Actuel / Les sept orphelines de Moscou
Vue sur la Cathédrale du Christ-Sauveur, Ministère des Affaires étrangères et Moscow-City. © Eugénie Rousak
Vestiges grandioses de l’époque stalinienne, sept imposants bâtiments surplombent la capitale russe. Erigés entre 1947 et 1957, ils étaient destinés à rivaliser avec les gratte-ciels américains de part leur grandeur et puissance. Les sept sœurs de Moscou devaient encore être rejointes par une huitième jumelle et une cadette, plus haute et spectaculaire que l’Empire State Building. Avec le début de la guerre et le changement politique, ces deux projets n’ont jamais vu le jour. Et les sept sœurs sont restées orphelines. Témoins de l’époque soviétique, elles n’ont jamais cessé d’intriguer, d’étonner et d’intimider.
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Depuis, dans le cadre de Inside Out, plus de 430'000 photographies ont été réalisées dans près de 130 pays, transformant les clichés individuels en œuvres d’art publiques et collaboratives. Ainsi, le concept est de photographier les personnes près de chez elles pour ensuite afficher leurs visages à côté de leur domicile. Au Lignon, le projet s’appelle <i>Inside Out / Ligne de vies</i>.</p> <p>«Pour moi, le Lignon est une grande ligne, donc ligne au singulier et vies au pluriel. Ce quartier est le symbole de la diversité de Genève, avec ses 6'500 habitants et plus de 110 nationalités. Certains vivent ici depuis 60, 50, 40 ou 30 ans, d’autres viennent tout juste d’arriver, comme ces deux refugiées ukrainiennes qui sont venues avec leurs enfants se faire photographier le premier jour. 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Dernier projet du chanteur valaisan Marc Aymon, il se nourrit d’histoires humaines en quête de paix à travers des émotions qui nous pétrissent. Ecrit à quatre mains avec Jérémie Kisling et réalisé par Frédéric Jaillard, il symbolise aussi bien ses retrouvailles avec le public qu’avec des amis musiciens, venus partager leurs passions dans ces ballades.', 'subtitle_edition' => 'De l’amour interdit au deuil, en passant par la colère, l’incompréhension ou encore l’envie, c’est une large palette de sentiments qui se dévoile au fil des 12 chansons de l’album «humains». Dernier projet du chanteur valaisan Marc Aymon, il se nourrit d’histoires humaines en quête de paix à travers des émotions qui nous pétrissent. ', 'content' => '<p><em>«…Laisse passer l’amour et ton âme au grand jour…»</em></p> <p>Enflammé des rencontres et avide de nouvelles aventures humaines, Marc Aymon jongle avec les registres et styles musicaux différents dans ses cinq disques. Après un voyage avec sa guitare aux Etats-Unis, qui a déclenché l’album <em>Marc Aymon</em>, il s’est hasardé dans le hyper pop <em>D’une seule bouche</em> avant de se plonger dans le patrimoine folklorique suisse dans <em>Ô bel été! Chansons</em> <em>éternelles</em>. «Dans mes deux derniers projets je chantais surtout les mots des autres. Pour <em>humains</em> j’ai eu l’envie d’aller à l'intérieur de moi-même, de partager ma vie de ces dernières années. J’ai connu beaucoup de séparations, dont celle avec ma maman, disparue subitement. J’avais beaucoup fui dans le travail, aujourd’hui j’ai eu envie de lui rendre hommage, notamment à travers la chanson qui s’appelle <em>Quelqu’un t’attend quelque part</em>, se demandant si ceux qui s’en vont nous guettent encore», explique Marc Aymon.</p> <p>Le second élément déterminant dans la conception fut les deux rencontres, qui ont fait transformer les prémisses de ce projet musical en une véritable aventure de deux ans et demi. Alors qu’ils se croisaient régulièrement depuis des années, Marc Aymon et Jérémie Kisling ont toujours parlé d’un projet commun basé sur leurs affinités mais sans idée concrète. Puis, un jour, en se mettant au piano et à la guitare, ils ont fait naître la chanson <em>L’oiseau. </em>Blessé, il est un peu cabossé et abasourdi par la vie et ses colères internes. Le début de l’album. «A ce moment, j’avais cette colère qui me dévorait, mais que je n'arrivais pas à sortir. La transformer en paroles m’a consolé. J’ai compris que c’était pour moi le bon moment pour réécrire des textes originaux. Jérémie m’a alors tendu la main. Mettre des mots sur des émotions enfouies signifiait pouvoir les regarder de face. Lui aussi utilise cette métaphore, se prendre la main, pour balayer les doutes et s’entrainer mutuellement dans l’écriture de 12 chansons, leur enregistrement et la tournée qui nous attend», sourit le chanteur. La seconde rencontre est celle avec Frédéric Jaillard, réalisateur multi-instrumentiste. «Je suis allé le voir avec mon idée, sans même y croire moi-même encore, mais Frédéric a pris guitare, sa basse, sa batterie, sa mandoline, son banjo, son piano et a commencé à habiller nos chansons», sourit Marc Aymon. Progressivement, des amis musiciens se sont rejoints au trio pour partager un ou plusieurs morceaux de cet album naissant. Parmi eux, la violoniste <em>Julie Berthollet</em>, Jasser Haj Youssef et sa viole d'amour, la chanteuse Milla et bien d’autres.</p> <h3><strong>Entre Fallot et </strong><strong>Ata Kandò </strong></h3> <p>«Chaque disque est lié à des images qui donnent un paysage, posent un terreau, encourageant la créativité. Pour <em>Ô bel été!</em> ce sont les dessins de Cosey, pour <em>humains</em> j’ai été touché par une photographie d’Ata Kandò, qui représente un bonheur simple et paisible, et par le Château Fallot, devenu notre résidence pour plusieurs semaines», précise Marc Aymon. Situé sur les hauteurs de Lausanne, ce manoir gothique a une jolie histoire: Alfred Fallot aurait construit cette bâtisse en 1899 autour d’un orgue de plus de 700 tuyaux pour convaincre son épouse, organiste de la cathédrale de Strasbourg, de venir vivre en Suisse avec lui. Aujourd’hui habité, il a néanmoins pu accueillir les musiciens, séduits par l’immense escalier dans le hall, un piano à queue qui a donné l’élan à l’album et un apparemment très sympathique golden retriever, Grimo. Au mur, a été accroché ce cliché de la photographe humaniste Ata Kandò, issu de la série réalisée en Suisse avec ses deux enfants en 1954, <em>Dreams in the Forest</em>. Pour l’anecdote, pour le faire venir au château, Marc Aymon a contacté la famille de l’artiste décédée en 2017 dans un anglais très basique. Enthousiastes, ils l’ont ensuite épaulé pour convaincre le collectionneur qui possède le tirage original de le prêter… dans un anglais un peu plus soutenu. Le pari était très juste. En plus d’inspirer les musiciens sur le moment, au fur et à mesure des enregistrements, l’évidence est apparue: c’est la pochette du futur album! «Pour les autres images du projet, j’ai souhaité travailler avec le photographe suisse Matthieu Gafsou. Ce cliché d’Ata Kandò, lui a fait penser à un lieu de son enfance. Nous avons donc pris nos sacs à dos et durant deux jours sommes partis en direction de ce glacier, traversant une forêt sombre, jusqu’à trouver la lumière. C’est exactement le message de ce disque formulé par Jérémie: tu ne traverses pas seul cette vallée sombre. D’ailleurs, il l’a prononcé par rapport à la poétique et tragique chanson <em>Nos amours souterraines, </em>l’histoire vraie d’un jeune couple italien qui vit un amour interdit en période fasciste. Ils décident de se séparer, mais en 1929 réunissent leurs lettres pour les enterrer à jamais dans un tube en métal, non loin de Rome. Nous avons peut-être tous cette envie de garder à tout jamais certains amours, qui ne sont déjà plus là», nuance le musicien.</p> <h3><strong>Démarche du projet</strong></h3> <p>Voulant redonner un sens à la musique, perdue entre le digital et les téléchargements illégaux, Marc Aymon a mené une démarche à la fois de création et d’édition. Elle s’est concrétisée dans un format coffret. Dedans, un code de téléchargement légal, un CD, un vinyle et un livre photo avec des images de Matthieu Gafsou et des textes, le tout réalisé en Suisse d’une façon éthique par des petits artisans. «L’ère numérique maltraite beaucoup d’amis musiciens, j’ai souhaité réaliser un projet que peux vraiment offrir comme je souhaite le recevoir. Finalement, <em>humains</em> est un projet paisible où les émotions sont posées sans maquillage. L’artiste décrit ses joies et ses tourments dans ses chansons pour les offrir au public, qui pourra y trouver un miroir. Finalement, nous sommes tous des petits cœurs de soldat, des petits êtres humains avec un <em>h</em> minuscule et avec un <em>s</em> à la fin, avec nos émotions et nos contradictions», conclue Marc Aymon.</p> <p><em>« … C’est pas ce </em><em>qu’on apprend<br />C’est pas ce qu’on attend<br />Mais c’est tout ce qui nous rend humains»</em></p> <h4><a href="https://marcaymon.com" target="_blank" rel="noopener">Le site de Marc Aymon</a></h4> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1632819169_bplthumainssept003.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " width="237" height="238" /><br />Le coffret est disponible chez Payot au prix de 45 francs</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'les-emotions-souterraines-de-marc-aymon', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 573, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4387, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3064, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Aux sons de la vallée', 'subtitle' => 'Si le cor des Alpes fait aujourd’hui partie de l’héritage culturel helvétique au même titre que la lutte suisse, le lancer de la pierre d’Unspunnen ou encore le yodel, sa sonorité aurait pu se perdre entre les sommets sans jamais voir la plaine. 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Ses ondes sonores se diffusent sur une dizaine de kilomètres si le vent le veut bien. Avec l’exode rural, sa résonance quitte progressivement les vallées et son utilité se perd au fil du temps. Il faut attendre le début du XIXe siècle pour revoir le cor des Alpes, dans un tout autre emploi: lors d’un concours musical à la fête des bergers d’Unspunnen, à quelques kilomètres d’Interlaken. Il n’y eu que deux concurrents, mais cet évènement a permis de redonner une utilité nouvelle à cet instrument. Une nouvelle voie artistique s’est ainsi ouverte. Au cours de l’histoire, la popularité de ce long tube en bois de plus de trois mètres sera véritablement en dent de scie, mais il se forgera quand même une place parmi les symboles de la Suisse. En 1977 Pepe Lienhard Band amènera même ce cuivre en bois sur la scène de l’Eurovision!</p> <p>Avec la création du <em>Valais Drink Pure Festival de cor des Alpes</em> il y a 20 ans, les instrumentistes ont un rendez-vous folklorique annuel. Cette année 120 souffleurs suisses et étrangers âgés de 10 à 85 ans se sont affrontés en concours avant de partager leur passion durant le morceau d’ensemble à 2200 mètres d’altitude. Finalement, c’est pour la troisième fois en cinq ans que le titre de vainqueur a été décroché par Adolf Zobrist de Brienz (BE).</p> <p>Ce festival était également l’occasion pour François Morisod de présenter ses créations à une large palette de spécialistes et de curieux. Le facteur de cor des Alpes a fait des démonstrations de son art au Nînd’Art, tout en rencontrant les participants.</p> <p><strong>Moyen de communication, le cor des Alpes est aujourd’hui considéré comme un instrument de musique à part entière. Comment expliquez-vous l’engouement qu’il suscite depuis quelques années?</strong></p> <p><strong>François Morisod</strong>: Le cor des Alpes est régulièrement joué depuis 50-60 ans, mais il est vrai que ces dernières années il y a un véritable effet de mode. A la Fête des Vignerons de 1955, les organisateurs avaient beaucoup de peine à trouver des joueurs, mais depuis des professeurs se sont formés, notamment en Suisse alémanique, et ont diffusé leur savoir. Je pense que ce regain d’intérêt est à la fois dû à une montée du patriotisme et au besoin de retour à la nature. C’est un instrument qui permet tantôt de s’isoler face à la montagne et son écho, tantôt de profiter des échanges sociaux lors des répétitions ou sorties de groupe. Après, les tendances sont souvent compliquées à expliquer. </p> <p><strong>Est-ce que les techniques de fabrication de cet instrument de musique ancestrale ont évolué au fil des ans?</strong></p> <p>Tout à fait. A l’époque, il fallait choisir un arbre qui avait une forme courbée. Il s’agissait souvent de troncs couchés par la neige en hiver, qui gardaient cette forme arrondie en se redressant au printemps. Aujourd’hui, des toupilles, des fonceuses et autres machines ont aplani cette difficulté. Grâce à la technologie, l’instrument a également pu s’affiner, devenant moins grossier et donc plus facile à jouer. Initialement, le cor des Alpes était fait en une seule pièce, ce qui est très encombrant pour le transport, puis il s’est divisé en deux et enfin en trois: le tube, la rallonge centrale et le pavillon. Cela dit, certains ont même quatre ou cinq parties. </p> <p><strong>Comment est-il produit aujourd’hui?</strong></p> <p>Généralement, le cor des Alpes est fait en épicéa, comme les violons ou les guitares, pour une question de résonance et d’efficacité dans la transmission du son. Je travaille donc avec des scieurs, qui me connaissent et qui savent la qualité du bois que je recherche, avec des cernes réguliers et sans nœuds. Ensuite, je le récupère pour le laisser sécher plusieurs années avant de lancer la fabrication. En principe, la même bille est utilisée sur un instrument. 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Les premiers clients sont naturellement venus par le bouche-à-oreille et aujourd’hui il y a surtout beaucoup de joueurs de fanfare et ceux qui connaissent déjà un peu la musique.</p> <p><strong>Est-ce qu’avant de les produire vous saviez déjà en jouer?</strong></p> <p>Pas du tout, j'ai dû m’y mettre. C'est ma passion pour le bois qui m’a fait découvrir la musique.</p> <p><strong>Quelles sont les contraintes liées à l’ergonomie de l’instrument pour les souffleurs?</strong></p> <p>Le cor des Alpes émet des sons naturels, ce qui signifie qu’il ne peut pas produire toutes les notes de la gamme chromatique. Les souffleurs jouent sur trois-quatre octaves et sont limités dans le nombre de notes possibles, contrairement à une trompette sur laquelle la longueur de la colonne d’air se modifie à l’aide de pistons. Les partitions doivent donc être spécialement pensées pour le cor des Alpes.</p> <p><strong>Vous faites ce métier depuis plus de 20 ans maintenant. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez?</strong></p> <p>Principalement la routine. Pour me changer les idées, je fais parfois des modèles un peu différents, comme des pièces en forme de sousaphone, qui trouvent également leur public. Physiquement, il y a beaucoup de finitions et de ponçage, ce qui, avec les années, devient difficile pour mon dos.</p> <p><strong>Vous avez fait toutes les éditions du «Valais Drink Pure Festival de cor des Alpes</strong><strong><i>»</i>. Est-ce que vous avez remarqué une évolution depuis 20 ans?</strong></p> <p>Le public a largement augmenté, plus de personnes s’intéressent aujourd’hui à cet instrument folklorique. 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Ancien gérant de fonds et spécialiste de l’actualité financière, Jim Cramer a déclaré: «<em>Bulls make money, bears make money and pigs get slaughtered</em>» (Les taureaux gagnent de l’argent, les ours gagnent de l'argent et les cochons sont abattus). Traduction? Le taureau et l’ours sont surement les animaux les plus emblématiques de la sphère financière, dont les silhouettent ornent les parvis des salles de bourse. La force du premier est de lever sa victime (ou son matador) sur ses cornes. Il symbolise donc les acteurs du marché qui croient à la croissance et qui achètent. Ainsi, la période de 1990 à 2000 aux États-Unis était résolument bullish. A l’inverse, le second écrase sa proie en abaissant ses griffes, ce qui représente les vendeurs qui croient à la baisse. Pour être qualifié de bearish, le marché doit pendre plus de 20% durant plusieurs semaines. A côté de ce duo espagnolo-russe, s’est tissé le troisième, le cochon. Bien moins connu et avec une réputation néfaste, ce mammifère domestique est un investisseur tellement porté par le profit, qu’il fait passer ses émotions fortes devant les règles mêmes des stratégies. Parfois il gagne beaucoup, mais parfois le marché l’égorge pour sa cupidité. Une sorte de jugement dernier qui casse la tirelire. Dans la même ferme, jouent également les moutons, qui talonnent leur troupeau. Au comportement de suiveurs, ces investisseurs n’ont pas vraiment développé de stratégie de placement propre et regardent ce qui se passe dans la grange. Souvent, ce sont eux qui se font tondre, au sens figuré bien sûr. Et si les autruches ont plongé la tête dans le sable, c’est qu’une information cruciale vient de secouer les marchés, mais elles préfèrent ignorer cette tempête et attendre que tout passe. En espérant de ne pas se faire plumer. Ou pas trop.</p> <p>Enfin, sortons de cette basse-cour pour prendre le large. 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Université de Moscou de nuit. © Eugénie Rousak
Ainsi, toutes les sœurs ont gardé leur fonction d’origine, même si presque tous les occupants ont depuis changé. Réalisée dans un style ecclésiastique, la plus petite des staliniennes est occupée depuis 2008 par le groupe Hilton, alors que l’ancien hôtel «Ukraine», renommé «Radisson Royal Hotel» en 2010, a été vendu aux enchères pour 125 millions de francs suisses. Initialement, le Ministère des Industries lourdes siégeait dans la partie centrale de la stalinienne sur la place des Krasnye Vorota. Aujourd’hui, cet espace est occupé par Transstroy, société spécialisée dans les transports. Seul le Ministère russe des Affaires étrangères a conservé son adresse depuis l’emménagement en 1958.
Les vestiges du passé au prix d’aujourd’hui
Deux staliniennes se partagent une double fonction. Les parties centrales de l’édifice de la place des Krasnye Vorota et du bâtiment à l’avenue Koutouzovski sont respectivement occupées par un organe administratif et un hôtel, alors que les ailes sont dédiées au logement. Ainsi, avec les deux immeubles uniquement réservés à l’habitation, quatre staliniennes accueillent des résidents.
Les intérieurs de ces constructions étaient réalisés selon les dernières innovations et regorgeaient des technologies nouvelles. Les 450 appartements de la place Koudrinskaïa, distribués principalement aux experts de l’Industrie aéronautique et politiciens, étaient tous équipés d’un téléphone, lave-vaisselle et destructeur de déchets organiques directement intégré dans le lavabo. Tous les appartements étaient meublés jusqu’aux derniers détails, dont les lustres et les lèches-murs. Cela dit, il était strictement interdit de déplacer ces objets pour ne pas gêner le système d’écoute des appartements. Les parties communes étaient également aménagées pour le confort des habitants, avec des locaux pour les poussettes, vélos, parkings et bunkers. Les habitants pouvaient directement accéder aux infrastructures, telles que les magasins, bureaux de poste, cinémas, sans sortir de l’immeuble. D’ailleurs, nombreux sont ceux qui occupent toujours leurs places d’origine.
L’accent était également mis sur les intérieures luxueux des halls. Ce n’est pas un hasard si l’un des bâtiments les plus vus dans les films soviétiques et russes est la stalinienne sur le quai Kotelnitcheskaïa. Principalement habitée par des employés du NKVD et personnalités du monde artistique, ses parties communes sont dignes d’un décor théâtral. Les murs sont ornés de fresques et d'éléments en porcelaine, alors que des milliers de cristaux descendent des hauts plafonds.
Résidence sur le quai Kotelnitcheskaïa. © Eugénie Rousak
Les appartements dans les quatre sœurs habitables restent très prisés encore aujourd’hui. Mais l’ambiance y est toute différente. Si, à l’époque stalinienne, les logements étaient distribués selon des listes très limitées, et ont servi de tremplin à la Sibérie pour quelques malheureux, aujourd’hui ils peuvent simplement être achetés. Les prix dépendent du nombre de pièces, mais surtout de l’étage. Selon les estimations de RBK, un appartement de trois pièces mesurant une centaine de mètres carrés dans l’immeuble sur le quai Kotelnitcheskaïa coûte près de 620'000 francs suisses au 2e étage, alors qu’un bien semblable au 13e vaut plus d’un million de francs suisses. Le mètre carré le plus cher, dont le prix atteint près de 45'000 francs suisses, est situé dans les ailes habitables du «Radisson Royal Hotel», alors que le moins cher se situe à 5000 francs suisses dans la stalinienne sur la place des Krasnye Vorota, d’après les recherches de VishnyaRealty. Cette large palette de prix contribue énormément à la diversité des habitants, même si certains logements sont toujours occupés par les mêmes familles qu’à l’époque.
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«Radisson Royal Hotel» sur l’avenue Koutouzovski. © Eugénie Rousak
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Réalisée dans un style ecclésiastique, la plus petite des staliniennes est occupée depuis 2008 par le groupe Hilton, alors que l’ancien hôtel «Ukraine», renommé «Radisson Royal Hotel» en 2010, a été vendu aux enchères pour 125 millions de francs suisses. Initialement, le Ministère des Industries lourdes siégeait dans la partie centrale de la stalinienne sur la place des Krasnye Vorota. Aujourd’hui, cet espace est occupé par Transstroy, société spécialisée dans les transports. Seul le Ministère russe des Affaires étrangères a conservé son adresse depuis l’emménagement en 1958. </p><h3>Les vestiges du passé au prix d’aujourd’hui </h3><p>Deux staliniennes se partagent une double fonction. Les parties centrales de l’édifice de la place des Krasnye Vorota et du bâtiment à l’avenue Koutouzovski sont respectivement occupées par un organe administratif et un hôtel, alors que les ailes sont dédiées au logement. 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Après un voyage avec sa guitare aux Etats-Unis, qui a déclenché l’album <em>Marc Aymon</em>, il s’est hasardé dans le hyper pop <em>D’une seule bouche</em> avant de se plonger dans le patrimoine folklorique suisse dans <em>Ô bel été! Chansons</em> <em>éternelles</em>. «Dans mes deux derniers projets je chantais surtout les mots des autres. Pour <em>humains</em> j’ai eu l’envie d’aller à l'intérieur de moi-même, de partager ma vie de ces dernières années. J’ai connu beaucoup de séparations, dont celle avec ma maman, disparue subitement. J’avais beaucoup fui dans le travail, aujourd’hui j’ai eu envie de lui rendre hommage, notamment à travers la chanson qui s’appelle <em>Quelqu’un t’attend quelque part</em>, se demandant si ceux qui s’en vont nous guettent encore», explique Marc Aymon.</p> <p>Le second élément déterminant dans la conception fut les deux rencontres, qui ont fait transformer les prémisses de ce projet musical en une véritable aventure de deux ans et demi. Alors qu’ils se croisaient régulièrement depuis des années, Marc Aymon et Jérémie Kisling ont toujours parlé d’un projet commun basé sur leurs affinités mais sans idée concrète. Puis, un jour, en se mettant au piano et à la guitare, ils ont fait naître la chanson <em>L’oiseau. </em>Blessé, il est un peu cabossé et abasourdi par la vie et ses colères internes. Le début de l’album. «A ce moment, j’avais cette colère qui me dévorait, mais que je n'arrivais pas à sortir. La transformer en paroles m’a consolé. J’ai compris que c’était pour moi le bon moment pour réécrire des textes originaux. Jérémie m’a alors tendu la main. Mettre des mots sur des émotions enfouies signifiait pouvoir les regarder de face. Lui aussi utilise cette métaphore, se prendre la main, pour balayer les doutes et s’entrainer mutuellement dans l’écriture de 12 chansons, leur enregistrement et la tournée qui nous attend», sourit le chanteur. La seconde rencontre est celle avec Frédéric Jaillard, réalisateur multi-instrumentiste. «Je suis allé le voir avec mon idée, sans même y croire moi-même encore, mais Frédéric a pris guitare, sa basse, sa batterie, sa mandoline, son banjo, son piano et a commencé à habiller nos chansons», sourit Marc Aymon. Progressivement, des amis musiciens se sont rejoints au trio pour partager un ou plusieurs morceaux de cet album naissant. Parmi eux, la violoniste <em>Julie Berthollet</em>, Jasser Haj Youssef et sa viole d'amour, la chanteuse Milla et bien d’autres.</p> <h3><strong>Entre Fallot et </strong><strong>Ata Kandò </strong></h3> <p>«Chaque disque est lié à des images qui donnent un paysage, posent un terreau, encourageant la créativité. 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Pour l’anecdote, pour le faire venir au château, Marc Aymon a contacté la famille de l’artiste décédée en 2017 dans un anglais très basique. Enthousiastes, ils l’ont ensuite épaulé pour convaincre le collectionneur qui possède le tirage original de le prêter… dans un anglais un peu plus soutenu. Le pari était très juste. En plus d’inspirer les musiciens sur le moment, au fur et à mesure des enregistrements, l’évidence est apparue: c’est la pochette du futur album! «Pour les autres images du projet, j’ai souhaité travailler avec le photographe suisse Matthieu Gafsou. Ce cliché d’Ata Kandò, lui a fait penser à un lieu de son enfance. Nous avons donc pris nos sacs à dos et durant deux jours sommes partis en direction de ce glacier, traversant une forêt sombre, jusqu’à trouver la lumière. C’est exactement le message de ce disque formulé par Jérémie: tu ne traverses pas seul cette vallée sombre. D’ailleurs, il l’a prononcé par rapport à la poétique et tragique chanson <em>Nos amours souterraines, </em>l’histoire vraie d’un jeune couple italien qui vit un amour interdit en période fasciste. Ils décident de se séparer, mais en 1929 réunissent leurs lettres pour les enterrer à jamais dans un tube en métal, non loin de Rome. Nous avons peut-être tous cette envie de garder à tout jamais certains amours, qui ne sont déjà plus là», nuance le musicien.</p> <h3><strong>Démarche du projet</strong></h3> <p>Voulant redonner un sens à la musique, perdue entre le digital et les téléchargements illégaux, Marc Aymon a mené une démarche à la fois de création et d’édition. Elle s’est concrétisée dans un format coffret. Dedans, un code de téléchargement légal, un CD, un vinyle et un livre photo avec des images de Matthieu Gafsou et des textes, le tout réalisé en Suisse d’une façon éthique par des petits artisans. «L’ère numérique maltraite beaucoup d’amis musiciens, j’ai souhaité réaliser un projet que peux vraiment offrir comme je souhaite le recevoir. Finalement, <em>humains</em> est un projet paisible où les émotions sont posées sans maquillage. L’artiste décrit ses joies et ses tourments dans ses chansons pour les offrir au public, qui pourra y trouver un miroir. 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Ses ondes sonores se diffusent sur une dizaine de kilomètres si le vent le veut bien. Avec l’exode rural, sa résonance quitte progressivement les vallées et son utilité se perd au fil du temps. Il faut attendre le début du XIXe siècle pour revoir le cor des Alpes, dans un tout autre emploi: lors d’un concours musical à la fête des bergers d’Unspunnen, à quelques kilomètres d’Interlaken. Il n’y eu que deux concurrents, mais cet évènement a permis de redonner une utilité nouvelle à cet instrument. Une nouvelle voie artistique s’est ainsi ouverte. Au cours de l’histoire, la popularité de ce long tube en bois de plus de trois mètres sera véritablement en dent de scie, mais il se forgera quand même une place parmi les symboles de la Suisse. En 1977 Pepe Lienhard Band amènera même ce cuivre en bois sur la scène de l’Eurovision!</p> <p>Avec la création du <em>Valais Drink Pure Festival de cor des Alpes</em> il y a 20 ans, les instrumentistes ont un rendez-vous folklorique annuel. Cette année 120 souffleurs suisses et étrangers âgés de 10 à 85 ans se sont affrontés en concours avant de partager leur passion durant le morceau d’ensemble à 2200 mètres d’altitude. Finalement, c’est pour la troisième fois en cinq ans que le titre de vainqueur a été décroché par Adolf Zobrist de Brienz (BE).</p> <p>Ce festival était également l’occasion pour François Morisod de présenter ses créations à une large palette de spécialistes et de curieux. Le facteur de cor des Alpes a fait des démonstrations de son art au Nînd’Art, tout en rencontrant les participants.</p> <p><strong>Moyen de communication, le cor des Alpes est aujourd’hui considéré comme un instrument de musique à part entière. Comment expliquez-vous l’engouement qu’il suscite depuis quelques années?</strong></p> <p><strong>François Morisod</strong>: Le cor des Alpes est régulièrement joué depuis 50-60 ans, mais il est vrai que ces dernières années il y a un véritable effet de mode. A la Fête des Vignerons de 1955, les organisateurs avaient beaucoup de peine à trouver des joueurs, mais depuis des professeurs se sont formés, notamment en Suisse alémanique, et ont diffusé leur savoir. Je pense que ce regain d’intérêt est à la fois dû à une montée du patriotisme et au besoin de retour à la nature. C’est un instrument qui permet tantôt de s’isoler face à la montagne et son écho, tantôt de profiter des échanges sociaux lors des répétitions ou sorties de groupe. Après, les tendances sont souvent compliquées à expliquer. </p> <p><strong>Est-ce que les techniques de fabrication de cet instrument de musique ancestrale ont évolué au fil des ans?</strong></p> <p>Tout à fait. A l’époque, il fallait choisir un arbre qui avait une forme courbée. Il s’agissait souvent de troncs couchés par la neige en hiver, qui gardaient cette forme arrondie en se redressant au printemps. Aujourd’hui, des toupilles, des fonceuses et autres machines ont aplani cette difficulté. 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Les premiers clients sont naturellement venus par le bouche-à-oreille et aujourd’hui il y a surtout beaucoup de joueurs de fanfare et ceux qui connaissent déjà un peu la musique.</p> <p><strong>Est-ce qu’avant de les produire vous saviez déjà en jouer?</strong></p> <p>Pas du tout, j'ai dû m’y mettre. C'est ma passion pour le bois qui m’a fait découvrir la musique.</p> <p><strong>Quelles sont les contraintes liées à l’ergonomie de l’instrument pour les souffleurs?</strong></p> <p>Le cor des Alpes émet des sons naturels, ce qui signifie qu’il ne peut pas produire toutes les notes de la gamme chromatique. Les souffleurs jouent sur trois-quatre octaves et sont limités dans le nombre de notes possibles, contrairement à une trompette sur laquelle la longueur de la colonne d’air se modifie à l’aide de pistons. Les partitions doivent donc être spécialement pensées pour le cor des Alpes.</p> <p><strong>Vous faites ce métier depuis plus de 20 ans maintenant. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez?</strong></p> <p>Principalement la routine. Pour me changer les idées, je fais parfois des modèles un peu différents, comme des pièces en forme de sousaphone, qui trouvent également leur public. Physiquement, il y a beaucoup de finitions et de ponçage, ce qui, avec les années, devient difficile pour mon dos.</p> <p><strong>Vous avez fait toutes les éditions du «Valais Drink Pure Festival de cor des Alpes</strong><strong><i>»</i>. Est-ce que vous avez remarqué une évolution depuis 20 ans?</strong></p> <p>Le public a largement augmenté, plus de personnes s’intéressent aujourd’hui à cet instrument folklorique. 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Malheureusement pour Jean de La Fontaine, sa célèbre morale «Rien ne sert de courir; il faut partir à point» n’est pas toujours la stratégie gagnante en bourse.</p> <p>Un autre classique qui depuis est rentré dans le langage courant est le requin. Requin de la finance, qui est perpétuellement à la recherche de nouvelles opportunités de faire du profit, si bien représenté par Michael Douglas, alias Gordon Gekko, dans <i>Wall Street. </i>Son acolyte, le loup financier, lui aussi est devenu une star des films américains grâce à Leonardo DiCaprio dans le film <i>The Wolf of Wall Street. </i></p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1615210124_img_0163.jpeg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Bull</em> et <em>Bear</em> devant la Bourse allemande à Francfort sur le Main, Allemagne © Eugénie Rousak</h4> <p>A présent, complexifions les choses. Ancien gérant de fonds et spécialiste de l’actualité financière, Jim Cramer a déclaré: «<em>Bulls make money, bears make money and pigs get slaughtered</em>» (Les taureaux gagnent de l’argent, les ours gagnent de l'argent et les cochons sont abattus). Traduction? Le taureau et l’ours sont surement les animaux les plus emblématiques de la sphère financière, dont les silhouettent ornent les parvis des salles de bourse. La force du premier est de lever sa victime (ou son matador) sur ses cornes. Il symbolise donc les acteurs du marché qui croient à la croissance et qui achètent. Ainsi, la période de 1990 à 2000 aux États-Unis était résolument bullish. A l’inverse, le second écrase sa proie en abaissant ses griffes, ce qui représente les vendeurs qui croient à la baisse. Pour être qualifié de bearish, le marché doit pendre plus de 20% durant plusieurs semaines. A côté de ce duo espagnolo-russe, s’est tissé le troisième, le cochon. 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Dans les océans (bleus ou rouges, selon les envies), rodent par exemple les baleines. Si imposantes dans ces eaux, chacun de leurs souffles provoque des vagues sur le cours de l’actif donné. Le père du Bitcoin, le mystérieux Satoshi Nakamoto et les quelques premiers acheteurs ont notamment cette influence sur la cryptomonnaie. Les derniers arrivants dans ce jacuzzi financier sont les fameux <em>black swans</em> qui ont fait la renommée de l’économiste et écrivain Nassim Nicholas Taleb. Dans la population des cygnes, ces spécimens sont si rares et improbables, que leur apparition a forcément un impact global positif ou négatif sur la société, comme l’invention de l’internet, la catastrophe de Fukushima, la chute de l’euro face au franc suisse ou la COVID-19. Si les cygnes noirs existent, les licornes, elles… existent aussi dans le monde de la finance. Elles mangent, grandissent et font même des bulles. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
1 Commentaire
@willoft 12.04.2019 | 13h25
«Fascinant et magnifique, merci pour ce regard russe qui donne envie d'y aller.»