Actuel / Une République «En Marche» ou «En Rêves»?
"Ils détruisent la nuit, on rebâtit le jour." NDDL Ondine Yaffi
Mirza & Padre: «Je suis arrivé ici pendant la bataille de César. J’ai tellement aimé les gens ici que j’ai pas pu repartir. Je fais la boulangerie le lundi et j’aide à la cantine de la ZAD. Et puis j’ai mon projet, un élevage d’escargots. J’aimerais qu’on s’aime sans lacrymogène!» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Camille (prénom générique des zadistes): «Je ne pense pas que la ZAD soit un modèle, mais c’est un exemple. La ZAD a pris ce chemin par sa géographie et ses occupants. On peut démultiplier les possibles à l’infini. Nous on est l’instance d’un possible et moi je suis pour créer des instances de possibles partout.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Camille (prénom générique des zadistes): «Je représente la "jeunesse révoltée". La ZAD représente un monde idéal. J’ai vécu le Larzac. Dans notre société toute lutte ne peut-être que positive, c’est nécessaire.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Marc: «Je suis Castillan, je suis anarchiste, écologiste,… J’aime travailler la terre, c’est la vie et la terre que je viens défendre ici.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Léa: «Je suis narcoleptique, une maladie incurable. On m’a mise sous dérivés d’amphétamines assez violents. J’ai arrêté d’en prendre et je gère mieux les symptômes depuis que je mange des légumes cultivés en biodynamie et aucune viande. C’est la nature que je défends contre l’industrie pétro-pharma-chimique.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Marie: «Je suis venue sur place pour défendre la Zone et pour mieux saisir ce qu’il se passe ici. C’est bien plus qu’une lutte contre un aéroport. C’est un combat pour un mode de vie différent, une alternative.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Furtive: «Pour moi défendre la ZAD c’est défendre des luttes féministes, contre le consumérisme et le capitalisme qui ont généré pas mal de torturés qui viennent ici pour retrouver un espoir, se re-sociabiliser. Ce qu’on défend en premier lieu c’est la nature contre le bitume et un avenir respirable.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Camille (prénom générique des zadistes): «Je suis venu sur la ZAD, dans la zone non motorisée, pendant mon année sabbatique. J’ai rencontré des personnes de folie qui m’ont appris tellement de choses. C’est une lutte importante contre tous ceux qui tentent de détruire ce qu’on essaye de créer ici.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Mouman: «La ZAD, c’est le symbole mondial d’une histoire qui lutte pour se réinventer face à une histoire qui se répète.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Camille (prénom générique des zadistes): «Je suis venu défendre un mode de vie. Je suis papa et grand-père. Je pense que nos gamins vont pas bouffer des parkings. Et des gars qui se sont battus cinquante ans contre un aéroport et d’autres qui font vivre le lieu depuis dix ans on peut pas les "charcler" comme des merdes, c’est pas possible! Les chèvres, les poules ont été gazées...» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Camille (prénom générique des zadistes): «Je défends les lieux autogérés, de résistance. C’est les rares endroits au monde où le gens pensent vraiment s’organisent entre eux. Se sont de vrais lieux de vie dans un monde en train de se scléroser, de tendre de plus en plus vers la mort. Il faut se battre pour préserver ces espaces.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Feuille: «Je recherche un monde plus en lien avec notre humanité et avec la nature. Un lieu où l’être humain passe avant sa soi-disant rentabilité. Un lieu où l’argent n'est pas notre guide, notre empereur. Et tout ça je le trouve ici.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Murielle: «Nous sommes la nature qui se défend.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Pirate: «Humanité libre.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Laser: «On protège un endroit hors normes où on peut faire de l’agriculture hors normes et des expériences sociales. Ici, c’est là meilleure école où j’ai été. J’aime pas l’école. Ici, par contre, on apprend le savoir-vivre, savoir-être, savoir-faire... C’est Libertalia, une enclave où l’on a beaucoup de prise sur notre quotidien.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Camille (prénom générique des zadistes): «J’ai vu des forêts amazoniennes rasées, le business de Monsanto à Andhra Pradesh, l’utilisation en Bretagne de tourteaux de soja pour l’élevage intensif de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats des exploitants agricoles). C’est insupportable! C’est vital de sauver ce qu’il y a ici.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Ortie: «Je suis venu protéger le bocage, ses oiseaux, une zone d’habitations collective et l’imaginaire de la ZAD.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Camille (prénom générique des zadistes): «Les voyages m’ont fait changé mes habitudes de consommation, revenir petit-à-petit à l’essentiel. Avec mes colocs, on aimerait bien trouver une maison en campagne et aller vers plus d’autonomie alimentaire. Je suis venu défendre cet endroit car j’ai envie d’apprendre ici.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Laurent: «Je suis venu protéger la liberté. Qu’on rende le pouvoir au peuple.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Nono: «Liberté!» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
L’Ardéchois: «Je veux que tout ce qu’il y a ici perdure.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Jean-François: «Je suis journaliste à “Ouest-France”. Ce que j’aime ici ce sont les parcours de vie intéressants et les gens qui ne me font pas un discours, mais me parlent avec leurs tripes. Je ne crois pas en l’objectivité du journaliste. Ce que je veux, c’est être honnête.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Zoé: «Anarchisme» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Camille (prénom générique des zadistes): «Être dans le moment présent et vivre l’essentiel.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Beth: «J’ai vécu sur la ZAD. Vivre l’angoisse de ce qui se passait ici à distance, les amis qui perdaient leur maisons l’une après l’autre, c’était insoutenable. Il y a des petits bouts qui sont nés ici et encore des petits ventres qui s’arrondissent. Une fois ici, mon stress a disparu. Je peux accueillir, aider, remercier. Je prend le temps pour chacun, c’est important.» © Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018
Le 9 avril dernier, 2'500 paires de bottes militaires écrasaient les tritons crêtés du bocage de Notre-Dames-Des-Landes lors d'une opération-éclair. Immersion printanière au pays des barricades et de tous les possibles.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 123]Code Context<div class="post__article">
<? if ($post->free || $connected['active'] || $crawler || defined('IP_MATCH') || ($this->request->getParam('prefix') == 'smd')): ?>
<?= $post->content ?>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/971', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 971, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Notre-Dame-des-Landes', 'title' => 'Une République «En Marche» ou «En Rêves»?', 'subtitle' => 'Le 9 avril dernier, 2'500 paires de bottes militaires écrasaient les tritons crêtés du bocage de Notre-Dames-Des-Landes lors d'une opération-éclair. Immersion printanière au pays des barricades et de tous les possibles. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Il est 2h30 du matin. Pour connaître la position des forces de l’ordre qui tentent de bloquer tout renfort ou ravitaillement, nous captons les ondes de <em>Radio Klaxon</em> émises par les «Maquisards-es». L’accès par Vigneux est libre, peut-être. Nous nous enfonçons le cœur battant sur une petite route sans issue. Une barricade nous force à continuer à pied. Chargés de nombreux sacs de médicaments, habits, protections contre les gaz, nous contournons par la forêt l’amoncellement de pneus, tôles, voitures, tracteurs... Véritable œuvre d’art brut.</p> <p>Un hélicoptère surgit, balayant la zone de son projecteur. Nous éteignons nos lampes frontales et nous nous cachons dans le fossé. Une lueur nous guide dans la nuit, une ferme. Des résidents résistants nous y accueillent. Au petit matin, c'est le vacarme des détonations qui me sortent du sommeil.</p> <p>Nous ne sommes pas en Syrie ou en 1940. Nous sommes dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes, le 18 avril 2018.</p> <p>Zone d’Aménagement Différé, Zone d’Agriculture Durable, Zone À Défendre, Zone Authentique Déprivatisée, Zou Abruti Dégage... la ZAD c’est l’histoire d’une lutte d’un demi-siècle pour la préservation de 1650 hectares de biodiversité unique face au bitume d’un projet d’aéroport; l’histoire d’une terre ayant repris ses droits et d'une Commune autogérée qui se réinvente depuis dix ans sur une zone restée en suspension. </p> <p>Le 17 janvier 2018, le Premier ministre français annonçait l'abandon du projet d'aéroport et, dans la foulée, exigeait que d'ici au printemps les squatteurs aient évacué la zone de leur plein gré. </p> <p>Ces «squatteurs» sont environ deux-cents. </p> <p>Il y a des paysans qui, venus occuper des fermes abandonnées pour soutenir cette lutte, ont trouvé dans ce bocage un lieu où travailler la terre sans être contraints par des normes agricoles faisant plus de tort que de bien. Il y a des écologistes, des anarchistes, des romantiques, des bâtisseurs de rêves… et il y a des écorchés, des sans-abris, des inadaptés au système ayant saisi l’occasion pour construire de leurs mains un foyer et de leur être, une famille.</p> <h4 style="text-align: center;"><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524458651_cabanedargilenddl.jpg" class="img-responsive img-center " />Cabane d'argile à NDDL. L'inventivité des occupants en matière de construction est sans limite. © Ondine Yaffi</h4> <p><span style="text-align: center;"></span><span style="text-align: center;"><br /></span></p> <p>Depuis dix ans, il n’y a pas ici de gouvernement qui administre, de police qui matraque, de tribunal qui juge, de prisons qui enferment: les décisions sont prises en assemblée, les conflits gérés par la médiation. Bien sûr tout n’est pas idyllique, passer d’un système compétitif, fondamentalement hiérarchisé, à un monde où l’adage «liberté, égalité, fraternité» est appliqué au pied de la lettre et où se savoir-être avec l’autre et le libre arbitre prévalent, c’est le combat de plusieurs générations. Ce que crie la ZAD au monde aujourd’hui: <em>«Laissez-nous le temps. Laissez-nous continuer à réinventer et prendre soin de ces terres. Vos cases et vos fiches sont top étriquées pour notre imaginaire!»</em></p> <p>Le 9 avril dernier, 2500 unités de la Gendarmerie Mobile, accompagnées de chars blindés, prenaient d’assaut Notre-Dame-des-Landes, détruisant sur leur passage 29 projets, 29 espaces de vie. Parmi eux, la ferme des 100 Noms, un lieu emblématique dont la démolition soulève particulièrement l’incompréhension et l’indignation. Ses huit occupants étaient prêts à régulariser leurs projets de bergerie et de jardin maraîcher, mais défendaient un cadre commun afin d’éviter le morcellement des terres. Ils n’ont obtenu que dix minutes pour évacuer les lieux avant le passage des pelleteuses.</p> <p>Après dix jours et 11’000 grenades plus tard (8000 lacrymogènes et 3000 assourdissantes), on compte 272 blessés (dont dix graves) du côté de la ZAD et 75 du côté des forces de l’ordre (dont certains par leurs propres armes).</p> <p>On peut lire et entendre que cet assaut est proportionnel à la violence des «radicaux d’ultragauche», «blacks blocs» ou autres «professionnels du désordre».</p> <h4 style="text-align: center;"><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524459432_facefacenddl.jpg" class="img-responsive img-center " />Un deux trois soleil à NDDL entre Zadistes et GM. © Ondine Yaffi</h4> <p> </p> <p>Le nettoyage de la ZAD, tout comme d'autres opérations menées simultanément, c'est une démonstration de la toute-puissance d'une République «En Marche», légitime d'écraser par la force tout ce qui n'est pas en accord avec son hégémonie capitaliste. La violence fascine et dans ce monde qui a tendance à se radicaliser, user des mêmes méthodes que la droite populiste ou l'ultra-gauche, ce n'est pas un moyen pour renforcer la démocratie, mais plutôt de faire le lit des extrémistes. Les progressistes seraient-ils en train de séduire l'électorat des conservateurs? Le slogan de leur prochaine campagne sera-t-il «Marche ou crève»?</p> <p>Devant la ferme de Bellevue, des dizaines de personnes sont attablées. Une équipe fait couler le café en continu dans une remise arrangée dans l’urgence. Une femme âgée, assise derrière une table bricolée avec des chaises et des planches, distribue du bicarbonate, du jus de citron (premier soin en cas de brûlure au gaz lacrymogène) et une multitude de tracts informatifs. Elle accueille, en alternant savamment questions et informations, les personnes venues de toute l’Europe et d'au-delà pour soutenir la ZAD.</p> <p>Une petite véranda aménagée en poste de premiers secours et d’écoute croule sous une montagne de pansements, désinfectants, Rescue, sérum physiologique,...</p> <blockquote> <p><em>«Depuis le début de l’expulsion, je ne me suis occupé de rien»</em>, me dit un homme d’une quarantaine d’années. «<em>Tout se fait naturellement, les gens voient où ils peuvent se rendre utiles... Ils disent qu’ils ont cessé l’offensive, mais c’est pas vrai. Ils continuent de détruire et de gazer. L’hélicoptère la nuit pour nous empêcher de dormir, les opérations la journée, c’est une guerre d’usure.»</em></p> </blockquote> <p>Les détonations éclatent au loin et des équipes viennent se munir de masques de plongée et de peintre, tout ce qui pourra les protéger des gaz, et partent renforcer les rangs. Une jeune fille revient en état de choc, elle est immédiatement prise en charge.</p> <blockquote> <p><em>«Ils lui ont tiré dans la tête… c’était horrible»,</em> raconte la fille au bon samaritain «<em>Il portait un casque, il est fendu, fendu! T’imagines s’il n’avait pas eu de casque?»</em></p> </blockquote> <h4 style="text-align: center;"><em><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524460575_casquegrenadnddl.jpg" class="img-responsive img-center " /></em>Casque grenadé à NDDL. Un militant reçoit un tir tendu de grenade lacrymogène. Il est évacué d'urgence. ©Armelle Borel</h4> <p> </p> <p>On ne compte pas encore de mort. Mais seule la chance semble y être pour quelque chose. Une grenade lacrymogène a éclaté devant le visage d’une femme, elle s’est protégée de ses mains gantées. Elle a deux doigts brûlés, dont un fracturé. Un jeune homme a reçu une grenade assourdissante dans son capuchon (10g de CS pur et 25g TNT pour une déflagration de 165 db à 5 mètres). Si un copain n’avait pas eu le réflexe de l’en éjecter immédiatement, le drame de Sivens aurait pu se reproduire: le jeune militant Rémi Fraisse a trouvé la mort en 2014 alors qu’il manifestait contre le barrage du Testet, dans le Tarn. Une de ces charges s’était logée derrière son sac à dos.</p> <p>Je sillonne à pied les kilomètres de routes qui séparent Bellevue, le Liminbout, la Rolandière, les Fosses Noires, la Grée, la Wardine,… Dans ces lieux d’agriculture, d’artisanat, mais aussi de projets sociaux et culturels, les campings s’improvisent, le pain se cuit, les casseroles fument et les petites mains nourrissent, soignent et guident des centaines de personnes. Sous le ciel éclatant et avec cette ambiance bon enfant, on pourrait se croire dans un grand festival. Mais les blessés qui clopinent et les larmes, même sur les joues des gros durs, nous rappellent à la réalité. Tout comme les barricades élevées et les fossés creusés pour ralentir l’avancée des blindés.</p> <h4 style="text-align: center;"><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524461055_cassezvousconsdemmesnddl.jpg" class="img-responsive img-center " />Cassez-vous cons de mîmes à NDDL. Des installations dignes d'un musée d'art brut. ©Léonard Schwab</h4> <p> </p> <p>L’hélicoptère quadrillant la zone, les drones et les gendarmes filmant les rassemblements et les flics infiltrés en civil provoquent angoisse et paranoïa. Certains cachent leurs visages en permanence et beaucoup de ceux qui restent découverts se méfient des objectifs comme de la peste. Ficher tous les militants de la ZAD semble être l’une des volontés du gouvernement.</p> <blockquote> <p><em>«Je ne veux pas qu’on me remette en HP (hôpital psychiatrique) Tu comprends?»</em> me dit une jeune fille qui masse un copain. <em>«On m’a internée quatre fois et gavée de médocs. J’ai mis du temps à décrocher. Mais ici j’ai trouvé une place et je vais bien.» <br /></em></p> </blockquote> <p>On me raconte que depuis le début des expulsions, des bandes externes viennent la nuit «casser du Zadiste», que des flics en civil saccagent pendant les manifs ou lancent les hostilités pour provoquer des affrontements et justifier l’usage de la force, mais qu’aucun grand média n’investigue sur ces sujets.</p> <p>Parmi ceux qui sont venus défendre la ZAD, il y a certainement des zozos capables de jeter des cocktails Molotov, des fans de «Call of duty» pour qui l'offensive du gouvernement est une occasion rêvée d'éprouver leur bravoure. Mais ils sont très peu. Certains osent la confrontation et jettent des pierres, des boules d’argiles ou le produit de leurs toilettes sèches. Mais la plupart de ceux qui vont au contact essayent de fendre l’uniforme avec des mots.</p> <blockquote> <p><em>«C’est vous qui cassez tout et amenez la violence sur la ZAD. Vous avez détruit ma bute de permaculture... ça prend quatre ans de faire une bonne bute sur ce terrain argileux. Vous savez, quand vous êtes pas là on vit en paix»,</em> clame un jeune homme à la Gendarmerie Mobile venue déloger un camarade perché dans un arbre. <em>«Et vous leur racontez quoi à vos enfants quand vous rentrez le soir?».</em></p> </blockquote> <h4 style="text-align: center;"><em><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524461902_zazouperchavecungmnddllight.jpg" class="img-responsive img-center " /></em>Zazou et GM perchés à NDDL: un militant se perche dans un arbre pour ralentir l'évacuation des constructions détruites. © Ondine Yaffi</h4> <p> </p> <p>La scène dure toute l’après-midi sous un soleil de plomb. Les GM tentent de «sécuriser» une petite route où circulent des camions-bennes évacuant les débris. Je n’entends pas d’insultes, je ne vois aucun projectile voler. Les militants jouent de la musique, récitent des poèmes. Un plat de riz à la tomate et des biscuits arrivent, de l’eau est distribuée, un sac est monté au courageux perché... </p> <p> </p> <p><iframe frameborder="0" height="360" src="https://player.vimeo.com/video/266063769" width="640"></iframe></p> <p> </p> <p>On aurait presque pitié des GM qui transpirent sous leurs quinze kilos de matériel et qui n’ont bu qu’une fois en trois heures. En fin d’après-midi leur patience arrive à son terme, les grenades éclatent.</p> <p>Dans la soirée, l'assemblée des quelque deux cents occupants se tient sous la magnifique charpente de la scierie. La Préfète des Pays de la Loire a reçu une délégation dans la journée et maintient la position du gouvernement: les expulsions «reprendront» mardi 24 avril s’ils refusent de remplir les fiches de projets individuels. Les choix à faire sont cornéliens et le temps est compté. Comment faire rentrer des projets collectifs et parfois non agricoles, fondement de ce qui se défend à la ZAD, dans les trop petites cases d’un formulaire? Et comment rester confiant après le désastre de la ferme des 100 Noms? La pression est énorme et la peur accrochée à l’humidité du bocage.</p> <blockquote> <p><em>«On a vu la violence dont ils étaient capables, s’ils avaient eu carte blanche pour tout raser et nous traîner un à un en prison ils l’auraient déjà fait»</em>, lâche l’un des occupants. <em>«Ils vont nous massacrer!»</em></p> </blockquote> <p>Vendredi 20 avril, quarante projets individuels (12 d’artisanat et distribution, 28 agricoles), montés de telle sorte à être interconnectés, sont déposés. La préfecture en étudiera vingt-huit. Les maquisards-es appellent toutefois au rassemblement si les destructions reprenaient malgré ce «geste d’apaisement».</p> <p>Personne ne sait ce qui va se passer le 24 avril et tout le monde appréhende le sort que leur réserve le gouvernement Macron. Mais les gens ne cessent d’arriver et ceux qui ont déjà vu le pire sont déterminés à subir plus encore s’il le faut pour protéger ce que la conjoncture historique a permis d’ériger à Notre-Dame-des-Landes.</p> <p>Une question remonte dans mon esprit, comme la crème sur le petit lait avec lequel les mass medias font leur beurre.</p> <p>Peut-on encaisser autant de violence et de destruction et tenir aussi longtemps dans la peur par pur opportunisme ou simple défiance de l’autorité?</p> <p> </p> <hr /> <p> </p> <h2>Les portraits de la ZAD</h2> <p><em>Cliquez sur l'image pour stopper le défilement automatique</em></p> <p> </p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'la-republique-marche-ou-reve', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 745, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 978, 'homepage_order' => (int) 1150, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1768, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 1 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 2 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 3 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 4 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 5 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 6 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 7 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 8 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 9 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 10 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 11 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 12 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 13 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 14 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 15 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 16 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 17 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 18 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 19 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 20 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 21 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 22 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 23 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 24 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 25 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Ondine Yaffi', 'description' => 'Le 9 avril dernier, 2'500 paires de bottes militaires écrasaient les tritons crêtés du bocage de Notre-Dames-Des-Landes lors d'une opération-éclair. Immersion printanière au pays des barricades et de tous les possibles. ', 'title' => 'Une République «En Marche» ou «En Rêves»?', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/971' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 971, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Notre-Dame-des-Landes', 'title' => 'Une République «En Marche» ou «En Rêves»?', 'subtitle' => 'Le 9 avril dernier, 2'500 paires de bottes militaires écrasaient les tritons crêtés du bocage de Notre-Dames-Des-Landes lors d'une opération-éclair. Immersion printanière au pays des barricades et de tous les possibles. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Il est 2h30 du matin. Pour connaître la position des forces de l’ordre qui tentent de bloquer tout renfort ou ravitaillement, nous captons les ondes de <em>Radio Klaxon</em> émises par les «Maquisards-es». L’accès par Vigneux est libre, peut-être. Nous nous enfonçons le cœur battant sur une petite route sans issue. Une barricade nous force à continuer à pied. Chargés de nombreux sacs de médicaments, habits, protections contre les gaz, nous contournons par la forêt l’amoncellement de pneus, tôles, voitures, tracteurs... Véritable œuvre d’art brut.</p> <p>Un hélicoptère surgit, balayant la zone de son projecteur. Nous éteignons nos lampes frontales et nous nous cachons dans le fossé. Une lueur nous guide dans la nuit, une ferme. Des résidents résistants nous y accueillent. Au petit matin, c'est le vacarme des détonations qui me sortent du sommeil.</p> <p>Nous ne sommes pas en Syrie ou en 1940. Nous sommes dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes, le 18 avril 2018.</p> <p>Zone d’Aménagement Différé, Zone d’Agriculture Durable, Zone À Défendre, Zone Authentique Déprivatisée, Zou Abruti Dégage... la ZAD c’est l’histoire d’une lutte d’un demi-siècle pour la préservation de 1650 hectares de biodiversité unique face au bitume d’un projet d’aéroport; l’histoire d’une terre ayant repris ses droits et d'une Commune autogérée qui se réinvente depuis dix ans sur une zone restée en suspension. </p> <p>Le 17 janvier 2018, le Premier ministre français annonçait l'abandon du projet d'aéroport et, dans la foulée, exigeait que d'ici au printemps les squatteurs aient évacué la zone de leur plein gré. </p> <p>Ces «squatteurs» sont environ deux-cents. </p> <p>Il y a des paysans qui, venus occuper des fermes abandonnées pour soutenir cette lutte, ont trouvé dans ce bocage un lieu où travailler la terre sans être contraints par des normes agricoles faisant plus de tort que de bien. Il y a des écologistes, des anarchistes, des romantiques, des bâtisseurs de rêves… et il y a des écorchés, des sans-abris, des inadaptés au système ayant saisi l’occasion pour construire de leurs mains un foyer et de leur être, une famille.</p> <h4 style="text-align: center;"><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524458651_cabanedargilenddl.jpg" class="img-responsive img-center " />Cabane d'argile à NDDL. L'inventivité des occupants en matière de construction est sans limite. © Ondine Yaffi</h4> <p><span style="text-align: center;"></span><span style="text-align: center;"><br /></span></p> <p>Depuis dix ans, il n’y a pas ici de gouvernement qui administre, de police qui matraque, de tribunal qui juge, de prisons qui enferment: les décisions sont prises en assemblée, les conflits gérés par la médiation. Bien sûr tout n’est pas idyllique, passer d’un système compétitif, fondamentalement hiérarchisé, à un monde où l’adage «liberté, égalité, fraternité» est appliqué au pied de la lettre et où se savoir-être avec l’autre et le libre arbitre prévalent, c’est le combat de plusieurs générations. Ce que crie la ZAD au monde aujourd’hui: <em>«Laissez-nous le temps. Laissez-nous continuer à réinventer et prendre soin de ces terres. Vos cases et vos fiches sont top étriquées pour notre imaginaire!»</em></p> <p>Le 9 avril dernier, 2500 unités de la Gendarmerie Mobile, accompagnées de chars blindés, prenaient d’assaut Notre-Dame-des-Landes, détruisant sur leur passage 29 projets, 29 espaces de vie. Parmi eux, la ferme des 100 Noms, un lieu emblématique dont la démolition soulève particulièrement l’incompréhension et l’indignation. Ses huit occupants étaient prêts à régulariser leurs projets de bergerie et de jardin maraîcher, mais défendaient un cadre commun afin d’éviter le morcellement des terres. Ils n’ont obtenu que dix minutes pour évacuer les lieux avant le passage des pelleteuses.</p> <p>Après dix jours et 11’000 grenades plus tard (8000 lacrymogènes et 3000 assourdissantes), on compte 272 blessés (dont dix graves) du côté de la ZAD et 75 du côté des forces de l’ordre (dont certains par leurs propres armes).</p> <p>On peut lire et entendre que cet assaut est proportionnel à la violence des «radicaux d’ultragauche», «blacks blocs» ou autres «professionnels du désordre».</p> <h4 style="text-align: center;"><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524459432_facefacenddl.jpg" class="img-responsive img-center " />Un deux trois soleil à NDDL entre Zadistes et GM. © Ondine Yaffi</h4> <p> </p> <p>Le nettoyage de la ZAD, tout comme d'autres opérations menées simultanément, c'est une démonstration de la toute-puissance d'une République «En Marche», légitime d'écraser par la force tout ce qui n'est pas en accord avec son hégémonie capitaliste. La violence fascine et dans ce monde qui a tendance à se radicaliser, user des mêmes méthodes que la droite populiste ou l'ultra-gauche, ce n'est pas un moyen pour renforcer la démocratie, mais plutôt de faire le lit des extrémistes. Les progressistes seraient-ils en train de séduire l'électorat des conservateurs? Le slogan de leur prochaine campagne sera-t-il «Marche ou crève»?</p> <p>Devant la ferme de Bellevue, des dizaines de personnes sont attablées. Une équipe fait couler le café en continu dans une remise arrangée dans l’urgence. Une femme âgée, assise derrière une table bricolée avec des chaises et des planches, distribue du bicarbonate, du jus de citron (premier soin en cas de brûlure au gaz lacrymogène) et une multitude de tracts informatifs. Elle accueille, en alternant savamment questions et informations, les personnes venues de toute l’Europe et d'au-delà pour soutenir la ZAD.</p> <p>Une petite véranda aménagée en poste de premiers secours et d’écoute croule sous une montagne de pansements, désinfectants, Rescue, sérum physiologique,...</p> <blockquote> <p><em>«Depuis le début de l’expulsion, je ne me suis occupé de rien»</em>, me dit un homme d’une quarantaine d’années. «<em>Tout se fait naturellement, les gens voient où ils peuvent se rendre utiles... Ils disent qu’ils ont cessé l’offensive, mais c’est pas vrai. Ils continuent de détruire et de gazer. L’hélicoptère la nuit pour nous empêcher de dormir, les opérations la journée, c’est une guerre d’usure.»</em></p> </blockquote> <p>Les détonations éclatent au loin et des équipes viennent se munir de masques de plongée et de peintre, tout ce qui pourra les protéger des gaz, et partent renforcer les rangs. Une jeune fille revient en état de choc, elle est immédiatement prise en charge.</p> <blockquote> <p><em>«Ils lui ont tiré dans la tête… c’était horrible»,</em> raconte la fille au bon samaritain «<em>Il portait un casque, il est fendu, fendu! T’imagines s’il n’avait pas eu de casque?»</em></p> </blockquote> <h4 style="text-align: center;"><em><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524460575_casquegrenadnddl.jpg" class="img-responsive img-center " /></em>Casque grenadé à NDDL. Un militant reçoit un tir tendu de grenade lacrymogène. Il est évacué d'urgence. ©Armelle Borel</h4> <p> </p> <p>On ne compte pas encore de mort. Mais seule la chance semble y être pour quelque chose. Une grenade lacrymogène a éclaté devant le visage d’une femme, elle s’est protégée de ses mains gantées. Elle a deux doigts brûlés, dont un fracturé. Un jeune homme a reçu une grenade assourdissante dans son capuchon (10g de CS pur et 25g TNT pour une déflagration de 165 db à 5 mètres). Si un copain n’avait pas eu le réflexe de l’en éjecter immédiatement, le drame de Sivens aurait pu se reproduire: le jeune militant Rémi Fraisse a trouvé la mort en 2014 alors qu’il manifestait contre le barrage du Testet, dans le Tarn. Une de ces charges s’était logée derrière son sac à dos.</p> <p>Je sillonne à pied les kilomètres de routes qui séparent Bellevue, le Liminbout, la Rolandière, les Fosses Noires, la Grée, la Wardine,… Dans ces lieux d’agriculture, d’artisanat, mais aussi de projets sociaux et culturels, les campings s’improvisent, le pain se cuit, les casseroles fument et les petites mains nourrissent, soignent et guident des centaines de personnes. Sous le ciel éclatant et avec cette ambiance bon enfant, on pourrait se croire dans un grand festival. Mais les blessés qui clopinent et les larmes, même sur les joues des gros durs, nous rappellent à la réalité. Tout comme les barricades élevées et les fossés creusés pour ralentir l’avancée des blindés.</p> <h4 style="text-align: center;"><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524461055_cassezvousconsdemmesnddl.jpg" class="img-responsive img-center " />Cassez-vous cons de mîmes à NDDL. Des installations dignes d'un musée d'art brut. ©Léonard Schwab</h4> <p> </p> <p>L’hélicoptère quadrillant la zone, les drones et les gendarmes filmant les rassemblements et les flics infiltrés en civil provoquent angoisse et paranoïa. Certains cachent leurs visages en permanence et beaucoup de ceux qui restent découverts se méfient des objectifs comme de la peste. Ficher tous les militants de la ZAD semble être l’une des volontés du gouvernement.</p> <blockquote> <p><em>«Je ne veux pas qu’on me remette en HP (hôpital psychiatrique) Tu comprends?»</em> me dit une jeune fille qui masse un copain. <em>«On m’a internée quatre fois et gavée de médocs. J’ai mis du temps à décrocher. Mais ici j’ai trouvé une place et je vais bien.» <br /></em></p> </blockquote> <p>On me raconte que depuis le début des expulsions, des bandes externes viennent la nuit «casser du Zadiste», que des flics en civil saccagent pendant les manifs ou lancent les hostilités pour provoquer des affrontements et justifier l’usage de la force, mais qu’aucun grand média n’investigue sur ces sujets.</p> <p>Parmi ceux qui sont venus défendre la ZAD, il y a certainement des zozos capables de jeter des cocktails Molotov, des fans de «Call of duty» pour qui l'offensive du gouvernement est une occasion rêvée d'éprouver leur bravoure. Mais ils sont très peu. Certains osent la confrontation et jettent des pierres, des boules d’argiles ou le produit de leurs toilettes sèches. Mais la plupart de ceux qui vont au contact essayent de fendre l’uniforme avec des mots.</p> <blockquote> <p><em>«C’est vous qui cassez tout et amenez la violence sur la ZAD. Vous avez détruit ma bute de permaculture... ça prend quatre ans de faire une bonne bute sur ce terrain argileux. Vous savez, quand vous êtes pas là on vit en paix»,</em> clame un jeune homme à la Gendarmerie Mobile venue déloger un camarade perché dans un arbre. <em>«Et vous leur racontez quoi à vos enfants quand vous rentrez le soir?».</em></p> </blockquote> <h4 style="text-align: center;"><em><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524461902_zazouperchavecungmnddllight.jpg" class="img-responsive img-center " /></em>Zazou et GM perchés à NDDL: un militant se perche dans un arbre pour ralentir l'évacuation des constructions détruites. © Ondine Yaffi</h4> <p> </p> <p>La scène dure toute l’après-midi sous un soleil de plomb. Les GM tentent de «sécuriser» une petite route où circulent des camions-bennes évacuant les débris. Je n’entends pas d’insultes, je ne vois aucun projectile voler. Les militants jouent de la musique, récitent des poèmes. Un plat de riz à la tomate et des biscuits arrivent, de l’eau est distribuée, un sac est monté au courageux perché... </p> <p> </p> <p><iframe frameborder="0" height="360" src="https://player.vimeo.com/video/266063769" width="640"></iframe></p> <p> </p> <p>On aurait presque pitié des GM qui transpirent sous leurs quinze kilos de matériel et qui n’ont bu qu’une fois en trois heures. En fin d’après-midi leur patience arrive à son terme, les grenades éclatent.</p> <p>Dans la soirée, l'assemblée des quelque deux cents occupants se tient sous la magnifique charpente de la scierie. La Préfète des Pays de la Loire a reçu une délégation dans la journée et maintient la position du gouvernement: les expulsions «reprendront» mardi 24 avril s’ils refusent de remplir les fiches de projets individuels. Les choix à faire sont cornéliens et le temps est compté. Comment faire rentrer des projets collectifs et parfois non agricoles, fondement de ce qui se défend à la ZAD, dans les trop petites cases d’un formulaire? Et comment rester confiant après le désastre de la ferme des 100 Noms? La pression est énorme et la peur accrochée à l’humidité du bocage.</p> <blockquote> <p><em>«On a vu la violence dont ils étaient capables, s’ils avaient eu carte blanche pour tout raser et nous traîner un à un en prison ils l’auraient déjà fait»</em>, lâche l’un des occupants. <em>«Ils vont nous massacrer!»</em></p> </blockquote> <p>Vendredi 20 avril, quarante projets individuels (12 d’artisanat et distribution, 28 agricoles), montés de telle sorte à être interconnectés, sont déposés. La préfecture en étudiera vingt-huit. Les maquisards-es appellent toutefois au rassemblement si les destructions reprenaient malgré ce «geste d’apaisement».</p> <p>Personne ne sait ce qui va se passer le 24 avril et tout le monde appréhende le sort que leur réserve le gouvernement Macron. Mais les gens ne cessent d’arriver et ceux qui ont déjà vu le pire sont déterminés à subir plus encore s’il le faut pour protéger ce que la conjoncture historique a permis d’ériger à Notre-Dame-des-Landes.</p> <p>Une question remonte dans mon esprit, comme la crème sur le petit lait avec lequel les mass medias font leur beurre.</p> <p>Peut-on encaisser autant de violence et de destruction et tenir aussi longtemps dans la peur par pur opportunisme ou simple défiance de l’autorité?</p> <p> </p> <hr /> <p> </p> <h2>Les portraits de la ZAD</h2> <p><em>Cliquez sur l'image pour stopper le défilement automatique</em></p> <p> </p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'la-republique-marche-ou-reve', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 745, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 978, 'homepage_order' => (int) 1150, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1768, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 1 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 2 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 3 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 4 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 5 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 6 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 7 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 8 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 9 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 10 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 11 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 12 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 13 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 14 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 15 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 16 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 17 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 18 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 19 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 20 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 21 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 22 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 23 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 24 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 25 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 1 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 2 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 3 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 4 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 5 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 6 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 7 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 8 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 9 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 10 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 11 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 12 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 13 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 14 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 15 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 16 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 17 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 18 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 19 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 20 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 21 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 22 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 23 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 24 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 25 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1371, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'CULTURE / Jeux', 'title' => 'Un petit bouquet de Noël', 'subtitle' => 'Jouer c'est bon pour la tête! Avec plus d'un millier de sorties par année, uniquement pour la discipline du jeu de société, il faut étendre la pratique aux tables des terrasses, des trains, des écoles, à nos serviettes de plages, aux dîners de famille... C'est pourquoi «Bon pour la tête» vous propose un rendez-vous mensuel dans lequel Ondine partage avec vous ses découvertes. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Voilà, on y est. Décembre et son overdose de tout. De guirlandes lumineuses, de rubans kitsch, de réveillons tiroirs entre le 23 et le 26 décembre avec les enfants, les beaux parents, les parents et les cousins éloignés, de dépassement de soi pour épater année après année ses convives: «Classique dinde aux marrons, chapon au vin jaune et truffes ou excentrique cuisine moléculaire? Sans parler des vacances à organiser et de nouvel an qui vient toujours cinq jour après Noël, le con!»</p><p>Pour vos assiettes et vos agendas je vais vous laisser vous débrouiller. En matière de cadeaux, je vais vous supplier d’oublier ces horreurs toxiques made in usine à esclaves en plastique multicolore qui braillent des sons inaudibles – l’enfer de tout parent ayant encore les tympans branchés au cerveau – et encore une fois d’effacer de votre liste la énième version des trois hit du XX<sup>e</sup> siècle en matière de jeux de société que vos amis feront semblant d’apprécier: «Merci! Mmmhhh, c’est trop gentil, justement j’avais pas encore cette édition là du Trivial Pursuit, j’en rêvais… »</p><p>Vu que toute critique doit être contrebalancée par des propositions, je vais vous faire un petit top de quelques jeux incontournables n’ayant pas encore été présentés dans mes articles précédents.</p><h3>Du fun pour les plus jeunes sans faire bâiller les plus grands</h3><p>Pour jouer avec les plus jeunes (sept-huit ans) sans pour autant mettre en veilleuse les méninges des plus grands il y a de plus en plus de choix. </p><p>Pour commencer «Jamaïca», de Bruno Cathala, Sébastien Pauchon et Malcolm Braff. Une sorte de jeu de l’oie version course de pirates, chasse aux trésors et vol de butin à grand coups de canons. C’est un joli jeu bien conçu pour apprendre la gestion de ressources et le hasard raisonné. Pour celles et ceux qui, par hasard, le posséderaient déjà, l’extension «The Crew» sortie l’année passée donnera de nouvelles recrues à votre équipage.<br><br></p><p><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1543536839_jamacabplt.jpg"></p><br><p>Dans la même catégorie, si vous n’êtes pas très jeu de l’oie et route du Rhum, il y a aussi le «Kingdomino». Oubliez ces petits bouts de plastique ennuyeux encombrés de points noirs et imaginez un château et de belles tuiles forêts, mers, pâturages, marais... que vous vous disputez pour construire un domaine de quinze cases par quinze. Ça a l’air simple dit comme ça mais je passe mon temps à me demander comment ne pas me retrouver avec un trou dans mon domaine! Comme pour les dominos, on ne peut poser qu’une forêt contre une forêt, qu’un pâturage contre un pâturage… La mécanique est très bien conçue, les parties sont courtes et ont un méchant goût de reviens-y. C’est encore Bruno Cathala – que voulez vous, il est bon le garçon – qui a créé cette petite merveille pour laquelle il a été à juste titre consacré par le prestigieux prix Spiel des jahres». </p><p>Ce cher Bruno nous a même concocté une version un peu plus poussée du même jeu: le «Queendomino»</p><h3>Catégorie poids moyens</h3><h3><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1543536886_meeplewar.jpg"></h3><br><br><p>Si la bienheureuse personne ciblée par votre présent est un peu plus âgée (dix ans), qu’elle aime les batailles épiques, les conquêtes de territoires et le «Real Time Stratégie» à la Warcraft ou encore les Lilliputiens, vous pouvez emballer un «Meeple War» les yeux fermés. Max Valembois a créé un très bon jeu dans lequel les adversaires incarneront le chef de l’un des royaumes de Lilliput. Ses chers Meeples (figures emblématique du jeu) sont dans ce monde miniature des automates géants sortis tout frais d’usines à Meeples pour protéger leur village, partir conquérir le monde et se battre si besoin contre tout Meeple ennemi se trouvant en travers de leur chemin. Construction de bâtiments, découverte de nouveaux territoires, destruction des édifices adverses, dans Meeple War, ça castagne sec et d’entrée de jeu. Tout ça gardant un esprit bon enfant, rien n’est grave ce ne sont que des automates, il suffira d’en reconstruire. La particularité de ce jeu c’est avant tout la gestion de la temporalité. Car tout prend du temps. Les bâtiments seront achevés parfois quatre tours après le début de leur chantier, les Meeples ne se déplacent que d’une case à la fois, les actions demande un deux ou trois tours aux Lilliputiens pour être accomplies… Du vrai «real time stratégie»!</p><h3>Space opéra pour hardcore gamers<img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1543537111_projetgaia.jpg"><span style="font-family: "PT Serif"; font-size: 1.6rem; color: inherit;">Par contre, si vous avez dans votre viseur de jeunes ados de quatorze à cent-deux ans (et plus si au moins 70% de fonctions cognitives), passionnés.es de gros jeux de gestion et de space opéra, je ne peux que vous conseiller «Projet Gaia». Mais attention, avec ce genre de jeu on entre dans la catégorie poids lourd, soupeser la boîte annonce d’entrée la couleur. Trois bonnes heures de partie, deux quand on maîtrise. Dans ce jeu zéro hasard de Helge Ostertag et Jens Drögemüller, les adversaires incarnent une faction lancée à la conquête d’une galaxie. Ils devront construire et faire évoluer leurs bâtiments pour gagner des ressources afin d’étendre leurs colonies, progresser dans les six domaines de recherche affin d’être plus efficaces dans leur expansion, rester proche de l’adversaire pour obtenir certains avantages, former des alliances entre leurs colonies... Les joueurs.ses ont le choix entre quatorze factions différentes en début de partie, chacune a ses propres capacités induisant fortement la mécanique et les stratégies. On est pas près de faire deux parties identiques.</span></h3><h3>Es-tu avec ou contre moi?</h3><p>Pour finir sur un jeu d’ambiance large public (dès huit ans également), j’ai ressorti dernièrement un vieux jeu qui mérite d’être connu: «Shadow Hunters» de Yasutaka Ikeda. C'est le genre de jeu qui se joue à pleins (jusqu’à huit), sinon c’est pas très fun. </p><p>Il y a les Hunters, il y a les Shadow et il y a les «Neutres», qui ne sont autre que les humains. Les Shadow gagnent en équipe si tous les Hunters sont morts et vice versa et les Neutres gagnent individuellement à des conditions spéciales. </p><p>Les adversaires tirent les dés à tour de rôle, se rendant sur différents territoires en fonction du chiffre obtenu. Ils peuvent ensuite réaliser l’action du lieu (tirer une carte équipement comme une tronçonneuse de la mort ou une amulette de protection, une carte vision pour découvrir qui est allié ou ennemi, guérir des blessures etc…) et pour finir, attaquer quelqu’un se trouvant sur le même territoire. Mais voilà, attaquer à l’aveuglette est souvent contre productif à ce jeu, car ça ne fait qu’induire en erreur les autres et attirer les foudres vengeresses d'un allié potentiel. </p><p>Joyeux bordel à vous!</p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'un-petit-bouquet-de-noel', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 887, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1388, 'homepage_order' => (int) 1620, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 3, 'person_id' => (int) 1768, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1299, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'CULTURE / Jeux', 'title' => 'Plongée en eaux froides', 'subtitle' => 'Jouer c'est bon pour la tête! Avec plus d'un millier de sorties par année, uniquement pour la discipline du jeu de société, il faut étendre la pratique aux tables des terrasses, des trains, des écoles, à nos serviettes de plages, aux dîners de famille... C'est pourquoi «Bon pour la tête» vous propose un rendez-vous mensuel dans lequel Ondine partage avec vous ses découvertes.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Tout le monde connait la bataille navale. Pour ma part, ce jeu évoque des souvenirs peu agréables car mon père nous avait acheté la version pourrie de poche afin de nous faire patienter dans sa voiture pendant ses rendez-vous d'affaires. C'est donc un peu à reculons que je me suis lancée dans la première partie de Captain Sonar. <br></p><p>On doit cette version moderne du touché-coulé à Roberto Fraga et Yohan Lemonnier. Et on peut le leur concéder, ils ont réussi à faire quelque chose de bon avec pour modèle un jeu ringard, on ne peut plus binaire et ennuyeux. Ce remake a été nominé de nombreuse fois et récompensé du «Golden Geek» aux États-unis où il a connu un succès beaucoup plus vif qu'en Europe. Il y a des cultures qu'on ne peut renier.<br></p><p>Captain Sonar, que l'on classera sans hésitation dans la catégorie «party game», permet une plongée en eaux froides pour deux à huit joueurs.ses dès quatorze ans (mais les plus jeunes sont encore une fois sous-estimés). Deux équipes embarquent dans leur vaisseau respectif et chaque coéquipier prend à charge un des postes (ou plusieurs selon le nombre d'adversaires). Le capitaine définira la trajectoire du sous-marin, le second s'occupera de l'armement, l'opérateur captera les émissions de l'ennemi afin de repérer sa position et le mécano surveillera l'état général du bâtiment. Deux modes de jeu très différents sont proposés: tour à tour, ou en simultané. C'est ce dernier qui promet les parties les plus funs et les plus chaotiques.<br></p><h3>«RAS! Cap au Sud... où en est la charge du drone? Et la panne du lanceur de missiles?»<br></h3><p>La mise en place est très rapide. Pas de pions, pas de dés, pas de pioches de cartes... Chaque troupe reçoit deux cartes marines identiques (une pour le capitaine et une pour l'opérateur), un tableau représentant le niveau d'armement et d'équipement du sous-marin et un autre affichant les différents circuits où s'inscrivent les pannes.</p><p>Pendant le tour de jeu, le capitaine donne une direction<em></em>, le second choisit quelle arme il charge ou active (certaines mettent jusqu'à cinq tours à être chargées), le mécano note quelle panne s’enclenche et, s'il le peut, lesquelles peuvent être réparées. L'opérateur, lui, trace la direction choisie par l'adversaire sur un film transparent permettant de déplacer la trajectoire sur la carte et de peut-être trouver sa position par déduction car aucun sous-marin ne passe au travers d'une île. La communication entre les coéquipiers est primordiale car le jeu est conçu pour que toutes les fonctions influent sur les autres. La direction prise par le capitaine définit dans quel secteur la panne se déclenche; le mécano ne peut réparer les pannes que si tout un circuit est hors service ou si le sous-marin refait surface (mais cette action coûte plusieurs tours de jeu); suivant les pannes, le second ne peut plus utiliser ses torpilles, drones, mines et, si enfin toutes les conditions sont réunies pour passer à l'attaque, le repérage de l'opérateur est essentielle à la réussite de l'attaque.<br></p><p>Dans Captain Sonar on choisit judicieusement sa trajectoire afin de tromper l'opérateur adverse et de ne pas se retrouver coincés, on torpille, on pose des mines, on active ses boucliers d'invisibilité, on envoi des drones de repérage... Il arrive même de couler son propre vaisseau et, comme les Pirates dans Astérix, d'être fier de ne pas avoir péri sous le feu ennemi. </p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'plongee-en-eaux-froides', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 792, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1315, 'homepage_order' => (int) 1543, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 3, 'person_id' => (int) 1768, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1246, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'CULTURE / Jeux', 'title' => 'L'amitié est plus forte que la guerre', 'subtitle' => '', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Nous sommes en 1917, la guerre ravage le monde, les tranchées et leur boue immonde ont remplacé nos doux foyers et les «Poilus» nos familles.</p><p>Enfin pas vraiment parce-que pour de vrai, je suis dans un petit village qui n'a jamais connu la guerre, assise en bonne compagnie sous le doux soleil de septembre avec une assiette de cookies et du thé fumant. Mais quand on joue, on fait un petit effort d'immersion. Surtout avec «Les Poilus», ce jeu collaboratif pour deux à cinq compagnons créé par Juan Rodriguez et Fabien Ruffaud et illustré par Tignous. Ce n'est ni de combat, ni d'idéologie, ni de stratégie dont nous parle ce jeu, mais d'amitié, de solidarité. Et dans cette guerre, dont peu avaient saisi l'enjeu, se serrer les coudes pour garder le moral avait plus de valeur que d'abattre les troupes adverses.</p><br><p><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1538146628_lespoilustroupe.jpg"></p><br><p>Arsène, Lazare, Gaston, Gustave, Ansèlme et Charles sont sur le front depuis de longues années déjà. La fin de la guerre est proche, mais les troupes deviennent difficiles à mener car les traumatismes sont grands. <br></p><p>Le jeu se compose de cartes divisées en deux pioches. L'une posée sur un monument funéraire sur lequel se gravera son nom si on la découvre, l'autre sur une colombe. Si on arrive à découvrir cette dernière, non seulement la guerre est terminée, mais en plus on est encore de ce monde pour en profiter. C'est la victoire.</p><h3>Face aux traumatismes et aux coups durs, rien ne vaut un beau discours et un vrai café<br></h3><p>Sur les cartes sont représentés les «menaces» (l'hiver, la nuit, la pluie, les obus, le sifflet de charge...) et les «coups durs» (malus et handicaps). Au début du tour, le chef de troupe choisira le nombre de cartes distribuées aux soldats. Cela définira la difficulté de la mission. Ces cartes sont piochées sur la pile «colombe». On posera ensuite, chacun son tour, une carte. Au milieu de la table si c'est une carte menace, devant soi si c'est une carte «coup dur». Mais attention si trois menaces identiques sont dévoilées, la mission échoue. Toutes les cartes retournent alors sur la colombe. Peut-être que l'un des camarades fera un discours éloquent face à telle ou telle menace. Cela permettrait d'éliminer l'une d'entre elle de sa main si elle si trouve. Quant aux «coups durs», si on a quatre éclairs, on meurt. Mais peut-être pourra-t-on compter sur le soutien de ses camarades. Avant de se replier, on choisira secrètement à qui on donnera une de ses tuiles «soutien» (qui n'est autre qu'une portion de café). Celui qui en recevra le plus pourra retirer jusqu'à deux «coups durs».<img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1538146732_lespoiluscartes.jpg"></p><p>On peut donc se replier? Facile direz-vous! Il suffit alors de le faire dès que le risque est trop grand. Et bien non. Car à la fin de chaque mission, victorieuse ou non, on épuisera la pioche «monument» pour venir grossir la pioche «colombe» proportionnellement au nombre de cartes restées dans la main de toute la troupe. Et l'espoir de voir vivant la fin de la guerre s'éloignera.<br></p><p>Ce petit jeu collaboratif aux règles simples est loin d'être facile. Il demandera aux troupes d'allier prudence et audace tout en ne lâchant pas d'un pouce ses camarades «Poilus».</p><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'collaborer-ou-perir', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 868, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1262, 'homepage_order' => (int) 1484, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 3, 'person_id' => (int) 1768, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1245, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'Dossier migrations: portrait du «Syrien» de Vevey', 'title' => 'Entre deux feuilles de baklava, il tisse l'étoffe de la solidarité', 'subtitle' => 'Vingt-neuf ans après son arrivée en Suisse, Ahamad Nazem Badawi se démène encore pour se sentir digne du pays qui l’a accueilli, tout en agissant à son tour pour aider ceux qui n’ont pas eu la chance de quitter le charnier syrien.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Assise à une petite terrasse couverte j’attends patiemment celui qui, depuis dix-huit ans, égaie toute l’année une petite portion de la place Scanavin à Vevey: Ahamad Nazem Badawi dit «Le Syrien».</p><p>Il est 14h00 et les clients ne cessent de défiler. Ahmad, malgré la fatigue affichée sur ses traits, prend le temps pour chacun, prodiguant sourire et attention. Cette générosité, on la retrouve dans chacun des mets préparés dans sa cuisine.</p><p><br><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w400/1538321334_5.jpg"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;"></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;">Un petit choix des plats proposés. © Stephan Engler</span></p><p></p><p>Chez «Le Syrien», pas de pain de viande reconstituée pour la préparation des kebabs, mais de l’agneau frais, haché par ses soins, assaisonné et grillé dans une galette de pain libanais. Ses falafels sont les meilleurs que j’ai mangés, sans parler de son vrai taboulé débordant de persil et de ses baklavas croustillants, dégoulinants de miel et fourrés généreusement de pistaches, pignons et autres délices. Les douceurs c’est le cœur de la boutique. Car Ahamad est avant tout l’un des rares pâtissiers orientaux de Suisse. Il tient ce savoir-faire de son père.</p><p>Quand le flux des clients s’apaise, Ahamad vient à ma rencontre pour me conter son histoire autour d’un thé à la menthe.</p><p><br><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w800/1538319678_1.0.jpg"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;"></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;">Il était une fois un jeune homme rêvant de devenir ophtalmologue en Syrie qui finit pâtissier en Suisse... © Stephan Engler<br><br></span></p><p>Nous sommes dans la Syrie de 1980, sous le régime d’Hafez el-Assad, père de Bachar el-Assad. Un vrai tyran comme on aime, qui coupe des têtes et emprisonne à la moindre contrariété. Ahamad a dix-huit ans. Rêvant de devenir ophtalmologue, il part en Irak pour étudier. Quand la guerre éclate entre l’Irak et l’Iran, il ne fait pas bon être Syrien en Irak, car la Syrie est le seul État arabe à soutenir l’Iran. Ahamad rentre alors chez lui et est immédiatement arrêté. Il reste une année en prison soupçonné d’avoir collaboré avec l’ennemi. Aujourd’hui, Ahmad ne sait toujours pas ce qu’il est advenu de son frère emprisonné en 1983.</p><blockquote><p><em>«C’est terrible de vivre depuis si longtemps sans savoir si mon frère est encore de ce monde. Et s’il n’y est plus, de ne pouvoir retrouver son corps afin de l’enterrer dignement»</em></p></blockquote><p>Sous la menace constante, il ne voit pour lui ou pour la famille qu’il désire aucun avenir en Syrie. En 1987, il traverse seul la Turquie, la Bulgarie et la Yougoslavie pour rejoindre un frère réfugié en Italie. Ne trouvant pas de travail et ne souhaitant pas vivre au crochet de sa famille, c’est sur le conseil d’amis qu’il part pour la Suisse.<br><br><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w400/1538320978_4.jpg"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;"></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;">Quelques pâtisseries orientales maison. © Stephan Engler<br><br></span></p><p></p><p>C’est en 1989 qu’il foule pour la première fois le plancher des vaches. On lui demande des preuves des exactions subies, on se méfie, mais il finit par obtenir le droit de rester. Il travaille d’abord une année dans une boulangerie, puis dix comme magasinier dans une entreprise de meubles à Villeneuve. Il fait tout pour s’intégrer et en 1994, il obtient sa naturalisation. Mais après un accident de travail et deux opérations du pied, il est accusé d’avoir simulé pour obtenir un congé payé et est licencié. Onze jours plus tard, il retrouve un emploi dans un laboratoire de boulangerie à Crissier.</p><blockquote><p><em>«On travaillait de 21h00 à 6h00 du matin. On devait lever la main pour aller au WC. Le chef tapotait alors sa montre et levait trois doigts pour nous signifier qu’on avait trois minutes. C’était humiliant. Je me suis senti comme un esclave.»</em></p><p><font face="PT Serif Italic"><em><br></em></font><img class="img-responsive img-center " src="https://bonpourlatete.comhttps://media.bonpourlatete.com/default/w800/1538320804_3.jpg"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;"></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;">Le thé de l’amitié, qu’Ahamad partage avec plaisir. © Stephan Engler</span></p></blockquote><br><p>Affecté par ces conditions de travail, il démissionne quatre mois plus tard et décide de louer une petite boutique à Vevey pour se mettre à son compte. C’est à la même époque qu’il rencontre sa future femme. Elle fait de lui le bienheureux père de cinq magnifiques filles. Il travaille plus que jamais, mais c’est un succès. La boutique «Le Syrien» devient le lieu de nombreux habitués attachés autant au personnage qu’à sa cuisine. Certains lui dédient une page Facebook comme des fans le feraient pour une star. Ahmad me confie qu’il a posé son cœur à Vevey. Seuls sa famille et ses amis restés en Syrie lui manquent. Il est très ému à cette pensée.</p><blockquote><p><em>«J’ai tellement de chance d’avoir survécu!»</em></p></blockquote><h3>Ahmad croyait en un renouveau pour la Syrie</h3><br><p>Quand Hafez meurt et que son fils Bachar el-Assad lui succède en 2000, un relâchement se ressent et Ahamad retrouve un peu d’espoir pour la Syrie. Mais au Printemps arabe, les manifestations pacifiques réclamant la fin du régime baasiste au profit d’une démocratie sont étouffées dans le sang. La guerre civile éclate, polarisant tous les conflits. Nations orientales et occidentales, groupes islamistes divergents, Kurdes,… tous soufflent sur le brasier syrien. Au fond de la boutique d’Ahmad, une petite télé diffuse en continu les nouvelles de son pays dévasté et déserté. </p><blockquote><p><em>«Certains courent pour échapper à une pluie incessante de bombes. Tu portes tes enfants, ton mari se retrouve à terre blessé et tu dois choisir entre rester auprès de lui et mourir ou l’abandonner et sauver tes enfants. Comment peut-on te mettre devant pareil choix?»</em></p></blockquote><p>Derrière les kebabs et les baklavas s’organise un réseau citoyen de solidarité. Et la petite tirelire posée sur le comptoir n’est que la pointe de l’iceberg. Ahamad récolte des habits, fait acheminer deux ambulances, collecte des jouets. C’est important pour lui que les enfants puissent rester des enfants. Au début de la guerre, il fait expédier ces collectes par camions, puis il doit les faire passer par la mer et débourser 2’500.- euros par container. Mais aujourd’hui, les Turcs augmentent les prix pour empêcher l’importation de matériel et faire tourner leurs commerces.</p><p><br><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w800/1538320333_7.jpg"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;"></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;">La boite de l’entraide. © Stephan Engler<br><br></span></p><p>Ahamad me ramène quelques falafels posés sur une assiette de humus et une nouvelle tournée de thé. Il ne touche pas à l’assiette, ne me cachant pas qu’il n’a rien mangé depuis deux jours. Il est très tourmenté par des courriers reçus la veille. De lourdes sanctions administratives mettant l’avenir de sa boutique en péril. L’incompréhension est totale pour cet homme toujours soucieux de respecter les lois, extrêmement reconnaissant envers ce pays qui l’a adopté.</p><blockquote><p><em>«Certains veulent fermer ma boutique, on me traite comme un criminel alors que je ne fais que travailler pour nourrir ma famille. Il y a tellement de gens qui survivent grâce à cette petite boutique.»</em></p></blockquote><p>Il ravale toutes ses émotions et se lève pour aller servir quelques glaces à de jeunes handicapés en chaises roulantes. Il prend le temps d’aider leur accompagnatrice à gérer les crèmes chocolatées qui fondent sur les genoux des bienheureux. Un geste pour chacun, une attention pour chaque chose, Ahamad Nazem Badawi est l’incarnation de ce qu’il y a de plus beau, de plus noble et de plus généreux dans l’Islam.</p><p><br><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w800/1538320618_6.jpg"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;"></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;">Le fameux savon d’Alep, ville natale d’Ahamad. © Stephan Engler</span></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'portrait-entre-deux-feuilles-de-baklava-il-tisse-l-etoffe-de-la-solidarite', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 1043, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1261, 'homepage_order' => (int) 1517, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1768, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3614, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Que du love NDDL.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1504290, 'md5' => '633ba641abbedf3df8cf11f7d2f0ed59', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '"Ils détruisent la nuit, on rebâtit le jour." NDDL', 'description' => '', 'author' => 'Ondine Yaffi', 'copyright' => '', 'path' => '1524464917_quedulovenddl.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 1 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3615, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL1.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1456626, 'md5' => '0d118d4a4bdb7097f0ed6085b5377b95', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Mirza & Padre: «Je suis arrivé ici pendant la bataille de César. J’ai tellement aimé les gens ici que j’ai pas pu repartir. Je fais la boulangerie le lundi et j’aide à la cantine de la ZAD. Et puis j’ai mon projet, un élevage d’escargots. J’aimerais qu’on s’aime sans lacrymogène!»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481213_portraitnddl1.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 2 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3616, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL2.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1268934, 'md5' => '85946d5bff53c9df319f6d00d89efeb0', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «Je ne pense pas que la ZAD soit un modèle, mais c’est un exemple. La ZAD a pris ce chemin par sa géographie et ses occupants. On peut démultiplier les possibles à l’infini. Nous on est l’instance d’un possible et moi je suis pour créer des instances de possibles partout.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481214_portraitnddl2.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 3 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3617, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL3.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1286364, 'md5' => '5b482bd4ace7f248bb0b681856b9d36a', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «Je représente la "jeunesse révoltée". La ZAD représente un monde idéal. J’ai vécu le Larzac. Dans notre société toute lutte ne peut-être que positive, c’est nécessaire.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481214_portraitnddl3.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 4 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3618, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL4.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1066890, 'md5' => 'ac97da08fb38a946a17f22712543f810', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Marc: «Je suis Castillan, je suis anarchiste, écologiste,… J’aime travailler la terre, c’est la vie et la terre que je viens défendre ici.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481215_portraitnddl4.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 5 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3619, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL5.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1567025, 'md5' => '5f585854066c02a49baa2fa60096b0a3', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Léa: «Je suis narcoleptique, une maladie incurable. On m’a mise sous dérivés d’amphétamines assez violents. J’ai arrêté d’en prendre et je gère mieux les symptômes depuis que je mange des légumes cultivés en biodynamie et aucune viande. C’est la nature que je défends contre l’industrie pétro-pharma-chimique.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481216_portraitnddl5.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 6 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3620, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL6.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1110418, 'md5' => '4cabdca43f505500389a66577505f697', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Marie: «Je suis venue sur place pour défendre la Zone et pour mieux saisir ce qu’il se passe ici. C’est bien plus qu’une lutte contre un aéroport. C’est un combat pour un mode de vie différent, une alternative.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481216_portraitnddl6.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 7 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3621, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL7.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 686499, 'md5' => 'e32923726cea740675b5e0e78fb1b16b', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Furtive: «Pour moi défendre la ZAD c’est défendre des luttes féministes, contre le consumérisme et le capitalisme qui ont généré pas mal de torturés qui viennent ici pour retrouver un espoir, se re-sociabiliser. Ce qu’on défend en premier lieu c’est la nature contre le bitume et un avenir respirable.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481217_portraitnddl7.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 8 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3622, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL8.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 756980, 'md5' => 'bc2088a2951384c6ada71d755624e661', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «Je suis venu sur la ZAD, dans la zone non motorisée, pendant mon année sabbatique. J’ai rencontré des personnes de folie qui m’ont appris tellement de choses. C’est une lutte importante contre tous ceux qui tentent de détruire ce qu’on essaye de créer ici.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481217_portraitnddl8.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 9 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3623, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL9.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 548061, 'md5' => 'e7f1389dbc9d16292aba27632cd991f8', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Mouman: «La ZAD, c’est le symbole mondial d’une histoire qui lutte pour se réinventer face à une histoire qui se répète.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481217_portraitnddl9.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 10 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3624, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL10.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1134117, 'md5' => 'b8091c9f7589ea83b03df1378e0eae8d', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «Je suis venu défendre un mode de vie. Je suis papa et grand-père. Je pense que nos gamins vont pas bouffer des parkings. Et des gars qui se sont battus cinquante ans contre un aéroport et d’autres qui font vivre le lieu depuis dix ans on peut pas les "charcler" comme des merdes, c’est pas possible! Les chèvres, les poules ont été gazées...» ', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481218_portraitnddl10.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 11 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3625, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL11.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1064925, 'md5' => 'e550f165c13c16b67e118af2e5387752', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «Je défends les lieux autogérés, de résistance. C’est les rares endroits au monde où le gens pensent vraiment s’organisent entre eux. Se sont de vrais lieux de vie dans un monde en train de se scléroser, de tendre de plus en plus vers la mort. Il faut se battre pour préserver ces espaces.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481219_portraitnddl11.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 12 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3626, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL12.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1483124, 'md5' => '8ae65d1788d67f88c0235b544d8780c3', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Feuille: «Je recherche un monde plus en lien avec notre humanité et avec la nature. Un lieu où l’être humain passe avant sa soi-disant rentabilité. Un lieu où l’argent n'est pas notre guide, notre empereur. Et tout ça je le trouve ici.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481219_portraitnddl12.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 13 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3627, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL13.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1502237, 'md5' => '2af400544af152b4b7febcbd6f744a7c', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Murielle: «Nous sommes la nature qui se défend.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481220_portraitnddl13.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 14 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3628, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL14.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1368120, 'md5' => '6c5829bf59afffe675165a9c598e4f9b', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Pirate: «Humanité libre.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481221_portraitnddl14.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 15 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3629, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL15.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 945938, 'md5' => '626a892723941599e1a103c2b51e3bb2', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Laser: «On protège un endroit hors normes où on peut faire de l’agriculture hors normes et des expériences sociales. Ici, c’est là meilleure école où j’ai été. J’aime pas l’école. Ici, par contre, on apprend le savoir-vivre, savoir-être, savoir-faire... C’est Libertalia, une enclave où l’on a beaucoup de prise sur notre quotidien.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481221_portraitnddl15.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 16 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3630, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL16.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1089842, 'md5' => '289841ffa8f33ffbdd4a29d14ba81d72', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «J’ai vu des forêts amazoniennes rasées, le business de Monsanto à Andhra Pradesh, l’utilisation en Bretagne de tourteaux de soja pour l’élevage intensif de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats des exploitants agricoles). C’est insupportable! C’est vital de sauver ce qu’il y a ici.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481222_portraitnddl16.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 17 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3631, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL17.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1190962, 'md5' => '5c00caf1d5f6ba39385ec951b50516b5', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Ortie: «Je suis venu protéger le bocage, ses oiseaux, une zone d’habitations collective et l’imaginaire de la ZAD.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481223_portraitnddl17.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 18 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3632, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL18.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1645447, 'md5' => '09e9afbd3d05dbb65e16110b62e1b82b', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «Les voyages m’ont fait changé mes habitudes de consommation, revenir petit-à-petit à l’essentiel. Avec mes colocs, on aimerait bien trouver une maison en campagne et aller vers plus d’autonomie alimentaire. Je suis venu défendre cet endroit car j’ai envie d’apprendre ici.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481224_portraitnddl18.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 19 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3633, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL19.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 2056988, 'md5' => '96e72525f3ee1e82a37f3c51795b3deb', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Laurent: «Je suis venu protéger la liberté. Qu’on rende le pouvoir au peuple.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481224_portraitnddl19.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 20 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3634, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL20.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 2519097, 'md5' => 'eb215af0c58d69ee715d33b2eb867eba', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Nono: «Liberté!»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481225_portraitnddl20.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 21 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3635, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL21.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1416152, 'md5' => 'd612902f6d5254f82940503787f91c16', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'L’Ardéchois: «Je veux que tout ce qu’il y a ici perdure.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481226_portraitnddl21.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 22 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3636, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL22.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1377193, 'md5' => 'c82fd6d12e917efb310969c87e7507db', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Jean-François: «Je suis journaliste à “Ouest-France”. Ce que j’aime ici ce sont les parcours de vie intéressants et les gens qui ne me font pas un discours, mais me parlent avec leurs tripes. Je ne crois pas en l’objectivité du journaliste. Ce que je veux, c’est être honnête.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481227_portraitnddl22.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 23 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3637, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL23.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1608049, 'md5' => '90bfcb494316527d1e83ec8002d45509', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Zoé: «Anarchisme»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481228_portraitnddl23.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 24 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3638, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL24.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1517946, 'md5' => 'e51d2fb4c9942a2039e903b6a083bc21', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «Être dans le moment présent et vivre l’essentiel.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481228_portraitnddl24.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 25 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3639, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL25.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1171335, 'md5' => 'aeb64bcc7da35970cf8e81d669a3a33e', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Beth: «J’ai vécu sur la ZAD. Vivre l’angoisse de ce qui se passait ici à distance, les amis qui perdaient leur maisons l’une après l’autre, c’était insoutenable. Il y a des petits bouts qui sont nés ici et encore des petits ventres qui s’arrondissent. Une fois ici, mon stress a disparu. Je peux accueillir, aider, remercier. Je prend le temps pour chacun, c’est important.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481229_portraitnddl25.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 714, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Beau témoignage bravo. Et chapeau pour votre courage. Il est fascinant de voir comment quelques personnes souhaitant explorer une autre voie peuvent provoquer un tel déchainement de violence. Que craint-on? Que ça donne des idées à d'autres en voyant qu'il est possible de sortir des schémas consuméristes? Et quelle alternative proposer, retourner en HP comme cette jeune fille? Navrant. Au passage, les identitaires qui ont bloqué le col avec l'Italie n'ont pas été inquiétés. ', 'post_id' => (int) 971, 'user_id' => (int) 835, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 719, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Dans les années 80 on aurait pu espérer que l’Occident saurait enfin se montrer digne d’une civilisation respectueuse de l’individu dans la société, de la nature dans l’économie, du travail des humbles comme de celui des puissants. Aujourd’hui, de toutes parts, l’argent et la soif de pouvoir permettent aux membres d’une oligarchie internationale de s’approprier des biens et de la vie des citoyens. Le monde de demain appartient à la jeunesse, sans doute devrait-elle s’unir pour le défendre et le protéger.', 'post_id' => (int) 971, 'user_id' => (int) 623, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 722, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Je regardais avant-hier un reportage sur la Commune de Paris, c'est fou comme on a du mal à retenir les leçons de l'histoire ... ', 'post_id' => (int) 971, 'user_id' => (int) 1350, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 733, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'A part ça, "on" s'est installé sans autorisation sur les terrains privés de personnes aussi respectables que les "alternatifs". La liberté des uns ne doit-elle pas respecter celle des autres? D'ailleurs la majeure partie des "révolutionnaires" a accepté de faire la "révolution" dans un cadre non révolutionnaire...', 'post_id' => (int) 971, 'user_id' => (int) 2308, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 742, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci pour votre article! Je suis vraiment triste de voir si peu de tolérance pour tous ceux qui pensent autrement et essaient de nouvelles expériences de vie communautaire. Quel dommage que les médias français défendent si peu les Zadistes...', 'post_id' => (int) 971, 'user_id' => (int) 3736, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 744, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Dans le même esprit, mais sans les problèmes évoqués dans cet excellent article, il existe les Coopératives Longo Maï. Ce sont des communeautés qui, depuis plus de 20 ans, ont pu s'installer ds des villages ou hameaux abandonnés, pour leur redonner vie par l'agriculture responsable et l'artisanat. Il en existe en France, Suisse, Slovénie etc', 'post_id' => (int) 971, 'user_id' => (int) 1128, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Ondine Yaffi' $description = 'Le 9 avril dernier, 2'500 paires de bottes militaires écrasaient les tritons crêtés du bocage de Notre-Dames-Des-Landes lors d'une opération-éclair. Immersion printanière au pays des barricades et de tous les possibles. ' $title = 'Une République «En Marche» ou «En Rêves»?' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 324, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Les reportages Bon pour la tête', 'slug' => 'les-reportages-bon-pour-la-tete', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 123 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
Il est 2h30 du matin. Pour connaître la position des forces de l’ordre qui tentent de bloquer tout renfort ou ravitaillement, nous captons les ondes de Radio Klaxon émises par les «Maquisards-es». L’accès par Vigneux est libre, peut-être. Nous nous enfonçons le cœur battant sur une petite route sans issue. Une barricade nous force à continuer à pied. Chargés de nombreux sacs de médicaments, habits, protections contre les gaz, nous contournons par la forêt l’amoncellement de pneus, tôles, voitures, tracteurs... Véritable œuvre d’art brut.
Un hélicoptère surgit, balayant la zone de son projecteur. Nous éteignons nos lampes frontales et nous nous cachons dans le fossé. Une lueur nous guide dans la nuit, une ferme. Des résidents résistants nous y accueillent. Au petit matin, c'est le vacarme des détonations qui me sortent du sommeil.
Nous ne sommes pas en Syrie ou en 1940. Nous sommes dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes, le 18 avril 2018.
Zone d’Aménagement Différé, Zone d’Agriculture Durable, Zone À Défendre, Zone Authentique Déprivatisée, Zou Abruti Dégage... la ZAD c’est l’histoire d’une lutte d’un demi-siècle pour la préservation de 1650 hectares de biodiversité unique face au bitume d’un projet d’aéroport; l’histoire d’une terre ayant repris ses droits et d'une Commune autogérée qui se réinvente depuis dix ans sur une zone restée en suspension.
Le 17 janvier 2018, le Premier ministre français annonçait l'abandon du projet d'aéroport et, dans la foulée, exigeait que d'ici au printemps les squatteurs aient évacué la zone de leur plein gré.
Ces «squatteurs» sont environ deux-cents.
Il y a des paysans qui, venus occuper des fermes abandonnées pour soutenir cette lutte, ont trouvé dans ce bocage un lieu où travailler la terre sans être contraints par des normes agricoles faisant plus de tort que de bien. Il y a des écologistes, des anarchistes, des romantiques, des bâtisseurs de rêves… et il y a des écorchés, des sans-abris, des inadaptés au système ayant saisi l’occasion pour construire de leurs mains un foyer et de leur être, une famille.
Cabane d'argile à NDDL. L'inventivité des occupants en matière de construction est sans limite. © Ondine Yaffi
Depuis dix ans, il n’y a pas ici de gouvernement qui administre, de police qui matraque, de tribunal qui juge, de prisons qui enferment: les décisions sont prises en assemblée, les conflits gérés par la médiation. Bien sûr tout n’est pas idyllique, passer d’un système compétitif, fondamentalement hiérarchisé, à un monde où l’adage «liberté, égalité, fraternité» est appliqué au pied de la lettre et où se savoir-être avec l’autre et le libre arbitre prévalent, c’est le combat de plusieurs générations. Ce que crie la ZAD au monde aujourd’hui: «Laissez-nous le temps. Laissez-nous continuer à réinventer et prendre soin de ces terres. Vos cases et vos fiches sont top étriquées pour notre imaginaire!»
Le 9 avril dernier, 2500 unités de la Gendarmerie Mobile, accompagnées de chars blindés, prenaient d’assaut Notre-Dame-des-Landes, détruisant sur leur passage 29 projets, 29 espaces de vie. Parmi eux, la ferme des 100 Noms, un lieu emblématique dont la démolition soulève particulièrement l’incompréhension et l’indignation. Ses huit occupants étaient prêts à régulariser leurs projets de bergerie et de jardin maraîcher, mais défendaient un cadre commun afin d’éviter le morcellement des terres. Ils n’ont obtenu que dix minutes pour évacuer les lieux avant le passage des pelleteuses.
Après dix jours et 11’000 grenades plus tard (8000 lacrymogènes et 3000 assourdissantes), on compte 272 blessés (dont dix graves) du côté de la ZAD et 75 du côté des forces de l’ordre (dont certains par leurs propres armes).
On peut lire et entendre que cet assaut est proportionnel à la violence des «radicaux d’ultragauche», «blacks blocs» ou autres «professionnels du désordre».
Un deux trois soleil à NDDL entre Zadistes et GM. © Ondine Yaffi
Le nettoyage de la ZAD, tout comme d'autres opérations menées simultanément, c'est une démonstration de la toute-puissance d'une République «En Marche», légitime d'écraser par la force tout ce qui n'est pas en accord avec son hégémonie capitaliste. La violence fascine et dans ce monde qui a tendance à se radicaliser, user des mêmes méthodes que la droite populiste ou l'ultra-gauche, ce n'est pas un moyen pour renforcer la démocratie, mais plutôt de faire le lit des extrémistes. Les progressistes seraient-ils en train de séduire l'électorat des conservateurs? Le slogan de leur prochaine campagne sera-t-il «Marche ou crève»?
Devant la ferme de Bellevue, des dizaines de personnes sont attablées. Une équipe fait couler le café en continu dans une remise arrangée dans l’urgence. Une femme âgée, assise derrière une table bricolée avec des chaises et des planches, distribue du bicarbonate, du jus de citron (premier soin en cas de brûlure au gaz lacrymogène) et une multitude de tracts informatifs. Elle accueille, en alternant savamment questions et informations, les personnes venues de toute l’Europe et d'au-delà pour soutenir la ZAD.
Une petite véranda aménagée en poste de premiers secours et d’écoute croule sous une montagne de pansements, désinfectants, Rescue, sérum physiologique,...
«Depuis le début de l’expulsion, je ne me suis occupé de rien», me dit un homme d’une quarantaine d’années. «Tout se fait naturellement, les gens voient où ils peuvent se rendre utiles... Ils disent qu’ils ont cessé l’offensive, mais c’est pas vrai. Ils continuent de détruire et de gazer. L’hélicoptère la nuit pour nous empêcher de dormir, les opérations la journée, c’est une guerre d’usure.»
Les détonations éclatent au loin et des équipes viennent se munir de masques de plongée et de peintre, tout ce qui pourra les protéger des gaz, et partent renforcer les rangs. Une jeune fille revient en état de choc, elle est immédiatement prise en charge.
«Ils lui ont tiré dans la tête… c’était horrible», raconte la fille au bon samaritain «Il portait un casque, il est fendu, fendu! T’imagines s’il n’avait pas eu de casque?»
Casque grenadé à NDDL. Un militant reçoit un tir tendu de grenade lacrymogène. Il est évacué d'urgence. ©Armelle Borel
On ne compte pas encore de mort. Mais seule la chance semble y être pour quelque chose. Une grenade lacrymogène a éclaté devant le visage d’une femme, elle s’est protégée de ses mains gantées. Elle a deux doigts brûlés, dont un fracturé. Un jeune homme a reçu une grenade assourdissante dans son capuchon (10g de CS pur et 25g TNT pour une déflagration de 165 db à 5 mètres). Si un copain n’avait pas eu le réflexe de l’en éjecter immédiatement, le drame de Sivens aurait pu se reproduire: le jeune militant Rémi Fraisse a trouvé la mort en 2014 alors qu’il manifestait contre le barrage du Testet, dans le Tarn. Une de ces charges s’était logée derrière son sac à dos.
Je sillonne à pied les kilomètres de routes qui séparent Bellevue, le Liminbout, la Rolandière, les Fosses Noires, la Grée, la Wardine,… Dans ces lieux d’agriculture, d’artisanat, mais aussi de projets sociaux et culturels, les campings s’improvisent, le pain se cuit, les casseroles fument et les petites mains nourrissent, soignent et guident des centaines de personnes. Sous le ciel éclatant et avec cette ambiance bon enfant, on pourrait se croire dans un grand festival. Mais les blessés qui clopinent et les larmes, même sur les joues des gros durs, nous rappellent à la réalité. Tout comme les barricades élevées et les fossés creusés pour ralentir l’avancée des blindés.
Cassez-vous cons de mîmes à NDDL. Des installations dignes d'un musée d'art brut. ©Léonard Schwab
L’hélicoptère quadrillant la zone, les drones et les gendarmes filmant les rassemblements et les flics infiltrés en civil provoquent angoisse et paranoïa. Certains cachent leurs visages en permanence et beaucoup de ceux qui restent découverts se méfient des objectifs comme de la peste. Ficher tous les militants de la ZAD semble être l’une des volontés du gouvernement.
«Je ne veux pas qu’on me remette en HP (hôpital psychiatrique) Tu comprends?» me dit une jeune fille qui masse un copain. «On m’a internée quatre fois et gavée de médocs. J’ai mis du temps à décrocher. Mais ici j’ai trouvé une place et je vais bien.»
On me raconte que depuis le début des expulsions, des bandes externes viennent la nuit «casser du Zadiste», que des flics en civil saccagent pendant les manifs ou lancent les hostilités pour provoquer des affrontements et justifier l’usage de la force, mais qu’aucun grand média n’investigue sur ces sujets.
Parmi ceux qui sont venus défendre la ZAD, il y a certainement des zozos capables de jeter des cocktails Molotov, des fans de «Call of duty» pour qui l'offensive du gouvernement est une occasion rêvée d'éprouver leur bravoure. Mais ils sont très peu. Certains osent la confrontation et jettent des pierres, des boules d’argiles ou le produit de leurs toilettes sèches. Mais la plupart de ceux qui vont au contact essayent de fendre l’uniforme avec des mots.
«C’est vous qui cassez tout et amenez la violence sur la ZAD. Vous avez détruit ma bute de permaculture... ça prend quatre ans de faire une bonne bute sur ce terrain argileux. Vous savez, quand vous êtes pas là on vit en paix», clame un jeune homme à la Gendarmerie Mobile venue déloger un camarade perché dans un arbre. «Et vous leur racontez quoi à vos enfants quand vous rentrez le soir?».
Zazou et GM perchés à NDDL: un militant se perche dans un arbre pour ralentir l'évacuation des constructions détruites. © Ondine Yaffi
La scène dure toute l’après-midi sous un soleil de plomb. Les GM tentent de «sécuriser» une petite route où circulent des camions-bennes évacuant les débris. Je n’entends pas d’insultes, je ne vois aucun projectile voler. Les militants jouent de la musique, récitent des poèmes. Un plat de riz à la tomate et des biscuits arrivent, de l’eau est distribuée, un sac est monté au courageux perché...
On aurait presque pitié des GM qui transpirent sous leurs quinze kilos de matériel et qui n’ont bu qu’une fois en trois heures. En fin d’après-midi leur patience arrive à son terme, les grenades éclatent.
Dans la soirée, l'assemblée des quelque deux cents occupants se tient sous la magnifique charpente de la scierie. La Préfète des Pays de la Loire a reçu une délégation dans la journée et maintient la position du gouvernement: les expulsions «reprendront» mardi 24 avril s’ils refusent de remplir les fiches de projets individuels. Les choix à faire sont cornéliens et le temps est compté. Comment faire rentrer des projets collectifs et parfois non agricoles, fondement de ce qui se défend à la ZAD, dans les trop petites cases d’un formulaire? Et comment rester confiant après le désastre de la ferme des 100 Noms? La pression est énorme et la peur accrochée à l’humidité du bocage.
«On a vu la violence dont ils étaient capables, s’ils avaient eu carte blanche pour tout raser et nous traîner un à un en prison ils l’auraient déjà fait», lâche l’un des occupants. «Ils vont nous massacrer!»
Vendredi 20 avril, quarante projets individuels (12 d’artisanat et distribution, 28 agricoles), montés de telle sorte à être interconnectés, sont déposés. La préfecture en étudiera vingt-huit. Les maquisards-es appellent toutefois au rassemblement si les destructions reprenaient malgré ce «geste d’apaisement».
Personne ne sait ce qui va se passer le 24 avril et tout le monde appréhende le sort que leur réserve le gouvernement Macron. Mais les gens ne cessent d’arriver et ceux qui ont déjà vu le pire sont déterminés à subir plus encore s’il le faut pour protéger ce que la conjoncture historique a permis d’ériger à Notre-Dame-des-Landes.
Une question remonte dans mon esprit, comme la crème sur le petit lait avec lequel les mass medias font leur beurre.
Peut-on encaisser autant de violence et de destruction et tenir aussi longtemps dans la peur par pur opportunisme ou simple défiance de l’autorité?
Les portraits de la ZAD
Cliquez sur l'image pour stopper le défilement automatique
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/971', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 971, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Notre-Dame-des-Landes', 'title' => 'Une République «En Marche» ou «En Rêves»?', 'subtitle' => 'Le 9 avril dernier, 2'500 paires de bottes militaires écrasaient les tritons crêtés du bocage de Notre-Dames-Des-Landes lors d'une opération-éclair. Immersion printanière au pays des barricades et de tous les possibles. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Il est 2h30 du matin. Pour connaître la position des forces de l’ordre qui tentent de bloquer tout renfort ou ravitaillement, nous captons les ondes de <em>Radio Klaxon</em> émises par les «Maquisards-es». L’accès par Vigneux est libre, peut-être. Nous nous enfonçons le cœur battant sur une petite route sans issue. Une barricade nous force à continuer à pied. Chargés de nombreux sacs de médicaments, habits, protections contre les gaz, nous contournons par la forêt l’amoncellement de pneus, tôles, voitures, tracteurs... Véritable œuvre d’art brut.</p> <p>Un hélicoptère surgit, balayant la zone de son projecteur. Nous éteignons nos lampes frontales et nous nous cachons dans le fossé. Une lueur nous guide dans la nuit, une ferme. Des résidents résistants nous y accueillent. Au petit matin, c'est le vacarme des détonations qui me sortent du sommeil.</p> <p>Nous ne sommes pas en Syrie ou en 1940. Nous sommes dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes, le 18 avril 2018.</p> <p>Zone d’Aménagement Différé, Zone d’Agriculture Durable, Zone À Défendre, Zone Authentique Déprivatisée, Zou Abruti Dégage... la ZAD c’est l’histoire d’une lutte d’un demi-siècle pour la préservation de 1650 hectares de biodiversité unique face au bitume d’un projet d’aéroport; l’histoire d’une terre ayant repris ses droits et d'une Commune autogérée qui se réinvente depuis dix ans sur une zone restée en suspension. </p> <p>Le 17 janvier 2018, le Premier ministre français annonçait l'abandon du projet d'aéroport et, dans la foulée, exigeait que d'ici au printemps les squatteurs aient évacué la zone de leur plein gré. </p> <p>Ces «squatteurs» sont environ deux-cents. </p> <p>Il y a des paysans qui, venus occuper des fermes abandonnées pour soutenir cette lutte, ont trouvé dans ce bocage un lieu où travailler la terre sans être contraints par des normes agricoles faisant plus de tort que de bien. Il y a des écologistes, des anarchistes, des romantiques, des bâtisseurs de rêves… et il y a des écorchés, des sans-abris, des inadaptés au système ayant saisi l’occasion pour construire de leurs mains un foyer et de leur être, une famille.</p> <h4 style="text-align: center;"><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524458651_cabanedargilenddl.jpg" class="img-responsive img-center " />Cabane d'argile à NDDL. L'inventivité des occupants en matière de construction est sans limite. © Ondine Yaffi</h4> <p><span style="text-align: center;"></span><span style="text-align: center;"><br /></span></p> <p>Depuis dix ans, il n’y a pas ici de gouvernement qui administre, de police qui matraque, de tribunal qui juge, de prisons qui enferment: les décisions sont prises en assemblée, les conflits gérés par la médiation. Bien sûr tout n’est pas idyllique, passer d’un système compétitif, fondamentalement hiérarchisé, à un monde où l’adage «liberté, égalité, fraternité» est appliqué au pied de la lettre et où se savoir-être avec l’autre et le libre arbitre prévalent, c’est le combat de plusieurs générations. Ce que crie la ZAD au monde aujourd’hui: <em>«Laissez-nous le temps. Laissez-nous continuer à réinventer et prendre soin de ces terres. Vos cases et vos fiches sont top étriquées pour notre imaginaire!»</em></p> <p>Le 9 avril dernier, 2500 unités de la Gendarmerie Mobile, accompagnées de chars blindés, prenaient d’assaut Notre-Dame-des-Landes, détruisant sur leur passage 29 projets, 29 espaces de vie. Parmi eux, la ferme des 100 Noms, un lieu emblématique dont la démolition soulève particulièrement l’incompréhension et l’indignation. Ses huit occupants étaient prêts à régulariser leurs projets de bergerie et de jardin maraîcher, mais défendaient un cadre commun afin d’éviter le morcellement des terres. Ils n’ont obtenu que dix minutes pour évacuer les lieux avant le passage des pelleteuses.</p> <p>Après dix jours et 11’000 grenades plus tard (8000 lacrymogènes et 3000 assourdissantes), on compte 272 blessés (dont dix graves) du côté de la ZAD et 75 du côté des forces de l’ordre (dont certains par leurs propres armes).</p> <p>On peut lire et entendre que cet assaut est proportionnel à la violence des «radicaux d’ultragauche», «blacks blocs» ou autres «professionnels du désordre».</p> <h4 style="text-align: center;"><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524459432_facefacenddl.jpg" class="img-responsive img-center " />Un deux trois soleil à NDDL entre Zadistes et GM. © Ondine Yaffi</h4> <p> </p> <p>Le nettoyage de la ZAD, tout comme d'autres opérations menées simultanément, c'est une démonstration de la toute-puissance d'une République «En Marche», légitime d'écraser par la force tout ce qui n'est pas en accord avec son hégémonie capitaliste. La violence fascine et dans ce monde qui a tendance à se radicaliser, user des mêmes méthodes que la droite populiste ou l'ultra-gauche, ce n'est pas un moyen pour renforcer la démocratie, mais plutôt de faire le lit des extrémistes. Les progressistes seraient-ils en train de séduire l'électorat des conservateurs? Le slogan de leur prochaine campagne sera-t-il «Marche ou crève»?</p> <p>Devant la ferme de Bellevue, des dizaines de personnes sont attablées. Une équipe fait couler le café en continu dans une remise arrangée dans l’urgence. Une femme âgée, assise derrière une table bricolée avec des chaises et des planches, distribue du bicarbonate, du jus de citron (premier soin en cas de brûlure au gaz lacrymogène) et une multitude de tracts informatifs. Elle accueille, en alternant savamment questions et informations, les personnes venues de toute l’Europe et d'au-delà pour soutenir la ZAD.</p> <p>Une petite véranda aménagée en poste de premiers secours et d’écoute croule sous une montagne de pansements, désinfectants, Rescue, sérum physiologique,...</p> <blockquote> <p><em>«Depuis le début de l’expulsion, je ne me suis occupé de rien»</em>, me dit un homme d’une quarantaine d’années. «<em>Tout se fait naturellement, les gens voient où ils peuvent se rendre utiles... Ils disent qu’ils ont cessé l’offensive, mais c’est pas vrai. Ils continuent de détruire et de gazer. L’hélicoptère la nuit pour nous empêcher de dormir, les opérations la journée, c’est une guerre d’usure.»</em></p> </blockquote> <p>Les détonations éclatent au loin et des équipes viennent se munir de masques de plongée et de peintre, tout ce qui pourra les protéger des gaz, et partent renforcer les rangs. Une jeune fille revient en état de choc, elle est immédiatement prise en charge.</p> <blockquote> <p><em>«Ils lui ont tiré dans la tête… c’était horrible»,</em> raconte la fille au bon samaritain «<em>Il portait un casque, il est fendu, fendu! T’imagines s’il n’avait pas eu de casque?»</em></p> </blockquote> <h4 style="text-align: center;"><em><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524460575_casquegrenadnddl.jpg" class="img-responsive img-center " /></em>Casque grenadé à NDDL. Un militant reçoit un tir tendu de grenade lacrymogène. Il est évacué d'urgence. ©Armelle Borel</h4> <p> </p> <p>On ne compte pas encore de mort. Mais seule la chance semble y être pour quelque chose. Une grenade lacrymogène a éclaté devant le visage d’une femme, elle s’est protégée de ses mains gantées. Elle a deux doigts brûlés, dont un fracturé. Un jeune homme a reçu une grenade assourdissante dans son capuchon (10g de CS pur et 25g TNT pour une déflagration de 165 db à 5 mètres). Si un copain n’avait pas eu le réflexe de l’en éjecter immédiatement, le drame de Sivens aurait pu se reproduire: le jeune militant Rémi Fraisse a trouvé la mort en 2014 alors qu’il manifestait contre le barrage du Testet, dans le Tarn. Une de ces charges s’était logée derrière son sac à dos.</p> <p>Je sillonne à pied les kilomètres de routes qui séparent Bellevue, le Liminbout, la Rolandière, les Fosses Noires, la Grée, la Wardine,… Dans ces lieux d’agriculture, d’artisanat, mais aussi de projets sociaux et culturels, les campings s’improvisent, le pain se cuit, les casseroles fument et les petites mains nourrissent, soignent et guident des centaines de personnes. Sous le ciel éclatant et avec cette ambiance bon enfant, on pourrait se croire dans un grand festival. Mais les blessés qui clopinent et les larmes, même sur les joues des gros durs, nous rappellent à la réalité. Tout comme les barricades élevées et les fossés creusés pour ralentir l’avancée des blindés.</p> <h4 style="text-align: center;"><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524461055_cassezvousconsdemmesnddl.jpg" class="img-responsive img-center " />Cassez-vous cons de mîmes à NDDL. Des installations dignes d'un musée d'art brut. ©Léonard Schwab</h4> <p> </p> <p>L’hélicoptère quadrillant la zone, les drones et les gendarmes filmant les rassemblements et les flics infiltrés en civil provoquent angoisse et paranoïa. Certains cachent leurs visages en permanence et beaucoup de ceux qui restent découverts se méfient des objectifs comme de la peste. Ficher tous les militants de la ZAD semble être l’une des volontés du gouvernement.</p> <blockquote> <p><em>«Je ne veux pas qu’on me remette en HP (hôpital psychiatrique) Tu comprends?»</em> me dit une jeune fille qui masse un copain. <em>«On m’a internée quatre fois et gavée de médocs. J’ai mis du temps à décrocher. Mais ici j’ai trouvé une place et je vais bien.» <br /></em></p> </blockquote> <p>On me raconte que depuis le début des expulsions, des bandes externes viennent la nuit «casser du Zadiste», que des flics en civil saccagent pendant les manifs ou lancent les hostilités pour provoquer des affrontements et justifier l’usage de la force, mais qu’aucun grand média n’investigue sur ces sujets.</p> <p>Parmi ceux qui sont venus défendre la ZAD, il y a certainement des zozos capables de jeter des cocktails Molotov, des fans de «Call of duty» pour qui l'offensive du gouvernement est une occasion rêvée d'éprouver leur bravoure. Mais ils sont très peu. Certains osent la confrontation et jettent des pierres, des boules d’argiles ou le produit de leurs toilettes sèches. Mais la plupart de ceux qui vont au contact essayent de fendre l’uniforme avec des mots.</p> <blockquote> <p><em>«C’est vous qui cassez tout et amenez la violence sur la ZAD. Vous avez détruit ma bute de permaculture... ça prend quatre ans de faire une bonne bute sur ce terrain argileux. Vous savez, quand vous êtes pas là on vit en paix»,</em> clame un jeune homme à la Gendarmerie Mobile venue déloger un camarade perché dans un arbre. <em>«Et vous leur racontez quoi à vos enfants quand vous rentrez le soir?».</em></p> </blockquote> <h4 style="text-align: center;"><em><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524461902_zazouperchavecungmnddllight.jpg" class="img-responsive img-center " /></em>Zazou et GM perchés à NDDL: un militant se perche dans un arbre pour ralentir l'évacuation des constructions détruites. © Ondine Yaffi</h4> <p> </p> <p>La scène dure toute l’après-midi sous un soleil de plomb. Les GM tentent de «sécuriser» une petite route où circulent des camions-bennes évacuant les débris. Je n’entends pas d’insultes, je ne vois aucun projectile voler. Les militants jouent de la musique, récitent des poèmes. Un plat de riz à la tomate et des biscuits arrivent, de l’eau est distribuée, un sac est monté au courageux perché... </p> <p> </p> <p><iframe frameborder="0" height="360" src="https://player.vimeo.com/video/266063769" width="640"></iframe></p> <p> </p> <p>On aurait presque pitié des GM qui transpirent sous leurs quinze kilos de matériel et qui n’ont bu qu’une fois en trois heures. En fin d’après-midi leur patience arrive à son terme, les grenades éclatent.</p> <p>Dans la soirée, l'assemblée des quelque deux cents occupants se tient sous la magnifique charpente de la scierie. La Préfète des Pays de la Loire a reçu une délégation dans la journée et maintient la position du gouvernement: les expulsions «reprendront» mardi 24 avril s’ils refusent de remplir les fiches de projets individuels. Les choix à faire sont cornéliens et le temps est compté. Comment faire rentrer des projets collectifs et parfois non agricoles, fondement de ce qui se défend à la ZAD, dans les trop petites cases d’un formulaire? Et comment rester confiant après le désastre de la ferme des 100 Noms? La pression est énorme et la peur accrochée à l’humidité du bocage.</p> <blockquote> <p><em>«On a vu la violence dont ils étaient capables, s’ils avaient eu carte blanche pour tout raser et nous traîner un à un en prison ils l’auraient déjà fait»</em>, lâche l’un des occupants. <em>«Ils vont nous massacrer!»</em></p> </blockquote> <p>Vendredi 20 avril, quarante projets individuels (12 d’artisanat et distribution, 28 agricoles), montés de telle sorte à être interconnectés, sont déposés. La préfecture en étudiera vingt-huit. Les maquisards-es appellent toutefois au rassemblement si les destructions reprenaient malgré ce «geste d’apaisement».</p> <p>Personne ne sait ce qui va se passer le 24 avril et tout le monde appréhende le sort que leur réserve le gouvernement Macron. Mais les gens ne cessent d’arriver et ceux qui ont déjà vu le pire sont déterminés à subir plus encore s’il le faut pour protéger ce que la conjoncture historique a permis d’ériger à Notre-Dame-des-Landes.</p> <p>Une question remonte dans mon esprit, comme la crème sur le petit lait avec lequel les mass medias font leur beurre.</p> <p>Peut-on encaisser autant de violence et de destruction et tenir aussi longtemps dans la peur par pur opportunisme ou simple défiance de l’autorité?</p> <p> </p> <hr /> <p> </p> <h2>Les portraits de la ZAD</h2> <p><em>Cliquez sur l'image pour stopper le défilement automatique</em></p> <p> </p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'la-republique-marche-ou-reve', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 745, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 978, 'homepage_order' => (int) 1150, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1768, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 1 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 2 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 3 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 4 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 5 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 6 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 7 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 8 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 9 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 10 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 11 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 12 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 13 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 14 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 15 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 16 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 17 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 18 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 19 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 20 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 21 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 22 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 23 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 24 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 25 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Ondine Yaffi', 'description' => 'Le 9 avril dernier, 2'500 paires de bottes militaires écrasaient les tritons crêtés du bocage de Notre-Dames-Des-Landes lors d'une opération-éclair. Immersion printanière au pays des barricades et de tous les possibles. ', 'title' => 'Une République «En Marche» ou «En Rêves»?', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/971' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 971, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Notre-Dame-des-Landes', 'title' => 'Une République «En Marche» ou «En Rêves»?', 'subtitle' => 'Le 9 avril dernier, 2'500 paires de bottes militaires écrasaient les tritons crêtés du bocage de Notre-Dames-Des-Landes lors d'une opération-éclair. Immersion printanière au pays des barricades et de tous les possibles. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Il est 2h30 du matin. Pour connaître la position des forces de l’ordre qui tentent de bloquer tout renfort ou ravitaillement, nous captons les ondes de <em>Radio Klaxon</em> émises par les «Maquisards-es». L’accès par Vigneux est libre, peut-être. Nous nous enfonçons le cœur battant sur une petite route sans issue. Une barricade nous force à continuer à pied. Chargés de nombreux sacs de médicaments, habits, protections contre les gaz, nous contournons par la forêt l’amoncellement de pneus, tôles, voitures, tracteurs... Véritable œuvre d’art brut.</p> <p>Un hélicoptère surgit, balayant la zone de son projecteur. Nous éteignons nos lampes frontales et nous nous cachons dans le fossé. Une lueur nous guide dans la nuit, une ferme. Des résidents résistants nous y accueillent. Au petit matin, c'est le vacarme des détonations qui me sortent du sommeil.</p> <p>Nous ne sommes pas en Syrie ou en 1940. Nous sommes dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes, le 18 avril 2018.</p> <p>Zone d’Aménagement Différé, Zone d’Agriculture Durable, Zone À Défendre, Zone Authentique Déprivatisée, Zou Abruti Dégage... la ZAD c’est l’histoire d’une lutte d’un demi-siècle pour la préservation de 1650 hectares de biodiversité unique face au bitume d’un projet d’aéroport; l’histoire d’une terre ayant repris ses droits et d'une Commune autogérée qui se réinvente depuis dix ans sur une zone restée en suspension. </p> <p>Le 17 janvier 2018, le Premier ministre français annonçait l'abandon du projet d'aéroport et, dans la foulée, exigeait que d'ici au printemps les squatteurs aient évacué la zone de leur plein gré. </p> <p>Ces «squatteurs» sont environ deux-cents. </p> <p>Il y a des paysans qui, venus occuper des fermes abandonnées pour soutenir cette lutte, ont trouvé dans ce bocage un lieu où travailler la terre sans être contraints par des normes agricoles faisant plus de tort que de bien. Il y a des écologistes, des anarchistes, des romantiques, des bâtisseurs de rêves… et il y a des écorchés, des sans-abris, des inadaptés au système ayant saisi l’occasion pour construire de leurs mains un foyer et de leur être, une famille.</p> <h4 style="text-align: center;"><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524458651_cabanedargilenddl.jpg" class="img-responsive img-center " />Cabane d'argile à NDDL. L'inventivité des occupants en matière de construction est sans limite. © Ondine Yaffi</h4> <p><span style="text-align: center;"></span><span style="text-align: center;"><br /></span></p> <p>Depuis dix ans, il n’y a pas ici de gouvernement qui administre, de police qui matraque, de tribunal qui juge, de prisons qui enferment: les décisions sont prises en assemblée, les conflits gérés par la médiation. Bien sûr tout n’est pas idyllique, passer d’un système compétitif, fondamentalement hiérarchisé, à un monde où l’adage «liberté, égalité, fraternité» est appliqué au pied de la lettre et où se savoir-être avec l’autre et le libre arbitre prévalent, c’est le combat de plusieurs générations. Ce que crie la ZAD au monde aujourd’hui: <em>«Laissez-nous le temps. Laissez-nous continuer à réinventer et prendre soin de ces terres. Vos cases et vos fiches sont top étriquées pour notre imaginaire!»</em></p> <p>Le 9 avril dernier, 2500 unités de la Gendarmerie Mobile, accompagnées de chars blindés, prenaient d’assaut Notre-Dame-des-Landes, détruisant sur leur passage 29 projets, 29 espaces de vie. Parmi eux, la ferme des 100 Noms, un lieu emblématique dont la démolition soulève particulièrement l’incompréhension et l’indignation. Ses huit occupants étaient prêts à régulariser leurs projets de bergerie et de jardin maraîcher, mais défendaient un cadre commun afin d’éviter le morcellement des terres. Ils n’ont obtenu que dix minutes pour évacuer les lieux avant le passage des pelleteuses.</p> <p>Après dix jours et 11’000 grenades plus tard (8000 lacrymogènes et 3000 assourdissantes), on compte 272 blessés (dont dix graves) du côté de la ZAD et 75 du côté des forces de l’ordre (dont certains par leurs propres armes).</p> <p>On peut lire et entendre que cet assaut est proportionnel à la violence des «radicaux d’ultragauche», «blacks blocs» ou autres «professionnels du désordre».</p> <h4 style="text-align: center;"><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524459432_facefacenddl.jpg" class="img-responsive img-center " />Un deux trois soleil à NDDL entre Zadistes et GM. © Ondine Yaffi</h4> <p> </p> <p>Le nettoyage de la ZAD, tout comme d'autres opérations menées simultanément, c'est une démonstration de la toute-puissance d'une République «En Marche», légitime d'écraser par la force tout ce qui n'est pas en accord avec son hégémonie capitaliste. La violence fascine et dans ce monde qui a tendance à se radicaliser, user des mêmes méthodes que la droite populiste ou l'ultra-gauche, ce n'est pas un moyen pour renforcer la démocratie, mais plutôt de faire le lit des extrémistes. Les progressistes seraient-ils en train de séduire l'électorat des conservateurs? Le slogan de leur prochaine campagne sera-t-il «Marche ou crève»?</p> <p>Devant la ferme de Bellevue, des dizaines de personnes sont attablées. Une équipe fait couler le café en continu dans une remise arrangée dans l’urgence. Une femme âgée, assise derrière une table bricolée avec des chaises et des planches, distribue du bicarbonate, du jus de citron (premier soin en cas de brûlure au gaz lacrymogène) et une multitude de tracts informatifs. Elle accueille, en alternant savamment questions et informations, les personnes venues de toute l’Europe et d'au-delà pour soutenir la ZAD.</p> <p>Une petite véranda aménagée en poste de premiers secours et d’écoute croule sous une montagne de pansements, désinfectants, Rescue, sérum physiologique,...</p> <blockquote> <p><em>«Depuis le début de l’expulsion, je ne me suis occupé de rien»</em>, me dit un homme d’une quarantaine d’années. «<em>Tout se fait naturellement, les gens voient où ils peuvent se rendre utiles... Ils disent qu’ils ont cessé l’offensive, mais c’est pas vrai. Ils continuent de détruire et de gazer. L’hélicoptère la nuit pour nous empêcher de dormir, les opérations la journée, c’est une guerre d’usure.»</em></p> </blockquote> <p>Les détonations éclatent au loin et des équipes viennent se munir de masques de plongée et de peintre, tout ce qui pourra les protéger des gaz, et partent renforcer les rangs. Une jeune fille revient en état de choc, elle est immédiatement prise en charge.</p> <blockquote> <p><em>«Ils lui ont tiré dans la tête… c’était horrible»,</em> raconte la fille au bon samaritain «<em>Il portait un casque, il est fendu, fendu! T’imagines s’il n’avait pas eu de casque?»</em></p> </blockquote> <h4 style="text-align: center;"><em><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524460575_casquegrenadnddl.jpg" class="img-responsive img-center " /></em>Casque grenadé à NDDL. Un militant reçoit un tir tendu de grenade lacrymogène. Il est évacué d'urgence. ©Armelle Borel</h4> <p> </p> <p>On ne compte pas encore de mort. Mais seule la chance semble y être pour quelque chose. Une grenade lacrymogène a éclaté devant le visage d’une femme, elle s’est protégée de ses mains gantées. Elle a deux doigts brûlés, dont un fracturé. Un jeune homme a reçu une grenade assourdissante dans son capuchon (10g de CS pur et 25g TNT pour une déflagration de 165 db à 5 mètres). Si un copain n’avait pas eu le réflexe de l’en éjecter immédiatement, le drame de Sivens aurait pu se reproduire: le jeune militant Rémi Fraisse a trouvé la mort en 2014 alors qu’il manifestait contre le barrage du Testet, dans le Tarn. Une de ces charges s’était logée derrière son sac à dos.</p> <p>Je sillonne à pied les kilomètres de routes qui séparent Bellevue, le Liminbout, la Rolandière, les Fosses Noires, la Grée, la Wardine,… Dans ces lieux d’agriculture, d’artisanat, mais aussi de projets sociaux et culturels, les campings s’improvisent, le pain se cuit, les casseroles fument et les petites mains nourrissent, soignent et guident des centaines de personnes. Sous le ciel éclatant et avec cette ambiance bon enfant, on pourrait se croire dans un grand festival. Mais les blessés qui clopinent et les larmes, même sur les joues des gros durs, nous rappellent à la réalité. Tout comme les barricades élevées et les fossés creusés pour ralentir l’avancée des blindés.</p> <h4 style="text-align: center;"><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524461055_cassezvousconsdemmesnddl.jpg" class="img-responsive img-center " />Cassez-vous cons de mîmes à NDDL. Des installations dignes d'un musée d'art brut. ©Léonard Schwab</h4> <p> </p> <p>L’hélicoptère quadrillant la zone, les drones et les gendarmes filmant les rassemblements et les flics infiltrés en civil provoquent angoisse et paranoïa. Certains cachent leurs visages en permanence et beaucoup de ceux qui restent découverts se méfient des objectifs comme de la peste. Ficher tous les militants de la ZAD semble être l’une des volontés du gouvernement.</p> <blockquote> <p><em>«Je ne veux pas qu’on me remette en HP (hôpital psychiatrique) Tu comprends?»</em> me dit une jeune fille qui masse un copain. <em>«On m’a internée quatre fois et gavée de médocs. J’ai mis du temps à décrocher. Mais ici j’ai trouvé une place et je vais bien.» <br /></em></p> </blockquote> <p>On me raconte que depuis le début des expulsions, des bandes externes viennent la nuit «casser du Zadiste», que des flics en civil saccagent pendant les manifs ou lancent les hostilités pour provoquer des affrontements et justifier l’usage de la force, mais qu’aucun grand média n’investigue sur ces sujets.</p> <p>Parmi ceux qui sont venus défendre la ZAD, il y a certainement des zozos capables de jeter des cocktails Molotov, des fans de «Call of duty» pour qui l'offensive du gouvernement est une occasion rêvée d'éprouver leur bravoure. Mais ils sont très peu. Certains osent la confrontation et jettent des pierres, des boules d’argiles ou le produit de leurs toilettes sèches. Mais la plupart de ceux qui vont au contact essayent de fendre l’uniforme avec des mots.</p> <blockquote> <p><em>«C’est vous qui cassez tout et amenez la violence sur la ZAD. Vous avez détruit ma bute de permaculture... ça prend quatre ans de faire une bonne bute sur ce terrain argileux. Vous savez, quand vous êtes pas là on vit en paix»,</em> clame un jeune homme à la Gendarmerie Mobile venue déloger un camarade perché dans un arbre. <em>«Et vous leur racontez quoi à vos enfants quand vous rentrez le soir?».</em></p> </blockquote> <h4 style="text-align: center;"><em><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1524461902_zazouperchavecungmnddllight.jpg" class="img-responsive img-center " /></em>Zazou et GM perchés à NDDL: un militant se perche dans un arbre pour ralentir l'évacuation des constructions détruites. © Ondine Yaffi</h4> <p> </p> <p>La scène dure toute l’après-midi sous un soleil de plomb. Les GM tentent de «sécuriser» une petite route où circulent des camions-bennes évacuant les débris. Je n’entends pas d’insultes, je ne vois aucun projectile voler. Les militants jouent de la musique, récitent des poèmes. Un plat de riz à la tomate et des biscuits arrivent, de l’eau est distribuée, un sac est monté au courageux perché... </p> <p> </p> <p><iframe frameborder="0" height="360" src="https://player.vimeo.com/video/266063769" width="640"></iframe></p> <p> </p> <p>On aurait presque pitié des GM qui transpirent sous leurs quinze kilos de matériel et qui n’ont bu qu’une fois en trois heures. En fin d’après-midi leur patience arrive à son terme, les grenades éclatent.</p> <p>Dans la soirée, l'assemblée des quelque deux cents occupants se tient sous la magnifique charpente de la scierie. La Préfète des Pays de la Loire a reçu une délégation dans la journée et maintient la position du gouvernement: les expulsions «reprendront» mardi 24 avril s’ils refusent de remplir les fiches de projets individuels. Les choix à faire sont cornéliens et le temps est compté. Comment faire rentrer des projets collectifs et parfois non agricoles, fondement de ce qui se défend à la ZAD, dans les trop petites cases d’un formulaire? Et comment rester confiant après le désastre de la ferme des 100 Noms? La pression est énorme et la peur accrochée à l’humidité du bocage.</p> <blockquote> <p><em>«On a vu la violence dont ils étaient capables, s’ils avaient eu carte blanche pour tout raser et nous traîner un à un en prison ils l’auraient déjà fait»</em>, lâche l’un des occupants. <em>«Ils vont nous massacrer!»</em></p> </blockquote> <p>Vendredi 20 avril, quarante projets individuels (12 d’artisanat et distribution, 28 agricoles), montés de telle sorte à être interconnectés, sont déposés. La préfecture en étudiera vingt-huit. Les maquisards-es appellent toutefois au rassemblement si les destructions reprenaient malgré ce «geste d’apaisement».</p> <p>Personne ne sait ce qui va se passer le 24 avril et tout le monde appréhende le sort que leur réserve le gouvernement Macron. Mais les gens ne cessent d’arriver et ceux qui ont déjà vu le pire sont déterminés à subir plus encore s’il le faut pour protéger ce que la conjoncture historique a permis d’ériger à Notre-Dame-des-Landes.</p> <p>Une question remonte dans mon esprit, comme la crème sur le petit lait avec lequel les mass medias font leur beurre.</p> <p>Peut-on encaisser autant de violence et de destruction et tenir aussi longtemps dans la peur par pur opportunisme ou simple défiance de l’autorité?</p> <p> </p> <hr /> <p> </p> <h2>Les portraits de la ZAD</h2> <p><em>Cliquez sur l'image pour stopper le défilement automatique</em></p> <p> </p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'la-republique-marche-ou-reve', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 745, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 978, 'homepage_order' => (int) 1150, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1768, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 1 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 2 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 3 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 4 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 5 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 6 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 7 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 8 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 9 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 10 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 11 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 12 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 13 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 14 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 15 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 16 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 17 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 18 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 19 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 20 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 21 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 22 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 23 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 24 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 25 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 1 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 2 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 3 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 4 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 5 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 6 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 7 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 8 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 9 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 10 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 11 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 12 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 13 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 14 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 15 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 16 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 17 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 18 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 19 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 20 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 21 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 22 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 23 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 24 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 25 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1371, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'CULTURE / Jeux', 'title' => 'Un petit bouquet de Noël', 'subtitle' => 'Jouer c'est bon pour la tête! Avec plus d'un millier de sorties par année, uniquement pour la discipline du jeu de société, il faut étendre la pratique aux tables des terrasses, des trains, des écoles, à nos serviettes de plages, aux dîners de famille... C'est pourquoi «Bon pour la tête» vous propose un rendez-vous mensuel dans lequel Ondine partage avec vous ses découvertes. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Voilà, on y est. Décembre et son overdose de tout. De guirlandes lumineuses, de rubans kitsch, de réveillons tiroirs entre le 23 et le 26 décembre avec les enfants, les beaux parents, les parents et les cousins éloignés, de dépassement de soi pour épater année après année ses convives: «Classique dinde aux marrons, chapon au vin jaune et truffes ou excentrique cuisine moléculaire? Sans parler des vacances à organiser et de nouvel an qui vient toujours cinq jour après Noël, le con!»</p><p>Pour vos assiettes et vos agendas je vais vous laisser vous débrouiller. En matière de cadeaux, je vais vous supplier d’oublier ces horreurs toxiques made in usine à esclaves en plastique multicolore qui braillent des sons inaudibles – l’enfer de tout parent ayant encore les tympans branchés au cerveau – et encore une fois d’effacer de votre liste la énième version des trois hit du XX<sup>e</sup> siècle en matière de jeux de société que vos amis feront semblant d’apprécier: «Merci! Mmmhhh, c’est trop gentil, justement j’avais pas encore cette édition là du Trivial Pursuit, j’en rêvais… »</p><p>Vu que toute critique doit être contrebalancée par des propositions, je vais vous faire un petit top de quelques jeux incontournables n’ayant pas encore été présentés dans mes articles précédents.</p><h3>Du fun pour les plus jeunes sans faire bâiller les plus grands</h3><p>Pour jouer avec les plus jeunes (sept-huit ans) sans pour autant mettre en veilleuse les méninges des plus grands il y a de plus en plus de choix. </p><p>Pour commencer «Jamaïca», de Bruno Cathala, Sébastien Pauchon et Malcolm Braff. Une sorte de jeu de l’oie version course de pirates, chasse aux trésors et vol de butin à grand coups de canons. C’est un joli jeu bien conçu pour apprendre la gestion de ressources et le hasard raisonné. Pour celles et ceux qui, par hasard, le posséderaient déjà, l’extension «The Crew» sortie l’année passée donnera de nouvelles recrues à votre équipage.<br><br></p><p><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1543536839_jamacabplt.jpg"></p><br><p>Dans la même catégorie, si vous n’êtes pas très jeu de l’oie et route du Rhum, il y a aussi le «Kingdomino». Oubliez ces petits bouts de plastique ennuyeux encombrés de points noirs et imaginez un château et de belles tuiles forêts, mers, pâturages, marais... que vous vous disputez pour construire un domaine de quinze cases par quinze. Ça a l’air simple dit comme ça mais je passe mon temps à me demander comment ne pas me retrouver avec un trou dans mon domaine! Comme pour les dominos, on ne peut poser qu’une forêt contre une forêt, qu’un pâturage contre un pâturage… La mécanique est très bien conçue, les parties sont courtes et ont un méchant goût de reviens-y. C’est encore Bruno Cathala – que voulez vous, il est bon le garçon – qui a créé cette petite merveille pour laquelle il a été à juste titre consacré par le prestigieux prix Spiel des jahres». </p><p>Ce cher Bruno nous a même concocté une version un peu plus poussée du même jeu: le «Queendomino»</p><h3>Catégorie poids moyens</h3><h3><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1543536886_meeplewar.jpg"></h3><br><br><p>Si la bienheureuse personne ciblée par votre présent est un peu plus âgée (dix ans), qu’elle aime les batailles épiques, les conquêtes de territoires et le «Real Time Stratégie» à la Warcraft ou encore les Lilliputiens, vous pouvez emballer un «Meeple War» les yeux fermés. Max Valembois a créé un très bon jeu dans lequel les adversaires incarneront le chef de l’un des royaumes de Lilliput. Ses chers Meeples (figures emblématique du jeu) sont dans ce monde miniature des automates géants sortis tout frais d’usines à Meeples pour protéger leur village, partir conquérir le monde et se battre si besoin contre tout Meeple ennemi se trouvant en travers de leur chemin. Construction de bâtiments, découverte de nouveaux territoires, destruction des édifices adverses, dans Meeple War, ça castagne sec et d’entrée de jeu. Tout ça gardant un esprit bon enfant, rien n’est grave ce ne sont que des automates, il suffira d’en reconstruire. La particularité de ce jeu c’est avant tout la gestion de la temporalité. Car tout prend du temps. Les bâtiments seront achevés parfois quatre tours après le début de leur chantier, les Meeples ne se déplacent que d’une case à la fois, les actions demande un deux ou trois tours aux Lilliputiens pour être accomplies… Du vrai «real time stratégie»!</p><h3>Space opéra pour hardcore gamers<img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1543537111_projetgaia.jpg"><span style="font-family: "PT Serif"; font-size: 1.6rem; color: inherit;">Par contre, si vous avez dans votre viseur de jeunes ados de quatorze à cent-deux ans (et plus si au moins 70% de fonctions cognitives), passionnés.es de gros jeux de gestion et de space opéra, je ne peux que vous conseiller «Projet Gaia». Mais attention, avec ce genre de jeu on entre dans la catégorie poids lourd, soupeser la boîte annonce d’entrée la couleur. Trois bonnes heures de partie, deux quand on maîtrise. Dans ce jeu zéro hasard de Helge Ostertag et Jens Drögemüller, les adversaires incarnent une faction lancée à la conquête d’une galaxie. Ils devront construire et faire évoluer leurs bâtiments pour gagner des ressources afin d’étendre leurs colonies, progresser dans les six domaines de recherche affin d’être plus efficaces dans leur expansion, rester proche de l’adversaire pour obtenir certains avantages, former des alliances entre leurs colonies... Les joueurs.ses ont le choix entre quatorze factions différentes en début de partie, chacune a ses propres capacités induisant fortement la mécanique et les stratégies. On est pas près de faire deux parties identiques.</span></h3><h3>Es-tu avec ou contre moi?</h3><p>Pour finir sur un jeu d’ambiance large public (dès huit ans également), j’ai ressorti dernièrement un vieux jeu qui mérite d’être connu: «Shadow Hunters» de Yasutaka Ikeda. C'est le genre de jeu qui se joue à pleins (jusqu’à huit), sinon c’est pas très fun. </p><p>Il y a les Hunters, il y a les Shadow et il y a les «Neutres», qui ne sont autre que les humains. Les Shadow gagnent en équipe si tous les Hunters sont morts et vice versa et les Neutres gagnent individuellement à des conditions spéciales. </p><p>Les adversaires tirent les dés à tour de rôle, se rendant sur différents territoires en fonction du chiffre obtenu. Ils peuvent ensuite réaliser l’action du lieu (tirer une carte équipement comme une tronçonneuse de la mort ou une amulette de protection, une carte vision pour découvrir qui est allié ou ennemi, guérir des blessures etc…) et pour finir, attaquer quelqu’un se trouvant sur le même territoire. Mais voilà, attaquer à l’aveuglette est souvent contre productif à ce jeu, car ça ne fait qu’induire en erreur les autres et attirer les foudres vengeresses d'un allié potentiel. </p><p>Joyeux bordel à vous!</p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'un-petit-bouquet-de-noel', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 887, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1388, 'homepage_order' => (int) 1620, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 3, 'person_id' => (int) 1768, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1299, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'CULTURE / Jeux', 'title' => 'Plongée en eaux froides', 'subtitle' => 'Jouer c'est bon pour la tête! Avec plus d'un millier de sorties par année, uniquement pour la discipline du jeu de société, il faut étendre la pratique aux tables des terrasses, des trains, des écoles, à nos serviettes de plages, aux dîners de famille... C'est pourquoi «Bon pour la tête» vous propose un rendez-vous mensuel dans lequel Ondine partage avec vous ses découvertes.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Tout le monde connait la bataille navale. Pour ma part, ce jeu évoque des souvenirs peu agréables car mon père nous avait acheté la version pourrie de poche afin de nous faire patienter dans sa voiture pendant ses rendez-vous d'affaires. C'est donc un peu à reculons que je me suis lancée dans la première partie de Captain Sonar. <br></p><p>On doit cette version moderne du touché-coulé à Roberto Fraga et Yohan Lemonnier. Et on peut le leur concéder, ils ont réussi à faire quelque chose de bon avec pour modèle un jeu ringard, on ne peut plus binaire et ennuyeux. Ce remake a été nominé de nombreuse fois et récompensé du «Golden Geek» aux États-unis où il a connu un succès beaucoup plus vif qu'en Europe. Il y a des cultures qu'on ne peut renier.<br></p><p>Captain Sonar, que l'on classera sans hésitation dans la catégorie «party game», permet une plongée en eaux froides pour deux à huit joueurs.ses dès quatorze ans (mais les plus jeunes sont encore une fois sous-estimés). Deux équipes embarquent dans leur vaisseau respectif et chaque coéquipier prend à charge un des postes (ou plusieurs selon le nombre d'adversaires). Le capitaine définira la trajectoire du sous-marin, le second s'occupera de l'armement, l'opérateur captera les émissions de l'ennemi afin de repérer sa position et le mécano surveillera l'état général du bâtiment. Deux modes de jeu très différents sont proposés: tour à tour, ou en simultané. C'est ce dernier qui promet les parties les plus funs et les plus chaotiques.<br></p><h3>«RAS! Cap au Sud... où en est la charge du drone? Et la panne du lanceur de missiles?»<br></h3><p>La mise en place est très rapide. Pas de pions, pas de dés, pas de pioches de cartes... Chaque troupe reçoit deux cartes marines identiques (une pour le capitaine et une pour l'opérateur), un tableau représentant le niveau d'armement et d'équipement du sous-marin et un autre affichant les différents circuits où s'inscrivent les pannes.</p><p>Pendant le tour de jeu, le capitaine donne une direction<em></em>, le second choisit quelle arme il charge ou active (certaines mettent jusqu'à cinq tours à être chargées), le mécano note quelle panne s’enclenche et, s'il le peut, lesquelles peuvent être réparées. L'opérateur, lui, trace la direction choisie par l'adversaire sur un film transparent permettant de déplacer la trajectoire sur la carte et de peut-être trouver sa position par déduction car aucun sous-marin ne passe au travers d'une île. La communication entre les coéquipiers est primordiale car le jeu est conçu pour que toutes les fonctions influent sur les autres. La direction prise par le capitaine définit dans quel secteur la panne se déclenche; le mécano ne peut réparer les pannes que si tout un circuit est hors service ou si le sous-marin refait surface (mais cette action coûte plusieurs tours de jeu); suivant les pannes, le second ne peut plus utiliser ses torpilles, drones, mines et, si enfin toutes les conditions sont réunies pour passer à l'attaque, le repérage de l'opérateur est essentielle à la réussite de l'attaque.<br></p><p>Dans Captain Sonar on choisit judicieusement sa trajectoire afin de tromper l'opérateur adverse et de ne pas se retrouver coincés, on torpille, on pose des mines, on active ses boucliers d'invisibilité, on envoi des drones de repérage... Il arrive même de couler son propre vaisseau et, comme les Pirates dans Astérix, d'être fier de ne pas avoir péri sous le feu ennemi. </p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'plongee-en-eaux-froides', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 792, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1315, 'homepage_order' => (int) 1543, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 3, 'person_id' => (int) 1768, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1246, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'CULTURE / Jeux', 'title' => 'L'amitié est plus forte que la guerre', 'subtitle' => '', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Nous sommes en 1917, la guerre ravage le monde, les tranchées et leur boue immonde ont remplacé nos doux foyers et les «Poilus» nos familles.</p><p>Enfin pas vraiment parce-que pour de vrai, je suis dans un petit village qui n'a jamais connu la guerre, assise en bonne compagnie sous le doux soleil de septembre avec une assiette de cookies et du thé fumant. Mais quand on joue, on fait un petit effort d'immersion. Surtout avec «Les Poilus», ce jeu collaboratif pour deux à cinq compagnons créé par Juan Rodriguez et Fabien Ruffaud et illustré par Tignous. Ce n'est ni de combat, ni d'idéologie, ni de stratégie dont nous parle ce jeu, mais d'amitié, de solidarité. Et dans cette guerre, dont peu avaient saisi l'enjeu, se serrer les coudes pour garder le moral avait plus de valeur que d'abattre les troupes adverses.</p><br><p><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1538146628_lespoilustroupe.jpg"></p><br><p>Arsène, Lazare, Gaston, Gustave, Ansèlme et Charles sont sur le front depuis de longues années déjà. La fin de la guerre est proche, mais les troupes deviennent difficiles à mener car les traumatismes sont grands. <br></p><p>Le jeu se compose de cartes divisées en deux pioches. L'une posée sur un monument funéraire sur lequel se gravera son nom si on la découvre, l'autre sur une colombe. Si on arrive à découvrir cette dernière, non seulement la guerre est terminée, mais en plus on est encore de ce monde pour en profiter. C'est la victoire.</p><h3>Face aux traumatismes et aux coups durs, rien ne vaut un beau discours et un vrai café<br></h3><p>Sur les cartes sont représentés les «menaces» (l'hiver, la nuit, la pluie, les obus, le sifflet de charge...) et les «coups durs» (malus et handicaps). Au début du tour, le chef de troupe choisira le nombre de cartes distribuées aux soldats. Cela définira la difficulté de la mission. Ces cartes sont piochées sur la pile «colombe». On posera ensuite, chacun son tour, une carte. Au milieu de la table si c'est une carte menace, devant soi si c'est une carte «coup dur». Mais attention si trois menaces identiques sont dévoilées, la mission échoue. Toutes les cartes retournent alors sur la colombe. Peut-être que l'un des camarades fera un discours éloquent face à telle ou telle menace. Cela permettrait d'éliminer l'une d'entre elle de sa main si elle si trouve. Quant aux «coups durs», si on a quatre éclairs, on meurt. Mais peut-être pourra-t-on compter sur le soutien de ses camarades. Avant de se replier, on choisira secrètement à qui on donnera une de ses tuiles «soutien» (qui n'est autre qu'une portion de café). Celui qui en recevra le plus pourra retirer jusqu'à deux «coups durs».<img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1538146732_lespoiluscartes.jpg"></p><p>On peut donc se replier? Facile direz-vous! Il suffit alors de le faire dès que le risque est trop grand. Et bien non. Car à la fin de chaque mission, victorieuse ou non, on épuisera la pioche «monument» pour venir grossir la pioche «colombe» proportionnellement au nombre de cartes restées dans la main de toute la troupe. Et l'espoir de voir vivant la fin de la guerre s'éloignera.<br></p><p>Ce petit jeu collaboratif aux règles simples est loin d'être facile. Il demandera aux troupes d'allier prudence et audace tout en ne lâchant pas d'un pouce ses camarades «Poilus».</p><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'collaborer-ou-perir', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 868, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1262, 'homepage_order' => (int) 1484, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 3, 'person_id' => (int) 1768, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1245, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'Dossier migrations: portrait du «Syrien» de Vevey', 'title' => 'Entre deux feuilles de baklava, il tisse l'étoffe de la solidarité', 'subtitle' => 'Vingt-neuf ans après son arrivée en Suisse, Ahamad Nazem Badawi se démène encore pour se sentir digne du pays qui l’a accueilli, tout en agissant à son tour pour aider ceux qui n’ont pas eu la chance de quitter le charnier syrien.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Assise à une petite terrasse couverte j’attends patiemment celui qui, depuis dix-huit ans, égaie toute l’année une petite portion de la place Scanavin à Vevey: Ahamad Nazem Badawi dit «Le Syrien».</p><p>Il est 14h00 et les clients ne cessent de défiler. Ahmad, malgré la fatigue affichée sur ses traits, prend le temps pour chacun, prodiguant sourire et attention. Cette générosité, on la retrouve dans chacun des mets préparés dans sa cuisine.</p><p><br><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w400/1538321334_5.jpg"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;"></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;">Un petit choix des plats proposés. © Stephan Engler</span></p><p></p><p>Chez «Le Syrien», pas de pain de viande reconstituée pour la préparation des kebabs, mais de l’agneau frais, haché par ses soins, assaisonné et grillé dans une galette de pain libanais. Ses falafels sont les meilleurs que j’ai mangés, sans parler de son vrai taboulé débordant de persil et de ses baklavas croustillants, dégoulinants de miel et fourrés généreusement de pistaches, pignons et autres délices. Les douceurs c’est le cœur de la boutique. Car Ahamad est avant tout l’un des rares pâtissiers orientaux de Suisse. Il tient ce savoir-faire de son père.</p><p>Quand le flux des clients s’apaise, Ahamad vient à ma rencontre pour me conter son histoire autour d’un thé à la menthe.</p><p><br><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w800/1538319678_1.0.jpg"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;"></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;">Il était une fois un jeune homme rêvant de devenir ophtalmologue en Syrie qui finit pâtissier en Suisse... © Stephan Engler<br><br></span></p><p>Nous sommes dans la Syrie de 1980, sous le régime d’Hafez el-Assad, père de Bachar el-Assad. Un vrai tyran comme on aime, qui coupe des têtes et emprisonne à la moindre contrariété. Ahamad a dix-huit ans. Rêvant de devenir ophtalmologue, il part en Irak pour étudier. Quand la guerre éclate entre l’Irak et l’Iran, il ne fait pas bon être Syrien en Irak, car la Syrie est le seul État arabe à soutenir l’Iran. Ahamad rentre alors chez lui et est immédiatement arrêté. Il reste une année en prison soupçonné d’avoir collaboré avec l’ennemi. Aujourd’hui, Ahmad ne sait toujours pas ce qu’il est advenu de son frère emprisonné en 1983.</p><blockquote><p><em>«C’est terrible de vivre depuis si longtemps sans savoir si mon frère est encore de ce monde. Et s’il n’y est plus, de ne pouvoir retrouver son corps afin de l’enterrer dignement»</em></p></blockquote><p>Sous la menace constante, il ne voit pour lui ou pour la famille qu’il désire aucun avenir en Syrie. En 1987, il traverse seul la Turquie, la Bulgarie et la Yougoslavie pour rejoindre un frère réfugié en Italie. Ne trouvant pas de travail et ne souhaitant pas vivre au crochet de sa famille, c’est sur le conseil d’amis qu’il part pour la Suisse.<br><br><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w400/1538320978_4.jpg"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;"></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;">Quelques pâtisseries orientales maison. © Stephan Engler<br><br></span></p><p></p><p>C’est en 1989 qu’il foule pour la première fois le plancher des vaches. On lui demande des preuves des exactions subies, on se méfie, mais il finit par obtenir le droit de rester. Il travaille d’abord une année dans une boulangerie, puis dix comme magasinier dans une entreprise de meubles à Villeneuve. Il fait tout pour s’intégrer et en 1994, il obtient sa naturalisation. Mais après un accident de travail et deux opérations du pied, il est accusé d’avoir simulé pour obtenir un congé payé et est licencié. Onze jours plus tard, il retrouve un emploi dans un laboratoire de boulangerie à Crissier.</p><blockquote><p><em>«On travaillait de 21h00 à 6h00 du matin. On devait lever la main pour aller au WC. Le chef tapotait alors sa montre et levait trois doigts pour nous signifier qu’on avait trois minutes. C’était humiliant. Je me suis senti comme un esclave.»</em></p><p><font face="PT Serif Italic"><em><br></em></font><img class="img-responsive img-center " src="https://bonpourlatete.comhttps://media.bonpourlatete.com/default/w800/1538320804_3.jpg"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;"></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;">Le thé de l’amitié, qu’Ahamad partage avec plaisir. © Stephan Engler</span></p></blockquote><br><p>Affecté par ces conditions de travail, il démissionne quatre mois plus tard et décide de louer une petite boutique à Vevey pour se mettre à son compte. C’est à la même époque qu’il rencontre sa future femme. Elle fait de lui le bienheureux père de cinq magnifiques filles. Il travaille plus que jamais, mais c’est un succès. La boutique «Le Syrien» devient le lieu de nombreux habitués attachés autant au personnage qu’à sa cuisine. Certains lui dédient une page Facebook comme des fans le feraient pour une star. Ahmad me confie qu’il a posé son cœur à Vevey. Seuls sa famille et ses amis restés en Syrie lui manquent. Il est très ému à cette pensée.</p><blockquote><p><em>«J’ai tellement de chance d’avoir survécu!»</em></p></blockquote><h3>Ahmad croyait en un renouveau pour la Syrie</h3><br><p>Quand Hafez meurt et que son fils Bachar el-Assad lui succède en 2000, un relâchement se ressent et Ahamad retrouve un peu d’espoir pour la Syrie. Mais au Printemps arabe, les manifestations pacifiques réclamant la fin du régime baasiste au profit d’une démocratie sont étouffées dans le sang. La guerre civile éclate, polarisant tous les conflits. Nations orientales et occidentales, groupes islamistes divergents, Kurdes,… tous soufflent sur le brasier syrien. Au fond de la boutique d’Ahmad, une petite télé diffuse en continu les nouvelles de son pays dévasté et déserté. </p><blockquote><p><em>«Certains courent pour échapper à une pluie incessante de bombes. Tu portes tes enfants, ton mari se retrouve à terre blessé et tu dois choisir entre rester auprès de lui et mourir ou l’abandonner et sauver tes enfants. Comment peut-on te mettre devant pareil choix?»</em></p></blockquote><p>Derrière les kebabs et les baklavas s’organise un réseau citoyen de solidarité. Et la petite tirelire posée sur le comptoir n’est que la pointe de l’iceberg. Ahamad récolte des habits, fait acheminer deux ambulances, collecte des jouets. C’est important pour lui que les enfants puissent rester des enfants. Au début de la guerre, il fait expédier ces collectes par camions, puis il doit les faire passer par la mer et débourser 2’500.- euros par container. Mais aujourd’hui, les Turcs augmentent les prix pour empêcher l’importation de matériel et faire tourner leurs commerces.</p><p><br><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w800/1538320333_7.jpg"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;"></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;">La boite de l’entraide. © Stephan Engler<br><br></span></p><p>Ahamad me ramène quelques falafels posés sur une assiette de humus et une nouvelle tournée de thé. Il ne touche pas à l’assiette, ne me cachant pas qu’il n’a rien mangé depuis deux jours. Il est très tourmenté par des courriers reçus la veille. De lourdes sanctions administratives mettant l’avenir de sa boutique en péril. L’incompréhension est totale pour cet homme toujours soucieux de respecter les lois, extrêmement reconnaissant envers ce pays qui l’a adopté.</p><blockquote><p><em>«Certains veulent fermer ma boutique, on me traite comme un criminel alors que je ne fais que travailler pour nourrir ma famille. Il y a tellement de gens qui survivent grâce à cette petite boutique.»</em></p></blockquote><p>Il ravale toutes ses émotions et se lève pour aller servir quelques glaces à de jeunes handicapés en chaises roulantes. Il prend le temps d’aider leur accompagnatrice à gérer les crèmes chocolatées qui fondent sur les genoux des bienheureux. Un geste pour chacun, une attention pour chaque chose, Ahamad Nazem Badawi est l’incarnation de ce qu’il y a de plus beau, de plus noble et de plus généreux dans l’Islam.</p><p><br><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w800/1538320618_6.jpg"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;"></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;">Le fameux savon d’Alep, ville natale d’Ahamad. © Stephan Engler</span></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'portrait-entre-deux-feuilles-de-baklava-il-tisse-l-etoffe-de-la-solidarite', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 1043, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1261, 'homepage_order' => (int) 1517, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1768, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3614, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Que du love NDDL.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1504290, 'md5' => '633ba641abbedf3df8cf11f7d2f0ed59', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '"Ils détruisent la nuit, on rebâtit le jour." NDDL', 'description' => '', 'author' => 'Ondine Yaffi', 'copyright' => '', 'path' => '1524464917_quedulovenddl.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 1 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3615, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL1.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1456626, 'md5' => '0d118d4a4bdb7097f0ed6085b5377b95', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Mirza & Padre: «Je suis arrivé ici pendant la bataille de César. J’ai tellement aimé les gens ici que j’ai pas pu repartir. Je fais la boulangerie le lundi et j’aide à la cantine de la ZAD. Et puis j’ai mon projet, un élevage d’escargots. J’aimerais qu’on s’aime sans lacrymogène!»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481213_portraitnddl1.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 2 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3616, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL2.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1268934, 'md5' => '85946d5bff53c9df319f6d00d89efeb0', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «Je ne pense pas que la ZAD soit un modèle, mais c’est un exemple. La ZAD a pris ce chemin par sa géographie et ses occupants. On peut démultiplier les possibles à l’infini. Nous on est l’instance d’un possible et moi je suis pour créer des instances de possibles partout.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481214_portraitnddl2.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 3 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3617, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL3.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1286364, 'md5' => '5b482bd4ace7f248bb0b681856b9d36a', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «Je représente la "jeunesse révoltée". La ZAD représente un monde idéal. J’ai vécu le Larzac. Dans notre société toute lutte ne peut-être que positive, c’est nécessaire.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481214_portraitnddl3.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 4 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3618, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL4.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1066890, 'md5' => 'ac97da08fb38a946a17f22712543f810', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Marc: «Je suis Castillan, je suis anarchiste, écologiste,… J’aime travailler la terre, c’est la vie et la terre que je viens défendre ici.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481215_portraitnddl4.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 5 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3619, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL5.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1567025, 'md5' => '5f585854066c02a49baa2fa60096b0a3', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Léa: «Je suis narcoleptique, une maladie incurable. On m’a mise sous dérivés d’amphétamines assez violents. J’ai arrêté d’en prendre et je gère mieux les symptômes depuis que je mange des légumes cultivés en biodynamie et aucune viande. C’est la nature que je défends contre l’industrie pétro-pharma-chimique.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481216_portraitnddl5.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 6 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3620, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL6.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1110418, 'md5' => '4cabdca43f505500389a66577505f697', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Marie: «Je suis venue sur place pour défendre la Zone et pour mieux saisir ce qu’il se passe ici. C’est bien plus qu’une lutte contre un aéroport. C’est un combat pour un mode de vie différent, une alternative.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481216_portraitnddl6.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 7 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3621, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL7.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 686499, 'md5' => 'e32923726cea740675b5e0e78fb1b16b', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Furtive: «Pour moi défendre la ZAD c’est défendre des luttes féministes, contre le consumérisme et le capitalisme qui ont généré pas mal de torturés qui viennent ici pour retrouver un espoir, se re-sociabiliser. Ce qu’on défend en premier lieu c’est la nature contre le bitume et un avenir respirable.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481217_portraitnddl7.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 8 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3622, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL8.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 756980, 'md5' => 'bc2088a2951384c6ada71d755624e661', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «Je suis venu sur la ZAD, dans la zone non motorisée, pendant mon année sabbatique. J’ai rencontré des personnes de folie qui m’ont appris tellement de choses. C’est une lutte importante contre tous ceux qui tentent de détruire ce qu’on essaye de créer ici.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481217_portraitnddl8.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 9 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3623, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL9.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 548061, 'md5' => 'e7f1389dbc9d16292aba27632cd991f8', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Mouman: «La ZAD, c’est le symbole mondial d’une histoire qui lutte pour se réinventer face à une histoire qui se répète.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481217_portraitnddl9.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 10 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3624, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL10.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1134117, 'md5' => 'b8091c9f7589ea83b03df1378e0eae8d', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «Je suis venu défendre un mode de vie. Je suis papa et grand-père. Je pense que nos gamins vont pas bouffer des parkings. Et des gars qui se sont battus cinquante ans contre un aéroport et d’autres qui font vivre le lieu depuis dix ans on peut pas les "charcler" comme des merdes, c’est pas possible! Les chèvres, les poules ont été gazées...» ', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481218_portraitnddl10.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 11 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3625, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL11.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1064925, 'md5' => 'e550f165c13c16b67e118af2e5387752', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «Je défends les lieux autogérés, de résistance. C’est les rares endroits au monde où le gens pensent vraiment s’organisent entre eux. Se sont de vrais lieux de vie dans un monde en train de se scléroser, de tendre de plus en plus vers la mort. Il faut se battre pour préserver ces espaces.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481219_portraitnddl11.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 12 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3626, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL12.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1483124, 'md5' => '8ae65d1788d67f88c0235b544d8780c3', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Feuille: «Je recherche un monde plus en lien avec notre humanité et avec la nature. Un lieu où l’être humain passe avant sa soi-disant rentabilité. Un lieu où l’argent n'est pas notre guide, notre empereur. Et tout ça je le trouve ici.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481219_portraitnddl12.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 13 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3627, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL13.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1502237, 'md5' => '2af400544af152b4b7febcbd6f744a7c', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Murielle: «Nous sommes la nature qui se défend.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481220_portraitnddl13.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 14 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3628, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL14.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1368120, 'md5' => '6c5829bf59afffe675165a9c598e4f9b', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Pirate: «Humanité libre.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481221_portraitnddl14.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 15 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3629, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL15.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 945938, 'md5' => '626a892723941599e1a103c2b51e3bb2', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Laser: «On protège un endroit hors normes où on peut faire de l’agriculture hors normes et des expériences sociales. Ici, c’est là meilleure école où j’ai été. J’aime pas l’école. Ici, par contre, on apprend le savoir-vivre, savoir-être, savoir-faire... C’est Libertalia, une enclave où l’on a beaucoup de prise sur notre quotidien.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481221_portraitnddl15.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 16 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3630, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL16.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1089842, 'md5' => '289841ffa8f33ffbdd4a29d14ba81d72', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «J’ai vu des forêts amazoniennes rasées, le business de Monsanto à Andhra Pradesh, l’utilisation en Bretagne de tourteaux de soja pour l’élevage intensif de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats des exploitants agricoles). C’est insupportable! C’est vital de sauver ce qu’il y a ici.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481222_portraitnddl16.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 17 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3631, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL17.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1190962, 'md5' => '5c00caf1d5f6ba39385ec951b50516b5', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Ortie: «Je suis venu protéger le bocage, ses oiseaux, une zone d’habitations collective et l’imaginaire de la ZAD.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481223_portraitnddl17.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 18 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3632, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL18.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1645447, 'md5' => '09e9afbd3d05dbb65e16110b62e1b82b', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «Les voyages m’ont fait changé mes habitudes de consommation, revenir petit-à-petit à l’essentiel. Avec mes colocs, on aimerait bien trouver une maison en campagne et aller vers plus d’autonomie alimentaire. Je suis venu défendre cet endroit car j’ai envie d’apprendre ici.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481224_portraitnddl18.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 19 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3633, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL19.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 2056988, 'md5' => '96e72525f3ee1e82a37f3c51795b3deb', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Laurent: «Je suis venu protéger la liberté. Qu’on rende le pouvoir au peuple.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481224_portraitnddl19.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 20 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3634, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL20.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 2519097, 'md5' => 'eb215af0c58d69ee715d33b2eb867eba', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Nono: «Liberté!»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481225_portraitnddl20.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 21 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3635, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL21.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1416152, 'md5' => 'd612902f6d5254f82940503787f91c16', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'L’Ardéchois: «Je veux que tout ce qu’il y a ici perdure.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481226_portraitnddl21.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 22 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3636, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL22.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1377193, 'md5' => 'c82fd6d12e917efb310969c87e7507db', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Jean-François: «Je suis journaliste à “Ouest-France”. Ce que j’aime ici ce sont les parcours de vie intéressants et les gens qui ne me font pas un discours, mais me parlent avec leurs tripes. Je ne crois pas en l’objectivité du journaliste. Ce que je veux, c’est être honnête.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481227_portraitnddl22.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 23 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3637, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL23.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1608049, 'md5' => '90bfcb494316527d1e83ec8002d45509', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Zoé: «Anarchisme»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481228_portraitnddl23.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 24 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3638, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL24.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1517946, 'md5' => 'e51d2fb4c9942a2039e903b6a083bc21', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Camille (prénom générique des zadistes): «Être dans le moment présent et vivre l’essentiel.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481228_portraitnddl24.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 25 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3639, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'portrait NDDL25.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1171335, 'md5' => 'aeb64bcc7da35970cf8e81d669a3a33e', 'width' => (int) 4000, 'height' => (int) 2248, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Beth: «J’ai vécu sur la ZAD. Vivre l’angoisse de ce qui se passait ici à distance, les amis qui perdaient leur maisons l’une après l’autre, c’était insoutenable. Il y a des petits bouts qui sont nés ici et encore des petits ventres qui s’arrondissent. Une fois ici, mon stress a disparu. Je peux accueillir, aider, remercier. Je prend le temps pour chacun, c’est important.»', 'author' => '', 'copyright' => '© Ondine Yaffi / Bon pour la tête 2018', 'path' => '1524481229_portraitnddl25.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 714, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Beau témoignage bravo. Et chapeau pour votre courage. Il est fascinant de voir comment quelques personnes souhaitant explorer une autre voie peuvent provoquer un tel déchainement de violence. Que craint-on? Que ça donne des idées à d'autres en voyant qu'il est possible de sortir des schémas consuméristes? Et quelle alternative proposer, retourner en HP comme cette jeune fille? Navrant. Au passage, les identitaires qui ont bloqué le col avec l'Italie n'ont pas été inquiétés. ', 'post_id' => (int) 971, 'user_id' => (int) 835, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 719, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Dans les années 80 on aurait pu espérer que l’Occident saurait enfin se montrer digne d’une civilisation respectueuse de l’individu dans la société, de la nature dans l’économie, du travail des humbles comme de celui des puissants. Aujourd’hui, de toutes parts, l’argent et la soif de pouvoir permettent aux membres d’une oligarchie internationale de s’approprier des biens et de la vie des citoyens. Le monde de demain appartient à la jeunesse, sans doute devrait-elle s’unir pour le défendre et le protéger.', 'post_id' => (int) 971, 'user_id' => (int) 623, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 722, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Je regardais avant-hier un reportage sur la Commune de Paris, c'est fou comme on a du mal à retenir les leçons de l'histoire ... ', 'post_id' => (int) 971, 'user_id' => (int) 1350, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 733, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'A part ça, "on" s'est installé sans autorisation sur les terrains privés de personnes aussi respectables que les "alternatifs". La liberté des uns ne doit-elle pas respecter celle des autres? D'ailleurs la majeure partie des "révolutionnaires" a accepté de faire la "révolution" dans un cadre non révolutionnaire...', 'post_id' => (int) 971, 'user_id' => (int) 2308, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 742, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci pour votre article! Je suis vraiment triste de voir si peu de tolérance pour tous ceux qui pensent autrement et essaient de nouvelles expériences de vie communautaire. Quel dommage que les médias français défendent si peu les Zadistes...', 'post_id' => (int) 971, 'user_id' => (int) 3736, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 744, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Dans le même esprit, mais sans les problèmes évoqués dans cet excellent article, il existe les Coopératives Longo Maï. Ce sont des communeautés qui, depuis plus de 20 ans, ont pu s'installer ds des villages ou hameaux abandonnés, pour leur redonner vie par l'agriculture responsable et l'artisanat. Il en existe en France, Suisse, Slovénie etc', 'post_id' => (int) 971, 'user_id' => (int) 1128, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Ondine Yaffi' $description = 'Le 9 avril dernier, 2'500 paires de bottes militaires écrasaient les tritons crêtés du bocage de Notre-Dames-Des-Landes lors d'une opération-éclair. Immersion printanière au pays des barricades et de tous les possibles. ' $title = 'Une République «En Marche» ou «En Rêves»?' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 324, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Les reportages Bon pour la tête', 'slug' => 'les-reportages-bon-pour-la-tete', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
6 Commentaires
@Jack MacHost 24.04.2018 | 09h50
«Beau témoignage bravo. Et chapeau pour votre courage.
Il est fascinant de voir comment quelques personnes souhaitant explorer une autre voie peuvent provoquer un tel déchainement de violence.
Que craint-on? Que ça donne des idées à d'autres en voyant qu'il est possible de sortir des schémas consuméristes? Et quelle alternative proposer, retourner en HP comme cette jeune fille? Navrant.
Au passage, les identitaires qui ont bloqué le col avec l'Italie n'ont pas été inquiétés.
»
@cornotorto 25.04.2018 | 12h56
«Dans les années 80 on aurait pu espérer que l’Occident saurait enfin se montrer digne d’une civilisation respectueuse de l’individu dans la société, de la nature dans l’économie, du travail des humbles comme de celui des puissants. Aujourd’hui, de toutes parts, l’argent et la soif de pouvoir permettent aux membres d’une oligarchie internationale de s’approprier des biens et de la vie des citoyens. Le monde de demain appartient à la jeunesse, sans doute devrait-elle s’unir pour le défendre et le protéger.»
@Seilene 26.04.2018 | 10h01
«Je regardais avant-hier un reportage sur la Commune de Paris, c'est fou comme on a du mal à retenir les leçons de l'histoire ... »
@Eggi 30.04.2018 | 09h36
«A part ça, "on" s'est installé sans autorisation sur les terrains privés de personnes aussi respectables que les "alternatifs". La liberté des uns ne doit-elle pas respecter celle des autres?
D'ailleurs la majeure partie des "révolutionnaires" a accepté de faire la "révolution" dans un cadre non révolutionnaire...»
@Nitch 01.05.2018 | 21h18
«Merci pour votre article!
Je suis vraiment triste de voir si peu de tolérance pour tous ceux qui pensent autrement et essaient de nouvelles expériences de vie communautaire.
Quel dommage que les médias français défendent si peu les Zadistes...»
@Astromeria 02.05.2018 | 17h27
«Dans le même esprit, mais sans les problèmes évoqués dans cet excellent article, il existe les Coopératives Longo Maï. Ce sont des communeautés qui, depuis plus de 20 ans, ont pu s'installer ds des villages ou hameaux abandonnés, pour leur redonner vie par l'agriculture responsable et l'artisanat. Il en existe en France, Suisse, Slovénie etc»