Média indocile – nouvelle formule
Jade Albasini
Jade Albasini
Derniers articles
Warning (2): count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable [APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21]Code Contextpublic function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1222, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'CULTURE / Poésie', 'title' => 'Hissa Hilal, voix féministe d’Arabie Saoudite ', 'subtitle' => 'De passage à la Bâtie à Genève, Hissa Hilal, poétesse en niqab qui avait fait sensation à la télévision saoudienne en clamant des vers émancipés, revient sur son combat de femme pour dénoncer le patriarcat et l’extrémisme religieux. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<h4 style="text-align: right;"><br></h4><blockquote><p><em><strong>«Lui, celui qui n’a pas de conscience te hait</strong></em></p><p><em><strong>Dans sa noirceur il s’immerge, il ne voit pas ta lumière.</strong></em></p><p><em><strong>Quel bénéfice pour la racaille qui se met sur ton chemin?</strong></em></p><p><em><strong>…</strong></em></p><p><em><strong>Vous avez des ailes flottantes, vous ne serez pas trompées par les ciels ouverts.</strong></em></p><p><em><strong>Apportez les bonnes nouvelles à celui qui veut être votre allié.</strong></em></p><p><em><strong>Si vous volez, personne ne peut vous atteindre»</strong></em></p></blockquote><h4 style="text-align: right;">Traduction approximative d’un extrait d’un poème arabe d’Hissa Hilal.</h4><p></p><hr><p></p><br><p>Dans l’intimité de sa chambre d’hôtel chez Tiffany à Genève, Hissa Hilal n’est plus une Saoudienne cachée derrière un niqab - long voile islamique dissimulant le visage d’une femme à l’exception des yeux – mais une mère de famille de 49 ans réveillée par le décalage horaire. Une journaliste, une artiste controversée qui, le regard courageux et la chevelure ébène, accueille à bras ouverts son invitée. Elle porte une touche de rouge à lèvre rose. Un détail coquet que seul le privilège d’être du même sexe permet d’être révélé. </p><p>Son visage doux porte en lui plusieurs vies. Sa vie de petite fille dans une tribu de Bédouins au nord-est de l’Arabie Saoudite. Sa vie de finaliste dans l’émission de TV réalité <em>Million’s poem</em>, une sorte de <em>Nouvelle Star</em> des poètes suivie par 70 millions de téléspectateurs. En 2010, elle est la première femme à être allée aussi loin dans l’aventure. Dans ses petits yeux amandes apparaissent aussi sa vie de féministe, mise en images dans un documentaire ovationné au festival de Locarno en 2017: <em>The Poetess</em> de Stefanie Brockhaus et Andreas Wolff.</p><p>Célèbre aujourd’hui dans les pays du Golfe avec sa poésie nabati, une forme d’expression orale qui a traversé les déserts arabiques et les générations, Hissa Hilal dénonce par la métaphore l’extrémisme religieux et la condition de ses consœurs. Un exploit qu’elle a réitéré à Genève, devant le public de la Bâtie cette semaine lors d’une lecture musicale. Enfant déjà, la Saoudienne se rebellait, et décriait l’injustice. «Ce n’est que depuis quelques décennies que les femmes des tribus arabes doivent se cacher, se taire, se couvrir pour être soit disant protégées du monde extérieur», commence la militante. Ses aînées étaient même honorées dans les communautés bédouines. «Il faut retrouver notre statut et bâtir un meilleur avenir pour les nouvelles générations», affirme-t-elle en regardant avec fierté l’une de ces quatre filles qui assiste avec attention à l’entretien. «Vous savez, ma petite peint divinement mais elle va devenir médecin. Elle ira étudier à l’Université à Riyad et voyagera partout», explique la maman avec fierté. «Je ne vous cache pas que cela a été une souffrance de ne pas donner naissance à un garçon. Les hommes sont et seront toujours plus respectés»</p><h3>Femme engagée mais en danger</h3><p>Sans un homme, elle n’aurait pas pu s’exprimer ainsi. Son mari poète aussi a dû signer l’accord obligatoire afin qu’elle participe à la télédiffusion qui la mettra sur le devant de la scène en 2010. Un moment intense, se souvient Hissa Hilal. Face à des milliers d’hommes, elle clame en direct des poèmes révolutionnaires, dont «Le Chaos des Fatwas», un récit contre les avis religieux donnés par des spécialistes de la loi islamique. «Parfois avec le recul, je me dis mais comment j’ai pu faire ça devant tous ses hommes? J’étais très exposée, même dissimulée par mon niqab», souffle-t-elle. Huit ans plus tard, elle parle encore de «décision folle» mais nécessaire pour ouvrir le dialogue. Après son succès TV, elle publie deux œuvres: une compilation de ses travaux, <em>Enlightenment</em> et des archives de poèmes de Bédouines datant des années 50. <em><strong><br></strong></em></p><blockquote><p><em><strong>«Le monde moderne serait bien différent si on recommençait à écouter la sagesse des femmes arabes», </strong></em><strong></strong>ajoute-t-elle en pliant son tissu noir emblématique. </p></blockquote><p>Un tissu qu’elle porte en permanence dès qu’elle sort de chez elle. Et quand on la lance sur les protestations des Iraniennes qui se dévoilent cheveux au vent sur les réseaux sociaux, elle répond. «Nous partageons les mêmes valeurs mais nos voisines osent davantage car une base féministe forte les soutient. Chez nous, nous choisissons plutôt de faire évoluer nos droits en argumentant», dit-elle en revenant sur le pouvoir des mots. «Elles sont quand même géniales», chuchote-t-elle plus tard. Elle rêve à son tour d’ôter son voile dans les rues de la capitale d’Arabie Saoudite. </p><p>Depuis l’ascension du prince progressiste Mohammed ben Salmane Al Saoud, l’espoir d’Hissa Hilal grandit. «Je conduis depuis cet été et j’adore ça», confie-t-elle. Et qu’idéalise-t-elle pour l’avenir du royaume? Que la liberté de choix soit accordée à tous. «Burqa ou non, que les femmes décident sans la pression sociale ou morale de leur famille. Nous avons les mêmes droits». </p><p>Entre deux voyages pour la sortie du documentaire qui retrace son parcours hors du commun, Hissa Hilal continue d’écrire. Mais la poétesse préfère rester secrète sur ses inspirations du moment. Pourquoi n’a-t-elle plus rien publié depuis 2011? Elle hésite. Et entoure finalement son propos de mystère. «Peut-être que qu’il faudrait diffuser mes nouveaux poèmes quand je ne serai plus là, à titre posthume». Sa fille réagit vivement. «Je le ferai!». Hissa Hilal craint-elle une d’être à nouveau exposée? Là aussi, elle évite de répondre. Elle avouera finalement être inquiète car depuis son passage à la TV à Abu Dhabi, elle est blacklistée par les islamistes radicaux. «Les extrémistes mais aussi certains politiciens, ils ne font que des dégâts dans notre société».</p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'hissa-hilal-voix-feministe-d-arabie-saoudite', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 932, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1240, 'homepage_order' => (int) 1466, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 App\View\Helper\PosterHelper::getPosterRatio() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 29 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 57 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164
public function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1222, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'CULTURE / Poésie', 'title' => 'Hissa Hilal, voix féministe d’Arabie Saoudite ', 'subtitle' => 'De passage à la Bâtie à Genève, Hissa Hilal, poétesse en niqab qui avait fait sensation à la télévision saoudienne en clamant des vers émancipés, revient sur son combat de femme pour dénoncer le patriarcat et l’extrémisme religieux. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<h4 style="text-align: right;"><br></h4><blockquote><p><em><strong>«Lui, celui qui n’a pas de conscience te hait</strong></em></p><p><em><strong>Dans sa noirceur il s’immerge, il ne voit pas ta lumière.</strong></em></p><p><em><strong>Quel bénéfice pour la racaille qui se met sur ton chemin?</strong></em></p><p><em><strong>…</strong></em></p><p><em><strong>Vous avez des ailes flottantes, vous ne serez pas trompées par les ciels ouverts.</strong></em></p><p><em><strong>Apportez les bonnes nouvelles à celui qui veut être votre allié.</strong></em></p><p><em><strong>Si vous volez, personne ne peut vous atteindre»</strong></em></p></blockquote><h4 style="text-align: right;">Traduction approximative d’un extrait d’un poème arabe d’Hissa Hilal.</h4><p></p><hr><p></p><br><p>Dans l’intimité de sa chambre d’hôtel chez Tiffany à Genève, Hissa Hilal n’est plus une Saoudienne cachée derrière un niqab - long voile islamique dissimulant le visage d’une femme à l’exception des yeux – mais une mère de famille de 49 ans réveillée par le décalage horaire. Une journaliste, une artiste controversée qui, le regard courageux et la chevelure ébène, accueille à bras ouverts son invitée. Elle porte une touche de rouge à lèvre rose. Un détail coquet que seul le privilège d’être du même sexe permet d’être révélé. </p><p>Son visage doux porte en lui plusieurs vies. Sa vie de petite fille dans une tribu de Bédouins au nord-est de l’Arabie Saoudite. Sa vie de finaliste dans l’émission de TV réalité <em>Million’s poem</em>, une sorte de <em>Nouvelle Star</em> des poètes suivie par 70 millions de téléspectateurs. En 2010, elle est la première femme à être allée aussi loin dans l’aventure. Dans ses petits yeux amandes apparaissent aussi sa vie de féministe, mise en images dans un documentaire ovationné au festival de Locarno en 2017: <em>The Poetess</em> de Stefanie Brockhaus et Andreas Wolff.</p><p>Célèbre aujourd’hui dans les pays du Golfe avec sa poésie nabati, une forme d’expression orale qui a traversé les déserts arabiques et les générations, Hissa Hilal dénonce par la métaphore l’extrémisme religieux et la condition de ses consœurs. Un exploit qu’elle a réitéré à Genève, devant le public de la Bâtie cette semaine lors d’une lecture musicale. Enfant déjà, la Saoudienne se rebellait, et décriait l’injustice. «Ce n’est que depuis quelques décennies que les femmes des tribus arabes doivent se cacher, se taire, se couvrir pour être soit disant protégées du monde extérieur», commence la militante. Ses aînées étaient même honorées dans les communautés bédouines. «Il faut retrouver notre statut et bâtir un meilleur avenir pour les nouvelles générations», affirme-t-elle en regardant avec fierté l’une de ces quatre filles qui assiste avec attention à l’entretien. «Vous savez, ma petite peint divinement mais elle va devenir médecin. Elle ira étudier à l’Université à Riyad et voyagera partout», explique la maman avec fierté. «Je ne vous cache pas que cela a été une souffrance de ne pas donner naissance à un garçon. Les hommes sont et seront toujours plus respectés»</p><h3>Femme engagée mais en danger</h3><p>Sans un homme, elle n’aurait pas pu s’exprimer ainsi. Son mari poète aussi a dû signer l’accord obligatoire afin qu’elle participe à la télédiffusion qui la mettra sur le devant de la scène en 2010. Un moment intense, se souvient Hissa Hilal. Face à des milliers d’hommes, elle clame en direct des poèmes révolutionnaires, dont «Le Chaos des Fatwas», un récit contre les avis religieux donnés par des spécialistes de la loi islamique. «Parfois avec le recul, je me dis mais comment j’ai pu faire ça devant tous ses hommes? J’étais très exposée, même dissimulée par mon niqab», souffle-t-elle. Huit ans plus tard, elle parle encore de «décision folle» mais nécessaire pour ouvrir le dialogue. Après son succès TV, elle publie deux œuvres: une compilation de ses travaux, <em>Enlightenment</em> et des archives de poèmes de Bédouines datant des années 50. <em><strong><br></strong></em></p><blockquote><p><em><strong>«Le monde moderne serait bien différent si on recommençait à écouter la sagesse des femmes arabes», </strong></em><strong></strong>ajoute-t-elle en pliant son tissu noir emblématique. </p></blockquote><p>Un tissu qu’elle porte en permanence dès qu’elle sort de chez elle. Et quand on la lance sur les protestations des Iraniennes qui se dévoilent cheveux au vent sur les réseaux sociaux, elle répond. «Nous partageons les mêmes valeurs mais nos voisines osent davantage car une base féministe forte les soutient. Chez nous, nous choisissons plutôt de faire évoluer nos droits en argumentant», dit-elle en revenant sur le pouvoir des mots. «Elles sont quand même géniales», chuchote-t-elle plus tard. Elle rêve à son tour d’ôter son voile dans les rues de la capitale d’Arabie Saoudite. </p><p>Depuis l’ascension du prince progressiste Mohammed ben Salmane Al Saoud, l’espoir d’Hissa Hilal grandit. «Je conduis depuis cet été et j’adore ça», confie-t-elle. Et qu’idéalise-t-elle pour l’avenir du royaume? Que la liberté de choix soit accordée à tous. «Burqa ou non, que les femmes décident sans la pression sociale ou morale de leur famille. Nous avons les mêmes droits». </p><p>Entre deux voyages pour la sortie du documentaire qui retrace son parcours hors du commun, Hissa Hilal continue d’écrire. Mais la poétesse préfère rester secrète sur ses inspirations du moment. Pourquoi n’a-t-elle plus rien publié depuis 2011? Elle hésite. Et entoure finalement son propos de mystère. «Peut-être que qu’il faudrait diffuser mes nouveaux poèmes quand je ne serai plus là, à titre posthume». Sa fille réagit vivement. «Je le ferai!». Hissa Hilal craint-elle une d’être à nouveau exposée? Là aussi, elle évite de répondre. Elle avouera finalement être inquiète car depuis son passage à la TV à Abu Dhabi, elle est blacklistée par les islamistes radicaux. «Les extrémistes mais aussi certains politiciens, ils ne font que des dégâts dans notre société».</p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'hissa-hilal-voix-feministe-d-arabie-saoudite', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 932, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1240, 'homepage_order' => (int) 1466, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }
count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 3 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Warning (2): count() [<a href='https://secure.php.net/function.count'>function.count</a>]: Parameter must be an array or an object that implements Countable [APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21]Code Contextpublic function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1222, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'CULTURE / Poésie', 'title' => 'Hissa Hilal, voix féministe d’Arabie Saoudite ', 'subtitle' => 'De passage à la Bâtie à Genève, Hissa Hilal, poétesse en niqab qui avait fait sensation à la télévision saoudienne en clamant des vers émancipés, revient sur son combat de femme pour dénoncer le patriarcat et l’extrémisme religieux. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<h4 style="text-align: right;"><br></h4><blockquote><p><em><strong>«Lui, celui qui n’a pas de conscience te hait</strong></em></p><p><em><strong>Dans sa noirceur il s’immerge, il ne voit pas ta lumière.</strong></em></p><p><em><strong>Quel bénéfice pour la racaille qui se met sur ton chemin?</strong></em></p><p><em><strong>…</strong></em></p><p><em><strong>Vous avez des ailes flottantes, vous ne serez pas trompées par les ciels ouverts.</strong></em></p><p><em><strong>Apportez les bonnes nouvelles à celui qui veut être votre allié.</strong></em></p><p><em><strong>Si vous volez, personne ne peut vous atteindre»</strong></em></p></blockquote><h4 style="text-align: right;">Traduction approximative d’un extrait d’un poème arabe d’Hissa Hilal.</h4><p></p><hr><p></p><br><p>Dans l’intimité de sa chambre d’hôtel chez Tiffany à Genève, Hissa Hilal n’est plus une Saoudienne cachée derrière un niqab - long voile islamique dissimulant le visage d’une femme à l’exception des yeux – mais une mère de famille de 49 ans réveillée par le décalage horaire. Une journaliste, une artiste controversée qui, le regard courageux et la chevelure ébène, accueille à bras ouverts son invitée. Elle porte une touche de rouge à lèvre rose. Un détail coquet que seul le privilège d’être du même sexe permet d’être révélé. </p><p>Son visage doux porte en lui plusieurs vies. Sa vie de petite fille dans une tribu de Bédouins au nord-est de l’Arabie Saoudite. Sa vie de finaliste dans l’émission de TV réalité <em>Million’s poem</em>, une sorte de <em>Nouvelle Star</em> des poètes suivie par 70 millions de téléspectateurs. En 2010, elle est la première femme à être allée aussi loin dans l’aventure. Dans ses petits yeux amandes apparaissent aussi sa vie de féministe, mise en images dans un documentaire ovationné au festival de Locarno en 2017: <em>The Poetess</em> de Stefanie Brockhaus et Andreas Wolff.</p><p>Célèbre aujourd’hui dans les pays du Golfe avec sa poésie nabati, une forme d’expression orale qui a traversé les déserts arabiques et les générations, Hissa Hilal dénonce par la métaphore l’extrémisme religieux et la condition de ses consœurs. Un exploit qu’elle a réitéré à Genève, devant le public de la Bâtie cette semaine lors d’une lecture musicale. Enfant déjà, la Saoudienne se rebellait, et décriait l’injustice. «Ce n’est que depuis quelques décennies que les femmes des tribus arabes doivent se cacher, se taire, se couvrir pour être soit disant protégées du monde extérieur», commence la militante. Ses aînées étaient même honorées dans les communautés bédouines. «Il faut retrouver notre statut et bâtir un meilleur avenir pour les nouvelles générations», affirme-t-elle en regardant avec fierté l’une de ces quatre filles qui assiste avec attention à l’entretien. «Vous savez, ma petite peint divinement mais elle va devenir médecin. Elle ira étudier à l’Université à Riyad et voyagera partout», explique la maman avec fierté. «Je ne vous cache pas que cela a été une souffrance de ne pas donner naissance à un garçon. Les hommes sont et seront toujours plus respectés»</p><h3>Femme engagée mais en danger</h3><p>Sans un homme, elle n’aurait pas pu s’exprimer ainsi. Son mari poète aussi a dû signer l’accord obligatoire afin qu’elle participe à la télédiffusion qui la mettra sur le devant de la scène en 2010. Un moment intense, se souvient Hissa Hilal. Face à des milliers d’hommes, elle clame en direct des poèmes révolutionnaires, dont «Le Chaos des Fatwas», un récit contre les avis religieux donnés par des spécialistes de la loi islamique. «Parfois avec le recul, je me dis mais comment j’ai pu faire ça devant tous ses hommes? J’étais très exposée, même dissimulée par mon niqab», souffle-t-elle. Huit ans plus tard, elle parle encore de «décision folle» mais nécessaire pour ouvrir le dialogue. Après son succès TV, elle publie deux œuvres: une compilation de ses travaux, <em>Enlightenment</em> et des archives de poèmes de Bédouines datant des années 50. <em><strong><br></strong></em></p><blockquote><p><em><strong>«Le monde moderne serait bien différent si on recommençait à écouter la sagesse des femmes arabes», </strong></em><strong></strong>ajoute-t-elle en pliant son tissu noir emblématique. </p></blockquote><p>Un tissu qu’elle porte en permanence dès qu’elle sort de chez elle. Et quand on la lance sur les protestations des Iraniennes qui se dévoilent cheveux au vent sur les réseaux sociaux, elle répond. «Nous partageons les mêmes valeurs mais nos voisines osent davantage car une base féministe forte les soutient. Chez nous, nous choisissons plutôt de faire évoluer nos droits en argumentant», dit-elle en revenant sur le pouvoir des mots. «Elles sont quand même géniales», chuchote-t-elle plus tard. Elle rêve à son tour d’ôter son voile dans les rues de la capitale d’Arabie Saoudite. </p><p>Depuis l’ascension du prince progressiste Mohammed ben Salmane Al Saoud, l’espoir d’Hissa Hilal grandit. «Je conduis depuis cet été et j’adore ça», confie-t-elle. Et qu’idéalise-t-elle pour l’avenir du royaume? Que la liberté de choix soit accordée à tous. «Burqa ou non, que les femmes décident sans la pression sociale ou morale de leur famille. Nous avons les mêmes droits». </p><p>Entre deux voyages pour la sortie du documentaire qui retrace son parcours hors du commun, Hissa Hilal continue d’écrire. Mais la poétesse préfère rester secrète sur ses inspirations du moment. Pourquoi n’a-t-elle plus rien publié depuis 2011? Elle hésite. Et entoure finalement son propos de mystère. «Peut-être que qu’il faudrait diffuser mes nouveaux poèmes quand je ne serai plus là, à titre posthume». Sa fille réagit vivement. «Je le ferai!». Hissa Hilal craint-elle une d’être à nouveau exposée? Là aussi, elle évite de répondre. Elle avouera finalement être inquiète car depuis son passage à la TV à Abu Dhabi, elle est blacklistée par les islamistes radicaux. «Les extrémistes mais aussi certains politiciens, ils ne font que des dégâts dans notre société».</p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'hissa-hilal-voix-feministe-d-arabie-saoudite', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 932, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1240, 'homepage_order' => (int) 1466, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 4 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Culture / Hissa Hilal, voix féministe d’Arabie Saoudite
De passage à la Bâtie à Genève, Hissa Hilal, poétesse en niqab qui avait fait sensation à la télévision saoudienne en clamant des vers émancipés,
Jade Albasini
B Article réservé aux abonnés
public function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 480, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Chiffres', 'title' => 'Karoshi, un fléau made in Japan', 'subtitle' => 'Décès au travail. Le phénomène du «Karoshi», la mort par surmenage, touche le pays du Soleil-Levant. Infographie d'une actualité sombre. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w800/1507822180_karoshijade.png">', 'content_edition' => null, 'slug' => 'karoshi-un-fleau-made-in-japan', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 983, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 486, 'homepage_order' => (int) 489, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }
count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 3 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Warning (2): count() [<a href='https://secure.php.net/function.count'>function.count</a>]: Parameter must be an array or an object that implements Countable [APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21]Code Contextpublic function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 480, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Chiffres', 'title' => 'Karoshi, un fléau made in Japan', 'subtitle' => 'Décès au travail. Le phénomène du «Karoshi», la mort par surmenage, touche le pays du Soleil-Levant. Infographie d'une actualité sombre. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w800/1507822180_karoshijade.png">', 'content_edition' => null, 'slug' => 'karoshi-un-fleau-made-in-japan', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 983, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 486, 'homepage_order' => (int) 489, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 4 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Actuel / Karoshi, un fléau made in Japan
Décès au travail. Le phénomène du «Karoshi», la mort par surmenage, touche le pays du Soleil-Levant. Infographie d'une actualité sombre.
Jade Albasini
B Article réservé aux abonnés
public function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 464, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Art 4.0', 'title' => 'Quand les musées poussent à la mise en scène du soi', 'subtitle' => 'Propulsé par la toute-puissance d’Instagram, le phénomène des expositions photogéniques s’accroît. Avec comme extrême, la création d’exhibitions pensées uniquement pour générer des selfies et photos de profil sur le réseau social. Le débat sur la légitimité artistique de ces initiatives éclôt. Opinions en Suisse romande.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Avec sa piscine de confettis multicolores ou sa pluie de bonbons, la <a href="http://www.colorfactory.co/" title="color factory">Color Factory</a> et le <a href="https://www.museumoficecream.com/" title="Museum of Ice Cream">Museum of Ice Cream</a> de San Francisco revendiquent des expositions 100% dédiées au réseau social Instagram. Toutes les scénographies poussent les visiteurs aux clics, plus particulièrement au selfie ou à l'image de soi pop-art. Un moyen d’attirer les «digital natives», friands de numérique dans leurs murs. Présentées comme une nouvelle forme d’expérimentation muséale, ces deux initiatives «édulcorées» font l’objet de vives critiques depuis. Est-ce encore de l’art? Quelle légitimé pour ces installations? Et jusqu’où travestir la vocation des musées – de transmettre un savoir, un patrimoine – pour séduire influenceurs et autres blogueurs? La discussion est lancée. <br></p><br><p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/PD7OWHNAUqY?feature=oembed" allowfullscreen="allowfullscreen" width=" 480" height="270" frameborder="0"></iframe> <br></p><h4>La vidéo réalisée par le magazine WIRED qui a lancé le débat sur la légitimité artistique de ce type d'expositions photogéniques.</h4><h3><strong>Drainer un public digitalisé </strong></h3><p>En Suisse, les centres d’art contemporain réagissent avec nuance face à la stratégie «déferlante de selfies». Danaé Panchaud, responsable des relations publiques du Musée de design et d’arts appliqués contemporains à Lausanne (<a href="https://mudac.ch/en/" title="mudac">MUDAC</a>) voit d’un œil intéressé cette attirance pour le partage d’images numériques. L’exposition <a href="https://mudac.ch/expositions/miroir-miroir/" title="expo">Miroir, Miroir</a>, qui s’est achevé en début octobre, se prêtait parfaitement à ce jeu de smartphone. Même si difficilement quantifiable, elle a drainé un public plus digitalisé. «Au MUDAC, Nous voyons cela comme un changement de paradigme, un autre façon d’entrer en relation avec l’œuvre», explique-t-elle.<br></p><h4> <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1507286156_20171005photo00000002.jpg"><em>Wooden Mirror</em>, 2014. La création de Daniel Rozin exposée au MUDAC à Lausanne dans le cadre de «Miroir, Miroir» a séduit les visiteurs. Beaucoup se sont photographiés pour alimenter leur compte Instagram et Facebook. © DR</h4><br><p>Mais contrairement aux deux initiatives américaines, ces expositions ne sont jamais pensées initialement dans une optique d’«Instagramisation». Insta-compatibles donc mais pas Insta-fabriquées. Même constat pour <a href="http://www.fri-art.ch/" title="Fri-Art">Fri-Art</a>, centre d’art à Fribourg. Julia Crottet, directrice administrative revient sur l’enthousiasme des visiteurs et leur créativité face, par exemple, à la sculpture actuelle de Laurence Cotting (photo ci-dessous). «Qu’ils se sentent libres d’interagir dans l’espace mais par contre, l’œuvre se doit d’amener un niveau d’analyse supplémentaire, une sphère de réflexion», ajoute-t-elle. <br></p><h4><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1507286383_friartwhitecard003.jpg"><em>Exidia Saccharina</em>, 2017. Sculpture de Laurence Cotting exposée en ce moment à Fri-Art à Fribourg. Cette montagne de sucre coloré a attiré l'objectif des smartphones des visiteurs. Nombreux se sont mis en scène devant l’œuvre. © Max Reitmeier</h4><h3><strong> Un outil, pas une finalité</strong></h3><p> Au risque sinon que l’exposition tombe dans le pur divertissement. Voilà le vrai danger. Une opinion partagée par Anne Jean-Richard Largey, curatrice du <a href="http://www.manoir-martigny.ch/" title="Manoir">Manoir </a>de la Ville de Martigny. «Les propositions de la Color Factory et du Museum of Ice Cream entrent dans la catégorie de l’"entertainment". Je les compare à une aventure dans une "escape room"». Pour cette Valaisanne d’adoption, on s’éloigne de la vocation première des centres d’art, soit d’inviter le public à une observation artistique, sociologique ou scientifique. «Attention aux amalgames, ce genre d’expositions risquent de décrédibiliser le travail des curateurs à terme», conclut-elle.</p><h4> <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1507286641_nickoberthaler.jpg"><em></em><em>Untitled</em>, 2016. Un travail de Nick Oberthaler lors de l'exposition «Noir Dedans au Manoir de Martigny». L'espace a parfois éveillé l'envie des visiteurs de se prendre en photo mais n'a jamais été pensé avec cette intention. © Manoir Martigny</h4><p>Tous n’ont rien contre les selfies ou Instagram. Bien au contraire. Très actifs, les musées penchent pour une utilisation stratégique du réseau social: attiser l’envie par le numérique de venir physiquement découvrir le travail des artistes exposés. Julien Fronsacq, le nouveau conservateur du Musée d’art moderne et contemporain à Genève (<a href="http://www.mamco.ch/" title="mamco">MAMCO</a>) a lancé depuis cet été des vidéos au format court sur la <a href="https://www.instagram.com/mamco_geneve/" title="mamco">page du musée</a>. «Instagram est le meilleur endroit pour parler en quelques mots d’une œuvre». Un outil de communication efficace mais en aucun cas une finalité. «On ne fera jamais une zone dédiée aux selfies. Ce sont des moments de distraction bienvenus mais ils ne doivent pas se substituer au contenu des expositions». </p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'quand-les-musees-poussent-aux-selfies', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 930, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 470, 'homepage_order' => (int) 487, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }
count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 3 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Warning (2): count() [<a href='https://secure.php.net/function.count'>function.count</a>]: Parameter must be an array or an object that implements Countable [APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21]Code Contextpublic function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 464, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Art 4.0', 'title' => 'Quand les musées poussent à la mise en scène du soi', 'subtitle' => 'Propulsé par la toute-puissance d’Instagram, le phénomène des expositions photogéniques s’accroît. Avec comme extrême, la création d’exhibitions pensées uniquement pour générer des selfies et photos de profil sur le réseau social. Le débat sur la légitimité artistique de ces initiatives éclôt. Opinions en Suisse romande.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Avec sa piscine de confettis multicolores ou sa pluie de bonbons, la <a href="http://www.colorfactory.co/" title="color factory">Color Factory</a> et le <a href="https://www.museumoficecream.com/" title="Museum of Ice Cream">Museum of Ice Cream</a> de San Francisco revendiquent des expositions 100% dédiées au réseau social Instagram. Toutes les scénographies poussent les visiteurs aux clics, plus particulièrement au selfie ou à l'image de soi pop-art. Un moyen d’attirer les «digital natives», friands de numérique dans leurs murs. Présentées comme une nouvelle forme d’expérimentation muséale, ces deux initiatives «édulcorées» font l’objet de vives critiques depuis. Est-ce encore de l’art? Quelle légitimé pour ces installations? Et jusqu’où travestir la vocation des musées – de transmettre un savoir, un patrimoine – pour séduire influenceurs et autres blogueurs? La discussion est lancée. <br></p><br><p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/PD7OWHNAUqY?feature=oembed" allowfullscreen="allowfullscreen" width=" 480" height="270" frameborder="0"></iframe> <br></p><h4>La vidéo réalisée par le magazine WIRED qui a lancé le débat sur la légitimité artistique de ce type d'expositions photogéniques.</h4><h3><strong>Drainer un public digitalisé </strong></h3><p>En Suisse, les centres d’art contemporain réagissent avec nuance face à la stratégie «déferlante de selfies». Danaé Panchaud, responsable des relations publiques du Musée de design et d’arts appliqués contemporains à Lausanne (<a href="https://mudac.ch/en/" title="mudac">MUDAC</a>) voit d’un œil intéressé cette attirance pour le partage d’images numériques. L’exposition <a href="https://mudac.ch/expositions/miroir-miroir/" title="expo">Miroir, Miroir</a>, qui s’est achevé en début octobre, se prêtait parfaitement à ce jeu de smartphone. Même si difficilement quantifiable, elle a drainé un public plus digitalisé. «Au MUDAC, Nous voyons cela comme un changement de paradigme, un autre façon d’entrer en relation avec l’œuvre», explique-t-elle.<br></p><h4> <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1507286156_20171005photo00000002.jpg"><em>Wooden Mirror</em>, 2014. La création de Daniel Rozin exposée au MUDAC à Lausanne dans le cadre de «Miroir, Miroir» a séduit les visiteurs. Beaucoup se sont photographiés pour alimenter leur compte Instagram et Facebook. © DR</h4><br><p>Mais contrairement aux deux initiatives américaines, ces expositions ne sont jamais pensées initialement dans une optique d’«Instagramisation». Insta-compatibles donc mais pas Insta-fabriquées. Même constat pour <a href="http://www.fri-art.ch/" title="Fri-Art">Fri-Art</a>, centre d’art à Fribourg. Julia Crottet, directrice administrative revient sur l’enthousiasme des visiteurs et leur créativité face, par exemple, à la sculpture actuelle de Laurence Cotting (photo ci-dessous). «Qu’ils se sentent libres d’interagir dans l’espace mais par contre, l’œuvre se doit d’amener un niveau d’analyse supplémentaire, une sphère de réflexion», ajoute-t-elle. <br></p><h4><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1507286383_friartwhitecard003.jpg"><em>Exidia Saccharina</em>, 2017. Sculpture de Laurence Cotting exposée en ce moment à Fri-Art à Fribourg. Cette montagne de sucre coloré a attiré l'objectif des smartphones des visiteurs. Nombreux se sont mis en scène devant l’œuvre. © Max Reitmeier</h4><h3><strong> Un outil, pas une finalité</strong></h3><p> Au risque sinon que l’exposition tombe dans le pur divertissement. Voilà le vrai danger. Une opinion partagée par Anne Jean-Richard Largey, curatrice du <a href="http://www.manoir-martigny.ch/" title="Manoir">Manoir </a>de la Ville de Martigny. «Les propositions de la Color Factory et du Museum of Ice Cream entrent dans la catégorie de l’"entertainment". Je les compare à une aventure dans une "escape room"». Pour cette Valaisanne d’adoption, on s’éloigne de la vocation première des centres d’art, soit d’inviter le public à une observation artistique, sociologique ou scientifique. «Attention aux amalgames, ce genre d’expositions risquent de décrédibiliser le travail des curateurs à terme», conclut-elle.</p><h4> <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1507286641_nickoberthaler.jpg"><em></em><em>Untitled</em>, 2016. Un travail de Nick Oberthaler lors de l'exposition «Noir Dedans au Manoir de Martigny». L'espace a parfois éveillé l'envie des visiteurs de se prendre en photo mais n'a jamais été pensé avec cette intention. © Manoir Martigny</h4><p>Tous n’ont rien contre les selfies ou Instagram. Bien au contraire. Très actifs, les musées penchent pour une utilisation stratégique du réseau social: attiser l’envie par le numérique de venir physiquement découvrir le travail des artistes exposés. Julien Fronsacq, le nouveau conservateur du Musée d’art moderne et contemporain à Genève (<a href="http://www.mamco.ch/" title="mamco">MAMCO</a>) a lancé depuis cet été des vidéos au format court sur la <a href="https://www.instagram.com/mamco_geneve/" title="mamco">page du musée</a>. «Instagram est le meilleur endroit pour parler en quelques mots d’une œuvre». Un outil de communication efficace mais en aucun cas une finalité. «On ne fera jamais une zone dédiée aux selfies. Ce sont des moments de distraction bienvenus mais ils ne doivent pas se substituer au contenu des expositions». </p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'quand-les-musees-poussent-aux-selfies', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 930, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 470, 'homepage_order' => (int) 487, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 4 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Actuel / Quand les musées poussent à la mise en scène du soi
Propulsé par la toute-puissance d’Instagram, le phénomène des expositions photogéniques s’accroît. Avec comme extrême, la création d’exhibitions
Jade Albasini
B Article réservé aux abonnés
public function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 474, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'AILLEURS / Overdose touristique', 'title' => 'Interdiction d'ouvrir de nouveaux shops souvenirs à Amsterdam', 'subtitle' => 'Unanime, le conseil municipal de la ville d'Amsterdam proscrit l'ouverture au centre ville de nouveaux magasins timbrés «touristes». Une initiative unique pour réduire le flot de personnes dans la capitale hollandaise.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>La nouvelle a fait le tour des médias. Aucun nouveau shop de cartes postales et autres gadgets aux couleurs d'Amsterdam ne sera autorisé à s'installer au centre ville. Pionnière dans la lutte contre le flux écrasant de touristes, la capitale des Pays-Bas a pris cette mesure drastique dans l'intérêt de ces habitants. Elle recense près de 280 échoppes dans ses rues. Une offre considérée comme suffisante. «La situation réclamait de solides mesures. Il y a beaucoup trop de boutiques du même genre, avec des offres uniquement dirigées pour les touristes. Les locaux et les entrepreneurs s'en inquiètent», explique la maire, Kasja Ollogren dans les colonnes du journal hollandais <em><a href="https://nltimes.nl" title="NL Times">NL Times</a>.</em></p><p>Le <em>Sun</em>, qui a repris l'information, parle lui d'un combat contre le «<a href="https://www.thesun.co.uk/travel/4625817/amsterdam-wants-to-ban-any-new-shops-aimed-at-tourists-in-blitz-on-low-rent-holidaymakers/">Disneyfication»</a> des quartiers denses. </p><h3><strong>Snacks en ligne de mire</strong></h3><p>Cette interdiction historique – une première face à un épuisement collectif lié à la frénésie touristique qui kidnappe les capitales d'Europe – touche deux types de magasins. Les premiers sont les boutiques traditionnelles de souvenirs. Mais pas que. Les sociétés de location de deux roues sont aussi concernées. A chaque demande de licence, la Ville déterminera systématiquement la validité du projet en question. Tout concept «touristico-centré» sera recalé. </p><p>Les petits snacks qui vendent de la nourriture pour une consommation immédiate font également partis du lot des «bannis».</p><p>Dès 2018, toute la zone postale 1012 sera concernée, ainsi qu'une quarantaine de rue commerçantes environnantes. <br></p><p></p><hr><p></p><h4>L'article original en anglais du <em>NL Times</em>: <a href="https://nltimes.nl/2017/10/05/amsterdam-bans-new-tourist-shops-opening-city-center">«Amsterdam bans new tourist shops from opening in the city center»</a></h4><p></p><hr><p></p><h2>Précédemment dans Bon pour la tête<br></h2><p>ACTUEL<a href="https://bonpourlatete.com/actuel/deshinibation-estivale"> Chassez ces touristes que l'on ne veut plus voir!<br></a></p><p>AILLEURS<a href="https://bonpourlatete.com/ailleurs/submergees-de-touristes-les-cinque-terre-pourraient-disparaitre"> Submergées par les touristes, les Cinque Terre pourraient disparaître<br></a></p><p>AILLEURS<a href="https://bonpourlatete.com/ailleurs/pour-ne-pas-finir-comme-des-figurants-dans-nos-propres-villes"> «Pour ne pas finir comme des figurants dans nos propres villes»</a></p><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'interdiction-d-ouvrir-de-nouveaux-shops-touristiques-a-amsterdam', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 863, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 480, 'homepage_order' => (int) 480, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }
count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 3 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Warning (2): count() [<a href='https://secure.php.net/function.count'>function.count</a>]: Parameter must be an array or an object that implements Countable [APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21]Code Contextpublic function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 474, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'AILLEURS / Overdose touristique', 'title' => 'Interdiction d'ouvrir de nouveaux shops souvenirs à Amsterdam', 'subtitle' => 'Unanime, le conseil municipal de la ville d'Amsterdam proscrit l'ouverture au centre ville de nouveaux magasins timbrés «touristes». Une initiative unique pour réduire le flot de personnes dans la capitale hollandaise.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>La nouvelle a fait le tour des médias. Aucun nouveau shop de cartes postales et autres gadgets aux couleurs d'Amsterdam ne sera autorisé à s'installer au centre ville. Pionnière dans la lutte contre le flux écrasant de touristes, la capitale des Pays-Bas a pris cette mesure drastique dans l'intérêt de ces habitants. Elle recense près de 280 échoppes dans ses rues. Une offre considérée comme suffisante. «La situation réclamait de solides mesures. Il y a beaucoup trop de boutiques du même genre, avec des offres uniquement dirigées pour les touristes. Les locaux et les entrepreneurs s'en inquiètent», explique la maire, Kasja Ollogren dans les colonnes du journal hollandais <em><a href="https://nltimes.nl" title="NL Times">NL Times</a>.</em></p><p>Le <em>Sun</em>, qui a repris l'information, parle lui d'un combat contre le «<a href="https://www.thesun.co.uk/travel/4625817/amsterdam-wants-to-ban-any-new-shops-aimed-at-tourists-in-blitz-on-low-rent-holidaymakers/">Disneyfication»</a> des quartiers denses. </p><h3><strong>Snacks en ligne de mire</strong></h3><p>Cette interdiction historique – une première face à un épuisement collectif lié à la frénésie touristique qui kidnappe les capitales d'Europe – touche deux types de magasins. Les premiers sont les boutiques traditionnelles de souvenirs. Mais pas que. Les sociétés de location de deux roues sont aussi concernées. A chaque demande de licence, la Ville déterminera systématiquement la validité du projet en question. Tout concept «touristico-centré» sera recalé. </p><p>Les petits snacks qui vendent de la nourriture pour une consommation immédiate font également partis du lot des «bannis».</p><p>Dès 2018, toute la zone postale 1012 sera concernée, ainsi qu'une quarantaine de rue commerçantes environnantes. <br></p><p></p><hr><p></p><h4>L'article original en anglais du <em>NL Times</em>: <a href="https://nltimes.nl/2017/10/05/amsterdam-bans-new-tourist-shops-opening-city-center">«Amsterdam bans new tourist shops from opening in the city center»</a></h4><p></p><hr><p></p><h2>Précédemment dans Bon pour la tête<br></h2><p>ACTUEL<a href="https://bonpourlatete.com/actuel/deshinibation-estivale"> Chassez ces touristes que l'on ne veut plus voir!<br></a></p><p>AILLEURS<a href="https://bonpourlatete.com/ailleurs/submergees-de-touristes-les-cinque-terre-pourraient-disparaitre"> Submergées par les touristes, les Cinque Terre pourraient disparaître<br></a></p><p>AILLEURS<a href="https://bonpourlatete.com/ailleurs/pour-ne-pas-finir-comme-des-figurants-dans-nos-propres-villes"> «Pour ne pas finir comme des figurants dans nos propres villes»</a></p><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'interdiction-d-ouvrir-de-nouveaux-shops-touristiques-a-amsterdam', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 863, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 480, 'homepage_order' => (int) 480, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 4 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Lu ailleurs / Interdiction d'ouvrir de nouveaux shops souvenirs à Amsterdam
Unanime, le conseil municipal de la ville d'Amsterdam proscrit l'ouverture au centre ville de nouveaux magasins timbrés «touristes». Une initiative
Jade Albasini
B Article réservé aux abonnés
Warning (2): count() [<a href='https://secure.php.net/function.count'>function.count</a>]: Parameter must be an array or an object that implements Countable [APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21]Code Contextpublic function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 439, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'AILLEURS/ Arabie Saoudite', 'title' => 'Autorisation de conduire:<br>c'est l'argent le moteur, pas le droit des femmes', 'subtitle' => 'L’annonce du royaume de lever l’interdiction de conduire aux Saoudiennes n’est pas liée aux balbutiements d’un éventuel progrès social. La décision est d’ordre économique selon «Haaretz», un journal israélien qui couvre tout le Moyen-Orient. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Petite révolution à l’échelle saoudienne, King Salman permet aux femmes de son royaume de prendre le volant dès juin 2018. Le monarque met fin à une interdiction religieuse très critiquée sur la scène internationale. Un choix stratégique qui concerne environ 10 millions de conductrices potentielles sur le territoire. </p><p>La nouvelle fait le tour des médias sur le globe. La plupart y voit les prémices d’une discussion progressiste sur le droit des femmes dans un pays ultra-conservateur. Le journal <em>Haaretz</em> donne aujourd’hui une autre interprétation de cette autorisation soudaine: des épargnes qui se comptent en millions. Mais aussi une volonté forte de la famille royale d’envoyer un message clair aux investisseurs locaux et étrangers sur la diversité économique du plus grand producteur de pétrole. </p><h3><strong>Economie sur chaque foyer </strong></h3><p>Pour transporter ces femmes sans permis, 1,4 million de chauffeurs domestiques roulent encore entre le Golf Persique et la Mer Rouge. On estime le salaire d’un conducteur à 500 dollars par mois. Collectivement, ils gagnent 8,8 millions de dollars par année. «Ne plus être contraint d’avoir un chauffeur privé aiderait les familles à booster leur revenu réel», affirme Monica Malik, cheffe économique à Abu Dhabi Commercial Bank. Et donc augmenterait leur pouvoir d’achat. </p><p>L’exode de ces chauffeurs professionnels – originaires souvent des pays de l’Asie du Sud, des Philippines en particulier, qui envoient leur paie à domicile – réduit également les sorties monétaires, laissant plus de réserves pour soutenir la monnaie saoudienne qui subit d’énormes pressions avec la chute des prix du pétrole. </p><h3><strong>Essor de l’industrie automobile </strong></h3><p>La responsable économique d’Abu Dhabi Commercial Bank mentionne également le coup de pouce pour les ventes de véhicules dans les prochains mois. Cotées en bourses, Saudi Automotive a bondi de 1.6% suite à cette déclaration et United International Transportation, une société de location et de leasing américaine présente en Arabie Saoudite, de 4%. Mais là encore, il est trop tôt pour sortir des chiffres concrets, sachant que de nombreux foyers ont déjà une auto supplémentaire à disposition (celle du chauffeur). </p><h3><strong>Femmes mobiles = meilleure productivité</strong></h3><p> Quoiqu’il en soit, autoriser les Saoudiennes à conduire leur ouvrent les portes du marché du travail. Khalid Alkhudair, directeur de Glowork, un réseau dédié aux femmes entrepreneures dans le royaume, explique qu’il y a environ entre 400 000 et 450 000 opportunités professionnelles que la gent féminine décline car peu mobile. Cette nouvelle force de production serait synonyme de productivité accrue. Le prince héritier Mohammed bin Salman s’active d’ailleurs depuis un an pour augmenter la participation des femmes en entreprises. Il espère que 30% d’entre elles auront un poste d’ici 2030. </p><p>Le décret promet donc de changer la vie de millions d’habitantes. Il faut cependant rappeler que la réalité est plus complexe. Le conservatisme pèse en Arabie Saoudite. Pour étudier ou voyager, les femmes doivent encore demander la permission à leur père ou à leur mari. Leur laisser le volant, même si le changement paraît assez minime, risque de prendre des années avant d'être généralisé. On ne va pas croiser de hordes de femmes sur les routes saoudiennes avant longtemps. D'autant qu’elles sont nombreuses à être réticentes à se déplacer seules. Y compris en voiture. </p><p></p><hr><p></p><h4>L'article original du journal Haaretz: <a href="https://www.haaretz.com/middle-east-news/1.814634" title="haaretz">The Real Reason Saudi Arabia Will Let Women Drive and It's Not About Women's Rights</a></h4><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'autorisation-de-conduire-l-argent-avant-le-droit-des-femmes', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 903, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 439, 'homepage_order' => (int) 440, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 App\View\Helper\PosterHelper::getPosterRatio() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 29 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 57 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164
public function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 439, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'AILLEURS/ Arabie Saoudite', 'title' => 'Autorisation de conduire:<br>c'est l'argent le moteur, pas le droit des femmes', 'subtitle' => 'L’annonce du royaume de lever l’interdiction de conduire aux Saoudiennes n’est pas liée aux balbutiements d’un éventuel progrès social. La décision est d’ordre économique selon «Haaretz», un journal israélien qui couvre tout le Moyen-Orient. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Petite révolution à l’échelle saoudienne, King Salman permet aux femmes de son royaume de prendre le volant dès juin 2018. Le monarque met fin à une interdiction religieuse très critiquée sur la scène internationale. Un choix stratégique qui concerne environ 10 millions de conductrices potentielles sur le territoire. </p><p>La nouvelle fait le tour des médias sur le globe. La plupart y voit les prémices d’une discussion progressiste sur le droit des femmes dans un pays ultra-conservateur. Le journal <em>Haaretz</em> donne aujourd’hui une autre interprétation de cette autorisation soudaine: des épargnes qui se comptent en millions. Mais aussi une volonté forte de la famille royale d’envoyer un message clair aux investisseurs locaux et étrangers sur la diversité économique du plus grand producteur de pétrole. </p><h3><strong>Economie sur chaque foyer </strong></h3><p>Pour transporter ces femmes sans permis, 1,4 million de chauffeurs domestiques roulent encore entre le Golf Persique et la Mer Rouge. On estime le salaire d’un conducteur à 500 dollars par mois. Collectivement, ils gagnent 8,8 millions de dollars par année. «Ne plus être contraint d’avoir un chauffeur privé aiderait les familles à booster leur revenu réel», affirme Monica Malik, cheffe économique à Abu Dhabi Commercial Bank. Et donc augmenterait leur pouvoir d’achat. </p><p>L’exode de ces chauffeurs professionnels – originaires souvent des pays de l’Asie du Sud, des Philippines en particulier, qui envoient leur paie à domicile – réduit également les sorties monétaires, laissant plus de réserves pour soutenir la monnaie saoudienne qui subit d’énormes pressions avec la chute des prix du pétrole. </p><h3><strong>Essor de l’industrie automobile </strong></h3><p>La responsable économique d’Abu Dhabi Commercial Bank mentionne également le coup de pouce pour les ventes de véhicules dans les prochains mois. Cotées en bourses, Saudi Automotive a bondi de 1.6% suite à cette déclaration et United International Transportation, une société de location et de leasing américaine présente en Arabie Saoudite, de 4%. Mais là encore, il est trop tôt pour sortir des chiffres concrets, sachant que de nombreux foyers ont déjà une auto supplémentaire à disposition (celle du chauffeur). </p><h3><strong>Femmes mobiles = meilleure productivité</strong></h3><p> Quoiqu’il en soit, autoriser les Saoudiennes à conduire leur ouvrent les portes du marché du travail. Khalid Alkhudair, directeur de Glowork, un réseau dédié aux femmes entrepreneures dans le royaume, explique qu’il y a environ entre 400 000 et 450 000 opportunités professionnelles que la gent féminine décline car peu mobile. Cette nouvelle force de production serait synonyme de productivité accrue. Le prince héritier Mohammed bin Salman s’active d’ailleurs depuis un an pour augmenter la participation des femmes en entreprises. Il espère que 30% d’entre elles auront un poste d’ici 2030. </p><p>Le décret promet donc de changer la vie de millions d’habitantes. Il faut cependant rappeler que la réalité est plus complexe. Le conservatisme pèse en Arabie Saoudite. Pour étudier ou voyager, les femmes doivent encore demander la permission à leur père ou à leur mari. Leur laisser le volant, même si le changement paraît assez minime, risque de prendre des années avant d'être généralisé. On ne va pas croiser de hordes de femmes sur les routes saoudiennes avant longtemps. D'autant qu’elles sont nombreuses à être réticentes à se déplacer seules. Y compris en voiture. </p><p></p><hr><p></p><h4>L'article original du journal Haaretz: <a href="https://www.haaretz.com/middle-east-news/1.814634" title="haaretz">The Real Reason Saudi Arabia Will Let Women Drive and It's Not About Women's Rights</a></h4><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'autorisation-de-conduire-l-argent-avant-le-droit-des-femmes', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 903, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 439, 'homepage_order' => (int) 440, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }
count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 3 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Warning (2): count() [<a href='https://secure.php.net/function.count'>function.count</a>]: Parameter must be an array or an object that implements Countable [APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21]Code Contextpublic function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 439, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'AILLEURS/ Arabie Saoudite', 'title' => 'Autorisation de conduire:<br>c'est l'argent le moteur, pas le droit des femmes', 'subtitle' => 'L’annonce du royaume de lever l’interdiction de conduire aux Saoudiennes n’est pas liée aux balbutiements d’un éventuel progrès social. La décision est d’ordre économique selon «Haaretz», un journal israélien qui couvre tout le Moyen-Orient. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Petite révolution à l’échelle saoudienne, King Salman permet aux femmes de son royaume de prendre le volant dès juin 2018. Le monarque met fin à une interdiction religieuse très critiquée sur la scène internationale. Un choix stratégique qui concerne environ 10 millions de conductrices potentielles sur le territoire. </p><p>La nouvelle fait le tour des médias sur le globe. La plupart y voit les prémices d’une discussion progressiste sur le droit des femmes dans un pays ultra-conservateur. Le journal <em>Haaretz</em> donne aujourd’hui une autre interprétation de cette autorisation soudaine: des épargnes qui se comptent en millions. Mais aussi une volonté forte de la famille royale d’envoyer un message clair aux investisseurs locaux et étrangers sur la diversité économique du plus grand producteur de pétrole. </p><h3><strong>Economie sur chaque foyer </strong></h3><p>Pour transporter ces femmes sans permis, 1,4 million de chauffeurs domestiques roulent encore entre le Golf Persique et la Mer Rouge. On estime le salaire d’un conducteur à 500 dollars par mois. Collectivement, ils gagnent 8,8 millions de dollars par année. «Ne plus être contraint d’avoir un chauffeur privé aiderait les familles à booster leur revenu réel», affirme Monica Malik, cheffe économique à Abu Dhabi Commercial Bank. Et donc augmenterait leur pouvoir d’achat. </p><p>L’exode de ces chauffeurs professionnels – originaires souvent des pays de l’Asie du Sud, des Philippines en particulier, qui envoient leur paie à domicile – réduit également les sorties monétaires, laissant plus de réserves pour soutenir la monnaie saoudienne qui subit d’énormes pressions avec la chute des prix du pétrole. </p><h3><strong>Essor de l’industrie automobile </strong></h3><p>La responsable économique d’Abu Dhabi Commercial Bank mentionne également le coup de pouce pour les ventes de véhicules dans les prochains mois. Cotées en bourses, Saudi Automotive a bondi de 1.6% suite à cette déclaration et United International Transportation, une société de location et de leasing américaine présente en Arabie Saoudite, de 4%. Mais là encore, il est trop tôt pour sortir des chiffres concrets, sachant que de nombreux foyers ont déjà une auto supplémentaire à disposition (celle du chauffeur). </p><h3><strong>Femmes mobiles = meilleure productivité</strong></h3><p> Quoiqu’il en soit, autoriser les Saoudiennes à conduire leur ouvrent les portes du marché du travail. Khalid Alkhudair, directeur de Glowork, un réseau dédié aux femmes entrepreneures dans le royaume, explique qu’il y a environ entre 400 000 et 450 000 opportunités professionnelles que la gent féminine décline car peu mobile. Cette nouvelle force de production serait synonyme de productivité accrue. Le prince héritier Mohammed bin Salman s’active d’ailleurs depuis un an pour augmenter la participation des femmes en entreprises. Il espère que 30% d’entre elles auront un poste d’ici 2030. </p><p>Le décret promet donc de changer la vie de millions d’habitantes. Il faut cependant rappeler que la réalité est plus complexe. Le conservatisme pèse en Arabie Saoudite. Pour étudier ou voyager, les femmes doivent encore demander la permission à leur père ou à leur mari. Leur laisser le volant, même si le changement paraît assez minime, risque de prendre des années avant d'être généralisé. On ne va pas croiser de hordes de femmes sur les routes saoudiennes avant longtemps. D'autant qu’elles sont nombreuses à être réticentes à se déplacer seules. Y compris en voiture. </p><p></p><hr><p></p><h4>L'article original du journal Haaretz: <a href="https://www.haaretz.com/middle-east-news/1.814634" title="haaretz">The Real Reason Saudi Arabia Will Let Women Drive and It's Not About Women's Rights</a></h4><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'autorisation-de-conduire-l-argent-avant-le-droit-des-femmes', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 903, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 439, 'homepage_order' => (int) 440, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 4 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Lu ailleurs /
Autorisation de conduire:
c'est l'argent le moteur, pas le droit des femmes
L’annonce du royaume de lever l’interdiction de conduire aux Saoudiennes n’est pas liée aux balbutiements d’un éventuel progrès social. La décision
Jade Albasini
B Article réservé aux abonnés
public function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 393, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Economie régénératrice', 'title' => 'Le club select des «bonnes» entreprises suisses ', 'subtitle' => 'Opaline, Loyco, Conser, GlobalanceBank, Softweb, CauseDirect, ces six entreprises helvètes sont tamponnées «Best for the World 2017» selon le label international BCorp – Benefit Corporation – une certification pour entreprises conscientes et fidèles à des standards éthiques internationaux. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Contrairement aux USA et en Angleterre, BCorp – pour <a href="https://www.bcorporation.net/">Benefit Corporation</a> – n’a pas encore infiltré le glossaire économique suisse. La certification «qui est à l’entreprise ce que le Fair Trade est au café» fait pourtant son bout de chemin dans nos contrées. Avec son mantra «Using business as a force for good», elle a séduit une trentaine d’entreprises du territoire depuis son arrivée en 2014. Cinquante seraient en cours de labellisation. Et parmi ces sociétés de toute taille, de la start-up de quatre employés à la PME de plus de huitante collaborateurs, six sortent du lot: <a href="http://www.opaline-factory.ch/" title="Opaline">Opaline</a>, <a href="https://www.loyco.ch/" title="Loyco">Loyco</a>, <a href="http://www.conser.ch/en/" title="Conser">Conser</a>, <a href="https://www.globalance-bank.com/en" title="GlobalanceBank">GlobalanceBank</a>, <a href="http://www.yoursoftweb.org/" title="Softweb">Softweb</a> et <a href="https://causedirect.org/" title="Causedirect">CauseDirect</a>. </p><p>Ces lauréates font partie des 10%. Soit les meilleures entreprises BCorp sélectionnées à partir de critères socio-environnementaux (lire ci-dessous). Un calcul de score réalisé à travers le globe sur 2200 compagnies en lice. «Réinventer la notion de performance dans le monde des affaires en se basant sur d’autres paramètres que la pure rentabilité, voilà notre objectif commun», confie Christophe Barman, CEO de Loyco, société à Carouge, Lausanne, Sion et Zurich qui offre des services de conseils en assurance, gestion, ressources humaines. </p><br><p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/clyB14oCwT0?feature=oembed" allowfullscreen="allowfullscreen" height="270" frameborder="0" width=" 480"></iframe> </p><h3><strong>Le label, aimant à clients</strong></h3><p> Donner un sens à sa stratégie d’affaire. Penser à l’impact humain et écologique de ses activités. Dans ce club select, l’ère d’une économie régénératrice a sonné. Avec pour identification entre les pairs, le label BCorp. «Les clients potentiels nous choisissent pour nos valeurs et notre prise de conscience. Le sceau BCorp, c’est un véritable aimant», explique encore le directeur de Loyco, sacrée dans la catégorie Collaborateurs avec son «<a href="https://www.holacracy.org/" title="holacracy">holacracy</a>», un système visionnaire sans hiérarchie. Plus de vingt employés l’année passé ont d’ailleurs accédé à des parts de l’entreprise. Copropriétaires, ils travaillent ainsi «pour leur propre bénéfice». </p><h3><strong> Une banque d’investissement éthique </strong></h3><p>Auréolée dans la catégorie «Clients», GlobalanceBank se définit comme une banque privée éthique, optant pour des investissements transparents en faveur de causes durables. «Nous choisissons d’investir l’argent de nos partenaires dans certains types de projets qui ont un impact positif, comme dans les énergies renouvelables, l’accès à la formation ou encore le développement des soins», précise Peter Zollinger à la tête du département recherche à Zurich. «Ils se dédient uniquement à des activités économiques à plus-value sociale», ajoute Jonathan Normand, fondateur du <a href="http://bcorporation.eu/switzerland" title="BLab Swiss">BLab Genève</a>, le première organisation à but non lucratif BCorp du pays. </p><h3><strong>Visibilité internationale </strong></h3><p>Animées par des principes d’innovations sociales, grâce à cette reconnaissance, ces «Best for the World» made in Switzerland bénéficient surtout d’une certaine visibilité internationale, notamment au sein d’une communauté BCorp grandissante. «La certification classique nous avait déjà ouverte de nombreuses portes, surtout à l’étranger», explique Patrick Vieljeux, fondateur de CauseDirect, un portail d’engagement solidaire destiné aux multinationales, récompensée dans deux catégories Impact Global et Communauté. Nul doute que d’autres synergies tomberont suite à l’annonce du classement de ces «happy few».</p><h4> <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1505197209_capturedecran20170912a08.15.49.png" alt="" height="712" width="986">La pyramide des valeurs des sociétés BCorp Switzerland.<br></h4><h3><strong>Au tour des multinationales</strong></h3><p>Depuis sa création en 2006, cette famille d’entreprises engagées s’agrandit, et pas uniquement dans les petites et moyennes structures. En France, Danone a rejoint en 2015 le mouvement BCorp et propose des <a href="https://www.euronext.com/fr/content/danone-danone-et-b-lab-annoncent-un-partenariat-visant-%C3%A0-ouvrir-la-voie-de-la-certification-" title="Danone">outils de réflexion</a> à ses consœurs de taille. «Ici aussi, des multinationales s’y intéressent. Certaines viennent d’entrer dans le processus de certification mais je ne peux rien dire de plus», glisse Jonathan Normand qui spécifie que cela prend du temps pour répondre à toutes les exigences du label.</p><p></p><hr><p></p><h2><strong>Zoom sur les critères de sélection BCorp</strong></h2><p>Communauté, Environnement, Collaborateurs, Clients, Long terme, Changemakers, Impact Global, différentes catégories de certification BCorp co-existent dans le classement «Best for the World 2017». Chacune avec <a href="https://bthechange.com/2017-best-for-the-world-criteria-56aed7eab13a" title="critères">des critères spécifiques</a> de sélection. Par exemple, pour le calcul du paramètre Impact Global, la société est évaluée sur sa performance environnementale, son implication dans le tissu local, le traitement de ses employés, la transparence de ses activités etc. Elle doit au moins avoir un score de 80/200 pour être éligible.</p><p>L'étiquette BCorp est extrêmement bien vue mais certaines voix sur le Web mettent en garde les entreprises face à la nouveauté du label: Raad Ahmed, fondateur du site LawTrades mentionne par exemple le risque de<a href="https://www.quora.com/What-are-the-basic-pros-and-cons-of-a-B-Corp-Benefit-Corporation"> volatilité </a>d'une certification encore très jeune.</p><p><em></em></p><p></p><hr><p></p><p><span style="font-size: 1.6rem;">La </span><a href="http://bftw.bthechange.com/" style="font-size: 1.6rem; background-color: rgb(255, 255, 255);">liste complète</a><span style="font-size: 1.6rem;"> des «Best for the World 2017»</span><br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'le-club-select-des-bonnes-entreprises-suisses', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 834, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 300, 'homepage_order' => (int) 396, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }
count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 3 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Warning (2): count() [<a href='https://secure.php.net/function.count'>function.count</a>]: Parameter must be an array or an object that implements Countable [APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21]Code Contextpublic function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 393, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Economie régénératrice', 'title' => 'Le club select des «bonnes» entreprises suisses ', 'subtitle' => 'Opaline, Loyco, Conser, GlobalanceBank, Softweb, CauseDirect, ces six entreprises helvètes sont tamponnées «Best for the World 2017» selon le label international BCorp – Benefit Corporation – une certification pour entreprises conscientes et fidèles à des standards éthiques internationaux. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Contrairement aux USA et en Angleterre, BCorp – pour <a href="https://www.bcorporation.net/">Benefit Corporation</a> – n’a pas encore infiltré le glossaire économique suisse. La certification «qui est à l’entreprise ce que le Fair Trade est au café» fait pourtant son bout de chemin dans nos contrées. Avec son mantra «Using business as a force for good», elle a séduit une trentaine d’entreprises du territoire depuis son arrivée en 2014. Cinquante seraient en cours de labellisation. Et parmi ces sociétés de toute taille, de la start-up de quatre employés à la PME de plus de huitante collaborateurs, six sortent du lot: <a href="http://www.opaline-factory.ch/" title="Opaline">Opaline</a>, <a href="https://www.loyco.ch/" title="Loyco">Loyco</a>, <a href="http://www.conser.ch/en/" title="Conser">Conser</a>, <a href="https://www.globalance-bank.com/en" title="GlobalanceBank">GlobalanceBank</a>, <a href="http://www.yoursoftweb.org/" title="Softweb">Softweb</a> et <a href="https://causedirect.org/" title="Causedirect">CauseDirect</a>. </p><p>Ces lauréates font partie des 10%. Soit les meilleures entreprises BCorp sélectionnées à partir de critères socio-environnementaux (lire ci-dessous). Un calcul de score réalisé à travers le globe sur 2200 compagnies en lice. «Réinventer la notion de performance dans le monde des affaires en se basant sur d’autres paramètres que la pure rentabilité, voilà notre objectif commun», confie Christophe Barman, CEO de Loyco, société à Carouge, Lausanne, Sion et Zurich qui offre des services de conseils en assurance, gestion, ressources humaines. </p><br><p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/clyB14oCwT0?feature=oembed" allowfullscreen="allowfullscreen" height="270" frameborder="0" width=" 480"></iframe> </p><h3><strong>Le label, aimant à clients</strong></h3><p> Donner un sens à sa stratégie d’affaire. Penser à l’impact humain et écologique de ses activités. Dans ce club select, l’ère d’une économie régénératrice a sonné. Avec pour identification entre les pairs, le label BCorp. «Les clients potentiels nous choisissent pour nos valeurs et notre prise de conscience. Le sceau BCorp, c’est un véritable aimant», explique encore le directeur de Loyco, sacrée dans la catégorie Collaborateurs avec son «<a href="https://www.holacracy.org/" title="holacracy">holacracy</a>», un système visionnaire sans hiérarchie. Plus de vingt employés l’année passé ont d’ailleurs accédé à des parts de l’entreprise. Copropriétaires, ils travaillent ainsi «pour leur propre bénéfice». </p><h3><strong> Une banque d’investissement éthique </strong></h3><p>Auréolée dans la catégorie «Clients», GlobalanceBank se définit comme une banque privée éthique, optant pour des investissements transparents en faveur de causes durables. «Nous choisissons d’investir l’argent de nos partenaires dans certains types de projets qui ont un impact positif, comme dans les énergies renouvelables, l’accès à la formation ou encore le développement des soins», précise Peter Zollinger à la tête du département recherche à Zurich. «Ils se dédient uniquement à des activités économiques à plus-value sociale», ajoute Jonathan Normand, fondateur du <a href="http://bcorporation.eu/switzerland" title="BLab Swiss">BLab Genève</a>, le première organisation à but non lucratif BCorp du pays. </p><h3><strong>Visibilité internationale </strong></h3><p>Animées par des principes d’innovations sociales, grâce à cette reconnaissance, ces «Best for the World» made in Switzerland bénéficient surtout d’une certaine visibilité internationale, notamment au sein d’une communauté BCorp grandissante. «La certification classique nous avait déjà ouverte de nombreuses portes, surtout à l’étranger», explique Patrick Vieljeux, fondateur de CauseDirect, un portail d’engagement solidaire destiné aux multinationales, récompensée dans deux catégories Impact Global et Communauté. Nul doute que d’autres synergies tomberont suite à l’annonce du classement de ces «happy few».</p><h4> <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1505197209_capturedecran20170912a08.15.49.png" alt="" height="712" width="986">La pyramide des valeurs des sociétés BCorp Switzerland.<br></h4><h3><strong>Au tour des multinationales</strong></h3><p>Depuis sa création en 2006, cette famille d’entreprises engagées s’agrandit, et pas uniquement dans les petites et moyennes structures. En France, Danone a rejoint en 2015 le mouvement BCorp et propose des <a href="https://www.euronext.com/fr/content/danone-danone-et-b-lab-annoncent-un-partenariat-visant-%C3%A0-ouvrir-la-voie-de-la-certification-" title="Danone">outils de réflexion</a> à ses consœurs de taille. «Ici aussi, des multinationales s’y intéressent. Certaines viennent d’entrer dans le processus de certification mais je ne peux rien dire de plus», glisse Jonathan Normand qui spécifie que cela prend du temps pour répondre à toutes les exigences du label.</p><p></p><hr><p></p><h2><strong>Zoom sur les critères de sélection BCorp</strong></h2><p>Communauté, Environnement, Collaborateurs, Clients, Long terme, Changemakers, Impact Global, différentes catégories de certification BCorp co-existent dans le classement «Best for the World 2017». Chacune avec <a href="https://bthechange.com/2017-best-for-the-world-criteria-56aed7eab13a" title="critères">des critères spécifiques</a> de sélection. Par exemple, pour le calcul du paramètre Impact Global, la société est évaluée sur sa performance environnementale, son implication dans le tissu local, le traitement de ses employés, la transparence de ses activités etc. Elle doit au moins avoir un score de 80/200 pour être éligible.</p><p>L'étiquette BCorp est extrêmement bien vue mais certaines voix sur le Web mettent en garde les entreprises face à la nouveauté du label: Raad Ahmed, fondateur du site LawTrades mentionne par exemple le risque de<a href="https://www.quora.com/What-are-the-basic-pros-and-cons-of-a-B-Corp-Benefit-Corporation"> volatilité </a>d'une certification encore très jeune.</p><p><em></em></p><p></p><hr><p></p><p><span style="font-size: 1.6rem;">La </span><a href="http://bftw.bthechange.com/" style="font-size: 1.6rem; background-color: rgb(255, 255, 255);">liste complète</a><span style="font-size: 1.6rem;"> des «Best for the World 2017»</span><br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'le-club-select-des-bonnes-entreprises-suisses', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 834, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 300, 'homepage_order' => (int) 396, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 4 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Actuel / Le club select des «bonnes» entreprises suisses
Opaline, Loyco, Conser, GlobalanceBank, Softweb, CauseDirect, ces six entreprises helvètes sont tamponnées «Best for the World 2017» selon le label
Jade Albasini
B Article réservé aux abonnés
public function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 378, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Polémique', 'title' => 'L’eSport réclame sa place aux Jeux Olympiques', 'subtitle' => 'Démocratisée, la communauté du sport électronique ou eSport aspire à rejoindre la famille des disciplines olympiques lors des prochains Jeux en 2024. Une intégration qui ne fait pas l’unanimité, notamment au CIO.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Les jeux vidéos Call of Duty, League of Legends, Counter-Strike, Dota 2 & co sont-ils assimilables à un sport, donc potentiellement consacrées par une médaille olympique? Les partisans de l’eSport aux JO brandissent le tir à l’arc – discipline confirmée – comme argument imparable en ce qui concerne l’aspect moteur de la pratique. Pour eux, les sports électroniques ont leur place dans l’univers des Olympiades. Surtout à l’ère numérique.</p><br><p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/01XhKuGiirs?feature=oembed" allowfullscreen="allowfullscreen" height="270" frameborder="0" width=" 480"></iframe> <strong><br></strong></p><h3><strong>Un marché à 1,13 milliard de dollars </strong></h3><p>Ces jeux vidéo épuisent quand même les manettes de centaine de millions de joueurs. Un marché mondial estimé à plus de 1,13 milliard de dollars selon <a href="http://strivesponsorship.com/wp-content/uploads/2017/04/Superdata-2017-esports-market-brief.pdf">une étude SuperData 2017</a>. Face à cette croissance fulgurante, Tony Estanguet, co-Président du Comité de candidature Paris 2024, est le premier à évoquer la possibilité d’ajouter l’eSport aux Jeux Olympiques <a href="https://www.apnews.com/ca6640ffde80403ea17f339247192324">dans une interview </a>à l’<em>Associated Press</em> le 8 août dernier. «Les jeunes s’y intéressent. Faisons de même, rencontrons ses représentants et voyons si nous pouvons établir des ponts», suggère-t-il dans l’entretien.</p><h3><strong>«L’eSport n’est pas un sport»</strong></h3><p> Un positionnement qui a depuis réveillé la Toile. Les opposants, féroces dogmatiques, s’élèvent contre une idée qui scandaliserait Pierre de Coubertin, fondateur des jeux modernes en 1896. «L’eSport n’est pas un sport», lance Thierry Granturco. Avocat spécialisé en droit du sport, il cite sur <a href="http://www.huffingtonpost.fr/thierry-granturco/non-a-le-sport-aux-jo-de-paris-2024_a_23079094/">son blog</a> dans le <em>Huffington Post</em> la Charte européenne du sport. «On entend par "sport" toutes formes d'activités physiques et sportives qui, à travers une participation organisée ou non, ont pour objectif l'expression ou l'amélioration de la condition physique et psychique, le développement des relations sociales ou l'obtention de résultats en compétition de tous niveaux». </p><p>Sans Fédération, impossible de prétendre porter la flamme olympique. Le flou de la définition de l’eSport, la liste inconnue des jeux vidéo concernés, le fait que les compétitions payantes soient organisées par des privés, ne font qu’ajouter du poids dans la balance des «contre».<br> <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1504604510_flamme.jpg" alt=""></p><h3><strong>Jeux violents contraires aux valeurs des JO </strong></h3><p>Thomas Bach, président du Comité International Olympique (CIO), nuance le propos. La conversation reste ouverte mais hors de question d’ajouter des jeux vidéo à caractère violent (comme ceux cités plus haut) à l’Histoire des JO. «Le CIO examine actuellement l'eSport d'un point de vue général. Plusieurs questions se posent, auxquelles il faut répondre. D'un côté, nous devons reconnaître la valeur des performances des joueurs. L'idéal serait que les joueurs se tournent vers le sport réel grâce aux jeux électroniques, qui sont une simulation de vrais sports. D'un autre côté, force est de constater que plusieurs jeux électroniques simulent des actes violents et sont donc contraires aux valeurs olympiques. Nous ignorons également quelle organisation représenterait l'eSport dans son ensemble. Il est donc impossible de dire à ce stade si l'ajout de l'eSport au programme olympique sera un jour envisagé», écrit-il. </p><p>Quelques jours plus tôt, Thomas Bach répondait également à la polémique dans les colonnes du <em><a href="http://www.scmp.com/news/china/society/article/2108501/violent-video-games-have-no-place-olympics-e-sports-are-still">South China Morning Post</a></em> insistant sur la volonté des Jeux Olympiques de promouvoir la non-discrimination, la non-violence et la paix.</p><h3><strong>Entrée aux Jeux Asiatiques 2022 </strong></h3><p>Au milieu de ce débat vif, petite victoire pour l'eSport qui rejoint les prochains Jeux Asiatiques 2022 à Hangzhou en Chine en tant que discipline «médaillable». Dans un papier web du <em>Monde</em>, Guillaume Rambourg, DG de Riot Games France, pense à <a href="http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/09/04/les-jeux-olympiques-seraient-la-scene-ideale-pour-democratiser-l-e-sport_5180840_4408996.html">la création d’un organisme de régulation </a>de l’eSport pour des négociations plus directes avec le CIO. Afin de prouver la légitimité de l’activité. «ll est temps de changer l’image <em>nerd </em>de l’eSport dans les mentalités. C’est une discipline qui requiert un entraînement intensif, un coaching physique et mental au même titre que d’autres pratiques», explique Michel Romang, rédacteur en chef de la plateforme <a href="https://www.esports.ch/">eSports.ch</a>.</p><p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/ZBcl5C4MRw4?feature=oembed" allowfullscreen="allowfullscreen" height="270" frameborder="0" width=" 480"></iframe> <br></p><p>La discussion ne fait que commencer puisque la décision finale d’intégrer ou non des disciplines additionnelles aux JO Paris 2024 n’aura pas lieu avant la fin des jeux de Tokyo en 2020. Affaire à suivre donc.</p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'l-esport-en-pourparlers-aux-jeux-olympiques', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 926, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 373, 'homepage_order' => (int) 375, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }
count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 3 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Warning (2): count() [<a href='https://secure.php.net/function.count'>function.count</a>]: Parameter must be an array or an object that implements Countable [APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21]Code Contextpublic function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 378, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Polémique', 'title' => 'L’eSport réclame sa place aux Jeux Olympiques', 'subtitle' => 'Démocratisée, la communauté du sport électronique ou eSport aspire à rejoindre la famille des disciplines olympiques lors des prochains Jeux en 2024. Une intégration qui ne fait pas l’unanimité, notamment au CIO.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Les jeux vidéos Call of Duty, League of Legends, Counter-Strike, Dota 2 & co sont-ils assimilables à un sport, donc potentiellement consacrées par une médaille olympique? Les partisans de l’eSport aux JO brandissent le tir à l’arc – discipline confirmée – comme argument imparable en ce qui concerne l’aspect moteur de la pratique. Pour eux, les sports électroniques ont leur place dans l’univers des Olympiades. Surtout à l’ère numérique.</p><br><p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/01XhKuGiirs?feature=oembed" allowfullscreen="allowfullscreen" height="270" frameborder="0" width=" 480"></iframe> <strong><br></strong></p><h3><strong>Un marché à 1,13 milliard de dollars </strong></h3><p>Ces jeux vidéo épuisent quand même les manettes de centaine de millions de joueurs. Un marché mondial estimé à plus de 1,13 milliard de dollars selon <a href="http://strivesponsorship.com/wp-content/uploads/2017/04/Superdata-2017-esports-market-brief.pdf">une étude SuperData 2017</a>. Face à cette croissance fulgurante, Tony Estanguet, co-Président du Comité de candidature Paris 2024, est le premier à évoquer la possibilité d’ajouter l’eSport aux Jeux Olympiques <a href="https://www.apnews.com/ca6640ffde80403ea17f339247192324">dans une interview </a>à l’<em>Associated Press</em> le 8 août dernier. «Les jeunes s’y intéressent. Faisons de même, rencontrons ses représentants et voyons si nous pouvons établir des ponts», suggère-t-il dans l’entretien.</p><h3><strong>«L’eSport n’est pas un sport»</strong></h3><p> Un positionnement qui a depuis réveillé la Toile. Les opposants, féroces dogmatiques, s’élèvent contre une idée qui scandaliserait Pierre de Coubertin, fondateur des jeux modernes en 1896. «L’eSport n’est pas un sport», lance Thierry Granturco. Avocat spécialisé en droit du sport, il cite sur <a href="http://www.huffingtonpost.fr/thierry-granturco/non-a-le-sport-aux-jo-de-paris-2024_a_23079094/">son blog</a> dans le <em>Huffington Post</em> la Charte européenne du sport. «On entend par "sport" toutes formes d'activités physiques et sportives qui, à travers une participation organisée ou non, ont pour objectif l'expression ou l'amélioration de la condition physique et psychique, le développement des relations sociales ou l'obtention de résultats en compétition de tous niveaux». </p><p>Sans Fédération, impossible de prétendre porter la flamme olympique. Le flou de la définition de l’eSport, la liste inconnue des jeux vidéo concernés, le fait que les compétitions payantes soient organisées par des privés, ne font qu’ajouter du poids dans la balance des «contre».<br> <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1504604510_flamme.jpg" alt=""></p><h3><strong>Jeux violents contraires aux valeurs des JO </strong></h3><p>Thomas Bach, président du Comité International Olympique (CIO), nuance le propos. La conversation reste ouverte mais hors de question d’ajouter des jeux vidéo à caractère violent (comme ceux cités plus haut) à l’Histoire des JO. «Le CIO examine actuellement l'eSport d'un point de vue général. Plusieurs questions se posent, auxquelles il faut répondre. D'un côté, nous devons reconnaître la valeur des performances des joueurs. L'idéal serait que les joueurs se tournent vers le sport réel grâce aux jeux électroniques, qui sont une simulation de vrais sports. D'un autre côté, force est de constater que plusieurs jeux électroniques simulent des actes violents et sont donc contraires aux valeurs olympiques. Nous ignorons également quelle organisation représenterait l'eSport dans son ensemble. Il est donc impossible de dire à ce stade si l'ajout de l'eSport au programme olympique sera un jour envisagé», écrit-il. </p><p>Quelques jours plus tôt, Thomas Bach répondait également à la polémique dans les colonnes du <em><a href="http://www.scmp.com/news/china/society/article/2108501/violent-video-games-have-no-place-olympics-e-sports-are-still">South China Morning Post</a></em> insistant sur la volonté des Jeux Olympiques de promouvoir la non-discrimination, la non-violence et la paix.</p><h3><strong>Entrée aux Jeux Asiatiques 2022 </strong></h3><p>Au milieu de ce débat vif, petite victoire pour l'eSport qui rejoint les prochains Jeux Asiatiques 2022 à Hangzhou en Chine en tant que discipline «médaillable». Dans un papier web du <em>Monde</em>, Guillaume Rambourg, DG de Riot Games France, pense à <a href="http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/09/04/les-jeux-olympiques-seraient-la-scene-ideale-pour-democratiser-l-e-sport_5180840_4408996.html">la création d’un organisme de régulation </a>de l’eSport pour des négociations plus directes avec le CIO. Afin de prouver la légitimité de l’activité. «ll est temps de changer l’image <em>nerd </em>de l’eSport dans les mentalités. C’est une discipline qui requiert un entraînement intensif, un coaching physique et mental au même titre que d’autres pratiques», explique Michel Romang, rédacteur en chef de la plateforme <a href="https://www.esports.ch/">eSports.ch</a>.</p><p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/ZBcl5C4MRw4?feature=oembed" allowfullscreen="allowfullscreen" height="270" frameborder="0" width=" 480"></iframe> <br></p><p>La discussion ne fait que commencer puisque la décision finale d’intégrer ou non des disciplines additionnelles aux JO Paris 2024 n’aura pas lieu avant la fin des jeux de Tokyo en 2020. Affaire à suivre donc.</p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'l-esport-en-pourparlers-aux-jeux-olympiques', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 926, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 373, 'homepage_order' => (int) 375, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 4 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Actuel / L’eSport réclame sa place aux Jeux Olympiques
Démocratisée, la communauté du sport électronique ou eSport aspire à rejoindre la famille des disciplines olympiques lors des prochains Jeux en 2024.
Jade Albasini
B Article réservé aux abonnés
public function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 363, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'HIGHT', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Financement', 'title' => 'Start-ups: le grand décrochage des cantons périphériques', 'subtitle' => 'Une carte des 50 start-ups suisses les mieux financées depuis 2015 fait ressortir de profondes disparités par région. En Suisse romande, aucune entreprise en développement des cantons de Fribourg, du Valais et du Jura n’apparaît dans ce classement dominé par les grands technopôles. Une analyse de la vitalité entrepreneuriale des terreaux. A nuancer?', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Sur une carte de la Suisse, qui recense les 50 start-ups ayant levé le plus de fonds de fin 2015 à avril 2017, les cantons romands considérés comme périphériques – Valais, Jura et Fribourg – sont aux abonnés absents. Sans surprise, les <em>success storie</em>s s’accumulent sur l’axe Genève-Lausanne-Zurich. Avec leurs écosystèmes performants – laboratoires, incubateurs, écoles polytechniques, chaires de recherche fondamentale et appliquée –, ils ont convaincu des investisseurs à hauteur de 1,4 milliard de dollars au total. </p><p>Ce chiffre est tiré d’une étude exhaustive et téméraire sur les flux de financements, menée par Tatjana de Kerros, spécialiste en politique d’entrepreneuriat et capital-risque. Une mordue du climat start-up qui s’est fait la main dans l’environnement économique des pays du Golfe (lire son portrait ci-dessous). De retour dans son pays natal, elle a dressé une liste des écosystèmes régionaux en mesurant le trafic d’investissement. «Comprendre l’environnement et ses fluctuations permet aux entrepreneurs d’être guidées dans le meilleur hub – centre d’exploitation – en fonction de leur projet», précise la nouvelle employée du laboratoire d’innovation <a href="https://www.ricolab.ch/">RicoLab</a> à Zurich. </p><h3>Une barrière à l’entrée de 1 million de dollars </h3><p>Les déséquilibres géographiques sont palpables. Ce n’est pas à proprement parler une surprise, mais plutôt une confirmation concrète et cruelle. «Je ne dis pas qu’il n’y a pas une étendue de savoirs dans les régions qui ne sont pas dans le Top 50. Au contraire. Une grande différence persiste en revanche entre ces savoirs et leur implémentation sur le marché.» </p><p>A noter que ce classement de l’attractivité des start-ups est réservé à une certaine caste de <em>player</em>s. La barrière à l’entrée ne pointe-t-elle pas à 1 million de dollars. Une échelle que les cantons du Jura et du Valais avouent ne pas avoir encore atteinte malgré des initiatives de qualité. «Cette année, nous sommes en train de négocier un coup à 2,5 millions. Une première pour notre canton. Mais je ne peux pas encore révéler le nom de la société», souffle Cédric Luisier, responsable marketing et communication à <a href="http://www.cimark.ch/fr/">CimArk</a> (l’appui intégral des entreprises en Valais). </p><p>La chercheuse diplômée de la Goldsmiths-Université de Londres interprète pourtant ce manque de dynamisme cantonal comme une claire volonté de suivre les tendances du marché. «Chaque canton a des compétences locales uniques, des domaines de spécialisation, mais tous veulent se diversifier. En suivant trop souvent des activités qui fonctionnent ailleurs, comme les cryptomonnaies à Zurich, au lieu de se concentrer sur des segments existants et efficients», suggère-t-elle. </p><h3>Données incomplètes, start-ups oubliées </h3><p>Un argument que réfutent conjointement les cantons concernés, au nom des bonnes connaissances des forces de leur écosystème précisément. L’étroite collaboration avec le tissu économique régional en particulier. La diffusion de cette enquête sur le réseau social LinkedIn a suscité une pluie de réactions. «Certaines start-ups m’ont contactée pour me signaler un oubli. Comme dans chaque méthodologie, je ne suis pas à l’abri d’erreurs», reconnaît Tatjana de Kerros. Ses recherches passent par des bases de données internationales comme <a href="https://www.cbinsights.com/">CB Insights</a> et <a href="https://mattermark.com/">Mattermar</a><a href="https://mattermark.com/">k</a>, ainsi que les rapports locaux de la <a href="https://www.seca.ch/">SECA</a> (Swiss Private Equity & Corporate Finance Association). «J’ai également recouru à mon réseau pour collecter le maximum de datas.» </p><p>Une entreprise fribourgeoise manque pourtant à l’appel, proclame aussitôt Grégory Grin, directeur de <a href="http://www.friup.ch/fr">Fri Up</a>, association soutenant les entrepreneurs du canton. Morphean et son analyse de sécurité vidéo, qui ont levé 5 millions de francs l’an dernier via Swisscom Venture et Securitas Group. «Nous n’avons pas à rougir», ajoute-t-il en parlant également de Bcomp et de ses matériaux composites en fibres naturelles, qui a tout de même levé 3 millions francs en juin dernier (hors période d’analyse de l’étude). </p><p>Ces belles performances restent évidemment très en-deça du Top 1 en Suisse romande: ADC Therapeutics à Lausanne, qui avait obtenu 104 millions de francs au total en octobre 2016 selon le dernier <a href="http://www.startupticker.ch/uploads/File/Attachments/VC%20Report%202017_web.pdf">Swiss Venture Capital Report</a>. </p><h3>Stratégies alternatives des «ruraux» </h3><p>Valais, Jura et Fribourg s’empressent d’ailleurs de souligner que le financement n’est pas le seul paramètre à prendre en compte quand il s’agit d’observer la puissance entrepreneuriale d’une région. Surtout lorsqu’elle ne bénéficie pas des mêmes infrastructures, ni de la même médiatisation que les zones «non rurales». Des aspects comme la création d’emploi ou la durée de vie des start-ups sont à prendre en considération lorsque l’on aborde le foisonnement local. «80% de nos entreprises subsistent après 5 ans d’existence», ajoute Cédric Luisier. </p><p>S’inspirer des stratégies des grands centres d’exploitation comme l’Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL), qui table sur ses jeunes étudiants, n’est pas la solution. C’est Daniel Ruegg qui le dit, directeur de <a href="http://www.creapole.ch/">Creapole</a>, espace de l’innovation et de création d’entreprises à Delémont. «Cette approche n’a pas fonctionné pour nous. Le Jura et l’EPFL n’ont pas la même culture s’agissant de susciter l’intérêt des investisseurs. On tente d’autres voies, en lien avec les entreprises matures de notre région.» Fribourg s’est beaucoup concentré de son côté sur la proximité urbaine, la diversité culturelle, le bilinguisime. «Diversity is power», lit-on sur le tag de l’un des anciens murs du site Cardinal transformé en parc technologique sous le nom de <a href="http://www.bluefactory.ch/">blueFACTORY</a>. </p><h3>Cercle vertueux pour les uns, vicieux pour les autres</h3><p>Membre du comité de l’association <a href="https://www.businessangels.ch/fr/business-angels-switzerland/">Business Angels Switzerland</a>, qui met en relation investisseurs et start-ups, Frank Gerritzen n’est pas surpris. «Le choc est normal, il était prévisible. Il serait intéressant de voir plus précisément d’où viennent ces entreprises, et de suivre leur parcours.». De nombreuses idées émergent en périphérie et migrent ensuite dans les grands technopôles pour se réaliser. Frank Gerritzen y voit surtout un système qui s’auto-alimente. </p><p>Comment modérer la force d’attraction des incubateurs de Lausanne et de Zurich? «Les intervenants publics tentent d’équilibrer certains effets. Dès qu’elles ont atteint un minimum de visibilité, les start-ups délocalisent pourtant dans les grands centres. Puis finissent par quitter la Suisse pour les Etats-Unis!» Cercle vertueux pour les uns, vicieux pour les autres. Frank Gerritzen conclut tout de même sur le mode pragmatique: «Vous savez, si une start-up perdue dans la montagne invente le nouvel fil à couper le beurre, je peux vous dire que les investisseurs seront au rendez-vous». L’œil et les comptes bancaires toujours à l’affût d’innovations. <br></p><p></p><hr><p></p><h4>Lire l’article de Tatjana de Kerros: «<a href="https://boudkov.com/2017/08/07/the-50-best-funded-startups-in-switzerland-in-one-map-and-what-it-means-for-the-startup-ecosystem/">The 50 best-funded startups in Switzerland in one map (and what it means for the startup ecosystem)</a>»</h4><p></p><hr><p></p><h2>Portrait de Tatjana de Kerros</h2><h2><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w236/1504168670_capturedecran20170831a10.23.38.png" width="262" height="326"></h2><p>#Entrepreneure #Stratège start-up #Focus écosystèmes innovants</p><p>Hyperactive et globetrotteuse. Avant d’avoir posé ses valises dans le laboratoire de recherche RicoLab à Zurich, Tatjana de Kerros a accumulé les expériences pendant une décennie dans les pays du Golfe. Avec son programme pilote de lancement de start-ups pour le pétrolier <a href="http://www.saudiaramco.com/en/home.html">Saudi Aramco</a>, elle est l’une des premières femmes de moins de 40 ans à avoir collaboré avec le gouvernement en Arabie Saoudite. Diplômée en économie à la Goldsmiths - Université de Londres, la Suissesse a un long parcours dans l’univers des jeunes pousses et de la création de valeur. Elle a par exemple fondé <a href="https://www.instagram.com/tagmemics/">Tagmemics</a> au Bahreïn en 2015, entreprise d’analyse sémantique arabo-anglaise, cédée huit mois plus tard à un acquéreur. </p><p>Passionnée d’écosystèmes entrepreneuriaux, elle devient consultante pour de grands groupes et institutions comme <a href="https://www.kaust.edu.sa/en">KAUST</a> (King Abdullah University for Science and Technology) ou <a href="https://www.masdar.ac.ae/">Masdar Institute</a> à Abu Dhabi. Son nom apparaît dans plusieurs revues internationales dont <a href="https://techcrunch.com/">TechCrunch</a>, <a href="https://venturebeat.com/">VentureBeat</a> et <a href="http://www.arabianbusiness.com/">Arabian Business</a>. Elle alimente en parallèle un blog: <a href="https://boudkov.com/">Boudkov.com</a>. </p><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'le-grand-decrochage-des-cantons-peripheriques', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 844, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 358, 'homepage_order' => (int) 358, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }
count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 3 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Warning (2): count() [<a href='https://secure.php.net/function.count'>function.count</a>]: Parameter must be an array or an object that implements Countable [APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21]Code Contextpublic function hasPoster($post){
return ($post->poster_attachment || count($post->attachment_images) > 0);
}
$post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 363, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'HIGHT', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Financement', 'title' => 'Start-ups: le grand décrochage des cantons périphériques', 'subtitle' => 'Une carte des 50 start-ups suisses les mieux financées depuis 2015 fait ressortir de profondes disparités par région. En Suisse romande, aucune entreprise en développement des cantons de Fribourg, du Valais et du Jura n’apparaît dans ce classement dominé par les grands technopôles. Une analyse de la vitalité entrepreneuriale des terreaux. A nuancer?', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Sur une carte de la Suisse, qui recense les 50 start-ups ayant levé le plus de fonds de fin 2015 à avril 2017, les cantons romands considérés comme périphériques – Valais, Jura et Fribourg – sont aux abonnés absents. Sans surprise, les <em>success storie</em>s s’accumulent sur l’axe Genève-Lausanne-Zurich. Avec leurs écosystèmes performants – laboratoires, incubateurs, écoles polytechniques, chaires de recherche fondamentale et appliquée –, ils ont convaincu des investisseurs à hauteur de 1,4 milliard de dollars au total. </p><p>Ce chiffre est tiré d’une étude exhaustive et téméraire sur les flux de financements, menée par Tatjana de Kerros, spécialiste en politique d’entrepreneuriat et capital-risque. Une mordue du climat start-up qui s’est fait la main dans l’environnement économique des pays du Golfe (lire son portrait ci-dessous). De retour dans son pays natal, elle a dressé une liste des écosystèmes régionaux en mesurant le trafic d’investissement. «Comprendre l’environnement et ses fluctuations permet aux entrepreneurs d’être guidées dans le meilleur hub – centre d’exploitation – en fonction de leur projet», précise la nouvelle employée du laboratoire d’innovation <a href="https://www.ricolab.ch/">RicoLab</a> à Zurich. </p><h3>Une barrière à l’entrée de 1 million de dollars </h3><p>Les déséquilibres géographiques sont palpables. Ce n’est pas à proprement parler une surprise, mais plutôt une confirmation concrète et cruelle. «Je ne dis pas qu’il n’y a pas une étendue de savoirs dans les régions qui ne sont pas dans le Top 50. Au contraire. Une grande différence persiste en revanche entre ces savoirs et leur implémentation sur le marché.» </p><p>A noter que ce classement de l’attractivité des start-ups est réservé à une certaine caste de <em>player</em>s. La barrière à l’entrée ne pointe-t-elle pas à 1 million de dollars. Une échelle que les cantons du Jura et du Valais avouent ne pas avoir encore atteinte malgré des initiatives de qualité. «Cette année, nous sommes en train de négocier un coup à 2,5 millions. Une première pour notre canton. Mais je ne peux pas encore révéler le nom de la société», souffle Cédric Luisier, responsable marketing et communication à <a href="http://www.cimark.ch/fr/">CimArk</a> (l’appui intégral des entreprises en Valais). </p><p>La chercheuse diplômée de la Goldsmiths-Université de Londres interprète pourtant ce manque de dynamisme cantonal comme une claire volonté de suivre les tendances du marché. «Chaque canton a des compétences locales uniques, des domaines de spécialisation, mais tous veulent se diversifier. En suivant trop souvent des activités qui fonctionnent ailleurs, comme les cryptomonnaies à Zurich, au lieu de se concentrer sur des segments existants et efficients», suggère-t-elle. </p><h3>Données incomplètes, start-ups oubliées </h3><p>Un argument que réfutent conjointement les cantons concernés, au nom des bonnes connaissances des forces de leur écosystème précisément. L’étroite collaboration avec le tissu économique régional en particulier. La diffusion de cette enquête sur le réseau social LinkedIn a suscité une pluie de réactions. «Certaines start-ups m’ont contactée pour me signaler un oubli. Comme dans chaque méthodologie, je ne suis pas à l’abri d’erreurs», reconnaît Tatjana de Kerros. Ses recherches passent par des bases de données internationales comme <a href="https://www.cbinsights.com/">CB Insights</a> et <a href="https://mattermark.com/">Mattermar</a><a href="https://mattermark.com/">k</a>, ainsi que les rapports locaux de la <a href="https://www.seca.ch/">SECA</a> (Swiss Private Equity & Corporate Finance Association). «J’ai également recouru à mon réseau pour collecter le maximum de datas.» </p><p>Une entreprise fribourgeoise manque pourtant à l’appel, proclame aussitôt Grégory Grin, directeur de <a href="http://www.friup.ch/fr">Fri Up</a>, association soutenant les entrepreneurs du canton. Morphean et son analyse de sécurité vidéo, qui ont levé 5 millions de francs l’an dernier via Swisscom Venture et Securitas Group. «Nous n’avons pas à rougir», ajoute-t-il en parlant également de Bcomp et de ses matériaux composites en fibres naturelles, qui a tout de même levé 3 millions francs en juin dernier (hors période d’analyse de l’étude). </p><p>Ces belles performances restent évidemment très en-deça du Top 1 en Suisse romande: ADC Therapeutics à Lausanne, qui avait obtenu 104 millions de francs au total en octobre 2016 selon le dernier <a href="http://www.startupticker.ch/uploads/File/Attachments/VC%20Report%202017_web.pdf">Swiss Venture Capital Report</a>. </p><h3>Stratégies alternatives des «ruraux» </h3><p>Valais, Jura et Fribourg s’empressent d’ailleurs de souligner que le financement n’est pas le seul paramètre à prendre en compte quand il s’agit d’observer la puissance entrepreneuriale d’une région. Surtout lorsqu’elle ne bénéficie pas des mêmes infrastructures, ni de la même médiatisation que les zones «non rurales». Des aspects comme la création d’emploi ou la durée de vie des start-ups sont à prendre en considération lorsque l’on aborde le foisonnement local. «80% de nos entreprises subsistent après 5 ans d’existence», ajoute Cédric Luisier. </p><p>S’inspirer des stratégies des grands centres d’exploitation comme l’Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL), qui table sur ses jeunes étudiants, n’est pas la solution. C’est Daniel Ruegg qui le dit, directeur de <a href="http://www.creapole.ch/">Creapole</a>, espace de l’innovation et de création d’entreprises à Delémont. «Cette approche n’a pas fonctionné pour nous. Le Jura et l’EPFL n’ont pas la même culture s’agissant de susciter l’intérêt des investisseurs. On tente d’autres voies, en lien avec les entreprises matures de notre région.» Fribourg s’est beaucoup concentré de son côté sur la proximité urbaine, la diversité culturelle, le bilinguisime. «Diversity is power», lit-on sur le tag de l’un des anciens murs du site Cardinal transformé en parc technologique sous le nom de <a href="http://www.bluefactory.ch/">blueFACTORY</a>. </p><h3>Cercle vertueux pour les uns, vicieux pour les autres</h3><p>Membre du comité de l’association <a href="https://www.businessangels.ch/fr/business-angels-switzerland/">Business Angels Switzerland</a>, qui met en relation investisseurs et start-ups, Frank Gerritzen n’est pas surpris. «Le choc est normal, il était prévisible. Il serait intéressant de voir plus précisément d’où viennent ces entreprises, et de suivre leur parcours.». De nombreuses idées émergent en périphérie et migrent ensuite dans les grands technopôles pour se réaliser. Frank Gerritzen y voit surtout un système qui s’auto-alimente. </p><p>Comment modérer la force d’attraction des incubateurs de Lausanne et de Zurich? «Les intervenants publics tentent d’équilibrer certains effets. Dès qu’elles ont atteint un minimum de visibilité, les start-ups délocalisent pourtant dans les grands centres. Puis finissent par quitter la Suisse pour les Etats-Unis!» Cercle vertueux pour les uns, vicieux pour les autres. Frank Gerritzen conclut tout de même sur le mode pragmatique: «Vous savez, si une start-up perdue dans la montagne invente le nouvel fil à couper le beurre, je peux vous dire que les investisseurs seront au rendez-vous». L’œil et les comptes bancaires toujours à l’affût d’innovations. <br></p><p></p><hr><p></p><h4>Lire l’article de Tatjana de Kerros: «<a href="https://boudkov.com/2017/08/07/the-50-best-funded-startups-in-switzerland-in-one-map-and-what-it-means-for-the-startup-ecosystem/">The 50 best-funded startups in Switzerland in one map (and what it means for the startup ecosystem)</a>»</h4><p></p><hr><p></p><h2>Portrait de Tatjana de Kerros</h2><h2><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w236/1504168670_capturedecran20170831a10.23.38.png" width="262" height="326"></h2><p>#Entrepreneure #Stratège start-up #Focus écosystèmes innovants</p><p>Hyperactive et globetrotteuse. Avant d’avoir posé ses valises dans le laboratoire de recherche RicoLab à Zurich, Tatjana de Kerros a accumulé les expériences pendant une décennie dans les pays du Golfe. Avec son programme pilote de lancement de start-ups pour le pétrolier <a href="http://www.saudiaramco.com/en/home.html">Saudi Aramco</a>, elle est l’une des premières femmes de moins de 40 ans à avoir collaboré avec le gouvernement en Arabie Saoudite. Diplômée en économie à la Goldsmiths - Université de Londres, la Suissesse a un long parcours dans l’univers des jeunes pousses et de la création de valeur. Elle a par exemple fondé <a href="https://www.instagram.com/tagmemics/">Tagmemics</a> au Bahreïn en 2015, entreprise d’analyse sémantique arabo-anglaise, cédée huit mois plus tard à un acquéreur. </p><p>Passionnée d’écosystèmes entrepreneuriaux, elle devient consultante pour de grands groupes et institutions comme <a href="https://www.kaust.edu.sa/en">KAUST</a> (King Abdullah University for Science and Technology) ou <a href="https://www.masdar.ac.ae/">Masdar Institute</a> à Abu Dhabi. Son nom apparaît dans plusieurs revues internationales dont <a href="https://techcrunch.com/">TechCrunch</a>, <a href="https://venturebeat.com/">VentureBeat</a> et <a href="http://www.arabianbusiness.com/">Arabian Business</a>. Elle alimente en parallèle un blog: <a href="https://boudkov.com/">Boudkov.com</a>. </p><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'le-grand-decrochage-des-cantons-peripheriques', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 844, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 358, 'homepage_order' => (int) 358, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 29, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? App\View\Helper\PosterHelper::hasPoster() - APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21 include - APP/Template/Element/Posts/default.ctp, line 4 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::_renderElement() - CORE/src/View/View.php, line 1879 Cake\View\View::element() - CORE/src/View/View.php, line 783 include - APP/Template/Posts/index.ctp, line 79 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 App\Controller\PersonsController::view() - APP/Controller/PersonsController.php, line 51 Cake\Controller\Controller::invokeAction() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 606 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 120 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256
Actuel / Start-ups: le grand décrochage des cantons périphériques
Une carte des 50 start-ups suisses les mieux financées depuis 2015 fait ressortir de profondes disparités par région. En Suisse romande, aucune
Jade Albasini
B Article réservé aux abonnés