Actuel / Pourquoi les jeunes générations se contre-fichent du défi européen?
Pascal Couchepin le 28 novembre à Berne. © DR
La journée du Mouvement européen suisse, samedi 28 novembre à Berne, a connu de grands moments. Avec un discours, musclé et chargé de références historiques, l’ex-conseiller fédéral Pascal Couchepin exige du gouvernement une relance immédiate des négociations entre la Suisse et l’Union européenne. Le public était nombreux… mais avec une forte dominante de cheveux gris et blancs. Le fait que les générations montantes témoignent peu d’intérêt pour la question est plus que préoccupant. La plupart des jeunes gens, on le constate dans nos entourages, ne sont «ni pour ni contre», mais indifférents.
Les raisons? La réalité de la construction européenne, quoi qu’on en pense, est largement ignorée. Les médias en parlent peu au-delà du piteux feuilleton diplomatique CH-UE. Les ténors des partis, lorsqu’ils l’évoquent, préfèrent le plus souvent le «bashing». Dans tous les camps. On parle ici et là de l’UE comme «une construction bancale». «Si tel était le cas, elle se serait effondrée depuis longtemps. Or, elle existe depuis 70 ans, ayant survécu à toutes ses crises», rappelle Couchepin. Il se souvient qu’il a fallu aussi des siècles pour que la Confédération helvétique trouve une forme viable, au-delà des différences et des tensions entre cantons et régions, entre langues et religions.
Les jeunes Suisses sont pourtant d’ores et déjà touchés par l’impasse actuelle. Ils ne participent plus aux programmes d’échanges d’étudiants et d’apprentis (Erasmus) qui avaient pourtant connu un réel succès lors de leurs lancements auxquels nous étions associés. Anecdote: les responsables européens de l’opération ont tenu une réunion… en Turquie, car celle-ci est encore «membre candidat». Le Liechtenstein y était convié en tant que membre de l’EEE. Pas la Suisse. Il est vrai qu’avec de l’argent, les étudiants helvétiques trouvent encore d’innombrables universités prêtes à les accueillir à travers le monde. Et l’Etat donne alors un coup de pouce. Mais cette exclusion reste pénalisante pour beaucoup. Quant aux plus avancés des jeunes universitaires, ils n’ont pas à se réjouir de voir les instituts de recherche coupés de la reconnaissance et du financement du vaste réseau «Horizon Europe». Même si la Confédération lâche quelques centaines de milliers de francs pour compenser le trou.
On en vient là au sentiment diffus, quasiment général: la Suisse est si riche, si performante, si sûre d’elle, qu’elle peut se passer des autres, qu’elle est indispensable aux autres, que d’autres puissances, les Etats-Unis, la Chine, lui tendent les bras. Leurres grossiers évidemment. Là encore Couchepin trouve les mots: «il faut éviter le langage de la grenouille qui se voulait plus grosse que le bœuf». De rappeler que la moitié de nos exportations vont vers l’UE, alors que celles de l’UE vers la Suisse ne représentent que 10%. Nul besoin de faire la liste des secteurs touchés par l’érosion en cours des accords en bout de course. Ne pas voir qu’à terme, si le dossier continue de pourrir, l’emploi sera touché, c’est s’enferrer dans les illusions euphoriques. Celui des jeunes le sera aussi.
Leur situation est aujourd’hui, grosso modo, fort bonne. Lorsqu’ils tardent à empoigner un job, parfois par choix plus que par nécessité, les parents, d’une génération comblée, sont là pour les soutenir. Ce phénomène, qui connaît certes des exceptions, tend à amortir les chocs, tant mieux, mais aussi à s’éloigner de la réalité dans sa dimension la plus crue. Les emplois se raréfient dans l’industrie, dans les services en raison de la digitalisation… tous les signaux ne sont pas au vert. On s’arrache sans doute les informaticiens mais tout le monde n’est pas champion en maths. Le secteur public continue d’embaucher à tour de bras mais l’économie n’a pas forcément à s’en réjouir. Il est vrai aussi qu’hôtels et restaurants, ces temps-ci, manquent de bras. Mais tiens, tiens, cela ne tente guère nos chers enfants et petits-enfants.
L’indifférence des jeunes Suisses peut s’expliquer aussi par les lacunes de l’enseignement. L’histoire du XXème siècle occupe généralement peu de place dans les programmes. La construction européenne encore moins. Les enseignants ont le plus souvent tendance à éviter les sujets controversés. Les dernières décennies vécues par la Suisse passent à la trappe. Quant aux réseaux sociaux si prisés, de Tik Tok à Instagram, ils sont peu connus pour dépasser le vacarme immédiat!
Autre explication possible. La jeunesse, où l’individualisme ne domine pas forcément, aspire à des idéaux. On le voit avec son engouement pour l’écologie. Or l’Europe manque d’un narratif, d’un récit porteur de promesses. En Suisse, le discours dominant à son propos est au contraire celui du scepticisme. Il serait pourtant possible d’en déployer un autre. Sur l’entente entre les peuples, l’action commune et le débat serein entre les membres de la communauté. Plutôt que les chamailles nationalistes, telles celles qui s’enveniment entre la France et la Grande-Bretagne du Brexit.
Des jeunes intéressés par la politique, on en trouve partout et en nombre heureusement. Mais les thèmes en vogue, aussi importants soient-ils, finissent par éclipser les autres. Climat, genres… On finit par ne plus voir que cela. Il y a aussi celles et ceux qui décident tôt de faire le pas, d’entrer dans un parti. Mais là, chacun serine ses sujets favoris dont l’Europe ne fait guère partie.
Et en plus l’obsession sanitaire! Surcharge des hôpitaux, craint-on, mais évitons aussi celle de nos têtes. Juvéniles ou chenues.
Bref on n’est pas sorti de l’auberge renfermée, mais nous sommes néanmoins nombreux, jeunes ou pas, à pousser la porte afin de découvrir ce que mijotent les voisins, prêts à se mettre à la table avec eux. Combien? On ne le sait pas au juste puisque le Conseil fédéral a enterré l’accord-cadre sans débat parlementaire et, un comble, sans consultation populaire. Ce qui fait dire à Pascal Couchepin: «Le gouvernement n’est pas un institut de sondage, il doit poser la question au peuple». L’ambassadeur de l’Union européenne à Berne, Petros Mavromichalis, a renforcé le propos du tenace Valaisan avec ce mot: «il n’est pas acceptable que la Suisse soit un passager clandestin de l’UE». Et Tok, comme dit Claude-Inga Barbey à la fin de ses sketches.
PS: Si des parents poussent l’audace jusqu’à faire entrevoir l’Union européenne à leur progéniture, un conseil. Aller visiter le Parlement européen à Strasbourg. Les enfants, les ados y sont particulièrement bien accueillis. Des étudiants bien informés s’y trouvent prêts à donner les explications souhaitées...
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/3283', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3283, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Pourquoi les jeunes générations se contre-fichent du défi européen?', 'subtitle' => 'La journée du Mouvement européen suisse, samedi 28 novembre à Berne, a connu de grands moments. Avec un discours, musclé et chargé de références historiques, l’ex-conseiller fédéral Pascal Couchepin exige du gouvernement une relance immédiate des négociations entre la Suisse et l’Union européenne. Le public était nombreux… mais avec une forte dominante de cheveux gris et blancs. Le fait que les générations montantes témoignent peu d’intérêt pour la question est plus que préoccupant. La plupart des jeunes gens, on le constate dans nos entourages, ne sont «ni pour ni contre», mais indifférents.', 'subtitle_edition' => 'La journée du Mouvement européen suisse, samedi 28 novembre à Berne, a connu de grands moments. Avec un discours, musclé et chargé de références historiques, l’ex-conseiller fédéral Pascal Couchepin exige du gouvernement une relance immédiate des négociations entre la Suisse et l’Union européenne. Le public était nombreux… mais avec une forte dominante de cheveux gris et blancs. Le fait que les générations montantes témoignent peu d’intérêt pour la question est plus que préoccupant. La plupart des jeunes gens, on le constate dans nos entourages, ne sont «ni pour ni contre», mais indifférents.', 'content' => '<p><span>Les raisons? La réalité de la construction européenne, quoi qu’on en pense, est largement ignorée. Les médias en parlent peu au-delà du piteux feuilleton diplomatique CH-UE. Les ténors des partis, lorsqu’ils l’évoquent, préfèrent le plus souvent le «bashing». Dans tous les camps. On parle ici et là de l’UE comme «une construction bancale». «Si tel était le cas, elle se serait effondrée depuis longtemps. Or, elle existe depuis 70 ans, ayant survécu à toutes ses crises», rappelle Couchepin. Il se souvient qu’il a fallu aussi des siècles pour que la Confédération helvétique trouve une forme viable, au-delà des différences et des tensions entre cantons et régions, entre langues et religions.</span></p> <p><span>Les jeunes Suisses sont pourtant d’ores et déjà touchés par l’impasse actuelle. Ils ne participent plus aux programmes d’échanges d’étudiants et d’apprentis (Erasmus) qui avaient pourtant connu un réel succès lors de leurs lancements auxquels nous étions associés. Anecdote: les responsables européens de l’opération ont tenu une réunion… en Turquie, car celle-ci est encore «membre candidat». Le Liechtenstein y était convié en tant que membre de l’EEE. Pas la Suisse. Il est vrai qu’avec de l’argent, les étudiants helvétiques trouvent encore d’innombrables universités prêtes à les accueillir à travers le monde. Et l’Etat donne alors un coup de pouce. Mais cette exclusion reste pénalisante pour beaucoup. Quant aux plus avancés des jeunes universitaires, ils n’ont pas à se réjouir de voir les instituts de recherche coupés de la reconnaissance et du financement du vaste réseau «Horizon Europe». Même si la Confédération lâche quelques centaines de milliers de francs pour compenser le trou. </span></p> <p><span>On en vient là au sentiment diffus, quasiment général: la Suisse est si riche, si performante, si sûre d’elle, qu’elle peut se passer des autres, qu’elle est indispensable aux autres, que d’autres puissances, les Etats-Unis, la Chine, lui tendent les bras. Leurres grossiers évidemment. Là encore Couchepin trouve les mots: «il faut éviter le langage de la grenouille qui se voulait plus grosse que le bœuf». De rappeler que la moitié de nos exportations vont vers l’UE, alors que celles de l’UE vers la Suisse ne représentent que 10%. Nul besoin de faire la liste des secteurs touchés par l’érosion en cours des accords en bout de course. Ne pas voir qu’à terme, si le dossier continue de pourrir, l’emploi sera touché, c’est s’enferrer dans les illusions euphoriques. Celui des jeunes le sera aussi.</span></p> <p><span>Leur situation est aujourd’hui, grosso modo, fort bonne. Lorsqu’ils tardent à empoigner un job, parfois par choix plus que par nécessité, les parents, d’une génération comblée, sont là pour les soutenir. Ce phénomène, qui connaît certes des exceptions, tend à amortir les chocs, tant mieux, mais aussi à s’éloigner de la réalité dans sa dimension la plus crue. Les emplois se raréfient dans l’industrie, dans les services en raison de la digitalisation… tous les signaux ne sont pas au vert. On s’arrache sans doute les informaticiens mais tout le monde n’est pas champion en maths. Le secteur public continue d’embaucher à tour de bras mais l’économie n’a pas forcément à s’en réjouir. Il est vrai aussi qu’hôtels et restaurants, ces temps-ci, manquent de bras. Mais tiens, tiens, cela ne tente guère nos chers enfants et petits-enfants.</span></p> <p><span>L’indifférence des jeunes Suisses peut s’expliquer aussi par les lacunes de l’enseignement. L’histoire du XXème siècle occupe généralement peu de place dans les programmes. La construction européenne encore moins. Les enseignants ont le plus souvent tendance à éviter les sujets controversés. Les dernières décennies vécues par la Suisse passent à la trappe. Quant aux réseaux sociaux si prisés, de Tik Tok à Instagram, ils sont peu connus pour dépasser le vacarme immédiat!</span></p> <p><span>Autre explication possible. La jeunesse, où l’individualisme ne domine pas forcément, aspire à des idéaux. On le voit avec son engouement pour l’écologie. Or l’Europe manque d’un narratif, d’un récit porteur de promesses. En Suisse, le discours dominant à son propos est au contraire celui du scepticisme. Il serait pourtant possible d’en déployer un autre. Sur l’entente entre les peuples, l’action commune et le débat serein entre les membres de la communauté. Plutôt que les chamailles nationalistes, telles celles qui s’enveniment entre la France et la Grande-Bretagne du Brexit.</span></p> <p><span>Des jeunes intéressés par la politique, on en trouve partout et en nombre heureusement. Mais les thèmes en vogue, aussi importants soient-ils, finissent par éclipser les autres. Climat, genres… On finit par ne plus voir que cela. Il y a aussi celles et ceux qui décident tôt de faire le pas, d’entrer dans un parti. Mais là, chacun serine ses sujets favoris dont l’Europe ne fait guère partie.</span></p> <p><span>Et en plus l’obsession sanitaire! Surcharge des hôpitaux, craint-on, mais évitons aussi celle de nos têtes. Juvéniles ou chenues.</span></p> <p><span>Bref on n’est pas sorti de l’auberge renfermée, mais nous sommes néanmoins nombreux, jeunes ou pas, à pousser la porte afin de découvrir ce que mijotent les voisins, prêts à se mettre à la table avec eux. Combien? On ne le sait pas au juste puisque le Conseil fédéral a enterré l’accord-cadre sans débat parlementaire et, un comble, sans consultation populaire. Ce qui fait dire à Pascal Couchepin: «Le gouvernement n’est pas un institut de sondage, il doit poser la question au peuple». L’ambassadeur de l’Union européenne à Berne, Petros Mavromichalis, a renforcé le propos du tenace Valaisan avec ce mot: «il n’est pas acceptable que la Suisse soit un passager clandestin de l’UE». Et Tok, comme dit Claude-Inga Barbey à la fin de ses sketches.</span></p> <hr /> <h4>PS: Si des parents poussent l’audace jusqu’à faire entrevoir l’Union européenne à leur progéniture, un conseil. Aller visiter le Parlement européen à Strasbourg. Les enfants, les ados y sont particulièrement bien accueillis. Des étudiants bien informés s’y trouvent prêts à donner les explications souhaitées...</h4>', 'content_edition' => 'Les raisons? La réalité de la construction européenne, quoi qu’on en pense, est largement ignorée. Les médias en parlent peu au-delà du piteux feuilleton diplomatique CH-UE. Les ténors des partis, lorsqu’ils l’évoquent, préfèrent le plus souvent le «bashing». Dans tous les camps. On parle ici et là de l’UE comme «une construction bancale». «Si tel était le cas, elle se serait effondrée depuis longtemps. Or, elle existe depuis 70 ans, ayant survécu à toutes ses crises», rappelle Couchepin. Il se souvient qu’il a fallu aussi des siècles pour que la Confédération helvétique trouve une forme viable, au-delà des différences et des tensions entre cantons et régions, entre langues et religions. Les jeunes Suisses sont pourtant d’ores et déjà touchés par l’impasse actuelle. Ils ne participent plus aux programmes d’échanges d’étudiants et d’apprentis (Erasmus) qui avaient pourtant connu un réel succès lors de leurs lancements auxquels nous étions associés. Anecdote: les responsables européens de l’opération ont tenu une réunion… en Turquie, car celle-ci est encore «membre candidat».', 'slug' => 'pourquoi-les-jeunes-generations-se-contre-fichent-du-defi-europeen', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 843, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Jacques Pilet', 'description' => 'La journée du Mouvement européen suisse, samedi 28 novembre à Berne, a connu de grands moments. Avec un discours, musclé et chargé de références historiques, l’ex-conseiller fédéral Pascal Couchepin exige du gouvernement une relance immédiate des négociations entre la Suisse et l’Union européenne. Le public était nombreux… mais avec une forte dominante de cheveux gris et blancs. Le fait que les générations montantes témoignent peu d’intérêt pour la question est plus que préoccupant. La plupart des jeunes gens, on le constate dans nos entourages, ne sont «ni pour ni contre», mais indifférents.', 'title' => 'Pourquoi les jeunes générations se contre-fichent du défi européen?', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/3283' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3283, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Pourquoi les jeunes générations se contre-fichent du défi européen?', 'subtitle' => 'La journée du Mouvement européen suisse, samedi 28 novembre à Berne, a connu de grands moments. Avec un discours, musclé et chargé de références historiques, l’ex-conseiller fédéral Pascal Couchepin exige du gouvernement une relance immédiate des négociations entre la Suisse et l’Union européenne. Le public était nombreux… mais avec une forte dominante de cheveux gris et blancs. Le fait que les générations montantes témoignent peu d’intérêt pour la question est plus que préoccupant. La plupart des jeunes gens, on le constate dans nos entourages, ne sont «ni pour ni contre», mais indifférents.', 'subtitle_edition' => 'La journée du Mouvement européen suisse, samedi 28 novembre à Berne, a connu de grands moments. Avec un discours, musclé et chargé de références historiques, l’ex-conseiller fédéral Pascal Couchepin exige du gouvernement une relance immédiate des négociations entre la Suisse et l’Union européenne. Le public était nombreux… mais avec une forte dominante de cheveux gris et blancs. Le fait que les générations montantes témoignent peu d’intérêt pour la question est plus que préoccupant. La plupart des jeunes gens, on le constate dans nos entourages, ne sont «ni pour ni contre», mais indifférents.', 'content' => '<p><span>Les raisons? La réalité de la construction européenne, quoi qu’on en pense, est largement ignorée. Les médias en parlent peu au-delà du piteux feuilleton diplomatique CH-UE. Les ténors des partis, lorsqu’ils l’évoquent, préfèrent le plus souvent le «bashing». Dans tous les camps. On parle ici et là de l’UE comme «une construction bancale». «Si tel était le cas, elle se serait effondrée depuis longtemps. Or, elle existe depuis 70 ans, ayant survécu à toutes ses crises», rappelle Couchepin. Il se souvient qu’il a fallu aussi des siècles pour que la Confédération helvétique trouve une forme viable, au-delà des différences et des tensions entre cantons et régions, entre langues et religions.</span></p> <p><span>Les jeunes Suisses sont pourtant d’ores et déjà touchés par l’impasse actuelle. Ils ne participent plus aux programmes d’échanges d’étudiants et d’apprentis (Erasmus) qui avaient pourtant connu un réel succès lors de leurs lancements auxquels nous étions associés. Anecdote: les responsables européens de l’opération ont tenu une réunion… en Turquie, car celle-ci est encore «membre candidat». Le Liechtenstein y était convié en tant que membre de l’EEE. Pas la Suisse. Il est vrai qu’avec de l’argent, les étudiants helvétiques trouvent encore d’innombrables universités prêtes à les accueillir à travers le monde. Et l’Etat donne alors un coup de pouce. Mais cette exclusion reste pénalisante pour beaucoup. Quant aux plus avancés des jeunes universitaires, ils n’ont pas à se réjouir de voir les instituts de recherche coupés de la reconnaissance et du financement du vaste réseau «Horizon Europe». Même si la Confédération lâche quelques centaines de milliers de francs pour compenser le trou. </span></p> <p><span>On en vient là au sentiment diffus, quasiment général: la Suisse est si riche, si performante, si sûre d’elle, qu’elle peut se passer des autres, qu’elle est indispensable aux autres, que d’autres puissances, les Etats-Unis, la Chine, lui tendent les bras. Leurres grossiers évidemment. Là encore Couchepin trouve les mots: «il faut éviter le langage de la grenouille qui se voulait plus grosse que le bœuf». De rappeler que la moitié de nos exportations vont vers l’UE, alors que celles de l’UE vers la Suisse ne représentent que 10%. Nul besoin de faire la liste des secteurs touchés par l’érosion en cours des accords en bout de course. Ne pas voir qu’à terme, si le dossier continue de pourrir, l’emploi sera touché, c’est s’enferrer dans les illusions euphoriques. Celui des jeunes le sera aussi.</span></p> <p><span>Leur situation est aujourd’hui, grosso modo, fort bonne. Lorsqu’ils tardent à empoigner un job, parfois par choix plus que par nécessité, les parents, d’une génération comblée, sont là pour les soutenir. Ce phénomène, qui connaît certes des exceptions, tend à amortir les chocs, tant mieux, mais aussi à s’éloigner de la réalité dans sa dimension la plus crue. Les emplois se raréfient dans l’industrie, dans les services en raison de la digitalisation… tous les signaux ne sont pas au vert. On s’arrache sans doute les informaticiens mais tout le monde n’est pas champion en maths. Le secteur public continue d’embaucher à tour de bras mais l’économie n’a pas forcément à s’en réjouir. Il est vrai aussi qu’hôtels et restaurants, ces temps-ci, manquent de bras. Mais tiens, tiens, cela ne tente guère nos chers enfants et petits-enfants.</span></p> <p><span>L’indifférence des jeunes Suisses peut s’expliquer aussi par les lacunes de l’enseignement. L’histoire du XXème siècle occupe généralement peu de place dans les programmes. La construction européenne encore moins. Les enseignants ont le plus souvent tendance à éviter les sujets controversés. Les dernières décennies vécues par la Suisse passent à la trappe. Quant aux réseaux sociaux si prisés, de Tik Tok à Instagram, ils sont peu connus pour dépasser le vacarme immédiat!</span></p> <p><span>Autre explication possible. La jeunesse, où l’individualisme ne domine pas forcément, aspire à des idéaux. On le voit avec son engouement pour l’écologie. Or l’Europe manque d’un narratif, d’un récit porteur de promesses. En Suisse, le discours dominant à son propos est au contraire celui du scepticisme. Il serait pourtant possible d’en déployer un autre. Sur l’entente entre les peuples, l’action commune et le débat serein entre les membres de la communauté. Plutôt que les chamailles nationalistes, telles celles qui s’enveniment entre la France et la Grande-Bretagne du Brexit.</span></p> <p><span>Des jeunes intéressés par la politique, on en trouve partout et en nombre heureusement. Mais les thèmes en vogue, aussi importants soient-ils, finissent par éclipser les autres. Climat, genres… On finit par ne plus voir que cela. Il y a aussi celles et ceux qui décident tôt de faire le pas, d’entrer dans un parti. Mais là, chacun serine ses sujets favoris dont l’Europe ne fait guère partie.</span></p> <p><span>Et en plus l’obsession sanitaire! Surcharge des hôpitaux, craint-on, mais évitons aussi celle de nos têtes. Juvéniles ou chenues.</span></p> <p><span>Bref on n’est pas sorti de l’auberge renfermée, mais nous sommes néanmoins nombreux, jeunes ou pas, à pousser la porte afin de découvrir ce que mijotent les voisins, prêts à se mettre à la table avec eux. Combien? On ne le sait pas au juste puisque le Conseil fédéral a enterré l’accord-cadre sans débat parlementaire et, un comble, sans consultation populaire. Ce qui fait dire à Pascal Couchepin: «Le gouvernement n’est pas un institut de sondage, il doit poser la question au peuple». L’ambassadeur de l’Union européenne à Berne, Petros Mavromichalis, a renforcé le propos du tenace Valaisan avec ce mot: «il n’est pas acceptable que la Suisse soit un passager clandestin de l’UE». Et Tok, comme dit Claude-Inga Barbey à la fin de ses sketches.</span></p> <hr /> <h4>PS: Si des parents poussent l’audace jusqu’à faire entrevoir l’Union européenne à leur progéniture, un conseil. Aller visiter le Parlement européen à Strasbourg. Les enfants, les ados y sont particulièrement bien accueillis. Des étudiants bien informés s’y trouvent prêts à donner les explications souhaitées...</h4>', 'content_edition' => 'Les raisons? La réalité de la construction européenne, quoi qu’on en pense, est largement ignorée. Les médias en parlent peu au-delà du piteux feuilleton diplomatique CH-UE. Les ténors des partis, lorsqu’ils l’évoquent, préfèrent le plus souvent le «bashing». Dans tous les camps. On parle ici et là de l’UE comme «une construction bancale». «Si tel était le cas, elle se serait effondrée depuis longtemps. Or, elle existe depuis 70 ans, ayant survécu à toutes ses crises», rappelle Couchepin. Il se souvient qu’il a fallu aussi des siècles pour que la Confédération helvétique trouve une forme viable, au-delà des différences et des tensions entre cantons et régions, entre langues et religions. Les jeunes Suisses sont pourtant d’ores et déjà touchés par l’impasse actuelle. Ils ne participent plus aux programmes d’échanges d’étudiants et d’apprentis (Erasmus) qui avaient pourtant connu un réel succès lors de leurs lancements auxquels nous étions associés. Anecdote: les responsables européens de l’opération ont tenu une réunion… en Turquie, car celle-ci est encore «membre candidat».', 'slug' => 'pourquoi-les-jeunes-generations-se-contre-fichent-du-defi-europeen', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 843, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5297, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Syrie: surprises, surprises', 'subtitle' => 'Retournement total et inattendu en Syrie. Les explosions de joie des exilés – ils sont 65’000 en Suisse – sont bien compréhensibles. Il faut être naïf, cependant, pour croire qu’ils rentreront en nombre dans leur pays effondré. Et il pourrait en arriver d’autres, craignant, eux, la mainmise islamiste. Comment rester indifférent à ce bouleversement de dimension régionale, après Gaza, la Cisjordanie, le Liban…', 'subtitle_edition' => 'Retournement total et inattendu en Syrie. Les explosions de joie des exilés – ils sont 65’000 en Suisse – sont bien compréhensibles. Il faut être naïf, cependant, pour croire qu’ils rentreront en nombre dans leur pays effondré. Et il pourrait en arriver d’autres, craignant, eux, la mainmise islamiste. Comment rester indifférent à ce bouleversement de dimension régionale, après Gaza, la Cisjordanie, le Liban…', 'content' => '<p>Surprise de voir les Occidentaux indifférents, sinon approbateurs, devant l’avancée israélienne sur le territoire syrien, devant les bombardements massifs – plus de 300 en trois jours – qui ont détruit toute la structure militaire du pays ainsi que le port de Lattaquié, porte vitale du commerce. </p> <p>Surprise aussi de voir ces mêmes Occidentaux applaudir soudain un gouvernement en formation dirigé par un islamiste patenté, issu de Al-Qaïda, Al-Nosra, Isis et maintenant à la tête de Hayat Tahrir al-Cham (HTS). Un homme dont la tête est mise à prix aux USA. Abou Mohammed al-Joulani est fort intelligent, habile, calculateur et donne de lui aujourd’hui l’image la plus rassurante possible. Un fou d’Allah soudain touché par la grâce de la raison occidentale, par la soudaine illumination des droits de l’homme. Il va jusqu’à promettre une ambassade à Jérusalem… où l’on n’est guère convaincu par ce nouvel allié proclamé. Ses seuls ennemis, dit-il, ce sont l’Iran et le Hezbollah. Et n’a pas un mot quant aux bombes israéliennes qui pleuvent sur son territoire ni sur la présence de Tsahal aux portes de Damas. Silence aussi devant les exactions et les assassinats commis par ses partisans, rapportés sur le net, image à l’appui. En outre, il est prévu de mijoter une nouvelle constitution. La «République arabe syrienne» devrait s’appeler «Etat islamique de Syrie».</p> <p>On peut comprendre la satisfaction des Américains et des Européens voyant que la Russie et l’Iran sont bannis des lieux. Mais comment peuvent-ils peindre ainsi en rose la nouvelle situation? Sans penser aux désastreux précédents de l’Irak, de la Libye?</p> <p>En fait, ce n’est pas totalement surprenant. Lorsque la guerre civile fut déclenchée en 2011, ce sont les mêmes forces islamistes qui prirent très tôt le relais des manifestants qui réclamaient la démocratie, brutalisés par la police d’Assad. Elles furent soutenues aveuglément, des années durant, par plusieurs pays arabes et européens. Ce fut atroce. Un demi-million de morts, dit-on. Sous le double feu du dictateur criminel, certes, et celui des insurgés barbus. Des dizaines de millions d’exilés fuyant la fureur des uns et des autres.</p> <p>N’entrons pas ici dans les spéculations sur l’avenir, sur les desseins des puissances qui, de fait, s’emparent du pays, qui s’agitent au fil de leurs ambitions géopolitiques et économiques. Sans parler du pétrole, exploité par les Américains sur la partie kurde… Qu’il nous soit permis d’évoquer plutôt un souvenir. Cinq ans avant la guerre, un voyage inoubliable en Syrie. Un prêtre nous faisait visiter Alep, tous les quartiers, animés et relativement prospères. Nous parlions avec tous. Conscients d’être dans une dictature, nous constations que chacun exprimait sans peur sa foi, son appartenance. Nous avions visité l’admirable mosquée des Omeyyades à Damas. Nous nous sommes étonnés auprès de deux jeunes filles de voir tant de monde, des familles en sortie, un dimanche et non un vendredi. Elles éclatèrent de rire: «Mais c’est le jour de Pâques!». Comme Noël, les jours de fêtes chrétiennes sont officiellement fériés en Syrie. Jusqu’à quand?</p> <p>Le prêtre d’Alep, devenu un ami, qui vit aujourd’hui en France, n’a pas le cœur à applaudir le tournant actuel. Il s’est exilé avec les siens après que sa fille de dix-huit ans ait été débarquée d’un bus, violée et assassinée parce qu’elle portait une croix autour du cou. Par des «rebelles modérés» comme on disait à l’époque. Par les islamistes aujourd’hui au pouvoir.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'syrie-surprises-surprises', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 63, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5296, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le coup d’Etat en Roumanie et la dérive de l’UE', 'subtitle' => 'L’annulation d’une élection présidentielle, aux résultats pourtant incontestés, dans un pays membre de l’UE, aurait de quoi choquer. Or la Commission européenne ne bronche pas, trop satisfaite, sans doute, de la tournure que prennent les événements anti-démocratiques en Roumanie. Car les opinions de Călin Georgescu, le candidat indépendant vainqueur du premier tour, dérangent à bien des niveaux. Cette tactique du «deux poids deux mesures» ne fait toutefois que discréditer un peu plus l’UE. ', 'subtitle_edition' => 'L’annulation d’une élection présidentielle, aux résultats pourtant incontestés, dans un pays membre de l’UE, aurait de quoi choquer. Or la Commission européenne ne bronche pas, trop satisfaite, sans doute, de la tournure que prennent les événements anti-démocratiques en Roumanie. Car les opinions de Călin Georgescu, le candidat indépendant vainqueur du premier tour, dérangent à bien des niveaux. Cette tactique du «deux poids deux mesures» ne fait toutefois que discréditer un peu plus l’UE. ', 'content' => '<p>Le bouleversement en Syrie détourne les regards. Il vient pourtant de se produire un évènement majeur près de nous, dans un pays membre de l’UE, la Roumanie. Les élections présidentielles y ont été annulées. Car le vainqueur de premier tour, Călin Georgescu, candidat indépendant, est vivement attaqué par les deux grands partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. L’affrontement ne cesse de s’échauffer entre ses partisans et ses adversaires, dans les médias, sur internet et parfois dans la rue. Aucune nouvelle date n’a encore été fixée pour de nouvelles élections.</p> <p>Or la Commission européenne ne bronche pas. Elle a su tancer, à raison, les pressions du gouvernement sur la justice en Pologne et en Hongrie. Mais là, l’annulation d’une élection incontestée – les bulletins ont été recomptés – n’appelle aucune critique. Donald Trump a d’ailleurs condamné cette décision anti-démocratique. Tout comme la rivale du vainqueur, arrivée en deuxième position, Elena Lasconi, qui voit là «un retour des jours sombres du communisme». Mme von der Leyen croit bon au contraire d’appuyer le président roumain sortant qui réclame une enquête sur les ingérences hypothétiques de la Russie lors de la campagne, largement menée sur les réseaux sociaux.</p> <h3><strong>Qui veut la peau de Călin Georgescu ?</strong></h3> <p>C’est piquant si l’on songe que sur l’autre bord, l’influence américaine pèse lourd sur ce pays. Son commandant en chef, le général Vlad, a été formé dans la plus haute école militaire aux USA et a même participé à l’opération menée contre l’Irak en 2003. Depuis la guerre en Ukraine, la pression de l’OTAN et des lobbies de l’armement est énorme. Le budget de la défense roumaine a augmenté de 53 %, il représente 3 % du PIB. Une grande base est en construction à la frontière avec la Russie. Des contingents étrangers sont sur place, notamment avec environ 1000 soldats français. </p> <p>Alors évidemment Georgescu est un gêneur. Il ne veut pas quitter l’OTAN, mais considère que l’intérêt de la Roumanie, c’est l’arrêt au plus vite de la guerre. Ce qui lui vaut aussitôt chez nous l’étiquette de pro-russe. Il s’oppose aussi à une dépense prévue de 6,5 milliards de dollars pour l’achat d’une flotte de FA-35 dans un pays où le quart de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. On voit dès lors qui veut sa peau, au-delà des appareils politiques locaux accrochés à leurs pouvoirs et leurs privilèges. </p> <p>L’impertinent aggrave encore son cas avec sa revendication d’un meilleur contrôle et d’une plus forte imposition des sociétés internationales (notamment américaines, françaises, autrichiennes, kazakhs, émiratis... et russes) qui exploitent les considérables ressources minières de la Roumanie, pétrole et gaz en tête. Le discours nationaliste passe bien ailleurs et fort mal là… A noter qu’il ne souhaite nullement la sortie de l’UE mais souhaite y défendre mieux les intérêts de son pays. Comme à peu près tous. </p> <h3><strong>Portrait d’un personnage peu banal</strong></h3> <p>L’image caricaturale qui nous est proposée de ce personnage peu banal est à côté de la plaque. Cet ingénieur agronome écologiste a fait carrière dans les institutions de son pays et aux Nations Unies (avec un passage à Genève). Il maîtrise son propos, plutôt mesuré. Mais avec le sens de la formule. Par exemple, à propos des partis traditionnels qui ont connu bien des cas de magouilles et de corruptions: «ils essuient leurs bottes sales sur le visage de la démocratie!»</p> <p>C’est un conservateur comme on en trouve en France, en Allemagne. Avec en plus des préoccupations sociales, en particulier dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la condition paysanne. Et aussi des manies, il est vrai, une fixation sur l’affreux Davos, le redoutable Soros. Un penchant religieux aussi et même mystique. Grand défenseur de la famille traditionnelle, mais pas opposé à l’avortement et aux couples homosexuels. Attentif, et c’est rare, aux minorités, tels les Hongrois sur sol roumain ou les Roms. Ses refrains préférés tournent autour de la défense du peuple roumain, du rassemblement de tous, du redressement d’un pays resté pauvre malgré de réels progrès économiques aux bénéfices trop inégalement répartis. On apprécie ou pas le bonhomme, mais pas de quoi le maudire… ou l’enfermer, ou l’exiler comme en rêvent les plus exaltés de ses adversaires. Certains sont allés jusqu’à couper l’eau et l’électricité de son domicile. A quoi Georgescu réagit avec le sourire et rassure, il restera sur internet et le débat, le combat continueront. Plus inquiétant pour lui: divers services s’activent pour trouver quelques charges à son encontre qui permettraient d’écarter une nouvelle candidature. «Comme il n’y a rien à me reprocher, il leur faut du temps pour fabriquer des preuves…», commente l’intéressé. Il appelle de ses vœux des enquêteurs internationaux, européens, américains. Ajoutant: «Nous respectons nos partenaires démocratiques, mais j’ai le sentiment qu’ils nous lâchent, j’espère me tromper.»</p> <h3><strong>L’Union européenne discréditée </strong></h3> <p>Il y a bien lâchage du côté de Mme von der Leyen et ses gens. Soucieux d’abord de s’aligner sur la ligne de l’OTAN et de l’administration Biden, entraînant tant de médias dans ce sillage. Il s’agit là d’une dérive de l’UE et de ses principes. Une fois de plus, la tactique du «deux poids deux mesures». On tance un Erdogan, un Fico (le président slovaque), mais pas un mot sur le président roumain Iohannis qui prolonge son mandat en cassant une élection. Bien sûr pas un froncement de sourcils non plus lorsqu’en France le gouvernement tente d’imposer sa volonté à coups de «49.3» contre la majorité du parlement. </p> <p>La «maison commune» se remettra-t-elle du discrédit ainsi démontré à la face du monde? Pas de si tôt, c’est à craindre. </p>', 'content_edition' => 'Le bouleversement en Syrie détourne les regards. Il vient pourtant de se produire un évènement majeur près de nous, dans un pays membre de l’UE, la Roumanie. Les élections présidentielles y ont été annulées. Car le vainqueur de premier tour, Călin Georgescu, candidat indépendant, est vivement attaqué par les deux grands partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. L’affrontement ne cesse de s’échauffer entre ses partisans et ses adversaires, dans les médias, sur internet et parfois dans la rue. Aucune nouvelle date n’a encore été fixée pour de nouvelles élections. Or la Commission européenne ne bronche pas. Elle a su tancer, à raison, les pressions du gouvernement sur la justice en Pologne et en Hongrie. Mais là, l’annulation d’une élection incontestée – les bulletins ont été recomptés – n’appelle aucune critique. Donald Trump a d’ailleurs condamné cette décision anti-démocratique. Tout comme la rivale du vainqueur, arrivée en deuxième position, Elena Lasconi, qui voit là «un retour des jours sombres du communisme». Mme von der Leyen croit bon au contraire d’appuyer le président roumain sortant qui réclame une enquête sur les ingérences hypothétiques de la Russie lors de la campagne, largement menée sur les réseaux sociaux.', 'slug' => 'le-coup-d-etat-en-roumanie-et-la-derive-de-l-ue', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 116, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5287, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les somnambules mènent au chaos. Par le verbe et par les armes', 'subtitle' => 'Le livre de l’historien australien Christopher Clark sur le cheminement vers la guerre de 14-18 décrit les dirigeants d’alors comme des somnambules (1), «hantés par leurs songes mais aveugles à la réalité des horreurs qu'ils étaient sur le point de faire naître dans le monde». Dans plusieurs pays, ces temps-ci, les escalades haineuses sont également folles. Quelques cas en vrac.', 'subtitle_edition' => 'Le livre de l’historien australien Christopher Clark sur le cheminement vers la guerre de 14-18 décrit les dirigeants d’alors comme des somnambules (1), «hantés par leurs songes mais aveugles à la réalité des horreurs qu'ils étaient sur le point de faire naître dans le monde». Dans plusieurs pays, ces temps-ci, les escalades haineuses sont également folles. Quelques cas en vrac.', 'content' => '<p><strong>En France</strong>, les affrontements entre factions – et au sein de chacune – tournent au désastre. Aucune issue en vue ne donne de vraies raisons d’espérer une amélioration dans ce pays endetté au point de payer plus d’intérêts que le budget de l’armée ou celui de l’éducation supérieure. Un pays livré à une gigantesque machine bureaucratique d’Etat. Un pays déprimé. Avec un président hors du réel, obsédé par son ego. Et une assemblée de tribuns ivres de leur rhétorique, incapables de s’entendre et de remettre les pieds sur terre.</p> <p>Moins grave: <strong>le président de la Corée du Sud</strong>, renouant avec les vieux démons de ce pays, tente d’en faire une dictature manu militari. Il échoue… mais ne se fait pas arrêter pour autant.</p> <p><strong>En Géorgie</strong>, c’est la castagne entre pro-Européens et pro-Russes à coups de poings et de slogans simplistes, enflammés, là aussi hors de toute raison. Les deux camps livrés aux jeux des influences extérieures. A la malédiction des pays charnières en temps de guerre froide… devenant de plus en plus chaude.</p> <p><strong>Au Moyen-Orient</strong>, le premier ministre israélien et ses soutiens messianiques ne cessent d’élargir la guerre au-delà de leur pays. Aucun cessez-le-feu à Gaza où la tragédie n’en finit pas, celui du Liban aussitôt violé, aucune accalmie en Cisjordanie. Et maintenant la Syrie, quitte à soutenir des guerriers islamistes. Bientôt l’Iran dans le collimateur sans doute, avec un Trump plus va-t-en-guerre qu’il n’y paraît sur ce terrain. L’allergie au simple mot paix balaie toute réflexion raisonnable sur l’avenir. Comment peut-on croire que l’expulsion des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, ouvertement souhaitée, vers la Jordanie ou l’Egypte ne conduirait pas à de nouveaux conflits? Même si un répit se dessine, sous la forme d’un «pax americana» dans la région, à terme, la guerre repartira dans quelque nouvelle configuration, peut-être pire encore qu’aujourd’hui. </p> <p><strong>Le Turc Erdogan</strong>, lui, se veut le plus malin des somnambules. Malgré ses dénégations, il a manifestement poussé à l’attaque des mouvements islamistes contre l’Etat syrien. Espérant ainsi tirer les ficelles dans son voisinage et surtout affaiblir ses ennemis kurdes. Avec l’appui discret des Israéliens et des Américains qui, eux, veulent en finir avec un régime appuyé par la Russie et l’Iran. Là, on retrouve la courte vue des somnambules. Quels lendemains si les fous d’Allah renversent Assad? Un nouvel Afghanistan? Ne tire-t-on jamais les leçons de l’histoire? Certes, Biden n’est plus en état de lire le livre de Christopher Clark, mais il est douteux que Trump connaisse toutes les dimensions du mot somnambule.</p> <p><strong>En Ukraine</strong>, le président Zelensky, si porteur d’espoir à son élection, devenu un héros à la suite de l’agression russe, titube aujourd’hui. Enfermé dans son discours, il ne sait comment répondre au désir de paix, au ras-le-bol de son peuple devant les souffrances endurées, sous un régime de surcroît corrompu et autoritaire. Aucune guerre ne peut se prolonger lorsque des policiers doivent pourchasser dans les rues les hommes qui se cachent pour ne pas prendre les armes. Certes, Zelensky vient de faire un pas vers l’idée de négociation, mais son obsession du rattachement à l’OTAN la condamne d’avance. </p> <p><strong>Même en Pologne</strong>, le gouvernement de centre-droit de Donald Tusk fait sa petite crise de somnambulisme. Il construit un mur sur plusieurs centaines de kilomètres, non seulement autour du territoire de Kaliningrad, mais le long de la frontière avec la Biélorussie et celle avec l’Ukraine. Il exproprie pour cela des paysans totalement affolés. Il s’agirait de retenir les fantassins russes au cas où ils auraient conquis tout le pays voisin! Cette perspective rocambolesque cache en fait un autre souci: empêcher les Ukrainiens de fuir vers l’ouest sans contrôle, à travers champs et forêts. Enfin, peut-être une préoccupation électorale au passage: démontrer aux sympathisants du parti PIS, hypernationaliste, que les «modérés» prennent aussi au sérieux qu’eux toute croisade antirusse.</p> <p>Bref, ici et là, nombre de dirigeants se font du cinéma. Chacun le leur. Dans l’affrontement, verbal ou militaire, avec le scénario du voisin. Il y a certes, dans tous les conflits, d’autres approches des parties rivales, celles des intérêts objectifs, rationnels. Au plan sécuritaire, économique, sur le partage des richesses et des influences géopolitiques. Mais à ces calculs froids s’ajoutent, dans la tête des responsables, les perceptions fantasmatiques, les obsessions émotionnelles, les ambitions incandescentes. Ce bal des imaginaires conduit aussi dans le mur. Dans le pire du pire.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1733414363_livsomnambules.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " width="138" height="218" /></h4> <h4>(1) «Les Somnambules. Eté 1914: comment l’Europe a marché vers la guerre», de Christopher Clark. 672 pages. Ed. Flammarion.</h4> <p> </p>', 'content_edition' => 'En France, les affrontements entre factions – et au sein de chacune – tournent au désastre. Aucune issue en vue ne donne de vraies raisons d’espérer une amélioration dans ce pays endetté au point de payer plus d’intérêts que le budget de l’armée ou celui de l’éducation supérieure. Un pays livré à une gigantesque machine bureaucratique d’Etat. Un pays déprimé. Avec un président hors du réel, obsédé par son ego. Et une assemblée de tribuns ivres de leur rhétorique, incapables de s’entendre et de remettre les pieds sur terre. Moins grave: le président de la Corée du Sud, renouant avec les vieux démons de ce pays, tente d’en faire une dictature manu militari. Il échoue… mais ne se fait pas arrêter pour autant. En Géorgie, c’est la castagne entre pro-Européens et pro-Russes à coups de poings et de slogans simplistes, enflammés, là aussi hors de toute raison. Les deux camps livrés aux jeux des influences extérieures. A la malédiction des pays charnières en temps de guerre froide… devenant de plus en plus chaude. Au Moyen-Orient, le premier ministre israélien et ses soutiens messianiques ne cessent d’élargir la guerre au-delà de leur pays. Aucun cessez-le-feu à Gaza où la tragédie n’en finit pas, celui du Liban aussitôt violé, aucune accalmie en Cisjordanie. Et maintenant la Syrie, quitte à soutenir des guerriers islamistes. Bientôt l’Iran dans le collimateur sans doute, avec un Trump plus va-t-en-guerre qu’il n’y paraît sur ce terrain. ', 'slug' => 'les-somnambules-menent-au-chaos-par-le-verbe-et-par-les-armes', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 340, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5274, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Choc politique majeur en Roumanie', 'subtitle' => 'A croire les médias hâtifs, c’est tout simple: un candidat «pro-russe» et «extrémiste de droite» a gagné le premier tour des élections présidentielles en Roumanie, membre de l’UE et de l’OTAN. Evénement bien plus compliqué en fait et porteur de grands enjeux pour l’Europe. ', 'subtitle_edition' => 'A croire les médias hâtifs, c’est tout simple: un candidat «pro-russe» et «extrémiste de droite» a gagné le premier tour des élections présidentielles en Roumanie, membre de l’UE et de l’OTAN. Evénement bien plus compliqué en fait et porteur de grands enjeux pour l’Europe. ', 'content' => '<p><span>Ce Călin Georgescu, 62 ans, ingénieur agronome écologiste, ayant occupé de hautes fonctions nationales et internationales dans ce domaine, est un curieux personnage. Haute stature, à l’éloquence maîtrisée, aux connaissances diverses et poussées, il dégage une impression fort sérieuse. Mais outre ses convictions nationalistes et sociales, il est aussi un croyant, orthodoxe, qui invoque Dieu dans tous ses discours, avec un côté mystique peu soudable. Sur la famille, sur la patrie, sur la dignité du peuple roumain qu’il juge bafouée. Sur la paix qu’il veut voir en Ukraine. Très critique donc sur l’OTAN et l’UE… qu’il ne veut cependant pas quitter mais où il entend mieux défendre les intérêts de son pays.</span></p> <p><span>Hors partis ce candidat indépendant a fait toute sa campagne sur les réseaux sociaux, sur Tiktok en particulier, où il compte 3,4 millions d’abonnés. On l’a vu caracolant sur un cheval blanc et se baignant dans un lac froid, d’où le rapprochement avec les anciennes exhibitions de Poutine. Mais ses interventions trouvent de larges échos. Car il met le doigt sur des points sensibles. D’autant plus facilement que les partis qui se sont partagé le pouvoir ces dernières années n’ont pas brillé, souvent accusés de corruption, intéressés au développement économique – qui connut effectivement des succès – mais fort peu à la condition sociale, à la santé publique, à l’éducation. Cela dans le pays qui, après la Bulgarie, est le plus pauvre de l’UE. On ne peut donc le comparer à Trump. Il est d’ailleurs beaucoup plus policé dans l’expression, démagogique certes mais nullement vulgaire.</span></p> <p><span>Sa rivale du second tour (le 8 décembre), Elena Lasconi, ancienne présentatrice du téléjournal, sans expérience politique sinon la mairie d’un village de 30’000 habitants, illustre la tendance: elle se veut libérale, se compare à Ronald Reagan, reprend mot pour mot le récit atlantiste sur l’Ukraine, la Russie, mais n’aborde quasiment jamais le quotidien des démunis, des petits paysans, des laissés-pour-compte. Une cible idéale pour le pan de la population qui se veut «anti-système».</span></p> <p><span>Leurs chances au second tour? Aux 23,94% des voix de Georgescu pourraient s’ajouter celles d’une formation ultra-nationaliste – qui prône l’union avec la Moldavie! – d’un certain George Simion, accusé d’être un espion de Moscou, et fort de 13,86% des voix. Quant à Elena Lasconi qui a recueilli 19,18%, trouvera-t-elle l’appui des autres partis, restés querelleurs? Le candidat donné favori par les sondages, le socialiste Marcel Ciolacu, a obtenu 19,15% des suffrages. Mais tout évolue très vite. Dans un sens ou dans l’autre. Le vote des femmes, que le nouveau venu dans l’arène préfère voir à la maison avec les enfants, fera-t-il la différence? Depuis la réélection de Donald Trump, on ne se hasarde plus à ce type de spéculation.</span></p> <p><span>Et puis, grand remous ces jours. Sur la demande du Président sortant, Klaus Iohannis, qui ne peut plus se représenter, une «commission électorale» composée des seuls partis représentés au Parlement, demande l’annulation de l’élection! Incriminant l’usage massif de Tiktok et l’absence de certaines inscriptions formelles avant le scrutin. Les médias officiels appuient pour la plupart cette audace et tirent à boulets rouges sur le trublion. Si une telle décision est confirmée, on imagine la turbulence chez les sympathisant de Georgescu…</span></p> <p><span>Si au contraire celui-ci est élu, qu’arrivera-t-il? On peut le prédire en regardant ses vidéos (sous-titrées en français). Au sein de l’UE, il se joindra à Orbán (Hongrie) et Fico (Slovaquie) pour contrebalancer l’engagement de Mme von der Leyen et les autres pour l’appui à l’Ukraine. Versant OTAN, il donnera aussi de la voix. Car nombre de Roumains, même à l’opposé de ses opinions politiques, s’inquiètent de voir l’alliance atlantique renforcer sa base de Constanța, sur la mer Noire, plus grande encore que celle de Ramstein en Allemagne. Ils n’apprécient guère non plus la présence de 1'000 soldats français (il en est promis 5'000) sur leur territoire. Ces soutiens militaires sont vus davantage comme un danger qu’une garantie de tranquillité. </span></p> <p><span>Côté budget, ce serait le grand chambardement. Georgescu tempête contre les 6,5 milliards tout récemment votés pour l’achat de 35 avions F-35 alors que la part de l’éducation dans le budget (3,3%) est inférieure à la moyenne européenne et même à certains pays d’Afrique. Il promet de développer enfin la santé publique, très défaillante. Sans argent pour le privé, il est difficile de se soigner, les Roumains le savent trop bien. Il se tournera aussi, vu sa formation, vers la petite paysannerie qui souffre comme ailleurs. Plus que les grandes entreprises agricoles, largement aux mains de sociétés étrangères. </span></p> <p><span>Georgescu, qui a beaucoup fréquenté l’ONU et d’autres institutions internationales, qui connaît les rouages de son Etat, ne cassera pas la baraque. Mais il chahutera toutes celles où il pense défendre les intérêts de la Roumanie tels qu’il les voit. </span></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'choc-politique-majeur-en-roumanie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 345, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 8809, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'IMG_0014.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 806688, 'md5' => '7ebd124ecdabef1e8577b5cb0f7b6e85', 'width' => (int) 3024, 'height' => (int) 1959, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Pascal Couchepin le 28 novembre à Berne. © DR', 'author' => '', 'copyright' => '', 'path' => '1638461640_img_0014.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4499, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci pour cet texte. L'Union européenne doit se réformer vers un système plus démocratique (p.ex. où le parlement européen peut émettre des lois et que celles-ci soient soumises au référendum populaire facultatif). Le déficit démocratique du système actuel, qui ne reflète à quelque part que celui des Etats eux-mêmes, est la raison du désintérêt non seulement des Suisses, mais de la part des peuples de l'UE également.', 'post_id' => (int) 3283, 'user_id' => (int) 332, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4503, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Pour apprécier une situation, il faut se méfier des "entourages"; ainsi la conclusion péremptoire de Monsieur Pilet sur l'indifférence de la jeunesse face à l'Europe me semble nettement exagérée. Pour seul exemple: les milieux qui concoctent actuellement le lancement d'une initiative pour obliger le Conseil fédéral à soumettre la question européenne au peuple ne sont pas "à forte dominante de cheveux gris et blancs". Et un mot à Monsieur Golay: que signifie "un système plus démocratique" ou un "déficit démocratique"? Le fonctionnement de la démocratie est très divers, entre pays connaissant ce régime, entre démocratie directe et représentative, et le Parlement européen est en passe de recevoir la compétence de proposer des projets de loi (directive, en l'occurrence).', 'post_id' => (int) 3283, 'user_id' => (int) 2308, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4505, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'M. ou Mme Eggi, je souhaite que vous ayez raison. Il y a certes nombre de jeunes gens qui s'engagent pour le rapprochement avec l'UE. Il faut se méfier, vous avez raison, des conclusions "péremptoires" à partir des "entourages". Mais lorsque ceux-ci sont nombreux et variés, on peut néanmoins esquisser certains constats. Les miens ne sont pas rassurants. Raison de plus pour s'activer sur tous les fronts !', 'post_id' => (int) 3283, 'user_id' => (int) 18, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4506, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Difficile de parler d’Union Européenne alors qu’elle a montré son vrai visage pendant la pandémie : les frontières sont réapparues et la protection nationaliste n’a jamais été aussi forte. L’Union Européenne a un intérêt sur le plan financier et certainement pas humain. Les jeunes ne sont pas dupes et vont peut-être agir selon leurs codes, leurs priorités et balayer quelques rêves des parents.', 'post_id' => (int) 3283, 'user_id' => (int) 3193, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4508, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Si les jeunes se contre-fichent du défi européen, ce n’est pas vraiment leur faute. En premier lieu, ils n’ont pas connu la guerre et ceux et celles dans leur entourage qui l’ont connue sont en voie d’extinction. En second lieu, l’enseignement obligatoire relatif aux événements de la seconde moitié du vingtième siècle est totalement lacunaire. Cette absence de vécu et de transmission de savoir plonge notre jeunesse dans une totale ignorance de ce qu’ont été les guerres récentes en Europe et donc des dispositions morales et politiques qu’il faut prendre pour les éviter. Quand on voit en France certains jeunes applaudir ce faiseur de haine qu’est Zemmour, on a la parfaite illustration d’une inconscience politique de ce à quoi peut conduire la haine de l’autre érigée en système. En Suisse aussi, certains UDC radicalisés ont ce profil "zemmourien" et le parti tout entier s’emploie depuis trente ans à dénigrer l’UE ce qui contribue à détourner nos jeunes de l’Europe. Pour faire comprendre à mes enfants que la guerre en Europe est toujours possible et combien elle est dégueulasse, je les ai conduits à Berchtesgaden d’où un certain fou furieux répandait la terreur et en leur expliquant que l’UE est là aujourd’hui pour leur éviter la guerre. Depuis ce jour, ils ne regardent plus leur pays et l'Europe de la même manière. ', 'post_id' => (int) 3283, 'user_id' => (int) 4050, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4509, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Vous avez entièrement raison Monsieur Pilet de rappeler la somme de travail et d’années qui a été nécessaire à la construction de l’Europe. La différence entre la construction hélvétique et européenne me semble de taille. En Suisse le peuple reste encore souverain (pour le moment) alors que l’UE est dirigée oligarchiquement par la commission européenne (enfin presque allemande) non élue et donc non légitime dans une démocratie. La civilisation européenne arrive à la fin de son histoire et les jeunes l’ont bien compris, sans doute préfèrent-ils s’affilier à une tribu (voir les ouvrages de Michel Maffesoli) ou à se regrouper par « causes à défendre » au détriment de la « nation »dont on fait tout aujourd’hui pour la tuer à petits feux afin de créer un état mondialiste. C’est aux jeunes de construire leur lendemain et faisons leur confiance au lieu de vouloir les convaincre à prolonger une civilisation en déclin. Le brexit a démontré que l’on peut sortir de l’Europe sans dommage. Et pour « erasmus » je rappelle que les grandes universités se trouvent majoritairement en Angleterre, aux Etats-Unis et modestement en Suisse et donc hors de l’Europe. Sans compter le Canada et bien d’autres pays. Etant de l’ancienne génération je me réjouis de voir une jeunesse prendre la relève et s’apercevoir des failles de la génération actuellement en place. Tout n’est pas à déconstruire, loin de là, mais l’urgence d’un changement profond est plus que nécessaire. ', 'post_id' => (int) 3283, 'user_id' => (int) 12641, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4513, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Déficit démocratique total, doctrines mondialistes qui transpirent de la plupart des directives, clique d'entre-soi au plus haut niveau, attaque en règle contre tout sentiment identitaire traditionnel (national, religieux, sexuel, culturel, etc.). L'idée même d'identité présentée comme le mal absolu. Bref, l'Union européenne telle qu'elle est devenue après Maastricht et Lisbonne ne donne pas envie à beaucoup de jeunes.', 'post_id' => (int) 3283, 'user_id' => (int) 6547, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4514, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Je souhaite répondre à Roger R. d'arrêter d'énoncer des contre-vérités. Affirmer que le Brexit " a démontré que l'on peut sortir de l'Europe sans dommage" est tout simplement faux. Demandez aux Anglais que l'on rationne en biens alimentaires et pétroliers s'ils sont contents, parce que le gouvernement a chassé du RU la main d'oeuvre européenne au nom...du contrôle de l'immigration. Pénurie de main d'oeuvre pour conduire les camions, pour soigner les malades, pour cueillir les fruits et légumes, pour abattre les porcs, etc...Bien assis dans son fauteuil, Roger R peut continuer d'asséner des inexactitudes. Et pendant ce temps, Johnson qui n'est pas à un mensonge près, trouve intelligent de faire la guéguerre avec la France au sujet des permis de pêche dont la conséquence sera de pénaliser les pêcheurs des deux côtés de la Manche. Voilà où conduit le nationalisme, alors libre à Roger R de penser que l'UE ne sert à rien mais je lui rétorque qu'elle sert au moins à minimer ce genre de comportements identitaires d'un autre siècle.', 'post_id' => (int) 3283, 'user_id' => (int) 4050, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4516, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'La plupart des enfants suisses sont élevés dans la croyance que nos façons de faire sont les meilleures dans tous les domaines et que malgré notre taille, 8,5 Mio d'habitants, nos succès nous autorisent à nous comporter comme une grande puissance. Or, pour les vraies grandes puissances, nous sommes un nain. Lorsque l'on voit comment la France a été traitée dans l'affaire des sous-marins pour l'Australie, on peut s'imaginer comment, un de ces jours, l'UE nous enverra paître (ce qui correspond bien à l'image que certains politiciens suisses aiment donner de notre pays). Il serait temps de nous rendre compte que la globalisation est une réalité et que, si nous continuons à nous comporter comme nous l'avons fait jusqu'ici, nous risquons tout simplement d'être mis de côté et recevoir la même considération que telle ou telle île du Pacifique !! Selon certaines sources, plusieurs organisations internationales et autres ONG, se demandent si elles ne veulent pas quitter Genève. Et le jour où elles seront parties, le reste du monde ne saura même plus ou se trouve la Suisse. Il est temps de revenir à plus de réalisme et de nous poser la question si ce qui a fait notre succès naguère, ne risque pas de nous aveugler demain et permettre à des amateurs sans préparation spécifique, d'entraîner notre pays dans une crise dont il pourrait ne pas se relever. Il est temps de nous remettre sérieusement en question, sans tabous ni préjugés et nous doter d'une gouvernance prenant en considération les transformations profondes que connaît l'humanité aujourd'hui plutôt que nous complaire dans la perpétuation d'un modèle qui a fait son temps. ', 'post_id' => (int) 3283, 'user_id' => (int) 439, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Jacques Pilet' $description = 'La journée du Mouvement européen suisse, samedi 28 novembre à Berne, a connu de grands moments. Avec un discours, musclé et chargé de références historiques, l’ex-conseiller fédéral Pascal Couchepin exige du gouvernement une relance immédiate des négociations entre la Suisse et l’Union européenne. Le public était nombreux… mais avec une forte dominante de cheveux gris et blancs. Le fait que les générations montantes témoignent peu d’intérêt pour la question est plus que préoccupant. La plupart des jeunes gens, on le constate dans nos entourages, ne sont «ni pour ni contre», mais indifférents.' $title = 'Pourquoi les jeunes générations se contre-fichent du défi européen?' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 721, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'diplomatie', 'slug' => 'diplomatie', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 38, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 37, 'active' => true, 'title' => 'Edition 37', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
9 Commentaires
@Richard Golay 03.12.2021 | 09h52
«Merci pour cet texte.
L'Union européenne doit se réformer vers un système plus démocratique (p.ex. où le parlement européen peut émettre des lois et que celles-ci soient soumises au référendum populaire facultatif).
Le déficit démocratique du système actuel, qui ne reflète à quelque part que celui des Etats eux-mêmes, est la raison du désintérêt non seulement des Suisses, mais de la part des peuples de l'UE également.»
@Eggi 03.12.2021 | 11h05
«Pour apprécier une situation, il faut se méfier des "entourages"; ainsi la conclusion péremptoire de Monsieur Pilet sur l'indifférence de la jeunesse face à l'Europe me semble nettement exagérée. Pour seul exemple: les milieux qui concoctent actuellement le lancement d'une initiative pour obliger le Conseil fédéral à soumettre la question européenne au peuple ne sont pas "à forte dominante de cheveux gris et blancs". Et un mot à Monsieur Golay: que signifie "un système plus démocratique" ou un "déficit démocratique"? Le fonctionnement de la démocratie est très divers, entre pays connaissant ce régime, entre démocratie directe et représentative, et le Parlement européen est en passe de recevoir la compétence de proposer des projets de loi (directive, en l'occurrence).»
@jacques 03.12.2021 | 14h03
«M. ou Mme Eggi, je souhaite que vous ayez raison. Il y a certes nombre de jeunes gens qui s'engagent pour le rapprochement avec l'UE. Il faut se méfier, vous avez raison, des conclusions "péremptoires" à partir des "entourages". Mais lorsque ceux-ci sont nombreux et variés, on peut néanmoins esquisser certains constats. Les miens ne sont pas rassurants. Raison de plus pour s'activer sur tous les fronts !»
@Gio 03.12.2021 | 17h17
«Difficile de parler d’Union Européenne alors qu’elle a montré son vrai visage pendant la pandémie : les frontières sont réapparues et la protection nationaliste n’a jamais été aussi forte. L’Union Européenne a un intérêt sur le plan financier et certainement pas humain. Les jeunes ne sont pas dupes et vont peut-être agir selon leurs codes, leurs priorités et balayer quelques rêves des parents.»
@hermes 03.12.2021 | 18h46
«Si les jeunes se contre-fichent du défi européen, ce n’est pas vraiment leur faute.
En premier lieu, ils n’ont pas connu la guerre et ceux et celles dans leur entourage qui l’ont connue sont en voie d’extinction. En second lieu, l’enseignement obligatoire relatif aux événements de la seconde moitié du vingtième siècle est totalement lacunaire. Cette absence de vécu et de transmission de savoir plonge notre jeunesse dans une totale ignorance de ce qu’ont été les guerres récentes en Europe et donc des dispositions morales et politiques qu’il faut prendre pour les éviter.
Quand on voit en France certains jeunes applaudir ce faiseur de haine qu’est Zemmour, on a la parfaite illustration d’une inconscience politique de ce à quoi peut conduire la haine de l’autre érigée en système. En Suisse aussi, certains UDC radicalisés ont ce profil "zemmourien" et le parti tout entier s’emploie depuis trente ans à dénigrer l’UE ce qui contribue à détourner nos jeunes de l’Europe.
Pour faire comprendre à mes enfants que la guerre en Europe est toujours possible et combien elle est dégueulasse, je les ai conduits à Berchtesgaden d’où un certain fou furieux répandait la terreur et en leur expliquant que l’UE est là aujourd’hui pour leur éviter la guerre. Depuis ce jour, ils ne regardent plus leur pays et l'Europe de la même manière.
»
@Roger R. 04.12.2021 | 09h27
«Vous avez entièrement raison Monsieur Pilet de rappeler la somme de travail et d’années qui a été nécessaire à la construction de l’Europe. La différence entre la construction hélvétique et européenne me semble de taille. En Suisse le peuple reste encore souverain (pour le moment) alors que l’UE est dirigée oligarchiquement par la commission européenne (enfin presque allemande) non élue et donc non légitime dans une démocratie. La civilisation européenne arrive à la fin de son histoire et les jeunes l’ont bien compris, sans doute préfèrent-ils s’affilier à une tribu (voir les ouvrages de Michel Maffesoli) ou à se regrouper par « causes à défendre » au détriment de la « nation »dont on fait tout aujourd’hui pour la tuer à petits feux afin de créer un état mondialiste. C’est aux jeunes de construire leur lendemain et faisons leur confiance au lieu de vouloir les convaincre à prolonger une civilisation en déclin.
Le brexit a démontré que l’on peut sortir de l’Europe sans dommage. Et pour « erasmus » je rappelle que les grandes universités se trouvent majoritairement en Angleterre, aux Etats-Unis et modestement en Suisse et donc hors de l’Europe. Sans compter le Canada et bien d’autres pays.
Etant de l’ancienne génération je me réjouis de voir une jeunesse prendre la relève et s’apercevoir des failles de la génération actuellement en place.
Tout n’est pas à déconstruire, loin de là, mais l’urgence d’un changement profond est plus que nécessaire. »
@Logonaute 05.12.2021 | 15h26
«Déficit démocratique total, doctrines mondialistes qui transpirent de la plupart des directives, clique d'entre-soi au plus haut niveau, attaque en règle contre tout sentiment identitaire traditionnel (national, religieux, sexuel, culturel, etc.). L'idée même d'identité présentée comme le mal absolu.
Bref, l'Union européenne telle qu'elle est devenue après Maastricht et Lisbonne ne donne pas envie à beaucoup de jeunes.»
@hermes 05.12.2021 | 15h58
«Je souhaite répondre à Roger R. d'arrêter d'énoncer des contre-vérités. Affirmer que le Brexit " a démontré que l'on peut sortir de l'Europe sans dommage" est tout simplement faux. Demandez aux Anglais que l'on rationne en biens alimentaires et pétroliers s'ils sont contents, parce que le gouvernement a chassé du RU la main d'oeuvre européenne au nom...du contrôle de l'immigration. Pénurie de main d'oeuvre pour conduire les camions, pour soigner les malades, pour cueillir les fruits et légumes, pour abattre les porcs, etc...Bien assis dans son fauteuil, Roger R peut continuer d'asséner des inexactitudes. Et pendant ce temps, Johnson qui n'est pas à un mensonge près, trouve intelligent de faire la guéguerre avec la France au sujet des permis de pêche dont la conséquence sera de pénaliser les pêcheurs des deux côtés de la Manche.
Voilà où conduit le nationalisme, alors libre à Roger R de penser que l'UE ne sert à rien mais je lui rétorque qu'elle sert au moins à minimer ce genre de comportements identitaires d'un autre siècle.»
@Ancetre 08.12.2021 | 10h51
«La plupart des enfants suisses sont élevés dans la croyance que nos façons de faire sont les meilleures dans tous les domaines et que malgré notre taille, 8,5 Mio d'habitants, nos succès nous autorisent à nous comporter comme une grande puissance. Or, pour les vraies grandes puissances, nous sommes un nain. Lorsque l'on voit comment la France a été traitée dans l'affaire des sous-marins pour l'Australie, on peut s'imaginer comment, un de ces jours, l'UE nous enverra paître (ce qui correspond bien à l'image que certains politiciens suisses aiment donner de notre pays). Il serait temps de nous rendre compte que la globalisation est une réalité et que, si nous continuons à nous comporter comme nous l'avons fait jusqu'ici, nous risquons tout simplement d'être mis de côté et recevoir la même considération que telle ou telle île du Pacifique !! Selon certaines sources, plusieurs organisations internationales et autres ONG, se demandent si elles ne veulent pas quitter Genève. Et le jour où elles seront parties, le reste du monde ne saura même plus ou se trouve la Suisse. Il est temps de revenir à plus de réalisme et de nous poser la question si ce qui a fait notre succès naguère, ne risque pas de nous aveugler demain et permettre à des amateurs sans préparation spécifique, d'entraîner notre pays dans une crise dont il pourrait ne pas se relever. Il est temps de nous remettre sérieusement en question, sans tabous ni préjugés et nous doter d'une gouvernance prenant en considération les transformations profondes que connaît l'humanité aujourd'hui plutôt que nous complaire dans la perpétuation d'un modèle qui a fait son temps. »