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Actuel / Drag queen pour enfant: une performance dans l’air du temps


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On en entend de plus en plus parler, après avoir conquis les Etats-Unis, les «Drag Story Hour» sont arrivées en Suisse et divisent. Le phénomène est-il aussi inoffensif qu’il se présente?



Des lectures de contes par des drag queens ont eu lieu dans des villes de Suisse romande. Elles ont été bien accueillies à la bibliothèque municipale de Vevey depuis 2022, et se sont également tenues à Genève sans aucune opposition au Musée d’Ethnographie (MEG). Mais depuis peu, après s’être étendues à d’autres villes comme Martigny ou Epalinges, ces lectures ne sont plus si encensées, elles commencent à diviser. Aux Etats-Unis, les «Drag Queen Story Hour» sont maintenant interdites dans certaines régions. Mais quelle est cette colère qui gronde et a-t-on raison de s’inquiéter de l’ampleur du phénomène «drag»?

Vincent David, alias Tralala Lita, qui se livre à ces performances pour le jeune public, a été interrogé par la Tribune de Genève en mai dernier. Il déclare que «la mission principale de cette animation est de promouvoir de manière inclusive et ludique la lecture auprès des enfants. Nous abordons des questions liées à l’inclusion et à la différence avec des personnages touchés par ces thématiques. Comme l’histoire d’une fille plus grande que les autres». Vincent David dit comprendre «qu’on ne puisse pas mettre tout le monde d’accord», mais «qu’il faut venir voir de quoi il s’agit concrètement.» Qu’en est-il réellement? J’ai assisté à un événement de ce type au MEG.

Iel était une fois

Normalement, qu’attend-on d’un conteur? Une belle voix, une parfaite diction, un sens du récit, la capacité de mettre de l’emphase par moments… Bref, si la lecture de l’histoire du soir est à la portée de tous les parents lettrés, nous attendions une certaine qualité quand le conte fait l’objet de médiation culturelle. Une exigence à conjuguer à l’imparfait, car il faut croire qu’en 2023, l’intérêt ne se mesure pas à la déclamation, mais à la transformation.

Oubliez les «Il était une fois une belle princesse qui rêvait de rencontrer le prince charmant», bienvenue à «Iel était une fois» des contes et légendes degenréex. Voici la présentation sur le site du musée. «Iel était une fois… un pays flamboyant près d’un lac qu’on appelle Léman. Une contrée où vivaient en harmonie orgresses, sorcièrex, fées et sirènex dans un joyeux sabbat! Sortilèges, chaudrons fumants et dents de lait ne sont pas des fables et des sornettes mais bien des histoires vraies ment vraies d’un nouveau folklore vivant, en chair en os et en paillettes». La description de l’événement est pour le moins troublante, j’ai eu la curiosité de voir à quoi cela pouvait bien ressembler. J’ai donc assisté aux «Histoires vagues de la sirène et du sirein du lac léman» [sic].

Les enfants étaient nombreux à boire les paroles de deux créatures étranges, affublées d’encombrantes queues de poisson et allongées sur ce qui ressemble à des brancards. Ces créatures? Des drag queens, ou plutôt un drag queen et une drag king à moins que ce ne soit l’inverse au niveau des pronoms, je m’y perds. En décodé cela nous donne un homme déguisé en femme sirène et une femme déguisée en homme «sirein» comme ils disent. 

Et c’est parti pour des «iels» et des «tous.x.tes» à tout va. Tout a commencé par l’histoire de Miu Lan, un enfant pas comme les autres qui peut se transformer au gré de ses envies et de son imagination. Au moment d’entrer à l’école, un défi se présente: être une fille ou un garçon, un oiseau ou un poisson, une fleur ou une étoile filante? Pourquoi faudrait-il choisir? Là, les conteurs.x.euses commentent: «Ce n’est pas très sympa que les autres enfants demandent à Miu Lan ce qu’iel est». Miu Lan a de la fourrure, des plumes, des écailles, des feuilles et des paillettes, mais personne ne l’invite à jouer. Heureusement iel retrouve du réconfort à la maison auprès de sa mère qui lui chante «tout ce dont tu rêves tu peux le devenir». A la fin, les enfants hostiles finissent par reconnaitre qu’ils étaient simplement jaloux de cet être qui peut devenir ce qu’il veut, c’est la conclusion, le message qu’on veut nous faire passer. Cet album est présenté comme s’adressant aux enfants non-binaires. Il introduit l’usage des pronoms «neutres». 

Le second conte lu est «Julian est une sirène», l’histoire d’un garçon de couleur qui s’identifie en tant que sirène. Au début sa grand-mère Mamita a de la peine à le reconnaître en tant que tel, mais une fois qu’elle le voit paré de ses plus beaux atours, elle finit par reconnaître qui il est, et partir main dans la main avec lui pour participer à une parade. 

Mais pourquoi les parents ont-ils amené leurs enfants à cet événement? Pour éveiller l’esprit de leurs bambins à l’ouverture et la tolérance. Leur motivation était de «faire savoir aux enfants que ça existe et que si un jour ils doivent se poser des questions, ils pourront se sentir légitimes de le faire. Si les adultes trouvent ça bizarre pour le moment, c’est une question de génération et d’éducation. Mais en le visibilisant, tout le monde trouvera ces questions de genre normales» m’a-t-on répondu. Par contre, impossible d’avoir de réponses du musée. Pourquoi organisent-ils cela? La médiatrice semblait bien inquiète de ma présence de journaliste non-annoncée. Elle s’est contentée de dire que le MEG appartient à la Ville de Genève et qu’ils ne font que suivre leur recommandation. J’ai néanmoins été orientée vers une chargée de communication qui n’a jamais répondu à mes questions.

Maintenant que le décor de ce conte sans fées est planté, il nous reste à explorer les raisons de la popularisation de ces séances animées par des créatures qui jusqu’ici ne sortaient que la nuit. 

Autrefois, les drag queens se produisaient uniquement dans les cabarets, devant des spectateurs majeurs. En 2023, pourquoi s’attaquer aux mineurs? Quelle est la quête de ces croque-mitaines de la pensée? 

De quoi s'agit-il?

Le concept des «Drag Queen Story Hour» a été pensé à l’automne 2015 à San Francisco par Michelle Tea, auteure américaine s’intéressant en particulier à la culture queer, au féminisme et à la prostitution. Mais savez-vous ce qu’est la culture queer? Le mot signifie étrange/bizarre, et désigne l’ensemble des minorités sexuelles et de genre. C’était une injure homophobe avant que des militants homosexuels américains ne se l’approprient pour se désigner eux-mêmes au début des années 1990. La théorie queer est si compliquée à comprendre qu’ils ont sans doute raison, pour avoir une chance de la saisir, mieux vaut l’embrasser très tôt en initiant les enfants.

Mais ces lectures, qui se présentent comme des événements familiaux destinés à promouvoir la lecture, la tolérance et l’inclusion, inquiètent de plus en plus de parents à travers le monde. C’est le cas en Suisse: le Collectif Parents, en date du 24 mars 2023, a adressé un courrier à la Syndique du Mont-sur-Lausanne, avant la venue de la drag queen Tralala Lita à la Médiathèque du Mont le 29 mars. Cette lettre revient notamment sur les origines du mouvement queer, pour expliquer le but qui sous-tend ces lectures.

Il faut dire que le message des mouvements derrière ces événements se veut rassurant, il est alors difficile pour les autorités et les parents de savoir comment se positionner. Face aux parents qui éprouvent une méfiance instinctive à l’égard d’hommes adultes déguisés en femmes caricaturales et sexualisées, qui abordent des questions de genre avec leurs enfants, les critiques sont vives. Certains n’hésitent pas à dépeindre ces parents inquiets comme des complotistes antisystème, les mêmes que ceux qui se soulevaient contre les mesures sanitaires durant la pandémie. Depuis quelques années, c’est devenu le moyen efficace de discréditer un adversaire lorsqu’on est à court d’arguments – le comparer à un personnage détesté ou risible, le procédé rhétorique de la reductio ad Hitlerum est maintenant de toutes les causes. Ce sophisme, tantôt brandi pour se moquer des conservateurs chrétiens, tantôt de l’extrême-droite, tantôt des soi-disant «complotistes», voire des trois à la fois comme ici, lorsqu’on cherche à expliquer pourquoi certains s’opposent à ces lectures «innocentes». Mieux vaut donc comprendre la politique sexuelle qui se cache derrière les paillettes et les sequins.

Un peu d'histoire

Pour comprendre les «Drag Queen Story Hour», il faut remonter aux débuts de l’art du travestissement et au premier drag queen connu, un ancien esclave du nom de William Dorsey Swann, condamné en 1896 pour avoir tenu une maison close aux Etats-Unis. Du point de vue de la politique sexuelle moderne, Swann est présenté comme un homme qui s’est libéré de l’esclavage, puis d’une culture sexuelle répressive, malgré les efforts des oppresseurs, des puritains et de la police. C’est en 1969 que le mouvement drag est devenu une forme de résistance et de révolution. Le but de la performance drag queen, suivant les thèmes de Gayle Rubin et Judith Butler, est d’oblitérer les conceptions stables du genre, et de réhabiliter le bas de la hiérarchie sexuelle par l’élévation du marginal. La performance joue sur la distinction entre l’anatomie de l’interprète et le genre qui est interprété.

Gayle Rubin est une militante lesbienne qui a beaucoup fréquenté les milieux dits «cuir», du bondage, du fisting et du sado-masochisme en général dans le San Francisco des années 1970. Auteure, elle a cherché à réconcilier ses expériences de sexualité underground avec la société américaine en s’inspirant des travaux d’un des penseurs de la French Theory, Michel Foucault, sadomasochiste notoire qui, souvenons-nous, s’était joint à des dizaines d’autres intellectuels pour signer une pétition visant à légaliser les relations sexuelles entre adultes et enfants. Foucault se délectait de sexualité transgressive et estimait qu’«il se peut que l’enfant, avec sa propre sexualité, ait désiré cet adulte, qu’il ait même consenti, qu’il ait même fait le premier pas». Gayle Rubin s’est ainsi efforcée d’exposer la dynamique du pouvoir qui façonne et réprime l’expérience sexuelle humaine. Pour elle et les théoriciens queer qui lui ont succédé, le sexe et le genre sont malléables, la sexualité est politique et sa hiérarchie peut être démolie et reconstruite à leur image. Pour Rubin, «les sociétés occidentales modernes évaluent les actes sexuels selon un système hiérarchique de valeur. Les hétérosexuels mariés sont seuls au sommet de la pyramide». Il faudrait abolir les restrictions sur le comportement situé au bas de l’échelle morale, dont la pédophilie. Elle qualifie les craintes d’abus sexuels sur les enfants «d’hystérie érotique» dans son ouvrage Thinking sex, s’insurge contre les lois anti-pornographie infantile et plaide pour la légalisation et la normalisation du comportement de ceux «dont l’érotisme transgresse les frontières générationnelles». Patrick Califia, un homme transgenre qui a collaboré avec Rubin, affirmait que la société américaine a fait des pédophiles «les nouveaux communistes, les nouveaux nègres, les nouvelles sorcières». Pour lui, les lois sur l’âge du consentement, la religion et la famille sont un rempart contre la liberté sexuelle, un vecteur d’oppression qui doit disparaitre.

Plus récemment

Certains drag queens ont visibilisé le mouvement, comme RuPaul, et relégué l’idéologie à l’arrière-plan en présentant la performance drag comme un amusement glamour au travers d’une émission de téléréalité permettant son incursion dans la culture mainstream. Si les projets des théoriciens queer d’avant-garde ont échoué, l’utilisation de cette nouvelle popularité en y associant les droits LGBT et la tolérance a permis l’organisation de ces nouveaux événements «familiaux».

La figure-clé entre le mouvement queer et les lectures de contes par des drag queens est Harris Kornstein, professeur d’université queer et drag queen à ses heures sous le nom de Lil Miss Hot Mess. Il a organisé certaines des premières lectures dans des bibliothèques américaines et siège au conseil d’administration de Drag Queen Story Hour, l’organisation à but non lucratif fondée par Michelle Tea, qui a gagné, petit à petit, l’ensemble des Etats-Unis.

Harris Kornstein est le co-auteur du manifeste Drag Pedagogy: The playful Practrice of Queer Imagination in Early Childhood («La pratique ludique de l’imagination queer dans la petite enfance»), avec Harper Keenan, autre théoricien queer. L’ouvrage cite Foucault et Butler et propose une nouvelle méthode d’enseignement afin de stimuler «l’imagination queer» et apprendre aux enfants «comment vivre de manière queer». Dans cette «pédagogie» drag queen, le fait de travailler 40 heures par semaine et de fonder une famille est une norme bourgeoise oppressive hétérosexuelle et capitaliste qui doit être déconstruite et subvertie. On comprend que pour Kornstein et Keenan, il s’agit d’un projet intellectuel et politique dans lequel des drag queens et des activistes sapent les notions traditionnelles de sexualité en suscitant des désirs transgressifs chez les jeunes enfants. Ils déclarent d’ailleurs que lorsque les drag queens montent sur scène, leur tâche est de perturber le «binaire entre la féminité et la masculinité» et si on ose l’expression, ensemencer la salle avec des thèmes transgressifs en matière de genre afin de briser «le futur reproductif de la famille nucléaire et du mariage monogame».

Les lectures de contes par des drag queens n’ont donc de familial que le public visé, en invitant les parents et leurs enfants. Mais le mot «famille» tel qu’utilisé par ces idéologues a un tout autre sens. C’est un code queer, il évoque l’identification avec d’autres queers, et cherche, ici, à faciliter la transition de l’enfant vers une famille choisie, en s’émancipant des dictats normatifs de leurs parents. Ils cherchent à remplacer la famille biologique par la famille idéologique.

L'image d'Epinal du fier ouvrier marxiste tel que dépeint par le réalisme socialiste (mais encore «genré») avait quitté la scène historique côté jardin. Le voilà qui revient néanmoins côté «queer», dégenré et dérangé. Mais l'objectif ne semble pas avoir changé: déconstruire pour reconstruire un être nouveau, sans attributs, liquide et transformable, qui a soif de jouissance et de divertissement. Ainsi, ironie ultime de l’histoire: le marxisme de 2023 est un consumérisme militant. Mais tout ceci est une autre histoire qui pourrait commencer par un «iel sera une fois».


Avertissement: Si la curiosité est présente dès le plus jeune âge, la nourrir de ce genre de contes ne devrait s’adresser qu’à un public averti. Mieux vaut se renseigner avant d’y emmener ses enfants. Des vidéos existent, pour se faire une idée tant de l’impact visuel que peut avoir une lecture faite par un drag queen, que du choix des contes.


 

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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET

6 Commentaires

@willoft 30.06.2023 | 01h13

«Brillante
Mais j'avoue ne pas comprendre
Lena Rey, anciennement Ebener???»


@Chan clear 30.06.2023 | 09h57

«Merci Lena Rey ( anciennement Ebener) pour votre article. Serait il possible qu‘il y ait un lien entre les malaises psychiques et consultations chez les enfants et adolescents et ce mouvement transgenre, non binaires etc….? Parlant avec les milieux des soins psychiatriques, les enfants ados, ne sont pas rassurés et se retrouvent en psychiatrie.
A Lausanne en 1980 , â côté de l‘ex Hotel City (Fassbind) il y avait un cabaret qui présentait des shows de Drag Queens, nous y sommes allés entres amis, amies boire une bière et regarder ce spectacle haut en couleurs et paillettes et musique. Une atmosphérique étrange…
40 ans plus tard , visiblement le public a rajeuni :))»


@hermes 30.06.2023 | 12h23

«Vous écrivez que Califia, homme transgenre, estime que « les lois sur l’âge du consentement, la religion et la famille sont un rempart contre la liberté sexuelle, un vecteur d’oppression qui doit disparaitre. »
S’il est concevable qu’un adulte puisse décider en toute liberté de s’affranchir des contraintes de la religion et de la famille pour vivre sa liberté sexuelle, il en va tout autrement en ce qui concerne les lois sur l’âge du consentement. Pour qui Califia se prend-il pour mépriser l’enfance au point de réclamer la suppression des lois sur l’âge du consentement ? Il doit être rappelé à ce monsieur transgenre que la liberté des pédophiles s’arrête là où commencent les menaces sur l’intégrité physique et morale de nos enfants, c’est-à-dire que leur liberté se résume à se rendre dans les cabinets des psychiatres pour y être soignés.
Mes enfants sont heureusement grands et jamais je ne les aurais conduit à écouter des histoires de drag queen qui nous viennent tout droit des USA dans ce que ces derniers ont de plus détestable à nous exporter.
»


@Lena Ebener 30.06.2023 | 12h50

«@willoft
J'ai récemment changé de nom, pas facile quand on était connu sous un autre nom auparavant. Alors pour que ceux qui me connaissaient en tant qu'Ebener puisse continuer à me suivre le temps de savoir que je suis devenue Rey, j'indique les 2 ;-)
Merci pour votre commentaire.

@Chan clear
Il y a quelques mois, j'avais eu l'occasion d'échanger quelques mots avec une psychiatre à ce sujet. J'imagine que pour certains jeunes oui, il peut y avoir un malaise en lien. Cela mériterait d'être creusé. Je n'ai de toute façon pas terminé d'explorer ce phénomène. Alors à tout bientôt.»


@Pipo 01.07.2023 | 12h17

«Cette mode Dragqueen pour enfants s’inscrit dans la mouvance actuelle de la dictature des minorités LGBT+ qui ont réussi à convaincre les mondes politique ( de presque tous bords), pedagogique, médiatique et bien sûr intellectuel du bien -fondé de leur démarche au nom de la tolérance et de l’ouverture à l’autre.
Bien sûr que ces minorités ont droit à la différence et ne doivent pas être stigmatisées, mais ce n’est pas une raison pour faire du prosélytisme auprès des enfants et plus généralement auprès de toute la société.
Dès que l’on émet des critiques à ce propos on est taxé d’intolérant, de réactionnaire ou de suppôt de l’extrême droite. C’est le même genre de qualificatifs, auquel il faut rajouter celui de complotiste, que l’ on attribue à ceux qui sont critiques face à la politique covidienne, à l’information sur le drame ukrainien, le wokisme, la cancel culture ou encore la GPA. Je pense que l’on peut, comme je le suis, être de sensibilité sociale - démocrate et écologique, tout en étant critique sur tous ces sujets. Mais il est vrai que ce sont presque uniquement les partis d’extrême-droite qui montent au créneau sur ces sujets et osent ouvertement critiquer ces dérives sociétales, à juste titre à mon avis ( sans partager par ailleurs bcp de leurs idées politiques !).
Pierre Flouck

»


@stef 30.07.2023 | 22h00

«Ce prosélytisme infantile me paraît très dangereux. A proscrire absolument !»


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