Culture / «Avatar 2», un film hors du temps
© 20th Century Studios
Treize ans après le succès historique du premier opus, la licence Avatar revient sur le grand écran avec «Avatar, la voie de l’eau» sorti le 14 décembre dernier au cinéma. S’il est encore un peu tôt pour dire si cette suite dépassera les sommets atteints par l’original au niveau commercial, nous pouvons d’ores et déjà dire que c’est un film hors du temps, que ce soit au niveau de sa conception, de sa durée et du contexte hollywoodien actuel. Explications.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 123]Code Context<div class="post__article">
<? if ($post->free || $connected['active'] || $crawler || defined('IP_MATCH') || ($this->request->getParam('prefix') == 'smd')): ?>
<?= $post->content ?>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4019, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Avatar 2», un film hors du temps', 'subtitle' => 'Treize ans après le succès historique du premier opus, la licence Avatar revient sur le grand écran avec «Avatar, la voie de l’eau» sorti le 14 décembre dernier au cinéma. S’il est encore un peu tôt pour dire si cette suite dépassera les sommets atteints par l’original au niveau commercial, nous pouvons d’ores et déjà dire que c’est un film hors du temps, que ce soit au niveau de sa conception, de sa durée et du contexte hollywoodien actuel. Explications. ', 'subtitle_edition' => 'Treize ans après le succès historique du premier opus, la licence Avatar revient sur le grand écran avec «Avatar, la voie de l’eau» sorti le 14 décembre dernier au cinéma. S’il est encore un peu tôt pour dire si cette suite dépassera les sommets atteints par l’original au niveau commercial, nous pouvons d’ores et déjà dire que c’est un film hors du temps, que ce soit au niveau de sa conception, de sa durée et du contexte hollywoodien actuel. Explications. ', 'content' => '<p>Treize ans, voilà le temps qui séparent les deux premiers films <em>Avatar</em>, soit une éternité pour les fans les plus assidus de la franchise crée par le réalisateur à succès canadien, James Cameron (<em>Titanic</em>, <em>Terminator</em>, <em>Aliens</em>). Aucune production cinématographique grand public n’avait suscité une aussi longue attente depuis <em>Star Wars</em>, puisqu’il y a 16 ans entre la fin de la trilogie originale (1983) et le premier épisode de la «prélogie» (1999). Et les attentes étaient grandes puisque James Cameron avait annoncé très tôt son souhait de produire de nombreuses suites à <em>Avatar</em> après le succès gigantesque de ce dernier dans les salles obscures en 2009. Après de nombreux reports et des effets d’annonces pour le moins chaotiques, la série des quatre suites d’<em>Avatar</em> est enfin lancée et devrait se poursuivre jusqu’en 2028 si tout va bien, à coup d’une sortie tous les deux ans. Si le succès semble pour le moment être au rendez-vous pour cette suite, il est rare aujourd’hui qu’un réalisateur ou producteur de cinéma puisse se permettre de prendre autant de temps dans la conception d’un film. A l’heure de la production et consommation en masse de séries et franchises cinématographiques (Marvel, DC, Star Wars, etc.) et de la compétition acharnée entre les plateformes pour le temps de cerveau disponible des spectateurs, voir un réalisateur prendre plus d’une décennie pour travailler son histoire, ses personnages et améliorer les technologies cinématographiques à disposition (car <em>Avatar 1</em> et <em>2</em> sont avant tout des prouesses technologiques) est une sorte d’OVNI dans le paysage Hollywoodien actuel. A vrai dire, seuls deux ou trois réalisateurs sont capables aujourd’hui de s’offrir un tel luxe en terme de temporalité à Hollywood et James Cameron en fait partie. Il aurait été aisé de céder à la facilité en produisant des suites à la pelle dans un univers si étendu qu’est celui d’Avatar et de surfer immédiatement sur le succès générationnel du premier film, mais une autre direction a été choisie et qui démontre que cela est possible (même si ce n’est pas donné à tout le monde évidemment).</p> <h3>Un film de 3h12</h3> <p>Mais si <em>Avatar, la voie de l’eau</em> est un projet hors du temps, ce n’est pas seulement de par sa conception, c’est aussi dans son contenu. Pour commencer, le film dure 3h12 et prend son temps pour présenter ses nouveaux personnages et le nouvel environnement dans lequel vont évoluer les protagonistes. Si quelques passages au début et à la fin du film sont plus rapidement expédiés (car il a fallu faire des choix au montage on l’imagine), ce film prends un temps d’exposition très rare pour une super production hollywoodienne moderne. Plus marquant encore, James Cameron assume les positions prises dans le premier film en allant encore plus loin dans son message écologiste, «animaliste», anticolonialiste et anticapitaliste consumériste sans limite. Pourtant, le monde culturel occidental n’est plus le même depuis 2009, au sein duquel les discours aseptisés et lisses sont devenus la norme. Si certains messages sont assénés parfois avec un manque de subtilité évidents, comme par exemple la dénonciation de la chasse à la baleine, Cameron a le mérite d’assumer ses convictions. Plus étonnants encore, <em>Avatar</em> échappe, pour l’instant encore, aux ravages de l’idéologie woke, très en vogue actuellement à Hollywood, en témoigne les scandales entourant la série <em>Les Anneaux de pouvoir</em> sortie en 2022 sur la plateforme Amazon Prime. Dans <em>Avatar 2</em>, point d’ode au véganisme (les Navi’s chassent des animaux de Pandora pour s’en nourrir), point de mise en avant des communautés LGBTQ etc. ou de féminisme exacerbés (les personnages féminins sont mis en avant tout autant que les hommes dans le film et ne sont pas unilatéralement bons, on en trouve dans les deux camps).</p> <p>C’est triste à dire, mais nous en sommes arrivés à un point où il faut relever ce fait dans une production culturelle occidentale. Et c’est ce qui en fait un film «hors du temps». Loin du contexte culturel, politique, commercial ou financier du Hollywood d’aujourd’hui, James Cameron a produit un film grand public avec un message engagé, avec l’ambition de résister aux affres du temps et de marquer l’histoire de la science-fiction. Est-ce qu’<em>Avatar 2</em> est un film parfait? Absolument pas. Répond-il aux attentes des fans et du public? C’est aux concernés qu’il faut le demander. Cependant, si vous avez aimé le premier <em>Avatar</em>, il y a de fortes chances pour que vous soyez satisfaits par ce second opus. Mais il ne fait aucun doute qu’<em>Avatar</em> est une licence qui marquera son époque, et pas seulement par les chiffres que la saga génère, mais également par l’ambition qu’il y a derrière et la temporalité particulière liée à ce projet. Chacun se fera son avis et des scandales plus ou moins médiatisés ne manqueront pas d’éclater autour de la production ou des différents messages du film, c’est un des mauvais côtés malheureux des réseaux sociaux actuels. Mais il est rafraîchissant dans un paysage médiatique et audiovisuel grand public parfois si coercitif de mettre en avant des projets qui sortent de l’ordinaire et qui pensent et conçoivent hors des présupposés et impératifs de leur époque.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1672839799_avatar2lavoiedeleaufr1petit.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " width="176" height="235" /><br />«Avatar: la voie de l’eau», de James Cameron, 3h12</h4> <h4><a href="https://www.cineman.ch/fr/film/2015/Avatar2/seances.html#movie-detail-nav" target="_blank" rel="noopener">Les salles où voir le film</a></h4> <p><iframe frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/598NnroP42s" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'avatar-2-un-film-hors-du-temps', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 401, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 13318, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Nicolas Depraz', 'description' => 'Treize ans après le succès historique du premier opus, la licence Avatar revient sur le grand écran avec «Avatar, la voie de l’eau» sorti le 14 décembre dernier au cinéma. S’il est encore un peu tôt pour dire si cette suite dépassera les sommets atteints par l’original au niveau commercial, nous pouvons d’ores et déjà dire que c’est un film hors du temps, que ce soit au niveau de sa conception, de sa durée et du contexte hollywoodien actuel. Explications. ', 'title' => '«Avatar 2», un film hors du temps', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4019, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Avatar 2», un film hors du temps', 'subtitle' => 'Treize ans après le succès historique du premier opus, la licence Avatar revient sur le grand écran avec «Avatar, la voie de l’eau» sorti le 14 décembre dernier au cinéma. S’il est encore un peu tôt pour dire si cette suite dépassera les sommets atteints par l’original au niveau commercial, nous pouvons d’ores et déjà dire que c’est un film hors du temps, que ce soit au niveau de sa conception, de sa durée et du contexte hollywoodien actuel. Explications. ', 'subtitle_edition' => 'Treize ans après le succès historique du premier opus, la licence Avatar revient sur le grand écran avec «Avatar, la voie de l’eau» sorti le 14 décembre dernier au cinéma. S’il est encore un peu tôt pour dire si cette suite dépassera les sommets atteints par l’original au niveau commercial, nous pouvons d’ores et déjà dire que c’est un film hors du temps, que ce soit au niveau de sa conception, de sa durée et du contexte hollywoodien actuel. Explications. ', 'content' => '<p>Treize ans, voilà le temps qui séparent les deux premiers films <em>Avatar</em>, soit une éternité pour les fans les plus assidus de la franchise crée par le réalisateur à succès canadien, James Cameron (<em>Titanic</em>, <em>Terminator</em>, <em>Aliens</em>). Aucune production cinématographique grand public n’avait suscité une aussi longue attente depuis <em>Star Wars</em>, puisqu’il y a 16 ans entre la fin de la trilogie originale (1983) et le premier épisode de la «prélogie» (1999). Et les attentes étaient grandes puisque James Cameron avait annoncé très tôt son souhait de produire de nombreuses suites à <em>Avatar</em> après le succès gigantesque de ce dernier dans les salles obscures en 2009. Après de nombreux reports et des effets d’annonces pour le moins chaotiques, la série des quatre suites d’<em>Avatar</em> est enfin lancée et devrait se poursuivre jusqu’en 2028 si tout va bien, à coup d’une sortie tous les deux ans. Si le succès semble pour le moment être au rendez-vous pour cette suite, il est rare aujourd’hui qu’un réalisateur ou producteur de cinéma puisse se permettre de prendre autant de temps dans la conception d’un film. A l’heure de la production et consommation en masse de séries et franchises cinématographiques (Marvel, DC, Star Wars, etc.) et de la compétition acharnée entre les plateformes pour le temps de cerveau disponible des spectateurs, voir un réalisateur prendre plus d’une décennie pour travailler son histoire, ses personnages et améliorer les technologies cinématographiques à disposition (car <em>Avatar 1</em> et <em>2</em> sont avant tout des prouesses technologiques) est une sorte d’OVNI dans le paysage Hollywoodien actuel. A vrai dire, seuls deux ou trois réalisateurs sont capables aujourd’hui de s’offrir un tel luxe en terme de temporalité à Hollywood et James Cameron en fait partie. Il aurait été aisé de céder à la facilité en produisant des suites à la pelle dans un univers si étendu qu’est celui d’Avatar et de surfer immédiatement sur le succès générationnel du premier film, mais une autre direction a été choisie et qui démontre que cela est possible (même si ce n’est pas donné à tout le monde évidemment).</p> <h3>Un film de 3h12</h3> <p>Mais si <em>Avatar, la voie de l’eau</em> est un projet hors du temps, ce n’est pas seulement de par sa conception, c’est aussi dans son contenu. Pour commencer, le film dure 3h12 et prend son temps pour présenter ses nouveaux personnages et le nouvel environnement dans lequel vont évoluer les protagonistes. Si quelques passages au début et à la fin du film sont plus rapidement expédiés (car il a fallu faire des choix au montage on l’imagine), ce film prends un temps d’exposition très rare pour une super production hollywoodienne moderne. Plus marquant encore, James Cameron assume les positions prises dans le premier film en allant encore plus loin dans son message écologiste, «animaliste», anticolonialiste et anticapitaliste consumériste sans limite. Pourtant, le monde culturel occidental n’est plus le même depuis 2009, au sein duquel les discours aseptisés et lisses sont devenus la norme. Si certains messages sont assénés parfois avec un manque de subtilité évidents, comme par exemple la dénonciation de la chasse à la baleine, Cameron a le mérite d’assumer ses convictions. Plus étonnants encore, <em>Avatar</em> échappe, pour l’instant encore, aux ravages de l’idéologie woke, très en vogue actuellement à Hollywood, en témoigne les scandales entourant la série <em>Les Anneaux de pouvoir</em> sortie en 2022 sur la plateforme Amazon Prime. Dans <em>Avatar 2</em>, point d’ode au véganisme (les Navi’s chassent des animaux de Pandora pour s’en nourrir), point de mise en avant des communautés LGBTQ etc. ou de féminisme exacerbés (les personnages féminins sont mis en avant tout autant que les hommes dans le film et ne sont pas unilatéralement bons, on en trouve dans les deux camps).</p> <p>C’est triste à dire, mais nous en sommes arrivés à un point où il faut relever ce fait dans une production culturelle occidentale. Et c’est ce qui en fait un film «hors du temps». Loin du contexte culturel, politique, commercial ou financier du Hollywood d’aujourd’hui, James Cameron a produit un film grand public avec un message engagé, avec l’ambition de résister aux affres du temps et de marquer l’histoire de la science-fiction. Est-ce qu’<em>Avatar 2</em> est un film parfait? Absolument pas. Répond-il aux attentes des fans et du public? C’est aux concernés qu’il faut le demander. Cependant, si vous avez aimé le premier <em>Avatar</em>, il y a de fortes chances pour que vous soyez satisfaits par ce second opus. Mais il ne fait aucun doute qu’<em>Avatar</em> est une licence qui marquera son époque, et pas seulement par les chiffres que la saga génère, mais également par l’ambition qu’il y a derrière et la temporalité particulière liée à ce projet. Chacun se fera son avis et des scandales plus ou moins médiatisés ne manqueront pas d’éclater autour de la production ou des différents messages du film, c’est un des mauvais côtés malheureux des réseaux sociaux actuels. Mais il est rafraîchissant dans un paysage médiatique et audiovisuel grand public parfois si coercitif de mettre en avant des projets qui sortent de l’ordinaire et qui pensent et conçoivent hors des présupposés et impératifs de leur époque.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1672839799_avatar2lavoiedeleaufr1petit.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " width="176" height="235" /><br />«Avatar: la voie de l’eau», de James Cameron, 3h12</h4> <h4><a href="https://www.cineman.ch/fr/film/2015/Avatar2/seances.html#movie-detail-nav" target="_blank" rel="noopener">Les salles où voir le film</a></h4> <p><iframe frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/598NnroP42s" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'avatar-2-un-film-hors-du-temps', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 401, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 13318, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4067, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les limites et possibilités de l’hydrogène comme vecteur d’énergie', 'subtitle' => 'Alors que les crises et tensions énergétiques se multiplient, la recherche de solutions et d’alternatives au pétrole ou au gaz bat son plein. L’hydrogène est souvent évoqué. S’il offre beaucoup d’avantages comme vecteur énergétique, il est aussi soumis à des nombreux défis et problématiques qui rendent difficile sa généralisation actuellement. Décryptage.', 'subtitle_edition' => 'Alors que les crises et tensions énergétiques se multiplient, la recherche de solutions et d’alternatives au pétrole ou au gaz bat son plein. L’hydrogène est souvent évoqué. S’il offre beaucoup d’avantages comme vecteur énergétique, il est aussi soumis à des nombreux défis et problématiques qui rendent difficile sa généralisation actuellement. Décryptage.', 'content' => '<p>Premièrement, il est important de faire un point technique pour savoir de quoi nous parlons. L’hydrogène est l’élément chimique le plus abondant dans l’univers. Comme l’électricité, il pourrait donc jouer le rôle de vecteur énergétique dans notre système économique. Quand il est question d’hydrogène comme vecteur énergétique, nous parlons de dihydrogène (H<sub>2</sub>), sous forme de gaz. S’il existe quelques poches d’hydrogène dans la nature, la grande majorité de l’hydrogène consommé sur Terre est créé par des processus industriels, plus ou moins polluants selon les méthodes. Ce qui nous intéresse dans le cadre de cet article et du futur énergétique de la Suisse et potentiellement du monde, c’est ce qu’on appelle l’hydrogène «vert», qui est produit à partir de l’électrolyse de l’eau, procédé qui demande une grande quantité d’électricité. Si cette électrolyse est effectuée avec de l’électricité décarbonée (énergies renouvelables intermittentes, nucléaire ou hydroélectricité par exemple), nous pouvons parler d’hydrogène décarboné ou «vert». A l’heure actuelle, ce type d’hydrogène représente moins de 5% de la production mondiale, car cette technique est encore beaucoup plus coûteuse que le reformatage du gaz naturel, qui reste la méthode la plus commune et rentable pour produire de l’hydrogène actuellement<strong><sup>1</sup></strong>.</p> <p>A quoi pourrait servir l’hydrogène dans notre approvisionnement énergétique? L’hydrogène peut, dans l’absolu, être utilisé en remplacement du gaz naturel et être utile dans de nombreux domaines industriels, que ce soit comme matière première ou vecteur d’énergie<strong><sup>2</sup></strong>. Mais c’est son utilisation comme carburant qui nous intéresse le plus. En effet, si pour la petite mobilité individuelle (vélo électrique, moto, petite voiture citadine), les batteries représentent une solution envisageable à large échelle, ce n’est pas le cas pour la mobilité «lourde» comme les camionnettes, les camions et les grosses voitures (Cf. <a href="https://bonpourlatete.com/analyse/pourquoi-la-voiture-electrique-est-une-absurdite-ecologique" target="_blank" rel="noopener">mon article du 21 octobre 2022</a> sur la voiture électrique). L’énergie hydrogène pourrait être très utile pour remplacer le diesel pour ce type de transport, notamment dans les pays qui ne possèdent pas de source d’hydrocarbures, comme la Suisse par exemple. L’hydrogène comme carburant n’émet que de la vapeur d’eau et représente donc un carburant totalement écologique, pour autant qu’il soit produit avec des énergies décarbonées. En Suisse, l’entreprise de grande distribution Migros devrait lancer cette année ses premiers projets tests de <a href="https://corporate.migros.ch/fr/Magazine/2020/camions-hydrogene.html" target="_blank" rel="noopener">camions de livraison électriques propulsés à l’aide d’hydrogène</a> (l’hydrogène génère de l’électricité qui est utilisée par le moteur du véhicule pour fonctionner).</p> <p>Autre point intéressant: la généralisation de l’utilisation de l’hydrogène permettrait de stocker les excès des installations électriques intermittentes comme le solaire ou l’éolien par exemple. En effet, nous avons besoin de beaucoup moins d’énergie en été par rapport à l’hiver, or c’est en cette saison que nos panneaux solaires produisent le plus. Comme l’électricité ne se stocke pas ou très mal, il est intéressant d’avoir la possibilité de la transformer en hydrogène pour l'utiliser à un autre moment.</p> <p>Cependant, la démocratisation de l’hydrogène dans notre mix énergétique est limitée par plusieurs problèmes techniques et économiques. Premièrement, il y a la problématique du stockage. En effet, l’hydrogène étant le gaz le plus léger de l’univers, il faut soit le liquéfier, soit le mettre sous très haute pression pour pouvoir le distribuer, le transporter et l’entreposer correctement. Tous ces processus sont très énergivores, et donc peu idéaux en période de frugalité énergétique. L’hydrogène est également un gaz très inflammable et présente de gros risques dans le domaine de la mobilité où les accidents peuvent être fréquents. Enfin, il y a la question du rendement. En effet, nous l’avons dit plus haut, pour produire de l’hydrogène vert, il faut transformer de l’énergie renouvelable (ou décarbonée) en gaz (dihydrogène) via l’électrolyse de l’eau, pour ensuite le restituer sous forme d’énergie lors de l’utilisation. Toutes ces transformations et ces étapes provoquent des pertes et certaines institutions, comme l’agence de la transition écologique en France, <a href="https://www.connaissancedesenergies.org/rendement-de-la-chaine-hydrogene-cas-du-power-h2-power-220218" target="_blank" rel="noopener">estiment ces dernières à plus de 70%!</a> Difficile d’être rentable via ce mode de production à l’heure actuelle, à moins que le nucléaire de 4ème génération ou la fusion ne débarquent rapidement dans notre mix énergétique, ce qui semble peu probable.</p> <p>Pour résoudre ces problèmes et limitations autour de l’hydrogène, de nombreux programmes ont été lancés dans le monde et les investissements augmentent à la faveur de la répétition des crises énergétiques et climatiques. Plusieurs entreprises essaient de démocratiser leur solution sur le marché de l’énergie. L’un des projets les plus avancés et prometteurs en Suisse se trouve au bord du lac Léman, siège de la start-up Neology. L’idée de cette jeune entreprise est de conserver l’hydrogène sous forme d’ammoniac (NH<sub>3</sub>), ce qui est beaucoup plus sûr et économique pour le stockage, le transport, etc., et de le «craquer» pour le transformer en hydrogène au moment de l’utilisation, dans un moteur par exemple. Si cette solution vous intéresse, vous pouvez écouter sur Radiolibre.ch l’épisode de mon podcast «Durabilité: et maintenant, qu’est-ce qu’on fait?» consacré à l’hydrogène comme vecteur énergétique, avec comme invité Aris Maroonian, fondateur de la start-up Neology, <a href="https://radiolibre.ch/podcast/la-revolution-hydrogene-dans-lenergie-aris-maroonian-neology/" target="_blank" rel="noopener">via ce lien</a>.</p> <hr /> <h4><sup>1</sup>Article sur l’hydrogène dans la transition énergétique sur <a href="https://blog.romande-energie.ch/fr/comprendre-l-energie/152-hydrogene-transition-energetique" target="_blank" rel="noopener">le blog de romande énergie.</a></h4> <h4><sup>2</sup>«Hydrogène, le nouveau pétrole», Thierry Lepercq, Editions du Cherche-Midi, 2019.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'les-limites-et-possibilites-de-l-hydrogene-comme-vecteur-d-energie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 565, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 8, 'person_id' => (int) 13318, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3978, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Qui est vraiment responsable de l’éco-anxiété?', 'subtitle' => 'L’éco-anxiété fait aujourd’hui partie du vocabulaire courant en Occident. Ce trouble psychique fait de plus en plus de ravages dans populations qui se sentent impuissantes, déprimées, tristes voire en colère par rapport aux crises écologiques (réchauffement climatique, disparition de la biodiversité, pollutions, etc.). Comment ce sentiment négatif, ce trouble psychologique, s’implante-t-il toujours plus solidement?', 'subtitle_edition' => 'L’éco-anxiété fait aujourd’hui partie du vocabulaire courant en Occident. Ce trouble psychique fait de plus en plus de ravages dans populations qui se sentent impuissantes, déprimées, tristes voire en colère par rapport aux crises écologiques (réchauffement climatique, disparition de la biodiversité, pollutions, etc.). Comment ce sentiment négatif, ce trouble psychologique, s’implante-t-il toujours plus solidement?', 'content' => '<p>Pour commencer, il est important de faire une précision: en l'état actuel des connaissances de la médecine et de la psychiatrie, l’éco-anxiété <a href="https://presse.inserm.fr/leco-anxiete-une-maladie-mentale-vraiment-2/44466/">n’est pas reconnue</a> comme une maladie. Cela signifie qu’il y a bien une construction sociale ou un quelconque phénomène de déconstruction ou de perturbation dans la société expliquant le développement de ce trouble mental. D’après les dernières recherches et statistiques effectuées dans le monde occidental, l’éco-anxiété touche particulièrement les jeunes, même si les chiffres exacts sont difficiles à estimer, tant le phénomène est structurel, social et diffus dans la population. Le professeur Tobias Brosch l’explique dans <a href="https://www.efficience21.ch/article/%2525ABleco-anxiete-est-devenue-un-phenomene-social%2525BB/36">un entretien</a> donné au site efficience21. L’éco-anxiété est donc un phénomène construit, produit de son époque et qui fait des ravages psychologiques dans une partie de la population occidentale avec des symptômes qui vont de la dépression à la paralysie sociale, en passant par la colère, la révolte ou le fait de se priver d’avoir des enfants, non pas par envie personnelle, mais par crainte de l’avenir et sentiment de ne pas pouvoir transmettre un monde meilleur à ses descendants.</p> <p>Ce phénomène est aujourd’hui devenu un véritable enjeu de santé publique et surtout de société, tant il peut peser sur tous les aspects de la vie courante (carrière professionnelle, vie de famille, espérances et projets d’avenir, etc.) Si l'inquiétude quant à la qualité de notre environnement pour les années à venir peut servir de multiplicateur motivationnel pour les citoyens sensibles à cette problématique, elle peut aussi servir le contrôle social de la population dans une période de crises systémiques et de troubles sociaux économiques. L’exemple de la crise Covid en est une parfaite illustration: la peur et l’anxiété peuvent être de fabuleux alliés pour conditionner une partie de la population à adopter des comportements allant dans le sens de la concorde civile, du soutien aux pouvoirs en place et de la soumission aux ordres dans les cas les plus extrêmes. </p> <p>Mais comment l’éco-anxiété s’est-elle propagée dans nos sociétés? Inutile de formuler une quelconque théorie complotiste derrière ce phénomène, il y a une explication à la fois relativement simple et parfaitement logique qui explique la diffusion de ce trouble: l’incohérence (ou l’inconséquence dirons-nous) des autorités au pouvoir ces dernières décennies. </p> <p>En effet, depuis de nombreuses années maintenant, les discours alarmistes concernant l’état de la planète sont devenus de plus en plus nombreux et relayés massivement dans les médias, particulièrement dans la sphère occidentale. La disparition de la biodiversité, les événements climatiques extrêmes, la pollution des océans, la fonte des glaciers… les exemples d’images, articles, reportages, annonces politiques, programmes de sensibilisation scolaires sont légions aujourd’hui et plus personne ou presque dans nos sociétés ultra-connectées n’ignore l'existence des problématiques environnementales. Un sentiment de catastrophisme permanent est distillé dans les médias, parfois de manière justifiée, d’autres fois moins. Le fait est que la population des pays dits «développés» est de plus en plus sensible aux problématiques écologiques, notamment par l’influence des médias.</p> <p>D’un autre côté, une certaine frange des militants «écologiques» et des autorités font culpabiliser la population pour son absence d’efforts. Mais les individus sont également conscients que tout ne peut pas passer par eux et qu’une partie des solutions est dans les mains des autorités. Et que s’est-il passé de ce côté? Si l’on regarde bien, malgré quelques améliorations marginales, pas grand-chose. Pour preuve: aucune remise en cause du libre-échange, de la poursuite effrénée d’un modèle économique basé sur la consommation et la possession de biens, particulièrement pour les classes les plus privilégiées, promotion du modèle consumériste, exploitation de plus en plus intensive des ressources, etc. Cette incohérence entre le discours ambiant alarmiste sur les questions écologiques et l’inertie, voire la fuite en avant, de nos sociétés sur ces enjeux est à la base de cette massification de l’éco-anxiété chez les citoyens. On ne peut pas d’un côté expliquer aux citoyens la gravité et l’urgence des questions environnementales, leur dire qu’ils en sont en partie responsables, et de l’autre promouvoir la continuité d’un système qui est précisément à l'origine de la dégradation de l'environnement. L’incohérence et l’inconséquence des élites provoquent le découragement, la colère et l’impuissance.</p> <p>Dès lors que le constat est posé, comment se prémunir contre l’éco-anxiété? Premièrement, il faut se déculpabiliser, ce qui ne veut pas dire être irresponsable. S’il est important, surtout en période de crise, de savoir adopter un comportement éco-responsable, il faut bien se dire que ce n’est pas de sa faute ni celle de sa famille ou ses amis si le monde est dans cet état, que les causes sont multifactorielles et systémiques. En revanche, les responsabilités existent et il est important de bien les identifier et de demander des comptes suivant la situation. Il est également important de savoir prendre de la distance par rapport aux discours dominants des médias traditionnels sur ces questions et de diversifier ses sources d’informations.</p> <hr /> <h4>Pour aller plus loin sur ces thématiques et notamment certaines solutions qui sont mises en place au niveau thérapeutique, vous pouvez écouter l’interview du psychologue Grégory Dessart sur Radiolibre.ch, <a href="https://radiolibre.ch/podcast/le-cabinet-de-psychologues-en-plein-air-gregory-dessart-walk2talk/" target="_blank" rel="noopener">disponible en libre écoute</a>.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'qui-est-vraiment-responsable-de-l-eco-anxiete', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 383, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 8, 'person_id' => (int) 13318, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3915, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'L’industrie européenne sacrifiée sur l’autel des intérêts atlantistes', 'subtitle' => 'Depuis le début de l’intervention russe en Ukraine et des sanctions du bloc occidental, force est de constater que les grands perdants de toute cette affaire sont les Européens, qui ont vu leurs factures énergétiques exploser, particulièrement dans les pays qui dépendent du prix du gaz pour leur industrie. Après presque 2 ans de perturbations à cause de la crise sanitaire, voilà un deuxième coup très dur. Mais qu’en est-il des gagnants, ceux qui ont un intérêt objectif à ce que cette situation chaotique en Ukraine continue? Décryptage.', 'subtitle_edition' => 'Depuis le début de l’intervention russe en Ukraine et des sanctions du bloc occidental, force est de constater que les grands perdants de toute cette affaire sont les Européens, qui ont vu leurs factures énergétiques exploser, particulièrement dans les pays qui dépendent du prix du gaz pour leur industrie. Après presque 2 ans de perturbations à cause de la crise sanitaire, voilà un deuxième coup très dur. Mais qu’en est-il des gagnants, ceux qui ont un intérêt objectif à ce que la guerre continue? Décryptage.', 'content' => '<p>Bien entendu, les premières victimes du conflit en Ukraine sont les populations ukrainiennes, qui non contentes de risquer leurs vies, voient leurs infrastructures et industries détruites. Et si les Russes paient également un lourd tribut en termes de vies humaines et d’infrastructures, il apparaît que l’une des principales victimes collatérales de ce conflit et des sanctions prises contre la Russie, c’est le tissu industriel européen. Pourquoi?</p> <p>Pour bien comprendre, il faut décortiquer le succès économique et industriel allemand depuis deux décennies. L’Allemagne est la première économie de la zone euro et surtout la principale dans le secteur industriel. Elle dégage historiquement un bénéfice très élevé sur ses exportations (automobiles, machines-outils, pièces détachées, produits chimiques). Ce succès s’explique par une production considérée de haute qualité et compétitive sur le marché international grâce à trois grands facteurs:</p> <ol> <li>Une monnaie (l’Euro) <a href="https://www.rfi.fr/fr/europe/20220928-les-industries-allemandes-tent%25C3%25A9s-par-une-fuite-dans-le-sud-des-%25C3%25A9tats-unis">sous-évaluée</a> par rapport à la productivité allemande;</li> <li>Une main-d’œuvre <a href="https://www.rfi.fr/fr/europe/20220928-les-industries-allemandes-tent%25C3%25A9s-par-une-fuite-dans-le-sud-des-%25C3%25A9tats-unis">peu chère</a> à disposition grâce à l’intégration des pays d’Europe de l’Est dans le marché commun et Schengen et aux réformes Schröder, dites «Hartz», sur le marché du travail en Allemagne au début des années 2000;</li> <li>Une énergie abondante et bon marché livrée par les gazoducs venant de Russie, qui permettent une alimentation en électricité et en gaz naturel stable de l’industrie allemande.</li> </ol> <p>Or, en raison du sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 reliant directement la Russie à l’Allemagne, ainsi que des sanctions économiques prises contre la Russie, la troisième clé de la réussite industrielle allemande est très fortement remise en question. De plus, avant 2014 et les événements de la place Maïdan à Kyiv, la Russie était un partenaire économique privilégié des Allemands, ce qui a fortement diminué avec la montée des tensions puis du conflit en Ukraine. La question qui se pose donc est: qui a intérêt à réduire voire détruire une partie de l’appareil productif allemand et donc européen (car beaucoup de PME européennes sont des fournisseurs des grandes entreprises allemandes, y compris des Suisses)?</p> <p>Avant de désigner des coupables en dehors du continent européen, il faut d’abord dire que l’Europe (donc l’Allemagne) s’est sabordée toute seule, à la fois en détruisant à petit feu le parc électronucléaire européen au profit des énergies renouvelables couplées à des centrales à gaz ou au charbon pour gérer l’intermittence, tout en corrélant le prix du gaz au prix de l’électricité dans l’Union européenne afin d’éviter que la France ne soit trop compétitive grâce à son parc électronucléaire de deuxième génération construit à la fin des années 70, puis en appliquant des sanctions économiques précisément contre le principal fournisseur de gaz naturel à l’Europe.</p> <p>Mais dans tout conflit il y a malheureusement des profiteurs de guerre, ceux qui exploitent (ou provoquent parfois) les difficultés des autres pour s’enrichir ou obtenir un avantage. Et plus la crise durera, plus les avantages obtenus seront substantiels. Or, il apparaît que les Etats-Unis sont parmi les principaux bénéficiaires de la guerre en Ukraine et des problématiques énergétiques et économiques européennes.</p> <p>Premièrement, ils pourront vendre une partie de leur GNL (Gaz Naturel Liquéfié) obtenu par la fragmentation hydraulique (gaz de schiste), un processus très polluant lors de l’extraction et également du transport par bateau, puisqu’il faut liquéfier le gaz pour le transport, puis le regazéifier lors de la livraison.</p> <p>Deuxièmement, ils accélèrent un processus de réindustrialisation, débuté après la crise des <em>subprimes</em> puis poursuivi sous la présidence Trump, puisqu’ils récupèrent (ou vont récupérer) à la fois des parts de marché détenues par des entreprises européennes, mais également des entrepreneurs qui vont investir ou délocaliser leur appareil productif en Amérique du Nord (Canada et USA). En effet, en faisant valoir une politique très favorable aux entreprises et à l’investissement de capitaux et profitant d’une énergie abondante et peu chère pour le moment grâce à l’exploitation massive du gaz de schiste, les Etats-Unis se positionnent comme un territoire privilégié pour les investisseurs étrangers et particulièrement européens. Aubaine pour un pays menacé de déclassement économique par la Chine depuis l’entrée de cette dernière dans l’OMC en 2001.</p> <p>Troisièmement, le complexe militaro-industriel, très influent à Washington et sur les marchés américains, retrouve avec le conflit en Ukraine un débouché pour ses produits après la fin des opérations en Afghanistan. Il ne faut jamais oublier que les Etats-Unis sont <a href="https://www.amnesty.fr/controle-des-armes/actualites/2021-5-plus-gros-marchands-armes">les premiers producteurs d’armes</a> dans le monde (39% de parts de marché en 2021), secteur qui représente des centaines de milliers d’emplois sur le territoire américain. Lockheed Martin à lui seul représentait plus de 146’000 emplois en 2018. En fournissant massivement des armes et du matériel aux Ukrainiens, ils s’assurent non seulement que le conflit s’éternise au maximum mais aussi des clients captifs pour l’industrie américaine, car, en plus de l’Ukraine, cela incitera également les autres pays de la région qui ont peur de la menace russe à s’équiper en matériel de défense américain et ainsi assurer des commandes et de l’activité pour le complexe militaro-industriel américain.</p> <p>Entre les sabotages des gazoducs Nord Stream 1 et 2, ainsi que le récent attentat sur le pont de Crimée, il n’est pas interdit de penser que les Anglo-américains seraient à la manœuvre afin de faire courir le conflit le plus possible en Ukraine et de faire pourrir une situation avantageuse pour eux; de saboter en amont tout processus de cessez-le-feu et de négociation, qui selon Romain Bessonnet, spécialiste de la Russie et du monde russe, était en préparation en Turquie entre les Ukrainiens et les Russes avant l’escalade de cet automne. Ce conflit aura également permis de mettre en lumière les incohérences et la fragilité du modèle d’approvisionnement européen, qui va devoir se remettre profondément en question s’il souhaite se reconstruire et tenir dans la durée face aux aléas et enjeux du XXIème siècle.</p> <hr /> <h4>Lire aussi: <em><a href="https://bonpourlatete.com/analyse/europe-le-risque-du-grand-declassement" target="_blank" rel="noopener">Europe: le risque du grand déclassement</a></em></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'l-industrie-europeenne-sacrifiee-sur-l-autel-des-interets-atlantistes', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 372, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 8, 'person_id' => (int) 13318, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3873, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Pourquoi la voiture électrique est une absurdité écologique', 'subtitle' => 'Depuis plusieurs années maintenant, la mobilité individuelle électrique, avec en figure de proue la voiture électrique, est devenue l’une des mesures phares des différents pouvoirs en faveur de la transition énergétique en Occident. Pourtant, la voiture électrique, si elle ne consomme pas directement de l’essence pour avancer, est au centre de nombreuses problématiques écologiques, sociales et géopolitiques tout à fait concrètes, qui rendent son utilisation et sa production passablement nocives sur le plan humain et environnemental. Analyse.', 'subtitle_edition' => 'Depuis plusieurs années maintenant, la mobilité individuelle électrique est devenue l’une des mesures phares des différents pouvoirs en faveur de la transition énergétique en Occident. Pourtant, la voiture électrique, si elle ne consomme pas directement de l’essence pour avancer, est au centre de nombreuses problématiques écologiques, sociales et géopolitiques.', 'content' => '<p>Le premier élément à prendre en compte quand on s’intéresse au bilan et à l’impact de la voiture électrique, c’est le besoin en métaux. Comme l’expliquent très bien des spécialistes de la production minière, des métaux et de la mobilité tels que Philippe Bihouix, Aurore Stéphant ou Laurent Castagniède, la voiture électrique est une grande consommatrice de métaux, notamment de métaux rares, pour sa batterie. Or, l’appellation «métaux rares» ne vient pas de nulle part. Elle ne signifie pas que ces métaux ne se trouvent que dans quelques endroits sur la planète. On en trouve partout ou presque (voir le livre <em>La guerre des métaux rares</em> de Guillaume Pitron, Les Liens qui Libèrent, 2018). Mais cela signifie qu’ils sont en si petites quantités dans la croûte terrestre qu’il faut déployer des quantités monstrueuses d’énergie, d’eau et de solvants pour pouvoir les exploiter et les extraire du sol. A titre de comparaison, il faut plusieurs kilos de lithium, de cobalt, de manganèse ou de nickel pour fabriquer une voiture électrique de petite taille, alors qu’il n'en faut que quelques grammes pour un téléphone ou ordinateur portable<strong><sup>1</sup></strong>. Déjà que la production minière de ce type de métaux est un vrai problème humain et environnemental dans certaines régions du monde, imaginez l’effet rebond titanesque si toute l’humanité ne roulait plus qu’à l’électrique!</p> <p>Les voitures traditionnelles consomment-elles également des métaux? Oui, bien entendu et de plus en plus avec l’ajout de fonctions numériques, mais forcément moins que les véhicules électriques, précisément à cause de la batterie.</p> <p>Autre problème, la répartition de ces métaux (cobalt, lithium, manganèse, nickel) est encore plus réduite que celle du pétrole. Les meilleurs gisements, les plus rentables et facilement exploitables, ne se trouvent qu’à quelques endroits de la planète. Imaginez les conséquences géopolitiques, diplomatiques et stratégiques si une majorité de l’humanité devenait dépendante d’une ressource encore plus critique que le pétrole… Cependant, le principal problème écologique des voitures électriques se situe dans les processus de transformations.</p> <p>En effet, pour construire les batteries et les différents éléments de ces voitures, il faut créer de nouvelles usines, qui utilisent beaucoup d’électricité, souvent carbonée (la Chine par exemple est encore principalement alimentée en électricité par des centrales à charbon). Idem pour l’Allemagne dont l’industrie automobile fonctionne en très grande partie grâce au gaz naturel. En voulant substituer le parc de voitures traditionnelles par de l’électrique, on crée de nouveaux besoins énergivores dans une situation de plus en plus tendue en raison de l’inflation, des effets de la pandémie, de la guerre en Ukraine, etc.</p> <p>Au moment de son arrivée sur le marché, la voiture électrique est donc beaucoup plus polluante que la voiture traditionnelle<strong><sup>2</sup></strong>. Certes, mais se rattrape-t-elle à l’usage? Et bien pas forcément. En effet, pour recharger une voiture électrique, il faut la brancher au réseau. Or pour cela, il faut non seulement créer du courant supplémentaire sur le réseau, mais également mettre en place l’infrastructure nécessaire, comme les bornes de recharge, des câbles, des transformateurs, etc. Tout cela demande des ressources et des métaux, comme le cuivre par exemple, déjà dans un état particulièrement critique sur notre planète. Et au vu de la situation et des risques actuels sur le réseau électrique en Europe, sérieusement menacé par les coupures cet hiver, augmenter la demande via la démocratisation des véhicules électriques ne paraît pas être la meilleure des idées.</p> <p>Enfin, la voiture électrique pose également des problèmes au niveau des libertés individuelles. Imaginez qu’en période de crise énergétique et de pénuries, un «pass énergétique», un rationnement si vous préférez, soit mis en place sur l’électricité. Il est alors possible que vous ne puissiez plus recharger votre véhicule à certains moments de la journée, qu’importe le prix du Kwh. Et avec tout le numérique à l’intérieur des nouveaux véhicules, il est aussi possible d’imaginer que votre nombre de kilomètres autorisés soit plafonné et que votre véhicule s’arrête tout simplement au bout d’un certain temps, qu’importe l’état de charge de la batterie. Ces scénarios sont tout à fait plausibles et vont directement à l’encontre de la liberté de mouvement.</p> <p>Mais pourquoi donc ce mode de transport a-t-il été tant promu et défendu ces dernières années, notamment en Suisse via le documentaire «A contresens» de Marc Muller et Jonas Schneiter? Sans rentrer dans la polémique, il faut simplement observer que l’Occident a voulu s’acheter une conscience «écologique» pour maintenir son mode de vie (surconsommation, mobilité individuelle, etc.). Il a fallu pour cela externaliser en Chine ou en Afrique les conséquences désastreuses de celui-ci (travail des enfants, pollution des eaux, de l’air...) Marketing et lobbyisme ont été mobilisés pour faire passer l’idée que la transition énergétique est «verte», efficace, et passe par le renouvellement du parc automobile.</p> <p>Pour conclure, il est vrai que la surconsommation de dérivés du pétrole, ressource qui n’est pas produite en Suisse, est un problème, à la fois écologique, économique (balance commerciale) et stratégique. L’indépendance énergétique de la Suisse ne se fera pas sans une sortie progressive de la dépendance au pétrole, notamment dans la motorisation. Cependant, la voiture électrique, en plus de ne pas être une solution durable et satisfaisante, crée d’autres problèmes, parfois plus difficiles à surmonter que ceux des hydrocarbures.</p> <p>Pourtant, des alternatives existent et pourraient être beaucoup plus soutenues et financées par les constructeurs et les politiques. Premièrement, la sobriété et la rationalité dans les déplacements, afin de ne pas gâcher l’énergie, ressource de plus en plus rare de nos jours, en grande partie à cause de l’imprévoyance de nos dirigeants. Ensuite, la possibilité de créer d’autres types de carburants pour la motorisation, comme le pétrole bleu (fabriqué à partir d’algues qui captent le CO<sub>2</sub> et sont raffinées) ou les véhicules à hydrogène. Ce ne sont pas les solutions qui manquent, mais la volonté politique et économique permettant de les diffuser au sein de la société. Espérons que la crise énergétique actuelle et à venir servira de leçon à l’Occident dans ce domaine.</p> <hr /> <h4><sup>1</sup>Voir <a href="https://www.youtube.com/watch?v=xx3PsG2mr-Y" target="_blank" rel="noopener">l’interview d’Aurore Stéphant</a> sur la chaîne «Thinkeview» à partir de 1h12’37.</h4> <h4><sup>2</sup>Voir <a href="https://www.eea.europa.eu/fr/signaux/signaux-2017-1/articles/vers-un-avenir-electrique" target="_blank" rel="noopener">le rapport de l’agence européenne sur l’environnement</a>.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'pourquoi-la-voiture-electrique-est-une-absurdite-ecologique', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 789, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 8, 'person_id' => (int) 13318, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 9849, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => '26ef123_1671008345951-avatar-the-way-of-water-szenen-ov-avatar2-newstill-2.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 189338, 'md5' => '929a80f5bec6b2cae049072ee72f19f7', 'width' => (int) 1400, 'height' => (int) 738, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '', 'author' => '', 'copyright' => '© 20th Century Studios', 'path' => '1672839525_26ef123_1671008345951avatarthewayofwaterszenenovavatar2newstill2.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5718, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Je n'ai pas vu le nouvel Avatar, mais il ne me semble pas que James Cameron ait si bien tourné du côté du wokisme. Ici deux critiques de Matt Walsh: https://www.youtube.com/watch?v=wofdD3WckIU https://www.youtube.com/watch?v=2KEPYSv0TdQ', 'post_id' => (int) 4019, 'user_id' => (int) 13119, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5733, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => '@laurentvalloton Difficile de donner du crédit à Matt Walsh qui fait une critique complète sans avoir vu le film… ', 'post_id' => (int) 4019, 'user_id' => (int) 12565, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5943, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'La dénonciation du capitalisme et du consumérisme est indispensable à l'époque actuelle !', 'post_id' => (int) 4019, 'user_id' => (int) 207, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Nicolas Depraz' $description = 'Treize ans après le succès historique du premier opus, la licence Avatar revient sur le grand écran avec «Avatar, la voie de l’eau» sorti le 14 décembre dernier au cinéma. S’il est encore un peu tôt pour dire si cette suite dépassera les sommets atteints par l’original au niveau commercial, nous pouvons d’ores et déjà dire que c’est un film hors du temps, que ce soit au niveau de sa conception, de sa durée et du contexte hollywoodien actuel. Explications. ' $title = '«Avatar 2», un film hors du temps' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 507, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Hollywood', 'slug' => 'hollywood', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 95, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 94, 'active' => true, 'title' => 'Edition 94', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 123 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
Treize ans, voilà le temps qui séparent les deux premiers films Avatar, soit une éternité pour les fans les plus assidus de la franchise crée par le réalisateur à succès canadien, James Cameron (Titanic, Terminator, Aliens). Aucune production cinématographique grand public n’avait suscité une aussi longue attente depuis Star Wars, puisqu’il y a 16 ans entre la fin de la trilogie originale (1983) et le premier épisode de la «prélogie» (1999). Et les attentes étaient grandes puisque James Cameron avait annoncé très tôt son souhait de produire de nombreuses suites à Avatar après le succès gigantesque de ce dernier dans les salles obscures en 2009. Après de nombreux reports et des effets d’annonces pour le moins chaotiques, la série des quatre suites d’Avatar est enfin lancée et devrait se poursuivre jusqu’en 2028 si tout va bien, à coup d’une sortie tous les deux ans. Si le succès semble pour le moment être au rendez-vous pour cette suite, il est rare aujourd’hui qu’un réalisateur ou producteur de cinéma puisse se permettre de prendre autant de temps dans la conception d’un film. A l’heure de la production et consommation en masse de séries et franchises cinématographiques (Marvel, DC, Star Wars, etc.) et de la compétition acharnée entre les plateformes pour le temps de cerveau disponible des spectateurs, voir un réalisateur prendre plus d’une décennie pour travailler son histoire, ses personnages et améliorer les technologies cinématographiques à disposition (car Avatar 1 et 2 sont avant tout des prouesses technologiques) est une sorte d’OVNI dans le paysage Hollywoodien actuel. A vrai dire, seuls deux ou trois réalisateurs sont capables aujourd’hui de s’offrir un tel luxe en terme de temporalité à Hollywood et James Cameron en fait partie. Il aurait été aisé de céder à la facilité en produisant des suites à la pelle dans un univers si étendu qu’est celui d’Avatar et de surfer immédiatement sur le succès générationnel du premier film, mais une autre direction a été choisie et qui démontre que cela est possible (même si ce n’est pas donné à tout le monde évidemment).
Un film de 3h12
Mais si Avatar, la voie de l’eau est un projet hors du temps, ce n’est pas seulement de par sa conception, c’est aussi dans son contenu. Pour commencer, le film dure 3h12 et prend son temps pour présenter ses nouveaux personnages et le nouvel environnement dans lequel vont évoluer les protagonistes. Si quelques passages au début et à la fin du film sont plus rapidement expédiés (car il a fallu faire des choix au montage on l’imagine), ce film prends un temps d’exposition très rare pour une super production hollywoodienne moderne. Plus marquant encore, James Cameron assume les positions prises dans le premier film en allant encore plus loin dans son message écologiste, «animaliste», anticolonialiste et anticapitaliste consumériste sans limite. Pourtant, le monde culturel occidental n’est plus le même depuis 2009, au sein duquel les discours aseptisés et lisses sont devenus la norme. Si certains messages sont assénés parfois avec un manque de subtilité évidents, comme par exemple la dénonciation de la chasse à la baleine, Cameron a le mérite d’assumer ses convictions. Plus étonnants encore, Avatar échappe, pour l’instant encore, aux ravages de l’idéologie woke, très en vogue actuellement à Hollywood, en témoigne les scandales entourant la série Les Anneaux de pouvoir sortie en 2022 sur la plateforme Amazon Prime. Dans Avatar 2, point d’ode au véganisme (les Navi’s chassent des animaux de Pandora pour s’en nourrir), point de mise en avant des communautés LGBTQ etc. ou de féminisme exacerbés (les personnages féminins sont mis en avant tout autant que les hommes dans le film et ne sont pas unilatéralement bons, on en trouve dans les deux camps).
C’est triste à dire, mais nous en sommes arrivés à un point où il faut relever ce fait dans une production culturelle occidentale. Et c’est ce qui en fait un film «hors du temps». Loin du contexte culturel, politique, commercial ou financier du Hollywood d’aujourd’hui, James Cameron a produit un film grand public avec un message engagé, avec l’ambition de résister aux affres du temps et de marquer l’histoire de la science-fiction. Est-ce qu’Avatar 2 est un film parfait? Absolument pas. Répond-il aux attentes des fans et du public? C’est aux concernés qu’il faut le demander. Cependant, si vous avez aimé le premier Avatar, il y a de fortes chances pour que vous soyez satisfaits par ce second opus. Mais il ne fait aucun doute qu’Avatar est une licence qui marquera son époque, et pas seulement par les chiffres que la saga génère, mais également par l’ambition qu’il y a derrière et la temporalité particulière liée à ce projet. Chacun se fera son avis et des scandales plus ou moins médiatisés ne manqueront pas d’éclater autour de la production ou des différents messages du film, c’est un des mauvais côtés malheureux des réseaux sociaux actuels. Mais il est rafraîchissant dans un paysage médiatique et audiovisuel grand public parfois si coercitif de mettre en avant des projets qui sortent de l’ordinaire et qui pensent et conçoivent hors des présupposés et impératifs de leur époque.
«Avatar: la voie de l’eau», de James Cameron, 3h12
Les salles où voir le film
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4019, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Avatar 2», un film hors du temps', 'subtitle' => 'Treize ans après le succès historique du premier opus, la licence Avatar revient sur le grand écran avec «Avatar, la voie de l’eau» sorti le 14 décembre dernier au cinéma. S’il est encore un peu tôt pour dire si cette suite dépassera les sommets atteints par l’original au niveau commercial, nous pouvons d’ores et déjà dire que c’est un film hors du temps, que ce soit au niveau de sa conception, de sa durée et du contexte hollywoodien actuel. Explications. ', 'subtitle_edition' => 'Treize ans après le succès historique du premier opus, la licence Avatar revient sur le grand écran avec «Avatar, la voie de l’eau» sorti le 14 décembre dernier au cinéma. S’il est encore un peu tôt pour dire si cette suite dépassera les sommets atteints par l’original au niveau commercial, nous pouvons d’ores et déjà dire que c’est un film hors du temps, que ce soit au niveau de sa conception, de sa durée et du contexte hollywoodien actuel. Explications. ', 'content' => '<p>Treize ans, voilà le temps qui séparent les deux premiers films <em>Avatar</em>, soit une éternité pour les fans les plus assidus de la franchise crée par le réalisateur à succès canadien, James Cameron (<em>Titanic</em>, <em>Terminator</em>, <em>Aliens</em>). Aucune production cinématographique grand public n’avait suscité une aussi longue attente depuis <em>Star Wars</em>, puisqu’il y a 16 ans entre la fin de la trilogie originale (1983) et le premier épisode de la «prélogie» (1999). Et les attentes étaient grandes puisque James Cameron avait annoncé très tôt son souhait de produire de nombreuses suites à <em>Avatar</em> après le succès gigantesque de ce dernier dans les salles obscures en 2009. Après de nombreux reports et des effets d’annonces pour le moins chaotiques, la série des quatre suites d’<em>Avatar</em> est enfin lancée et devrait se poursuivre jusqu’en 2028 si tout va bien, à coup d’une sortie tous les deux ans. Si le succès semble pour le moment être au rendez-vous pour cette suite, il est rare aujourd’hui qu’un réalisateur ou producteur de cinéma puisse se permettre de prendre autant de temps dans la conception d’un film. A l’heure de la production et consommation en masse de séries et franchises cinématographiques (Marvel, DC, Star Wars, etc.) et de la compétition acharnée entre les plateformes pour le temps de cerveau disponible des spectateurs, voir un réalisateur prendre plus d’une décennie pour travailler son histoire, ses personnages et améliorer les technologies cinématographiques à disposition (car <em>Avatar 1</em> et <em>2</em> sont avant tout des prouesses technologiques) est une sorte d’OVNI dans le paysage Hollywoodien actuel. A vrai dire, seuls deux ou trois réalisateurs sont capables aujourd’hui de s’offrir un tel luxe en terme de temporalité à Hollywood et James Cameron en fait partie. Il aurait été aisé de céder à la facilité en produisant des suites à la pelle dans un univers si étendu qu’est celui d’Avatar et de surfer immédiatement sur le succès générationnel du premier film, mais une autre direction a été choisie et qui démontre que cela est possible (même si ce n’est pas donné à tout le monde évidemment).</p> <h3>Un film de 3h12</h3> <p>Mais si <em>Avatar, la voie de l’eau</em> est un projet hors du temps, ce n’est pas seulement de par sa conception, c’est aussi dans son contenu. Pour commencer, le film dure 3h12 et prend son temps pour présenter ses nouveaux personnages et le nouvel environnement dans lequel vont évoluer les protagonistes. Si quelques passages au début et à la fin du film sont plus rapidement expédiés (car il a fallu faire des choix au montage on l’imagine), ce film prends un temps d’exposition très rare pour une super production hollywoodienne moderne. Plus marquant encore, James Cameron assume les positions prises dans le premier film en allant encore plus loin dans son message écologiste, «animaliste», anticolonialiste et anticapitaliste consumériste sans limite. Pourtant, le monde culturel occidental n’est plus le même depuis 2009, au sein duquel les discours aseptisés et lisses sont devenus la norme. Si certains messages sont assénés parfois avec un manque de subtilité évidents, comme par exemple la dénonciation de la chasse à la baleine, Cameron a le mérite d’assumer ses convictions. Plus étonnants encore, <em>Avatar</em> échappe, pour l’instant encore, aux ravages de l’idéologie woke, très en vogue actuellement à Hollywood, en témoigne les scandales entourant la série <em>Les Anneaux de pouvoir</em> sortie en 2022 sur la plateforme Amazon Prime. Dans <em>Avatar 2</em>, point d’ode au véganisme (les Navi’s chassent des animaux de Pandora pour s’en nourrir), point de mise en avant des communautés LGBTQ etc. ou de féminisme exacerbés (les personnages féminins sont mis en avant tout autant que les hommes dans le film et ne sont pas unilatéralement bons, on en trouve dans les deux camps).</p> <p>C’est triste à dire, mais nous en sommes arrivés à un point où il faut relever ce fait dans une production culturelle occidentale. Et c’est ce qui en fait un film «hors du temps». Loin du contexte culturel, politique, commercial ou financier du Hollywood d’aujourd’hui, James Cameron a produit un film grand public avec un message engagé, avec l’ambition de résister aux affres du temps et de marquer l’histoire de la science-fiction. Est-ce qu’<em>Avatar 2</em> est un film parfait? Absolument pas. Répond-il aux attentes des fans et du public? C’est aux concernés qu’il faut le demander. Cependant, si vous avez aimé le premier <em>Avatar</em>, il y a de fortes chances pour que vous soyez satisfaits par ce second opus. Mais il ne fait aucun doute qu’<em>Avatar</em> est une licence qui marquera son époque, et pas seulement par les chiffres que la saga génère, mais également par l’ambition qu’il y a derrière et la temporalité particulière liée à ce projet. Chacun se fera son avis et des scandales plus ou moins médiatisés ne manqueront pas d’éclater autour de la production ou des différents messages du film, c’est un des mauvais côtés malheureux des réseaux sociaux actuels. Mais il est rafraîchissant dans un paysage médiatique et audiovisuel grand public parfois si coercitif de mettre en avant des projets qui sortent de l’ordinaire et qui pensent et conçoivent hors des présupposés et impératifs de leur époque.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1672839799_avatar2lavoiedeleaufr1petit.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " width="176" height="235" /><br />«Avatar: la voie de l’eau», de James Cameron, 3h12</h4> <h4><a href="https://www.cineman.ch/fr/film/2015/Avatar2/seances.html#movie-detail-nav" target="_blank" rel="noopener">Les salles où voir le film</a></h4> <p><iframe frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/598NnroP42s" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'avatar-2-un-film-hors-du-temps', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 401, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 13318, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Nicolas Depraz', 'description' => 'Treize ans après le succès historique du premier opus, la licence Avatar revient sur le grand écran avec «Avatar, la voie de l’eau» sorti le 14 décembre dernier au cinéma. S’il est encore un peu tôt pour dire si cette suite dépassera les sommets atteints par l’original au niveau commercial, nous pouvons d’ores et déjà dire que c’est un film hors du temps, que ce soit au niveau de sa conception, de sa durée et du contexte hollywoodien actuel. Explications. ', 'title' => '«Avatar 2», un film hors du temps', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4019, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Avatar 2», un film hors du temps', 'subtitle' => 'Treize ans après le succès historique du premier opus, la licence Avatar revient sur le grand écran avec «Avatar, la voie de l’eau» sorti le 14 décembre dernier au cinéma. S’il est encore un peu tôt pour dire si cette suite dépassera les sommets atteints par l’original au niveau commercial, nous pouvons d’ores et déjà dire que c’est un film hors du temps, que ce soit au niveau de sa conception, de sa durée et du contexte hollywoodien actuel. Explications. ', 'subtitle_edition' => 'Treize ans après le succès historique du premier opus, la licence Avatar revient sur le grand écran avec «Avatar, la voie de l’eau» sorti le 14 décembre dernier au cinéma. S’il est encore un peu tôt pour dire si cette suite dépassera les sommets atteints par l’original au niveau commercial, nous pouvons d’ores et déjà dire que c’est un film hors du temps, que ce soit au niveau de sa conception, de sa durée et du contexte hollywoodien actuel. Explications. ', 'content' => '<p>Treize ans, voilà le temps qui séparent les deux premiers films <em>Avatar</em>, soit une éternité pour les fans les plus assidus de la franchise crée par le réalisateur à succès canadien, James Cameron (<em>Titanic</em>, <em>Terminator</em>, <em>Aliens</em>). Aucune production cinématographique grand public n’avait suscité une aussi longue attente depuis <em>Star Wars</em>, puisqu’il y a 16 ans entre la fin de la trilogie originale (1983) et le premier épisode de la «prélogie» (1999). Et les attentes étaient grandes puisque James Cameron avait annoncé très tôt son souhait de produire de nombreuses suites à <em>Avatar</em> après le succès gigantesque de ce dernier dans les salles obscures en 2009. Après de nombreux reports et des effets d’annonces pour le moins chaotiques, la série des quatre suites d’<em>Avatar</em> est enfin lancée et devrait se poursuivre jusqu’en 2028 si tout va bien, à coup d’une sortie tous les deux ans. Si le succès semble pour le moment être au rendez-vous pour cette suite, il est rare aujourd’hui qu’un réalisateur ou producteur de cinéma puisse se permettre de prendre autant de temps dans la conception d’un film. A l’heure de la production et consommation en masse de séries et franchises cinématographiques (Marvel, DC, Star Wars, etc.) et de la compétition acharnée entre les plateformes pour le temps de cerveau disponible des spectateurs, voir un réalisateur prendre plus d’une décennie pour travailler son histoire, ses personnages et améliorer les technologies cinématographiques à disposition (car <em>Avatar 1</em> et <em>2</em> sont avant tout des prouesses technologiques) est une sorte d’OVNI dans le paysage Hollywoodien actuel. A vrai dire, seuls deux ou trois réalisateurs sont capables aujourd’hui de s’offrir un tel luxe en terme de temporalité à Hollywood et James Cameron en fait partie. Il aurait été aisé de céder à la facilité en produisant des suites à la pelle dans un univers si étendu qu’est celui d’Avatar et de surfer immédiatement sur le succès générationnel du premier film, mais une autre direction a été choisie et qui démontre que cela est possible (même si ce n’est pas donné à tout le monde évidemment).</p> <h3>Un film de 3h12</h3> <p>Mais si <em>Avatar, la voie de l’eau</em> est un projet hors du temps, ce n’est pas seulement de par sa conception, c’est aussi dans son contenu. Pour commencer, le film dure 3h12 et prend son temps pour présenter ses nouveaux personnages et le nouvel environnement dans lequel vont évoluer les protagonistes. Si quelques passages au début et à la fin du film sont plus rapidement expédiés (car il a fallu faire des choix au montage on l’imagine), ce film prends un temps d’exposition très rare pour une super production hollywoodienne moderne. Plus marquant encore, James Cameron assume les positions prises dans le premier film en allant encore plus loin dans son message écologiste, «animaliste», anticolonialiste et anticapitaliste consumériste sans limite. Pourtant, le monde culturel occidental n’est plus le même depuis 2009, au sein duquel les discours aseptisés et lisses sont devenus la norme. Si certains messages sont assénés parfois avec un manque de subtilité évidents, comme par exemple la dénonciation de la chasse à la baleine, Cameron a le mérite d’assumer ses convictions. Plus étonnants encore, <em>Avatar</em> échappe, pour l’instant encore, aux ravages de l’idéologie woke, très en vogue actuellement à Hollywood, en témoigne les scandales entourant la série <em>Les Anneaux de pouvoir</em> sortie en 2022 sur la plateforme Amazon Prime. Dans <em>Avatar 2</em>, point d’ode au véganisme (les Navi’s chassent des animaux de Pandora pour s’en nourrir), point de mise en avant des communautés LGBTQ etc. ou de féminisme exacerbés (les personnages féminins sont mis en avant tout autant que les hommes dans le film et ne sont pas unilatéralement bons, on en trouve dans les deux camps).</p> <p>C’est triste à dire, mais nous en sommes arrivés à un point où il faut relever ce fait dans une production culturelle occidentale. Et c’est ce qui en fait un film «hors du temps». Loin du contexte culturel, politique, commercial ou financier du Hollywood d’aujourd’hui, James Cameron a produit un film grand public avec un message engagé, avec l’ambition de résister aux affres du temps et de marquer l’histoire de la science-fiction. Est-ce qu’<em>Avatar 2</em> est un film parfait? Absolument pas. Répond-il aux attentes des fans et du public? C’est aux concernés qu’il faut le demander. Cependant, si vous avez aimé le premier <em>Avatar</em>, il y a de fortes chances pour que vous soyez satisfaits par ce second opus. Mais il ne fait aucun doute qu’<em>Avatar</em> est une licence qui marquera son époque, et pas seulement par les chiffres que la saga génère, mais également par l’ambition qu’il y a derrière et la temporalité particulière liée à ce projet. Chacun se fera son avis et des scandales plus ou moins médiatisés ne manqueront pas d’éclater autour de la production ou des différents messages du film, c’est un des mauvais côtés malheureux des réseaux sociaux actuels. Mais il est rafraîchissant dans un paysage médiatique et audiovisuel grand public parfois si coercitif de mettre en avant des projets qui sortent de l’ordinaire et qui pensent et conçoivent hors des présupposés et impératifs de leur époque.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1672839799_avatar2lavoiedeleaufr1petit.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " width="176" height="235" /><br />«Avatar: la voie de l’eau», de James Cameron, 3h12</h4> <h4><a href="https://www.cineman.ch/fr/film/2015/Avatar2/seances.html#movie-detail-nav" target="_blank" rel="noopener">Les salles où voir le film</a></h4> <p><iframe frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/598NnroP42s" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'avatar-2-un-film-hors-du-temps', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 401, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 13318, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4067, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les limites et possibilités de l’hydrogène comme vecteur d’énergie', 'subtitle' => 'Alors que les crises et tensions énergétiques se multiplient, la recherche de solutions et d’alternatives au pétrole ou au gaz bat son plein. L’hydrogène est souvent évoqué. S’il offre beaucoup d’avantages comme vecteur énergétique, il est aussi soumis à des nombreux défis et problématiques qui rendent difficile sa généralisation actuellement. Décryptage.', 'subtitle_edition' => 'Alors que les crises et tensions énergétiques se multiplient, la recherche de solutions et d’alternatives au pétrole ou au gaz bat son plein. L’hydrogène est souvent évoqué. S’il offre beaucoup d’avantages comme vecteur énergétique, il est aussi soumis à des nombreux défis et problématiques qui rendent difficile sa généralisation actuellement. Décryptage.', 'content' => '<p>Premièrement, il est important de faire un point technique pour savoir de quoi nous parlons. L’hydrogène est l’élément chimique le plus abondant dans l’univers. Comme l’électricité, il pourrait donc jouer le rôle de vecteur énergétique dans notre système économique. Quand il est question d’hydrogène comme vecteur énergétique, nous parlons de dihydrogène (H<sub>2</sub>), sous forme de gaz. S’il existe quelques poches d’hydrogène dans la nature, la grande majorité de l’hydrogène consommé sur Terre est créé par des processus industriels, plus ou moins polluants selon les méthodes. Ce qui nous intéresse dans le cadre de cet article et du futur énergétique de la Suisse et potentiellement du monde, c’est ce qu’on appelle l’hydrogène «vert», qui est produit à partir de l’électrolyse de l’eau, procédé qui demande une grande quantité d’électricité. Si cette électrolyse est effectuée avec de l’électricité décarbonée (énergies renouvelables intermittentes, nucléaire ou hydroélectricité par exemple), nous pouvons parler d’hydrogène décarboné ou «vert». A l’heure actuelle, ce type d’hydrogène représente moins de 5% de la production mondiale, car cette technique est encore beaucoup plus coûteuse que le reformatage du gaz naturel, qui reste la méthode la plus commune et rentable pour produire de l’hydrogène actuellement<strong><sup>1</sup></strong>.</p> <p>A quoi pourrait servir l’hydrogène dans notre approvisionnement énergétique? L’hydrogène peut, dans l’absolu, être utilisé en remplacement du gaz naturel et être utile dans de nombreux domaines industriels, que ce soit comme matière première ou vecteur d’énergie<strong><sup>2</sup></strong>. Mais c’est son utilisation comme carburant qui nous intéresse le plus. En effet, si pour la petite mobilité individuelle (vélo électrique, moto, petite voiture citadine), les batteries représentent une solution envisageable à large échelle, ce n’est pas le cas pour la mobilité «lourde» comme les camionnettes, les camions et les grosses voitures (Cf. <a href="https://bonpourlatete.com/analyse/pourquoi-la-voiture-electrique-est-une-absurdite-ecologique" target="_blank" rel="noopener">mon article du 21 octobre 2022</a> sur la voiture électrique). L’énergie hydrogène pourrait être très utile pour remplacer le diesel pour ce type de transport, notamment dans les pays qui ne possèdent pas de source d’hydrocarbures, comme la Suisse par exemple. L’hydrogène comme carburant n’émet que de la vapeur d’eau et représente donc un carburant totalement écologique, pour autant qu’il soit produit avec des énergies décarbonées. En Suisse, l’entreprise de grande distribution Migros devrait lancer cette année ses premiers projets tests de <a href="https://corporate.migros.ch/fr/Magazine/2020/camions-hydrogene.html" target="_blank" rel="noopener">camions de livraison électriques propulsés à l’aide d’hydrogène</a> (l’hydrogène génère de l’électricité qui est utilisée par le moteur du véhicule pour fonctionner).</p> <p>Autre point intéressant: la généralisation de l’utilisation de l’hydrogène permettrait de stocker les excès des installations électriques intermittentes comme le solaire ou l’éolien par exemple. En effet, nous avons besoin de beaucoup moins d’énergie en été par rapport à l’hiver, or c’est en cette saison que nos panneaux solaires produisent le plus. Comme l’électricité ne se stocke pas ou très mal, il est intéressant d’avoir la possibilité de la transformer en hydrogène pour l'utiliser à un autre moment.</p> <p>Cependant, la démocratisation de l’hydrogène dans notre mix énergétique est limitée par plusieurs problèmes techniques et économiques. Premièrement, il y a la problématique du stockage. En effet, l’hydrogène étant le gaz le plus léger de l’univers, il faut soit le liquéfier, soit le mettre sous très haute pression pour pouvoir le distribuer, le transporter et l’entreposer correctement. Tous ces processus sont très énergivores, et donc peu idéaux en période de frugalité énergétique. L’hydrogène est également un gaz très inflammable et présente de gros risques dans le domaine de la mobilité où les accidents peuvent être fréquents. Enfin, il y a la question du rendement. En effet, nous l’avons dit plus haut, pour produire de l’hydrogène vert, il faut transformer de l’énergie renouvelable (ou décarbonée) en gaz (dihydrogène) via l’électrolyse de l’eau, pour ensuite le restituer sous forme d’énergie lors de l’utilisation. Toutes ces transformations et ces étapes provoquent des pertes et certaines institutions, comme l’agence de la transition écologique en France, <a href="https://www.connaissancedesenergies.org/rendement-de-la-chaine-hydrogene-cas-du-power-h2-power-220218" target="_blank" rel="noopener">estiment ces dernières à plus de 70%!</a> Difficile d’être rentable via ce mode de production à l’heure actuelle, à moins que le nucléaire de 4ème génération ou la fusion ne débarquent rapidement dans notre mix énergétique, ce qui semble peu probable.</p> <p>Pour résoudre ces problèmes et limitations autour de l’hydrogène, de nombreux programmes ont été lancés dans le monde et les investissements augmentent à la faveur de la répétition des crises énergétiques et climatiques. Plusieurs entreprises essaient de démocratiser leur solution sur le marché de l’énergie. L’un des projets les plus avancés et prometteurs en Suisse se trouve au bord du lac Léman, siège de la start-up Neology. L’idée de cette jeune entreprise est de conserver l’hydrogène sous forme d’ammoniac (NH<sub>3</sub>), ce qui est beaucoup plus sûr et économique pour le stockage, le transport, etc., et de le «craquer» pour le transformer en hydrogène au moment de l’utilisation, dans un moteur par exemple. Si cette solution vous intéresse, vous pouvez écouter sur Radiolibre.ch l’épisode de mon podcast «Durabilité: et maintenant, qu’est-ce qu’on fait?» consacré à l’hydrogène comme vecteur énergétique, avec comme invité Aris Maroonian, fondateur de la start-up Neology, <a href="https://radiolibre.ch/podcast/la-revolution-hydrogene-dans-lenergie-aris-maroonian-neology/" target="_blank" rel="noopener">via ce lien</a>.</p> <hr /> <h4><sup>1</sup>Article sur l’hydrogène dans la transition énergétique sur <a href="https://blog.romande-energie.ch/fr/comprendre-l-energie/152-hydrogene-transition-energetique" target="_blank" rel="noopener">le blog de romande énergie.</a></h4> <h4><sup>2</sup>«Hydrogène, le nouveau pétrole», Thierry Lepercq, Editions du Cherche-Midi, 2019.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'les-limites-et-possibilites-de-l-hydrogene-comme-vecteur-d-energie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 565, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 8, 'person_id' => (int) 13318, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3978, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Qui est vraiment responsable de l’éco-anxiété?', 'subtitle' => 'L’éco-anxiété fait aujourd’hui partie du vocabulaire courant en Occident. Ce trouble psychique fait de plus en plus de ravages dans populations qui se sentent impuissantes, déprimées, tristes voire en colère par rapport aux crises écologiques (réchauffement climatique, disparition de la biodiversité, pollutions, etc.). Comment ce sentiment négatif, ce trouble psychologique, s’implante-t-il toujours plus solidement?', 'subtitle_edition' => 'L’éco-anxiété fait aujourd’hui partie du vocabulaire courant en Occident. Ce trouble psychique fait de plus en plus de ravages dans populations qui se sentent impuissantes, déprimées, tristes voire en colère par rapport aux crises écologiques (réchauffement climatique, disparition de la biodiversité, pollutions, etc.). Comment ce sentiment négatif, ce trouble psychologique, s’implante-t-il toujours plus solidement?', 'content' => '<p>Pour commencer, il est important de faire une précision: en l'état actuel des connaissances de la médecine et de la psychiatrie, l’éco-anxiété <a href="https://presse.inserm.fr/leco-anxiete-une-maladie-mentale-vraiment-2/44466/">n’est pas reconnue</a> comme une maladie. Cela signifie qu’il y a bien une construction sociale ou un quelconque phénomène de déconstruction ou de perturbation dans la société expliquant le développement de ce trouble mental. D’après les dernières recherches et statistiques effectuées dans le monde occidental, l’éco-anxiété touche particulièrement les jeunes, même si les chiffres exacts sont difficiles à estimer, tant le phénomène est structurel, social et diffus dans la population. Le professeur Tobias Brosch l’explique dans <a href="https://www.efficience21.ch/article/%2525ABleco-anxiete-est-devenue-un-phenomene-social%2525BB/36">un entretien</a> donné au site efficience21. L’éco-anxiété est donc un phénomène construit, produit de son époque et qui fait des ravages psychologiques dans une partie de la population occidentale avec des symptômes qui vont de la dépression à la paralysie sociale, en passant par la colère, la révolte ou le fait de se priver d’avoir des enfants, non pas par envie personnelle, mais par crainte de l’avenir et sentiment de ne pas pouvoir transmettre un monde meilleur à ses descendants.</p> <p>Ce phénomène est aujourd’hui devenu un véritable enjeu de santé publique et surtout de société, tant il peut peser sur tous les aspects de la vie courante (carrière professionnelle, vie de famille, espérances et projets d’avenir, etc.) Si l'inquiétude quant à la qualité de notre environnement pour les années à venir peut servir de multiplicateur motivationnel pour les citoyens sensibles à cette problématique, elle peut aussi servir le contrôle social de la population dans une période de crises systémiques et de troubles sociaux économiques. L’exemple de la crise Covid en est une parfaite illustration: la peur et l’anxiété peuvent être de fabuleux alliés pour conditionner une partie de la population à adopter des comportements allant dans le sens de la concorde civile, du soutien aux pouvoirs en place et de la soumission aux ordres dans les cas les plus extrêmes. </p> <p>Mais comment l’éco-anxiété s’est-elle propagée dans nos sociétés? Inutile de formuler une quelconque théorie complotiste derrière ce phénomène, il y a une explication à la fois relativement simple et parfaitement logique qui explique la diffusion de ce trouble: l’incohérence (ou l’inconséquence dirons-nous) des autorités au pouvoir ces dernières décennies. </p> <p>En effet, depuis de nombreuses années maintenant, les discours alarmistes concernant l’état de la planète sont devenus de plus en plus nombreux et relayés massivement dans les médias, particulièrement dans la sphère occidentale. La disparition de la biodiversité, les événements climatiques extrêmes, la pollution des océans, la fonte des glaciers… les exemples d’images, articles, reportages, annonces politiques, programmes de sensibilisation scolaires sont légions aujourd’hui et plus personne ou presque dans nos sociétés ultra-connectées n’ignore l'existence des problématiques environnementales. Un sentiment de catastrophisme permanent est distillé dans les médias, parfois de manière justifiée, d’autres fois moins. Le fait est que la population des pays dits «développés» est de plus en plus sensible aux problématiques écologiques, notamment par l’influence des médias.</p> <p>D’un autre côté, une certaine frange des militants «écologiques» et des autorités font culpabiliser la population pour son absence d’efforts. Mais les individus sont également conscients que tout ne peut pas passer par eux et qu’une partie des solutions est dans les mains des autorités. Et que s’est-il passé de ce côté? Si l’on regarde bien, malgré quelques améliorations marginales, pas grand-chose. Pour preuve: aucune remise en cause du libre-échange, de la poursuite effrénée d’un modèle économique basé sur la consommation et la possession de biens, particulièrement pour les classes les plus privilégiées, promotion du modèle consumériste, exploitation de plus en plus intensive des ressources, etc. Cette incohérence entre le discours ambiant alarmiste sur les questions écologiques et l’inertie, voire la fuite en avant, de nos sociétés sur ces enjeux est à la base de cette massification de l’éco-anxiété chez les citoyens. On ne peut pas d’un côté expliquer aux citoyens la gravité et l’urgence des questions environnementales, leur dire qu’ils en sont en partie responsables, et de l’autre promouvoir la continuité d’un système qui est précisément à l'origine de la dégradation de l'environnement. L’incohérence et l’inconséquence des élites provoquent le découragement, la colère et l’impuissance.</p> <p>Dès lors que le constat est posé, comment se prémunir contre l’éco-anxiété? Premièrement, il faut se déculpabiliser, ce qui ne veut pas dire être irresponsable. S’il est important, surtout en période de crise, de savoir adopter un comportement éco-responsable, il faut bien se dire que ce n’est pas de sa faute ni celle de sa famille ou ses amis si le monde est dans cet état, que les causes sont multifactorielles et systémiques. En revanche, les responsabilités existent et il est important de bien les identifier et de demander des comptes suivant la situation. Il est également important de savoir prendre de la distance par rapport aux discours dominants des médias traditionnels sur ces questions et de diversifier ses sources d’informations.</p> <hr /> <h4>Pour aller plus loin sur ces thématiques et notamment certaines solutions qui sont mises en place au niveau thérapeutique, vous pouvez écouter l’interview du psychologue Grégory Dessart sur Radiolibre.ch, <a href="https://radiolibre.ch/podcast/le-cabinet-de-psychologues-en-plein-air-gregory-dessart-walk2talk/" target="_blank" rel="noopener">disponible en libre écoute</a>.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'qui-est-vraiment-responsable-de-l-eco-anxiete', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 383, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 8, 'person_id' => (int) 13318, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3915, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'L’industrie européenne sacrifiée sur l’autel des intérêts atlantistes', 'subtitle' => 'Depuis le début de l’intervention russe en Ukraine et des sanctions du bloc occidental, force est de constater que les grands perdants de toute cette affaire sont les Européens, qui ont vu leurs factures énergétiques exploser, particulièrement dans les pays qui dépendent du prix du gaz pour leur industrie. Après presque 2 ans de perturbations à cause de la crise sanitaire, voilà un deuxième coup très dur. Mais qu’en est-il des gagnants, ceux qui ont un intérêt objectif à ce que cette situation chaotique en Ukraine continue? Décryptage.', 'subtitle_edition' => 'Depuis le début de l’intervention russe en Ukraine et des sanctions du bloc occidental, force est de constater que les grands perdants de toute cette affaire sont les Européens, qui ont vu leurs factures énergétiques exploser, particulièrement dans les pays qui dépendent du prix du gaz pour leur industrie. Après presque 2 ans de perturbations à cause de la crise sanitaire, voilà un deuxième coup très dur. Mais qu’en est-il des gagnants, ceux qui ont un intérêt objectif à ce que la guerre continue? Décryptage.', 'content' => '<p>Bien entendu, les premières victimes du conflit en Ukraine sont les populations ukrainiennes, qui non contentes de risquer leurs vies, voient leurs infrastructures et industries détruites. Et si les Russes paient également un lourd tribut en termes de vies humaines et d’infrastructures, il apparaît que l’une des principales victimes collatérales de ce conflit et des sanctions prises contre la Russie, c’est le tissu industriel européen. Pourquoi?</p> <p>Pour bien comprendre, il faut décortiquer le succès économique et industriel allemand depuis deux décennies. L’Allemagne est la première économie de la zone euro et surtout la principale dans le secteur industriel. Elle dégage historiquement un bénéfice très élevé sur ses exportations (automobiles, machines-outils, pièces détachées, produits chimiques). Ce succès s’explique par une production considérée de haute qualité et compétitive sur le marché international grâce à trois grands facteurs:</p> <ol> <li>Une monnaie (l’Euro) <a href="https://www.rfi.fr/fr/europe/20220928-les-industries-allemandes-tent%25C3%25A9s-par-une-fuite-dans-le-sud-des-%25C3%25A9tats-unis">sous-évaluée</a> par rapport à la productivité allemande;</li> <li>Une main-d’œuvre <a href="https://www.rfi.fr/fr/europe/20220928-les-industries-allemandes-tent%25C3%25A9s-par-une-fuite-dans-le-sud-des-%25C3%25A9tats-unis">peu chère</a> à disposition grâce à l’intégration des pays d’Europe de l’Est dans le marché commun et Schengen et aux réformes Schröder, dites «Hartz», sur le marché du travail en Allemagne au début des années 2000;</li> <li>Une énergie abondante et bon marché livrée par les gazoducs venant de Russie, qui permettent une alimentation en électricité et en gaz naturel stable de l’industrie allemande.</li> </ol> <p>Or, en raison du sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 reliant directement la Russie à l’Allemagne, ainsi que des sanctions économiques prises contre la Russie, la troisième clé de la réussite industrielle allemande est très fortement remise en question. De plus, avant 2014 et les événements de la place Maïdan à Kyiv, la Russie était un partenaire économique privilégié des Allemands, ce qui a fortement diminué avec la montée des tensions puis du conflit en Ukraine. La question qui se pose donc est: qui a intérêt à réduire voire détruire une partie de l’appareil productif allemand et donc européen (car beaucoup de PME européennes sont des fournisseurs des grandes entreprises allemandes, y compris des Suisses)?</p> <p>Avant de désigner des coupables en dehors du continent européen, il faut d’abord dire que l’Europe (donc l’Allemagne) s’est sabordée toute seule, à la fois en détruisant à petit feu le parc électronucléaire européen au profit des énergies renouvelables couplées à des centrales à gaz ou au charbon pour gérer l’intermittence, tout en corrélant le prix du gaz au prix de l’électricité dans l’Union européenne afin d’éviter que la France ne soit trop compétitive grâce à son parc électronucléaire de deuxième génération construit à la fin des années 70, puis en appliquant des sanctions économiques précisément contre le principal fournisseur de gaz naturel à l’Europe.</p> <p>Mais dans tout conflit il y a malheureusement des profiteurs de guerre, ceux qui exploitent (ou provoquent parfois) les difficultés des autres pour s’enrichir ou obtenir un avantage. Et plus la crise durera, plus les avantages obtenus seront substantiels. Or, il apparaît que les Etats-Unis sont parmi les principaux bénéficiaires de la guerre en Ukraine et des problématiques énergétiques et économiques européennes.</p> <p>Premièrement, ils pourront vendre une partie de leur GNL (Gaz Naturel Liquéfié) obtenu par la fragmentation hydraulique (gaz de schiste), un processus très polluant lors de l’extraction et également du transport par bateau, puisqu’il faut liquéfier le gaz pour le transport, puis le regazéifier lors de la livraison.</p> <p>Deuxièmement, ils accélèrent un processus de réindustrialisation, débuté après la crise des <em>subprimes</em> puis poursuivi sous la présidence Trump, puisqu’ils récupèrent (ou vont récupérer) à la fois des parts de marché détenues par des entreprises européennes, mais également des entrepreneurs qui vont investir ou délocaliser leur appareil productif en Amérique du Nord (Canada et USA). En effet, en faisant valoir une politique très favorable aux entreprises et à l’investissement de capitaux et profitant d’une énergie abondante et peu chère pour le moment grâce à l’exploitation massive du gaz de schiste, les Etats-Unis se positionnent comme un territoire privilégié pour les investisseurs étrangers et particulièrement européens. Aubaine pour un pays menacé de déclassement économique par la Chine depuis l’entrée de cette dernière dans l’OMC en 2001.</p> <p>Troisièmement, le complexe militaro-industriel, très influent à Washington et sur les marchés américains, retrouve avec le conflit en Ukraine un débouché pour ses produits après la fin des opérations en Afghanistan. Il ne faut jamais oublier que les Etats-Unis sont <a href="https://www.amnesty.fr/controle-des-armes/actualites/2021-5-plus-gros-marchands-armes">les premiers producteurs d’armes</a> dans le monde (39% de parts de marché en 2021), secteur qui représente des centaines de milliers d’emplois sur le territoire américain. Lockheed Martin à lui seul représentait plus de 146’000 emplois en 2018. En fournissant massivement des armes et du matériel aux Ukrainiens, ils s’assurent non seulement que le conflit s’éternise au maximum mais aussi des clients captifs pour l’industrie américaine, car, en plus de l’Ukraine, cela incitera également les autres pays de la région qui ont peur de la menace russe à s’équiper en matériel de défense américain et ainsi assurer des commandes et de l’activité pour le complexe militaro-industriel américain.</p> <p>Entre les sabotages des gazoducs Nord Stream 1 et 2, ainsi que le récent attentat sur le pont de Crimée, il n’est pas interdit de penser que les Anglo-américains seraient à la manœuvre afin de faire courir le conflit le plus possible en Ukraine et de faire pourrir une situation avantageuse pour eux; de saboter en amont tout processus de cessez-le-feu et de négociation, qui selon Romain Bessonnet, spécialiste de la Russie et du monde russe, était en préparation en Turquie entre les Ukrainiens et les Russes avant l’escalade de cet automne. Ce conflit aura également permis de mettre en lumière les incohérences et la fragilité du modèle d’approvisionnement européen, qui va devoir se remettre profondément en question s’il souhaite se reconstruire et tenir dans la durée face aux aléas et enjeux du XXIème siècle.</p> <hr /> <h4>Lire aussi: <em><a href="https://bonpourlatete.com/analyse/europe-le-risque-du-grand-declassement" target="_blank" rel="noopener">Europe: le risque du grand déclassement</a></em></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'l-industrie-europeenne-sacrifiee-sur-l-autel-des-interets-atlantistes', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 372, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 8, 'person_id' => (int) 13318, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3873, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Pourquoi la voiture électrique est une absurdité écologique', 'subtitle' => 'Depuis plusieurs années maintenant, la mobilité individuelle électrique, avec en figure de proue la voiture électrique, est devenue l’une des mesures phares des différents pouvoirs en faveur de la transition énergétique en Occident. Pourtant, la voiture électrique, si elle ne consomme pas directement de l’essence pour avancer, est au centre de nombreuses problématiques écologiques, sociales et géopolitiques tout à fait concrètes, qui rendent son utilisation et sa production passablement nocives sur le plan humain et environnemental. Analyse.', 'subtitle_edition' => 'Depuis plusieurs années maintenant, la mobilité individuelle électrique est devenue l’une des mesures phares des différents pouvoirs en faveur de la transition énergétique en Occident. Pourtant, la voiture électrique, si elle ne consomme pas directement de l’essence pour avancer, est au centre de nombreuses problématiques écologiques, sociales et géopolitiques.', 'content' => '<p>Le premier élément à prendre en compte quand on s’intéresse au bilan et à l’impact de la voiture électrique, c’est le besoin en métaux. Comme l’expliquent très bien des spécialistes de la production minière, des métaux et de la mobilité tels que Philippe Bihouix, Aurore Stéphant ou Laurent Castagniède, la voiture électrique est une grande consommatrice de métaux, notamment de métaux rares, pour sa batterie. Or, l’appellation «métaux rares» ne vient pas de nulle part. Elle ne signifie pas que ces métaux ne se trouvent que dans quelques endroits sur la planète. On en trouve partout ou presque (voir le livre <em>La guerre des métaux rares</em> de Guillaume Pitron, Les Liens qui Libèrent, 2018). Mais cela signifie qu’ils sont en si petites quantités dans la croûte terrestre qu’il faut déployer des quantités monstrueuses d’énergie, d’eau et de solvants pour pouvoir les exploiter et les extraire du sol. A titre de comparaison, il faut plusieurs kilos de lithium, de cobalt, de manganèse ou de nickel pour fabriquer une voiture électrique de petite taille, alors qu’il n'en faut que quelques grammes pour un téléphone ou ordinateur portable<strong><sup>1</sup></strong>. Déjà que la production minière de ce type de métaux est un vrai problème humain et environnemental dans certaines régions du monde, imaginez l’effet rebond titanesque si toute l’humanité ne roulait plus qu’à l’électrique!</p> <p>Les voitures traditionnelles consomment-elles également des métaux? Oui, bien entendu et de plus en plus avec l’ajout de fonctions numériques, mais forcément moins que les véhicules électriques, précisément à cause de la batterie.</p> <p>Autre problème, la répartition de ces métaux (cobalt, lithium, manganèse, nickel) est encore plus réduite que celle du pétrole. Les meilleurs gisements, les plus rentables et facilement exploitables, ne se trouvent qu’à quelques endroits de la planète. Imaginez les conséquences géopolitiques, diplomatiques et stratégiques si une majorité de l’humanité devenait dépendante d’une ressource encore plus critique que le pétrole… Cependant, le principal problème écologique des voitures électriques se situe dans les processus de transformations.</p> <p>En effet, pour construire les batteries et les différents éléments de ces voitures, il faut créer de nouvelles usines, qui utilisent beaucoup d’électricité, souvent carbonée (la Chine par exemple est encore principalement alimentée en électricité par des centrales à charbon). Idem pour l’Allemagne dont l’industrie automobile fonctionne en très grande partie grâce au gaz naturel. En voulant substituer le parc de voitures traditionnelles par de l’électrique, on crée de nouveaux besoins énergivores dans une situation de plus en plus tendue en raison de l’inflation, des effets de la pandémie, de la guerre en Ukraine, etc.</p> <p>Au moment de son arrivée sur le marché, la voiture électrique est donc beaucoup plus polluante que la voiture traditionnelle<strong><sup>2</sup></strong>. Certes, mais se rattrape-t-elle à l’usage? Et bien pas forcément. En effet, pour recharger une voiture électrique, il faut la brancher au réseau. Or pour cela, il faut non seulement créer du courant supplémentaire sur le réseau, mais également mettre en place l’infrastructure nécessaire, comme les bornes de recharge, des câbles, des transformateurs, etc. Tout cela demande des ressources et des métaux, comme le cuivre par exemple, déjà dans un état particulièrement critique sur notre planète. Et au vu de la situation et des risques actuels sur le réseau électrique en Europe, sérieusement menacé par les coupures cet hiver, augmenter la demande via la démocratisation des véhicules électriques ne paraît pas être la meilleure des idées.</p> <p>Enfin, la voiture électrique pose également des problèmes au niveau des libertés individuelles. Imaginez qu’en période de crise énergétique et de pénuries, un «pass énergétique», un rationnement si vous préférez, soit mis en place sur l’électricité. Il est alors possible que vous ne puissiez plus recharger votre véhicule à certains moments de la journée, qu’importe le prix du Kwh. Et avec tout le numérique à l’intérieur des nouveaux véhicules, il est aussi possible d’imaginer que votre nombre de kilomètres autorisés soit plafonné et que votre véhicule s’arrête tout simplement au bout d’un certain temps, qu’importe l’état de charge de la batterie. Ces scénarios sont tout à fait plausibles et vont directement à l’encontre de la liberté de mouvement.</p> <p>Mais pourquoi donc ce mode de transport a-t-il été tant promu et défendu ces dernières années, notamment en Suisse via le documentaire «A contresens» de Marc Muller et Jonas Schneiter? Sans rentrer dans la polémique, il faut simplement observer que l’Occident a voulu s’acheter une conscience «écologique» pour maintenir son mode de vie (surconsommation, mobilité individuelle, etc.). Il a fallu pour cela externaliser en Chine ou en Afrique les conséquences désastreuses de celui-ci (travail des enfants, pollution des eaux, de l’air...) Marketing et lobbyisme ont été mobilisés pour faire passer l’idée que la transition énergétique est «verte», efficace, et passe par le renouvellement du parc automobile.</p> <p>Pour conclure, il est vrai que la surconsommation de dérivés du pétrole, ressource qui n’est pas produite en Suisse, est un problème, à la fois écologique, économique (balance commerciale) et stratégique. L’indépendance énergétique de la Suisse ne se fera pas sans une sortie progressive de la dépendance au pétrole, notamment dans la motorisation. Cependant, la voiture électrique, en plus de ne pas être une solution durable et satisfaisante, crée d’autres problèmes, parfois plus difficiles à surmonter que ceux des hydrocarbures.</p> <p>Pourtant, des alternatives existent et pourraient être beaucoup plus soutenues et financées par les constructeurs et les politiques. Premièrement, la sobriété et la rationalité dans les déplacements, afin de ne pas gâcher l’énergie, ressource de plus en plus rare de nos jours, en grande partie à cause de l’imprévoyance de nos dirigeants. Ensuite, la possibilité de créer d’autres types de carburants pour la motorisation, comme le pétrole bleu (fabriqué à partir d’algues qui captent le CO<sub>2</sub> et sont raffinées) ou les véhicules à hydrogène. Ce ne sont pas les solutions qui manquent, mais la volonté politique et économique permettant de les diffuser au sein de la société. Espérons que la crise énergétique actuelle et à venir servira de leçon à l’Occident dans ce domaine.</p> <hr /> <h4><sup>1</sup>Voir <a href="https://www.youtube.com/watch?v=xx3PsG2mr-Y" target="_blank" rel="noopener">l’interview d’Aurore Stéphant</a> sur la chaîne «Thinkeview» à partir de 1h12’37.</h4> <h4><sup>2</sup>Voir <a href="https://www.eea.europa.eu/fr/signaux/signaux-2017-1/articles/vers-un-avenir-electrique" target="_blank" rel="noopener">le rapport de l’agence européenne sur l’environnement</a>.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'pourquoi-la-voiture-electrique-est-une-absurdite-ecologique', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 789, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 8, 'person_id' => (int) 13318, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 9849, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => '26ef123_1671008345951-avatar-the-way-of-water-szenen-ov-avatar2-newstill-2.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 189338, 'md5' => '929a80f5bec6b2cae049072ee72f19f7', 'width' => (int) 1400, 'height' => (int) 738, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '', 'author' => '', 'copyright' => '© 20th Century Studios', 'path' => '1672839525_26ef123_1671008345951avatarthewayofwaterszenenovavatar2newstill2.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5718, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Je n'ai pas vu le nouvel Avatar, mais il ne me semble pas que James Cameron ait si bien tourné du côté du wokisme. Ici deux critiques de Matt Walsh: https://www.youtube.com/watch?v=wofdD3WckIU https://www.youtube.com/watch?v=2KEPYSv0TdQ', 'post_id' => (int) 4019, 'user_id' => (int) 13119, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5733, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => '@laurentvalloton Difficile de donner du crédit à Matt Walsh qui fait une critique complète sans avoir vu le film… ', 'post_id' => (int) 4019, 'user_id' => (int) 12565, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5943, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'La dénonciation du capitalisme et du consumérisme est indispensable à l'époque actuelle !', 'post_id' => (int) 4019, 'user_id' => (int) 207, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Nicolas Depraz' $description = 'Treize ans après le succès historique du premier opus, la licence Avatar revient sur le grand écran avec «Avatar, la voie de l’eau» sorti le 14 décembre dernier au cinéma. S’il est encore un peu tôt pour dire si cette suite dépassera les sommets atteints par l’original au niveau commercial, nous pouvons d’ores et déjà dire que c’est un film hors du temps, que ce soit au niveau de sa conception, de sa durée et du contexte hollywoodien actuel. Explications. ' $title = '«Avatar 2», un film hors du temps' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 507, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Hollywood', 'slug' => 'hollywood', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 95, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 94, 'active' => true, 'title' => 'Edition 94', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
3 Commentaires
@Laurentvallotton 06.01.2023 | 12h23
«Je n'ai pas vu le nouvel Avatar, mais il ne me semble pas que James Cameron ait si bien tourné du côté du wokisme. Ici deux critiques de Matt Walsh:
https://www.youtube.com/watch?v=wofdD3WckIU
https://www.youtube.com/watch?v=2KEPYSv0TdQ»
@LV 08.01.2023 | 09h44
«@laurentvalloton
Difficile de donner du crédit à Matt Walsh qui fait une critique complète sans avoir vu le film… »
@stef 22.03.2023 | 20h46
«La dénonciation du capitalisme et du consumérisme est indispensable à l'époque actuelle !»