Actuel / Le Kosovo, pion de la Turquie
© Luc Chessex 2018
L’Europe fait miroiter au Kosovo une entrée prochaine dans l’UE. Il faut pourtant se rendre à l’évidence, le petit pays de l’ex-Yougoslavie ne remplit encore que très peu les critères de candidature. Déçu par sa première décennie d’indépendance, en manque de solutions pour (re)lancer son économie, le Kosovo pourrait alors bien se tourner vers d’autres partenaires plus orientaux.
Le troisième volet du reportage de Diana-Alice Ramsauer
et du photographe Luc Chessex
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Chaque électrice et chaque électeur a ainsi toutes les clefs en main pour centraliser son opposition sur la personne la plus «utile» dans sa circonscription.</p> <h3>Une augmentation du résultat des candidatures du «vote intelligent» en 2020</h3> <p>En 2020, cette stratégie a fonctionné. Il ne s’agit pas d’une révolution, mais les chercheurs estiment une augmentation des résultats pour les candidates et candidats du vote intelligent à près de 5%. Ce qui peut faire une différence, sachant que le système électoral courant est celui de la majorité relative; dans certaines régions, un parti obtenant 30%, 20% voire seulement 15% peut déjà peser dans le jeu électoral si les autres partis sont divisés. 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Si le risque, assumé, est également de faire élire des candidates et candidats issus de formations dociles face à Russie unie, voire en désaccord avec ses propres idées, pour les deux politologues, ce vote intelligent a permis de «surmonter un sentiment d’isolement, d’apathie et d’impuissance en donnant à la population l’occasion de participer à un effort politique collectif» (traduction libre). </p> <p>Les chercheurs concluent que cette stratégie a ainsi permis d’offrir aux candidates et candidats d’opposition les meilleurs résultats depuis le début des années 2000. C’est donc bien pour cela que le parti au pouvoir voit ce vote intelligent comme une réelle menace et saccage méticuleusement la campagne. Le tribunal de Moscou a ainsi interdit à Google et Yandex de renvoyer les recherches vers les projets du vote intelligent. 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Je vous invite volontiers à rester prostré quelques instants devant ma bibliothèque pour observer l’étendue de mon inutilité. On pourra même boire ensemble un verre de vin inutilement bon, en tenant des théories inutilement longues. Mais pour que le futile ait du sens, il faut encore qu’il soit bien réalisé. Et chers artificiers, on peut parfois se demander dans quelle direction vous avez projeté votre conscience professionnelle.</p> <p>Justement, à votre tour messieurs-dames les professionnels de la pyrotechnie. Oui, vous vous plaignez d’une baisse drastique des commandes pour cette fête nationale. Les principaux feux ont été annulés un peu partout. Votre chiffre d’affaires a chuté d’environ 80% en Suisse cette année. Ayons s’il vous plaît une seconde réflexive: au plus profond du confinement, un certain nombre d’activités professionnelles ou de loisir avaient été citées comme irremplaçables, bénéfiques à notre société, souhaitables même. Faites la liste. 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Certains postulent alors un changement radical de philosophie, mais ceux qui l’emportent sont les «environnementalistes». Pour eux, les déchets doivent être vus comme une chose à organiser, à gérer, à «manager». Ainsi, au lieu de créer une «écologisation de l’économie», c’est-à-dire remettre en cause la conception et la production du déchet, les autorités appliquent une stratégie de «mise en économie de l’environnement» que l’on peut résumer par «la bonne gestion des déchets et aussi celle qui est rentable». Et c’est là que le citoyen responsable (et culpabilisé) entre en scène.</p><h3>Le déchet ou le cheval de Troie du «waste managment» </h3><p>«Pour le valeureux soldat de l’armée verte, pour l’écocitoyen, il reste possible, moralement acceptable, d’acheter une bouteille d’eau minérale, car si elle est bien jetée, elle sera recyclée.» Cette réflexion a été intégrée par bon nombre de gens dans nos sociétés occidentales. 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Rejeter, mine de rien, la responsabilité de la pollution sur le dos des citoyennes et citoyens. Une campagne marketing plus que réussie puisqu’aujourd’hui des écoles et des ONG organisent également ce genre d’action. </p><h3>Consommer & jeter: du programme économique à l’art de vivre </h3><p>«L’incorporation par les usagers de la réforme environnementale du geste de mise au rebut est emblématique de la façon dont s’est construit un déni des racines profondes de la crise écologique mettant en cause les fondements de l’industrialisation productive, du capitalisme mondialisé, et d’une façon générale d’un mode de vie 'moderne'», postule l’auteur de <em>Homo Detritus</em>. Bien jeter a créé une sorte de «rituel contemporain de dénégation.» Nous «faisons notre part» en triant, en recyclant et en inculquant ces valeurs à nos enfants. 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La recette? Beaucoup de pragmatisme face à l’omniprésence des réseaux sociaux et un cocktail controversé entre journalisme et publireportage.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>A ses origines, le site <em>Konbini</em> est un média de pop culture. Avec son design coloré, ses sujets «pop» et le ton résolument «jeune», ce sont les 16-30 ans qui sont ciblés. Basé sur des «verticaux» (le nom donné aux «rubriques»), le média touche les «consommateurs et consommatrices» majoritairement au travers des réseaux sociaux: la page Konbini «move it move it» s’intéresse par exemple au sport, celle qui se nomme «biiinge» aux séries ou encore «cheese» à la photographie. </p><p>En 2017, le concept évolue pourtant. L’actualité fait son apparition sous le label <em>Konbini news</em>. Pendant la campagne présidentielle française, le site se lance dans le traitement de sujets société et surtout politiques. Toujours à sa façon, en tentant d’intéresser la catégorie qui semble le moins se préoccuper de ces thèmes grâce à des formats nouveaux, dynamiques, courts. Les vidéos «speech» (une prise de parole de quelques minutes face caméra de personnalités politiques ou non <a href="https://www.youtube.com/watch?v=bWvcmQVQEQA">ici par exemple de Jean Ziegler</a>) voient le jour. L’arrivée de la nouvelle star du journalisme Hugo Clément achève la transformation. 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La «verticale» helvète, créée en juillet 2017 démarre gentiment: «On peut compter environ à 3 millions d’utilisateurs non uniques en une année», annonce le trentenaire qui s’est formé à la RTS. Ce jour-là, les trois derniers articles publiés parlaient de l’ouverture de la Migros à la vente de sextoys, de l’utilisation du cannabis dans des EMS et d’un jeu dissimulé dans l’application des CFF. On est plus du côté de «infotainment» que de l’info pure.</p><p><em>Konbini</em> Suisse va-t-il aussi s’intéresser aux grands thèmes politiques 2019? «Certainement, répond Antoine Multone, mais il s’agit de trouver des angles qui touchent les jeunes.» Pour les élections fédérales, la petite rédaction veveysane compte se concentrer sur la pauvreté, le climat et les questions de genre, de sexualité et plus généralement des minorités. 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Ils et elles peuvent ainsi être confrontés à des articles qui les sortent de leur zone de confort.</p><p>Les algorithmes des réseaux sociaux et des moteurs de recherches proposent une tout autre logique: au travers des clics ou des «likes» répétés sur un média le système de calcul informatique guide systématiquement les lecteurs et lectrices vers des articles «qui pourraient leur plaire»: c’est-à-dire, au bout du compte, vers ce qui leur a déjà plu dans le passé. Les conséquences de ce mécanisme sont souvent résumées sous l’appellation de «bulle filtrante» des réseaux sociaux. <br></p><h3>«La nouvelle diversité de la presse, c’est la diversité des algorithmes»</h3><p><em>Konbini</em> a bien un site internet. Mais il très peu fréquenté, car l’essentiel se passe ailleurs: la majorité de ses consommateurs et consommatrices sont sur les réseaux sociaux, le média joue à fond le jeu des plateformes qui utilisent les algorithmes. </p><p>Antoine Multone ne ménage pas ses critiques face aux réseaux sociaux. Non, il ne soutient pas les logiques de ce monde-là. Mais en même temps, il s’y résigne: si c’est la seule manière de parler à sa génération, il veut bien appréhender cette collaboration «tout au plus comme une contrainte» et non comme une perte de liberté. <em><strong><br></strong></em></p><blockquote><p><em><strong>«L’humain est paresseux, </strong></em>analyse-t-il, un peu fataliste.<em><strong> Il aime qu’on lui montre ce qu’il veut voir. Oui, c’est parfois frustrant. Mais dans tous les cas, on ne peut pas le forcer à porter de l’attention sur ce qui ne l’intéresse pas. Ce qu’il nous reste à faire, c’est diversifier les plateformes. Utiliser Facebook, Instagram, Twitter, Snapchat, mais aussi les agrégateurs d’informations Google Actu, Apple News ou encore Flipboard.» </strong></em></p></blockquote><p>En d’autres termes, la nouvelle diversité de la presse, c’est la diversité des algorithmes? Le rédacteur en chef acquiesce d’un sourire crispé.</p><h3>Si c’est gratuit, c’est vous le produit </h3><p><em>Konbini</em> affiche toutes les apparences du succès. Antoine Multone affirme que le média est dans les chiffres noirs. Néanmoins l’opacité sur les résultats financiers est une pratique habituelle dans la presse. A <em>Konbini</em> Paris, on n’a d’ailleurs pas daigné me répondre sur l’état des comptes.</p><p>Aborder le sujet financement n’enthousiasme pas particulièrement le chef de la «verticale suisse». Il s’en occupe peu: «Les décisions sont prises à Paris», m’explique-t-il. Le site est gratuit et tire ses revenus de la publicité, du «brand content» et des «natives advertising». En bon français: de la publicité et du publireportage sous forme numérique. Le mélange de contenu rédactionnel et publicitaire, une pratique qui fait bondir les consœurs et confrères soucieux d’éthique, mais qui se répand depuis quelques années jusque dans les titres les plus prestigieux. </p><p>Dans le cas précis de <em>Konbini</em>, il est certain que les revenus publicitaires sont liés au fort trafic que génèrent les publications du média. Plus il y aura de personnes touchées par le contenu éditorial, mais également par la mise en valeur de certaines marques – et le bât blesse lorsqu’il n’y a pas une différenciation claire des deux – plus les entreprises seront intéressées à investir dans du contenu <em>brandé</em>. </p><p>La question est donc primordiale: le rapport d’interdépendance entre le média, son canal de diffusion (majoritairement les réseaux sociaux) et les marques permet-il réellement de faire du «vrai journalisme», comme le déclarait Hugo Clément en 2017? Ou n’est-ce pas précisément au prix de l’indépendance journalistique que le succès se construit dans les médias émergents de type <em>Konbini</em>? Mais peut-être l’heure est-elle à la résignation et le véritable choix est le suivant: un journalisme du clic plutôt que pas de journalisme du tout.</p><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'sextoys-publireportage-et-un-peu-de-politique-le-cocktail-jeune-de-konbini', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 885, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1589, 'homepage_order' => (int) 1851, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1501, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3075, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'KOSOVO (21 sur 56).jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 7667899, 'md5' => '171c7bba28ef3c5319ae94d4fbec07a9', 'width' => (int) 4799, 'height' => (int) 3203, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => null, 'description' => null, 'author' => null, 'copyright' => '© Luc Chessex 2018', 'path' => '1519143023_kosovo21sur56.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 483, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'est-ce que le journaliste n'a pas confondu l'expression "nids de poule" (pour les trous dans la route) et "culs de poule" (expression utilisée par exemple pour la "bouche en cul de poule" ou qui est un plat de cuisine) ou la confusion était-elle voulue ;-) à part ça article intéressant merci :-)', 'post_id' => (int) 832, 'user_id' => (int) 2335, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 500, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Les trois articles forment un tryptique intéressant, merci', 'post_id' => (int) 832, 'user_id' => (int) 3615, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Diana-Alice Ramsauer' $description = 'L’Europe fait miroiter au Kosovo une entrée prochaine dans l’UE. 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On m’avait dit: «Le Kosovo c’est pauvre, un pays du tiers-monde». J’avais acquiescé et rangé cela dans un coin de ma tête. En atterrissant à Pristina, ce n’est pourtant pas la première impression que j’ai eue. L’aéroport Adem Jashari est certes petit, mais il est flambant neuf, moderne, fonctionnel. «New, new! Built by the Turks», nous explique Petro, le chauffeur de taxi.
Le nouveau terminal de l'aéroport de Pristina a été inauguré en octobre 2013.
Et Petro a raison. Pour être précis, l’aéroport existait déjà il y a une cinquantaine d’années, mais c’est un consortium turco-français (Limak et Aéroport de Lyon) qui s’est chargé de le moderniser et d’agrandir son terminal. D’ailleurs, le groupe détient les droits d’exploitation pour les 20 prochaines années. Un coup d’œil à la liste des départs et des arrivées suffit à se faire une idée: des vols pour la Suisse (Zürich, Genève), l’Autriche, l’Allemagne et surtout Istanbul. La compagnie Turkish Airlines s’est désormais fait une place de choix au milieu des destinations occidentales.
Istanbul, leur Eldorado
«Le rêve de beaucoup de jeunes, ce n’est pas l’Amérique, mais Istanbul, observe le pasteur évangélique Artur Krasniqi, proche du premier Président pacifiste, Ibrahim Rugova, (lire notre reportage: L’indépendance bidon du Kosovo). Il ajoute: «Il y a beaucoup de vols pour la Turquie et ils ne sont pas chers.» C’est donc un fantasme; une sorte de cristallisation des envies; la possibilité d’aller au McDonald – un fastfood qui n’existe pas au Kosovo. «Oui, beaucoup de mes amis y sont allés, confirme une jeune habitante de Pristina, car c’est simple et il n’y a pas besoin de visa, contrairement aux pays européens.»
Les jeunes Kosovars pratiquent très peu leur religion musulmane. Certains sont athées, d'autres fêtent Noël, d'autres encore n'ont pas d'avis. Néanmoins, une partie de la nouvelle génération est attirée par un islam plus rigoureux.
Un point de plus pour la Turquie, puisque c’est l’un des seuls pays qui ne restreint pas le tourisme kosovar par un visa avec l'Albanie, la Macédoine, le Monténégro et les îles Maldives. Et la Serbie mais dans ce cas précis, la rivalité «ethnique» empêche tout échange.
Conscient que les rapports entre le petit pays de l’ex-Yougoslavie et les pays de l’ouest sont déséquilibrés économiquement, le gouvernement kosovar cherche donc un partenaire à sa portée. Par manque de succès avec l’Occident, l’alternative est toute trouvée. Même si la Turquie n’est pas encore dans le haut du classement en matière d’investissements au Kosovo, elle se positionne relativement bien. Jugez plutôt: elle aurait aujourd’hui environ 700 entreprises dans le petit pays des Balkans et des investissements directs atteignant les 300 millions d’euros. Et ils pourraient bien augmenter encore: le Ministre des Affaires étrangères de la République du Kosovo, Behgjet Pacolli, s’est rendu en Turquie en octobre dernier pour encourager les investissements turcs au Kosovo.
Le lien entre la Turquie et le Kosovo était fort entre le 15e et le début du 20e siècle lorsque tout deux appartenaient à l'Empire ottoman, également appelé «Empire turc» . Le similarité culturelle et religieuse est évidente et historique.
Asphalte et culs de poule
Continuer à investir dans les routes par exemple. Car si celles de la capitale ont déjà bénéficié de millions de livres turques, ce n’est de loin pas (encore) le cas des routes du pays, de qualité très variable. Il suffit de quitter Pristina pour s’en rendre compte. Sur quelques kilomètres le trajet est aisé. Puis les suspensions de notre voiture sont à nouveau mises à rude épreuve et je reconnais le côté «tiers-monde» qu’on m’avait décrit: gravier et culs de poule succèdent à l’asphalte lisse. Notre taximan, avisé: «It’s no more a road from turkish investment». La démarche est pourtant à double tranchant: des entreprises telles que Bechtel Enka (un consortium américano-turc) n’engagent que très peu de main d’œuvre kosovare et n’utilisent que rarement des matières premières locales. Même reproche concernant l’aéroport de Pristina.
La Turquie n'est pas le seul pays à investir dans les infrastructures, les routes notamment, du Kosovo. Les échanges pourraient s'intensifier à l'avenir. Certains jugent cependant les méthodes turques peu transparentes et même mêlées de corruption.
Le rapport entre les deux pays est clairement schizophrène. D’un côté une religion commune qui fait d’eux des partenaires privilégiés entre «frères de croyance musulmane». De l’autre des investissements vus avec méfiance: n’est-ce pas un premier pas vers une nouvelle occupation du pays?
Vers une islamisation?
«L’objectif des investissements turcs est pervers, déclarait le publiciste Gani Mehmeti, dans une interview à albinfo.ch. La Turquie veut islamiser les Albanais (-kosovars) qui se trouvent confrontés à une crise économique causée par la Serbie.»
Islamisation du Kosovo? Ce n’est pas vraiment l’impression que l’on a en se promenant dans les rues de Pristina. On ne voit que très rarement des femmes voilées et puis les hommes sont rasés de près. Bien sûr, le vendredi ou le samedi soir dans les bars, de nombreux jeunes boivent du thé, reste que bon nombre d’entre eux ne crachent pas sur une petite bière en fin de journée.
L’islam que pratique le 90% de la population kosovare, musulmane, est un islam très modéré. Cela pourrait pourtant changer, s’inquiète le pasteur évangélique Artur Kransniqi: «Les jeunes musulmans se radicalisent. Quant au nombre de mosquées, elle a énormément augmenté ces dernières années.» Une nouvelle carte à jouer pour la Turquie. Elle qui a déjà construit la plus grande mosquée du pays à Mitrovica. Elle qui aurait aussi financé la rénovation de sept autres mosquées. A quel point est-elle engagée dans ces projets religieux? Difficile à dire.
Nous n'avons entendu que très peu d'appels à la prière des minarets alentours. Il y a pourtant plusieurs mosquées dans la ville de Pristina.
Un remède à la déception
Ce que l’on sait en revanche c’est que le Kosovo est le pays qui compte le plus de jeunes partant faire le djihad en Syrie. Ils seraient plus de 300 à avoir déjà rejoint le groupe Etat islamique. Le Kosovo a beau avoir interdit les organisations salafistes sur son territoire, la situation économique du pays – environ 50% de chômage chez les jeunes – a tendance à les pousser vers une pratique de la religion plus radicale.
Le pasteur Artur Krasniqi est un évangélique convaincu. Il n'est donc pas étonnant
qu'il s'inquiète de l'influence des autres religions. Néanmoins, il n'est pas le seul
à rester vigilant vis-à-vis de cet islam nouveau qui a atteint le Kosovo.
«L’Amérique, à l’époque de George Bush a voulu ériger le Kosovo en exemple, rappelle Artur Krasniqi: il voulait prouver qu’un pays majoritairement musulman pouvait être moderne et démocratique, à l’image des sociétés occidentales.» Ajoutons également que les USA voulaient placer une base américaine (de l'OTAN) au milieu de l'Europe pour assurer les positions stratégique entre l'occident et les pays plus à l'est – comprenez: la Turquie, mais également la Russie. Si l’exemplarité du Kosovo n'a pas été à la hauteur des attentes américaines, la base, elle, se déploie toujours sur le sol kosovar.
Pour finir, la remise à l'ordre systématique des pays européens, la déception vis-à-vis de l’aide internationale et de la présence de l’OTAN (lire notre reportage sur la KFOR/Swisscoy) pourraient bien pousser le Kosovo à se tourner plutôt vers l’Orient pour trouver des solutions à ses problèmes économiques qui ont déjà bien assez duré.
Les reportages Bon pour la tête au Kosovo
(1) L’indépendance bidon du Kosovo, par Diana-Alice Ramsauer et Luc Chessex (photos) En libre accès: profitez! partagez!
(2) Swisscoy: Lukas, Vaïc, Tabea, Bruno, quelle est exactement votre mission au Kosovo? par Diana-Alice Ramsauer et Luc Chessex (photos)
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Lors d’un voyage en Sibérie, j’avais naïvement demandé à ma logeuse pourquoi les Russes continuaient de voter pour Poutine. Elle m’avait simplement répondu: «Sinon qui?».</p> <p>Si Alexeï Navalny et son parti Russie du futur n’a jamais semblé être une alternative appétissante pour les habitantes et habitants de ce pays – qui ne se réduit pas aux deux villes Moscou et Saint-Pétersbourg – l’opposant numéro 1 (du moins vu comme tel depuis l’Occident), aura pourtant apporté une solution à cette femme dès 2018. A la question «Qui»? Navalny répond simplement: tous sauf Russie unie. 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Chaque électrice et chaque électeur a ainsi toutes les clefs en main pour centraliser son opposition sur la personne la plus «utile» dans sa circonscription.</p> <h3>Une augmentation du résultat des candidatures du «vote intelligent» en 2020</h3> <p>En 2020, cette stratégie a fonctionné. Il ne s’agit pas d’une révolution, mais les chercheurs estiment une augmentation des résultats pour les candidates et candidats du vote intelligent à près de 5%. Ce qui peut faire une différence, sachant que le système électoral courant est celui de la majorité relative; dans certaines régions, un parti obtenant 30%, 20% voire seulement 15% peut déjà peser dans le jeu électoral si les autres partis sont divisés. 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Certains postulent alors un changement radical de philosophie, mais ceux qui l’emportent sont les «environnementalistes». Pour eux, les déchets doivent être vus comme une chose à organiser, à gérer, à «manager». Ainsi, au lieu de créer une «écologisation de l’économie», c’est-à-dire remettre en cause la conception et la production du déchet, les autorités appliquent une stratégie de «mise en économie de l’environnement» que l’on peut résumer par «la bonne gestion des déchets et aussi celle qui est rentable». Et c’est là que le citoyen responsable (et culpabilisé) entre en scène.</p><h3>Le déchet ou le cheval de Troie du «waste managment» </h3><p>«Pour le valeureux soldat de l’armée verte, pour l’écocitoyen, il reste possible, moralement acceptable, d’acheter une bouteille d’eau minérale, car si elle est bien jetée, elle sera recyclée.» Cette réflexion a été intégrée par bon nombre de gens dans nos sociétés occidentales. 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Rejeter, mine de rien, la responsabilité de la pollution sur le dos des citoyennes et citoyens. Une campagne marketing plus que réussie puisqu’aujourd’hui des écoles et des ONG organisent également ce genre d’action. </p><h3>Consommer & jeter: du programme économique à l’art de vivre </h3><p>«L’incorporation par les usagers de la réforme environnementale du geste de mise au rebut est emblématique de la façon dont s’est construit un déni des racines profondes de la crise écologique mettant en cause les fondements de l’industrialisation productive, du capitalisme mondialisé, et d’une façon générale d’un mode de vie 'moderne'», postule l’auteur de <em>Homo Detritus</em>. Bien jeter a créé une sorte de «rituel contemporain de dénégation.» Nous «faisons notre part» en triant, en recyclant et en inculquant ces valeurs à nos enfants. 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La recette? Beaucoup de pragmatisme face à l’omniprésence des réseaux sociaux et un cocktail controversé entre journalisme et publireportage.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>A ses origines, le site <em>Konbini</em> est un média de pop culture. Avec son design coloré, ses sujets «pop» et le ton résolument «jeune», ce sont les 16-30 ans qui sont ciblés. Basé sur des «verticaux» (le nom donné aux «rubriques»), le média touche les «consommateurs et consommatrices» majoritairement au travers des réseaux sociaux: la page Konbini «move it move it» s’intéresse par exemple au sport, celle qui se nomme «biiinge» aux séries ou encore «cheese» à la photographie. </p><p>En 2017, le concept évolue pourtant. L’actualité fait son apparition sous le label <em>Konbini news</em>. Pendant la campagne présidentielle française, le site se lance dans le traitement de sujets société et surtout politiques. Toujours à sa façon, en tentant d’intéresser la catégorie qui semble le moins se préoccuper de ces thèmes grâce à des formats nouveaux, dynamiques, courts. Les vidéos «speech» (une prise de parole de quelques minutes face caméra de personnalités politiques ou non <a href="https://www.youtube.com/watch?v=bWvcmQVQEQA">ici par exemple de Jean Ziegler</a>) voient le jour. L’arrivée de la nouvelle star du journalisme Hugo Clément achève la transformation. 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La «verticale» helvète, créée en juillet 2017 démarre gentiment: «On peut compter environ à 3 millions d’utilisateurs non uniques en une année», annonce le trentenaire qui s’est formé à la RTS. Ce jour-là, les trois derniers articles publiés parlaient de l’ouverture de la Migros à la vente de sextoys, de l’utilisation du cannabis dans des EMS et d’un jeu dissimulé dans l’application des CFF. On est plus du côté de «infotainment» que de l’info pure.</p><p><em>Konbini</em> Suisse va-t-il aussi s’intéresser aux grands thèmes politiques 2019? «Certainement, répond Antoine Multone, mais il s’agit de trouver des angles qui touchent les jeunes.» Pour les élections fédérales, la petite rédaction veveysane compte se concentrer sur la pauvreté, le climat et les questions de genre, de sexualité et plus généralement des minorités. L’enjeu sera ensuite de trouver des «formats spécifiques» à <em>Konbini</em> qui permettront de montrer la diversité d’opinions dans une Suisse fédéraliste aux acteurs nombreux.</p><h3>Une dépendance aux réseaux sociaux</h3><p>Si la manière de présenter l’information est très variée chez <em>Konbini</em> (vidéos, textes, reportages, interviews, humour, etc.) le critère prioritaire est l’adaptation 1) à son public 2) à son canal de diffusion. Ce ne sont plus les lecteurs et lectrices qui s’adaptent au média, c’est le média qui doit coller au public et à sa manière de «consommer l’actu». Selon la formule bien connue des analystes, le véritable rédacteur en chef, c’est le clic: Antoine Multone assume cette nouvelle réalité.</p><p>Concrètement, ce qui fait les frais de cette nouvelle donne, c’est la surprise. Dans un journal traditionnel (papier ou Web), les lecteurs et lectrices se promènent dans le titre au gré des pages et des rubriques. Ils et elles peuvent ainsi être confrontés à des articles qui les sortent de leur zone de confort.</p><p>Les algorithmes des réseaux sociaux et des moteurs de recherches proposent une tout autre logique: au travers des clics ou des «likes» répétés sur un média le système de calcul informatique guide systématiquement les lecteurs et lectrices vers des articles «qui pourraient leur plaire»: c’est-à-dire, au bout du compte, vers ce qui leur a déjà plu dans le passé. Les conséquences de ce mécanisme sont souvent résumées sous l’appellation de «bulle filtrante» des réseaux sociaux. <br></p><h3>«La nouvelle diversité de la presse, c’est la diversité des algorithmes»</h3><p><em>Konbini</em> a bien un site internet. Mais il très peu fréquenté, car l’essentiel se passe ailleurs: la majorité de ses consommateurs et consommatrices sont sur les réseaux sociaux, le média joue à fond le jeu des plateformes qui utilisent les algorithmes. </p><p>Antoine Multone ne ménage pas ses critiques face aux réseaux sociaux. Non, il ne soutient pas les logiques de ce monde-là. Mais en même temps, il s’y résigne: si c’est la seule manière de parler à sa génération, il veut bien appréhender cette collaboration «tout au plus comme une contrainte» et non comme une perte de liberté. <em><strong><br></strong></em></p><blockquote><p><em><strong>«L’humain est paresseux, </strong></em>analyse-t-il, un peu fataliste.<em><strong> Il aime qu’on lui montre ce qu’il veut voir. Oui, c’est parfois frustrant. Mais dans tous les cas, on ne peut pas le forcer à porter de l’attention sur ce qui ne l’intéresse pas. Ce qu’il nous reste à faire, c’est diversifier les plateformes. Utiliser Facebook, Instagram, Twitter, Snapchat, mais aussi les agrégateurs d’informations Google Actu, Apple News ou encore Flipboard.» </strong></em></p></blockquote><p>En d’autres termes, la nouvelle diversité de la presse, c’est la diversité des algorithmes? Le rédacteur en chef acquiesce d’un sourire crispé.</p><h3>Si c’est gratuit, c’est vous le produit </h3><p><em>Konbini</em> affiche toutes les apparences du succès. Antoine Multone affirme que le média est dans les chiffres noirs. Néanmoins l’opacité sur les résultats financiers est une pratique habituelle dans la presse. A <em>Konbini</em> Paris, on n’a d’ailleurs pas daigné me répondre sur l’état des comptes.</p><p>Aborder le sujet financement n’enthousiasme pas particulièrement le chef de la «verticale suisse». Il s’en occupe peu: «Les décisions sont prises à Paris», m’explique-t-il. Le site est gratuit et tire ses revenus de la publicité, du «brand content» et des «natives advertising». En bon français: de la publicité et du publireportage sous forme numérique. Le mélange de contenu rédactionnel et publicitaire, une pratique qui fait bondir les consœurs et confrères soucieux d’éthique, mais qui se répand depuis quelques années jusque dans les titres les plus prestigieux. </p><p>Dans le cas précis de <em>Konbini</em>, il est certain que les revenus publicitaires sont liés au fort trafic que génèrent les publications du média. Plus il y aura de personnes touchées par le contenu éditorial, mais également par la mise en valeur de certaines marques – et le bât blesse lorsqu’il n’y a pas une différenciation claire des deux – plus les entreprises seront intéressées à investir dans du contenu <em>brandé</em>. </p><p>La question est donc primordiale: le rapport d’interdépendance entre le média, son canal de diffusion (majoritairement les réseaux sociaux) et les marques permet-il réellement de faire du «vrai journalisme», comme le déclarait Hugo Clément en 2017? Ou n’est-ce pas précisément au prix de l’indépendance journalistique que le succès se construit dans les médias émergents de type <em>Konbini</em>? Mais peut-être l’heure est-elle à la résignation et le véritable choix est le suivant: un journalisme du clic plutôt que pas de journalisme du tout.</p><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'sextoys-publireportage-et-un-peu-de-politique-le-cocktail-jeune-de-konbini', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 885, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1589, 'homepage_order' => (int) 1851, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1501, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3075, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'KOSOVO (21 sur 56).jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 7667899, 'md5' => '171c7bba28ef3c5319ae94d4fbec07a9', 'width' => (int) 4799, 'height' => (int) 3203, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => null, 'description' => null, 'author' => null, 'copyright' => '© Luc Chessex 2018', 'path' => '1519143023_kosovo21sur56.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 483, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'est-ce que le journaliste n'a pas confondu l'expression "nids de poule" (pour les trous dans la route) et "culs de poule" (expression utilisée par exemple pour la "bouche en cul de poule" ou qui est un plat de cuisine) ou la confusion était-elle voulue ;-) à part ça article intéressant merci :-)', 'post_id' => (int) 832, 'user_id' => (int) 2335, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 500, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Les trois articles forment un tryptique intéressant, merci', 'post_id' => (int) 832, 'user_id' => (int) 3615, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Diana-Alice Ramsauer' $description = 'L’Europe fait miroiter au Kosovo une entrée prochaine dans l’UE. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
2 Commentaires
@Leo2vinci 23.02.2018 | 10h30
«est-ce que le journaliste n'a pas confondu l'expression "nids de poule" (pour les trous dans la route) et "culs de poule" (expression utilisée par exemple pour la "bouche en cul de poule" ou qui est un plat de cuisine) ou la confusion était-elle voulue ;-) à part ça article intéressant merci :-)»
@macha 27.02.2018 | 22h04
«Les trois articles forment un tryptique intéressant, merci»