Actuel / Le Sahel, épicentre du terrorisme mondial
Djihadistes dans le Sahel. © Institut Timbuktu
Alors que l’Europe est focalisée sur la guerre en Ukraine, une autre guerre, tout aussi sale, loin des projecteurs, dans des zones désertiques, fait des milliers de victimes, de personnes déplacées, de réfugiés. En l’espace de quelques années, le Sahel est devenu l’épicentre du terrorisme mondial. Au Mali, au Burkina Faso, des groupes armés djihadistes se réclamant d’Al Qaida et de l’Etat islamique ont pris le contrôle d’une bonne partie du territoire, d’où ils mènent des attaques dans les pays voisins, ayant un accès à la mer. Le nord du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire sont à leur tour en état d’alerte.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 123]Code Context<div class="post__article">
<? if ($post->free || $connected['active'] || $crawler || defined('IP_MATCH') || ($this->request->getParam('prefix') == 'smd')): ?>
<?= $post->content ?>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/4211', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4211, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le Sahel, épicentre du terrorisme mondial', 'subtitle' => 'Alors que l’Europe est focalisée sur la guerre en Ukraine, une autre guerre, tout aussi sale, loin des projecteurs, dans des zones désertiques, fait des milliers de victimes, de personnes déplacées, de réfugiés. En l’espace de quelques années, le Sahel est devenu l’épicentre du terrorisme mondial. Au Mali, au Burkina Faso, des groupes armés djihadistes se réclamant d’Al Qaida et de l’Etat islamique ont pris le contrôle d’une bonne partie du territoire, d’où ils mènent des attaques dans les pays voisins, ayant un accès à la mer. Le nord du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire sont à leur tour en état d’alerte.', 'subtitle_edition' => 'Alors que l’Europe est focalisée sur la guerre en Ukraine, une autre guerre, tout aussi sale, loin des projecteurs, dans des zones désertiques, fait des milliers de victimes, de personnes déplacées, de réfugiés. En l’espace de quelques années, le Sahel est devenu l’épicentre du terrorisme mondial. Au Mali, au Burkina Faso, des groupes armés djihadistes se réclamant d’Al Qaida et de l’Etat islamique ont pris le contrôle d’une bonne partie du territoire, d’où ils mènent des attaques dans les pays voisins, ayant un accès à la mer. Le nord du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire sont à leur tour en état d’alerte.', 'content' => '<p>Chaque jour, l’Agence d’information du Burkina (AIB), publie des bulletins glaçants, qui rendent compte de la guerre sans merci que se livrent actuellement dans ce pays d’Afrique de l’Ouest djihadistes et forces armées nationales, appuyées par des milliers de volontaires. «Les vecteurs de l’armée burkinabè ont repéré un groupe terroriste sur une dizaine de motos, mardi midi, à Tanwalbougou, à une cinquantaine de kilomètres de Fada N’Gourma, dans la région de l’Est. Les frappes précises ont permis de les anéantir au moment où ils s’apprêtaient à lancer une attaque contre la localité», peut-on lire dans une dépêche datée du 25 avril. «Toujours au même moment sous un soleil de plomb, un autre groupe terroriste a été décimé pendant qu’il cherchait de l’ombre dans la zone de Guinbila, région du Centre-nord». Les informations publiées par l’agence de presse nationale se terminent invariablement par un message destiné aux «récalcitrants», priés de «déposer définitivement les armes s’ils souhaitent rester en vie».</p> <h3>Un «traitement patriotique» de l’information</h3> <p>Une «guerre sale», à l’abri des regards, dans des zones devenues inaccessibles aux médias, nationaux et internationaux. Au Burkina Faso, les correspondantes du <em>Monde</em> et de <em>Libération</em> ont été expulsées, Radio France internationale et France 24 interdites, tout comme les radios communautaires, laissant le champ libre aux informations manipulées par l’un ou l’autre camp. Dans un rapport publié début avril, Reporters sans frontières fait part de ses craintes de voir le Sahel devenir «la plus grande zone de non-information de l’Afrique», avec, à la clé, une «explosion de désinformation», pilotée y compris par le groupe Wagner, déjà bien implanté au Mali. Au Burkina Faso, face aux attaques incessantes menées par des groupes djihadistes, les journalistes du pays sont sous pression; sommés d’observer un «traitement patriotique» de l’information, de renoncer aux infos qui mineraient le moral des forces armées. Les informations officielles, elles, ne parlent que de leurs victoires.</p> <p>Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences, qui ne laissent aucun répit au capitaine Ibrahim Traoré. Pourtant, lorsqu’il avait accédé au pouvoir en septembre 2022 à la faveur d’un coup d’Etat, celui-ci s’était engagé à «reconquérir» les quelque 40% du territoire du pays déjà contrôlés par les groupes djihadistes qui sèment la terreur, tuent et rackettent une population traumatisée. Las. Attaques djihadistes et massacres de populations civiles sont sans répit. Le Burkina Faso figure désormais comme le second pays au monde ayant le nombre le plus élevé de victimes du terrorisme, juste derrière l’Afghanistan. Le Mali, le Nigeria et le Niger occupent respectivemnt la 4ème, la 8ème et la 10ème place, selon «L’indice mondial du terrorisme» 2023. Deux nouveaux venus, le Togo et le Bénin, ont fait un bond spectaculaire sur l’échelle des pays victimes de terrorisme. Il s’agit là de deux pays dits «côtiers», avec accès à la mer, et qui, à l’instar de la Côte d’Ivoire et du Ghana, semblent dans la ligne de mire des groupes djihadistes.</p> <h3>Des pays en état d'alerte</h3> <p>Face à la menace, c’est toute la région qui est en état d’alerte maximum. Ainsi, le Burkina Faso a décrété la mobilisation générale avec enrôlement de dizaines de milliers de volontaires pour la défense de la patrie; le Togo, l’état d’urgence sécuritaire dans le nord du pays; le Ghana a envoyé un millier de soldats sur sa frontière avec le Burkina, après une attaque meurtrière; la Côte d’Ivoire a annoncé une augmentation du nombre de ses forces de défense et de sécurité, tout en multipliant les projets sociaux dans le nord du pays, pour dissuader des jeunes désœuvrés de s’enrôler; quant au Bénin, il compte sur des troupes rwandaises pour sécuriser sa frontière nord. </p> <p>Moins d’une année après le départ des derniers soldats français du Mali en août 2022, le groupe Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) se retrouve désormais en position de force dans le Nord-Est du Mali, dans la zone dite des «trois frontières» qui sert de base arrière à ses attaques au Burkina Faso et au Niger. L’organisation a mené plusieurs attaques d’envergure au cours de ces derniers mois, pour reconquérir des territoires occupés par ses rivaux du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM, JNIM selon l’acronyme arabe), affilié à Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI). </p> <h3>Empêcher l'avance des djihadistes... et du groupe Wagner</h3> <p>Dans chacun de ces pays, la communauté peule, composée traditionnellement de pasteurs, soupçonnée de soutenir les djihadistes, paie un lourd tribut à la lutte contre le terrorisme menée par les armées nationales. Cela s’explique entre autres par le fait que le groupe EIGS se soit profilé dans la région depuis plusieurs années comme le protecteur des Peuls, souvent marginalisés. Les tensions intercommunautaires, les fractures sociales et politiques, les disparités dans l’accès aux ressources, les discriminations, le manque d’infrastructures, sont autant de vulnérabilités que manipulent les djihadistes pour s’implanter.</p> <p>Le retrait de l’armée française au Mali et au Burkina Faso pousse les pays occidentaux à recentrer leur aide sur les pays côtiers du golfe de Guinée, pour tenter de contenir l’avance des groupes djihadistes vers le sud. En visite au Ghana le mois dernier, la vice-présidente américaine Kamala Harris a ainsi promis 100 millions de dollars sur dix ans à la Côte d’Ivoire, au Bénin et au Togo pour lutter contre la menace djihadiste venue du Sahel. Mais aussi pour empêcher la progression dans la région des mercenaires de la société de sécurité privée russe Wagner.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-sahel-epicentre-du-terrorisme-mondial', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 745, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12682, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Catherine Morand', 'description' => 'Alors que l’Europe est focalisée sur la guerre en Ukraine, une autre guerre, tout aussi sale, loin des projecteurs, dans des zones désertiques, fait des milliers de victimes, de personnes déplacées, de réfugiés. En l’espace de quelques années, le Sahel est devenu l’épicentre du terrorisme mondial. Au Mali, au Burkina Faso, des groupes armés djihadistes se réclamant d’Al Qaida et de l’Etat islamique ont pris le contrôle d’une bonne partie du territoire, d’où ils mènent des attaques dans les pays voisins, ayant un accès à la mer. Le nord du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire sont à leur tour en état d’alerte.', 'title' => 'Le Sahel, épicentre du terrorisme mondial', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/4211' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4211, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le Sahel, épicentre du terrorisme mondial', 'subtitle' => 'Alors que l’Europe est focalisée sur la guerre en Ukraine, une autre guerre, tout aussi sale, loin des projecteurs, dans des zones désertiques, fait des milliers de victimes, de personnes déplacées, de réfugiés. En l’espace de quelques années, le Sahel est devenu l’épicentre du terrorisme mondial. Au Mali, au Burkina Faso, des groupes armés djihadistes se réclamant d’Al Qaida et de l’Etat islamique ont pris le contrôle d’une bonne partie du territoire, d’où ils mènent des attaques dans les pays voisins, ayant un accès à la mer. Le nord du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire sont à leur tour en état d’alerte.', 'subtitle_edition' => 'Alors que l’Europe est focalisée sur la guerre en Ukraine, une autre guerre, tout aussi sale, loin des projecteurs, dans des zones désertiques, fait des milliers de victimes, de personnes déplacées, de réfugiés. En l’espace de quelques années, le Sahel est devenu l’épicentre du terrorisme mondial. Au Mali, au Burkina Faso, des groupes armés djihadistes se réclamant d’Al Qaida et de l’Etat islamique ont pris le contrôle d’une bonne partie du territoire, d’où ils mènent des attaques dans les pays voisins, ayant un accès à la mer. Le nord du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire sont à leur tour en état d’alerte.', 'content' => '<p>Chaque jour, l’Agence d’information du Burkina (AIB), publie des bulletins glaçants, qui rendent compte de la guerre sans merci que se livrent actuellement dans ce pays d’Afrique de l’Ouest djihadistes et forces armées nationales, appuyées par des milliers de volontaires. «Les vecteurs de l’armée burkinabè ont repéré un groupe terroriste sur une dizaine de motos, mardi midi, à Tanwalbougou, à une cinquantaine de kilomètres de Fada N’Gourma, dans la région de l’Est. Les frappes précises ont permis de les anéantir au moment où ils s’apprêtaient à lancer une attaque contre la localité», peut-on lire dans une dépêche datée du 25 avril. «Toujours au même moment sous un soleil de plomb, un autre groupe terroriste a été décimé pendant qu’il cherchait de l’ombre dans la zone de Guinbila, région du Centre-nord». Les informations publiées par l’agence de presse nationale se terminent invariablement par un message destiné aux «récalcitrants», priés de «déposer définitivement les armes s’ils souhaitent rester en vie».</p> <h3>Un «traitement patriotique» de l’information</h3> <p>Une «guerre sale», à l’abri des regards, dans des zones devenues inaccessibles aux médias, nationaux et internationaux. Au Burkina Faso, les correspondantes du <em>Monde</em> et de <em>Libération</em> ont été expulsées, Radio France internationale et France 24 interdites, tout comme les radios communautaires, laissant le champ libre aux informations manipulées par l’un ou l’autre camp. Dans un rapport publié début avril, Reporters sans frontières fait part de ses craintes de voir le Sahel devenir «la plus grande zone de non-information de l’Afrique», avec, à la clé, une «explosion de désinformation», pilotée y compris par le groupe Wagner, déjà bien implanté au Mali. Au Burkina Faso, face aux attaques incessantes menées par des groupes djihadistes, les journalistes du pays sont sous pression; sommés d’observer un «traitement patriotique» de l’information, de renoncer aux infos qui mineraient le moral des forces armées. Les informations officielles, elles, ne parlent que de leurs victoires.</p> <p>Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences, qui ne laissent aucun répit au capitaine Ibrahim Traoré. Pourtant, lorsqu’il avait accédé au pouvoir en septembre 2022 à la faveur d’un coup d’Etat, celui-ci s’était engagé à «reconquérir» les quelque 40% du territoire du pays déjà contrôlés par les groupes djihadistes qui sèment la terreur, tuent et rackettent une population traumatisée. Las. Attaques djihadistes et massacres de populations civiles sont sans répit. Le Burkina Faso figure désormais comme le second pays au monde ayant le nombre le plus élevé de victimes du terrorisme, juste derrière l’Afghanistan. Le Mali, le Nigeria et le Niger occupent respectivemnt la 4ème, la 8ème et la 10ème place, selon «L’indice mondial du terrorisme» 2023. Deux nouveaux venus, le Togo et le Bénin, ont fait un bond spectaculaire sur l’échelle des pays victimes de terrorisme. Il s’agit là de deux pays dits «côtiers», avec accès à la mer, et qui, à l’instar de la Côte d’Ivoire et du Ghana, semblent dans la ligne de mire des groupes djihadistes.</p> <h3>Des pays en état d'alerte</h3> <p>Face à la menace, c’est toute la région qui est en état d’alerte maximum. Ainsi, le Burkina Faso a décrété la mobilisation générale avec enrôlement de dizaines de milliers de volontaires pour la défense de la patrie; le Togo, l’état d’urgence sécuritaire dans le nord du pays; le Ghana a envoyé un millier de soldats sur sa frontière avec le Burkina, après une attaque meurtrière; la Côte d’Ivoire a annoncé une augmentation du nombre de ses forces de défense et de sécurité, tout en multipliant les projets sociaux dans le nord du pays, pour dissuader des jeunes désœuvrés de s’enrôler; quant au Bénin, il compte sur des troupes rwandaises pour sécuriser sa frontière nord. </p> <p>Moins d’une année après le départ des derniers soldats français du Mali en août 2022, le groupe Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) se retrouve désormais en position de force dans le Nord-Est du Mali, dans la zone dite des «trois frontières» qui sert de base arrière à ses attaques au Burkina Faso et au Niger. L’organisation a mené plusieurs attaques d’envergure au cours de ces derniers mois, pour reconquérir des territoires occupés par ses rivaux du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM, JNIM selon l’acronyme arabe), affilié à Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI). </p> <h3>Empêcher l'avance des djihadistes... et du groupe Wagner</h3> <p>Dans chacun de ces pays, la communauté peule, composée traditionnellement de pasteurs, soupçonnée de soutenir les djihadistes, paie un lourd tribut à la lutte contre le terrorisme menée par les armées nationales. Cela s’explique entre autres par le fait que le groupe EIGS se soit profilé dans la région depuis plusieurs années comme le protecteur des Peuls, souvent marginalisés. Les tensions intercommunautaires, les fractures sociales et politiques, les disparités dans l’accès aux ressources, les discriminations, le manque d’infrastructures, sont autant de vulnérabilités que manipulent les djihadistes pour s’implanter.</p> <p>Le retrait de l’armée française au Mali et au Burkina Faso pousse les pays occidentaux à recentrer leur aide sur les pays côtiers du golfe de Guinée, pour tenter de contenir l’avance des groupes djihadistes vers le sud. En visite au Ghana le mois dernier, la vice-présidente américaine Kamala Harris a ainsi promis 100 millions de dollars sur dix ans à la Côte d’Ivoire, au Bénin et au Togo pour lutter contre la menace djihadiste venue du Sahel. Mais aussi pour empêcher la progression dans la région des mercenaires de la société de sécurité privée russe Wagner.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-sahel-epicentre-du-terrorisme-mondial', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 745, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12682, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5281, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La «Coloniale» doit enfin accepter de quitter l’Afrique ', 'subtitle' => 'C’est la fin d’une époque. Depuis la période coloniale, des troupes françaises sont stationnées en Afrique. Mais aujourd’hui, ces «armées d’occupation», comme certains les qualifient, ne passent plus auprès d’une opinion publique et d’une jeunesse qui aspirent à s’affranchir d’une tutelle d’un autre temps. Et réduire cette aspiration à la seule propagande anti-occidentale diffusée par la Russie est réducteur.', 'subtitle_edition' => 'C’est la fin d’une époque. Depuis la période coloniale, des troupes françaises sont stationnées en Afrique. Mais aujourd’hui, ces «armées d’occupation», comme certains les qualifient, ne passent plus auprès d’une opinion publique et d’une jeunesse qui aspirent à s’affranchir d’une tutelle d’un autre temps. Et réduire cette aspiration à la seule propagande anti-occidentale diffusée par la Russie est réducteur.', 'content' => '<p>En Côte d’Ivoire, où j’ai vécu pendant plusieurs années, voir ces militaires français mener leurs opérations, être partie prenante de l’économie locale, demeure un curiosité. Sur place, les gens expriment régulièrement leur ras-le-bol face à cet «Etat dans l’Etat», soit 900 hommes appartenant au 43e BIMA (Bataillon d’Infanterie de Marine, héritier de l’infanterie coloniale) logés dans un camp de quelque 230 hectares jouxtant l’aéroport d’Abidjan. Dans l’inconscient collectif de la population, l’armée française bombardant le palais présidentiel où s’était retranché le président Laurent Gbagbo en avril 2011 demeure une image marquante.</p> <h3><strong>«Camouflet» ou sens de l’Histoire?</strong></h3> <p>Après l’annonce, le 29 novembre dernier, par le Tchad et le Sénégal de leur volonté de mettre un terme à la présence sur leur sol de militaires français – à la suite du Mali, du Burkina Faso et du Niger – la Côte d’Ivoire et le Gabon demeurent les derniers, avec Djibouti, à ne pas remettre en question, pour l’instant, cette présence. Les médias de l’Hexagone ont aussitôt parlé de «camouflet», d’«humiliation» pour la France, d’un «nouveau revers» pour la politique africaine d’Emmanuel Macron. Oubliant peut-être un peu vite qu’il s’agit avant tout du sens de l’Histoire et que des troupes françaises stationnées en permanence sur le continent africain relèvent davantage d’un anachronisme datant de la période coloniale plutôt que d’une situation immuable qu’il s’agirait de préserver à tout prix.</p> <p>Une nouvelle génération de chefs d’Etat, chacun à sa manière, demeure en tout cas soucieuse de poser des actes symboliques visant à recouvrer la souveraineté de leur pays et à redéfinir leurs relations avec l’ex puissance coloniale, comme l’expriment régulièrement leurs concitoyens. L’échec attribué aux troupes françaises de l’opération Barkhane dans leur lutte contre les djihadistes au Mali a par ailleurs battu en brèche la confiance qu’avaient leurs prédécesseurs dans les compétences et le savoir-faire militaire français, poussant les nouveaux dirigeants à se tourner résolument vers d’autres partenaires pour combattre l’insécurité qui gangrène leur pays. </p> <h3><strong>Macron a tenté de reprendre la main, en vain </strong></h3> <p>Lors de ses déplacements sur le continent africain, Emmanuel Macron avait senti que le vent tournait, que la France perdait du terrain, et avait essayé de reprendre la main. En proposant par exemple de réduire le nombre de militaires stationnés dans les pays demeurés «amis». Afin de préparer cette réduction, il avait dernièrement dépêché auprès des présidents africains concernés l’ancien Secrétaire d’Etat à la coopération du président Nicolas Sarkozy, Jean-François Bockel, qui, visiblement, n’y a vu que du feu. Dans son rapport remis le 25 novembre à la présidence, il affirme qu’il n’y a pas de «demande de départ» des troupes françaises de la part des chefs d’Etat ivoirien, gabonais et tchadien, le Sénégal ayant refusé de le recevoir à la veille d’élections.</p> <p>Si la décision du Sénégal était relativement attendue, tant ses nouveaux dirigeants avaient, lors de la campagne présidentielle déjà, annoncé vouloir redéfinir leurs relations avec la France, celle du Tchad, en revanche, a sidéré les autorités françaises. Paris s’était en effet montré pleine d’égards et de compréhension à l’égard de son président Mahamat Idriss Deby, arrivé au pouvoir en piétinant la Constitution de son pays après la mort de son père. Emmanuel Macron s’était d’ailleurs personnellement déplacé à N’Djamena pour l’adouber, suscitant ainsi de nombreuses critiques. Début octobre à Paris, il lui avait prodigué moultes attentions en l’accueillant au Sommet de la Francophonie.</p> <p>C’est que le Tchad, depuis l’époque coloniale, était une pièce maîtresse de la présence militaire de la France en Afrique. Des générations d’officiers français s’y sont succédées depuis l’indépendance en 1960. C’est du Tchad que partirent de nombreuses opérations extérieures, mais aussi intérieures: les troupes françaises sont intervenues à plusieurs reprises pour prêter main forte au pouvoir en place. Un millier de soldats y sont toujours stationnés.</p> <h3><strong>A quoi sert l’armée française en Afrique? </strong></h3> <p>Avec tout de même cette question: mais que font donc les militaires français en Afrique, y compris dans des pays où les intérêts de la France sont peu importants? Paris met en avant son rôle d’entraînement, de formation des armées nationales, de partage d’informations pour, entre autres, lutter contre le «terrorisme». Les entreprises françaises, et plus largement européennes, comptant sur eux pour les protéger en cas de troubles, voire d’exfiltrer leurs ressortissants si nécessaire.</p> <p>Mais les beaux jours de l’armée française en Afrique semblent résolument appartenir au passé. Celle-ci n’y a plus sa place. Et tôt ou tard, les derniers bastions de la «Coloniale» (surnom donné aux troupes coloniales), en Côte d’Ivoire et au Gabon, sans compter Djibouti qui a un statut à part, partiront de manière inéluctable. Leurs responsables politiques parviendront-ils à l’organiser ou y seront-ils contraints par la volonté populaire? Quant à la France, est-elle prête à opérer de profonds changements dans ses relations avec ses ex-colonies, sans forcément les rayer de sa liste de «pays amis» si elles cherchent à diversifier leur coopération, y compris avec la Russie? L’histoire le dira.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-coloniale-doit-enfin-accepter-de-quitter-l-afrique', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 315, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12682, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5246, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Trump II sera-t-il davantage offensif en Afrique?', 'subtitle' => 'Lors de son premier mandat, Donald Trump n’a pas mis les pieds en Afrique, contrairement à ses prédécesseurs qui y avaient multiplié les visites officielles. Mais l’ex et futur président des Etats-Unis pourra-t-il se permettre de regarder de loin ses homologues russe et chinois faire main basse sur un continent qui regorge de minerais stratégiques?', 'subtitle_edition' => 'Lors de son premier mandat, Donald Trump n’a pas mis les pieds en Afrique, contrairement à ses prédécesseurs qui y avaient multiplié les visites officielles. Mais l’ex et futur président des Etats-Unis pourra-t-il se permettre de regarder de loin ses homologues russe et chinois faire main basse sur un continent qui regorge de minerais stratégiques?', 'content' => '<p>Donald Trump ne porte guère d’intérêt à l’Afrique: c'est un fait avéré, tout comme l'est sa profonde méconnaissance des pays de ce continent, qu’il avait globalement qualifiés de «<em>shitholes countries</em>» – un qualificatif qui a durablement marqué les esprits. Lors d’un dîner organisé en 2017 en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, il avait même interloqué ses invités en déclarant, devant un parterre de chefs d’Etat africains: «L’Afrique a un potentiel commercial énorme; j’ai plein d’amis qui vont dans vos pays pour devenir riches, je vous félicite: ils dépensent beaucoup d’argent». Au cours de la même soirée, il avait félicité le «Nambia» pour ses réussites dans le domaine de la santé, un pays inconnu au bataillon.</p> <h3>Pékin et Moscou à l'offensive</h3> <p>Aujourd’hui, Pékin comme Moscou sont à l’offensive. Début septembre, une cinquantaine de dirigeants africains avaient ainsi été reçus en grande pompe par Xi Jinping à l’occasion du Forum pour la coopération sino-africaine qui a lieu tous les 3 ans, point fort de relations diplomatiques et économiques qui n’ont cessé de se développer. Les entreprises chinoises investissent les mines de lithium du Zimbabwe, celles de coltan et de cobalt de la République démocratique du Congo (RDC), et multiplient les contrats de BTP. Quant au Sommet Russie-Afrique qui s’est déroulé le week-end dernier à Moscou, il a également enregistré un nombre record de participants au plus haut niveau. A cette occasion, Vladimir Poutine a assuré les pays africains d’un «soutien total».</p> <p>Lors de ces forums, Pékin comme Moscou rivalisent d’injonctions anti-occidentales, tout en se présentant comme des remparts au néo-colonialisme. Conséquences diplomatiques de ces bonnes relations: la plupart des pays africains refusent toujours de condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et se gardent de toute critique à l’égard de la Chine concernant le sort des Ouïghours ou celui de Hong Kong. La nouvelle administration américaine va-t-elle s’engager davantage en faveur du continent africain pour y contrer l’influence russe et chinoise? Un des points sur lesquels Donald Trump est particulièrement attendu est celui de la prolongation de l’AGOA, l’African Growth and Opportunity Act, qui permet à des pays «amis», respectant certains critères, d’exporter leurs produits vers les Etats-Unis sans payer de taxes. Or, lors de son premier mandat, il avait déclaré que le programme ne serait pas renouvelé à son expiration en 2025. Une perspective qui inquiète plusieurs pays, parmi lesquels l’Afrique du Sud, l’un des plus grands exportateurs vers les Etats-Unis dans le cadre de l’AGOA.</p> <h3>Quelles conséquences du retour de Trump?</h3> <p>L’Afrique du Sud fait en tout cas partie des pays africains qui voient avec appréhension un retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Son président Cyril Ramaphosa est en effet mal vu de certains ténors du Parti républicain pour avoir déposé une plainte contre l’Etat d’Israël auprès de la Cour internationale de justice. Des tensions entre les deux pays étaient déjà apparues lors du premier mandat de Donald Trump, lequel avait dénoncé ce qu’il appelle la «confiscation des terres aux fermiers blancs», surfant sur les théories de «génocide des Blancs» également partagées par un certain...Elon Musk. </p> <p>La victoire éclatante de Donald Trump à la tête des Etats-Unis oblige l’Afrique, comme le reste du monde, à imaginer les conséquences que cela va entraîner. Le président américain se montrera-t-il par exemple plus conciliant que l’administration Biden à l’égard des régimes dictatoriaux et des présidents à vie, comme le font la Chine et la Russie? L’Ouganda, mis à l’indexe par les USA en raison d’une loi condamnant à la peine de mort l’«homosexualité aggravée», sera-t-il réhabilité par l’Oncle Sam? Autre motif d’inquiétude: Donald Trump va-t-il à nouveau, comme il l’avait fait lors de son premier mandat, supprimer par décret toute aide médicale aux organisations qui pratiquent ou font la promotion de l’avortement? Et retirer à nouveau les Etats-Unis de l’OMS, une décision que Joe Biden avait annulée?</p> <h3>Des craintes et des espoirs</h3> <p>La crainte de voir Trump s’opposer à ce que l’Afrique dispose de deux sièges permanents au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies – ce que l’administration Biden a soutenu dans le cadre des discussions portant sur une hypothétique réforme du Conseil – est également partagée sur le continent africain. Tout comme le retrait potentiel des Etats-Unis des Accords de Paris sur le climat et l’hostilité de la nouvelle administration au principe de réparations climatiques demandé par les pays dits du Sud – un des principaux enjeux de la COP29 qui se tient actuellement à Bakou.</p> <p>Les rodomontades de Donald Trump durant sa campagne, affirmant qu’il mettrait rapidement fin aux conflits dans le monde, suscitent en revanche quelque espoir. L’entourage du président congolais Félix Tshisekedi espère ainsi que les Etats-Unis vont davantage s’impliquer pour trouver une solution à la guerre qui ravage l’est de la RDC, alors que les troupes du M23, soutenues par le Rwanda, poursuivent leur offensive dans le Nord Kivu. «Le président Trump a été clair là-dessus, il va mettre fin aux guerres qui existent», a déclaré Tina Salama, porte-parole du président Tshisekedi. Des espoirs qui risquent cependant d’être déçus, tant il est peu probable que les Etats-Unis renoncent à leur soutien au Rwanda et à son président Paul Kagame. Peu de chance également que Donald Trump se préoccupe davantage que son prédécesseur de la guerre civile au Soudan.</p> <h3><em>Africa First</em>?</h3> <p>Mais l’ex-nouveau président américain est tellement imprévisible qu’il ne faut jurer de rien. Tout particulièrement dans ce contexte où la Chine et la Russie multiplient les initiatives en direction de l’Afrique. Reste que sur le continent, on entend également des voix qui se réjouissent de l’arrivée de Trump et de son «<em>America First</em>», en espérant que cela inspirera les présidents africains à promouvoir le slogan «<em>Africa First</em>», et renoncer, enfin, à compter sur l’extérieur pour résoudre ses problèmes.</p>', 'content_edition' => 'Aujourd’hui, Pékin comme Moscou sont à l’offensive. Début septembre, une cinquantaine de dirigeants africains avaient ainsi été reçus en grande pompe par Xi Jinping à l’occasion du Forum pour la coopération sino-africaine qui a lieu tous les 3 ans, point fort de relations diplomatiques et économiques qui n’ont cessé de se développer. Les entreprises chinoises investissent les mines de lithium du Zimbabwe, celles de coltan et de cobalt de la République démocratique du Congo (RDC), et multiplient les contrats de BTP. Quant au Sommet Russie-Afrique qui s’est déroulé le week-end dernier à Moscou, il a également enregistré un nombre record de participants au plus haut niveau. A cette occasion, Vladimir Poutine a assuré les pays africains d’un «soutien total». Lors de ces forums, Pékin comme Moscou rivalisent d’injonctions anti-occidentales, tout en se présentant comme des remparts au néo-colonialisme. Conséquences diplomatiques de ces bonnes relations: la plupart des pays africains refusent toujours de condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et se gardent de toute critique à l’égard de la Chine concernant le sort des Ouïghours ou celui de Hong Kong. La nouvelle administration américaine va-t-elle s’engager davantage en faveur du continent africain pour y contrer l’influence russe et chinoise? Un des points sur lesquels Donald Trump est particulièrement attendu est celui de la prolongation de l’AGOA, l’African Growth and Opportunity Act, qui permet à des pays «amis», respectant certains critères, d’exporter leurs produits vers les Etats-Unis sans payer de taxes. Or, lors de son premier mandat, il avait déclaré que le programme ne serait pas renouvelé à son expiration en 2025. Une perspective qui inquiète plusieurs pays, parmi lesquels l’Afrique du Sud, l’un des plus grands exportateurs vers les Etats-Unis dans le cadre de l’AGOA.', 'slug' => 'trump-ii-sera-t-il-davantage-offensif-en-afrique', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 68, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12682, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5211, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La Francophonie est-elle fréquentable?', 'subtitle' => 'Les chefs d’Etat des pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sont pour la plupart des autocrates qui mènent la vie dure à leurs compatriotes. La marge de manœuvre de l’organisation, dont la Suisse figure au 3ème rang des contributeurs, demeure politiquement étroite, mais riche sur le plan culturel.', 'subtitle_edition' => 'Les chefs d’Etat des pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sont pour la plupart des autocrates qui mènent la vie dure à leurs compatriotes. La marge de manœuvre de l’organisation, dont la Suisse figure au 3ème rang des contributeurs, demeure politiquement étroite, mais riche sur le plan culturel.', 'content' => '<p>Les Suisses romands, francophones dans un pays où ils sont minoriaires, sont attachés à ce qu’il convient d’appeler la Francophonie, qui unit les hommes et les femmes, les pays, où l’on parle le français. Lors du XIXème Sommet de la Francophonie qui s’est tenu à Paris et Villers-Cotterêts au début de ce mois d’octobre, la richesse de cette langue, parlée sur cinq continents, a été mise en valeur dans le cadre d’un Festival de la Francophonie intitulé «Refaire le Monde». La Gaîté Lyrique à Paris a ainsi abrité des événements culturels, littéraires, auxquels des artistes, des auteurs et des autrices issus de pays francophones ont pu valoriser et partager leurs imaginaires.</p> <p>Mais à côté de ces richesses culturelles partagées, le profil des chefs d’Etat qui la composent est moins séduisant. A y regarder de plus près, le tableau est même sinistre: la plupart des chefs d’Etat d’Afrique francophone – où se trouvent 85% des locuteurs de français – sont en effet des présidents à vie ou issus de coups d’Etat militaires ou constitutionnels après avoir «tripatouillé» la Constitution pour permettre un nombre indéfini de mandats présidentiels. Et tous, peu ou prou, mènent la vie dure à leurs concitoyens et concitoyennes qui osent émettre des critiques à leur égard, ainsi qu’aux journalistes et aux médias indociles.</p> <h3>La Francophonie au service des intérêts français?</h3> <p>L’autre face sombre de l’OIF, qui organise chaque deux ans de tels Sommets, est son étroite imbrication avec les intérêts économiques et politiques de la France, qui y contribue à hauteur de 28 millions sur un budget global de 67 millions d’euros. Ce mélange des genres est à l’origine des nombreuses critiques dont l’Organisation fait régulièrement l’objet; accusée d’être le bras diplomatique de la France, y compris lors de la nomination de la Secrétaire générale, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, imposée par Emmanuel Macron, dans le souci d’améliorer des relations très tendues avec le Rwanda et son président Paul Kagame.</p> <p>Pour une organisation qui prône des «valeurs partagées» de démocratie, respect des droits humains et bonne gouvernance, comment expliquer par ailleurs que peu avant le Sommet, la Guinée ait été réintégrée au sein de l’OIF, trois ans après sa suspension dans la foulée du coup d’Etat du général Mamadi Doumbouya – lequel n’entend aucunement rendre le pouvoir aux civils et fait régner un régime de terreur. Autres généraux putschistes non sanctionnés par Paris ayant participé au Sommet de la Francophonie: le général gabonais Oligui Neguema, ainsi que le Tchadien Mahamat Idriss Déby, lequel a récemment légalisé son coup d’Etat par des élections très contestées. Les trois dirigeants se voient en quelque sorte «récompensés» d’adopter une attitude moins virulente à l’égard de la France que leurs collègues putschistes du Mali, du Burkina Faso et du Niger, lesquels, eux, en totale rupture avec Paris, n’ont pas été invités. Renforçant ainsi un sentiment de «deux poids deux mesures» et de sanctions «à géométrie variable». </p> <h3>La langue française victime des tensions avec Paris</h3> <p>Par les temps qui courent, où la France perd de son influence sur le continent africain, l’OIF semble se montrer plus conciliante à l’égard de régimes qui, bien qu’autoritaires, renoncent à une confrontation dure voire une rupture complète avec la France. La Secrétaire générale de la Francophonie Louise Mushikiwabo regrette cependant que les tensions avec la France se répercutent sur l’usage de la langue française. Car dans plusieurs pays en délicatesse avec l’ex-métropole, le français a perdu son statut de langue officielle enseignée dans les écoles. C’était déjà le cas, entre autres, en Algérie et au Rwanda; le Niger, le Burkina Faso et le Mali semblent désormais vouloir leur emboîter le pas.</p> <p>Une lutte d’influence qui rappelle le temps de la guerre froide, où les pays africains faisaient monter les enchères auprès des pays occidentaux, en brandissant la menace d’un ralliement à Moscou. Un rapport de force manipulé par les «vieux crocodiles» de la Françafrique qu’Emmanuel Macron, lors de son premier mandat, avait tenté de convaincre, sans succès, de quitter leur palais. Après avoir fait amende honorable auprès des «amis» de la France, le président français a même appelé personnellement le président congolais Denis Sassou N’Guesso, 80 ans, 36 ans de pouvoir, pour le presser à prendre part au Sommet de la Francophonie, sans que celui-ci ne daigne y participer. Pas plus que le président camerounais Paul Biya, 90 ans, 41 ans de pouvoir, pourtant annoncé, lequel vient de rentrer dans son pays après 50 jours d’absence, dont un séjour prolongé à Genève où il a ses habitudes à l’Intercontinental – et des rumeurs persistantes sur son état de santé.</p> <h3>Et la Suisse?</h3> <p>Et la Suisse dans tout ça? Notre pays joue sa partition, bien que le français y soit minoritaire, et se hisse même, avec quelque 4 millions d’euros, au 3ème rang des contributeurs. Au sein de cette enceinte, la Suisse est également appréciée pour son engagement en matière de coopération francophone, via la DDC. Mais de telles rencontres sont également l’occasion pour notre pays de parler business. La présidente de la Confédération Viola Amherd, présente à ce Sommet de la Francophonie, en a profité pour multiplier les rencontres avec des «pays amis», tels que le Ghana et la Côte d’Ivoire, poids lourds de la production cacaoyère mondiale; ou encore le Vietnam, afin de faire avancer les négociations sur un accord de libre-échange entre ce pays et l’AELE, dont la Suisse est l’un des membres fondateurs. </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-francophonie-est-elle-frequentable', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 75, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12682, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5163, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Sale temps pour la démocratie!', 'subtitle' => 'Les aléas actuels de la politique française et américaine portent un mauvais coup à la promotion de la démocratie dans le monde, dont l'Occident prétend être le champion. D’autant plus qu’à force d'avoir aligné démocratie et intérêts propres, les pays occidentaux ont fini par perdre leur légitimité à donner des leçons au reste du monde.', 'subtitle_edition' => 'Les aléas actuels de la politique française et américaine portent un mauvais coup à la promotion de la démocratie dans le monde, dont l'Occident prétend être le champion. D’autant plus qu’à force d'avoir aligné démocratie et intérêts propres, les pays occidentaux ont fini par perdre leur légitimité à donner des leçons au reste du monde.', 'content' => '<p>Le spectacle affligeant que donne à voir la vie politique des deux piliers de ce qu’il est convenu d’appeler «la communauté internationale», à savoir les Etats-Unis et la France, ternit non seulement leur image, mais également leur légitimité à donner des leçons de démocratie au reste du monde, et tout particulièrement aux pays dits du Sud. Cela amène sans conteste de l’eau au moulin des autocrates et autres présidents à vie qui s’attaquent sans répit à «l’arrogance occidentale» et à sa volonté d’imposer un système démocratique et des valeurs qui ne seraient, selon eux, qu’un moyen déguisé de servir leurs propres intérêts.</p> <p>A force d’entendre Washington, Paris, Londres ou Berlin menacer, condamner, déplorer les aléas de leurs vies politiques – sans que jamais l’inverse ne soit envisageable – s’est répandu dans les pays du Sud un sentiment de rejet de l’Occident et de ses grands principes démocratiques, à géométrie variable. On ne dira jamais assez à quel point l’invasion de l’Irak, l’assassinat de Kadhafi, entre autres, ont laissé de traces dans l’inconscient collectif. Au nom de la démocratie, les pays occidentaux ont mis à mort les dirigeants de l’Irak et de la Libye, condamnant ces deux pays à un chaos dont ils ne sont toujours pas remis. Pourtant, durant des décennies, des dictateurs ont mené la vie dure à leurs compatriotes, sans que ni les USA, ni les pays européens ne songent à les déloger. «C’est un salaud, mais c’est notre salaud»: la formule qui eut son heure de gloire durant la Guerre froide conserve toute son actualité. Durant cette période en effet, les pays occidentaux soutinrent sans vergogne des autocrates sanguinaires, dont le seul mérite était de leur rester fidèles, sans céder aux sirènes de Moscou.</p> <h3>Deux poids, deux mesures</h3> <p>Depuis l’agression de l’Ukraine par la Russie, c’est une sorte de retour vers le passé. Les pays du Sud sont sommés de choisir leur camp. S’ils refusent de condamner la Russie, favorisent ses intérêts au détriment de ceux des pays occidentaux, ils sont vite considérés comme «ennemis». Si les relations devaient encore se durcir entre les Etats-Unis et la Chine, les pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine auraient également à choisir leur camp. Ce n’est donc pas le «bilan démocratique» qui primerait pour savoir si un pays est fréquentable, mais bien plutôt des considérations géopolitiques. C’est ainsi qu’en Côte d’Ivoire, pays fidèle à l’Occident dans un environnement régional qui lui est de plus en plus hostile, son Président n’a guère de souci à se faire s’il souhaite briguer un 4ème mandat en 2025 - même si cela serait contraire à la Constitution. Il y a fort à parier que, dans le contexte actuel, ni la France, ni l’Union européenne, ni les Etats-Unis ne lui en tiendraient rigueur.</p> <p>Le sentiment du «deux poids deux mesures» ressenti par de nombreux pays s’est encore renforcé depuis l’invasion de l’Ukraine et la riposte totalement disproportionnée d’Israël dans la bande de Gaza. Pourquoi un traitement aussi différencié de la part de la «communauté internationale» à l’égard de la Russie et à l’égard d’Israël, qui piétine le droit international en toute impunité? Ce ressenti est en tout cas largement exploité par la Russie et la Chine pour convaincre les pays du Sud de les rejoindre dans leur croisade contre l’hégémonie occidentale. Et d’adhérer aux BRICS, ce regroupement politico-économique de pays dits émergents, qui ambitionne de faire contre-poids à la suprématie de l’Occident. Avec succès: aux membres historiques que sont le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud – dont la première lettre forme l’acronyme BRICS – sont venus s'ajouter en 2024 l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Ethiopie, l’Iran; le Pakistan devrait les rejoindre en 2025.</p> <h3>Un discours anti-occidental pour éviter les élections</h3> <p>Les pays qui composent les BRICS sont tous, peu ou prou, autoritaires, prompts à discréditer les systèmes démocratiques. C’est également le cas du Mali, du Burkina Faso et du Niger, où des militaires putschistes semblent peu pressés de rendre le pouvoir aux civils et d’organiser des élections, comme les en presse la «communauté internationale». Pour s’en débarrasser et bien marquer leur volonté de rupture totale, ces trois pays se sont regroupés au sein d’une Alliance des Etats du Sahel (AES) et se sont rapprochés de la Russie, de l’Iran, de la Corée du Nord – en gros, des pays mis au ban par les Etats-Unis et l’Union européenne. </p> <p>L’exemple du Niger est particulièrement éclairant. Lorsque les putschistes ont renversé le président Mohamed Bazoum, démocratiquement élu, dont ils supportaient mal les velléités d’améliorer la gouvernance et de lutter contre la corruption, ils ont repris à leur compte un discours anticolonialiste et anti-occidental pour expliquer leur geste, et séduire leurs concitoyens. Le Mali et le Burkina Faso les ont précédés sur la même voie. Mais le discours anti-occidental qui a fonctionné pendant un certain temps semble commencer à lasser les populations, dont les libertés sont réduites à néant, également en raison des attaques djihadistes dont ces pays sont victimes. Les gens sont de plus en plus nombreux à estimer que les diatribes contre l’Occident de leurs dirigeants arrivés au pouvoir par un coup d’Etat sont <em>in</em> <em>fine</em> un moyen de s’éterniser au pouvoir sans organiser d’élections. </p> <p>Reste que pour avoir trop fait coïncider la promotion de la démocratie avec ses propres intérêts, de manière arrogante et à géométrie très variable, la voix des pays occidentaux s’est dépréciée aux yeux des pays dits du Sud. Un sentiment encore renforcé par les aléas de la politique américaine et de plusieurs pays européens dont la France. Pourtant, pour ne pas laisser le champ libre à des autocrates, qui font fi des libertés individuelles de leurs concitoyens, une voix crédible, forte, est plus que jamais nécessaire au niveau international. Les pays européens ne doivent en effet pas abandonner les hommes et les femmes qui résistent en Russie, en Afghanistan, en Iran, en Chine, en Guinée, en Erythrée, en Biélorussie, en Birmanie, ainsi que dans de nombreux autres pays où les droits les plus élémentaires sont bafoués. Les pays occidentaux se doivent d’être eux-mêmes irréprochables, et de continuer à apporter un appui à des personnes qui se battent avec courage dans leurs pays, sur lesquels ont fait main basse des autocrates prédateurs.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'sale-temps-pour-la-democratie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 102, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 8, 'person_id' => (int) 12682, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 10144, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'terrorisme sahel.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 512977, 'md5' => 'fd3ae2d7a7fcb1540928df87a1c24b40', 'width' => (int) 850, 'height' => (int) 610, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Djihadistes dans le Sahel. © Institut Timbuktu', 'author' => '', 'copyright' => '', 'path' => '1682587069_terrorismesahel.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 6020, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Encore et toujours le politiquement correct et les "petits pas "diplomatiques ... peut-on être correct avec des abrutis analphabètes qui n'auraient pas dépareillé dans les siècles précédents, au temps de l'obscurantisme crasse ? "On" est capable de tracer des individus depuis l'espace , reconnaissance faciale, lecture de plaques véhicules, écoutes téléphoniques etc et "on" arrive pas à débusquer ces individus en bande armée ??? Bullshit ! On ose pas c'est tout ! Je pense qu'une volonté conjointe d'éradication définitive de cette menace devrait être mise en place avec des effets rapides et définitifs ! On a les moyens de ! Quand aux dommages collatéraux inévitables...ils devraient être mis dans la balance du résultat définitif ! C'est UNE GUERRE ! Et il n'y a pas besoin de faire étalage des succès... des groupes entiers disparaitraient dans une indifférence générale parce que pas médiatisés ou dans une absence complète d'informations relatifs à ces groupes..ni vu ni connu ! Je suis radical ? On parle de l'Islam radical non ? Ces sinistres individus sont radicalisés non ? Usage généralisé de l'imagerie satellitaire, de drones d'attaque, de chasseurs bombardiers...des troupes au sol sont trop exposées et pas très utiles pour une opération spéciale de nettoyage !!! Et l'infrastructure logistique pour des troupes viables serai trop chère en coût humains et matériels. Voir les résultats globaux de l'opération Barkane . Bref c'est soit le monde occidental se bouge le ....votre choix ou alors arrête de pleurnicher sur les valeurs Occidentales en danger ...', 'post_id' => (int) 4211, 'user_id' => (int) 413, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Catherine Morand' $description = 'Alors que l’Europe est focalisée sur la guerre en Ukraine, une autre guerre, tout aussi sale, loin des projecteurs, dans des zones désertiques, fait des milliers de victimes, de personnes déplacées, de réfugiés. En l’espace de quelques années, le Sahel est devenu l’épicentre du terrorisme mondial. Au Mali, au Burkina Faso, des groupes armés djihadistes se réclamant d’Al Qaida et de l’Etat islamique ont pris le contrôle d’une bonne partie du territoire, d’où ils mènent des attaques dans les pays voisins, ayant un accès à la mer. Le nord du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire sont à leur tour en état d’alerte.' $title = 'Le Sahel, épicentre du terrorisme mondial' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 746, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'islamistes', 'slug' => 'islamistes', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 111, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 110, 'active' => true, 'title' => 'Edition 110', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 123 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
Chaque jour, l’Agence d’information du Burkina (AIB), publie des bulletins glaçants, qui rendent compte de la guerre sans merci que se livrent actuellement dans ce pays d’Afrique de l’Ouest djihadistes et forces armées nationales, appuyées par des milliers de volontaires. «Les vecteurs de l’armée burkinabè ont repéré un groupe terroriste sur une dizaine de motos, mardi midi, à Tanwalbougou, à une cinquantaine de kilomètres de Fada N’Gourma, dans la région de l’Est. Les frappes précises ont permis de les anéantir au moment où ils s’apprêtaient à lancer une attaque contre la localité», peut-on lire dans une dépêche datée du 25 avril. «Toujours au même moment sous un soleil de plomb, un autre groupe terroriste a été décimé pendant qu’il cherchait de l’ombre dans la zone de Guinbila, région du Centre-nord». Les informations publiées par l’agence de presse nationale se terminent invariablement par un message destiné aux «récalcitrants», priés de «déposer définitivement les armes s’ils souhaitent rester en vie».
Un «traitement patriotique» de l’information
Une «guerre sale», à l’abri des regards, dans des zones devenues inaccessibles aux médias, nationaux et internationaux. Au Burkina Faso, les correspondantes du Monde et de Libération ont été expulsées, Radio France internationale et France 24 interdites, tout comme les radios communautaires, laissant le champ libre aux informations manipulées par l’un ou l’autre camp. Dans un rapport publié début avril, Reporters sans frontières fait part de ses craintes de voir le Sahel devenir «la plus grande zone de non-information de l’Afrique», avec, à la clé, une «explosion de désinformation», pilotée y compris par le groupe Wagner, déjà bien implanté au Mali. Au Burkina Faso, face aux attaques incessantes menées par des groupes djihadistes, les journalistes du pays sont sous pression; sommés d’observer un «traitement patriotique» de l’information, de renoncer aux infos qui mineraient le moral des forces armées. Les informations officielles, elles, ne parlent que de leurs victoires.
Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences, qui ne laissent aucun répit au capitaine Ibrahim Traoré. Pourtant, lorsqu’il avait accédé au pouvoir en septembre 2022 à la faveur d’un coup d’Etat, celui-ci s’était engagé à «reconquérir» les quelque 40% du territoire du pays déjà contrôlés par les groupes djihadistes qui sèment la terreur, tuent et rackettent une population traumatisée. Las. Attaques djihadistes et massacres de populations civiles sont sans répit. Le Burkina Faso figure désormais comme le second pays au monde ayant le nombre le plus élevé de victimes du terrorisme, juste derrière l’Afghanistan. Le Mali, le Nigeria et le Niger occupent respectivemnt la 4ème, la 8ème et la 10ème place, selon «L’indice mondial du terrorisme» 2023. Deux nouveaux venus, le Togo et le Bénin, ont fait un bond spectaculaire sur l’échelle des pays victimes de terrorisme. Il s’agit là de deux pays dits «côtiers», avec accès à la mer, et qui, à l’instar de la Côte d’Ivoire et du Ghana, semblent dans la ligne de mire des groupes djihadistes.
Des pays en état d'alerte
Face à la menace, c’est toute la région qui est en état d’alerte maximum. Ainsi, le Burkina Faso a décrété la mobilisation générale avec enrôlement de dizaines de milliers de volontaires pour la défense de la patrie; le Togo, l’état d’urgence sécuritaire dans le nord du pays; le Ghana a envoyé un millier de soldats sur sa frontière avec le Burkina, après une attaque meurtrière; la Côte d’Ivoire a annoncé une augmentation du nombre de ses forces de défense et de sécurité, tout en multipliant les projets sociaux dans le nord du pays, pour dissuader des jeunes désœuvrés de s’enrôler; quant au Bénin, il compte sur des troupes rwandaises pour sécuriser sa frontière nord.
Moins d’une année après le départ des derniers soldats français du Mali en août 2022, le groupe Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) se retrouve désormais en position de force dans le Nord-Est du Mali, dans la zone dite des «trois frontières» qui sert de base arrière à ses attaques au Burkina Faso et au Niger. L’organisation a mené plusieurs attaques d’envergure au cours de ces derniers mois, pour reconquérir des territoires occupés par ses rivaux du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM, JNIM selon l’acronyme arabe), affilié à Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
Empêcher l'avance des djihadistes... et du groupe Wagner
Dans chacun de ces pays, la communauté peule, composée traditionnellement de pasteurs, soupçonnée de soutenir les djihadistes, paie un lourd tribut à la lutte contre le terrorisme menée par les armées nationales. Cela s’explique entre autres par le fait que le groupe EIGS se soit profilé dans la région depuis plusieurs années comme le protecteur des Peuls, souvent marginalisés. Les tensions intercommunautaires, les fractures sociales et politiques, les disparités dans l’accès aux ressources, les discriminations, le manque d’infrastructures, sont autant de vulnérabilités que manipulent les djihadistes pour s’implanter.
Le retrait de l’armée française au Mali et au Burkina Faso pousse les pays occidentaux à recentrer leur aide sur les pays côtiers du golfe de Guinée, pour tenter de contenir l’avance des groupes djihadistes vers le sud. En visite au Ghana le mois dernier, la vice-présidente américaine Kamala Harris a ainsi promis 100 millions de dollars sur dix ans à la Côte d’Ivoire, au Bénin et au Togo pour lutter contre la menace djihadiste venue du Sahel. Mais aussi pour empêcher la progression dans la région des mercenaires de la société de sécurité privée russe Wagner.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/4211', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4211, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le Sahel, épicentre du terrorisme mondial', 'subtitle' => 'Alors que l’Europe est focalisée sur la guerre en Ukraine, une autre guerre, tout aussi sale, loin des projecteurs, dans des zones désertiques, fait des milliers de victimes, de personnes déplacées, de réfugiés. En l’espace de quelques années, le Sahel est devenu l’épicentre du terrorisme mondial. Au Mali, au Burkina Faso, des groupes armés djihadistes se réclamant d’Al Qaida et de l’Etat islamique ont pris le contrôle d’une bonne partie du territoire, d’où ils mènent des attaques dans les pays voisins, ayant un accès à la mer. Le nord du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire sont à leur tour en état d’alerte.', 'subtitle_edition' => 'Alors que l’Europe est focalisée sur la guerre en Ukraine, une autre guerre, tout aussi sale, loin des projecteurs, dans des zones désertiques, fait des milliers de victimes, de personnes déplacées, de réfugiés. En l’espace de quelques années, le Sahel est devenu l’épicentre du terrorisme mondial. Au Mali, au Burkina Faso, des groupes armés djihadistes se réclamant d’Al Qaida et de l’Etat islamique ont pris le contrôle d’une bonne partie du territoire, d’où ils mènent des attaques dans les pays voisins, ayant un accès à la mer. Le nord du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire sont à leur tour en état d’alerte.', 'content' => '<p>Chaque jour, l’Agence d’information du Burkina (AIB), publie des bulletins glaçants, qui rendent compte de la guerre sans merci que se livrent actuellement dans ce pays d’Afrique de l’Ouest djihadistes et forces armées nationales, appuyées par des milliers de volontaires. «Les vecteurs de l’armée burkinabè ont repéré un groupe terroriste sur une dizaine de motos, mardi midi, à Tanwalbougou, à une cinquantaine de kilomètres de Fada N’Gourma, dans la région de l’Est. Les frappes précises ont permis de les anéantir au moment où ils s’apprêtaient à lancer une attaque contre la localité», peut-on lire dans une dépêche datée du 25 avril. «Toujours au même moment sous un soleil de plomb, un autre groupe terroriste a été décimé pendant qu’il cherchait de l’ombre dans la zone de Guinbila, région du Centre-nord». Les informations publiées par l’agence de presse nationale se terminent invariablement par un message destiné aux «récalcitrants», priés de «déposer définitivement les armes s’ils souhaitent rester en vie».</p> <h3>Un «traitement patriotique» de l’information</h3> <p>Une «guerre sale», à l’abri des regards, dans des zones devenues inaccessibles aux médias, nationaux et internationaux. Au Burkina Faso, les correspondantes du <em>Monde</em> et de <em>Libération</em> ont été expulsées, Radio France internationale et France 24 interdites, tout comme les radios communautaires, laissant le champ libre aux informations manipulées par l’un ou l’autre camp. Dans un rapport publié début avril, Reporters sans frontières fait part de ses craintes de voir le Sahel devenir «la plus grande zone de non-information de l’Afrique», avec, à la clé, une «explosion de désinformation», pilotée y compris par le groupe Wagner, déjà bien implanté au Mali. Au Burkina Faso, face aux attaques incessantes menées par des groupes djihadistes, les journalistes du pays sont sous pression; sommés d’observer un «traitement patriotique» de l’information, de renoncer aux infos qui mineraient le moral des forces armées. Les informations officielles, elles, ne parlent que de leurs victoires.</p> <p>Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences, qui ne laissent aucun répit au capitaine Ibrahim Traoré. Pourtant, lorsqu’il avait accédé au pouvoir en septembre 2022 à la faveur d’un coup d’Etat, celui-ci s’était engagé à «reconquérir» les quelque 40% du territoire du pays déjà contrôlés par les groupes djihadistes qui sèment la terreur, tuent et rackettent une population traumatisée. Las. Attaques djihadistes et massacres de populations civiles sont sans répit. Le Burkina Faso figure désormais comme le second pays au monde ayant le nombre le plus élevé de victimes du terrorisme, juste derrière l’Afghanistan. Le Mali, le Nigeria et le Niger occupent respectivemnt la 4ème, la 8ème et la 10ème place, selon «L’indice mondial du terrorisme» 2023. Deux nouveaux venus, le Togo et le Bénin, ont fait un bond spectaculaire sur l’échelle des pays victimes de terrorisme. Il s’agit là de deux pays dits «côtiers», avec accès à la mer, et qui, à l’instar de la Côte d’Ivoire et du Ghana, semblent dans la ligne de mire des groupes djihadistes.</p> <h3>Des pays en état d'alerte</h3> <p>Face à la menace, c’est toute la région qui est en état d’alerte maximum. Ainsi, le Burkina Faso a décrété la mobilisation générale avec enrôlement de dizaines de milliers de volontaires pour la défense de la patrie; le Togo, l’état d’urgence sécuritaire dans le nord du pays; le Ghana a envoyé un millier de soldats sur sa frontière avec le Burkina, après une attaque meurtrière; la Côte d’Ivoire a annoncé une augmentation du nombre de ses forces de défense et de sécurité, tout en multipliant les projets sociaux dans le nord du pays, pour dissuader des jeunes désœuvrés de s’enrôler; quant au Bénin, il compte sur des troupes rwandaises pour sécuriser sa frontière nord. </p> <p>Moins d’une année après le départ des derniers soldats français du Mali en août 2022, le groupe Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) se retrouve désormais en position de force dans le Nord-Est du Mali, dans la zone dite des «trois frontières» qui sert de base arrière à ses attaques au Burkina Faso et au Niger. L’organisation a mené plusieurs attaques d’envergure au cours de ces derniers mois, pour reconquérir des territoires occupés par ses rivaux du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM, JNIM selon l’acronyme arabe), affilié à Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI). </p> <h3>Empêcher l'avance des djihadistes... et du groupe Wagner</h3> <p>Dans chacun de ces pays, la communauté peule, composée traditionnellement de pasteurs, soupçonnée de soutenir les djihadistes, paie un lourd tribut à la lutte contre le terrorisme menée par les armées nationales. Cela s’explique entre autres par le fait que le groupe EIGS se soit profilé dans la région depuis plusieurs années comme le protecteur des Peuls, souvent marginalisés. Les tensions intercommunautaires, les fractures sociales et politiques, les disparités dans l’accès aux ressources, les discriminations, le manque d’infrastructures, sont autant de vulnérabilités que manipulent les djihadistes pour s’implanter.</p> <p>Le retrait de l’armée française au Mali et au Burkina Faso pousse les pays occidentaux à recentrer leur aide sur les pays côtiers du golfe de Guinée, pour tenter de contenir l’avance des groupes djihadistes vers le sud. En visite au Ghana le mois dernier, la vice-présidente américaine Kamala Harris a ainsi promis 100 millions de dollars sur dix ans à la Côte d’Ivoire, au Bénin et au Togo pour lutter contre la menace djihadiste venue du Sahel. Mais aussi pour empêcher la progression dans la région des mercenaires de la société de sécurité privée russe Wagner.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-sahel-epicentre-du-terrorisme-mondial', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 745, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12682, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Catherine Morand', 'description' => 'Alors que l’Europe est focalisée sur la guerre en Ukraine, une autre guerre, tout aussi sale, loin des projecteurs, dans des zones désertiques, fait des milliers de victimes, de personnes déplacées, de réfugiés. En l’espace de quelques années, le Sahel est devenu l’épicentre du terrorisme mondial. Au Mali, au Burkina Faso, des groupes armés djihadistes se réclamant d’Al Qaida et de l’Etat islamique ont pris le contrôle d’une bonne partie du territoire, d’où ils mènent des attaques dans les pays voisins, ayant un accès à la mer. Le nord du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire sont à leur tour en état d’alerte.', 'title' => 'Le Sahel, épicentre du terrorisme mondial', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/4211' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4211, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le Sahel, épicentre du terrorisme mondial', 'subtitle' => 'Alors que l’Europe est focalisée sur la guerre en Ukraine, une autre guerre, tout aussi sale, loin des projecteurs, dans des zones désertiques, fait des milliers de victimes, de personnes déplacées, de réfugiés. En l’espace de quelques années, le Sahel est devenu l’épicentre du terrorisme mondial. Au Mali, au Burkina Faso, des groupes armés djihadistes se réclamant d’Al Qaida et de l’Etat islamique ont pris le contrôle d’une bonne partie du territoire, d’où ils mènent des attaques dans les pays voisins, ayant un accès à la mer. Le nord du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire sont à leur tour en état d’alerte.', 'subtitle_edition' => 'Alors que l’Europe est focalisée sur la guerre en Ukraine, une autre guerre, tout aussi sale, loin des projecteurs, dans des zones désertiques, fait des milliers de victimes, de personnes déplacées, de réfugiés. En l’espace de quelques années, le Sahel est devenu l’épicentre du terrorisme mondial. Au Mali, au Burkina Faso, des groupes armés djihadistes se réclamant d’Al Qaida et de l’Etat islamique ont pris le contrôle d’une bonne partie du territoire, d’où ils mènent des attaques dans les pays voisins, ayant un accès à la mer. Le nord du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire sont à leur tour en état d’alerte.', 'content' => '<p>Chaque jour, l’Agence d’information du Burkina (AIB), publie des bulletins glaçants, qui rendent compte de la guerre sans merci que se livrent actuellement dans ce pays d’Afrique de l’Ouest djihadistes et forces armées nationales, appuyées par des milliers de volontaires. «Les vecteurs de l’armée burkinabè ont repéré un groupe terroriste sur une dizaine de motos, mardi midi, à Tanwalbougou, à une cinquantaine de kilomètres de Fada N’Gourma, dans la région de l’Est. Les frappes précises ont permis de les anéantir au moment où ils s’apprêtaient à lancer une attaque contre la localité», peut-on lire dans une dépêche datée du 25 avril. «Toujours au même moment sous un soleil de plomb, un autre groupe terroriste a été décimé pendant qu’il cherchait de l’ombre dans la zone de Guinbila, région du Centre-nord». Les informations publiées par l’agence de presse nationale se terminent invariablement par un message destiné aux «récalcitrants», priés de «déposer définitivement les armes s’ils souhaitent rester en vie».</p> <h3>Un «traitement patriotique» de l’information</h3> <p>Une «guerre sale», à l’abri des regards, dans des zones devenues inaccessibles aux médias, nationaux et internationaux. Au Burkina Faso, les correspondantes du <em>Monde</em> et de <em>Libération</em> ont été expulsées, Radio France internationale et France 24 interdites, tout comme les radios communautaires, laissant le champ libre aux informations manipulées par l’un ou l’autre camp. Dans un rapport publié début avril, Reporters sans frontières fait part de ses craintes de voir le Sahel devenir «la plus grande zone de non-information de l’Afrique», avec, à la clé, une «explosion de désinformation», pilotée y compris par le groupe Wagner, déjà bien implanté au Mali. Au Burkina Faso, face aux attaques incessantes menées par des groupes djihadistes, les journalistes du pays sont sous pression; sommés d’observer un «traitement patriotique» de l’information, de renoncer aux infos qui mineraient le moral des forces armées. Les informations officielles, elles, ne parlent que de leurs victoires.</p> <p>Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences, qui ne laissent aucun répit au capitaine Ibrahim Traoré. Pourtant, lorsqu’il avait accédé au pouvoir en septembre 2022 à la faveur d’un coup d’Etat, celui-ci s’était engagé à «reconquérir» les quelque 40% du territoire du pays déjà contrôlés par les groupes djihadistes qui sèment la terreur, tuent et rackettent une population traumatisée. Las. Attaques djihadistes et massacres de populations civiles sont sans répit. Le Burkina Faso figure désormais comme le second pays au monde ayant le nombre le plus élevé de victimes du terrorisme, juste derrière l’Afghanistan. Le Mali, le Nigeria et le Niger occupent respectivemnt la 4ème, la 8ème et la 10ème place, selon «L’indice mondial du terrorisme» 2023. Deux nouveaux venus, le Togo et le Bénin, ont fait un bond spectaculaire sur l’échelle des pays victimes de terrorisme. Il s’agit là de deux pays dits «côtiers», avec accès à la mer, et qui, à l’instar de la Côte d’Ivoire et du Ghana, semblent dans la ligne de mire des groupes djihadistes.</p> <h3>Des pays en état d'alerte</h3> <p>Face à la menace, c’est toute la région qui est en état d’alerte maximum. Ainsi, le Burkina Faso a décrété la mobilisation générale avec enrôlement de dizaines de milliers de volontaires pour la défense de la patrie; le Togo, l’état d’urgence sécuritaire dans le nord du pays; le Ghana a envoyé un millier de soldats sur sa frontière avec le Burkina, après une attaque meurtrière; la Côte d’Ivoire a annoncé une augmentation du nombre de ses forces de défense et de sécurité, tout en multipliant les projets sociaux dans le nord du pays, pour dissuader des jeunes désœuvrés de s’enrôler; quant au Bénin, il compte sur des troupes rwandaises pour sécuriser sa frontière nord. </p> <p>Moins d’une année après le départ des derniers soldats français du Mali en août 2022, le groupe Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) se retrouve désormais en position de force dans le Nord-Est du Mali, dans la zone dite des «trois frontières» qui sert de base arrière à ses attaques au Burkina Faso et au Niger. L’organisation a mené plusieurs attaques d’envergure au cours de ces derniers mois, pour reconquérir des territoires occupés par ses rivaux du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM, JNIM selon l’acronyme arabe), affilié à Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI). </p> <h3>Empêcher l'avance des djihadistes... et du groupe Wagner</h3> <p>Dans chacun de ces pays, la communauté peule, composée traditionnellement de pasteurs, soupçonnée de soutenir les djihadistes, paie un lourd tribut à la lutte contre le terrorisme menée par les armées nationales. Cela s’explique entre autres par le fait que le groupe EIGS se soit profilé dans la région depuis plusieurs années comme le protecteur des Peuls, souvent marginalisés. Les tensions intercommunautaires, les fractures sociales et politiques, les disparités dans l’accès aux ressources, les discriminations, le manque d’infrastructures, sont autant de vulnérabilités que manipulent les djihadistes pour s’implanter.</p> <p>Le retrait de l’armée française au Mali et au Burkina Faso pousse les pays occidentaux à recentrer leur aide sur les pays côtiers du golfe de Guinée, pour tenter de contenir l’avance des groupes djihadistes vers le sud. En visite au Ghana le mois dernier, la vice-présidente américaine Kamala Harris a ainsi promis 100 millions de dollars sur dix ans à la Côte d’Ivoire, au Bénin et au Togo pour lutter contre la menace djihadiste venue du Sahel. Mais aussi pour empêcher la progression dans la région des mercenaires de la société de sécurité privée russe Wagner.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-sahel-epicentre-du-terrorisme-mondial', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 745, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12682, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5281, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La «Coloniale» doit enfin accepter de quitter l’Afrique ', 'subtitle' => 'C’est la fin d’une époque. Depuis la période coloniale, des troupes françaises sont stationnées en Afrique. Mais aujourd’hui, ces «armées d’occupation», comme certains les qualifient, ne passent plus auprès d’une opinion publique et d’une jeunesse qui aspirent à s’affranchir d’une tutelle d’un autre temps. Et réduire cette aspiration à la seule propagande anti-occidentale diffusée par la Russie est réducteur.', 'subtitle_edition' => 'C’est la fin d’une époque. Depuis la période coloniale, des troupes françaises sont stationnées en Afrique. Mais aujourd’hui, ces «armées d’occupation», comme certains les qualifient, ne passent plus auprès d’une opinion publique et d’une jeunesse qui aspirent à s’affranchir d’une tutelle d’un autre temps. Et réduire cette aspiration à la seule propagande anti-occidentale diffusée par la Russie est réducteur.', 'content' => '<p>En Côte d’Ivoire, où j’ai vécu pendant plusieurs années, voir ces militaires français mener leurs opérations, être partie prenante de l’économie locale, demeure un curiosité. Sur place, les gens expriment régulièrement leur ras-le-bol face à cet «Etat dans l’Etat», soit 900 hommes appartenant au 43e BIMA (Bataillon d’Infanterie de Marine, héritier de l’infanterie coloniale) logés dans un camp de quelque 230 hectares jouxtant l’aéroport d’Abidjan. Dans l’inconscient collectif de la population, l’armée française bombardant le palais présidentiel où s’était retranché le président Laurent Gbagbo en avril 2011 demeure une image marquante.</p> <h3><strong>«Camouflet» ou sens de l’Histoire?</strong></h3> <p>Après l’annonce, le 29 novembre dernier, par le Tchad et le Sénégal de leur volonté de mettre un terme à la présence sur leur sol de militaires français – à la suite du Mali, du Burkina Faso et du Niger – la Côte d’Ivoire et le Gabon demeurent les derniers, avec Djibouti, à ne pas remettre en question, pour l’instant, cette présence. Les médias de l’Hexagone ont aussitôt parlé de «camouflet», d’«humiliation» pour la France, d’un «nouveau revers» pour la politique africaine d’Emmanuel Macron. Oubliant peut-être un peu vite qu’il s’agit avant tout du sens de l’Histoire et que des troupes françaises stationnées en permanence sur le continent africain relèvent davantage d’un anachronisme datant de la période coloniale plutôt que d’une situation immuable qu’il s’agirait de préserver à tout prix.</p> <p>Une nouvelle génération de chefs d’Etat, chacun à sa manière, demeure en tout cas soucieuse de poser des actes symboliques visant à recouvrer la souveraineté de leur pays et à redéfinir leurs relations avec l’ex puissance coloniale, comme l’expriment régulièrement leurs concitoyens. L’échec attribué aux troupes françaises de l’opération Barkhane dans leur lutte contre les djihadistes au Mali a par ailleurs battu en brèche la confiance qu’avaient leurs prédécesseurs dans les compétences et le savoir-faire militaire français, poussant les nouveaux dirigeants à se tourner résolument vers d’autres partenaires pour combattre l’insécurité qui gangrène leur pays. </p> <h3><strong>Macron a tenté de reprendre la main, en vain </strong></h3> <p>Lors de ses déplacements sur le continent africain, Emmanuel Macron avait senti que le vent tournait, que la France perdait du terrain, et avait essayé de reprendre la main. En proposant par exemple de réduire le nombre de militaires stationnés dans les pays demeurés «amis». Afin de préparer cette réduction, il avait dernièrement dépêché auprès des présidents africains concernés l’ancien Secrétaire d’Etat à la coopération du président Nicolas Sarkozy, Jean-François Bockel, qui, visiblement, n’y a vu que du feu. Dans son rapport remis le 25 novembre à la présidence, il affirme qu’il n’y a pas de «demande de départ» des troupes françaises de la part des chefs d’Etat ivoirien, gabonais et tchadien, le Sénégal ayant refusé de le recevoir à la veille d’élections.</p> <p>Si la décision du Sénégal était relativement attendue, tant ses nouveaux dirigeants avaient, lors de la campagne présidentielle déjà, annoncé vouloir redéfinir leurs relations avec la France, celle du Tchad, en revanche, a sidéré les autorités françaises. Paris s’était en effet montré pleine d’égards et de compréhension à l’égard de son président Mahamat Idriss Deby, arrivé au pouvoir en piétinant la Constitution de son pays après la mort de son père. Emmanuel Macron s’était d’ailleurs personnellement déplacé à N’Djamena pour l’adouber, suscitant ainsi de nombreuses critiques. Début octobre à Paris, il lui avait prodigué moultes attentions en l’accueillant au Sommet de la Francophonie.</p> <p>C’est que le Tchad, depuis l’époque coloniale, était une pièce maîtresse de la présence militaire de la France en Afrique. Des générations d’officiers français s’y sont succédées depuis l’indépendance en 1960. C’est du Tchad que partirent de nombreuses opérations extérieures, mais aussi intérieures: les troupes françaises sont intervenues à plusieurs reprises pour prêter main forte au pouvoir en place. Un millier de soldats y sont toujours stationnés.</p> <h3><strong>A quoi sert l’armée française en Afrique? </strong></h3> <p>Avec tout de même cette question: mais que font donc les militaires français en Afrique, y compris dans des pays où les intérêts de la France sont peu importants? Paris met en avant son rôle d’entraînement, de formation des armées nationales, de partage d’informations pour, entre autres, lutter contre le «terrorisme». Les entreprises françaises, et plus largement européennes, comptant sur eux pour les protéger en cas de troubles, voire d’exfiltrer leurs ressortissants si nécessaire.</p> <p>Mais les beaux jours de l’armée française en Afrique semblent résolument appartenir au passé. Celle-ci n’y a plus sa place. Et tôt ou tard, les derniers bastions de la «Coloniale» (surnom donné aux troupes coloniales), en Côte d’Ivoire et au Gabon, sans compter Djibouti qui a un statut à part, partiront de manière inéluctable. Leurs responsables politiques parviendront-ils à l’organiser ou y seront-ils contraints par la volonté populaire? Quant à la France, est-elle prête à opérer de profonds changements dans ses relations avec ses ex-colonies, sans forcément les rayer de sa liste de «pays amis» si elles cherchent à diversifier leur coopération, y compris avec la Russie? L’histoire le dira.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-coloniale-doit-enfin-accepter-de-quitter-l-afrique', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 315, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12682, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5246, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Trump II sera-t-il davantage offensif en Afrique?', 'subtitle' => 'Lors de son premier mandat, Donald Trump n’a pas mis les pieds en Afrique, contrairement à ses prédécesseurs qui y avaient multiplié les visites officielles. Mais l’ex et futur président des Etats-Unis pourra-t-il se permettre de regarder de loin ses homologues russe et chinois faire main basse sur un continent qui regorge de minerais stratégiques?', 'subtitle_edition' => 'Lors de son premier mandat, Donald Trump n’a pas mis les pieds en Afrique, contrairement à ses prédécesseurs qui y avaient multiplié les visites officielles. Mais l’ex et futur président des Etats-Unis pourra-t-il se permettre de regarder de loin ses homologues russe et chinois faire main basse sur un continent qui regorge de minerais stratégiques?', 'content' => '<p>Donald Trump ne porte guère d’intérêt à l’Afrique: c'est un fait avéré, tout comme l'est sa profonde méconnaissance des pays de ce continent, qu’il avait globalement qualifiés de «<em>shitholes countries</em>» – un qualificatif qui a durablement marqué les esprits. Lors d’un dîner organisé en 2017 en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, il avait même interloqué ses invités en déclarant, devant un parterre de chefs d’Etat africains: «L’Afrique a un potentiel commercial énorme; j’ai plein d’amis qui vont dans vos pays pour devenir riches, je vous félicite: ils dépensent beaucoup d’argent». Au cours de la même soirée, il avait félicité le «Nambia» pour ses réussites dans le domaine de la santé, un pays inconnu au bataillon.</p> <h3>Pékin et Moscou à l'offensive</h3> <p>Aujourd’hui, Pékin comme Moscou sont à l’offensive. Début septembre, une cinquantaine de dirigeants africains avaient ainsi été reçus en grande pompe par Xi Jinping à l’occasion du Forum pour la coopération sino-africaine qui a lieu tous les 3 ans, point fort de relations diplomatiques et économiques qui n’ont cessé de se développer. Les entreprises chinoises investissent les mines de lithium du Zimbabwe, celles de coltan et de cobalt de la République démocratique du Congo (RDC), et multiplient les contrats de BTP. Quant au Sommet Russie-Afrique qui s’est déroulé le week-end dernier à Moscou, il a également enregistré un nombre record de participants au plus haut niveau. A cette occasion, Vladimir Poutine a assuré les pays africains d’un «soutien total».</p> <p>Lors de ces forums, Pékin comme Moscou rivalisent d’injonctions anti-occidentales, tout en se présentant comme des remparts au néo-colonialisme. Conséquences diplomatiques de ces bonnes relations: la plupart des pays africains refusent toujours de condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et se gardent de toute critique à l’égard de la Chine concernant le sort des Ouïghours ou celui de Hong Kong. La nouvelle administration américaine va-t-elle s’engager davantage en faveur du continent africain pour y contrer l’influence russe et chinoise? Un des points sur lesquels Donald Trump est particulièrement attendu est celui de la prolongation de l’AGOA, l’African Growth and Opportunity Act, qui permet à des pays «amis», respectant certains critères, d’exporter leurs produits vers les Etats-Unis sans payer de taxes. Or, lors de son premier mandat, il avait déclaré que le programme ne serait pas renouvelé à son expiration en 2025. Une perspective qui inquiète plusieurs pays, parmi lesquels l’Afrique du Sud, l’un des plus grands exportateurs vers les Etats-Unis dans le cadre de l’AGOA.</p> <h3>Quelles conséquences du retour de Trump?</h3> <p>L’Afrique du Sud fait en tout cas partie des pays africains qui voient avec appréhension un retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Son président Cyril Ramaphosa est en effet mal vu de certains ténors du Parti républicain pour avoir déposé une plainte contre l’Etat d’Israël auprès de la Cour internationale de justice. Des tensions entre les deux pays étaient déjà apparues lors du premier mandat de Donald Trump, lequel avait dénoncé ce qu’il appelle la «confiscation des terres aux fermiers blancs», surfant sur les théories de «génocide des Blancs» également partagées par un certain...Elon Musk. </p> <p>La victoire éclatante de Donald Trump à la tête des Etats-Unis oblige l’Afrique, comme le reste du monde, à imaginer les conséquences que cela va entraîner. Le président américain se montrera-t-il par exemple plus conciliant que l’administration Biden à l’égard des régimes dictatoriaux et des présidents à vie, comme le font la Chine et la Russie? L’Ouganda, mis à l’indexe par les USA en raison d’une loi condamnant à la peine de mort l’«homosexualité aggravée», sera-t-il réhabilité par l’Oncle Sam? Autre motif d’inquiétude: Donald Trump va-t-il à nouveau, comme il l’avait fait lors de son premier mandat, supprimer par décret toute aide médicale aux organisations qui pratiquent ou font la promotion de l’avortement? Et retirer à nouveau les Etats-Unis de l’OMS, une décision que Joe Biden avait annulée?</p> <h3>Des craintes et des espoirs</h3> <p>La crainte de voir Trump s’opposer à ce que l’Afrique dispose de deux sièges permanents au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies – ce que l’administration Biden a soutenu dans le cadre des discussions portant sur une hypothétique réforme du Conseil – est également partagée sur le continent africain. Tout comme le retrait potentiel des Etats-Unis des Accords de Paris sur le climat et l’hostilité de la nouvelle administration au principe de réparations climatiques demandé par les pays dits du Sud – un des principaux enjeux de la COP29 qui se tient actuellement à Bakou.</p> <p>Les rodomontades de Donald Trump durant sa campagne, affirmant qu’il mettrait rapidement fin aux conflits dans le monde, suscitent en revanche quelque espoir. L’entourage du président congolais Félix Tshisekedi espère ainsi que les Etats-Unis vont davantage s’impliquer pour trouver une solution à la guerre qui ravage l’est de la RDC, alors que les troupes du M23, soutenues par le Rwanda, poursuivent leur offensive dans le Nord Kivu. «Le président Trump a été clair là-dessus, il va mettre fin aux guerres qui existent», a déclaré Tina Salama, porte-parole du président Tshisekedi. Des espoirs qui risquent cependant d’être déçus, tant il est peu probable que les Etats-Unis renoncent à leur soutien au Rwanda et à son président Paul Kagame. Peu de chance également que Donald Trump se préoccupe davantage que son prédécesseur de la guerre civile au Soudan.</p> <h3><em>Africa First</em>?</h3> <p>Mais l’ex-nouveau président américain est tellement imprévisible qu’il ne faut jurer de rien. Tout particulièrement dans ce contexte où la Chine et la Russie multiplient les initiatives en direction de l’Afrique. Reste que sur le continent, on entend également des voix qui se réjouissent de l’arrivée de Trump et de son «<em>America First</em>», en espérant que cela inspirera les présidents africains à promouvoir le slogan «<em>Africa First</em>», et renoncer, enfin, à compter sur l’extérieur pour résoudre ses problèmes.</p>', 'content_edition' => 'Aujourd’hui, Pékin comme Moscou sont à l’offensive. Début septembre, une cinquantaine de dirigeants africains avaient ainsi été reçus en grande pompe par Xi Jinping à l’occasion du Forum pour la coopération sino-africaine qui a lieu tous les 3 ans, point fort de relations diplomatiques et économiques qui n’ont cessé de se développer. Les entreprises chinoises investissent les mines de lithium du Zimbabwe, celles de coltan et de cobalt de la République démocratique du Congo (RDC), et multiplient les contrats de BTP. Quant au Sommet Russie-Afrique qui s’est déroulé le week-end dernier à Moscou, il a également enregistré un nombre record de participants au plus haut niveau. A cette occasion, Vladimir Poutine a assuré les pays africains d’un «soutien total». Lors de ces forums, Pékin comme Moscou rivalisent d’injonctions anti-occidentales, tout en se présentant comme des remparts au néo-colonialisme. Conséquences diplomatiques de ces bonnes relations: la plupart des pays africains refusent toujours de condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et se gardent de toute critique à l’égard de la Chine concernant le sort des Ouïghours ou celui de Hong Kong. La nouvelle administration américaine va-t-elle s’engager davantage en faveur du continent africain pour y contrer l’influence russe et chinoise? Un des points sur lesquels Donald Trump est particulièrement attendu est celui de la prolongation de l’AGOA, l’African Growth and Opportunity Act, qui permet à des pays «amis», respectant certains critères, d’exporter leurs produits vers les Etats-Unis sans payer de taxes. Or, lors de son premier mandat, il avait déclaré que le programme ne serait pas renouvelé à son expiration en 2025. Une perspective qui inquiète plusieurs pays, parmi lesquels l’Afrique du Sud, l’un des plus grands exportateurs vers les Etats-Unis dans le cadre de l’AGOA.', 'slug' => 'trump-ii-sera-t-il-davantage-offensif-en-afrique', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 68, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12682, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5211, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La Francophonie est-elle fréquentable?', 'subtitle' => 'Les chefs d’Etat des pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sont pour la plupart des autocrates qui mènent la vie dure à leurs compatriotes. La marge de manœuvre de l’organisation, dont la Suisse figure au 3ème rang des contributeurs, demeure politiquement étroite, mais riche sur le plan culturel.', 'subtitle_edition' => 'Les chefs d’Etat des pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sont pour la plupart des autocrates qui mènent la vie dure à leurs compatriotes. La marge de manœuvre de l’organisation, dont la Suisse figure au 3ème rang des contributeurs, demeure politiquement étroite, mais riche sur le plan culturel.', 'content' => '<p>Les Suisses romands, francophones dans un pays où ils sont minoriaires, sont attachés à ce qu’il convient d’appeler la Francophonie, qui unit les hommes et les femmes, les pays, où l’on parle le français. Lors du XIXème Sommet de la Francophonie qui s’est tenu à Paris et Villers-Cotterêts au début de ce mois d’octobre, la richesse de cette langue, parlée sur cinq continents, a été mise en valeur dans le cadre d’un Festival de la Francophonie intitulé «Refaire le Monde». La Gaîté Lyrique à Paris a ainsi abrité des événements culturels, littéraires, auxquels des artistes, des auteurs et des autrices issus de pays francophones ont pu valoriser et partager leurs imaginaires.</p> <p>Mais à côté de ces richesses culturelles partagées, le profil des chefs d’Etat qui la composent est moins séduisant. A y regarder de plus près, le tableau est même sinistre: la plupart des chefs d’Etat d’Afrique francophone – où se trouvent 85% des locuteurs de français – sont en effet des présidents à vie ou issus de coups d’Etat militaires ou constitutionnels après avoir «tripatouillé» la Constitution pour permettre un nombre indéfini de mandats présidentiels. Et tous, peu ou prou, mènent la vie dure à leurs concitoyens et concitoyennes qui osent émettre des critiques à leur égard, ainsi qu’aux journalistes et aux médias indociles.</p> <h3>La Francophonie au service des intérêts français?</h3> <p>L’autre face sombre de l’OIF, qui organise chaque deux ans de tels Sommets, est son étroite imbrication avec les intérêts économiques et politiques de la France, qui y contribue à hauteur de 28 millions sur un budget global de 67 millions d’euros. Ce mélange des genres est à l’origine des nombreuses critiques dont l’Organisation fait régulièrement l’objet; accusée d’être le bras diplomatique de la France, y compris lors de la nomination de la Secrétaire générale, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, imposée par Emmanuel Macron, dans le souci d’améliorer des relations très tendues avec le Rwanda et son président Paul Kagame.</p> <p>Pour une organisation qui prône des «valeurs partagées» de démocratie, respect des droits humains et bonne gouvernance, comment expliquer par ailleurs que peu avant le Sommet, la Guinée ait été réintégrée au sein de l’OIF, trois ans après sa suspension dans la foulée du coup d’Etat du général Mamadi Doumbouya – lequel n’entend aucunement rendre le pouvoir aux civils et fait régner un régime de terreur. Autres généraux putschistes non sanctionnés par Paris ayant participé au Sommet de la Francophonie: le général gabonais Oligui Neguema, ainsi que le Tchadien Mahamat Idriss Déby, lequel a récemment légalisé son coup d’Etat par des élections très contestées. Les trois dirigeants se voient en quelque sorte «récompensés» d’adopter une attitude moins virulente à l’égard de la France que leurs collègues putschistes du Mali, du Burkina Faso et du Niger, lesquels, eux, en totale rupture avec Paris, n’ont pas été invités. Renforçant ainsi un sentiment de «deux poids deux mesures» et de sanctions «à géométrie variable». </p> <h3>La langue française victime des tensions avec Paris</h3> <p>Par les temps qui courent, où la France perd de son influence sur le continent africain, l’OIF semble se montrer plus conciliante à l’égard de régimes qui, bien qu’autoritaires, renoncent à une confrontation dure voire une rupture complète avec la France. La Secrétaire générale de la Francophonie Louise Mushikiwabo regrette cependant que les tensions avec la France se répercutent sur l’usage de la langue française. Car dans plusieurs pays en délicatesse avec l’ex-métropole, le français a perdu son statut de langue officielle enseignée dans les écoles. C’était déjà le cas, entre autres, en Algérie et au Rwanda; le Niger, le Burkina Faso et le Mali semblent désormais vouloir leur emboîter le pas.</p> <p>Une lutte d’influence qui rappelle le temps de la guerre froide, où les pays africains faisaient monter les enchères auprès des pays occidentaux, en brandissant la menace d’un ralliement à Moscou. Un rapport de force manipulé par les «vieux crocodiles» de la Françafrique qu’Emmanuel Macron, lors de son premier mandat, avait tenté de convaincre, sans succès, de quitter leur palais. Après avoir fait amende honorable auprès des «amis» de la France, le président français a même appelé personnellement le président congolais Denis Sassou N’Guesso, 80 ans, 36 ans de pouvoir, pour le presser à prendre part au Sommet de la Francophonie, sans que celui-ci ne daigne y participer. Pas plus que le président camerounais Paul Biya, 90 ans, 41 ans de pouvoir, pourtant annoncé, lequel vient de rentrer dans son pays après 50 jours d’absence, dont un séjour prolongé à Genève où il a ses habitudes à l’Intercontinental – et des rumeurs persistantes sur son état de santé.</p> <h3>Et la Suisse?</h3> <p>Et la Suisse dans tout ça? Notre pays joue sa partition, bien que le français y soit minoritaire, et se hisse même, avec quelque 4 millions d’euros, au 3ème rang des contributeurs. Au sein de cette enceinte, la Suisse est également appréciée pour son engagement en matière de coopération francophone, via la DDC. Mais de telles rencontres sont également l’occasion pour notre pays de parler business. La présidente de la Confédération Viola Amherd, présente à ce Sommet de la Francophonie, en a profité pour multiplier les rencontres avec des «pays amis», tels que le Ghana et la Côte d’Ivoire, poids lourds de la production cacaoyère mondiale; ou encore le Vietnam, afin de faire avancer les négociations sur un accord de libre-échange entre ce pays et l’AELE, dont la Suisse est l’un des membres fondateurs. </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-francophonie-est-elle-frequentable', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 75, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12682, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5163, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Sale temps pour la démocratie!', 'subtitle' => 'Les aléas actuels de la politique française et américaine portent un mauvais coup à la promotion de la démocratie dans le monde, dont l'Occident prétend être le champion. D’autant plus qu’à force d'avoir aligné démocratie et intérêts propres, les pays occidentaux ont fini par perdre leur légitimité à donner des leçons au reste du monde.', 'subtitle_edition' => 'Les aléas actuels de la politique française et américaine portent un mauvais coup à la promotion de la démocratie dans le monde, dont l'Occident prétend être le champion. D’autant plus qu’à force d'avoir aligné démocratie et intérêts propres, les pays occidentaux ont fini par perdre leur légitimité à donner des leçons au reste du monde.', 'content' => '<p>Le spectacle affligeant que donne à voir la vie politique des deux piliers de ce qu’il est convenu d’appeler «la communauté internationale», à savoir les Etats-Unis et la France, ternit non seulement leur image, mais également leur légitimité à donner des leçons de démocratie au reste du monde, et tout particulièrement aux pays dits du Sud. Cela amène sans conteste de l’eau au moulin des autocrates et autres présidents à vie qui s’attaquent sans répit à «l’arrogance occidentale» et à sa volonté d’imposer un système démocratique et des valeurs qui ne seraient, selon eux, qu’un moyen déguisé de servir leurs propres intérêts.</p> <p>A force d’entendre Washington, Paris, Londres ou Berlin menacer, condamner, déplorer les aléas de leurs vies politiques – sans que jamais l’inverse ne soit envisageable – s’est répandu dans les pays du Sud un sentiment de rejet de l’Occident et de ses grands principes démocratiques, à géométrie variable. On ne dira jamais assez à quel point l’invasion de l’Irak, l’assassinat de Kadhafi, entre autres, ont laissé de traces dans l’inconscient collectif. Au nom de la démocratie, les pays occidentaux ont mis à mort les dirigeants de l’Irak et de la Libye, condamnant ces deux pays à un chaos dont ils ne sont toujours pas remis. Pourtant, durant des décennies, des dictateurs ont mené la vie dure à leurs compatriotes, sans que ni les USA, ni les pays européens ne songent à les déloger. «C’est un salaud, mais c’est notre salaud»: la formule qui eut son heure de gloire durant la Guerre froide conserve toute son actualité. Durant cette période en effet, les pays occidentaux soutinrent sans vergogne des autocrates sanguinaires, dont le seul mérite était de leur rester fidèles, sans céder aux sirènes de Moscou.</p> <h3>Deux poids, deux mesures</h3> <p>Depuis l’agression de l’Ukraine par la Russie, c’est une sorte de retour vers le passé. Les pays du Sud sont sommés de choisir leur camp. S’ils refusent de condamner la Russie, favorisent ses intérêts au détriment de ceux des pays occidentaux, ils sont vite considérés comme «ennemis». Si les relations devaient encore se durcir entre les Etats-Unis et la Chine, les pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine auraient également à choisir leur camp. Ce n’est donc pas le «bilan démocratique» qui primerait pour savoir si un pays est fréquentable, mais bien plutôt des considérations géopolitiques. C’est ainsi qu’en Côte d’Ivoire, pays fidèle à l’Occident dans un environnement régional qui lui est de plus en plus hostile, son Président n’a guère de souci à se faire s’il souhaite briguer un 4ème mandat en 2025 - même si cela serait contraire à la Constitution. Il y a fort à parier que, dans le contexte actuel, ni la France, ni l’Union européenne, ni les Etats-Unis ne lui en tiendraient rigueur.</p> <p>Le sentiment du «deux poids deux mesures» ressenti par de nombreux pays s’est encore renforcé depuis l’invasion de l’Ukraine et la riposte totalement disproportionnée d’Israël dans la bande de Gaza. Pourquoi un traitement aussi différencié de la part de la «communauté internationale» à l’égard de la Russie et à l’égard d’Israël, qui piétine le droit international en toute impunité? Ce ressenti est en tout cas largement exploité par la Russie et la Chine pour convaincre les pays du Sud de les rejoindre dans leur croisade contre l’hégémonie occidentale. Et d’adhérer aux BRICS, ce regroupement politico-économique de pays dits émergents, qui ambitionne de faire contre-poids à la suprématie de l’Occident. Avec succès: aux membres historiques que sont le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud – dont la première lettre forme l’acronyme BRICS – sont venus s'ajouter en 2024 l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Ethiopie, l’Iran; le Pakistan devrait les rejoindre en 2025.</p> <h3>Un discours anti-occidental pour éviter les élections</h3> <p>Les pays qui composent les BRICS sont tous, peu ou prou, autoritaires, prompts à discréditer les systèmes démocratiques. C’est également le cas du Mali, du Burkina Faso et du Niger, où des militaires putschistes semblent peu pressés de rendre le pouvoir aux civils et d’organiser des élections, comme les en presse la «communauté internationale». Pour s’en débarrasser et bien marquer leur volonté de rupture totale, ces trois pays se sont regroupés au sein d’une Alliance des Etats du Sahel (AES) et se sont rapprochés de la Russie, de l’Iran, de la Corée du Nord – en gros, des pays mis au ban par les Etats-Unis et l’Union européenne. </p> <p>L’exemple du Niger est particulièrement éclairant. Lorsque les putschistes ont renversé le président Mohamed Bazoum, démocratiquement élu, dont ils supportaient mal les velléités d’améliorer la gouvernance et de lutter contre la corruption, ils ont repris à leur compte un discours anticolonialiste et anti-occidental pour expliquer leur geste, et séduire leurs concitoyens. Le Mali et le Burkina Faso les ont précédés sur la même voie. Mais le discours anti-occidental qui a fonctionné pendant un certain temps semble commencer à lasser les populations, dont les libertés sont réduites à néant, également en raison des attaques djihadistes dont ces pays sont victimes. Les gens sont de plus en plus nombreux à estimer que les diatribes contre l’Occident de leurs dirigeants arrivés au pouvoir par un coup d’Etat sont <em>in</em> <em>fine</em> un moyen de s’éterniser au pouvoir sans organiser d’élections. </p> <p>Reste que pour avoir trop fait coïncider la promotion de la démocratie avec ses propres intérêts, de manière arrogante et à géométrie très variable, la voix des pays occidentaux s’est dépréciée aux yeux des pays dits du Sud. Un sentiment encore renforcé par les aléas de la politique américaine et de plusieurs pays européens dont la France. Pourtant, pour ne pas laisser le champ libre à des autocrates, qui font fi des libertés individuelles de leurs concitoyens, une voix crédible, forte, est plus que jamais nécessaire au niveau international. Les pays européens ne doivent en effet pas abandonner les hommes et les femmes qui résistent en Russie, en Afghanistan, en Iran, en Chine, en Guinée, en Erythrée, en Biélorussie, en Birmanie, ainsi que dans de nombreux autres pays où les droits les plus élémentaires sont bafoués. Les pays occidentaux se doivent d’être eux-mêmes irréprochables, et de continuer à apporter un appui à des personnes qui se battent avec courage dans leurs pays, sur lesquels ont fait main basse des autocrates prédateurs.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'sale-temps-pour-la-democratie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 102, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 8, 'person_id' => (int) 12682, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 10144, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'terrorisme sahel.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 512977, 'md5' => 'fd3ae2d7a7fcb1540928df87a1c24b40', 'width' => (int) 850, 'height' => (int) 610, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Djihadistes dans le Sahel. © Institut Timbuktu', 'author' => '', 'copyright' => '', 'path' => '1682587069_terrorismesahel.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 6020, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Encore et toujours le politiquement correct et les "petits pas "diplomatiques ... peut-on être correct avec des abrutis analphabètes qui n'auraient pas dépareillé dans les siècles précédents, au temps de l'obscurantisme crasse ? "On" est capable de tracer des individus depuis l'espace , reconnaissance faciale, lecture de plaques véhicules, écoutes téléphoniques etc et "on" arrive pas à débusquer ces individus en bande armée ??? Bullshit ! On ose pas c'est tout ! Je pense qu'une volonté conjointe d'éradication définitive de cette menace devrait être mise en place avec des effets rapides et définitifs ! On a les moyens de ! Quand aux dommages collatéraux inévitables...ils devraient être mis dans la balance du résultat définitif ! C'est UNE GUERRE ! Et il n'y a pas besoin de faire étalage des succès... des groupes entiers disparaitraient dans une indifférence générale parce que pas médiatisés ou dans une absence complète d'informations relatifs à ces groupes..ni vu ni connu ! Je suis radical ? On parle de l'Islam radical non ? Ces sinistres individus sont radicalisés non ? Usage généralisé de l'imagerie satellitaire, de drones d'attaque, de chasseurs bombardiers...des troupes au sol sont trop exposées et pas très utiles pour une opération spéciale de nettoyage !!! Et l'infrastructure logistique pour des troupes viables serai trop chère en coût humains et matériels. Voir les résultats globaux de l'opération Barkane . Bref c'est soit le monde occidental se bouge le ....votre choix ou alors arrête de pleurnicher sur les valeurs Occidentales en danger ...', 'post_id' => (int) 4211, 'user_id' => (int) 413, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Catherine Morand' $description = 'Alors que l’Europe est focalisée sur la guerre en Ukraine, une autre guerre, tout aussi sale, loin des projecteurs, dans des zones désertiques, fait des milliers de victimes, de personnes déplacées, de réfugiés. En l’espace de quelques années, le Sahel est devenu l’épicentre du terrorisme mondial. Au Mali, au Burkina Faso, des groupes armés djihadistes se réclamant d’Al Qaida et de l’Etat islamique ont pris le contrôle d’une bonne partie du territoire, d’où ils mènent des attaques dans les pays voisins, ayant un accès à la mer. Le nord du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire sont à leur tour en état d’alerte.' $title = 'Le Sahel, épicentre du terrorisme mondial' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 746, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'islamistes', 'slug' => 'islamistes', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 111, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 110, 'active' => true, 'title' => 'Edition 110', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
1 Commentaire
@Bogner Shiva 212 28.04.2023 | 15h14
«Encore et toujours le politiquement correct et les "petits pas "diplomatiques ... peut-on être correct avec des abrutis analphabètes qui n'auraient pas dépareillé dans les siècles précédents, au temps de l'obscurantisme crasse ?
"On" est capable de tracer des individus depuis l'espace , reconnaissance faciale, lecture de plaques véhicules, écoutes téléphoniques etc et "on" arrive pas à débusquer ces individus en bande armée ??? Bullshit !
On ose pas c'est tout ! Je pense qu'une volonté conjointe d'éradication définitive de cette menace devrait être mise en place avec des effets rapides et définitifs ! On a les moyens de ! Quand aux dommages collatéraux inévitables...ils devraient être mis dans la balance du résultat définitif ! C'est UNE GUERRE !
Et il n'y a pas besoin de faire étalage des succès... des groupes entiers disparaitraient dans une indifférence générale parce que pas médiatisés ou dans une absence complète d'informations relatifs à ces groupes..ni vu ni connu !
Je suis radical ? On parle de l'Islam radical non ? Ces sinistres individus sont radicalisés non ?
Usage généralisé de l'imagerie satellitaire, de drones d'attaque, de chasseurs bombardiers...des troupes au sol sont trop exposées et pas très utiles pour une opération spéciale de nettoyage !!! Et l'infrastructure logistique pour des troupes viables serai trop chère en coût humains et matériels. Voir les résultats globaux de l'opération Barkane . Bref c'est soit le monde occidental se bouge le ....votre choix ou alors arrête de pleurnicher sur les valeurs Occidentales en danger ...»