Actuel / L’hélicoptère monétaire version assurance maladie
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Comment créer de la monnaie en payant ses primes? Le gestionnaire de fonds genevois Michaël Malquarti sort un essai audacieux qui ne va échapper ni aux adeptes ni aux opposants de l’initiative populaire «Monnaie pleine».
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Une bonne discussion téléphonique ne vaut-elle pas toutes ces tartines alambiquées, souvent discutées âprement lors des démissions ou licenciements? Les salariés ne feraient-ils pas mieux de se contenter d’attestations portant sur les éléments les plus factuels du rapport de travail, dates, fonctions, promotions, formations continues? <br></p><p>A entendre les professionnels des ressources humaines à l’échelle internationale, la Suisse est à peu près seule en Europe – au monde peut-être – à connaître cette pratique des certificats de travail qualitatifs. Avec l’Allemagne il est vrai, qui va encore plus loin, recourant à des systèmes sophistiqués de notation. Les entreprises et leurs collaborateurs se contentent partout ailleurs d’attestations administratives de quelques lignes. Pour l’évaluation, ce sont vraiment les références qui comptent. Tout le monde ou presque le sait, mais tout se passe comme si personne n’osait s’engager à Berne sur le terrain politiquement miné d’une modification de l’article 330a du Code des obligations (dont l’esprit remonte au début du XX<sup>e</sup> siècle). Pour en finir une fois pour toutes avec ce qui est devenu une vraie bouffonnerie. <br></p><p>La bureaucratie est l’ennemi des entreprises et de l’emploi? Alors pourquoi ne pas commencer par celle-là? Parce que la gauche indignée viendrait rappeler que le certificat appréciatif est un droit, qu’il en va de la protection des travailleuses et travailleurs? Mais en quoi cette prose testimoniale à biais multiples les protège encore? «Ainsi que sur la qualité du travail et la conduite.» Aucun passage du Code des obligations ne génère autant de pesanteur par caractère que ces quelques mots ajoutés à l’article 330a donnant d’abord droit à une simple attestation factuelle. Tout part de là. La jurisprudence, les commentaires, les conseils, les clés plus ou moins fantaisistes ou paranoïaques de décodage, l’ensemble de la littérature juridique, administrative, linguistique issue de ce minuscule appendice a fini par remplir de vaines bibliothèques. <br></p><h3>Authentique sans être dépréciatif?</h3><p>Premier point, les certificats doivent être bienveillants. Ils ne peuvent rien contenir qui puisse nuire au futur ancien collaborateur. Ni termes péjoratifs, ni formulations inutilement dépréciatives. A charge pour le rédacteur de trouver l’expression utilement dépréciative sans être péjorative. Attention: elle ne pourra pas non plus être allusive ou ambiguë. Inutile de préciser que le document ne doit pas mentionner les raisons et circonstances de départ. Sauf si l’intéressé demande par exemple que l’on mentionne qu’il s’agit d’une inoffensive réduction d’effectif à caractère sobrement économique. Comme si les destinataires allaient penser que l’on s’était séparé des meilleurs parce qu’ils étaient aussi les moins chers. <br></p><p>Les certificats qualifiés doivent néanmoins respecter les principes de réalité, de vérité, de bonne foi. Leurs auteurs courent sinon le risque d’être poursuivis par de futurs employeurs assez naïfs pour s’y être fiés (genre de complication qui n’arrive paraît-il pas qu’aux autres). Les entreprises prudentes associeront donc ostensiblement le partant à la tâche, de manière à se couvrir quelque peu. N’a-t-il pas d’ailleurs un droit d’intervention? Il pourra même demander encore des modifications dix ans plus tard (début de la période de prescription). C’est dire si un bon certificat est un certificat bien négocié et bien accepté par l’intéressé. <br></p><p>Le document peut même jouer un rôle dans d’autres négociations. S’agissant des certificats intermédiaires en particulier, que l’on peut exiger à n’importe quel moment sans avoir démissionné. Ni en avoir l’intention. Il n’est même pas nécessaire de préciser l’usage que l’on veut en faire. L’employeur du moment est censé deviner qu’un propriétaire a par exemple demandé le document au candidat locataire pour s’assurer qu’il s’agissait aussi d’un bon collaborateur dans la vie professionnelle… Jusqu’au jour, quelques semaines plus tard, où l’intéressé démissionne vraiment pour un autre emploi. A moins que son discret plan de sortie n’ait pas fonctionné, ou qu’il s’agissait juste de mettre un peu de pression avant de demander une promotion ou une augmentation de salaire. </p><h3>Triste hypocrisie réciproque </h3><p>Non seulement les certificats de travail qualifiés produisent des montagnes d’absurdité et de malentendus. Ils sont aussi devenus à peu près inutiles. Plus personne ou presque ne les lit. Surtout attentivement. Tout juste les parcourt-on pour repérer d’éventuelles anomalies. Ou s’amuser de grossières maladresses. Avec d’inévitables effets pervers: les certificats trop appuyés dans l’éloge, et ils le sont souvent, inspirent aussitôt la méfiance. Un texte plus neutre suscite par opposition la curiosité. A moins que ce ne soit le contraire. Qui va avoir envie d’entrer plus avant dans ce jeu embrouillé au possible? Quel dirigeant d’entreprise ou directeur des ressources humaines voudra faire le détecteur de mensonges en se livrant à une explication de texte avec le candidat? <br></p><p>La finalisation de certificats de travail inutiles représente en plus un stress considérable pour bien des salariés. En général les plus fragiles. Le problème de fond, c’est évidemment qu’ils redoutent que ne pas en avoir demandé soit interprété par la suite comme le signe d’une expérience professionnelle non réussie. Et s’ils le demandent, le produit final agira une fois sur deux comme une frustration, la personne concernée ayant rarement l’impression que son travail a été pleinement reconnu. Les employés sont-ils d’ailleurs les mieux placés dans le choix des thèmes et des termes? Pour les suggérer, tenter de les imposer? Ne vont-ils pas se ridiculiser aux yeux de leur interlocuteur dans un triste numéro d’hypocrisie réciproque? Comment réagira ensuite celui-ci lorsqu’il sera contacté par un éventuel futur employeur qui voudra se faire une idée moins convenue? Autant de doutes en général sans fondement, mais qui incitent à commettre des erreurs. Autant de regrets programmés. <br></p><p>L’amendement de l’article 330a CO, abrogation salutaire de l’obligation de certifier l’incertifiable, n’équivaudrait évidemment pas à une interdiction. Comme partout ailleurs dans le monde, les entreprises auraient toujours la possibilité de faire des certificats qualifiés, spontanément ou sur demande. Elles auraient surtout la possibilité de refuser. Ce qui reviendrait en quelque sorte à revaloriser en Suisse une pratique universelle et vieille comme l’écriture: la lettre non contrainte de recommandation. Souvent adressée nommément, liée à une référence, demandée et réalisée a posteriori, avec le recul nécessaire dans le cadre d’une procédure de recrutement déjà avancée. 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Sur combien de places d’amarrage, de bateaux immobilisés des mois durant, des saisons entières dans leur port d’attache?</p><br><p>D’où cette question de pure curiosité: quel peut bien être le nombre moyen et probablement dérisoire de sorties annuelles par bateau? Il suffit de la poser aux professionnels du lac pour se rendre compte à quel point elle est sensible. Depuis le temps que les candidats à l’immobilisme nautique commencent par se plaindre des interminables listes d’attente pour obtenir une place d’amarrage (4000 requêtes par an, cinq à dix ans de patience), on se dit que ce genre de thématique devait être documentée en détail. Par satellite si ça se trouve. Eh bien non. Rien que la donnée de base, somme des bateaux parqués entre l’embouchure du Rhône et la rade de Genève, requiert recherches et recoupements.</p><br><p>Les services cantonaux de navigation ne fournissent qu’un tableau synoptique des immatriculations par canton à l’échelle nationale. Il y avait près de cent mille bateaux de plaisance basés en Suisse l’année dernière. Pas mal pour une petite contrée sans accès à la mer ni fleuve navigable. Le canton le mieux doté en coques de tous genres est sans surprise Vaud: 16.000 unités. 15.989 précisément. Suivi de Berne et Zurich (seuls à dépasser les dix mille). Genève vient derrière (6300). Les planches avec ou sans voile ne comptent pas. Elles ne sont d’ailleurs pas répertoriées. <br></p><h3>20 000 bateaux «sur» le Léman<br></h3><p>Le problème pour s’en tenir au Léman, c’est que Vaud donne sur deux lacs et que celui de Neuchâtel est loin d’être insignifiant. Le plus grand port de plaisance de Suisse s’y trouve d’ailleurs, et il est vaudois: Chevroux, à l’angle d’Avenches et de Payerne, où l’on entend beaucoup parler bernois et soleurois. 1200 places. A déduire donc des 16.000 immatriculations dans le canton de Vaud. Comme Yverdon en plus modeste, Grandson, Concise, Yvonand ou encore Cudrefin. 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Une moyenne au pifomètre? </p><p>- Alors je dirais dix. </p><p>- Vous êtes optimiste.</p><p>- Peut-être, mais je n’ose pas descendre plus bas!...</p><h3>Une, deux sorties par an?</h3><p>Dans ce milieu voué aux loisirs et au bonheur, personne n’a envie d’accabler les propriétaires de bateaux communément qualifiés de ventouses. Ceux qui ne sortent tout simplement jamais, faisant cruellement baisser la moyenne. Parce que les rares frénétiques à l’autre extrême, ravis d’avoir autant d’espace plusieurs fois par semaine pour s’entraîner, ne font pas du tout le poids. Les bateaux ventouses ne représentent-ils pas 35% à 40% de la flotte? Taux mesuré il y a quelques années dans un grand port (Lausanne-Vidy apparemment), et qui passe aujourd’hui pour une généralité, une évidence. </p><br><p>La tonalité change quelque peu du côté de Genève, où il n’existe qu’une capitainerie centralisée pour l’ensemble des dix-huit ports. 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Où trouver le temps, avec tous les préparatifs en plus, surtout lorsqu’il s’agit de voilier? Et toujours les empêchements, la météo. Pas assez d’air, trop de vent, trop risqué. Non seulement la plupart des propriétaires sont de piètres navigateurs. Certains n’ont pas de permis. Ils doivent se faire accompagner. </p><br><p>Gardien du port d’Yvoire, en face de Prangins, Emmanuel Galand mentionne comme d’autres la plus paradoxale des contre-motivations: le report fantasmé. Une bonne partie des non-utilisateurs pensent qu’ils auront du temps et davantage d’envie plus tard. L’an prochain, dans quelques années, à la retraite. Et puis la génération montante sera bientôt ravie d’en profiter entre amis. En attendant, pas question de vendre ni de renoncer à une place pour se retrouver plus tard sur une liste d’attente. La hantise absolue. Attisée par la pénurie, elle alimente à son tour la pénurie.</p><h3>Pique-niques sur le pont</h3><p>Jean-Daniel Morel, port du Basset à Montreux-Clarens. Il ne nie pas que posséder un bateau peut être une simple distinction sociale, quel que soit le taux d’utilisation. Mais pas forcément. Les gens déambulent sur l’embarcadère, regardent leur voilier, font un peu d’entretien, pique-niquent sur le pont, se permettent une sieste en cabine, y passent la parfois nuit. Ils aiment leur bateau, qui les fait rêver. Ils rêvent du jour où ils pourront enfin partir au large. Les grosses propulsions et grandes voilures stationnées à proximité ne les impressionnent guère. Ils sont contents de ce qu’ils ont. </p><br><p>Les niveaux de vie de la classe moyenne supérieure étant ce qu’ils sont, posséder un bateau n’implique pas toujours de grands sacrifices. Surtout s’il vient d’un héritage. D’occasion, l’objet d’entrée de gamme peut coûter quelques milliers de francs. Quelques dizaines ou centaines de milliers pour un grand bahut boisé flambant neuf. Expert en assurance bateaux dans le groupe Vaudoise, Ramon Pöhler estime la valeur moyenne d’assurance sur le Léman à 20 000 francs pour une prime de 450 francs par an (toujours en moyenne estimée). </p><br><p>On compte pour très bien faire – ou même trop si l’embarcation bouge rarement – que l’entretien sous-traité revient à 10% de la valeur neuf pour une durée de vie et d’amortissement théoriquement illimitée (expertises techniques tous les deux ou trois ans). Les tarifs d’amarrage charges comprises peuvent être dans bien des cas inférieurs à une place de parc en ville. 145 à 245 francs par mois dans le port public de Lutry (Lavaux). C’est peu dire que ces coûts ne justifient pas toujours de renoncer à son bateau. </p><h3>Fin de cycle</h3><p>Si les surfaces de navigation sont loin d’être saturées, les rives n’ont en revanche plus guère de réserve de capacité. «Il n’y a pas si longtemps que l’ensemble des ports du Léman abritaient moins de 4000 bateaux, se souvient un constructeur de la région lausannoise. 2000 seulement naviguaient régulièrement. Je crois qu’il n’y en a pas davantage aujourd’hui.» </p><br><p>Le stockage a pris des proportions sans doute démesurées, mais il tend à s’épuiser sous l’effet des résistances technocratiques et populaires. Une fin de cycle. Les projets d’agrandissement des ports se font de plus en plus rares. Rolle vient de réaliser le sien. 120 places supplémentaires, toutes louées avant inauguration. Quatre fois plus important, celui de la Nautique à Genève est surtout destiné à transférer les places condamnées par l’aménagement de la plage des Eaux-Vives. Ce n’est pas la très institutionnelle Commission internationale pour la protection des eaux du Léman (CIPEL) qui va se plaindre de cette décélération. Au contraire. Elle ne veut surtout pas manquer d’y participer. Très concentrée jusqu’ici sur la qualité des plages, elle a récemment décidé de s’intéresser davantage aux ports et à la navigation. 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Edité chez Slatkine à Genève, le livre sort au moment où l’on se dit que la campagne politique pour ou contre l’initiative populaire «Monnaie Pleine» a bien de la peine à prendre de la hauteur. «Pour un nouvel ordre monétaire» vient en plus des milieux financiers: signé Michaël Malquarti, gestionnaire de fonds dans une société d’asset management pour investisseurs institutionnels (caisses de pension, trésoreries d’entreprises, grandes fortunes). De quoi attirer aussitôt l’attention.
Michaël Malquarti. © DR
Le diagnostic établi sur les cent cinquante premières pages s’avère largement en phase avec ce qui a inspiré le texte constitutionnel soumis au vote le 10 juin prochain. Il s’agit d’ailleurs d’un constat assez répandu, et très ouvertement débattu jusque dans le secteur bancaire à l’échelle du monde. La création monétaire réalisée par les crédits (90% de la masse monétaire) a une contrepartie: l’endettement public et privé. Cette montagne de dettes a pris de telles proportions qu’elle devient de plus en plus dangereuse pour l’économie globale. Des doutes sur la solvabilité des débiteurs pourraient tout d’un coup s’accumuler et provoquer une rupture de confiance comparable à 2007-2008. Ce ne fut pas le cas lors de cette crise d’anthologie (et de référence), mais il y a probablement un jour où il faudra sécuriser la création monétaire et le trafic des paiements en les sortant du systémisme bancaire (au sens de système bancaire à risque).
Une idée clairement populiste
Michaël Malquarti a raison de ne pas croire en revanche qu’une réforme politique et institutionnelle de cette ampleur soit possible ni souhaitable à froid. «Nos systèmes monétaires ne sont pas le fruit d’une réflexion globale et structurée, dont les principes fondateurs auraient été clairement énoncés à l’avance. Ce sont plutôt des sortes de grands bricolages réalisés par à-coups d’une crise à l’autre, souvent plus en fonction de considérations opérationnelles que sur la base d’une vision d’ensemble simple et cohérente.» En d’autres termes, aucun Etat, aucun politicien, aucun parti, aucun lobby ne serait prêt à assumer hors situation de crise la responsabilité d’une méga-transition à si hauts risques économiques et sociaux. Se décider à faire des travaux lourds et incertains est toujours plus facile quand des fissures apparaissent sur de vieilles façades. La hiérarchie des risques et des urgences change alors complètement. Le champ des possibles s’élargit. Mais les brèches, dix ans après la crise, se font encore un peu attendre.
Dans les quarante dernières pages, l’auteur affirme toutefois qu’il y a quelque chose à faire d’ici-là. Une petite chose peut-être en regard de l’énormité du système financier à retourner, mais elle briserait un tabou et irait dans la bonne direction sans remettre tout de suite en cause l’ensemble des équilibres auxquels tout le monde est aujourd’hui suspendu: l’hélicoptère monétaire. Un serpent de mer bien keynésien. Paradoxalement formulé par Milton Friedman, Nobel d’économie en 1976, étroitement associé à ce que l’on a appelé le néo-libéralisme. Friedman est une hantise de gauche, mais l’idée d’arroser la population avec de la monnaie fraîchement créée est clairement populiste et devrait obtenir un certain consensus politique. Il en est en tout cas beaucoup question depuis dix dans les médias financiers. Peu critiquable s’agissant de ses finances publiques et de ses fondamentaux économiques, la Suisse ne serait-elle pas un bon laboratoire pour ce genre d’expérience?
Instructif et audacieux
Parallèlement à ses opérations actuelles et à la création de monnaie scripturale par les banques, la Banque nationale distribuerait de manière irrégulière quelques centaines à quelques milliers de francs chaque année aux particuliers. Une création monétaire selon les circonstances, elle-même scripturale mais absolument souveraine (sans création concomitante de dette). Pour faire bonne mesure, Michaël Malquarti suggère même que cette manne passe par le paiement partiel ou complet des primes d’assurance maladie. La création monétaire par les banques alimente aujourd’hui les cartes de crédit et les prêts hypothécaires. Pourquoi une monnaie scripturale publique n’utiliserait-elle pas le trafic des paiements de l’assurance maladie, sachant qu’elle est obligatoire, ce qui permettrait précisément d’atteindre tout le monde?
La belle métaphore de l’hélicoptère monétaire survolant des quartiers si possible défavorisés est en général préférée au canal beaucoup plus historique des budgets publics. Les Etats n’ont-ils pas recouru longtemps à la planche à billets pour financer leurs guerres, leurs confortables coûts de fonctionnement et leur clientélisme politique? Les créateurs de monnaie y avaient perdu leur indépendance, la monnaie sa stabilité. L’hélicoptère monétaire offre-t-il davantage de garanties sur ce point? On imagine la tête des assurés apprenant tout d’un coup que l’hélicoptère ne passera pas cette année. Que les primes d’assurance maladie ne seront plus payées pendant un certain temps pour des raisons de politique monétaire. Ne serait-ce pas du devoir bien compris des partis et des médias de s’emparer aussitôt de la question? Avec les effets pervers habituels en termes de pressions et d’indépendance de la banque centrale, que l’on regrette de voir si peu évoqués dans cet essai par ailleurs fort instructif et agréablement audacieux.
Pour un nouvel ordre monétaire, Michaël Malquarti. 216 pages. Editions Slatkine.
Précédemment dans Bon pour la tête
La fausse bonne idée - Yves Genier
Qui doit créer l'argent?- Jacques Pilet
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De quoi attirer aussitôt l’attention. <br></p><h4><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w300/1525713803_michaelmalquarti200x300.jpg">Michaël Malquarti. © DR<br></h4><p>Le diagnostic établi sur les cent cinquante premières pages s’avère largement en phase avec ce qui a inspiré le texte constitutionnel soumis au vote le 10 juin prochain. Il s’agit d’ailleurs d’un constat assez répandu, et très ouvertement débattu jusque dans le secteur bancaire à l’échelle du monde. La création monétaire réalisée par les crédits (90% de la masse monétaire) a une contrepartie: l’endettement public et privé. Cette montagne de dettes a pris de telles proportions qu’elle devient de plus en plus dangereuse pour l’économie globale. Des doutes sur la solvabilité des débiteurs pourraient tout d’un coup s’accumuler et provoquer une rupture de confiance comparable à 2007-2008. Ce ne fut pas le cas lors de cette crise d’anthologie (et de référence), mais il y a probablement un jour où il faudra sécuriser la création monétaire et le trafic des paiements en les sortant du systémisme bancaire (au sens de système bancaire à risque). <br></p><h3>Une idée clairement populiste</h3><p>Michaël Malquarti a raison de ne pas croire en revanche qu’une réforme politique et institutionnelle de cette ampleur soit possible ni souhaitable à froid. «Nos systèmes monétaires ne sont pas le fruit d’une réflexion globale et structurée, dont les principes fondateurs auraient été clairement énoncés à l’avance. Ce sont plutôt des sortes de grands bricolages réalisés par à-coups d’une crise à l’autre, souvent plus en fonction de considérations opérationnelles que sur la base d’une vision d’ensemble simple et cohérente.» En d’autres termes, aucun Etat, aucun politicien, aucun parti, aucun lobby ne serait prêt à assumer hors situation de crise la responsabilité d’une méga-transition à si hauts risques économiques et sociaux. Se décider à faire des travaux lourds et incertains est toujours plus facile quand des fissures apparaissent sur de vieilles façades. La hiérarchie des risques et des urgences change alors complètement. Le champ des possibles s’élargit. Mais les brèches, dix ans après la crise, se font encore un peu attendre. <br></p><p>Dans les quarante dernières pages, l’auteur affirme toutefois qu’il y a quelque chose à faire d’ici-là. Une petite chose peut-être en regard de l’énormité du système financier à retourner, mais elle briserait un tabou et irait dans la bonne direction sans remettre tout de suite en cause l’ensemble des équilibres auxquels tout le monde est aujourd’hui suspendu: l’hélicoptère monétaire. Un serpent de mer bien keynésien. Paradoxalement formulé par Milton Friedman, Nobel d’économie en 1976, étroitement associé à ce que l’on a appelé le néo-libéralisme. Friedman est une hantise de gauche, mais l’idée d’arroser la population avec de la monnaie fraîchement créée est clairement populiste et devrait obtenir un certain consensus politique. Il en est en tout cas beaucoup question depuis dix dans les médias financiers. Peu critiquable s’agissant de ses finances publiques et de ses fondamentaux économiques, la Suisse ne serait-elle pas un bon laboratoire pour ce genre d’expérience? </p><h3>Instructif et audacieux</h3><p>Parallèlement à ses opérations actuelles et à la création de monnaie scripturale par les banques, la Banque nationale distribuerait de manière irrégulière quelques centaines à quelques milliers de francs chaque année aux particuliers. Une création monétaire selon les circonstances, elle-même scripturale mais absolument souveraine (sans création concomitante de dette). Pour faire bonne mesure, Michaël Malquarti suggère même que cette manne passe par le paiement partiel ou complet des primes d’assurance maladie. La création monétaire par les banques alimente aujourd’hui les cartes de crédit et les prêts hypothécaires. Pourquoi une monnaie scripturale publique n’utiliserait-elle pas le trafic des paiements de l’assurance maladie, sachant qu’elle est obligatoire, ce qui permettrait précisément d’atteindre tout le monde? <br></p><p>La belle métaphore de l’hélicoptère monétaire survolant des quartiers si possible défavorisés est en général préférée au canal beaucoup plus historique des budgets publics. Les Etats n’ont-ils pas recouru longtemps à la planche à billets pour financer leurs guerres, leurs confortables coûts de fonctionnement et leur clientélisme politique? Les créateurs de monnaie y avaient perdu leur indépendance, la monnaie sa stabilité. L’hélicoptère monétaire offre-t-il davantage de garanties sur ce point? On imagine la tête des assurés apprenant tout d’un coup que l’hélicoptère ne passera pas cette année. Que les primes d’assurance maladie ne seront plus payées pendant un certain temps pour des raisons de politique monétaire. Ne serait-ce pas du devoir bien compris des partis et des médias de s’emparer aussitôt de la question? Avec les effets pervers habituels en termes de pressions et d’indépendance de la banque centrale, que l’on regrette de voir si peu évoqués dans cet essai par ailleurs fort instructif et agréablement audacieux.</p><p></p><hr><p></p><h4><img class="img-responsive " src="https://bonpourlatete.comhttps://media.bonpourlatete.com/default/w300/1525705482_capturedecran20180507a17.00.58.png"><em>Pour un nouvel ordre monétaire</em>, Michaël Malquarti. 216 pages. Editions Slatkine.</h4><p></p><hr><p></p><h2>Précédemment dans Bon pour la tête</h2><h4><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/la-fausse-bonne-idee">La fausse bonne idée</a> - Yves Genier<br><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/qui-doit-creer-l-argent">Qui doit créer l'argent?</a>- Jacques Pilet<br></h4>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'l-helicoptere-monetaire-version-assurance-maladie', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 926, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1008, 'homepage_order' => (int) 1191, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 61, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 716, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Cryptomonnaies', 'title' => 'Le bitcoin, métaphore des temps modernes', 'subtitle' => ' 2017, année des cryptomonnaies. 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Les régulateurs publics du secteur financier, dont la mission est de protéger épargnants et investisseurs, ne savent pas comment s’y prendre sans donner à leur tour l’impression d’être à côté du sujet.</p><p>Le cours du bitcoin aura été spectaculairement multiplié par vingt en quelques mois, avant de rétrograder de 30% les derniers jours de décembre. Son succès repose sur la rareté et la confiance à l’état pur. Il réplique en quelque sorte l’or: valeur spéculative et de stockage, avec quelques fonctions monétaires possibles. Sauf que le bitcoin n’a précisément rien d’impur dans ses sous-jacents. Pas de matière première pouvant servir à d’autres fins susceptibles d’influencer le prix (usage industriel et ornemental s’agissant de l’or). Il y a aussi de plus en plus d’or depuis le temps qu’on en extrait, qu’on en achète et qu’on en vend. Ça génère de la lassitude. 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Je l’ai vu une fois, au mariage, et je ne suis pas sûr que l’on ait échangé autre chose que des politesses. Marc Porchet, c’était surtout le secrétaire général de la Fondation de Beaulieu à Lausanne depuis plus de quinze ans. Il s’est fait éjecter l’autre jour. Une plainte pénale a aussi été déposée contre lui pour divers soupçons de gestion déloyale. En quelques heures, Marc Porchet est devenu un véritable génie du mal. L’auteur d’une fraude colossale, d’un scandale du siècle à l’échelle du canton. Je suis fier d’avoir un jour croisé ce nouveau Madoff.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p></p><hr><p></p><h4><strong>Rappel des faits. </strong>Le Conseil d’Etat du canton de Vaud et la Municipalité de Lausanne ont tenu juste avant Noël une conférence de presse pour annoncer que la Fondation de Beaulieu était de nouveau dans un état financier critique. Ce qui a surtout retenu l’attention, c’est la plainte pénale déposée contre le secrétaire général du centre de spectacles, congrès et foires. Marc Porchet est soupçonné de diverses pratiques de gestion déloyale suite à un audit du Contrôle des Finances de la ville.</h4><p></p><hr><p></p> <p>J’ai évidemment écouté et lu, parfois relu attentivement ce qui s’est dit et écrit au sujet de cette retentissante affaire. J’ai été impressionné par l’étendue de ce que l’on reprochait au secrétaire général. A peu près tout ce qu’il avait fait, et la manière de le faire. Des sources anonymes ont même indiqué qu’il était témoin de Jéhovah et qu’il sous-traitait dans certains cas à des témoins de Jéhovah. Il arrive aussi que de simples protestants travaillent avec des protestants, mais les témoins de Jéhovah sont une secte. Elle vient d’ailleurs d’être interdite en Russie. C’est dire si Beaulieu et son Comptoir Suisse ont échappé de justesse à de fatales perversions sataniques.</p><p>Ça donne surtout l’impression que les volées de notables, de gauche comme de droite, qui ont siégé ou siègent encore au conseil de fondation de Beaulieu, ont beaucoup de chance d’avoir sous la main un lampiste aussi parfait. Capable d’émettre à lui tout seul un écran de fumée de cette envergure. Trois représentants du canton, trois représentants de la ville, un représentant de Lausanne Région, un autre de l’Union des communes vaudoises. Excusez du peu. Il n’y a plus d’argent, ils n’ont rien vu venir. </p><p>Toutes les activités ou presque étaient externalisées vers des entreprises privées depuis le début des années 2000. Y compris la comptabilité. Sans autre contrôle qu’un mandat restreint de révision. Un choix de gouvernance assumé jusqu’à l’absurde pendant une décennie et demie. Il aura fallu une année supplémentaire d’audit à charge pour convaincre ces messieurs-dames de revenir discrètement en arrière. En actionnant le fusible Porchet dans un vacarme assourdissant. <br></p><p>Des erreurs, eux-mêmes n’en ont pas commises. Il n’en a en tout cas pas été question. Quelle classe. Aucune plainte pénale n’est heureusement possible pour ce genre de vaudoiserie. Une once d’humilité et d’autocritique ne devrait-elle pas suffire? 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Une bonne discussion téléphonique ne vaut-elle pas toutes ces tartines alambiquées, souvent discutées âprement lors des démissions ou licenciements? Les salariés ne feraient-ils pas mieux de se contenter d’attestations portant sur les éléments les plus factuels du rapport de travail, dates, fonctions, promotions, formations continues? <br></p><p>A entendre les professionnels des ressources humaines à l’échelle internationale, la Suisse est à peu près seule en Europe – au monde peut-être – à connaître cette pratique des certificats de travail qualitatifs. Avec l’Allemagne il est vrai, qui va encore plus loin, recourant à des systèmes sophistiqués de notation. Les entreprises et leurs collaborateurs se contentent partout ailleurs d’attestations administratives de quelques lignes. Pour l’évaluation, ce sont vraiment les références qui comptent. 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La jurisprudence, les commentaires, les conseils, les clés plus ou moins fantaisistes ou paranoïaques de décodage, l’ensemble de la littérature juridique, administrative, linguistique issue de ce minuscule appendice a fini par remplir de vaines bibliothèques. <br></p><h3>Authentique sans être dépréciatif?</h3><p>Premier point, les certificats doivent être bienveillants. Ils ne peuvent rien contenir qui puisse nuire au futur ancien collaborateur. Ni termes péjoratifs, ni formulations inutilement dépréciatives. A charge pour le rédacteur de trouver l’expression utilement dépréciative sans être péjorative. Attention: elle ne pourra pas non plus être allusive ou ambiguë. Inutile de préciser que le document ne doit pas mentionner les raisons et circonstances de départ. Sauf si l’intéressé demande par exemple que l’on mentionne qu’il s’agit d’une inoffensive réduction d’effectif à caractère sobrement économique. Comme si les destinataires allaient penser que l’on s’était séparé des meilleurs parce qu’ils étaient aussi les moins chers. <br></p><p>Les certificats qualifiés doivent néanmoins respecter les principes de réalité, de vérité, de bonne foi. Leurs auteurs courent sinon le risque d’être poursuivis par de futurs employeurs assez naïfs pour s’y être fiés (genre de complication qui n’arrive paraît-il pas qu’aux autres). Les entreprises prudentes associeront donc ostensiblement le partant à la tâche, de manière à se couvrir quelque peu. N’a-t-il pas d’ailleurs un droit d’intervention? Il pourra même demander encore des modifications dix ans plus tard (début de la période de prescription). C’est dire si un bon certificat est un certificat bien négocié et bien accepté par l’intéressé. <br></p><p>Le document peut même jouer un rôle dans d’autres négociations. S’agissant des certificats intermédiaires en particulier, que l’on peut exiger à n’importe quel moment sans avoir démissionné. Ni en avoir l’intention. Il n’est même pas nécessaire de préciser l’usage que l’on veut en faire. L’employeur du moment est censé deviner qu’un propriétaire a par exemple demandé le document au candidat locataire pour s’assurer qu’il s’agissait aussi d’un bon collaborateur dans la vie professionnelle… Jusqu’au jour, quelques semaines plus tard, où l’intéressé démissionne vraiment pour un autre emploi. A moins que son discret plan de sortie n’ait pas fonctionné, ou qu’il s’agissait juste de mettre un peu de pression avant de demander une promotion ou une augmentation de salaire. </p><h3>Triste hypocrisie réciproque </h3><p>Non seulement les certificats de travail qualifiés produisent des montagnes d’absurdité et de malentendus. Ils sont aussi devenus à peu près inutiles. Plus personne ou presque ne les lit. Surtout attentivement. Tout juste les parcourt-on pour repérer d’éventuelles anomalies. Ou s’amuser de grossières maladresses. Avec d’inévitables effets pervers: les certificats trop appuyés dans l’éloge, et ils le sont souvent, inspirent aussitôt la méfiance. Un texte plus neutre suscite par opposition la curiosité. A moins que ce ne soit le contraire. Qui va avoir envie d’entrer plus avant dans ce jeu embrouillé au possible? Quel dirigeant d’entreprise ou directeur des ressources humaines voudra faire le détecteur de mensonges en se livrant à une explication de texte avec le candidat? <br></p><p>La finalisation de certificats de travail inutiles représente en plus un stress considérable pour bien des salariés. En général les plus fragiles. Le problème de fond, c’est évidemment qu’ils redoutent que ne pas en avoir demandé soit interprété par la suite comme le signe d’une expérience professionnelle non réussie. Et s’ils le demandent, le produit final agira une fois sur deux comme une frustration, la personne concernée ayant rarement l’impression que son travail a été pleinement reconnu. Les employés sont-ils d’ailleurs les mieux placés dans le choix des thèmes et des termes? Pour les suggérer, tenter de les imposer? Ne vont-ils pas se ridiculiser aux yeux de leur interlocuteur dans un triste numéro d’hypocrisie réciproque? Comment réagira ensuite celui-ci lorsqu’il sera contacté par un éventuel futur employeur qui voudra se faire une idée moins convenue? Autant de doutes en général sans fondement, mais qui incitent à commettre des erreurs. Autant de regrets programmés. <br></p><p>L’amendement de l’article 330a CO, abrogation salutaire de l’obligation de certifier l’incertifiable, n’équivaudrait évidemment pas à une interdiction. Comme partout ailleurs dans le monde, les entreprises auraient toujours la possibilité de faire des certificats qualifiés, spontanément ou sur demande. Elles auraient surtout la possibilité de refuser. Ce qui reviendrait en quelque sorte à revaloriser en Suisse une pratique universelle et vieille comme l’écriture: la lettre non contrainte de recommandation. Souvent adressée nommément, liée à une référence, demandée et réalisée a posteriori, avec le recul nécessaire dans le cadre d’une procédure de recrutement déjà avancée. 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Une moyenne au pifomètre? </p><p>- Alors je dirais dix. </p><p>- Vous êtes optimiste.</p><p>- Peut-être, mais je n’ose pas descendre plus bas!...</p><h3>Une, deux sorties par an?</h3><p>Dans ce milieu voué aux loisirs et au bonheur, personne n’a envie d’accabler les propriétaires de bateaux communément qualifiés de ventouses. Ceux qui ne sortent tout simplement jamais, faisant cruellement baisser la moyenne. Parce que les rares frénétiques à l’autre extrême, ravis d’avoir autant d’espace plusieurs fois par semaine pour s’entraîner, ne font pas du tout le poids. Les bateaux ventouses ne représentent-ils pas 35% à 40% de la flotte? Taux mesuré il y a quelques années dans un grand port (Lausanne-Vidy apparemment), et qui passe aujourd’hui pour une généralité, une évidence. </p><br><p>La tonalité change quelque peu du côté de Genève, où il n’existe qu’une capitainerie centralisée pour l’ensemble des dix-huit ports. Elle dépend directement de l’administration cantonale et de sa Direction générale de l’Eau, incarnée depuis l’an dernier par le biologiste Gilles Mulhauser. «Si vous voulez absolument une moyenne, alors mon estimation subjective n’ira pas au-delà de deux sorties par an. Entre une et deux.»</p><br><p>Voilà qui est dit. Ces ordres de grandeur permettent ensuite de gloser à l’infini sur le sens, la moralité ou toute autre approche d’un phénomène débordant largement le bassin lémanique. Le web héberge quelques forums plutôt consacrés à la Méditerranée. Hisse-et-oh.com, media participatif des amoureux de la mer: «Le bruit court que les bateaux ne sortiraient pas plus d’une heure par an en moyenne.» <em>Jidefix</em>: «C’est aussi le nombre que j’ai en tête.» <em>Pierre2</em>: «Quatre jours selon la revue Bateaux!» Le complotisme n’est jamais loin: «Ce sont les fournisseurs d’équipements de navigation qui doivent savoir ce qu’il en est vraiment. Ne réalisent-ils pas des enquêtes de comportement auprès de leurs clients? Mais ils les gardent pour eux!» </p><h3>Après les lits froids, les bateaux froids</h3><p>Aucune animosité en revanche, pas la moindre invective à l’égard des propriétaires délaissant leur bien. Même s’ils trustent des places que d’autres convoitent. Quelle différence dans le fond avec les fameux lits froids des stations de montagne? Pourquoi n’aurait-on pas le droit de posséder un chalet que l’on occuperait à peine un jour par an? Et pourquoi s’en prendrait-on à des automobilistes laissant leur véhicule stationné toute l’année au troisième sous-sol. Circulez.</p><br><p>Les causes les plus immédiates du phénomène renvoient précisément à la concurrence des autres loisirs. Les propriétaires de bateaux ont souvent un chalet, une moto, une décapotable, un camping-car. Leurs enfants font du foot, de la danse, du tennis, de l’équitation. Où trouver le temps, avec tous les préparatifs en plus, surtout lorsqu’il s’agit de voilier? Et toujours les empêchements, la météo. Pas assez d’air, trop de vent, trop risqué. Non seulement la plupart des propriétaires sont de piètres navigateurs. Certains n’ont pas de permis. Ils doivent se faire accompagner. </p><br><p>Gardien du port d’Yvoire, en face de Prangins, Emmanuel Galand mentionne comme d’autres la plus paradoxale des contre-motivations: le report fantasmé. Une bonne partie des non-utilisateurs pensent qu’ils auront du temps et davantage d’envie plus tard. L’an prochain, dans quelques années, à la retraite. Et puis la génération montante sera bientôt ravie d’en profiter entre amis. En attendant, pas question de vendre ni de renoncer à une place pour se retrouver plus tard sur une liste d’attente. La hantise absolue. Attisée par la pénurie, elle alimente à son tour la pénurie.</p><h3>Pique-niques sur le pont</h3><p>Jean-Daniel Morel, port du Basset à Montreux-Clarens. Il ne nie pas que posséder un bateau peut être une simple distinction sociale, quel que soit le taux d’utilisation. Mais pas forcément. Les gens déambulent sur l’embarcadère, regardent leur voilier, font un peu d’entretien, pique-niquent sur le pont, se permettent une sieste en cabine, y passent la parfois nuit. Ils aiment leur bateau, qui les fait rêver. Ils rêvent du jour où ils pourront enfin partir au large. Les grosses propulsions et grandes voilures stationnées à proximité ne les impressionnent guère. Ils sont contents de ce qu’ils ont. </p><br><p>Les niveaux de vie de la classe moyenne supérieure étant ce qu’ils sont, posséder un bateau n’implique pas toujours de grands sacrifices. Surtout s’il vient d’un héritage. D’occasion, l’objet d’entrée de gamme peut coûter quelques milliers de francs. Quelques dizaines ou centaines de milliers pour un grand bahut boisé flambant neuf. Expert en assurance bateaux dans le groupe Vaudoise, Ramon Pöhler estime la valeur moyenne d’assurance sur le Léman à 20 000 francs pour une prime de 450 francs par an (toujours en moyenne estimée). </p><br><p>On compte pour très bien faire – ou même trop si l’embarcation bouge rarement – que l’entretien sous-traité revient à 10% de la valeur neuf pour une durée de vie et d’amortissement théoriquement illimitée (expertises techniques tous les deux ou trois ans). Les tarifs d’amarrage charges comprises peuvent être dans bien des cas inférieurs à une place de parc en ville. 145 à 245 francs par mois dans le port public de Lutry (Lavaux). C’est peu dire que ces coûts ne justifient pas toujours de renoncer à son bateau. </p><h3>Fin de cycle</h3><p>Si les surfaces de navigation sont loin d’être saturées, les rives n’ont en revanche plus guère de réserve de capacité. «Il n’y a pas si longtemps que l’ensemble des ports du Léman abritaient moins de 4000 bateaux, se souvient un constructeur de la région lausannoise. 2000 seulement naviguaient régulièrement. Je crois qu’il n’y en a pas davantage aujourd’hui.» </p><br><p>Le stockage a pris des proportions sans doute démesurées, mais il tend à s’épuiser sous l’effet des résistances technocratiques et populaires. Une fin de cycle. Les projets d’agrandissement des ports se font de plus en plus rares. Rolle vient de réaliser le sien. 120 places supplémentaires, toutes louées avant inauguration. Quatre fois plus important, celui de la Nautique à Genève est surtout destiné à transférer les places condamnées par l’aménagement de la plage des Eaux-Vives. 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