Analyse / Crise au Sri Lanka: les conséquences de l’absence de production
Affrontements entre les manifestants et la police lors de l'assaut du palais présidentiel, à Colombo, le 9 juillet dernier. Capture d'écran © France 24/YouTube-France 24
Le samedi 9 juillet dernier, le président du Sri Lanka a été contraint de fuir et de démissionner devant la foule des manifestants, mouvement populaire largement soutenu dans l’opinion publique de ce pays d’environ 23 millions d’habitants, situé au sud du sous-continent indien. Au-delà des événements en cours actuellement, il paraît pertinent de s’intéresser aux causes qui ont conduit à ce soulèvement populaire, qui n’était pas le seul en gestation ces dernières semaines. Analyse.
Le cas d’étude que représente actuellement la situation au Sri Lanka coche toutes les cases d’une catastrophe économique annoncée. En effet, en misant essentiellement sur les secteurs du tourisme, des services et l’exportation de quelques produits manufacturés à faible valeur ajoutée dans la filière du textile et de l’habillement, le Sri Lanka s’est retrouvé dans une position économique particulièrement fragile. Si l’on rajoute au tableau un endettement chronique, lié au fait de devoir importer un grand nombre de ressources, notamment des produits énergétiques comme le pétrole, au prix fort, l'on se trouve dans une position où la moindre secousse systémique dans l’économie mondiale est susceptible de mettre en difficulté l’ensemble de la société de ce pays du sous-continent indien. Et là-dessus est arrivée la crise sanitaire.
Pour un pays ultra-dépendant du tourisme pour engranger des devises étrangères permettant à la fois d’importer les ressources et produits nécessaires à faire tourner le pays, et de rembourser les différents emprunts contractés sur les marchés financiers, ce fut une véritable catastrophe. Du jour au lendemain, près de 80% de l’économie sri lankaise s’est retrouvée à l’arrêt. Plus de touristes, plus de réunions professionnelles et d’événements, ce couplé à une diminution drastique de la circulation des produits de consommation qui ne sont pas de première nécessité, ont plongé une grande partie de la population active dans la précarité – dans un pays qui connaissait déjà des problématiques monétaires. La crise inflationniste que nous connaissons depuis plusieurs semaines au niveau mondial a fini d’allumer la mèche d’une situation sociale explosive.
Car la gestion en interne par les élites et les autorités politiques du pays n’a pas été non plus particulièrement appréciée par la population. Entre la concentration d'une grande partie du pouvoir économique et politique dans les mains de quelques familles, des affaires de corruption en pagaille et des pénuries régulières sur des produits de première nécessité (même avant la crise inflationniste actuelle), les raisons de se révolter pour la population sri lankaise ne manquaient pas. Car ne nous y trompons pas, la situation est par endroits dramatique pour ce type de pays. En effet, celui-ci ne produisant pas de pétrole, ni de produits manufacturés suffisamment côtés sur les marchés internationaux, les dettes et pénuries s’accumulent. Les coupures d’électricité sont fréquentes et il est difficile de pouvoir prendre une douche chaude. Deuxième effet kiss cool, la reprise du tourisme est rendue bien plus difficile par ces pénuries: les voyageurs étrangers sont hésitants à se rendre dans un pays incapable de remplir un certain nombre de standards en terme de tourisme international en cette première moitié d’année 2022. L’incapacité des élites à proposer des solutions aux problématiques actuelles a mis le feu aux poudres et explique la situation chaotique d'aujourd'hui.
Cependant, il faut revenir aux racines du problème de la politique de développement d’un pays comme le Sri Lanka, qui n’est d’ailleurs par le seul en situation critique: la très faible qualité de l’appareil productif. Certes, cela aide d’avoir sur son territoire d'immenses ressources de minerais très demandés ou d’hydrocarbures. Ce ne sont pas les Etats du Golfe ou la Russie qui vont dire le contraire. Mais il n’est absolument pas nécessaire de posséder un sous-sol généreux d’un point de vue géologique pour développer une économie beaucoup plus résiliente et «anti-fragile». Des exemples se rapprochant de la situation du Sri Lanka, notamment dans l’espace asiatique, sont là pour le démontrer. Taiwan ou la Corée du Sud par exemple font partie des puissances économiques les plus développées aujourd’hui alors qu’ils ne possèdent pas de ressources naturelles particulièrement prisées ou stratégiques. Ils sont également situés en proche périphérie de «géants» économiques, la Chine et le Japon pour la Corée du Sud, la Chine pour Taiwan, l’Inde pour la Sri Lanka, et ils faisaient également partie des régions les moins développées il y a quelques décennies, ayant subi pareillement la guerre et la colonisation (la Corée du Sud était sous domination japonaise jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale, tout comme le Sri Lanka, ancienne colonie britannique).
La différence la plus déterminante entre le modèle de développement de la Corée du Sud et celui du Sri Lanka, c’est la production. Le Sri Lanka a développé une économie de service (tourisme, assurances, communications) et une agriculture basée sur quelques produits spécifiques demandés à l’exportation, comme le thé ou la noix de coco par exemple. La Corée du Sud a transformé son système productif pour le faire passer de la petite industrie textile à l’industrie lourde (années 1970), puis de l’industrie lourde à la haute technologie (années 1990 et 2000). Si cette explication peut sembler, à juste titre d’ailleurs, très résumée et forcément incomplète, elle démontre le problème structurel du modèle de développement d’un pays comme le Sri Lanka: l’absence de production interne ainsi qu’une extrême dépendance aux importations et à la fluidité des échanges internationaux.
C’est également à cause de ces problèmes de fond que l’opposition politique au Sri Lanka reste en retrait des mouvements populaires, sachant parfaitement qu'elle ne pourrait pas faire grand-chose à court et moyen terme pour régler les nombreuses difficultés de la population et remporter ainsi la mise électorale.
Avec une situation économique qui ne semble pas en état de s’améliorer sous peu et des tensions particulièrement vives sur certaines ressources stratégiques, il est probable que des pays relativement fragiles comme l'est le Sri Lanka connaissent de profonds troubles sociaux et politiques dans les semaines et mois à venir. L’évolution du conflit en Ukraine donnera également des indications quant à la durabilité des perturbations et pénuries à venir. Affaires à suivre.
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Quand il est question d’hydrogène comme vecteur énergétique, nous parlons de dihydrogène (H<sub>2</sub>), sous forme de gaz. S’il existe quelques poches d’hydrogène dans la nature, la grande majorité de l’hydrogène consommé sur Terre est créé par des processus industriels, plus ou moins polluants selon les méthodes. Ce qui nous intéresse dans le cadre de cet article et du futur énergétique de la Suisse et potentiellement du monde, c’est ce qu’on appelle l’hydrogène «vert», qui est produit à partir de l’électrolyse de l’eau, procédé qui demande une grande quantité d’électricité. Si cette électrolyse est effectuée avec de l’électricité décarbonée (énergies renouvelables intermittentes, nucléaire ou hydroélectricité par exemple), nous pouvons parler d’hydrogène décarboné ou «vert». A l’heure actuelle, ce type d’hydrogène représente moins de 5% de la production mondiale, car cette technique est encore beaucoup plus coûteuse que le reformatage du gaz naturel, qui reste la méthode la plus commune et rentable pour produire de l’hydrogène actuellement<strong><sup>1</sup></strong>.</p> <p>A quoi pourrait servir l’hydrogène dans notre approvisionnement énergétique? L’hydrogène peut, dans l’absolu, être utilisé en remplacement du gaz naturel et être utile dans de nombreux domaines industriels, que ce soit comme matière première ou vecteur d’énergie<strong><sup>2</sup></strong>. Mais c’est son utilisation comme carburant qui nous intéresse le plus. En effet, si pour la petite mobilité individuelle (vélo électrique, moto, petite voiture citadine), les batteries représentent une solution envisageable à large échelle, ce n’est pas le cas pour la mobilité «lourde» comme les camionnettes, les camions et les grosses voitures (Cf. <a href="https://bonpourlatete.com/analyse/pourquoi-la-voiture-electrique-est-une-absurdite-ecologique" target="_blank" rel="noopener">mon article du 21 octobre 2022</a> sur la voiture électrique). L’énergie hydrogène pourrait être très utile pour remplacer le diesel pour ce type de transport, notamment dans les pays qui ne possèdent pas de source d’hydrocarbures, comme la Suisse par exemple. L’hydrogène comme carburant n’émet que de la vapeur d’eau et représente donc un carburant totalement écologique, pour autant qu’il soit produit avec des énergies décarbonées. En Suisse, l’entreprise de grande distribution Migros devrait lancer cette année ses premiers projets tests de <a href="https://corporate.migros.ch/fr/Magazine/2020/camions-hydrogene.html" target="_blank" rel="noopener">camions de livraison électriques propulsés à l’aide d’hydrogène</a> (l’hydrogène génère de l’électricité qui est utilisée par le moteur du véhicule pour fonctionner).</p> <p>Autre point intéressant: la généralisation de l’utilisation de l’hydrogène permettrait de stocker les excès des installations électriques intermittentes comme le solaire ou l’éolien par exemple. En effet, nous avons besoin de beaucoup moins d’énergie en été par rapport à l’hiver, or c’est en cette saison que nos panneaux solaires produisent le plus. 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Toutes ces transformations et ces étapes provoquent des pertes et certaines institutions, comme l’agence de la transition écologique en France, <a href="https://www.connaissancedesenergies.org/rendement-de-la-chaine-hydrogene-cas-du-power-h2-power-220218" target="_blank" rel="noopener">estiment ces dernières à plus de 70%!</a> Difficile d’être rentable via ce mode de production à l’heure actuelle, à moins que le nucléaire de 4ème génération ou la fusion ne débarquent rapidement dans notre mix énergétique, ce qui semble peu probable.</p> <p>Pour résoudre ces problèmes et limitations autour de l’hydrogène, de nombreux programmes ont été lancés dans le monde et les investissements augmentent à la faveur de la répétition des crises énergétiques et climatiques. Plusieurs entreprises essaient de démocratiser leur solution sur le marché de l’énergie. L’un des projets les plus avancés et prometteurs en Suisse se trouve au bord du lac Léman, siège de la start-up Neology. 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Si cette solution vous intéresse, vous pouvez écouter sur Radiolibre.ch l’épisode de mon podcast «Durabilité: et maintenant, qu’est-ce qu’on fait?» consacré à l’hydrogène comme vecteur énergétique, avec comme invité Aris Maroonian, fondateur de la start-up Neology, <a href="https://radiolibre.ch/podcast/la-revolution-hydrogene-dans-lenergie-aris-maroonian-neology/" target="_blank" rel="noopener">via ce lien</a>.</p> <hr /> <h4><sup>1</sup>Article sur l’hydrogène dans la transition énergétique sur <a href="https://blog.romande-energie.ch/fr/comprendre-l-energie/152-hydrogene-transition-energetique" target="_blank" rel="noopener">le blog de romande énergie.</a></h4> <h4><sup>2</sup>«Hydrogène, le nouveau pétrole», Thierry Lepercq, Editions du Cherche-Midi, 2019.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'les-limites-et-possibilites-de-l-hydrogene-comme-vecteur-d-energie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 566, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 8, 'person_id' => (int) 13318, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4019, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Avatar 2», un film hors du temps', 'subtitle' => 'Treize ans après le succès historique du premier opus, la licence Avatar revient sur le grand écran avec «Avatar, la voie de l’eau» sorti le 14 décembre dernier au cinéma. S’il est encore un peu tôt pour dire si cette suite dépassera les sommets atteints par l’original au niveau commercial, nous pouvons d’ores et déjà dire que c’est un film hors du temps, que ce soit au niveau de sa conception, de sa durée et du contexte hollywoodien actuel. Explications. ', 'subtitle_edition' => 'Treize ans après le succès historique du premier opus, la licence Avatar revient sur le grand écran avec «Avatar, la voie de l’eau» sorti le 14 décembre dernier au cinéma. S’il est encore un peu tôt pour dire si cette suite dépassera les sommets atteints par l’original au niveau commercial, nous pouvons d’ores et déjà dire que c’est un film hors du temps, que ce soit au niveau de sa conception, de sa durée et du contexte hollywoodien actuel. Explications. ', 'content' => '<p>Treize ans, voilà le temps qui séparent les deux premiers films <em>Avatar</em>, soit une éternité pour les fans les plus assidus de la franchise crée par le réalisateur à succès canadien, James Cameron (<em>Titanic</em>, <em>Terminator</em>, <em>Aliens</em>). Aucune production cinématographique grand public n’avait suscité une aussi longue attente depuis <em>Star Wars</em>, puisqu’il y a 16 ans entre la fin de la trilogie originale (1983) et le premier épisode de la «prélogie» (1999). Et les attentes étaient grandes puisque James Cameron avait annoncé très tôt son souhait de produire de nombreuses suites à <em>Avatar</em> après le succès gigantesque de ce dernier dans les salles obscures en 2009. Après de nombreux reports et des effets d’annonces pour le moins chaotiques, la série des quatre suites d’<em>Avatar</em> est enfin lancée et devrait se poursuivre jusqu’en 2028 si tout va bien, à coup d’une sortie tous les deux ans. Si le succès semble pour le moment être au rendez-vous pour cette suite, il est rare aujourd’hui qu’un réalisateur ou producteur de cinéma puisse se permettre de prendre autant de temps dans la conception d’un film. A l’heure de la production et consommation en masse de séries et franchises cinématographiques (Marvel, DC, Star Wars, etc.) et de la compétition acharnée entre les plateformes pour le temps de cerveau disponible des spectateurs, voir un réalisateur prendre plus d’une décennie pour travailler son histoire, ses personnages et améliorer les technologies cinématographiques à disposition (car <em>Avatar 1</em> et <em>2</em> sont avant tout des prouesses technologiques) est une sorte d’OVNI dans le paysage Hollywoodien actuel. A vrai dire, seuls deux ou trois réalisateurs sont capables aujourd’hui de s’offrir un tel luxe en terme de temporalité à Hollywood et James Cameron en fait partie. Il aurait été aisé de céder à la facilité en produisant des suites à la pelle dans un univers si étendu qu’est celui d’Avatar et de surfer immédiatement sur le succès générationnel du premier film, mais une autre direction a été choisie et qui démontre que cela est possible (même si ce n’est pas donné à tout le monde évidemment).</p> <h3>Un film de 3h12</h3> <p>Mais si <em>Avatar, la voie de l’eau</em> est un projet hors du temps, ce n’est pas seulement de par sa conception, c’est aussi dans son contenu. Pour commencer, le film dure 3h12 et prend son temps pour présenter ses nouveaux personnages et le nouvel environnement dans lequel vont évoluer les protagonistes. Si quelques passages au début et à la fin du film sont plus rapidement expédiés (car il a fallu faire des choix au montage on l’imagine), ce film prends un temps d’exposition très rare pour une super production hollywoodienne moderne. Plus marquant encore, James Cameron assume les positions prises dans le premier film en allant encore plus loin dans son message écologiste, «animaliste», anticolonialiste et anticapitaliste consumériste sans limite. Pourtant, le monde culturel occidental n’est plus le même depuis 2009, au sein duquel les discours aseptisés et lisses sont devenus la norme. Si certains messages sont assénés parfois avec un manque de subtilité évidents, comme par exemple la dénonciation de la chasse à la baleine, Cameron a le mérite d’assumer ses convictions. Plus étonnants encore, <em>Avatar</em> échappe, pour l’instant encore, aux ravages de l’idéologie woke, très en vogue actuellement à Hollywood, en témoigne les scandales entourant la série <em>Les Anneaux de pouvoir</em> sortie en 2022 sur la plateforme Amazon Prime. 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Comment ce sentiment négatif, ce trouble psychologique, s’implante-t-il toujours plus solidement?', 'content' => '<p>Pour commencer, il est important de faire une précision: en l'état actuel des connaissances de la médecine et de la psychiatrie, l’éco-anxiété <a href="https://presse.inserm.fr/leco-anxiete-une-maladie-mentale-vraiment-2/44466/">n’est pas reconnue</a> comme une maladie. Cela signifie qu’il y a bien une construction sociale ou un quelconque phénomène de déconstruction ou de perturbation dans la société expliquant le développement de ce trouble mental. D’après les dernières recherches et statistiques effectuées dans le monde occidental, l’éco-anxiété touche particulièrement les jeunes, même si les chiffres exacts sont difficiles à estimer, tant le phénomène est structurel, social et diffus dans la population. 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La disparition de la biodiversité, les événements climatiques extrêmes, la pollution des océans, la fonte des glaciers… les exemples d’images, articles, reportages, annonces politiques, programmes de sensibilisation scolaires sont légions aujourd’hui et plus personne ou presque dans nos sociétés ultra-connectées n’ignore l'existence des problématiques environnementales. Un sentiment de catastrophisme permanent est distillé dans les médias, parfois de manière justifiée, d’autres fois moins. Le fait est que la population des pays dits «développés» est de plus en plus sensible aux problématiques écologiques, notamment par l’influence des médias.</p> <p>D’un autre côté, une certaine frange des militants «écologiques» et des autorités font culpabiliser la population pour son absence d’efforts. Mais les individus sont également conscients que tout ne peut pas passer par eux et qu’une partie des solutions est dans les mains des autorités. Et que s’est-il passé de ce côté? 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
2 Commentaires
@[email protected] 17.07.2022 | 11h32
«Article intéressant, mais de mon point de vue, manque un peu de profondeur. Le gouvernement qui était en place a pillé le pays, aussi en ayant une part de dépenses militaires trop grande. Il est étonnant que le Sri Lanka, grand producteur de pierres précieuses n'arrive pas à générer plus de devises. La richesse du sol pour l'agriculture n'a pas été assez exploitée.»
@Paul Véhunt 20.07.2022 | 13h20
«Cet article est superficiel et laisse de côté divers aspects des plus importants comme décrits dans cet article d'un vrai connaisseur :
https://www.legrandsoir.info/maidan-bis-repetita-au-sri-lanka.html»