Actuel / Jérusalem au regard de l’histoire, loin des slogans
© DR
Jérusalem, capitale d’Israël! La déclaration de Trump a suscité les applaudissements de l’opinion israélienne – qui n’en attend pas grand-chose – et des indignations – plus ou moins convaincues – dans le monde musulman. De part et d’autre, on brandit des arguments historiques. Comme si le passé aidait à résoudre les crises politiques du présent. Si, en Europe, on fixait les frontières en se référant aux siècles et millénaires passés, ce serait un beau capharnaüm… Mot bien ou mal choisi puisqu’il est le nom d’un village, sur le lac de Tibériade, où se mêlent les vestiges de synagogues et d’églises anciennes.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 123]Code Context<div class="post__article">
<? if ($post->free || $connected['active'] || $crawler || defined('IP_MATCH') || ($this->request->getParam('prefix') == 'smd')): ?>
<?= $post->content ?>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/670', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 670, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Histoire', 'title' => 'Jérusalem au regard de l’histoire, loin des slogans', 'subtitle' => 'Jérusalem, capitale d’Israël! La déclaration de Trump a suscité les applaudissements de l’opinion israélienne – qui n’en attend pas grand-chose – et des indignations – plus ou moins convaincues – dans le monde musulman. De part et d’autre, on brandit des arguments historiques. Comme si le passé aidait à résoudre les crises politiques du présent. Si, en Europe, on fixait les frontières en se référant aux siècles et millénaires passés, ce serait un beau capharnaüm… Mot bien ou mal choisi puisqu’il est le nom d’un village, sur le lac de Tibériade, où se mêlent les vestiges de synagogues et d’églises anciennes. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>N’y voyons pas cependant une raison d’ignorer l’histoire extraordinaire de Jérusalem, ancrage sacré des trois religions monothéistes. Comment l’aborder ? La quasi-totalité des ouvrages qui lui sont consacrés partent du point de vue de tel ou tel groupe. Le politologue israélien Meron Benvenisti l’a si bien dit: «L’histoire de Jérusalem s’apparente à une gigantesque carrière d’où chaque camp extrait des pierres pour la construction de ses mythes et pour les jeter sur l’adversaire». Pour dépasser l’affrontement des récits mémoriels, un groupe d’une soixantaine de chercheurs internationaux mène un projet académique de pointe, principalement financé par l’Union européenne: Open Jerusalem. Une foule de compétences n’est pas de trop pour explorer les archives dispersées dans le monde, en hébreu, en arabe, en turc, en arménien, en anglais, en français, en russe et d’autres langues. Il en résulte un premier fruit, accessible au grand public, un livre tout récent, signé Vincent Demire, le pilote de l’entreprise: «Jérusalem. Histoire d’une ville-monde des origines à nos jours». Lecture fascinante. Nourrie d’une approche au ras des pierres, tant de fois stratifiées au fil des époques, au ras des documents qui laissent entrevoir la vie quotidienne des divers habitants et leurs rapports entre eux, souvent violents, étonnement pacifiques à certains moments. </p><p>Qu’en retirer? Trois ou quatre constats qui vont parfois à l’encontre des idées reçues. D’abord, la confirmation incontestable de l’enracinement millénaire du peuple juif à Jérusalem. Qui ne fut cependant jamais une véritable capitale jusqu’en 1947. Car elle l’est dans les faits aujourd’hui, ergoter sur ce fait est hypocrite. Comme elle pourrait l’être aussi d’un éventuel Etat palestinien. Son nom, Rushalimum («ville de paix!»), apparaît au 19<sup>e </sup>siècle avant notre ère sur une figurine égyptienne. Les rois David et Salomon règnent au 10<sup>e</sup> siècle avant J.-C. Se succèdent ensuite plusieurs conquêtes, babylonienne et perse notamment. Puis romaine. Avec le passage notable de Hérode le Grand, tyran et bâtisseur qui jette les bases architecturales de la ville d’aujourd’hui. L’empire de Rome s’entendit assez bien avec les Juifs, beaucoup avec les Chrétiens, toujours plus nombreux dans ce que l’on n’appelait pas encore la Palestine. Lorsqu’il s’effondra, ces derniers tinrent le haut du pavé et ce fut une période noire pour les Juifs. Plus noire encore, plus tard, lorsque les Croisés s’installèrent dans la ville.</p><h3>Jusque dans les années 30, la municipalité de Jérusalem était mixte<br></h3><p>Au fil des siècles, et jusqu’au début de notre 20<sup>e</sup> siècle, les Chrétiens, dans des tonalités et des situations différentes, à divers carrefours de l’histoire, furent les pourfendeurs les plus acharnés de la tradition juive. Certes celle-ci s’entremêlait étroitement avec le christianisme, ainsi qu’avec l’islam des débuts – les convergences textuelles des trois religions sont souvent ignorées mais indubitables – mais sur le terrain, les rivalités furent cruelles dans des rapports de force variables. Juifs et Musulmans avaient et ont encore beaucoup de traits communs qui les différencient des chrétiens : la circoncision, l’interdiction de reproduire l’image humaine, le rejet du porc et d’autres interdits alimentaires, la barbe chez les plus religieux, l’obsession de la pureté des lieux sacrés (jusqu’à prohiber leur fréquentation par les femmes ayant leurs règles). </p><p> La Jérusalem des califes qui succéda à l’époque romaine vit la construction d’édifices musulmans et de synagogues aussi. Plus tard, après l’épisode des Croisés, chassés par les Turcs, Jérusalem traversa un long temps sous l’autorité ottomane, avec une parenthèse égyptienne, jusqu’à la fin de la Première guerre mondiale. Un temps peu connu, peu décrit, avec des moments de prospérité et de déclin. Ce qui frappe, c’est le soin qu’eut ce pouvoir turc à ménager la diversité religieuse de la ville. Juifs et Chrétiens y avaient un statut reconnu. Certes, la construction et la rénovation de leurs lieux sacrés étaient limitées, mais ils purent pratiquer leur religion sans grandes encombres. Les uns et les autres vivant dans une proximité globalement paisible, avec de nombreux échanges et voisinages. </p><p>C’est dans la seconde moitié du 19<sup>e</sup> siècle et au début du 20<sup>e</sup>, avec l’émergence du sionisme, que les religions juive et musulmane furent peu à peu considérées comme des nations rivales, israéliennes et palestinienne. L’une et l’autre profitant des ambiguïtés britanniques chargées d’un protectorat temporaire. Jusque dans les années 30, la municipalité de Jérusalem était mixte, intercommunautaire. L’arrivée des immigrés sionistes inquiéta fort les notables juifs qui participaient à la gestion de la ville. L’un d’eux proposa même de créer un Etat juif «ailleurs»: «Ne touchez pas à la Palestine!» osa-t-il lancer.</p><h3>L’écart entre la Jérusalem juive et la Jérusalem musulmane s’accroît</h3><p> La création de l’Etat d’Israël en 1947 consacra la division de la ville, l’est étant sous autorité jordanienne et interdite aux Israéliens. Lorsque vingt ans plus tard, Tsahal s’empara de la totalité de la ville, ce fut sanglant. Des deux côtés. Les Juifs chassés de la partie est, leurs synagogues détruites, des milliers de Palestiniens musulmans et chrétiens expulsés de la partie ouest. On connaît la suite. Les Intifada, les attentats terroristes, la montée de la répression, puis au fil des années jusqu’à aujourd’hui les expropriations et les implantations israéliennes dans la périphérie et au-delà dans les territoires occupés. </p><p>L’écart entre la Jérusalem juive et la Jérusalem musulmane s’accroît, l’une riche, l’autre pauvre, l’une bien équipée (avec 87% du budget municipal), l’autre bien moins lotie (13%). Une autre donnée sera déterminante dans l’avenir. La démographie. Le livre l’analyse précisément. En 1914, la ville comptait 40'000 Juifs et 30'000 Arabes, musulmans et chrétiens. Aujourd’hui 500'000 Juifs (63%) et 300’000 Arabes dans la municipalité israélienne actuelle. Depuis 1967, la population juive a été multipliée par 2,5, la population arabe par 4. Malgré la forte natalité chez les orthodoxes juifs, la résistance démographique palestinienne au sein-même de la ville est puissante. Celle-ci reste donc «moins juive» que Tel Aviv et Haifa.</p><p>Les auteurs de cette recherche se gardent bien de donner des bons et des mauvais points aux uns ou aux autres. Ils esquissent une proposition. Sans attendre la solution politique miraculeuse, ils suggèrent des mesures concrètes, urbanistiques, pour assurer un avenir partagé et viable aux deux communautés. Vision défendue par l’association israélienne «Ir Amim» (la ville des peuples) et le «Peace and democracy Forum» palestinien. Inutile de dire que ces sages sont ignorés et combattus par le gouvernement israélien actuel. Mais l’histoire de Jérusalem est si longue, si exceptionnelle, si inattendue… Elle ne s’arrêtera pas au tableau que dessine le pouvoir dominateur d’aujourd’hui à coups de formules fracassantes. Cependant tant que les Palestiniens n’auront pas leur Etat, tant que se poursuivra la colonisation des territoires occupés, tant que l’abcès de Gaza ne sera pas débridé, les secousses ébranleront la région. Jusqu’à son cœur, Jérusalem.</p><p></p><hr><p></p><h4><img class="img-responsive " src="https://bonpourlatete.comhttps://media.bonpourlatete.com/default/w300/1513547639_arton2328.jpg"><em>«Jérusalem. Histoire d’une ville-monde des origines à nos jours», </em>de Vincent Demire. Ed. Champs Histoire. </h4>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'jerusalem-au-regard-de-l-histoire-loin-des-slogans', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 999, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 673, 'homepage_order' => (int) 688, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Jacques Pilet', 'description' => 'Jérusalem, capitale d’Israël! La déclaration de Trump a suscité les applaudissements de l’opinion israélienne – qui n’en attend pas grand-chose – et des indignations – plus ou moins convaincues – dans le monde musulman. De part et d’autre, on brandit des arguments historiques. Comme si le passé aidait à résoudre les crises politiques du présent. Si, en Europe, on fixait les frontières en se référant aux siècles et millénaires passés, ce serait un beau capharnaüm… Mot bien ou mal choisi puisqu’il est le nom d’un village, sur le lac de Tibériade, où se mêlent les vestiges de synagogues et d’églises anciennes. ', 'title' => 'Jérusalem au regard de l’histoire, loin des slogans', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/670' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 670, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Histoire', 'title' => 'Jérusalem au regard de l’histoire, loin des slogans', 'subtitle' => 'Jérusalem, capitale d’Israël! La déclaration de Trump a suscité les applaudissements de l’opinion israélienne – qui n’en attend pas grand-chose – et des indignations – plus ou moins convaincues – dans le monde musulman. De part et d’autre, on brandit des arguments historiques. Comme si le passé aidait à résoudre les crises politiques du présent. Si, en Europe, on fixait les frontières en se référant aux siècles et millénaires passés, ce serait un beau capharnaüm… Mot bien ou mal choisi puisqu’il est le nom d’un village, sur le lac de Tibériade, où se mêlent les vestiges de synagogues et d’églises anciennes. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>N’y voyons pas cependant une raison d’ignorer l’histoire extraordinaire de Jérusalem, ancrage sacré des trois religions monothéistes. Comment l’aborder ? La quasi-totalité des ouvrages qui lui sont consacrés partent du point de vue de tel ou tel groupe. Le politologue israélien Meron Benvenisti l’a si bien dit: «L’histoire de Jérusalem s’apparente à une gigantesque carrière d’où chaque camp extrait des pierres pour la construction de ses mythes et pour les jeter sur l’adversaire». Pour dépasser l’affrontement des récits mémoriels, un groupe d’une soixantaine de chercheurs internationaux mène un projet académique de pointe, principalement financé par l’Union européenne: Open Jerusalem. Une foule de compétences n’est pas de trop pour explorer les archives dispersées dans le monde, en hébreu, en arabe, en turc, en arménien, en anglais, en français, en russe et d’autres langues. Il en résulte un premier fruit, accessible au grand public, un livre tout récent, signé Vincent Demire, le pilote de l’entreprise: «Jérusalem. Histoire d’une ville-monde des origines à nos jours». Lecture fascinante. Nourrie d’une approche au ras des pierres, tant de fois stratifiées au fil des époques, au ras des documents qui laissent entrevoir la vie quotidienne des divers habitants et leurs rapports entre eux, souvent violents, étonnement pacifiques à certains moments. </p><p>Qu’en retirer? Trois ou quatre constats qui vont parfois à l’encontre des idées reçues. D’abord, la confirmation incontestable de l’enracinement millénaire du peuple juif à Jérusalem. Qui ne fut cependant jamais une véritable capitale jusqu’en 1947. Car elle l’est dans les faits aujourd’hui, ergoter sur ce fait est hypocrite. Comme elle pourrait l’être aussi d’un éventuel Etat palestinien. Son nom, Rushalimum («ville de paix!»), apparaît au 19<sup>e </sup>siècle avant notre ère sur une figurine égyptienne. Les rois David et Salomon règnent au 10<sup>e</sup> siècle avant J.-C. Se succèdent ensuite plusieurs conquêtes, babylonienne et perse notamment. Puis romaine. Avec le passage notable de Hérode le Grand, tyran et bâtisseur qui jette les bases architecturales de la ville d’aujourd’hui. L’empire de Rome s’entendit assez bien avec les Juifs, beaucoup avec les Chrétiens, toujours plus nombreux dans ce que l’on n’appelait pas encore la Palestine. Lorsqu’il s’effondra, ces derniers tinrent le haut du pavé et ce fut une période noire pour les Juifs. Plus noire encore, plus tard, lorsque les Croisés s’installèrent dans la ville.</p><h3>Jusque dans les années 30, la municipalité de Jérusalem était mixte<br></h3><p>Au fil des siècles, et jusqu’au début de notre 20<sup>e</sup> siècle, les Chrétiens, dans des tonalités et des situations différentes, à divers carrefours de l’histoire, furent les pourfendeurs les plus acharnés de la tradition juive. Certes celle-ci s’entremêlait étroitement avec le christianisme, ainsi qu’avec l’islam des débuts – les convergences textuelles des trois religions sont souvent ignorées mais indubitables – mais sur le terrain, les rivalités furent cruelles dans des rapports de force variables. Juifs et Musulmans avaient et ont encore beaucoup de traits communs qui les différencient des chrétiens : la circoncision, l’interdiction de reproduire l’image humaine, le rejet du porc et d’autres interdits alimentaires, la barbe chez les plus religieux, l’obsession de la pureté des lieux sacrés (jusqu’à prohiber leur fréquentation par les femmes ayant leurs règles). </p><p> La Jérusalem des califes qui succéda à l’époque romaine vit la construction d’édifices musulmans et de synagogues aussi. Plus tard, après l’épisode des Croisés, chassés par les Turcs, Jérusalem traversa un long temps sous l’autorité ottomane, avec une parenthèse égyptienne, jusqu’à la fin de la Première guerre mondiale. Un temps peu connu, peu décrit, avec des moments de prospérité et de déclin. Ce qui frappe, c’est le soin qu’eut ce pouvoir turc à ménager la diversité religieuse de la ville. Juifs et Chrétiens y avaient un statut reconnu. Certes, la construction et la rénovation de leurs lieux sacrés étaient limitées, mais ils purent pratiquer leur religion sans grandes encombres. Les uns et les autres vivant dans une proximité globalement paisible, avec de nombreux échanges et voisinages. </p><p>C’est dans la seconde moitié du 19<sup>e</sup> siècle et au début du 20<sup>e</sup>, avec l’émergence du sionisme, que les religions juive et musulmane furent peu à peu considérées comme des nations rivales, israéliennes et palestinienne. L’une et l’autre profitant des ambiguïtés britanniques chargées d’un protectorat temporaire. Jusque dans les années 30, la municipalité de Jérusalem était mixte, intercommunautaire. L’arrivée des immigrés sionistes inquiéta fort les notables juifs qui participaient à la gestion de la ville. L’un d’eux proposa même de créer un Etat juif «ailleurs»: «Ne touchez pas à la Palestine!» osa-t-il lancer.</p><h3>L’écart entre la Jérusalem juive et la Jérusalem musulmane s’accroît</h3><p> La création de l’Etat d’Israël en 1947 consacra la division de la ville, l’est étant sous autorité jordanienne et interdite aux Israéliens. Lorsque vingt ans plus tard, Tsahal s’empara de la totalité de la ville, ce fut sanglant. Des deux côtés. Les Juifs chassés de la partie est, leurs synagogues détruites, des milliers de Palestiniens musulmans et chrétiens expulsés de la partie ouest. On connaît la suite. Les Intifada, les attentats terroristes, la montée de la répression, puis au fil des années jusqu’à aujourd’hui les expropriations et les implantations israéliennes dans la périphérie et au-delà dans les territoires occupés. </p><p>L’écart entre la Jérusalem juive et la Jérusalem musulmane s’accroît, l’une riche, l’autre pauvre, l’une bien équipée (avec 87% du budget municipal), l’autre bien moins lotie (13%). Une autre donnée sera déterminante dans l’avenir. La démographie. Le livre l’analyse précisément. En 1914, la ville comptait 40'000 Juifs et 30'000 Arabes, musulmans et chrétiens. Aujourd’hui 500'000 Juifs (63%) et 300’000 Arabes dans la municipalité israélienne actuelle. Depuis 1967, la population juive a été multipliée par 2,5, la population arabe par 4. Malgré la forte natalité chez les orthodoxes juifs, la résistance démographique palestinienne au sein-même de la ville est puissante. Celle-ci reste donc «moins juive» que Tel Aviv et Haifa.</p><p>Les auteurs de cette recherche se gardent bien de donner des bons et des mauvais points aux uns ou aux autres. Ils esquissent une proposition. Sans attendre la solution politique miraculeuse, ils suggèrent des mesures concrètes, urbanistiques, pour assurer un avenir partagé et viable aux deux communautés. Vision défendue par l’association israélienne «Ir Amim» (la ville des peuples) et le «Peace and democracy Forum» palestinien. Inutile de dire que ces sages sont ignorés et combattus par le gouvernement israélien actuel. Mais l’histoire de Jérusalem est si longue, si exceptionnelle, si inattendue… Elle ne s’arrêtera pas au tableau que dessine le pouvoir dominateur d’aujourd’hui à coups de formules fracassantes. Cependant tant que les Palestiniens n’auront pas leur Etat, tant que se poursuivra la colonisation des territoires occupés, tant que l’abcès de Gaza ne sera pas débridé, les secousses ébranleront la région. Jusqu’à son cœur, Jérusalem.</p><p></p><hr><p></p><h4><img class="img-responsive " src="https://bonpourlatete.comhttps://media.bonpourlatete.com/default/w300/1513547639_arton2328.jpg"><em>«Jérusalem. Histoire d’une ville-monde des origines à nos jours», </em>de Vincent Demire. Ed. Champs Histoire. </h4>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'jerusalem-au-regard-de-l-histoire-loin-des-slogans', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 999, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 673, 'homepage_order' => (int) 688, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5297, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Syrie: surprises, surprises', 'subtitle' => 'Retournement total et inattendu en Syrie. Les explosions de joie des exilés – ils sont 65’000 en Suisse – sont bien compréhensibles. Il faut être naïf, cependant, pour croire qu’ils rentreront en nombre dans leur pays effondré. Et il pourrait en arriver d’autres, craignant, eux, la mainmise islamiste. Comment rester indifférent à ce bouleversement de dimension régionale, après Gaza, la Cisjordanie, le Liban…', 'subtitle_edition' => 'Retournement total et inattendu en Syrie. Les explosions de joie des exilés – ils sont 65’000 en Suisse – sont bien compréhensibles. Il faut être naïf, cependant, pour croire qu’ils rentreront en nombre dans leur pays effondré. Et il pourrait en arriver d’autres, craignant, eux, la mainmise islamiste. Comment rester indifférent à ce bouleversement de dimension régionale, après Gaza, la Cisjordanie, le Liban…', 'content' => '<p>Surprise de voir les Occidentaux indifférents, sinon approbateurs, devant l’avancée israélienne sur le territoire syrien, devant les bombardements massifs – plus de 300 en trois jours – qui ont détruit toute la structure militaire du pays ainsi que le port de Lattaquié, porte vitale du commerce. </p> <p>Surprise aussi de voir ces mêmes Occidentaux applaudir soudain un gouvernement en formation dirigé par un islamiste patenté, issu de Al-Qaïda, Al-Nosra, Isis et maintenant à la tête de Hayat Tahrir al-Cham (HTS). Un homme dont la tête est mise à prix aux USA. Abou Mohammed al-Joulani est fort intelligent, habile, calculateur et donne de lui aujourd’hui l’image la plus rassurante possible. Un fou d’Allah soudain touché par la grâce de la raison occidentale, par la soudaine illumination des droits de l’homme. Il va jusqu’à promettre une ambassade à Jérusalem… où l’on n’est guère convaincu par ce nouvel allié proclamé. Ses seuls ennemis, dit-il, ce sont l’Iran et le Hezbollah. Et n’a pas un mot quant aux bombes israéliennes qui pleuvent sur son territoire ni sur la présence de Tsahal aux portes de Damas. Silence aussi devant les exactions et les assassinats commis par ses partisans, rapportés sur le net, image à l’appui. En outre, il est prévu de mijoter une nouvelle constitution. La «République arabe syrienne» devrait s’appeler «Etat islamique de Syrie».</p> <p>On peut comprendre la satisfaction des Américains et des Européens voyant que la Russie et l’Iran sont bannis des lieux. Mais comment peuvent-ils peindre ainsi en rose la nouvelle situation? Sans penser aux désastreux précédents de l’Irak, de la Libye?</p> <p>En fait, ce n’est pas totalement surprenant. Lorsque la guerre civile fut déclenchée en 2011, ce sont les mêmes forces islamistes qui prirent très tôt le relais des manifestants qui réclamaient la démocratie, brutalisés par la police d’Assad. Elles furent soutenues aveuglément, des années durant, par plusieurs pays arabes et européens. Ce fut atroce. Un demi-million de morts, dit-on. Sous le double feu du dictateur criminel, certes, et celui des insurgés barbus. Des dizaines de millions d’exilés fuyant la fureur des uns et des autres.</p> <p>N’entrons pas ici dans les spéculations sur l’avenir, sur les desseins des puissances qui, de fait, s’emparent du pays, qui s’agitent au fil de leurs ambitions géopolitiques et économiques. Sans parler du pétrole, exploité par les Américains sur la partie kurde… Qu’il nous soit permis d’évoquer plutôt un souvenir. Cinq ans avant la guerre, un voyage inoubliable en Syrie. Un prêtre nous faisait visiter Alep, tous les quartiers, animés et relativement prospères. Nous parlions avec tous. Conscients d’être dans une dictature, nous constations que chacun exprimait sans peur sa foi, son appartenance. Nous avions visité l’admirable mosquée des Omeyyades à Damas. Nous nous sommes étonnés auprès de deux jeunes filles de voir tant de monde, des familles en sortie, un dimanche et non un vendredi. Elles éclatèrent de rire: «Mais c’est le jour de Pâques!». Comme Noël, les jours de fêtes chrétiennes sont officiellement fériés en Syrie. Jusqu’à quand?</p> <p>Le prêtre d’Alep, devenu un ami, qui vit aujourd’hui en France, n’a pas le cœur à applaudir le tournant actuel. Il s’est exilé avec les siens après que sa fille de dix-huit ans ait été débarquée d’un bus, violée et assassinée parce qu’elle portait une croix autour du cou. Par des «rebelles modérés» comme on disait à l’époque. Par les islamistes aujourd’hui au pouvoir.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'syrie-surprises-surprises', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 56, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5296, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le coup d’Etat en Roumanie et la dérive de l’UE', 'subtitle' => 'L’annulation d’une élection présidentielle, aux résultats pourtant incontestés, dans un pays membre de l’UE, aurait de quoi choquer. Or la Commission européenne ne bronche pas, trop satisfaite, sans doute, de la tournure que prennent les événements anti-démocratiques en Roumanie. Car les opinions de Călin Georgescu, le candidat indépendant vainqueur du premier tour, dérangent à bien des niveaux. Cette tactique du «deux poids deux mesures» ne fait toutefois que discréditer un peu plus l’UE. ', 'subtitle_edition' => 'L’annulation d’une élection présidentielle, aux résultats pourtant incontestés, dans un pays membre de l’UE, aurait de quoi choquer. Or la Commission européenne ne bronche pas, trop satisfaite, sans doute, de la tournure que prennent les événements anti-démocratiques en Roumanie. Car les opinions de Călin Georgescu, le candidat indépendant vainqueur du premier tour, dérangent à bien des niveaux. Cette tactique du «deux poids deux mesures» ne fait toutefois que discréditer un peu plus l’UE. ', 'content' => '<p>Le bouleversement en Syrie détourne les regards. Il vient pourtant de se produire un évènement majeur près de nous, dans un pays membre de l’UE, la Roumanie. Les élections présidentielles y ont été annulées. Car le vainqueur de premier tour, Călin Georgescu, candidat indépendant, est vivement attaqué par les deux grands partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. L’affrontement ne cesse de s’échauffer entre ses partisans et ses adversaires, dans les médias, sur internet et parfois dans la rue. Aucune nouvelle date n’a encore été fixée pour de nouvelles élections.</p> <p>Or la Commission européenne ne bronche pas. Elle a su tancer, à raison, les pressions du gouvernement sur la justice en Pologne et en Hongrie. Mais là, l’annulation d’une élection incontestée – les bulletins ont été recomptés – n’appelle aucune critique. Donald Trump a d’ailleurs condamné cette décision anti-démocratique. Tout comme la rivale du vainqueur, arrivée en deuxième position, Elena Lasconi, qui voit là «un retour des jours sombres du communisme». Mme von der Leyen croit bon au contraire d’appuyer le président roumain sortant qui réclame une enquête sur les ingérences hypothétiques de la Russie lors de la campagne, largement menée sur les réseaux sociaux.</p> <h3><strong>Qui veut la peau de Călin Georgescu ?</strong></h3> <p>C’est piquant si l’on songe que sur l’autre bord, l’influence américaine pèse lourd sur ce pays. Son commandant en chef, le général Vlad, a été formé dans la plus haute école militaire aux USA et a même participé à l’opération menée contre l’Irak en 2003. Depuis la guerre en Ukraine, la pression de l’OTAN et des lobbies de l’armement est énorme. Le budget de la défense roumaine a augmenté de 53 %, il représente 3 % du PIB. Une grande base est en construction à la frontière avec la Russie. Des contingents étrangers sont sur place, notamment avec environ 1000 soldats français. </p> <p>Alors évidemment Georgescu est un gêneur. Il ne veut pas quitter l’OTAN, mais considère que l’intérêt de la Roumanie, c’est l’arrêt au plus vite de la guerre. Ce qui lui vaut aussitôt chez nous l’étiquette de pro-russe. Il s’oppose aussi à une dépense prévue de 6,5 milliards de dollars pour l’achat d’une flotte de FA-35 dans un pays où le quart de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. On voit dès lors qui veut sa peau, au-delà des appareils politiques locaux accrochés à leurs pouvoirs et leurs privilèges. </p> <p>L’impertinent aggrave encore son cas avec sa revendication d’un meilleur contrôle et d’une plus forte imposition des sociétés internationales (notamment américaines, françaises, autrichiennes, kazakhs, émiratis... et russes) qui exploitent les considérables ressources minières de la Roumanie, pétrole et gaz en tête. Le discours nationaliste passe bien ailleurs et fort mal là… A noter qu’il ne souhaite nullement la sortie de l’UE mais souhaite y défendre mieux les intérêts de son pays. Comme à peu près tous. </p> <h3><strong>Portrait d’un personnage peu banal</strong></h3> <p>L’image caricaturale qui nous est proposée de ce personnage peu banal est à côté de la plaque. Cet ingénieur agronome écologiste a fait carrière dans les institutions de son pays et aux Nations Unies (avec un passage à Genève). Il maîtrise son propos, plutôt mesuré. Mais avec le sens de la formule. Par exemple, à propos des partis traditionnels qui ont connu bien des cas de magouilles et de corruptions: «ils essuient leurs bottes sales sur le visage de la démocratie!»</p> <p>C’est un conservateur comme on en trouve en France, en Allemagne. Avec en plus des préoccupations sociales, en particulier dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la condition paysanne. Et aussi des manies, il est vrai, une fixation sur l’affreux Davos, le redoutable Soros. Un penchant religieux aussi et même mystique. Grand défenseur de la famille traditionnelle, mais pas opposé à l’avortement et aux couples homosexuels. Attentif, et c’est rare, aux minorités, tels les Hongrois sur sol roumain ou les Roms. Ses refrains préférés tournent autour de la défense du peuple roumain, du rassemblement de tous, du redressement d’un pays resté pauvre malgré de réels progrès économiques aux bénéfices trop inégalement répartis. On apprécie ou pas le bonhomme, mais pas de quoi le maudire… ou l’enfermer, ou l’exiler comme en rêvent les plus exaltés de ses adversaires. Certains sont allés jusqu’à couper l’eau et l’électricité de son domicile. A quoi Georgescu réagit avec le sourire et rassure, il restera sur internet et le débat, le combat continueront. Plus inquiétant pour lui: divers services s’activent pour trouver quelques charges à son encontre qui permettraient d’écarter une nouvelle candidature. «Comme il n’y a rien à me reprocher, il leur faut du temps pour fabriquer des preuves…», commente l’intéressé. Il appelle de ses vœux des enquêteurs internationaux, européens, américains. Ajoutant: «Nous respectons nos partenaires démocratiques, mais j’ai le sentiment qu’ils nous lâchent, j’espère me tromper.»</p> <h3><strong>L’Union européenne discréditée </strong></h3> <p>Il y a bien lâchage du côté de Mme von der Leyen et ses gens. Soucieux d’abord de s’aligner sur la ligne de l’OTAN et de l’administration Biden, entraînant tant de médias dans ce sillage. Il s’agit là d’une dérive de l’UE et de ses principes. Une fois de plus, la tactique du «deux poids deux mesures». On tance un Erdogan, un Fico (le président slovaque), mais pas un mot sur le président roumain Iohannis qui prolonge son mandat en cassant une élection. Bien sûr pas un froncement de sourcils non plus lorsqu’en France le gouvernement tente d’imposer sa volonté à coups de «49.3» contre la majorité du parlement. </p> <p>La «maison commune» se remettra-t-elle du discrédit ainsi démontré à la face du monde? Pas de si tôt, c’est à craindre. </p>', 'content_edition' => 'Le bouleversement en Syrie détourne les regards. Il vient pourtant de se produire un évènement majeur près de nous, dans un pays membre de l’UE, la Roumanie. Les élections présidentielles y ont été annulées. Car le vainqueur de premier tour, Călin Georgescu, candidat indépendant, est vivement attaqué par les deux grands partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. L’affrontement ne cesse de s’échauffer entre ses partisans et ses adversaires, dans les médias, sur internet et parfois dans la rue. Aucune nouvelle date n’a encore été fixée pour de nouvelles élections. Or la Commission européenne ne bronche pas. Elle a su tancer, à raison, les pressions du gouvernement sur la justice en Pologne et en Hongrie. Mais là, l’annulation d’une élection incontestée – les bulletins ont été recomptés – n’appelle aucune critique. Donald Trump a d’ailleurs condamné cette décision anti-démocratique. Tout comme la rivale du vainqueur, arrivée en deuxième position, Elena Lasconi, qui voit là «un retour des jours sombres du communisme». Mme von der Leyen croit bon au contraire d’appuyer le président roumain sortant qui réclame une enquête sur les ingérences hypothétiques de la Russie lors de la campagne, largement menée sur les réseaux sociaux.', 'slug' => 'le-coup-d-etat-en-roumanie-et-la-derive-de-l-ue', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 106, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5287, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les somnambules mènent au chaos. Par le verbe et par les armes', 'subtitle' => 'Le livre de l’historien australien Christopher Clark sur le cheminement vers la guerre de 14-18 décrit les dirigeants d’alors comme des somnambules (1), «hantés par leurs songes mais aveugles à la réalité des horreurs qu'ils étaient sur le point de faire naître dans le monde». Dans plusieurs pays, ces temps-ci, les escalades haineuses sont également folles. Quelques cas en vrac.', 'subtitle_edition' => 'Le livre de l’historien australien Christopher Clark sur le cheminement vers la guerre de 14-18 décrit les dirigeants d’alors comme des somnambules (1), «hantés par leurs songes mais aveugles à la réalité des horreurs qu'ils étaient sur le point de faire naître dans le monde». Dans plusieurs pays, ces temps-ci, les escalades haineuses sont également folles. Quelques cas en vrac.', 'content' => '<p><strong>En France</strong>, les affrontements entre factions – et au sein de chacune – tournent au désastre. Aucune issue en vue ne donne de vraies raisons d’espérer une amélioration dans ce pays endetté au point de payer plus d’intérêts que le budget de l’armée ou celui de l’éducation supérieure. Un pays livré à une gigantesque machine bureaucratique d’Etat. Un pays déprimé. Avec un président hors du réel, obsédé par son ego. Et une assemblée de tribuns ivres de leur rhétorique, incapables de s’entendre et de remettre les pieds sur terre.</p> <p>Moins grave: <strong>le président de la Corée du Sud</strong>, renouant avec les vieux démons de ce pays, tente d’en faire une dictature manu militari. Il échoue… mais ne se fait pas arrêter pour autant.</p> <p><strong>En Géorgie</strong>, c’est la castagne entre pro-Européens et pro-Russes à coups de poings et de slogans simplistes, enflammés, là aussi hors de toute raison. Les deux camps livrés aux jeux des influences extérieures. A la malédiction des pays charnières en temps de guerre froide… devenant de plus en plus chaude.</p> <p><strong>Au Moyen-Orient</strong>, le premier ministre israélien et ses soutiens messianiques ne cessent d’élargir la guerre au-delà de leur pays. Aucun cessez-le-feu à Gaza où la tragédie n’en finit pas, celui du Liban aussitôt violé, aucune accalmie en Cisjordanie. Et maintenant la Syrie, quitte à soutenir des guerriers islamistes. Bientôt l’Iran dans le collimateur sans doute, avec un Trump plus va-t-en-guerre qu’il n’y paraît sur ce terrain. L’allergie au simple mot paix balaie toute réflexion raisonnable sur l’avenir. Comment peut-on croire que l’expulsion des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, ouvertement souhaitée, vers la Jordanie ou l’Egypte ne conduirait pas à de nouveaux conflits? Même si un répit se dessine, sous la forme d’un «pax americana» dans la région, à terme, la guerre repartira dans quelque nouvelle configuration, peut-être pire encore qu’aujourd’hui. </p> <p><strong>Le Turc Erdogan</strong>, lui, se veut le plus malin des somnambules. Malgré ses dénégations, il a manifestement poussé à l’attaque des mouvements islamistes contre l’Etat syrien. Espérant ainsi tirer les ficelles dans son voisinage et surtout affaiblir ses ennemis kurdes. Avec l’appui discret des Israéliens et des Américains qui, eux, veulent en finir avec un régime appuyé par la Russie et l’Iran. Là, on retrouve la courte vue des somnambules. Quels lendemains si les fous d’Allah renversent Assad? Un nouvel Afghanistan? Ne tire-t-on jamais les leçons de l’histoire? Certes, Biden n’est plus en état de lire le livre de Christopher Clark, mais il est douteux que Trump connaisse toutes les dimensions du mot somnambule.</p> <p><strong>En Ukraine</strong>, le président Zelensky, si porteur d’espoir à son élection, devenu un héros à la suite de l’agression russe, titube aujourd’hui. Enfermé dans son discours, il ne sait comment répondre au désir de paix, au ras-le-bol de son peuple devant les souffrances endurées, sous un régime de surcroît corrompu et autoritaire. Aucune guerre ne peut se prolonger lorsque des policiers doivent pourchasser dans les rues les hommes qui se cachent pour ne pas prendre les armes. Certes, Zelensky vient de faire un pas vers l’idée de négociation, mais son obsession du rattachement à l’OTAN la condamne d’avance. </p> <p><strong>Même en Pologne</strong>, le gouvernement de centre-droit de Donald Tusk fait sa petite crise de somnambulisme. Il construit un mur sur plusieurs centaines de kilomètres, non seulement autour du territoire de Kaliningrad, mais le long de la frontière avec la Biélorussie et celle avec l’Ukraine. Il exproprie pour cela des paysans totalement affolés. Il s’agirait de retenir les fantassins russes au cas où ils auraient conquis tout le pays voisin! Cette perspective rocambolesque cache en fait un autre souci: empêcher les Ukrainiens de fuir vers l’ouest sans contrôle, à travers champs et forêts. Enfin, peut-être une préoccupation électorale au passage: démontrer aux sympathisants du parti PIS, hypernationaliste, que les «modérés» prennent aussi au sérieux qu’eux toute croisade antirusse.</p> <p>Bref, ici et là, nombre de dirigeants se font du cinéma. Chacun le leur. Dans l’affrontement, verbal ou militaire, avec le scénario du voisin. Il y a certes, dans tous les conflits, d’autres approches des parties rivales, celles des intérêts objectifs, rationnels. Au plan sécuritaire, économique, sur le partage des richesses et des influences géopolitiques. Mais à ces calculs froids s’ajoutent, dans la tête des responsables, les perceptions fantasmatiques, les obsessions émotionnelles, les ambitions incandescentes. Ce bal des imaginaires conduit aussi dans le mur. Dans le pire du pire.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1733414363_livsomnambules.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " width="138" height="218" /></h4> <h4>(1) «Les Somnambules. Eté 1914: comment l’Europe a marché vers la guerre», de Christopher Clark. 672 pages. Ed. Flammarion.</h4> <p> </p>', 'content_edition' => 'En France, les affrontements entre factions – et au sein de chacune – tournent au désastre. Aucune issue en vue ne donne de vraies raisons d’espérer une amélioration dans ce pays endetté au point de payer plus d’intérêts que le budget de l’armée ou celui de l’éducation supérieure. Un pays livré à une gigantesque machine bureaucratique d’Etat. Un pays déprimé. Avec un président hors du réel, obsédé par son ego. Et une assemblée de tribuns ivres de leur rhétorique, incapables de s’entendre et de remettre les pieds sur terre. Moins grave: le président de la Corée du Sud, renouant avec les vieux démons de ce pays, tente d’en faire une dictature manu militari. Il échoue… mais ne se fait pas arrêter pour autant. En Géorgie, c’est la castagne entre pro-Européens et pro-Russes à coups de poings et de slogans simplistes, enflammés, là aussi hors de toute raison. Les deux camps livrés aux jeux des influences extérieures. A la malédiction des pays charnières en temps de guerre froide… devenant de plus en plus chaude. Au Moyen-Orient, le premier ministre israélien et ses soutiens messianiques ne cessent d’élargir la guerre au-delà de leur pays. Aucun cessez-le-feu à Gaza où la tragédie n’en finit pas, celui du Liban aussitôt violé, aucune accalmie en Cisjordanie. Et maintenant la Syrie, quitte à soutenir des guerriers islamistes. Bientôt l’Iran dans le collimateur sans doute, avec un Trump plus va-t-en-guerre qu’il n’y paraît sur ce terrain. ', 'slug' => 'les-somnambules-menent-au-chaos-par-le-verbe-et-par-les-armes', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 340, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5274, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Choc politique majeur en Roumanie', 'subtitle' => 'A croire les médias hâtifs, c’est tout simple: un candidat «pro-russe» et «extrémiste de droite» a gagné le premier tour des élections présidentielles en Roumanie, membre de l’UE et de l’OTAN. Evénement bien plus compliqué en fait et porteur de grands enjeux pour l’Europe. ', 'subtitle_edition' => 'A croire les médias hâtifs, c’est tout simple: un candidat «pro-russe» et «extrémiste de droite» a gagné le premier tour des élections présidentielles en Roumanie, membre de l’UE et de l’OTAN. Evénement bien plus compliqué en fait et porteur de grands enjeux pour l’Europe. ', 'content' => '<p><span>Ce Călin Georgescu, 62 ans, ingénieur agronome écologiste, ayant occupé de hautes fonctions nationales et internationales dans ce domaine, est un curieux personnage. Haute stature, à l’éloquence maîtrisée, aux connaissances diverses et poussées, il dégage une impression fort sérieuse. Mais outre ses convictions nationalistes et sociales, il est aussi un croyant, orthodoxe, qui invoque Dieu dans tous ses discours, avec un côté mystique peu soudable. Sur la famille, sur la patrie, sur la dignité du peuple roumain qu’il juge bafouée. Sur la paix qu’il veut voir en Ukraine. Très critique donc sur l’OTAN et l’UE… qu’il ne veut cependant pas quitter mais où il entend mieux défendre les intérêts de son pays.</span></p> <p><span>Hors partis ce candidat indépendant a fait toute sa campagne sur les réseaux sociaux, sur Tiktok en particulier, où il compte 3,4 millions d’abonnés. On l’a vu caracolant sur un cheval blanc et se baignant dans un lac froid, d’où le rapprochement avec les anciennes exhibitions de Poutine. Mais ses interventions trouvent de larges échos. Car il met le doigt sur des points sensibles. D’autant plus facilement que les partis qui se sont partagé le pouvoir ces dernières années n’ont pas brillé, souvent accusés de corruption, intéressés au développement économique – qui connut effectivement des succès – mais fort peu à la condition sociale, à la santé publique, à l’éducation. Cela dans le pays qui, après la Bulgarie, est le plus pauvre de l’UE. On ne peut donc le comparer à Trump. Il est d’ailleurs beaucoup plus policé dans l’expression, démagogique certes mais nullement vulgaire.</span></p> <p><span>Sa rivale du second tour (le 8 décembre), Elena Lasconi, ancienne présentatrice du téléjournal, sans expérience politique sinon la mairie d’un village de 30’000 habitants, illustre la tendance: elle se veut libérale, se compare à Ronald Reagan, reprend mot pour mot le récit atlantiste sur l’Ukraine, la Russie, mais n’aborde quasiment jamais le quotidien des démunis, des petits paysans, des laissés-pour-compte. Une cible idéale pour le pan de la population qui se veut «anti-système».</span></p> <p><span>Leurs chances au second tour? Aux 23,94% des voix de Georgescu pourraient s’ajouter celles d’une formation ultra-nationaliste – qui prône l’union avec la Moldavie! – d’un certain George Simion, accusé d’être un espion de Moscou, et fort de 13,86% des voix. Quant à Elena Lasconi qui a recueilli 19,18%, trouvera-t-elle l’appui des autres partis, restés querelleurs? Le candidat donné favori par les sondages, le socialiste Marcel Ciolacu, a obtenu 19,15% des suffrages. Mais tout évolue très vite. Dans un sens ou dans l’autre. Le vote des femmes, que le nouveau venu dans l’arène préfère voir à la maison avec les enfants, fera-t-il la différence? Depuis la réélection de Donald Trump, on ne se hasarde plus à ce type de spéculation.</span></p> <p><span>Et puis, grand remous ces jours. Sur la demande du Président sortant, Klaus Iohannis, qui ne peut plus se représenter, une «commission électorale» composée des seuls partis représentés au Parlement, demande l’annulation de l’élection! Incriminant l’usage massif de Tiktok et l’absence de certaines inscriptions formelles avant le scrutin. Les médias officiels appuient pour la plupart cette audace et tirent à boulets rouges sur le trublion. Si une telle décision est confirmée, on imagine la turbulence chez les sympathisant de Georgescu…</span></p> <p><span>Si au contraire celui-ci est élu, qu’arrivera-t-il? On peut le prédire en regardant ses vidéos (sous-titrées en français). Au sein de l’UE, il se joindra à Orbán (Hongrie) et Fico (Slovaquie) pour contrebalancer l’engagement de Mme von der Leyen et les autres pour l’appui à l’Ukraine. Versant OTAN, il donnera aussi de la voix. Car nombre de Roumains, même à l’opposé de ses opinions politiques, s’inquiètent de voir l’alliance atlantique renforcer sa base de Constanța, sur la mer Noire, plus grande encore que celle de Ramstein en Allemagne. Ils n’apprécient guère non plus la présence de 1'000 soldats français (il en est promis 5'000) sur leur territoire. Ces soutiens militaires sont vus davantage comme un danger qu’une garantie de tranquillité. </span></p> <p><span>Côté budget, ce serait le grand chambardement. Georgescu tempête contre les 6,5 milliards tout récemment votés pour l’achat de 35 avions F-35 alors que la part de l’éducation dans le budget (3,3%) est inférieure à la moyenne européenne et même à certains pays d’Afrique. Il promet de développer enfin la santé publique, très défaillante. Sans argent pour le privé, il est difficile de se soigner, les Roumains le savent trop bien. Il se tournera aussi, vu sa formation, vers la petite paysannerie qui souffre comme ailleurs. Plus que les grandes entreprises agricoles, largement aux mains de sociétés étrangères. </span></p> <p><span>Georgescu, qui a beaucoup fréquenté l’ONU et d’autres institutions internationales, qui connaît les rouages de son Etat, ne cassera pas la baraque. Mais il chahutera toutes celles où il pense défendre les intérêts de la Roumanie tels qu’il les voit. </span></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'choc-politique-majeur-en-roumanie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 345, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 2470, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'jerusalem.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 91353, 'md5' => '35856d3b645ad11cf7a55a5b548a9927', 'width' => (int) 850, 'height' => (int) 480, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => null, 'description' => null, 'author' => null, 'copyright' => '© DR', 'path' => '1513548384_jerusalem.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 198, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => ' ceci est un post déjà publié dans un autre forum mais qui peut donner quelques pistes.. Décidément Donald Trump ne sait plus quoi inventer pour déclencher une guerre. Malgré le fait qu’il ait un comparse plus que complaisant en la matière (le dirigeant nord-coréen) il n’y est pas arrivé (heureusement pour nous ouf). Alors il change et reconnait Jérusalem comme capitale d’Israël, provoquant l’ire des musulmans. Entre nous on voit l’hypocrisie du personnage, quelques semaines plutôt il effectue une tournée dans les pays arabes, les caressant dans le sens du poil, pour mieux les poignarder dans le dos après. Là ce n’est peut-être pas une guerre atomique qu’il va déclencher, mais une vague d’attentats !!! Quel inconscient ! Que cette ville soit une capitale, pourquoi pas, mais pas celle d’un seul état (juif ou palestinien) car c’est un lieu chargé d’histoire, multiculturelle et qui n’appartient pas plus à l’une ou l’autre communauté. Mais alors capitale de quoi, de quel peuple ? Pourquoi ne pas déclarer cette ville capitale de l’humanité, et chacun des 2 états ayant leur propre capitale comme tout autre pays dans le monde. Chaque lieu saint de chaque religion devrait être respecté comme il se doit par toutes les autres religions sans exception. Bon comme je l’ai plusieurs fois mentionné dans de précédents posts, le fait de supprimer toutes les religions simplifierait tout mais bon on peut rêver… ', 'post_id' => (int) 670, 'user_id' => (int) 1657, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Jacques Pilet' $description = 'Jérusalem, capitale d’Israël! La déclaration de Trump a suscité les applaudissements de l’opinion israélienne – qui n’en attend pas grand-chose – et des indignations – plus ou moins convaincues – dans le monde musulman. De part et d’autre, on brandit des arguments historiques. Comme si le passé aidait à résoudre les crises politiques du présent. Si, en Europe, on fixait les frontières en se référant aux siècles et millénaires passés, ce serait un beau capharnaüm… Mot bien ou mal choisi puisqu’il est le nom d’un village, sur le lac de Tibériade, où se mêlent les vestiges de synagogues et d’églises anciennes. ' $title = 'Jérusalem au regard de l’histoire, loin des slogans' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 287, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'israël', 'slug' => 'israel', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 123 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
N’y voyons pas cependant une raison d’ignorer l’histoire extraordinaire de Jérusalem, ancrage sacré des trois religions monothéistes. Comment l’aborder ? La quasi-totalité des ouvrages qui lui sont consacrés partent du point de vue de tel ou tel groupe. Le politologue israélien Meron Benvenisti l’a si bien dit: «L’histoire de Jérusalem s’apparente à une gigantesque carrière d’où chaque camp extrait des pierres pour la construction de ses mythes et pour les jeter sur l’adversaire». Pour dépasser l’affrontement des récits mémoriels, un groupe d’une soixantaine de chercheurs internationaux mène un projet académique de pointe, principalement financé par l’Union européenne: Open Jerusalem. Une foule de compétences n’est pas de trop pour explorer les archives dispersées dans le monde, en hébreu, en arabe, en turc, en arménien, en anglais, en français, en russe et d’autres langues. Il en résulte un premier fruit, accessible au grand public, un livre tout récent, signé Vincent Demire, le pilote de l’entreprise: «Jérusalem. Histoire d’une ville-monde des origines à nos jours». Lecture fascinante. Nourrie d’une approche au ras des pierres, tant de fois stratifiées au fil des époques, au ras des documents qui laissent entrevoir la vie quotidienne des divers habitants et leurs rapports entre eux, souvent violents, étonnement pacifiques à certains moments.
Qu’en retirer? Trois ou quatre constats qui vont parfois à l’encontre des idées reçues. D’abord, la confirmation incontestable de l’enracinement millénaire du peuple juif à Jérusalem. Qui ne fut cependant jamais une véritable capitale jusqu’en 1947. Car elle l’est dans les faits aujourd’hui, ergoter sur ce fait est hypocrite. Comme elle pourrait l’être aussi d’un éventuel Etat palestinien. Son nom, Rushalimum («ville de paix!»), apparaît au 19e siècle avant notre ère sur une figurine égyptienne. Les rois David et Salomon règnent au 10e siècle avant J.-C. Se succèdent ensuite plusieurs conquêtes, babylonienne et perse notamment. Puis romaine. Avec le passage notable de Hérode le Grand, tyran et bâtisseur qui jette les bases architecturales de la ville d’aujourd’hui. L’empire de Rome s’entendit assez bien avec les Juifs, beaucoup avec les Chrétiens, toujours plus nombreux dans ce que l’on n’appelait pas encore la Palestine. Lorsqu’il s’effondra, ces derniers tinrent le haut du pavé et ce fut une période noire pour les Juifs. Plus noire encore, plus tard, lorsque les Croisés s’installèrent dans la ville.
Jusque dans les années 30, la municipalité de Jérusalem était mixte
Au fil des siècles, et jusqu’au début de notre 20e siècle, les Chrétiens, dans des tonalités et des situations différentes, à divers carrefours de l’histoire, furent les pourfendeurs les plus acharnés de la tradition juive. Certes celle-ci s’entremêlait étroitement avec le christianisme, ainsi qu’avec l’islam des débuts – les convergences textuelles des trois religions sont souvent ignorées mais indubitables – mais sur le terrain, les rivalités furent cruelles dans des rapports de force variables. Juifs et Musulmans avaient et ont encore beaucoup de traits communs qui les différencient des chrétiens : la circoncision, l’interdiction de reproduire l’image humaine, le rejet du porc et d’autres interdits alimentaires, la barbe chez les plus religieux, l’obsession de la pureté des lieux sacrés (jusqu’à prohiber leur fréquentation par les femmes ayant leurs règles).
La Jérusalem des califes qui succéda à l’époque romaine vit la construction d’édifices musulmans et de synagogues aussi. Plus tard, après l’épisode des Croisés, chassés par les Turcs, Jérusalem traversa un long temps sous l’autorité ottomane, avec une parenthèse égyptienne, jusqu’à la fin de la Première guerre mondiale. Un temps peu connu, peu décrit, avec des moments de prospérité et de déclin. Ce qui frappe, c’est le soin qu’eut ce pouvoir turc à ménager la diversité religieuse de la ville. Juifs et Chrétiens y avaient un statut reconnu. Certes, la construction et la rénovation de leurs lieux sacrés étaient limitées, mais ils purent pratiquer leur religion sans grandes encombres. Les uns et les autres vivant dans une proximité globalement paisible, avec de nombreux échanges et voisinages.
C’est dans la seconde moitié du 19e siècle et au début du 20e, avec l’émergence du sionisme, que les religions juive et musulmane furent peu à peu considérées comme des nations rivales, israéliennes et palestinienne. L’une et l’autre profitant des ambiguïtés britanniques chargées d’un protectorat temporaire. Jusque dans les années 30, la municipalité de Jérusalem était mixte, intercommunautaire. L’arrivée des immigrés sionistes inquiéta fort les notables juifs qui participaient à la gestion de la ville. L’un d’eux proposa même de créer un Etat juif «ailleurs»: «Ne touchez pas à la Palestine!» osa-t-il lancer.
L’écart entre la Jérusalem juive et la Jérusalem musulmane s’accroît
La création de l’Etat d’Israël en 1947 consacra la division de la ville, l’est étant sous autorité jordanienne et interdite aux Israéliens. Lorsque vingt ans plus tard, Tsahal s’empara de la totalité de la ville, ce fut sanglant. Des deux côtés. Les Juifs chassés de la partie est, leurs synagogues détruites, des milliers de Palestiniens musulmans et chrétiens expulsés de la partie ouest. On connaît la suite. Les Intifada, les attentats terroristes, la montée de la répression, puis au fil des années jusqu’à aujourd’hui les expropriations et les implantations israéliennes dans la périphérie et au-delà dans les territoires occupés.
L’écart entre la Jérusalem juive et la Jérusalem musulmane s’accroît, l’une riche, l’autre pauvre, l’une bien équipée (avec 87% du budget municipal), l’autre bien moins lotie (13%). Une autre donnée sera déterminante dans l’avenir. La démographie. Le livre l’analyse précisément. En 1914, la ville comptait 40'000 Juifs et 30'000 Arabes, musulmans et chrétiens. Aujourd’hui 500'000 Juifs (63%) et 300’000 Arabes dans la municipalité israélienne actuelle. Depuis 1967, la population juive a été multipliée par 2,5, la population arabe par 4. Malgré la forte natalité chez les orthodoxes juifs, la résistance démographique palestinienne au sein-même de la ville est puissante. Celle-ci reste donc «moins juive» que Tel Aviv et Haifa.
Les auteurs de cette recherche se gardent bien de donner des bons et des mauvais points aux uns ou aux autres. Ils esquissent une proposition. Sans attendre la solution politique miraculeuse, ils suggèrent des mesures concrètes, urbanistiques, pour assurer un avenir partagé et viable aux deux communautés. Vision défendue par l’association israélienne «Ir Amim» (la ville des peuples) et le «Peace and democracy Forum» palestinien. Inutile de dire que ces sages sont ignorés et combattus par le gouvernement israélien actuel. Mais l’histoire de Jérusalem est si longue, si exceptionnelle, si inattendue… Elle ne s’arrêtera pas au tableau que dessine le pouvoir dominateur d’aujourd’hui à coups de formules fracassantes. Cependant tant que les Palestiniens n’auront pas leur Etat, tant que se poursuivra la colonisation des territoires occupés, tant que l’abcès de Gaza ne sera pas débridé, les secousses ébranleront la région. Jusqu’à son cœur, Jérusalem.
«Jérusalem. Histoire d’une ville-monde des origines à nos jours», de Vincent Demire. Ed. Champs Histoire.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/670', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 670, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Histoire', 'title' => 'Jérusalem au regard de l’histoire, loin des slogans', 'subtitle' => 'Jérusalem, capitale d’Israël! La déclaration de Trump a suscité les applaudissements de l’opinion israélienne – qui n’en attend pas grand-chose – et des indignations – plus ou moins convaincues – dans le monde musulman. De part et d’autre, on brandit des arguments historiques. Comme si le passé aidait à résoudre les crises politiques du présent. Si, en Europe, on fixait les frontières en se référant aux siècles et millénaires passés, ce serait un beau capharnaüm… Mot bien ou mal choisi puisqu’il est le nom d’un village, sur le lac de Tibériade, où se mêlent les vestiges de synagogues et d’églises anciennes. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>N’y voyons pas cependant une raison d’ignorer l’histoire extraordinaire de Jérusalem, ancrage sacré des trois religions monothéistes. Comment l’aborder ? La quasi-totalité des ouvrages qui lui sont consacrés partent du point de vue de tel ou tel groupe. Le politologue israélien Meron Benvenisti l’a si bien dit: «L’histoire de Jérusalem s’apparente à une gigantesque carrière d’où chaque camp extrait des pierres pour la construction de ses mythes et pour les jeter sur l’adversaire». Pour dépasser l’affrontement des récits mémoriels, un groupe d’une soixantaine de chercheurs internationaux mène un projet académique de pointe, principalement financé par l’Union européenne: Open Jerusalem. Une foule de compétences n’est pas de trop pour explorer les archives dispersées dans le monde, en hébreu, en arabe, en turc, en arménien, en anglais, en français, en russe et d’autres langues. Il en résulte un premier fruit, accessible au grand public, un livre tout récent, signé Vincent Demire, le pilote de l’entreprise: «Jérusalem. Histoire d’une ville-monde des origines à nos jours». Lecture fascinante. Nourrie d’une approche au ras des pierres, tant de fois stratifiées au fil des époques, au ras des documents qui laissent entrevoir la vie quotidienne des divers habitants et leurs rapports entre eux, souvent violents, étonnement pacifiques à certains moments. </p><p>Qu’en retirer? Trois ou quatre constats qui vont parfois à l’encontre des idées reçues. D’abord, la confirmation incontestable de l’enracinement millénaire du peuple juif à Jérusalem. Qui ne fut cependant jamais une véritable capitale jusqu’en 1947. Car elle l’est dans les faits aujourd’hui, ergoter sur ce fait est hypocrite. Comme elle pourrait l’être aussi d’un éventuel Etat palestinien. Son nom, Rushalimum («ville de paix!»), apparaît au 19<sup>e </sup>siècle avant notre ère sur une figurine égyptienne. Les rois David et Salomon règnent au 10<sup>e</sup> siècle avant J.-C. Se succèdent ensuite plusieurs conquêtes, babylonienne et perse notamment. Puis romaine. Avec le passage notable de Hérode le Grand, tyran et bâtisseur qui jette les bases architecturales de la ville d’aujourd’hui. L’empire de Rome s’entendit assez bien avec les Juifs, beaucoup avec les Chrétiens, toujours plus nombreux dans ce que l’on n’appelait pas encore la Palestine. Lorsqu’il s’effondra, ces derniers tinrent le haut du pavé et ce fut une période noire pour les Juifs. Plus noire encore, plus tard, lorsque les Croisés s’installèrent dans la ville.</p><h3>Jusque dans les années 30, la municipalité de Jérusalem était mixte<br></h3><p>Au fil des siècles, et jusqu’au début de notre 20<sup>e</sup> siècle, les Chrétiens, dans des tonalités et des situations différentes, à divers carrefours de l’histoire, furent les pourfendeurs les plus acharnés de la tradition juive. Certes celle-ci s’entremêlait étroitement avec le christianisme, ainsi qu’avec l’islam des débuts – les convergences textuelles des trois religions sont souvent ignorées mais indubitables – mais sur le terrain, les rivalités furent cruelles dans des rapports de force variables. Juifs et Musulmans avaient et ont encore beaucoup de traits communs qui les différencient des chrétiens : la circoncision, l’interdiction de reproduire l’image humaine, le rejet du porc et d’autres interdits alimentaires, la barbe chez les plus religieux, l’obsession de la pureté des lieux sacrés (jusqu’à prohiber leur fréquentation par les femmes ayant leurs règles). </p><p> La Jérusalem des califes qui succéda à l’époque romaine vit la construction d’édifices musulmans et de synagogues aussi. Plus tard, après l’épisode des Croisés, chassés par les Turcs, Jérusalem traversa un long temps sous l’autorité ottomane, avec une parenthèse égyptienne, jusqu’à la fin de la Première guerre mondiale. Un temps peu connu, peu décrit, avec des moments de prospérité et de déclin. Ce qui frappe, c’est le soin qu’eut ce pouvoir turc à ménager la diversité religieuse de la ville. Juifs et Chrétiens y avaient un statut reconnu. Certes, la construction et la rénovation de leurs lieux sacrés étaient limitées, mais ils purent pratiquer leur religion sans grandes encombres. Les uns et les autres vivant dans une proximité globalement paisible, avec de nombreux échanges et voisinages. </p><p>C’est dans la seconde moitié du 19<sup>e</sup> siècle et au début du 20<sup>e</sup>, avec l’émergence du sionisme, que les religions juive et musulmane furent peu à peu considérées comme des nations rivales, israéliennes et palestinienne. L’une et l’autre profitant des ambiguïtés britanniques chargées d’un protectorat temporaire. Jusque dans les années 30, la municipalité de Jérusalem était mixte, intercommunautaire. L’arrivée des immigrés sionistes inquiéta fort les notables juifs qui participaient à la gestion de la ville. L’un d’eux proposa même de créer un Etat juif «ailleurs»: «Ne touchez pas à la Palestine!» osa-t-il lancer.</p><h3>L’écart entre la Jérusalem juive et la Jérusalem musulmane s’accroît</h3><p> La création de l’Etat d’Israël en 1947 consacra la division de la ville, l’est étant sous autorité jordanienne et interdite aux Israéliens. Lorsque vingt ans plus tard, Tsahal s’empara de la totalité de la ville, ce fut sanglant. Des deux côtés. Les Juifs chassés de la partie est, leurs synagogues détruites, des milliers de Palestiniens musulmans et chrétiens expulsés de la partie ouest. On connaît la suite. Les Intifada, les attentats terroristes, la montée de la répression, puis au fil des années jusqu’à aujourd’hui les expropriations et les implantations israéliennes dans la périphérie et au-delà dans les territoires occupés. </p><p>L’écart entre la Jérusalem juive et la Jérusalem musulmane s’accroît, l’une riche, l’autre pauvre, l’une bien équipée (avec 87% du budget municipal), l’autre bien moins lotie (13%). Une autre donnée sera déterminante dans l’avenir. La démographie. Le livre l’analyse précisément. En 1914, la ville comptait 40'000 Juifs et 30'000 Arabes, musulmans et chrétiens. Aujourd’hui 500'000 Juifs (63%) et 300’000 Arabes dans la municipalité israélienne actuelle. Depuis 1967, la population juive a été multipliée par 2,5, la population arabe par 4. Malgré la forte natalité chez les orthodoxes juifs, la résistance démographique palestinienne au sein-même de la ville est puissante. Celle-ci reste donc «moins juive» que Tel Aviv et Haifa.</p><p>Les auteurs de cette recherche se gardent bien de donner des bons et des mauvais points aux uns ou aux autres. Ils esquissent une proposition. Sans attendre la solution politique miraculeuse, ils suggèrent des mesures concrètes, urbanistiques, pour assurer un avenir partagé et viable aux deux communautés. Vision défendue par l’association israélienne «Ir Amim» (la ville des peuples) et le «Peace and democracy Forum» palestinien. Inutile de dire que ces sages sont ignorés et combattus par le gouvernement israélien actuel. Mais l’histoire de Jérusalem est si longue, si exceptionnelle, si inattendue… Elle ne s’arrêtera pas au tableau que dessine le pouvoir dominateur d’aujourd’hui à coups de formules fracassantes. Cependant tant que les Palestiniens n’auront pas leur Etat, tant que se poursuivra la colonisation des territoires occupés, tant que l’abcès de Gaza ne sera pas débridé, les secousses ébranleront la région. Jusqu’à son cœur, Jérusalem.</p><p></p><hr><p></p><h4><img class="img-responsive " src="https://bonpourlatete.comhttps://media.bonpourlatete.com/default/w300/1513547639_arton2328.jpg"><em>«Jérusalem. Histoire d’une ville-monde des origines à nos jours», </em>de Vincent Demire. Ed. Champs Histoire. </h4>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'jerusalem-au-regard-de-l-histoire-loin-des-slogans', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 999, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 673, 'homepage_order' => (int) 688, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Jacques Pilet', 'description' => 'Jérusalem, capitale d’Israël! La déclaration de Trump a suscité les applaudissements de l’opinion israélienne – qui n’en attend pas grand-chose – et des indignations – plus ou moins convaincues – dans le monde musulman. De part et d’autre, on brandit des arguments historiques. Comme si le passé aidait à résoudre les crises politiques du présent. Si, en Europe, on fixait les frontières en se référant aux siècles et millénaires passés, ce serait un beau capharnaüm… Mot bien ou mal choisi puisqu’il est le nom d’un village, sur le lac de Tibériade, où se mêlent les vestiges de synagogues et d’églises anciennes. ', 'title' => 'Jérusalem au regard de l’histoire, loin des slogans', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/670' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 670, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Histoire', 'title' => 'Jérusalem au regard de l’histoire, loin des slogans', 'subtitle' => 'Jérusalem, capitale d’Israël! La déclaration de Trump a suscité les applaudissements de l’opinion israélienne – qui n’en attend pas grand-chose – et des indignations – plus ou moins convaincues – dans le monde musulman. De part et d’autre, on brandit des arguments historiques. Comme si le passé aidait à résoudre les crises politiques du présent. Si, en Europe, on fixait les frontières en se référant aux siècles et millénaires passés, ce serait un beau capharnaüm… Mot bien ou mal choisi puisqu’il est le nom d’un village, sur le lac de Tibériade, où se mêlent les vestiges de synagogues et d’églises anciennes. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>N’y voyons pas cependant une raison d’ignorer l’histoire extraordinaire de Jérusalem, ancrage sacré des trois religions monothéistes. Comment l’aborder ? La quasi-totalité des ouvrages qui lui sont consacrés partent du point de vue de tel ou tel groupe. Le politologue israélien Meron Benvenisti l’a si bien dit: «L’histoire de Jérusalem s’apparente à une gigantesque carrière d’où chaque camp extrait des pierres pour la construction de ses mythes et pour les jeter sur l’adversaire». Pour dépasser l’affrontement des récits mémoriels, un groupe d’une soixantaine de chercheurs internationaux mène un projet académique de pointe, principalement financé par l’Union européenne: Open Jerusalem. Une foule de compétences n’est pas de trop pour explorer les archives dispersées dans le monde, en hébreu, en arabe, en turc, en arménien, en anglais, en français, en russe et d’autres langues. Il en résulte un premier fruit, accessible au grand public, un livre tout récent, signé Vincent Demire, le pilote de l’entreprise: «Jérusalem. Histoire d’une ville-monde des origines à nos jours». Lecture fascinante. Nourrie d’une approche au ras des pierres, tant de fois stratifiées au fil des époques, au ras des documents qui laissent entrevoir la vie quotidienne des divers habitants et leurs rapports entre eux, souvent violents, étonnement pacifiques à certains moments. </p><p>Qu’en retirer? Trois ou quatre constats qui vont parfois à l’encontre des idées reçues. D’abord, la confirmation incontestable de l’enracinement millénaire du peuple juif à Jérusalem. Qui ne fut cependant jamais une véritable capitale jusqu’en 1947. Car elle l’est dans les faits aujourd’hui, ergoter sur ce fait est hypocrite. Comme elle pourrait l’être aussi d’un éventuel Etat palestinien. Son nom, Rushalimum («ville de paix!»), apparaît au 19<sup>e </sup>siècle avant notre ère sur une figurine égyptienne. Les rois David et Salomon règnent au 10<sup>e</sup> siècle avant J.-C. Se succèdent ensuite plusieurs conquêtes, babylonienne et perse notamment. Puis romaine. Avec le passage notable de Hérode le Grand, tyran et bâtisseur qui jette les bases architecturales de la ville d’aujourd’hui. L’empire de Rome s’entendit assez bien avec les Juifs, beaucoup avec les Chrétiens, toujours plus nombreux dans ce que l’on n’appelait pas encore la Palestine. Lorsqu’il s’effondra, ces derniers tinrent le haut du pavé et ce fut une période noire pour les Juifs. Plus noire encore, plus tard, lorsque les Croisés s’installèrent dans la ville.</p><h3>Jusque dans les années 30, la municipalité de Jérusalem était mixte<br></h3><p>Au fil des siècles, et jusqu’au début de notre 20<sup>e</sup> siècle, les Chrétiens, dans des tonalités et des situations différentes, à divers carrefours de l’histoire, furent les pourfendeurs les plus acharnés de la tradition juive. Certes celle-ci s’entremêlait étroitement avec le christianisme, ainsi qu’avec l’islam des débuts – les convergences textuelles des trois religions sont souvent ignorées mais indubitables – mais sur le terrain, les rivalités furent cruelles dans des rapports de force variables. Juifs et Musulmans avaient et ont encore beaucoup de traits communs qui les différencient des chrétiens : la circoncision, l’interdiction de reproduire l’image humaine, le rejet du porc et d’autres interdits alimentaires, la barbe chez les plus religieux, l’obsession de la pureté des lieux sacrés (jusqu’à prohiber leur fréquentation par les femmes ayant leurs règles). </p><p> La Jérusalem des califes qui succéda à l’époque romaine vit la construction d’édifices musulmans et de synagogues aussi. Plus tard, après l’épisode des Croisés, chassés par les Turcs, Jérusalem traversa un long temps sous l’autorité ottomane, avec une parenthèse égyptienne, jusqu’à la fin de la Première guerre mondiale. Un temps peu connu, peu décrit, avec des moments de prospérité et de déclin. Ce qui frappe, c’est le soin qu’eut ce pouvoir turc à ménager la diversité religieuse de la ville. Juifs et Chrétiens y avaient un statut reconnu. Certes, la construction et la rénovation de leurs lieux sacrés étaient limitées, mais ils purent pratiquer leur religion sans grandes encombres. Les uns et les autres vivant dans une proximité globalement paisible, avec de nombreux échanges et voisinages. </p><p>C’est dans la seconde moitié du 19<sup>e</sup> siècle et au début du 20<sup>e</sup>, avec l’émergence du sionisme, que les religions juive et musulmane furent peu à peu considérées comme des nations rivales, israéliennes et palestinienne. L’une et l’autre profitant des ambiguïtés britanniques chargées d’un protectorat temporaire. Jusque dans les années 30, la municipalité de Jérusalem était mixte, intercommunautaire. L’arrivée des immigrés sionistes inquiéta fort les notables juifs qui participaient à la gestion de la ville. L’un d’eux proposa même de créer un Etat juif «ailleurs»: «Ne touchez pas à la Palestine!» osa-t-il lancer.</p><h3>L’écart entre la Jérusalem juive et la Jérusalem musulmane s’accroît</h3><p> La création de l’Etat d’Israël en 1947 consacra la division de la ville, l’est étant sous autorité jordanienne et interdite aux Israéliens. Lorsque vingt ans plus tard, Tsahal s’empara de la totalité de la ville, ce fut sanglant. Des deux côtés. Les Juifs chassés de la partie est, leurs synagogues détruites, des milliers de Palestiniens musulmans et chrétiens expulsés de la partie ouest. On connaît la suite. Les Intifada, les attentats terroristes, la montée de la répression, puis au fil des années jusqu’à aujourd’hui les expropriations et les implantations israéliennes dans la périphérie et au-delà dans les territoires occupés. </p><p>L’écart entre la Jérusalem juive et la Jérusalem musulmane s’accroît, l’une riche, l’autre pauvre, l’une bien équipée (avec 87% du budget municipal), l’autre bien moins lotie (13%). Une autre donnée sera déterminante dans l’avenir. La démographie. Le livre l’analyse précisément. En 1914, la ville comptait 40'000 Juifs et 30'000 Arabes, musulmans et chrétiens. Aujourd’hui 500'000 Juifs (63%) et 300’000 Arabes dans la municipalité israélienne actuelle. Depuis 1967, la population juive a été multipliée par 2,5, la population arabe par 4. Malgré la forte natalité chez les orthodoxes juifs, la résistance démographique palestinienne au sein-même de la ville est puissante. Celle-ci reste donc «moins juive» que Tel Aviv et Haifa.</p><p>Les auteurs de cette recherche se gardent bien de donner des bons et des mauvais points aux uns ou aux autres. Ils esquissent une proposition. Sans attendre la solution politique miraculeuse, ils suggèrent des mesures concrètes, urbanistiques, pour assurer un avenir partagé et viable aux deux communautés. Vision défendue par l’association israélienne «Ir Amim» (la ville des peuples) et le «Peace and democracy Forum» palestinien. Inutile de dire que ces sages sont ignorés et combattus par le gouvernement israélien actuel. Mais l’histoire de Jérusalem est si longue, si exceptionnelle, si inattendue… Elle ne s’arrêtera pas au tableau que dessine le pouvoir dominateur d’aujourd’hui à coups de formules fracassantes. Cependant tant que les Palestiniens n’auront pas leur Etat, tant que se poursuivra la colonisation des territoires occupés, tant que l’abcès de Gaza ne sera pas débridé, les secousses ébranleront la région. Jusqu’à son cœur, Jérusalem.</p><p></p><hr><p></p><h4><img class="img-responsive " src="https://bonpourlatete.comhttps://media.bonpourlatete.com/default/w300/1513547639_arton2328.jpg"><em>«Jérusalem. Histoire d’une ville-monde des origines à nos jours», </em>de Vincent Demire. Ed. Champs Histoire. </h4>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'jerusalem-au-regard-de-l-histoire-loin-des-slogans', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 999, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 673, 'homepage_order' => (int) 688, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5297, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Syrie: surprises, surprises', 'subtitle' => 'Retournement total et inattendu en Syrie. Les explosions de joie des exilés – ils sont 65’000 en Suisse – sont bien compréhensibles. Il faut être naïf, cependant, pour croire qu’ils rentreront en nombre dans leur pays effondré. Et il pourrait en arriver d’autres, craignant, eux, la mainmise islamiste. Comment rester indifférent à ce bouleversement de dimension régionale, après Gaza, la Cisjordanie, le Liban…', 'subtitle_edition' => 'Retournement total et inattendu en Syrie. Les explosions de joie des exilés – ils sont 65’000 en Suisse – sont bien compréhensibles. Il faut être naïf, cependant, pour croire qu’ils rentreront en nombre dans leur pays effondré. Et il pourrait en arriver d’autres, craignant, eux, la mainmise islamiste. Comment rester indifférent à ce bouleversement de dimension régionale, après Gaza, la Cisjordanie, le Liban…', 'content' => '<p>Surprise de voir les Occidentaux indifférents, sinon approbateurs, devant l’avancée israélienne sur le territoire syrien, devant les bombardements massifs – plus de 300 en trois jours – qui ont détruit toute la structure militaire du pays ainsi que le port de Lattaquié, porte vitale du commerce. </p> <p>Surprise aussi de voir ces mêmes Occidentaux applaudir soudain un gouvernement en formation dirigé par un islamiste patenté, issu de Al-Qaïda, Al-Nosra, Isis et maintenant à la tête de Hayat Tahrir al-Cham (HTS). Un homme dont la tête est mise à prix aux USA. Abou Mohammed al-Joulani est fort intelligent, habile, calculateur et donne de lui aujourd’hui l’image la plus rassurante possible. Un fou d’Allah soudain touché par la grâce de la raison occidentale, par la soudaine illumination des droits de l’homme. Il va jusqu’à promettre une ambassade à Jérusalem… où l’on n’est guère convaincu par ce nouvel allié proclamé. Ses seuls ennemis, dit-il, ce sont l’Iran et le Hezbollah. Et n’a pas un mot quant aux bombes israéliennes qui pleuvent sur son territoire ni sur la présence de Tsahal aux portes de Damas. Silence aussi devant les exactions et les assassinats commis par ses partisans, rapportés sur le net, image à l’appui. En outre, il est prévu de mijoter une nouvelle constitution. La «République arabe syrienne» devrait s’appeler «Etat islamique de Syrie».</p> <p>On peut comprendre la satisfaction des Américains et des Européens voyant que la Russie et l’Iran sont bannis des lieux. Mais comment peuvent-ils peindre ainsi en rose la nouvelle situation? Sans penser aux désastreux précédents de l’Irak, de la Libye?</p> <p>En fait, ce n’est pas totalement surprenant. Lorsque la guerre civile fut déclenchée en 2011, ce sont les mêmes forces islamistes qui prirent très tôt le relais des manifestants qui réclamaient la démocratie, brutalisés par la police d’Assad. Elles furent soutenues aveuglément, des années durant, par plusieurs pays arabes et européens. Ce fut atroce. Un demi-million de morts, dit-on. Sous le double feu du dictateur criminel, certes, et celui des insurgés barbus. Des dizaines de millions d’exilés fuyant la fureur des uns et des autres.</p> <p>N’entrons pas ici dans les spéculations sur l’avenir, sur les desseins des puissances qui, de fait, s’emparent du pays, qui s’agitent au fil de leurs ambitions géopolitiques et économiques. Sans parler du pétrole, exploité par les Américains sur la partie kurde… Qu’il nous soit permis d’évoquer plutôt un souvenir. Cinq ans avant la guerre, un voyage inoubliable en Syrie. Un prêtre nous faisait visiter Alep, tous les quartiers, animés et relativement prospères. Nous parlions avec tous. Conscients d’être dans une dictature, nous constations que chacun exprimait sans peur sa foi, son appartenance. Nous avions visité l’admirable mosquée des Omeyyades à Damas. Nous nous sommes étonnés auprès de deux jeunes filles de voir tant de monde, des familles en sortie, un dimanche et non un vendredi. Elles éclatèrent de rire: «Mais c’est le jour de Pâques!». Comme Noël, les jours de fêtes chrétiennes sont officiellement fériés en Syrie. Jusqu’à quand?</p> <p>Le prêtre d’Alep, devenu un ami, qui vit aujourd’hui en France, n’a pas le cœur à applaudir le tournant actuel. Il s’est exilé avec les siens après que sa fille de dix-huit ans ait été débarquée d’un bus, violée et assassinée parce qu’elle portait une croix autour du cou. Par des «rebelles modérés» comme on disait à l’époque. Par les islamistes aujourd’hui au pouvoir.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'syrie-surprises-surprises', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 56, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5296, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le coup d’Etat en Roumanie et la dérive de l’UE', 'subtitle' => 'L’annulation d’une élection présidentielle, aux résultats pourtant incontestés, dans un pays membre de l’UE, aurait de quoi choquer. Or la Commission européenne ne bronche pas, trop satisfaite, sans doute, de la tournure que prennent les événements anti-démocratiques en Roumanie. Car les opinions de Călin Georgescu, le candidat indépendant vainqueur du premier tour, dérangent à bien des niveaux. Cette tactique du «deux poids deux mesures» ne fait toutefois que discréditer un peu plus l’UE. ', 'subtitle_edition' => 'L’annulation d’une élection présidentielle, aux résultats pourtant incontestés, dans un pays membre de l’UE, aurait de quoi choquer. Or la Commission européenne ne bronche pas, trop satisfaite, sans doute, de la tournure que prennent les événements anti-démocratiques en Roumanie. Car les opinions de Călin Georgescu, le candidat indépendant vainqueur du premier tour, dérangent à bien des niveaux. Cette tactique du «deux poids deux mesures» ne fait toutefois que discréditer un peu plus l’UE. ', 'content' => '<p>Le bouleversement en Syrie détourne les regards. Il vient pourtant de se produire un évènement majeur près de nous, dans un pays membre de l’UE, la Roumanie. Les élections présidentielles y ont été annulées. Car le vainqueur de premier tour, Călin Georgescu, candidat indépendant, est vivement attaqué par les deux grands partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. L’affrontement ne cesse de s’échauffer entre ses partisans et ses adversaires, dans les médias, sur internet et parfois dans la rue. Aucune nouvelle date n’a encore été fixée pour de nouvelles élections.</p> <p>Or la Commission européenne ne bronche pas. Elle a su tancer, à raison, les pressions du gouvernement sur la justice en Pologne et en Hongrie. Mais là, l’annulation d’une élection incontestée – les bulletins ont été recomptés – n’appelle aucune critique. Donald Trump a d’ailleurs condamné cette décision anti-démocratique. Tout comme la rivale du vainqueur, arrivée en deuxième position, Elena Lasconi, qui voit là «un retour des jours sombres du communisme». Mme von der Leyen croit bon au contraire d’appuyer le président roumain sortant qui réclame une enquête sur les ingérences hypothétiques de la Russie lors de la campagne, largement menée sur les réseaux sociaux.</p> <h3><strong>Qui veut la peau de Călin Georgescu ?</strong></h3> <p>C’est piquant si l’on songe que sur l’autre bord, l’influence américaine pèse lourd sur ce pays. Son commandant en chef, le général Vlad, a été formé dans la plus haute école militaire aux USA et a même participé à l’opération menée contre l’Irak en 2003. Depuis la guerre en Ukraine, la pression de l’OTAN et des lobbies de l’armement est énorme. Le budget de la défense roumaine a augmenté de 53 %, il représente 3 % du PIB. Une grande base est en construction à la frontière avec la Russie. Des contingents étrangers sont sur place, notamment avec environ 1000 soldats français. </p> <p>Alors évidemment Georgescu est un gêneur. Il ne veut pas quitter l’OTAN, mais considère que l’intérêt de la Roumanie, c’est l’arrêt au plus vite de la guerre. Ce qui lui vaut aussitôt chez nous l’étiquette de pro-russe. Il s’oppose aussi à une dépense prévue de 6,5 milliards de dollars pour l’achat d’une flotte de FA-35 dans un pays où le quart de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. On voit dès lors qui veut sa peau, au-delà des appareils politiques locaux accrochés à leurs pouvoirs et leurs privilèges. </p> <p>L’impertinent aggrave encore son cas avec sa revendication d’un meilleur contrôle et d’une plus forte imposition des sociétés internationales (notamment américaines, françaises, autrichiennes, kazakhs, émiratis... et russes) qui exploitent les considérables ressources minières de la Roumanie, pétrole et gaz en tête. Le discours nationaliste passe bien ailleurs et fort mal là… A noter qu’il ne souhaite nullement la sortie de l’UE mais souhaite y défendre mieux les intérêts de son pays. Comme à peu près tous. </p> <h3><strong>Portrait d’un personnage peu banal</strong></h3> <p>L’image caricaturale qui nous est proposée de ce personnage peu banal est à côté de la plaque. Cet ingénieur agronome écologiste a fait carrière dans les institutions de son pays et aux Nations Unies (avec un passage à Genève). Il maîtrise son propos, plutôt mesuré. Mais avec le sens de la formule. Par exemple, à propos des partis traditionnels qui ont connu bien des cas de magouilles et de corruptions: «ils essuient leurs bottes sales sur le visage de la démocratie!»</p> <p>C’est un conservateur comme on en trouve en France, en Allemagne. Avec en plus des préoccupations sociales, en particulier dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la condition paysanne. Et aussi des manies, il est vrai, une fixation sur l’affreux Davos, le redoutable Soros. Un penchant religieux aussi et même mystique. Grand défenseur de la famille traditionnelle, mais pas opposé à l’avortement et aux couples homosexuels. Attentif, et c’est rare, aux minorités, tels les Hongrois sur sol roumain ou les Roms. Ses refrains préférés tournent autour de la défense du peuple roumain, du rassemblement de tous, du redressement d’un pays resté pauvre malgré de réels progrès économiques aux bénéfices trop inégalement répartis. On apprécie ou pas le bonhomme, mais pas de quoi le maudire… ou l’enfermer, ou l’exiler comme en rêvent les plus exaltés de ses adversaires. Certains sont allés jusqu’à couper l’eau et l’électricité de son domicile. A quoi Georgescu réagit avec le sourire et rassure, il restera sur internet et le débat, le combat continueront. Plus inquiétant pour lui: divers services s’activent pour trouver quelques charges à son encontre qui permettraient d’écarter une nouvelle candidature. «Comme il n’y a rien à me reprocher, il leur faut du temps pour fabriquer des preuves…», commente l’intéressé. Il appelle de ses vœux des enquêteurs internationaux, européens, américains. Ajoutant: «Nous respectons nos partenaires démocratiques, mais j’ai le sentiment qu’ils nous lâchent, j’espère me tromper.»</p> <h3><strong>L’Union européenne discréditée </strong></h3> <p>Il y a bien lâchage du côté de Mme von der Leyen et ses gens. Soucieux d’abord de s’aligner sur la ligne de l’OTAN et de l’administration Biden, entraînant tant de médias dans ce sillage. Il s’agit là d’une dérive de l’UE et de ses principes. Une fois de plus, la tactique du «deux poids deux mesures». On tance un Erdogan, un Fico (le président slovaque), mais pas un mot sur le président roumain Iohannis qui prolonge son mandat en cassant une élection. Bien sûr pas un froncement de sourcils non plus lorsqu’en France le gouvernement tente d’imposer sa volonté à coups de «49.3» contre la majorité du parlement. </p> <p>La «maison commune» se remettra-t-elle du discrédit ainsi démontré à la face du monde? Pas de si tôt, c’est à craindre. </p>', 'content_edition' => 'Le bouleversement en Syrie détourne les regards. Il vient pourtant de se produire un évènement majeur près de nous, dans un pays membre de l’UE, la Roumanie. Les élections présidentielles y ont été annulées. Car le vainqueur de premier tour, Călin Georgescu, candidat indépendant, est vivement attaqué par les deux grands partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. L’affrontement ne cesse de s’échauffer entre ses partisans et ses adversaires, dans les médias, sur internet et parfois dans la rue. Aucune nouvelle date n’a encore été fixée pour de nouvelles élections. Or la Commission européenne ne bronche pas. Elle a su tancer, à raison, les pressions du gouvernement sur la justice en Pologne et en Hongrie. Mais là, l’annulation d’une élection incontestée – les bulletins ont été recomptés – n’appelle aucune critique. Donald Trump a d’ailleurs condamné cette décision anti-démocratique. Tout comme la rivale du vainqueur, arrivée en deuxième position, Elena Lasconi, qui voit là «un retour des jours sombres du communisme». Mme von der Leyen croit bon au contraire d’appuyer le président roumain sortant qui réclame une enquête sur les ingérences hypothétiques de la Russie lors de la campagne, largement menée sur les réseaux sociaux.', 'slug' => 'le-coup-d-etat-en-roumanie-et-la-derive-de-l-ue', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 106, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5287, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les somnambules mènent au chaos. Par le verbe et par les armes', 'subtitle' => 'Le livre de l’historien australien Christopher Clark sur le cheminement vers la guerre de 14-18 décrit les dirigeants d’alors comme des somnambules (1), «hantés par leurs songes mais aveugles à la réalité des horreurs qu'ils étaient sur le point de faire naître dans le monde». Dans plusieurs pays, ces temps-ci, les escalades haineuses sont également folles. Quelques cas en vrac.', 'subtitle_edition' => 'Le livre de l’historien australien Christopher Clark sur le cheminement vers la guerre de 14-18 décrit les dirigeants d’alors comme des somnambules (1), «hantés par leurs songes mais aveugles à la réalité des horreurs qu'ils étaient sur le point de faire naître dans le monde». Dans plusieurs pays, ces temps-ci, les escalades haineuses sont également folles. Quelques cas en vrac.', 'content' => '<p><strong>En France</strong>, les affrontements entre factions – et au sein de chacune – tournent au désastre. Aucune issue en vue ne donne de vraies raisons d’espérer une amélioration dans ce pays endetté au point de payer plus d’intérêts que le budget de l’armée ou celui de l’éducation supérieure. Un pays livré à une gigantesque machine bureaucratique d’Etat. Un pays déprimé. Avec un président hors du réel, obsédé par son ego. Et une assemblée de tribuns ivres de leur rhétorique, incapables de s’entendre et de remettre les pieds sur terre.</p> <p>Moins grave: <strong>le président de la Corée du Sud</strong>, renouant avec les vieux démons de ce pays, tente d’en faire une dictature manu militari. Il échoue… mais ne se fait pas arrêter pour autant.</p> <p><strong>En Géorgie</strong>, c’est la castagne entre pro-Européens et pro-Russes à coups de poings et de slogans simplistes, enflammés, là aussi hors de toute raison. Les deux camps livrés aux jeux des influences extérieures. A la malédiction des pays charnières en temps de guerre froide… devenant de plus en plus chaude.</p> <p><strong>Au Moyen-Orient</strong>, le premier ministre israélien et ses soutiens messianiques ne cessent d’élargir la guerre au-delà de leur pays. Aucun cessez-le-feu à Gaza où la tragédie n’en finit pas, celui du Liban aussitôt violé, aucune accalmie en Cisjordanie. Et maintenant la Syrie, quitte à soutenir des guerriers islamistes. Bientôt l’Iran dans le collimateur sans doute, avec un Trump plus va-t-en-guerre qu’il n’y paraît sur ce terrain. L’allergie au simple mot paix balaie toute réflexion raisonnable sur l’avenir. Comment peut-on croire que l’expulsion des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, ouvertement souhaitée, vers la Jordanie ou l’Egypte ne conduirait pas à de nouveaux conflits? Même si un répit se dessine, sous la forme d’un «pax americana» dans la région, à terme, la guerre repartira dans quelque nouvelle configuration, peut-être pire encore qu’aujourd’hui. </p> <p><strong>Le Turc Erdogan</strong>, lui, se veut le plus malin des somnambules. Malgré ses dénégations, il a manifestement poussé à l’attaque des mouvements islamistes contre l’Etat syrien. Espérant ainsi tirer les ficelles dans son voisinage et surtout affaiblir ses ennemis kurdes. Avec l’appui discret des Israéliens et des Américains qui, eux, veulent en finir avec un régime appuyé par la Russie et l’Iran. Là, on retrouve la courte vue des somnambules. Quels lendemains si les fous d’Allah renversent Assad? Un nouvel Afghanistan? Ne tire-t-on jamais les leçons de l’histoire? Certes, Biden n’est plus en état de lire le livre de Christopher Clark, mais il est douteux que Trump connaisse toutes les dimensions du mot somnambule.</p> <p><strong>En Ukraine</strong>, le président Zelensky, si porteur d’espoir à son élection, devenu un héros à la suite de l’agression russe, titube aujourd’hui. Enfermé dans son discours, il ne sait comment répondre au désir de paix, au ras-le-bol de son peuple devant les souffrances endurées, sous un régime de surcroît corrompu et autoritaire. Aucune guerre ne peut se prolonger lorsque des policiers doivent pourchasser dans les rues les hommes qui se cachent pour ne pas prendre les armes. Certes, Zelensky vient de faire un pas vers l’idée de négociation, mais son obsession du rattachement à l’OTAN la condamne d’avance. </p> <p><strong>Même en Pologne</strong>, le gouvernement de centre-droit de Donald Tusk fait sa petite crise de somnambulisme. Il construit un mur sur plusieurs centaines de kilomètres, non seulement autour du territoire de Kaliningrad, mais le long de la frontière avec la Biélorussie et celle avec l’Ukraine. Il exproprie pour cela des paysans totalement affolés. Il s’agirait de retenir les fantassins russes au cas où ils auraient conquis tout le pays voisin! Cette perspective rocambolesque cache en fait un autre souci: empêcher les Ukrainiens de fuir vers l’ouest sans contrôle, à travers champs et forêts. Enfin, peut-être une préoccupation électorale au passage: démontrer aux sympathisants du parti PIS, hypernationaliste, que les «modérés» prennent aussi au sérieux qu’eux toute croisade antirusse.</p> <p>Bref, ici et là, nombre de dirigeants se font du cinéma. Chacun le leur. Dans l’affrontement, verbal ou militaire, avec le scénario du voisin. Il y a certes, dans tous les conflits, d’autres approches des parties rivales, celles des intérêts objectifs, rationnels. Au plan sécuritaire, économique, sur le partage des richesses et des influences géopolitiques. Mais à ces calculs froids s’ajoutent, dans la tête des responsables, les perceptions fantasmatiques, les obsessions émotionnelles, les ambitions incandescentes. Ce bal des imaginaires conduit aussi dans le mur. Dans le pire du pire.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1733414363_livsomnambules.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " width="138" height="218" /></h4> <h4>(1) «Les Somnambules. Eté 1914: comment l’Europe a marché vers la guerre», de Christopher Clark. 672 pages. Ed. Flammarion.</h4> <p> </p>', 'content_edition' => 'En France, les affrontements entre factions – et au sein de chacune – tournent au désastre. Aucune issue en vue ne donne de vraies raisons d’espérer une amélioration dans ce pays endetté au point de payer plus d’intérêts que le budget de l’armée ou celui de l’éducation supérieure. Un pays livré à une gigantesque machine bureaucratique d’Etat. Un pays déprimé. Avec un président hors du réel, obsédé par son ego. Et une assemblée de tribuns ivres de leur rhétorique, incapables de s’entendre et de remettre les pieds sur terre. Moins grave: le président de la Corée du Sud, renouant avec les vieux démons de ce pays, tente d’en faire une dictature manu militari. Il échoue… mais ne se fait pas arrêter pour autant. En Géorgie, c’est la castagne entre pro-Européens et pro-Russes à coups de poings et de slogans simplistes, enflammés, là aussi hors de toute raison. Les deux camps livrés aux jeux des influences extérieures. A la malédiction des pays charnières en temps de guerre froide… devenant de plus en plus chaude. Au Moyen-Orient, le premier ministre israélien et ses soutiens messianiques ne cessent d’élargir la guerre au-delà de leur pays. Aucun cessez-le-feu à Gaza où la tragédie n’en finit pas, celui du Liban aussitôt violé, aucune accalmie en Cisjordanie. Et maintenant la Syrie, quitte à soutenir des guerriers islamistes. Bientôt l’Iran dans le collimateur sans doute, avec un Trump plus va-t-en-guerre qu’il n’y paraît sur ce terrain. ', 'slug' => 'les-somnambules-menent-au-chaos-par-le-verbe-et-par-les-armes', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 340, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5274, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Choc politique majeur en Roumanie', 'subtitle' => 'A croire les médias hâtifs, c’est tout simple: un candidat «pro-russe» et «extrémiste de droite» a gagné le premier tour des élections présidentielles en Roumanie, membre de l’UE et de l’OTAN. Evénement bien plus compliqué en fait et porteur de grands enjeux pour l’Europe. ', 'subtitle_edition' => 'A croire les médias hâtifs, c’est tout simple: un candidat «pro-russe» et «extrémiste de droite» a gagné le premier tour des élections présidentielles en Roumanie, membre de l’UE et de l’OTAN. Evénement bien plus compliqué en fait et porteur de grands enjeux pour l’Europe. ', 'content' => '<p><span>Ce Călin Georgescu, 62 ans, ingénieur agronome écologiste, ayant occupé de hautes fonctions nationales et internationales dans ce domaine, est un curieux personnage. Haute stature, à l’éloquence maîtrisée, aux connaissances diverses et poussées, il dégage une impression fort sérieuse. Mais outre ses convictions nationalistes et sociales, il est aussi un croyant, orthodoxe, qui invoque Dieu dans tous ses discours, avec un côté mystique peu soudable. Sur la famille, sur la patrie, sur la dignité du peuple roumain qu’il juge bafouée. Sur la paix qu’il veut voir en Ukraine. Très critique donc sur l’OTAN et l’UE… qu’il ne veut cependant pas quitter mais où il entend mieux défendre les intérêts de son pays.</span></p> <p><span>Hors partis ce candidat indépendant a fait toute sa campagne sur les réseaux sociaux, sur Tiktok en particulier, où il compte 3,4 millions d’abonnés. On l’a vu caracolant sur un cheval blanc et se baignant dans un lac froid, d’où le rapprochement avec les anciennes exhibitions de Poutine. Mais ses interventions trouvent de larges échos. Car il met le doigt sur des points sensibles. D’autant plus facilement que les partis qui se sont partagé le pouvoir ces dernières années n’ont pas brillé, souvent accusés de corruption, intéressés au développement économique – qui connut effectivement des succès – mais fort peu à la condition sociale, à la santé publique, à l’éducation. Cela dans le pays qui, après la Bulgarie, est le plus pauvre de l’UE. On ne peut donc le comparer à Trump. Il est d’ailleurs beaucoup plus policé dans l’expression, démagogique certes mais nullement vulgaire.</span></p> <p><span>Sa rivale du second tour (le 8 décembre), Elena Lasconi, ancienne présentatrice du téléjournal, sans expérience politique sinon la mairie d’un village de 30’000 habitants, illustre la tendance: elle se veut libérale, se compare à Ronald Reagan, reprend mot pour mot le récit atlantiste sur l’Ukraine, la Russie, mais n’aborde quasiment jamais le quotidien des démunis, des petits paysans, des laissés-pour-compte. Une cible idéale pour le pan de la population qui se veut «anti-système».</span></p> <p><span>Leurs chances au second tour? Aux 23,94% des voix de Georgescu pourraient s’ajouter celles d’une formation ultra-nationaliste – qui prône l’union avec la Moldavie! – d’un certain George Simion, accusé d’être un espion de Moscou, et fort de 13,86% des voix. Quant à Elena Lasconi qui a recueilli 19,18%, trouvera-t-elle l’appui des autres partis, restés querelleurs? Le candidat donné favori par les sondages, le socialiste Marcel Ciolacu, a obtenu 19,15% des suffrages. Mais tout évolue très vite. Dans un sens ou dans l’autre. Le vote des femmes, que le nouveau venu dans l’arène préfère voir à la maison avec les enfants, fera-t-il la différence? Depuis la réélection de Donald Trump, on ne se hasarde plus à ce type de spéculation.</span></p> <p><span>Et puis, grand remous ces jours. Sur la demande du Président sortant, Klaus Iohannis, qui ne peut plus se représenter, une «commission électorale» composée des seuls partis représentés au Parlement, demande l’annulation de l’élection! Incriminant l’usage massif de Tiktok et l’absence de certaines inscriptions formelles avant le scrutin. Les médias officiels appuient pour la plupart cette audace et tirent à boulets rouges sur le trublion. Si une telle décision est confirmée, on imagine la turbulence chez les sympathisant de Georgescu…</span></p> <p><span>Si au contraire celui-ci est élu, qu’arrivera-t-il? On peut le prédire en regardant ses vidéos (sous-titrées en français). Au sein de l’UE, il se joindra à Orbán (Hongrie) et Fico (Slovaquie) pour contrebalancer l’engagement de Mme von der Leyen et les autres pour l’appui à l’Ukraine. Versant OTAN, il donnera aussi de la voix. Car nombre de Roumains, même à l’opposé de ses opinions politiques, s’inquiètent de voir l’alliance atlantique renforcer sa base de Constanța, sur la mer Noire, plus grande encore que celle de Ramstein en Allemagne. Ils n’apprécient guère non plus la présence de 1'000 soldats français (il en est promis 5'000) sur leur territoire. Ces soutiens militaires sont vus davantage comme un danger qu’une garantie de tranquillité. </span></p> <p><span>Côté budget, ce serait le grand chambardement. Georgescu tempête contre les 6,5 milliards tout récemment votés pour l’achat de 35 avions F-35 alors que la part de l’éducation dans le budget (3,3%) est inférieure à la moyenne européenne et même à certains pays d’Afrique. Il promet de développer enfin la santé publique, très défaillante. Sans argent pour le privé, il est difficile de se soigner, les Roumains le savent trop bien. Il se tournera aussi, vu sa formation, vers la petite paysannerie qui souffre comme ailleurs. Plus que les grandes entreprises agricoles, largement aux mains de sociétés étrangères. </span></p> <p><span>Georgescu, qui a beaucoup fréquenté l’ONU et d’autres institutions internationales, qui connaît les rouages de son Etat, ne cassera pas la baraque. Mais il chahutera toutes celles où il pense défendre les intérêts de la Roumanie tels qu’il les voit. </span></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'choc-politique-majeur-en-roumanie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 345, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 2470, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'jerusalem.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 91353, 'md5' => '35856d3b645ad11cf7a55a5b548a9927', 'width' => (int) 850, 'height' => (int) 480, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => null, 'description' => null, 'author' => null, 'copyright' => '© DR', 'path' => '1513548384_jerusalem.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 198, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => ' ceci est un post déjà publié dans un autre forum mais qui peut donner quelques pistes.. Décidément Donald Trump ne sait plus quoi inventer pour déclencher une guerre. Malgré le fait qu’il ait un comparse plus que complaisant en la matière (le dirigeant nord-coréen) il n’y est pas arrivé (heureusement pour nous ouf). Alors il change et reconnait Jérusalem comme capitale d’Israël, provoquant l’ire des musulmans. Entre nous on voit l’hypocrisie du personnage, quelques semaines plutôt il effectue une tournée dans les pays arabes, les caressant dans le sens du poil, pour mieux les poignarder dans le dos après. Là ce n’est peut-être pas une guerre atomique qu’il va déclencher, mais une vague d’attentats !!! Quel inconscient ! Que cette ville soit une capitale, pourquoi pas, mais pas celle d’un seul état (juif ou palestinien) car c’est un lieu chargé d’histoire, multiculturelle et qui n’appartient pas plus à l’une ou l’autre communauté. Mais alors capitale de quoi, de quel peuple ? Pourquoi ne pas déclarer cette ville capitale de l’humanité, et chacun des 2 états ayant leur propre capitale comme tout autre pays dans le monde. Chaque lieu saint de chaque religion devrait être respecté comme il se doit par toutes les autres religions sans exception. Bon comme je l’ai plusieurs fois mentionné dans de précédents posts, le fait de supprimer toutes les religions simplifierait tout mais bon on peut rêver… ', 'post_id' => (int) 670, 'user_id' => (int) 1657, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Jacques Pilet' $description = 'Jérusalem, capitale d’Israël! La déclaration de Trump a suscité les applaudissements de l’opinion israélienne – qui n’en attend pas grand-chose – et des indignations – plus ou moins convaincues – dans le monde musulman. De part et d’autre, on brandit des arguments historiques. Comme si le passé aidait à résoudre les crises politiques du présent. Si, en Europe, on fixait les frontières en se référant aux siècles et millénaires passés, ce serait un beau capharnaüm… Mot bien ou mal choisi puisqu’il est le nom d’un village, sur le lac de Tibériade, où se mêlent les vestiges de synagogues et d’églises anciennes. ' $title = 'Jérusalem au regard de l’histoire, loin des slogans' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 287, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'israël', 'slug' => 'israel', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
1 Commentaire
@FLEUR191 21.12.2017 | 20h40
«
ceci est un post déjà publié dans un autre forum mais qui peut donner quelques pistes..
Décidément Donald Trump ne sait plus quoi inventer pour déclencher une guerre. Malgré le fait qu’il ait un comparse plus que complaisant en la matière (le dirigeant nord-coréen) il n’y est pas arrivé (heureusement pour nous ouf). Alors il change et reconnait Jérusalem comme capitale d’Israël, provoquant l’ire des musulmans. Entre nous on voit l’hypocrisie du personnage, quelques semaines plutôt il effectue une tournée dans les pays arabes, les caressant dans le sens du poil, pour mieux les poignarder dans le dos après. Là ce n’est peut-être pas une guerre atomique qu’il va déclencher, mais une vague d’attentats !!! Quel inconscient !
Que cette ville soit une capitale, pourquoi pas, mais pas celle d’un seul état (juif ou palestinien) car c’est un lieu chargé d’histoire, multiculturelle et qui n’appartient pas plus à l’une ou l’autre communauté. Mais alors capitale de quoi, de quel peuple ?
Pourquoi ne pas déclarer cette ville capitale de l’humanité, et chacun des 2 états ayant leur propre capitale comme tout autre pays dans le monde. Chaque lieu saint de chaque religion devrait être respecté comme il se doit par toutes les autres religions sans exception. Bon comme je l’ai plusieurs fois mentionné dans de précédents posts, le fait de supprimer toutes les religions simplifierait tout mais bon on peut rêver…
»