’est là que Léonore retrouve une place et une famille. Je pense que le théâtre est un outil de résilience, d’ailleurs, je viens de terminer une pièce qui réunit sur scène des migrants et des Fribourgeois dans l’idée qu’on peut avoir des histoires de vie très différentes et se retrouver autour d’un projet qui crée du lien. </p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1721306618_eh_231ecouvmarilourytz_md1200x2000.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="333" /></p> <h4>«Quand papa est tombé malade», Marilou Rytz, Editions de l’Hèbe, 288 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'quand-papa-deale-et-maman-ment', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 110, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5018, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Un tableau sociologique qui se déguste avec bonheur', 'subtitle' => 'L’autrice genevoise Marie Beer excelle dans l'art de camper des personnages hauts en couleur et de jouer sur les contrastes. 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«J’ai d’abord conçu ce site pour répondre à un besoin personnel», explique Helena Zanelli. «Puis je l’ai partagé. Les webwriters sont des gens qui n’ont pas assez de matière pour un livre. Ils écrivent des nouvelles, de la poésie, des formes courtes à côté de leur travail; leurs histoires seraient perdues s’ils ne les montraient pas.» A l’en croire, Webstory remplit parfaitement ce rôle de relais, puisque les statistiques indiquent une moyenne de 8 500 pages vues par mois. Les visiteurs viennent surtout d’Europe et des Etats-Unis, mais aussi d’Afrique francophone. Ils privilégient les formes courtes et passent en moyenne 4 à 5 minutes sur le site.
«Ce site est très précieux pour moi vu qu’aujourd’hui, tout ce qui touche à la littérature est assez inaccessible», s’enthousiasme Martine Corthésy. «Je trouve fondamental d’encourager les écrivants et de les mettre en lien avec des lecteurs». Grâce à Webstory, cette utilisatrice a notamment pu trouver un éditeur… pour l’une de ses connaissances.
C’est que webstory.ch ne reste pas cantonné au virtuel. Sa fondatrice organise aussi chaque mois des rencontres informelles, ainsi qu’un concours annuel qui aboutit à la parution d’un livre en papier. La lauréate de cette année, qui a décroché le premier prix parmi 55 contributions, figurait déjà au palmarès de l’an passé. Elle se cache sous le nom de plume de Marie Vallaury et dit avoir particulièrement apprécié de pouvoir lire les textes des autres, ce qui n’est habituellement pas le cas lors des concours.
De gauche à droite: Joanna Mazuryck, documentaliste à la TSR, Helena Zanelli, fondatrice de webstory.ch et Jacqueline Reigner qui collabore à la banque d’images. © Fabio Chironi
Marie Vallaury fréquente aussi le site belge Oniris où les internautes soumettent leurs textes à l’avis de la communauté. Les lecteurs sont censés émettre des commentaires utiles et constructifs.
Il arrive que ces plateformes en ligne servent de tremplin vers la publication, comme dans le cas d’Olivier Chapuis. Un éditeur numérique a remarqué l’un des textes que ce correcteur lausannois a postés sur welovewords.com dans le cadre d'un concours. Après deux romans et un recueil de nouvelles en format numérique, l’auteur a ainsi pu bifurquer vers l'édition papier.
«Comme son nom l'indique, welovewords.com est une plateforme littéraire parisienne», précise Olivier Chapuis. «Elle est gratuite et permet à tout un chacun de grappiller un peu de reconnaissance en publiant des textes ou en participant à des concours. Le site Short éditions offre également ce genre d’avantages, mais par abonnement».
Tandis que welovewords est entièrement financé par les annonceurs, Helena Zanelli mise sur les abonnements, sur la vente des livres papier et sur les coups de main bénévoles de son entourage. Elle s’appuie aussi sur des partenariats qu’elle choisit avec un évident souci de cohérence: des musées, la société des arts, la fondation Engelberts, un éditeur, une marque de crayons. Malgré tous ces appuis, la fondatrice de Webstory a dû puiser dans ses fonds propres pour la création du site et pour la maintenance, confiée à un webmaster professionnel.
Sa motivation? «Pousser les gens à développer leurs talents, en l’occurrence l’écriture. Pendant 20 ans, j’ai attribué un prix à un graphiste de l’ECAL». Un dévouement qui lui vaut de beaux témoignages de gratitude, comme celui de Martine Corthésy: «J’apprécie particulièrement les gens qui portent des projets avec passion. Helena Zanelli nous témoigne beaucoup de bienveillance. Elle fait partie des personnes qui illuminent ma vie».
Lisez ou relisez les articles de Sabine Dormond:
- Cinq bonnes raisons de lire Etienne Barilier
- Oostduinkerke, roman de la perte identitaire
- Le poids du silence ou des réponses qui brûlent les doigts
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Elle se cache sous le nom de plume de Marie Vallaury et dit avoir particulièrement apprécié de pouvoir lire les textes des autres, ce qui n’est habituellement pas le cas lors des concours.</p> <h4 style="text-align: right;"><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1575670592_helena2.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " />De gauche à droite: Joanna Mazuryck, documentaliste à la TSR, Helena Zanelli, fondatrice de webstory.ch et Jacqueline Reigner qui collabore à la banque d’images. © Fabio Chironi</h4> <p>Marie Vallaury fréquente aussi le site belge <em>Oniris</em> où les internautes soumettent leurs textes à l’avis de la communauté. Les lecteurs sont censés émettre des commentaires utiles et constructifs.</p> <p>Il arrive que ces plateformes en ligne servent de tremplin vers la publication, comme dans le cas d’<a href="/actuel/l-homophobie-dans-le-milieu-de-la-pedale" target="_blank" rel="noopener">Olivier Chapuis</a>. 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Cet amour très fort et cet agacement ultime existent avant l’incarcération du père. S’y ajoutent ensuite l’inquiétude et le besoin de protéger le petit frère. Oriane en veut à ses parents de devoir porter leur mensonge.</p> <p><strong>Votre narratrice est gardienne de foot dans une équipe mixte: le prétexte pour ajouter une petite touche féministe à votre livre?</strong></p> <p>Oui clairement. Je me suis demandée ce qu’on faisait à cet âge comme activité extrascolaire. J’ai voulu choisir quelque chose d’éloigné de mes propres activités pour éviter qu’Oriane ne devienne une sorte d’alter ego. C’était un bon moyen de prendre de la distance.</p> <p><strong>Comment avez-vous réussi à restituer de façon aussi convaincante les tics de langage, l’attitude très entière propre à l’adolescence, mais aussi une forme de mal-être, de crainte du jugement sans doute exacerbée par ce qu’elle vit?</strong></p> <p>C’est venu très naturellement. J’avais beaucoup travaillé la voix de Noah: dans tous les ateliers d’écriture, j’essayais de faire parler un enfant. J’ai construit Oriane par antithèse en m’inspirant de la façon de parler des gens qui m’entourent. J’avais vingt-et-un ans à l’époque, j’étais encore assez proche de l’adolescence. J’ai aussi pris soin d’éviter un vocabulaire trop précisément daté. J’y ai plus réfléchi comme un souffle que comme une langue.</p> <p><strong>Et la logorrhée de l’enfant?</strong></p> <p>C’est comme une pelote qu’on déroule et qui part dans tous les sens sans jamais se censurer.</p> <p><strong>Pourquoi avoir choisi de fondre les dialogues dans la narration?</strong></p> <p>Les dialogues ont eu beaucoup de formes différentes. Dans les premières versions, j’étais dans cette idée de flux de pensée rendue sous forme de monoblocs avec des dialogues juste marqués par des tirets. Ensuite j’ai quand même ajouté des retours à la ligne, mais comme Oriane a de la peine à dire tout ce qu’elle pense, je trouvais intéressant de maintenant le flou entre dialogue et pensée, pour que le lecteur puisse se demander si elle l’a réellement dit ou juste pensé et si elle a été entendue. Ce qu’elle dit s’inscrit dans une continuité par rapport à son flux de pensée.</p> <p><strong>L’histoire se déroule dans un milieu social très modeste: est-ce que la précarité économique excuse en partie le dérapage du père?</strong></p> <p>Je ne pense pas qu’elle l’excuse, mais elle l’explique. J’avais quand même envie qu’il y ait d’autres solutions, par exemple solliciter l’aide de la grand-mère. Mais les alternatives sont maigres. Maintenant que j’ai travaillé comme assistance sociale, je développerais ces problématiques autrement. 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Je pense que le théâtre est un outil de résilience, d’ailleurs, je viens de terminer une pièce qui réunit sur scène des migrants et des Fribourgeois dans l’idée qu’on peut avoir des histoires de vie très différentes et se retrouver autour d’un projet qui crée du lien. </p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1721306618_eh_231ecouvmarilourytz_md1200x2000.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="333" /></p> <h4>«Quand papa est tombé malade», Marilou Rytz, Editions de l’Hèbe, 288 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'quand-papa-deale-et-maman-ment', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 110, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5018, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Un tableau sociologique qui se déguste avec bonheur', 'subtitle' => 'L’autrice genevoise Marie Beer excelle dans l'art de camper des personnages hauts en couleur et de jouer sur les contrastes. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
1 Commentaire
@pretty 15.12.2019 | 20h06
«merci Sabine d'avoir fait connaître ce très intéressant site de partage de textes !
Michèle »