Vos lettres / Les raisons du blocage de l’investiture du Président de la Generalitat et du travail du parlement catalan
Le manque de dialogue et la non volonté du gouvernement Rajoy, les multiples découpages du statut d’autonomie ont précipité l’éloignement entre l’Espagne et la Catalogne, à tel point que penser revenir à la situation antérieure au référendum est devenue impossible pour les Catalans. © DR
Le parlement catalan est paralysé depuis les dernières votations du 21 décembre 2017, remportées à nouveau par les indépendantistes ayant obtenu la majorité absolue. Comment l’expliquer?
Tout d’abord, il convient de revenir sur l’intervention du gouvernement espagnol de M. Rajoy suite au référendum du 1er octobre 2017 puis à la déclaration d’indépendance du 27 octobre 2017. Le parlement ainsi que le gouvernement catalan avaient été dissous par la mise en application de l’article 155 de la constitution espagnole, leurs ministres inculpés et, pour certains, détenus en prison préventive. Le Président de la Generalitat est quant à lui en exil en Belgique avec quatre de ses ministres. Les électeurs indépendantistes ont voté, lors des nouvelles élections imposées par l’application de l’article 155, en faveur essentiellement de trois partis représentant la gauche modérée (Esquerra Republicana de Catalunya), le centre-droit (Junts per Catalunya) et l’extrême gauche (Candidatura d’Unitat Popular). Il est à noter que l’ex-dirigeante de la CUP a choisi également l’exil et séjourne actuellement à Genève. En tête de liste du principal parti de centre-droite (Junts per Cat), figurent notamment Carles Puigdemont (le Président en exil) et Jordi Sanchez ex-président de l’ANC en prison préventive (Assemblea Nacional Catalana, mouvement hors parti de mobilisation civile non-violente). Pour la gauche républicaine modérée (ERC), Oriol Junqueras (ex vice-président) se trouve toujours en prison préventive, Marta Rovira, présidente du parti, et Raül Romeva, ex-ministre des affaires extérieures, ont été inculpés.
Cela ne surprendra personne que les électeurs aient choisi de voter pour les dirigeants qui ont conduit le processus menant à l’indépendance, d’autant plus qu’ils ont subi eux-même les actes de brutale violence perpétrés contre eux lors du référendum. Il est incontestable que la répression s’exerce en Catalogne contre tous ceux qui ont préparé le référendum, celui-ci ayant été maintes fois balayé par le gouvernement de M. Rajoy: «Nous n’entrons pas en matière, l’Espagne doit rester une et indivisible, comme le déclare notre constitution», argument qui élude d’ailleurs tout autre conflit sur d’autres sujets de grande importance tels que les finances (la possibilité de percevoir ses propres impôts par exemple) l’éducation, la culture, la santé, le social, les lois souvent progressistes votées par le parlement catalan. Ainsi, le manque de dialogue et la non volonté du gouvernement Rajoy, les multiples découpages du statut d’autonomie ont précipité l’éloignement entre l’Espagne et la Catalogne, à tel point que penser revenir à la situation antérieure au référendum est devenue impossible pour les Catalans.
Soit inculpés, soit emprisonnés, soit exilés
Il est important de rappeler que le Tribunal Constitutionnel a toujours joué un rôle d’appui de la politique centraliste du gouvernement espagnol et qu’un nombre non négligeable de lois votées par le parlement catalan ont été annulées parce que, selon les Juges, elles dépassaient les compétences de l’autonomie catalane (deux exemples et pas des moindres: l’égalité entre hommes et femmes, et la loi sur la pauvreté énergétique). Si bien que depuis de nombreuses années, la justice assume un rôle politique coercitif, car le gouvernement central a souvent transmis au tribunal constitutionnel ce qu’il ne pouvait gérer politiquement. De nombreux juges et associations d’avocats ont contesté la partialité des tribunaux, également pour les cas nombreux de corruption qui gangrènent l’Espagne. Mais dans ce pays rien ne change et l’on peut se questionner sur la valeur du travail du congrès espagnol s’il ne peut interroger démocratiquement les fondements de sa constitution et surtout la séparation des pouvoirs. Les politiciens actuellement au pouvoir en Espagne clament tous à l’unisson: «En Espagne il y a séparation des pouvoirs, la justice fonctionne, et il n’y a pas de prisonniers politiques puisque ce sont des délinquants qui n’ont pas respecté nos lois». Et cela en dépit du fait que les politiciens catalans incriminés ont tenté de défendre leurs idées politiques et que la situation les a menés vers le déploiement d’un processus unilatéral d’indépendance, justement parce qu’il n’y avait rien à négocier avec l’Etat espagnol.
La Catalogne se trouve donc dans une situation où les têtes de liste des partis votés majoritairement sont soit inculpés, soit emprisonnés, soit exilés. On revient alors au droit et à la justice qui va devoir trancher pour savoir si M. Puigdemont peut se présenter au parlement pour son investiture alors qu’il est inculpé de rébellion, de sédition et de malversations en matière de fonds publics après avoir organisé un référendum et proclamé l’indépendance. M. Rajoy et son gouvernement déclarent que c’est impossible. Or on en arrive à des positions paradoxales et incohérentes de la part de la justice parce qu’elle est prise dans un engrenage du type: il a le droit d’être élu, mais s’il revient en Catalogne, il sera arrêté avant de pouvoir se présenter au parlement. Que fait alors le Président Puigdemont? Il renonce à son investiture et propose, en accord avec son parti Junts per Cat (unis pour la Catalogne) la candidature de M. Jordi Sanchez, ancien président du mouvement non violent pour l’indépendance (ANC), emprisonné depuis quatre mois à Madrid. A nouveau réponse négative de M. Rajoy et de sa vice-Présidente Mme Soraya Saenz de Santa Maria. Alors les regards se tournent à nouveau vers la justice, plus exactement vers le Juge du Tribunal Suprême M. Llarena à qui est dévolue la tâche de trancher et de répondre à la demande de M. Jordi Sanchez de mise en liberté afin d’assister à son investiture de Président de l’exécutif catalan, au parlement de Barcelone. Le Juge, comme on pouvait s’y attendre, s’y oppose, et justifie sa décision en des termes éminemment politiques: «Les éléments configurant les risques que l’accusé persévère dans la concrétisation de ses objectifs ne sont pas dilués», «il est intolérable que l’on puisse accomplir une sécession par des voies qui rompent le vivre ensemble (convivencia)». Le risque de récidive subsiste donc pour le juge, qui ajoute que le prévenu «ne renonce pas à son intention de rendre effective une république sécessionniste». La décision du juge a bien entendu été célébrée par le gouvernement espagnol, qui par la voie de son porte-parole M. Iñigo Mendez de Vigo, a déclaré qu’une personne en prison préventive n’est pas en situation d’exercer ses fonctions de Président de la Catalogne et ajoute de façon provocante à l’attention des partis indépendantistes: «il doivent chercher ce qu’ils ont à trouver». Il s’agit pourtant ici d’une violation des droits de représentation politique d’un député élu démocratiquement au cours des élections du 21 décembre 2017, qui, de plus, n’a pas été jugé. Conformément à ses positions, le gouvernement espagnol fait fi de la déclaration d’Amnesty International à propos de Jordi Sanchez, laquelle organisation a jugé excessive et disproportionnée la prolongation de sa détention préventive. L’ONG la considère comme une atteinte à la liberté d’expression et au droit de réunion pacifique. De même, le gouvernement ne tient aucunement compte de la plainte déposée par le Président Puigdemont auprès de l’ONU pour violation de la déclaration des droits de l’homme et de la convention internationale pour les droits civils et politiques.
Répression et tutelle de l’Etat
Le travail du parlement de Catalogne ainsi que l’investiture du Président demeurent bloqués, car M. Torrent, président du parlement, a décidé de porter l’affaire au Tribunal des droits de l’Homme de Strasbourg et de reporter la séance dans l’attente qu’il se prononce. Durant cette période, les trois partis indépendantistes représentant la gauche et le centre-droit peinent à s’accorder sur le candidat qui puisse le mieux représenter la majorité indépendantiste, notamment sur la pertinence à présenter Jordi Sanchez comme président. La répression et la tutelle de l’Etat espagnol engendrent un débat entre ces partis. Ils s’accusent de ne pas respecter la volonté populaire manifestée lors du référendum qui est de poursuivre sur la voie de l’instauration d’une république ou d’un retour à l’autonomie qui est considéré comme un échec.
J’apprends également que Clara Ponsati, ex-ministre de l’éducation et exilée à Bruxelles, a choisi temporairement de quitter ses fonctions et de reprendre son poste de professeur d’économie à l’université de Saint Andrews en Ecosse. Cette décision peut participer à une internationalisation de la crise catalane et permettre ainsi de poser un jalon en vue d’une médiation internationale, tant espérée par les indépendantistes. L’Union européenne, semble quant à elle se montrer toujours très tolérante vis-à-vis des manquements démocratiques de l’Espagne, au grand dam de leurs valeurs.
François Gilabert
Merci à La Méduse qui nous a signalé cette opinion!
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/875', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 875, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'Vos lettres à Bon pour la tête', 'title' => 'Les raisons du blocage de l’investiture du Président de la Generalitat et du travail du parlement catalan', 'subtitle' => 'Le parlement catalan est paralysé depuis les dernières votations du 21 décembre 2017, remportées à nouveau par les indépendantistes ayant obtenu la majorité absolue. Comment l’expliquer?', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Tout d’abord, il convient de revenir sur l’intervention du gouvernement espagnol de M. Rajoy suite au référendum du 1<sup>er</sup> octobre 2017 puis à la déclaration d’indépendance du 27 octobre 2017. Le parlement ainsi que le gouvernement catalan avaient été dissous par la mise en application de l’article 155 de la constitution espagnole, leurs ministres inculpés et, pour certains, détenus en prison préventive. Le Président de la<em> Generalitat</em> est quant à lui en exil en Belgique avec quatre de ses ministres. Les électeurs indépendantistes ont voté, lors des nouvelles élections imposées par l’application de l’article 155, en faveur essentiellement de trois partis représentant la gauche modérée (<em>Esquerra Republicana de Catalunya)</em>, le centre-droit (<em>Junts per Catalunya</em>) et l’extrême gauche (<em>Candidatura d’Unitat Popular</em>). Il est à noter que l’ex-dirigeante de la CUP a choisi également l’exil et séjourne actuellement à Genève. En tête de liste du principal parti de centre-droite (<em>Junts per Cat</em>), figurent notamment Carles Puigdemont (le Président en exil) et Jordi Sanchez ex-président de l’ANC en prison préventive (<em>Assemblea Nacional Catalana</em>, mouvement hors parti de mobilisation civile non-violente). Pour la gauche républicaine modérée (ERC), Oriol Junqueras (ex vice-président) se trouve toujours en prison préventive, Marta Rovira, présidente du parti, et Raül Romeva, ex-ministre des affaires extérieures, ont été inculpés.</p><p>Cela ne surprendra personne que les électeurs aient choisi de voter pour les dirigeants qui ont conduit le processus menant à l’indépendance, d’autant plus qu’ils ont subi eux-même les actes de brutale violence perpétrés contre eux lors du référendum. Il est incontestable que la répression s’exerce en Catalogne contre tous ceux qui ont préparé le référendum, celui-ci ayant été maintes fois balayé par le gouvernement de M. Rajoy: «Nous n’entrons pas en matière, l’Espagne doit rester une et indivisible, comme le déclare notre constitution», argument qui élude d’ailleurs tout autre conflit sur d’autres sujets de grande importance tels que les finances (la possibilité de percevoir ses propres impôts par exemple) l’éducation, la culture, la santé, le social, les lois souvent progressistes votées par le parlement catalan. Ainsi, le manque de dialogue et la non volonté du gouvernement Rajoy, les multiples découpages du statut d’autonomie ont précipité l’éloignement entre l’Espagne et la Catalogne, à tel point que penser revenir à la situation antérieure au référendum est devenue impossible pour les Catalans.</p><h3>Soit inculpés, soit emprisonnés, soit exilés<br></h3><p>Il est important de rappeler que le Tribunal Constitutionnel a toujours joué un rôle d’appui de la politique centraliste du gouvernement espagnol et qu’un nombre non négligeable de lois votées par le parlement catalan ont été annulées parce que, selon les Juges, elles dépassaient les compétences de l’autonomie catalane (deux exemples et pas des moindres: l’égalité entre hommes et femmes, et la loi sur la pauvreté énergétique). Si bien que depuis de nombreuses années, la justice assume un rôle politique coercitif, car le gouvernement central a souvent transmis au tribunal constitutionnel ce qu’il ne pouvait gérer politiquement. De nombreux juges et associations d’avocats ont contesté la partialité des tribunaux, également pour les cas nombreux de corruption qui gangrènent l’Espagne. Mais dans ce pays rien ne change et l’on peut se questionner sur la valeur du travail du congrès espagnol s’il ne peut interroger démocratiquement les fondements de sa constitution et surtout la séparation des pouvoirs. Les politiciens actuellement au pouvoir en Espagne clament tous à l’unisson: «En Espagne il y a séparation des pouvoirs, la justice fonctionne, et il n’y a pas de prisonniers politiques puisque ce sont des délinquants qui n’ont pas respecté nos lois». Et cela en dépit du fait que les politiciens catalans incriminés ont tenté de défendre leurs idées politiques et que la situation les a menés vers le déploiement d’un processus unilatéral d’indépendance, justement parce qu’il n’y avait rien à négocier avec l’Etat espagnol.</p><p>La Catalogne se trouve donc dans une situation où les têtes de liste des partis votés majoritairement sont soit inculpés, soit emprisonnés, soit exilés. On revient alors au droit et à la justice qui va devoir trancher pour savoir si M. Puigdemont peut se présenter au parlement pour son investiture alors qu’il est inculpé de rébellion, de sédition et de malversations en matière de fonds publics après avoir organisé un référendum et proclamé l’indépendance. M. Rajoy et son gouvernement déclarent que c’est impossible. Or on en arrive à des positions paradoxales et incohérentes de la part de la justice parce qu’elle est prise dans un engrenage du type: il a le droit d’être élu, mais s’il revient en Catalogne, il sera arrêté avant de pouvoir se présenter au parlement. Que fait alors le Président Puigdemont? Il renonce à son investiture et propose, en accord avec son parti Junts per Cat (unis pour la Catalogne) la candidature de M. Jordi Sanchez, ancien président du mouvement non violent pour l’indépendance (ANC), emprisonné depuis quatre mois à Madrid. A nouveau réponse négative de M. Rajoy et de sa vice-Présidente Mme Soraya Saenz de Santa Maria. Alors les regards se tournent à nouveau vers la justice, plus exactement vers le Juge du Tribunal Suprême M. Llarena à qui est dévolue la tâche de trancher et de répondre à la demande de M. Jordi Sanchez de mise en liberté afin d’assister à son investiture de Président de l’exécutif catalan, au parlement de Barcelone. Le Juge, comme on pouvait s’y attendre, s’y oppose, et justifie sa décision en des termes éminemment politiques: «Les éléments configurant les risques que l’accusé persévère dans la concrétisation de ses objectifs ne sont pas dilués», «il est intolérable que l’on puisse accomplir une sécession par des voies qui rompent le vivre ensemble (<em>convivencia</em>)». Le risque de récidive subsiste donc pour le juge, qui ajoute que le prévenu «ne renonce pas à son intention de rendre effective une république sécessionniste». La décision du juge a bien entendu été célébrée par le gouvernement espagnol, qui par la voie de son porte-parole M. Iñigo Mendez de Vigo, a déclaré qu’une personne en prison préventive n’est pas en situation d’exercer ses fonctions de Président de la Catalogne et ajoute de façon provocante à l’attention des partis indépendantistes: «il doivent chercher ce qu’ils ont à trouver». Il s’agit pourtant ici d’une violation des droits de représentation politique d’un député élu démocratiquement au cours des élections du 21 décembre 2017, qui, de plus, n’a pas été jugé. Conformément à ses positions, le gouvernement espagnol fait fi de la déclaration d’Amnesty International à propos de Jordi Sanchez, laquelle organisation a jugé excessive et disproportionnée la prolongation de sa détention préventive. L’ONG la considère comme une atteinte à la liberté d’expression et au droit de réunion pacifique. De même, le gouvernement ne tient aucunement compte de la plainte déposée par le Président Puigdemont auprès de l’ONU pour violation de la déclaration des droits de l’homme et de la convention internationale pour les droits civils et politiques.</p><h3>Répression et tutelle de l’Etat</h3><p>Le travail du parlement de Catalogne ainsi que l’investiture du Président demeurent bloqués, car M. Torrent, président du parlement, a décidé de porter l’affaire au Tribunal des droits de l’Homme de Strasbourg et de reporter la séance dans l’attente qu’il se prononce. Durant cette période, les trois partis indépendantistes représentant la gauche et le centre-droit peinent à s’accorder sur le candidat qui puisse le mieux représenter la majorité indépendantiste, notamment sur la pertinence à présenter Jordi Sanchez comme président. La répression et la tutelle de l’Etat espagnol engendrent un débat entre ces partis. Ils s’accusent de ne pas respecter la volonté populaire manifestée lors du référendum qui est de poursuivre sur la voie de l’instauration d’une république ou d’un retour à l’autonomie qui est considéré comme un échec.</p><p>J’apprends également que Clara Ponsati, ex-ministre de l’éducation et exilée à Bruxelles, a choisi temporairement de quitter ses fonctions et de reprendre son poste de professeur d’économie à l’université de Saint Andrews en Ecosse. Cette décision peut participer à une internationalisation de la crise catalane et permettre ainsi de poser un jalon en vue d’une médiation internationale, tant espérée par les indépendantistes. L’Union européenne, semble quant à elle se montrer toujours très tolérante vis-à-vis des manquements démocratiques de l’Espagne, au grand dam de leurs valeurs.</p><p><em><strong>François Gilabert</strong></em><br></p><p><em><strong></strong></em></p><hr><p></p><p>Merci à <a href="https://www.lameduse.ch/2018/03/12/chronique-catalane-les-raisons-du-blocage-de-linvestiture-du-president-de-la-generalitat-et-du-travail-du-parlement-catalan/"><em>La Méduse </em></a>qui nous a signalé cette opinion!<br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'les-raisons-du-blocage-de-l-investiture-du-president-de-la-generalitat-et-du-travail-du-parlement-catalan', 'headline' => false, 'homepage' => '', 'like' => (int) 935, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 898, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 7, 'person_id' => (int) 85, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Bon pour la tête', 'description' => 'Le parlement catalan est paralysé depuis les dernières votations du 21 décembre 2017, remportées à nouveau par les indépendantistes ayant obtenu la majorité absolue. Comment l’expliquer?', 'title' => 'Les raisons du blocage de l’investiture du Président de la Generalitat et du travail du parlement catalan', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/875' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 875, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'Vos lettres à Bon pour la tête', 'title' => 'Les raisons du blocage de l’investiture du Président de la Generalitat et du travail du parlement catalan', 'subtitle' => 'Le parlement catalan est paralysé depuis les dernières votations du 21 décembre 2017, remportées à nouveau par les indépendantistes ayant obtenu la majorité absolue. Comment l’expliquer?', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Tout d’abord, il convient de revenir sur l’intervention du gouvernement espagnol de M. Rajoy suite au référendum du 1<sup>er</sup> octobre 2017 puis à la déclaration d’indépendance du 27 octobre 2017. Le parlement ainsi que le gouvernement catalan avaient été dissous par la mise en application de l’article 155 de la constitution espagnole, leurs ministres inculpés et, pour certains, détenus en prison préventive. Le Président de la<em> Generalitat</em> est quant à lui en exil en Belgique avec quatre de ses ministres. Les électeurs indépendantistes ont voté, lors des nouvelles élections imposées par l’application de l’article 155, en faveur essentiellement de trois partis représentant la gauche modérée (<em>Esquerra Republicana de Catalunya)</em>, le centre-droit (<em>Junts per Catalunya</em>) et l’extrême gauche (<em>Candidatura d’Unitat Popular</em>). Il est à noter que l’ex-dirigeante de la CUP a choisi également l’exil et séjourne actuellement à Genève. En tête de liste du principal parti de centre-droite (<em>Junts per Cat</em>), figurent notamment Carles Puigdemont (le Président en exil) et Jordi Sanchez ex-président de l’ANC en prison préventive (<em>Assemblea Nacional Catalana</em>, mouvement hors parti de mobilisation civile non-violente). Pour la gauche républicaine modérée (ERC), Oriol Junqueras (ex vice-président) se trouve toujours en prison préventive, Marta Rovira, présidente du parti, et Raül Romeva, ex-ministre des affaires extérieures, ont été inculpés.</p><p>Cela ne surprendra personne que les électeurs aient choisi de voter pour les dirigeants qui ont conduit le processus menant à l’indépendance, d’autant plus qu’ils ont subi eux-même les actes de brutale violence perpétrés contre eux lors du référendum. Il est incontestable que la répression s’exerce en Catalogne contre tous ceux qui ont préparé le référendum, celui-ci ayant été maintes fois balayé par le gouvernement de M. Rajoy: «Nous n’entrons pas en matière, l’Espagne doit rester une et indivisible, comme le déclare notre constitution», argument qui élude d’ailleurs tout autre conflit sur d’autres sujets de grande importance tels que les finances (la possibilité de percevoir ses propres impôts par exemple) l’éducation, la culture, la santé, le social, les lois souvent progressistes votées par le parlement catalan. Ainsi, le manque de dialogue et la non volonté du gouvernement Rajoy, les multiples découpages du statut d’autonomie ont précipité l’éloignement entre l’Espagne et la Catalogne, à tel point que penser revenir à la situation antérieure au référendum est devenue impossible pour les Catalans.</p><h3>Soit inculpés, soit emprisonnés, soit exilés<br></h3><p>Il est important de rappeler que le Tribunal Constitutionnel a toujours joué un rôle d’appui de la politique centraliste du gouvernement espagnol et qu’un nombre non négligeable de lois votées par le parlement catalan ont été annulées parce que, selon les Juges, elles dépassaient les compétences de l’autonomie catalane (deux exemples et pas des moindres: l’égalité entre hommes et femmes, et la loi sur la pauvreté énergétique). Si bien que depuis de nombreuses années, la justice assume un rôle politique coercitif, car le gouvernement central a souvent transmis au tribunal constitutionnel ce qu’il ne pouvait gérer politiquement. De nombreux juges et associations d’avocats ont contesté la partialité des tribunaux, également pour les cas nombreux de corruption qui gangrènent l’Espagne. Mais dans ce pays rien ne change et l’on peut se questionner sur la valeur du travail du congrès espagnol s’il ne peut interroger démocratiquement les fondements de sa constitution et surtout la séparation des pouvoirs. Les politiciens actuellement au pouvoir en Espagne clament tous à l’unisson: «En Espagne il y a séparation des pouvoirs, la justice fonctionne, et il n’y a pas de prisonniers politiques puisque ce sont des délinquants qui n’ont pas respecté nos lois». Et cela en dépit du fait que les politiciens catalans incriminés ont tenté de défendre leurs idées politiques et que la situation les a menés vers le déploiement d’un processus unilatéral d’indépendance, justement parce qu’il n’y avait rien à négocier avec l’Etat espagnol.</p><p>La Catalogne se trouve donc dans une situation où les têtes de liste des partis votés majoritairement sont soit inculpés, soit emprisonnés, soit exilés. On revient alors au droit et à la justice qui va devoir trancher pour savoir si M. Puigdemont peut se présenter au parlement pour son investiture alors qu’il est inculpé de rébellion, de sédition et de malversations en matière de fonds publics après avoir organisé un référendum et proclamé l’indépendance. M. Rajoy et son gouvernement déclarent que c’est impossible. Or on en arrive à des positions paradoxales et incohérentes de la part de la justice parce qu’elle est prise dans un engrenage du type: il a le droit d’être élu, mais s’il revient en Catalogne, il sera arrêté avant de pouvoir se présenter au parlement. Que fait alors le Président Puigdemont? Il renonce à son investiture et propose, en accord avec son parti Junts per Cat (unis pour la Catalogne) la candidature de M. Jordi Sanchez, ancien président du mouvement non violent pour l’indépendance (ANC), emprisonné depuis quatre mois à Madrid. A nouveau réponse négative de M. Rajoy et de sa vice-Présidente Mme Soraya Saenz de Santa Maria. Alors les regards se tournent à nouveau vers la justice, plus exactement vers le Juge du Tribunal Suprême M. Llarena à qui est dévolue la tâche de trancher et de répondre à la demande de M. Jordi Sanchez de mise en liberté afin d’assister à son investiture de Président de l’exécutif catalan, au parlement de Barcelone. Le Juge, comme on pouvait s’y attendre, s’y oppose, et justifie sa décision en des termes éminemment politiques: «Les éléments configurant les risques que l’accusé persévère dans la concrétisation de ses objectifs ne sont pas dilués», «il est intolérable que l’on puisse accomplir une sécession par des voies qui rompent le vivre ensemble (<em>convivencia</em>)». Le risque de récidive subsiste donc pour le juge, qui ajoute que le prévenu «ne renonce pas à son intention de rendre effective une république sécessionniste». La décision du juge a bien entendu été célébrée par le gouvernement espagnol, qui par la voie de son porte-parole M. Iñigo Mendez de Vigo, a déclaré qu’une personne en prison préventive n’est pas en situation d’exercer ses fonctions de Président de la Catalogne et ajoute de façon provocante à l’attention des partis indépendantistes: «il doivent chercher ce qu’ils ont à trouver». Il s’agit pourtant ici d’une violation des droits de représentation politique d’un député élu démocratiquement au cours des élections du 21 décembre 2017, qui, de plus, n’a pas été jugé. Conformément à ses positions, le gouvernement espagnol fait fi de la déclaration d’Amnesty International à propos de Jordi Sanchez, laquelle organisation a jugé excessive et disproportionnée la prolongation de sa détention préventive. L’ONG la considère comme une atteinte à la liberté d’expression et au droit de réunion pacifique. De même, le gouvernement ne tient aucunement compte de la plainte déposée par le Président Puigdemont auprès de l’ONU pour violation de la déclaration des droits de l’homme et de la convention internationale pour les droits civils et politiques.</p><h3>Répression et tutelle de l’Etat</h3><p>Le travail du parlement de Catalogne ainsi que l’investiture du Président demeurent bloqués, car M. Torrent, président du parlement, a décidé de porter l’affaire au Tribunal des droits de l’Homme de Strasbourg et de reporter la séance dans l’attente qu’il se prononce. Durant cette période, les trois partis indépendantistes représentant la gauche et le centre-droit peinent à s’accorder sur le candidat qui puisse le mieux représenter la majorité indépendantiste, notamment sur la pertinence à présenter Jordi Sanchez comme président. La répression et la tutelle de l’Etat espagnol engendrent un débat entre ces partis. Ils s’accusent de ne pas respecter la volonté populaire manifestée lors du référendum qui est de poursuivre sur la voie de l’instauration d’une république ou d’un retour à l’autonomie qui est considéré comme un échec.</p><p>J’apprends également que Clara Ponsati, ex-ministre de l’éducation et exilée à Bruxelles, a choisi temporairement de quitter ses fonctions et de reprendre son poste de professeur d’économie à l’université de Saint Andrews en Ecosse. Cette décision peut participer à une internationalisation de la crise catalane et permettre ainsi de poser un jalon en vue d’une médiation internationale, tant espérée par les indépendantistes. L’Union européenne, semble quant à elle se montrer toujours très tolérante vis-à-vis des manquements démocratiques de l’Espagne, au grand dam de leurs valeurs.</p><p><em><strong>François Gilabert</strong></em><br></p><p><em><strong></strong></em></p><hr><p></p><p>Merci à <a href="https://www.lameduse.ch/2018/03/12/chronique-catalane-les-raisons-du-blocage-de-linvestiture-du-president-de-la-generalitat-et-du-travail-du-parlement-catalan/"><em>La Méduse </em></a>qui nous a signalé cette opinion!<br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'les-raisons-du-blocage-de-l-investiture-du-president-de-la-generalitat-et-du-travail-du-parlement-catalan', 'headline' => false, 'homepage' => '', 'like' => (int) 935, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 898, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 7, 'person_id' => (int) 85, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4837, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Migros: le trou dans les finances est pire qu’on l’a dit', 'subtitle' => 'Sur son site «Inside Paradeplatz», le journaliste spécialisé Lukas Hässig revient sur les annonces de Migros. Le résultat annuel légèrement positif n’est dû qu’à ceux, florissants, de sa filiale bancaire. Sans cela, la perte nette serait de 138 millions. ', 'subtitle_edition' => 'Sur son site «Inside Paradeplatz», le journaliste spécialisé Lukas Hässig revient sur les annonces de Migros. Le résultat annuel légèrement positif n’est dû qu’à ceux, florissants, de sa filiale bancaire. Sans cela, la perte nette serait de 138 millions. ', 'content' => '<p>A l’origine de ce trou dans les finances du géant orange, pour une grande part, les sommes folles consacrées à l’informatisation de l’entreprise. Deux projets de gestion des données, dits «One» et «Eiger» mobilisent depuis plusieurs années une armée d’informaticiens qui semble pourtant patauger: ces systèmes ne fonctionnent toujours pas à satisfaction. Notamment celui qui doit centraliser la structure du supermarché géant. Migros a ainsi perdu 80 millions de francs dans cette galère. </p> <p>«"One" est la même tragédie que "Eiger", entend-on. Ils y travaillent depuis 7 ans maintenant, mais à part les coûts effroyables, on ne peut pas compter grand-chose.»</p> <hr /> <h4><a href="https://insideparadeplatz.ch/2024/03/27/ohne-bank-schreibt-die-migros-128-millionen-verlust/" target="_blank" rel="noopener">Lire l'article original</a></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'migros-le-trou-pire-qu-on-l-a-dit', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 9, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 85, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4836, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le géant des mers est genevois', 'subtitle' => 'Dans «l'Agefi», Xavier Comtesse et Philippe Labouchère évoquent le succès peu connu d’une entreprise familiale établie à Genève: MSC (Mediterraneau Shopping Company). Devenu le numéro un mondial du transport maritime de conteneurs (16 millions en 2022).', 'subtitle_edition' => 'Dans «l'Agefi», Xavier Comtesse et Philippe Labouchère évoquent le succès peu connu d’une entreprise familiale établie à Genève: MSC (Mediterraneau Shopping Company). Devenu le numéro un mondial du transport maritime de conteneurs (16 millions en 2022).', 'content' => '<p>«Un exploit pour une société suisse sans accès à la mer!» Domaine autrefois dominé par la Grande-Bretagne. Chiffre d’affaires estimé à 83 milliards de francs, dont 35 de bénéfices. Des records ont été atteints durant la pandémie de Covid-19 et les chiffres se maintiennent depuis. On apprend qu'en 2022 l'entreprise a transporté presque 16 millions de conteneurs. Ce qui fait de MSC le propriétaire de la plus grande flotte du monde.</p> <p>Les données sont approximatives car MSC n’est pas cotée en bourse. Elle est dirigée par la famille italienne Aponte, établie au bout du lac depuis 1978. Et qui dit entreprise familiale dit pas d'obligation de transparence pour les données les plus sensibles et les chiffres. Pas d'actionnaires étrangers non plus. Tout se passe et se décide en famille.</p> <p>Avec de grandes ambitions. Et, ces dernières années, d’ambitieuses diversifications: participation financière au réseau ferroviaire italien Italo, au port de Hambourg, un service de transport aérien (MSC Cargo). Sur le continent africain aussi, avec le rachat des opérations de l'entreprise Bolloré. Et même, c’est plus inattendu, le rachat de Mediclinic, groupe privé international de santé, que vient de rejoindre l’ancien directeur des Hôpitaux universitaires de Genève, Bernard Levrat.</p> <hr /> <h4><a href="https://agefi.com/actualites/opinions/msc-un-geant-des-mers-qui-a-son-port-dattache-a-geneve" target="_blank" rel="noopener">Lire l'article original</a></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-geant-des-mers-est-genevois', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 10, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 85, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4829, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Célébrer les fleurs de cerisier, ou la poésie de l'impermanence', 'subtitle' => 'Le hanami (« regarder les fleurs »), désigne la coutume traditionnelle japonaise qui consiste à apprécier la beauté des fleurs, principalement les fleurs de cerisier, qui fleurissent entre fin mars et début avril, marquant officiellement l’arrivée du printemps.', 'subtitle_edition' => 'Le hanami (« regarder les fleurs »), désigne la coutume traditionnelle japonaise qui consiste à apprécier la beauté des fleurs, principalement les fleurs de cerisier, qui fleurissent entre fin mars et début avril, marquant officiellement l’arrivée du printemps.', 'content' => '<p style="text-align: center;"><span><a href="https://theconversation.com/profiles/malgorzata-gosia-k-citko-duplantis-1515126"><strong>Małgorzata (Gosia) K. Citko-DuPlantis</strong></a>, <em><a href="https://theconversation.com/institutions/university-of-tennessee-688">University of Tennessee</a></em></span></p> <hr /> <p>Chaque année, de nombreuses personnes dans tout le Japon se rassemblent sous les cerisiers dans les parcs et les jardins pour un pique-nique de printemps afin de regarder les fleurs tomber tout en discutant avec leurs compagnons autour de boissons et d’en-cas de saison.</p> <p>Les fleurs sont toutefois éphémères et tombent généralement au bout d’une semaine. En effet, le <em>sakura</em>, nom donné au cerisier en japonais, est un <a href="https://www.google.com/books/edition/Mizue_Sawano_The_Art_of_the_Cherry_Tree/nHf8lxLOYsUC?hl=en">symbole de l’impermanence</a> reconnu au Japon et ailleurs.</p> <p>Divers festivals sont régulièrement organisés partout dans le monde pour célébrer cette floraison.</p> <p>En tant que <a href="https://wlc.utk.edu/?people=malgorzata-k-citko-duplantis">spécialiste de la littérature et de la culture japonaises prémodernes</a>, j’ai été initiée très tôt à la coutume d’admirer les cerisiers en fleurs. Il s’agit d’un rituel ancien qui a été célébré et décrit au Japon pendant des siècles et qui continue d’être un élément indispensable pour accueillir le printemps. Aux États-Unis, la tradition du <em>hanami</em> a commencé avec la plantation des premiers cerisiers à Washington DC en 1912 en tant que <a href="https://www.nps.gov/subjects/cherryblossom/history-of-the-cherry-trees.htm">cadeau d’amitié du Japon</a>.</p> <h3>Poésie sur la nature</h3> <p>La coutume d’observer les arbres en fleurs au printemps est arrivée au Japon en provenance du continent asiatique. L’observation des pruniers en fleurs, souvent au clair de lune, comme symbole de <a href="https://www.archwaypublishing.com/en/bookstore/bookdetails/799255-The-Plum-Blossom-of-Luojia-Mountain">force, vitalité et fin de l’hiver</a> était pratiquée en Chine depuis l’antiquité. Elle a été adoptée au Japon au cours du VIII<sup>e</sup> siècle.</p> <p>On trouve des exemples poétiques de pruniers en fleurs, ou <em>ume</em> en japonais, dans le <a href="https://www.kokugakuin.ac.jp/assets/uploads/2021/03/KJS2-2Oishi.pdf">« Man’yōshū »</a>, ou « recueil de dix mille feuilles », le plus ancien recueil de poésie japonaise, qui date du VIII<sup>e</sup> siècle.</p> <p>Wiebke Denecke, <a href="https://lit.mit.edu/denecke/">spécialiste des littératures d’Asie orientale</a>, explique que les poètes japonais classiques <a href="https://www.jstor.org/stable/25066837">écrivaient des poèmes sur les fleurs de prunier lorsqu’elles étaient en saison</a>. Leurs compositions ont façonné la poésie de cour japonaise, ou <em>waka</em>, qui est enracinée dans la nature et son cycle saisonnier constant.</p> <p>Cependant, c’est le <em>sakura</em>, et non le prunier, qui occupe une place particulière dans la culture japonaise. Les anthologies impériales de <em>waka</em> compilées au Japon entre 905 et 1439 de l’ère chrétienne contiennent généralement plus de poèmes printaniers composés sur les cerisiers en fleurs que sur les pruniers en fleurs.</p> <h3>Au cœur de la composition des <em>waka</em></h3> <p><a href="https://www.penguinrandomhouse.com/books/558474/the-sakura-obsession-by-naoko-abe/">La première exposition de cerisiers en fleurs</a> a été organisée par l’empereur Saga en 812 de l’ère chrétienne et est rapidement devenue un événement régulier à la cour impériale, souvent accompagné de musique, de nourriture et d’écriture de poèmes.</p> <p>Les cerisiers en fleurs sont devenus l’un des sujets habituels de composition des <em>waka</em>. En fait, j’ai commencé à étudier la poésie japonaise grâce à un poème sur le thème du <em>sakura</em> écrit par une poétesse classique, Izumi Shikibu, dont on pense qu’elle a activement composé des <em>waka</em> vers l’an 1000 de notre ère. Le poème est préfacé par la <a href="http://www.misawa-ac.jp/drama/daihon/genji/bunken/zoku.html">mémoire de son auteur</a>. Ce poème parle de son ancien amant qui souhaite revoir les cerisiers en fleurs avant qu’ils ne tombent.</p> <blockquote> <p>tō o koyo<br />saku to miru ma ni<br />chirinu beshi<br />tsuyu to hana to no<br />naka zo yo no naka</p> <p>Viens vite !<br />À peine commencent-elles à s’ouvrir<br />qu’elles doivent tomber.<br />Notre monde réside<br />dans la rosée au sommet des fleurs de cerisier.</p> </blockquote> <p>Ce poème n’est pas l’exemple le plus célèbre de <em>waka</em> sur les cerisiers en fleurs dans la poésie japonaise prémoderne, mais il contient des couches d’imagerie traditionnelle symbolisant l’impermanence. Il souligne qu’une fois écloses, les fleurs de cerisier sont destinées à tomber. Assister à leur chute est l’objectif même du <em>hanami</em>.</p> <p>La rosée est généralement interprétée comme un <a href="https://www.jstor.org/stable/2385169">symbole de larmes</a> dans le waka, mais elle peut également être lue de manière plus érotique comme une référence à d’autres <a href="https://uhpress.hawaii.edu/title/mapping-courtship-and-kinship-in-classical-japan-the-tale-of-genji-and-its-predecessors/">fluides corporels</a>. Une telle interprétation révèle que le poème est une allusion à une relation amoureuse, qui est aussi fragile que la rosée qui s’évapore sur les fleurs de cerisier qui tombent bientôt ; elle ne dure pas longtemps, il faut donc l’apprécier tant qu’elle existe.</p> <h4 style="text-align: center;"><img src="https://images.theconversation.com/files/579998/original/file-20240305-18-vujctw.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" alt="Un arbre japonais en fleurs chargé de grappes de fleurs roses dans un jardin" /><em><span>Au Japon, les cerisiers en fleurs symbolisent l’impermanence ». zoomable=</span> <span><a href="https://www.flickr.com/photos/25228175@N08/4549363374">Elvin/Flickr</a>, <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/">CC BY-NC</a></span></em></h4> <p>Le poème peut également être interprété de manière plus générale : La rosée est un symbole de la vie humaine, et la chute des cerisiers en fleurs une métaphore de la mort.</p> <h3>Militarisé par l’Empire du Japon</h3> <p>La notion de chute des fleurs de cerisier a été utilisée par <a href="https://www.bloomsbury.com/us/imperial-japan-and-defeat-in-the-second-world-war-9781350246799/">l’Empire du Japon</a>, un État historique qui a existé de la restauration meiji en 1868 jusqu’à la promulgation de la Constitution du Japon en 1947. L’empire est connu pour la <a href="https://www.bloomsbury.com/uk/japanese-taiwan-9781472576743/">colonisation de Taïwan</a> et l’<a href="https://www.peterlang.com/document/1049131">annexion de la Corée</a> afin d’étendre ses territoires.</p> <p><a href="https://kokubunken.repo.nii.ac.jp/records/4747">Sasaki Nobutsuna</a>, un érudit des classiques japonais ayant des liens étroits avec la cour impériale, était un partisan de l’idéologie nationaliste de l’empire. En 1894, il a composé un long poème, <a href="https://dl.ndl.go.jp/pid/873478/1/10">« Shina seibatsu no uta »</a>, ou « Le chant de la conquête des Chinois », pour coïncider avec la première guerre sino-japonaise, qui a duré de 1894 à 1895. Le poème compare la chute des fleurs de cerisier au sacrifice des soldats japonais qui <a href="https://press.uchicago.edu/ucp/books/book/chicago/K/bo3656741.html">tombent au combat pour leur pays et leur empereur</a>.</p> <h3>La marchandisation de la saison</h3> <p>Dans le Japon contemporain, les cerisiers en fleurs sont célébrés par de nombreux membres de la société, et pas seulement par la cour impériale. Fleurissant autour du <a href="https://www.nbcbayarea.com/news/national-international/lunar-new-year-2024-how-to-celebrated/3447961/">Nouvel An lunaire</a> célébré dans le Japon prémoderne depuis des siècles, elles symbolisent les nouveaux départs dans tous les domaines de la vie.</p> <p>À l’époque contemporaine, les vendeurs ont transformé les cerisiers en fleurs en vendant du <a href="https://stories.starbucks.com/asia/stories/2024/sakura-season-starts-at-starbucks-japan-on-thursday-february-15/">thé, café</a>, de la <a href="https://japantoday.com/category/features/food/haagen-dazs-releases-two-new-seasonal-flavors">crème glacée</a>, des <a href="https://www.oenon.jp/news/2020/0205-1.html">boissons</a> ou des <a href="https://www.fujingaho.jp/gourmet/sweets/g43015580/fujingahonootoriyose-sakura-sweets20240215/">biscuits</a> aromatisés au <em>sakura</em>, transformant ainsi l’image de l’arbre en fleurs en une marque saisonnière. Les <a href="https://sakura.weathermap.jp/en.php">prévisions météorologiques</a> suivent la floraison des cerisiers pour s’assurer que tout le monde a une chance de participer à l’ancien rituel de l’observation.</p> <p>L’obsession des cerisiers en fleurs peut sembler triviale, mais le <em>hanami</em> rassemble les gens à une époque où la plupart des communications se font virtuellement et à distance, réunissant des membres de la famille, des amis, des collègues de travail et parfois même des étrangers, comme cela m’est arrivé lorsque je vivais au Japon.</p> <p>L’observation des <em>sakura</em> témoigne également de la relation unique que le Japon moderne entretient avec sa propre histoire. En même temps, cela nous rappelle que l’impermanence est peut-être la seule constante de la vie.</p> <h4 style="text-align: center;"><a href="https://images.theconversation.com/files/580005/original/file-20240305-23810-vdbysn.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img src="https://images.theconversation.com/files/580005/original/file-20240305-23810-vdbysn.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" alt="Deux rangées de grands arbres avec des grappes de fleurs roses de part et d’autre d’une allée" /></a><em><span>Les cerisiers, avec leurs jolies fleurs, sont arrivés à Washington D.C. comme un cadeau du Japon.</span> <span><a href="https://www.flickr.com/photos/dannyfowler/4469426717">Danny Navarro/Flickr</a>, <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/">CC BY-SA</a></span></em></h4> <p>Aujourd’hui, les cerisiers en fleurs sont célébrés au printemps <a href="https://localadventurer.com/places-to-see-cherry-blossoms-in-the-world/">partout dans le monde</a>, encourageant l’appréciation de l’impermanence par l’observation de la nature.<img src="https://counter.theconversation.com/content/225513/count.gif?distributor=republish-lightbox-basic" alt="The Conversation" width="1" height="1" /></p> <hr /> <h4><span><a href="https://theconversation.com/profiles/malgorzata-gosia-k-citko-duplantis-1515126">Małgorzata (Gosia) K. Citko-DuPlantis</a>, Assistant Professor in Japanese Literature and Culture, <em><a href="https://theconversation.com/institutions/university-of-tennessee-688">University of Tennessee</a></em></span></h4> <h4>Cet article est republié à partir de <a href="https://theconversation.com">The Conversation</a> sous licence Creative Commons. Lire l’<a href="https://theconversation.com/celebrer-les-fleurs-de-cerisier-ou-la-poesie-de-limpermanence-225513">article original</a>.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'celebrer-les-fleurs-de-cerisier-ou-la-poesie-de-l-impermanence', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 20, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => 'https://theconversation.com/celebrer-les-fleurs-de-cerisier-ou-la-poesie-de-limpermanence-225513', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 85, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4823, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Dérapage de la RTS?', 'subtitle' => 'Après l'émission «Les Beaux Parleurs» du 17 mars dernier, la RTS a exprimé des «regrets» pour les propos «outranciers» du chroniqueur Slobodan Despot, tenus à propos des pays baltes. Notre lectrice Myriam Demierre s'interroge: où s'arrête donc la liberté d'expression? Et que nous dit cet incident médiatique de la mission de service public dévolue à la RTS? ', 'subtitle_edition' => 'Après l'émission «Les Beaux Parleurs» du 17 mars dernier, la RTS a exprimé des «regrets» pour les propos «outranciers» du chroniqueur Slobodan Despot, tenus à propos des pays baltes. Notre lectrice Myriam Demierre s'interroge: où s'arrête donc la liberté d'expression? Et que nous dit cet incident médiatique de la mission de service public dévolue à la RTS? ', 'content' => '<p>L'émission «Les Beaux Parleurs» est, selon la RTS, «un talk show, spectacle de paroles: trois chroniqueurs et un humoriste revisitent l'actualité de la semaine écoulée sur le ton d'une dispute intelligente et spirituelle.» Bien…</p> <p>La RTS connaît très précisément le positionnement de Slobodan Despot sur la plupart des sujets qui peuvent être abordés dans cette émission et c’est précisément la raison pour laquelle elle a choisi d’en faire l’un de ses chroniqueurs. Pour respecter la «pluralité d’opinion» que lui impose sa charte.</p> <p>D'ailleurs, puisque la RTS semble avoir oublié pour quel poste elle a engagé Slobodan Despot, peut-être est-il bon de rappeler ce qu'est un chroniqueur (selon Wikipedia): «<em>A la différence du critique, le chroniqueur jouit d'une grande liberté. Il peut exprimer son opinion personnelle au cours de son travail et parler à la première personne</em>.»</p> <p>En l'occurrence, Slobodan Despot a énuméré des faits avérés, qui sont facilement vérifiables par toute personne faisant preuve d’un soupçon d’honnêteté intellectuelle. Ces faits étant exposés, il en a tiré des conclusions personnelles, avec lesquelles on peut être d’accord ou pas. C’est bien là l’essence d’un «talk-show» (puisque la RTS préfère présenter ses émissions en utilisant des termes anglophones plutôt que le terme, sans doute ringard, de débat). Slobodan Despot semble donc bel et bien avoir accompli comme il se doit le travail pour lequel le paie la RTS. Mais puisque la RTS estime nécessaire d’exprimer des «regrets» pour les «propos outranciers» tenus par Slobodan Despot, quelques questions s’imposent:</p> <p><strong>1.</strong> Pourquoi, si les propos n’y sont pas si libres que ça, l'émission «Les Beaux Parleurs» est-elle toujours présentée comme un «talk show» sur le site de la RTS?</p> <p><strong>2.</strong> Si la RTS juge bon d’exprimer ses «regrets» pour des «propos outranciers», il est à supposer que sa charte a été enfreinte par Slobodan Despot. Dans ce cas, il serait bon de spécifier aux <a href="https://www.24heures.ch/la-rts-regrette-les-propos-outranciers-de-slobodan-despot-739244121528" target="_blank" rel="noopener">lecteurs de <em>24 Heures</em></a> quels passages plus précisément. La charte de la RTS dit notamment ceci: «une responsabilité particulière dans la recherche de la vérité, l’impartialité, la pluralité et le respect de la personne.» En décrivant des éléments factuels, Slobodan Depot a fait preuve de recherche de la vérité. Il représente l’un des éléments nécessaires à la pluralité d’opinion censément chère à la RTS et n’a manqué de respect envers personne au travers de ses propos. Où est donc le problème? De quelle liberté d’expression et de quelle pluralité d’opinion la RTS se targue-t-elle exactement, si elle «regrette» des propos tenus par l’un de ses chroniqueurs?</p> <p><strong>3.</strong> De par sa «responsabilité particulière dans la recherche de la vérité», pourquoi la RTS n’a-t-elle pas spécifié aux journalistes de <em>24 Heures</em> que Slobodan Despot a décrit des événements factuels et avérés en donnant les sources y relatives?</p> <p><strong>4.</strong> S la RTS «regrette» les propos «outranciers» de Slobodan Despot, pourquoi n’a-t-elle pas fait de même lorsque Coline de Senarclens a déclaré dans cette même émission, le 25 février dernier, que «la binarité homme femme, c’est une idéologie (…) et anti-scientifique.» Cette déclaration pourrait être considérée comme un manque de respect envers l’immense majorité des Suisses romands qui ont encore le culot de penser qu’ils sont des hommes ou des femmes parce qu’ils sont nés hommes ou femmes. Certaines des personnes visées (notamment les 23'000 parents ayant signé la pétition du Collectif Parents) ont potentiellement pu se sentir agressées par ces propos. Elles n’en ont pas fait toute une histoire car elles savent que «Les Beaux Parleurs» est une émission de débat et que la liberté d’expression est (pardon, devrait être) l’un des piliers de toute démocratie qui se respecte.</p> <p><strong>5.</strong> Comment la RTS peut-elle justifier qu’elle remplit toujours son mandat de service public si elle décide de manière aléatoire (ou partiale?) de s’excuser pour certains propos, prétendument d’extrême droite, alors qu’elle ne s’excuse pas pour certains propos semblant relever de l’extrême gauche? Qui, au sein de la RTS, décide du moment auquel il faut ou non exprimer des «regrets»? Sur la base de quels critères?</p> <p><strong>6.</strong> Pourquoi exprimer des «regrets» pour des propos pouvant très éventuellement et en cherchant vraiment très très loin, heurter des citoyens des pays baltes uniquement? La RTS serait-elle donc un service public des pays baltes? Dans ce cas, pourquoi Serafe n’envoie-t-elle pas sa facture aux citoyens des pays baltes?</p> <p>Le peuple suisse va voter prochainement sur la question d’une baisse de la redevance. Nombre de citoyens ne se sentent plus représentés par le «service public». La RTS ferait bien d’y penser avant de se lancer précipitamment dans des «regrets» hors de propos, qui ne peuvent qu’attiser un manque de confiance grandissant au sein de la population.</p> <p>De plus, s'il est besoin de le rappeler, la liberté d'opinion est un droit fondamental garanti par l'article 16 de la Constitution. Une opinion ne devrait donc en aucun cas constituer un quelconque «dérapage» dans une démocratie digne de ce nom. Le battage médiatique fait autour des propos d'un chroniqueur interroge donc sur l'état de cette démocratie.</p> <p>Toute cette histoire est une non-affaire, qui me rappelle tristement deux autres non-affaires arrivées il y a pile trois ans et ressemblant en de nombreux points à celle-ci: quelqu’un a été payé pour effectuer un travail précis. Il accomplit ce travail selon les termes du contrat. Qu’on le laisse faire ce travail. Point final.</p> <h4 style="text-align: right;"><em>Myriam Demierre</em></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'derapage-de-la-rts', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 124, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 7, 'person_id' => (int) 85, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 3274, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Capture d’écran 2018-03-15 à 02.51.08.png', 'type' => 'image', 'subtype' => 'png', 'size' => (int) 584126, 'md5' => 'b850b5407204f763620bfd0cc02ceddc', 'width' => (int) 684, 'height' => (int) 460, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Le manque de dialogue et la non volonté du gouvernement Rajoy, les multiples découpages du statut d’autonomie ont précipité l’éloignement entre l’Espagne et la Catalogne, à tel point que penser revenir à la situation antérieure au référendum est devenue impossible pour les Catalans.', 'author' => '', 'copyright' => '© DR', 'path' => '1521078825_capturedecran20180315a02.51.08.png', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 586, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Certaines villes de Catalogne souhaitent créer une république qui réunirait Barcelone et Tarragona et qui s'appellerait Tabarnia et qui souhaiterait rester espagnole. Em constatant la fuite d'une bonne partie de l'économie, je ne crois pas que la Catalogne indépendante soit vraiment viable, d'autant plus qu'elle peut bénéficier d'une autonomie élargie. Aussi longtemps que l'on oblige les enfants à ne parler que le catalan, sans accepter l'ouverture à la langue officielle de l'Espagne, on fait preuve d'un esprit bien fermé. ', 'post_id' => (int) 875, 'user_id' => (int) 3425, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 614, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => '@JeanPaul80 A l’inverse, je trouve l’extrême rigueur du gouvernement espagnol, avec un dialogue... inexistant... et aucun compromis, très dangereux pour la démocratie espagnole. Les relants de Franco ne sont pas loin...', 'post_id' => (int) 875, 'user_id' => (int) 207, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 623, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'En réponse @JeanPaul80: les enfants de toutes les écoles en Catalogne suivent entre 3 et 5 heures d'espagnol par semaine selon leur âge. Les cours sont donnés en catalan. Donc personne n'oblige quiconque à ne parler que le catalan. Il aussi exigé que des personnes voulant travailler comme fonctionnaires sachent parler catalan. Normal, non? Imaginez la situation avec la Suisse: des parents Suisse allemands habitant Lausanne, exigeraient que tous les cours de l'école publique soient donnés à leurs enfants en allemand et pas en français... qu'en penseriez-vous ?', 'post_id' => (int) 875, 'user_id' => (int) 536, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Bon pour la tête' $description = 'Le parlement catalan est paralysé depuis les dernières votations du 21 décembre 2017, remportées à nouveau par les indépendantistes ayant obtenu la majorité absolue. Comment l’expliquer?' $title = 'Les raisons du blocage de l’investiture du Président de la Generalitat et du travail du parlement catalan' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 336, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion lecteur', 'slug' => 'opinion-lecteur', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
3 Commentaires
@JeanPaul80 19.03.2018 | 11h49
«Certaines villes de Catalogne souhaitent créer une république qui réunirait Barcelone et Tarragona et qui s'appellerait Tabarnia et qui souhaiterait rester espagnole. Em constatant la fuite d'une bonne partie de l'économie, je ne crois pas que la Catalogne indépendante soit vraiment viable, d'autant plus qu'elle peut bénéficier d'une autonomie élargie. Aussi longtemps que l'on oblige les enfants à ne parler que le catalan, sans accepter l'ouverture à la langue officielle de l'Espagne, on fait preuve d'un esprit bien fermé. »
@stef 25.03.2018 | 17h11
«@JeanPaul80
A l’inverse, je trouve l’extrême rigueur du gouvernement espagnol, avec un dialogue... inexistant... et aucun compromis, très dangereux pour la démocratie espagnole. Les relants de Franco ne sont pas loin...»
@SylT 28.03.2018 | 18h15
«En réponse @JeanPaul80: les enfants de toutes les écoles en Catalogne suivent entre 3 et 5 heures d'espagnol par semaine selon leur âge. Les cours sont donnés en catalan. Donc personne n'oblige quiconque à ne parler que le catalan. Il aussi exigé que des personnes voulant travailler comme fonctionnaires sachent parler catalan. Normal, non?
Imaginez la situation avec la Suisse: des parents Suisse allemands habitant Lausanne, exigeraient que tous les cours de l'école publique soient donnés à leurs enfants en allemand et pas en français... qu'en penseriez-vous ?»