Média indocile – nouvelle formule
Sabine Dormond
Sabine Dormond
Sabine Dormond est écrivaine et traductrice.
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Culture / L’art de soulever des questions éthiques, l’air de rien
Chose peu commune, semble-t-il, l’auteur bernois Pedro Lenz écrit en Berndütsch « pour montrer que le dialecte appartient aussi à des gens ouverts sur le monde ». C’est en binôme que Daniel Rothenbühler et Nathalie Kehrli se sont employés à restituer en français l’oralité d’un propos qui suit le cours de la pensée du narrateur, avec ses ruptures et ses digressions.
Sabine Dormond
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Culture / Un coin de voile
«Jusqu’au bout du jour», Jo(sette) Pellet, Editions des Sables, 80 pages.
Sabine Dormond
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Culture / Un bijou d’ironie
«L’angle mort du rêve», Nétonon Noël Ndjékéry, Editions La Contre-Allée, 112 pages.
Sabine Dormond
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Il se laisse prendre dans une spirale de réussite et de fierté de soi, même si la pratique de son sport ne lui procure plus de plaisir.</p> <p><strong>Un enfant ne peut pas se rendre compte que ce qu’il vit n’est pas normal, ni donc verbaliser son mal-être, puisqu’il n’a rien connu d’autre. Est-ce que ce non-dit ne cherche pas à s’exprimer à travers des troubles du comportement par exemple?</strong></p> <p>Je ne suis pas experte, ni psychiatre, mais j’ai vu des filles tomber dans l’anorexie, voire les addictions. Tout enfant qui ne se sent pas à l’aise avec l’activité qu’il pratique doit le faire entendre d’une manière ou d’une autre.</p> <p><strong>Comment vos parents ont-ils accueilli ce livre?</strong></p> <p>C’est un roman basé sur des choses qu’on a pu vivre. J’avais quelque chose à dire au sujet des méfaits du sport à outrance, un questionnement à exprimer par rapport au dogme «le sport, c’est la santé». Est-ce que c’est sain de porter aux nuées des héros du sport? 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Des gens me parlent de leur difficulté quand tout tourne autour d’une personne, que même les vacances dépendent des possibilités d’entraînement. J’ai aussi lu le témoignage d’une mère qui pratiquait un sport à haut niveau et trouvait formidable que toute sa famille la suive, sans se demander si ses proches en avaient réellement envie. Je n’ai de réponse à rien, c’est déjà un grand pas si on peut se poser plus de questions. Beaucoup d’anciens gymnastes deviennent entraîneurs, comme s’il leur était impossible d’en sortir. Ce qui me dérange le plus, c’est la certitude de faire juste.</p> <p><strong>Notre société condamne sans pitié toute forme de jalousie. N’y a-t-il pas pourtant une forme de jalousie saine et légitime?</strong></p> <p>Je pense que oui. C’est humain, on ne se fait pas du bien à vouloir masquer tout le temps ce genre de sentiments. Ce n’est qu’en la laissant s’exprimer qu’on peut la dépasser.</p> <p><strong>En choisissant l’écriture plutôt que le sport, avez-vous réussi à échapper à toute forme de compétition ou rencontrez-vous là aussi une pression au succès?</strong></p> <p>Non, ça m’embête qu’on ne parle que de Joël Dicker, je serais vraiment malhonnête de prétendre le contraire.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1710236971_image093289020231120ob_f59a35_mondieufaitesquejegagnebaechler.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="346" /></h4> <h4>«Mon Dieu, faites que je gagne», Sonia Bächler, Editions Bernard Campiche, 232 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'exister-a-l-ombre-de-sa-soeur', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 36, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? 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Culture / Exister à l’ombre de sa sœur
Récemment paru chez Campiche, le roman de Sonia Bächler intitulé «Mon Dieu, faites que je gagne» montre à travers un crescendo parfaitement maîtrisé ce que c'est que d'être la sœur d'une sportive d'élite sur laquelle se focalise sans cesse toute l'attention de la famille. Il décrit au passage la machine à broyer les destins que représente la compétition de haut niveau. L’auteure de cette autofiction force volontairement le trait avec le souci néanmoins de restituer le plus fidèlement possible la dérive d’une famille happée par le miroir aux alouettes de la réussite sportive. Entretien.
Sabine Dormond
B Article réservé aux abonnés
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Sabine Dormond
B Article réservé aux abonnés
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Culture / Le cauchemar de la numérisation
Avec son roman «A pied d'œuvre», Franck Courtès s’impose comme un Ian Levison à la française, un Zola du XXIème siècle. Ce récit à la fois très intime et très social est le témoignage d'un photographe qui renonce à son métier par dégoût de la numérisation et de l'exploitation de son travail artistique à des fins commerciales pour se vouer à l'écriture et qui, ce faisant, découvre la précarité inhérente à cette activité. Car si cette passion réclame énormément de temps, elle ne nourrit pas son homme.
Sabine Dormond
B Article réservé aux abonnés
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Mais mon histoire est assez éloignée de la réalité. Dans les faits, les gens continuent à éviter de passer par la Baselstrasse, parce qu’un crime y a été perpétré trente ans auparavant.</p> <p><strong>Comment avez-vous réussi à garder le souffle sur un tel marathon d’écriture?</strong></p> <p>J’ai pris le temps de réfléchir à la manière d’alterner dialogue et narration, action et moments plus calmes. Mon style se caractérise par beaucoup de rebondissements et peu de descriptions.</p> <p><strong>Vous avez fait preuve d’une discipline toute germanique! Combien de temps consacrez-vous à l’écriture?</strong></p> <p>Au moins une demi-heure par jour, idéalement une heure tous les soirs, tout le vendredi et la moitié du samedi. Pour trouver de nouvelles idées, il faut vraiment se plonger dans l’histoire.</p> <p><strong>Vous vous y astreignez même quand vous n’avez pas envie?</strong></p> <p>En principe, j’ai toujours envie. Avec l’expérience, j’ai acquis une sorte de fluidité, je sais à peu près où je vais. J’ai réservé la salle pour le vernissage avant d’avoir fini le premier tome, ce qui m’a stimulé à respecter mon échéancier. L’an passé, la traduction en allemand m’a toutefois obligé à repousser les délais.</p> <p><strong>Vous y sacrifiez une partie de votre vie sociale?</strong></p> <p>Complètement, c’est beaucoup trop de temps consacré à l’écriture, mais je compte changer le rythme, peut-être diminuer la taille des prochains, ça ne m’intéresse pas de sortir un roman par année. Avant, c’était la folie, car je m’occupais en plus d’une association.</p> <p><strong>Vous sentez-vous parfois décalé en tant que Français établi en Suisse centrale?</strong></p> <p>Je suis venu ici par amour voici plus de 20 ans. Il y a de grosses différences de mentalité, mais je m’y suis fait. Les gens se disent plus fermés aux autres, pourtant, il y a plus de touristes par habitant à Lucerne qu’à Venise. Ce qui me surprend, c’est que tout le monde se retourne si tu éclates de rire dans un restaurant. Et que dans la rue, les passants te détaillent des pieds à la tête. Le choc aurait été plus violent si je n’avais pas eu, à travers ma compagne, un accès à ces codes tacites.</p> <p><strong>Ecrire, est-ce une façon de rester en contact avec la langue française quand on vit à Lucerne?</strong></p> <p>Oui, tout à fait, ça semble assez bizarre, mais on oublie sa langue en baignant dans un autre environnement linguistique. Je m’en suis rendu compte en juillet 1998, quand j’ai rencontré un Français établi aux Etats-Unis qui parlait un français très basique. En apprenant l’allemand, je me suis aperçu que mon anglais s’appauvrissait et que j’en venais même à chercher mes mots en français. Il est frustrant de perdre sa langue maternelle sans en maîtriser parfaitement une autre. 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J’ai vu des cas où les autorités ont estimé que des produits assimilés à la pharma ne remplissaient pas les critères, sans pour autant les retirer du marché. Cela dit, la pharma est astreinte à des règles beaucoup plus strictes que l’industrie cosmétique. Dans mon livre, je mets en scène une compagnie appelée <i>Swiss quality extract</i>, parce que dès qu’un produit est fabriqué en Suisse, ça fait miroiter une qualité. 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Il y est question de sujets qu’il a personnellement expérimentés, notamment le choc culturel que cela représente pour un Français que de s’établir en Suisse centrale et certaines dérives de l’industrie des cosmétiques. Entretien.', 'content' => '<p><strong>Sabine Dormond</strong>: <strong>Autour de quelle idée de départ avez-vous ficelé votre intrigue?</strong></p> <p><strong>Serge Robert</strong>: Pour le tome 1, je suis parti d’une réflexion qu’on entend souvent en Suisse centrale quand il y a du chaos dans le monde: ce ne serait pas possible chez nous. En tant que Français, je trouvais intéressant de démentir cette idée.</p> <p><strong>Vous y êtes allé fort en faisant de Lucerne le théâtre d’agressions sexuelles, de déversements de déchets toxiques en pleine nature, de mutilations d’animaux et de tentatives d’assassinat. Vous n’êtes manifestement pas subventionné par l’Office du tourisme?</strong></p> <p>J’ai quand même obtenu des subsides de la ville de Lucerne. Mais mon histoire est assez éloignée de la réalité. Dans les faits, les gens continuent à éviter de passer par la Baselstrasse, parce qu’un crime y a été perpétré trente ans auparavant.</p> <p><strong>Comment avez-vous réussi à garder le souffle sur un tel marathon d’écriture?</strong></p> <p>J’ai pris le temps de réfléchir à la manière d’alterner dialogue et narration, action et moments plus calmes. Mon style se caractérise par beaucoup de rebondissements et peu de descriptions.</p> <p><strong>Vous avez fait preuve d’une discipline toute germanique! Combien de temps consacrez-vous à l’écriture?</strong></p> <p>Au moins une demi-heure par jour, idéalement une heure tous les soirs, tout le vendredi et la moitié du samedi. Pour trouver de nouvelles idées, il faut vraiment se plonger dans l’histoire.</p> <p><strong>Vous vous y astreignez même quand vous n’avez pas envie?</strong></p> <p>En principe, j’ai toujours envie. Avec l’expérience, j’ai acquis une sorte de fluidité, je sais à peu près où je vais. J’ai réservé la salle pour le vernissage avant d’avoir fini le premier tome, ce qui m’a stimulé à respecter mon échéancier. L’an passé, la traduction en allemand m’a toutefois obligé à repousser les délais.</p> <p><strong>Vous y sacrifiez une partie de votre vie sociale?</strong></p> <p>Complètement, c’est beaucoup trop de temps consacré à l’écriture, mais je compte changer le rythme, peut-être diminuer la taille des prochains, ça ne m’intéresse pas de sortir un roman par année. Avant, c’était la folie, car je m’occupais en plus d’une association.</p> <p><strong>Vous sentez-vous parfois décalé en tant que Français établi en Suisse centrale?</strong></p> <p>Je suis venu ici par amour voici plus de 20 ans. Il y a de grosses différences de mentalité, mais je m’y suis fait. Les gens se disent plus fermés aux autres, pourtant, il y a plus de touristes par habitant à Lucerne qu’à Venise. Ce qui me surprend, c’est que tout le monde se retourne si tu éclates de rire dans un restaurant. Et que dans la rue, les passants te détaillent des pieds à la tête. Le choc aurait été plus violent si je n’avais pas eu, à travers ma compagne, un accès à ces codes tacites.</p> <p><strong>Ecrire, est-ce une façon de rester en contact avec la langue française quand on vit à Lucerne?</strong></p> <p>Oui, tout à fait, ça semble assez bizarre, mais on oublie sa langue en baignant dans un autre environnement linguistique. Je m’en suis rendu compte en juillet 1998, quand j’ai rencontré un Français établi aux Etats-Unis qui parlait un français très basique. En apprenant l’allemand, je me suis aperçu que mon anglais s’appauvrissait et que j’en venais même à chercher mes mots en français. Il est frustrant de perdre sa langue maternelle sans en maîtriser parfaitement une autre. J’ai donc créé une association francophone.</p> <p><strong>Comment peut-on promouvoir des livres en français quand on vit à Lucerne?</strong></p> <p>C’est la grosse difficulté, je ne suis pas au bon endroit. Dans une chaîne très connue, les responsables du rayon français ne parlent pas français et, dans une autre, la responsable de la librairie s’occupait auparavant d’un magasin de meubles. Quant aux Romands, ils ne s’intéresseront pas forcément à un roman qui se passe à Lucerne. J’ai eu moins de peine à placer la version allemande, mais à Schwyz, les libraires m’ont refusé sous prétexte qu’ils privilégient les auteurs locaux!</p> <p><strong>Comment passe-t-on de chimiste à romancier, ou qu’est-ce qui vous a attiré vers l’écriture?</strong></p> <p>C’est un voyage autour du monde qui m’a incité à écrire. J’ai rencontré un type recherché par la mafia, parce qu’il s’était mis à jouer et à perdre beaucoup d’argent. Ses parents avaient épongé une première dette de 100’000 euros, puis refusé de s’acquitter d’une deuxième deux fois plus élevée. Le gars se planquait dans une banlieue. Il avait des yeux exorbités par le manque de sommeil et l’alcool. Ça m’a inspiré. Ce premier livre m’a servi de thérapie, il m’a ouvert aux autres et aidé à exprimer mes sentiments. Sans m’en rendre compte, j’avais accumulé beaucoup de stress.</p> <p><strong>Pourquoi avoir choisi le genre du polar? Est-ce votre type de littérature préféré?</strong></p> <p>J’avais commencé par un roman d’aventures avec une grosse touche de fantastique. Il y a des portes encore ouvertes dans ce monde parallèle d’Utopia, j’aimerais bien m’y replonger.</p> <p><strong>Votre héros Didier d’Orville est-il une version idéalisée de Serge Robert?</strong></p> <p>Oui, j’ai toujours un alter ego fantasmé, mais il y a une part de moi dans tous les personnages, par exemple chez Beatriz. Mes personnages évoluent dans des mondes que je connais bien.</p> <p><strong>Vous inspirez-vous de ce que vous avez vécu en tant que chimiste?</strong></p> <p>Complètement, c’est parfois du copié-collé, au point que ça pourrait me causer des problèmes. Le premier tome se passe dans le milieu de la pharma et de l’industrie cosmétique. On y colore des extraits de plantes avec du caramel pour donner l’impression qu’ils contiennent plus de substance. On rattrape une couleur, une odeur en mélangeant des produits périmés avec des produits encore utilisables. </p> <p><strong>Les pratiques que vous décrivez sont-elles courantes?</strong></p> <p>Je dirais que 95% des marques y recourent. Il y en a de sérieuses, mais elles sont souvent assez chères. Les producteurs de cosmétiques qui achètent ces extraits ne sont pas dupes: les produits sont dits «sans conservateurs», parce qu’on joue sur les régulations. Certains additifs sont acceptés dans tel pays, pas dans tel autre. Les multinationales se renseignent sur le pourcentage minimum d’extrait de plante requis pour être en règle en cas de contrôle, mais se fichent bien de connaître le pourcentage nécessaire pour produire un effet. L’emballage mentionne la provenance de l’extrait et son action apaisante sur la peau par exemple. Le consommateur en déduit que c’est le produit qui a un effet bénéfique, alors qu’en réalité, le dosage est beaucoup trop faible pour provoquer le moindre effet.</p> <p><strong>A quelle peine s’exposent ceux qui trichent avec la composition et la date de péremption des cosmétiques?</strong></p> <p>Aux Etats-Unis, quand la FDA vient faire un audit, elle cherche l’arnaque et part du principe qu’on essaie de la truander. Les compagnies qui commettent une erreur n’ont plus accès au marché et la liste de leurs noms est publiée sur Internet. Ici, il y a une forme de laxisme. En cas de problème, on va plutôt se dire que c’est arrivé par mégarde. J’ai vu des cas où les autorités ont estimé que des produits assimilés à la pharma ne remplissaient pas les critères, sans pour autant les retirer du marché. Cela dit, la pharma est astreinte à des règles beaucoup plus strictes que l’industrie cosmétique. Dans mon livre, je mets en scène une compagnie appelée <i>Swiss quality extract</i>, parce que dès qu’un produit est fabriqué en Suisse, ça fait miroiter une qualité. Je m’en amuse, parce que c’est en Suisse que j’ai constaté les problèmes susmentionnés.</p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1701344316_9783952591000_1.jpeg" class="img-responsive img-fluid left " width="201" height="201" /></p> <h4>«Ombres sur l'autre ville lumière», tomes 1, Serge Robert, 376 pages.</h4> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1701344352_61lt7l0k1l._ac_uf10001000_ql80_.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="302" /></p> <h4>«Ombres sur l'autre ville lumière», Serge Robert, Editions Gunten, 452 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-suisse-centrale-le-lieu-ou-il-ne-peut-rien-arriver', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 72, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? 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Culture / La Suisse centrale, le lieu où il ne peut rien arriver
Sous le titre «Ombres sur l’autre ville lumière», Serge Robert nous propose un roman en deux tomes pour un total de 742 pages, sans longueurs ni ruptures de style. Il y est question de sujets qu’il a personnellement expérimentés, notamment le choc culturel que cela représente pour un Français que de s’établir en Suisse centrale et certaines dérives de l’industrie des cosmétiques. Entretien.
Sabine Dormond
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