Actuel / Les durs temps du journalisme
"La bonne presse", caricature allemande (anonyme) de 1847. "Sainte et douce censure, Laisse-nous t'emboîter le pas; Conduis-nous par la main, Comme enfants tenus en laisse!" © Leuchturm
Non, ce n’est pas un plaidoyer pro domo. Quiconque pense qu’un journalisme vif, curieux, critique, est utile à la démocratie a du souci à se faire. Sa liberté, certes encore grande, est menacée de toutes parts. Tour d’horizon.
Dernière alarme en date. On apprend que le Conseil des Etats concocte une modification de la loi. Il serait plus facile désormais de faire interdire, au stade de sa préparation ou de sa parution, un article présumé dérangeant par une personne mise en cause. Les «mesures provisionnelles» en langage juridique. En clair: les mesures bâillons. C’est le site Gotham City qui a attiré l’attention du public sur ce projet liberticide. Spécialisé en criminalité économique, il a subi cinq interventions de la sorte en 2020, le plus souvent tranchées en sa faveur. Mais à grands frais d’avocats. «Reporters sans frontières» dénonce vigoureusement le durcissement. Ce qui ne trouble pas le président de la commission juridique du Conseil des Etats, Beat Rieder (VS): «Il y a toujours trop d’articles de presse qui recherchent le sensationnalisme, sans respecter la sphère privée des personnes concernées. Cela ne va pas.» Vive donc les muselières!
Heureusement il se trouve encore des journalistes qui ne se laissent pas intimider et ne reculent pas devant les enquêtes délicates dans les coulisses des pouvoirs politiques et économiques. Mais ils sont rares car la plupart des rédactions réduisent leurs effectifs. Dès que les questions s’adressent à une personnalité puissante surgit une armada de communicants et d’avocats qui voient la curiosité journalistique comme un péril à écarter à tout prix. La récente enquête de Heidi.news sur les agissements du magnat de la construction Orllati est révélatrice. Quelle peine ont eue les journalistes qui voulaient en savoir plus sur les achats de parcelles agricoles vaudoises afin d’en tirer sable et gravier! Exemple-type d’une info d’intérêt public cachée au nom de «la protection de la personnalité».
Les menaces de procès ont pour effet de retenir la curiosité journalistique. Plutôt que de consacrer beaucoup de temps et d’argent à se hasarder sur les terrains à pièges, il est tentant de se borner à brasser les nouvelles du jour. La tendance de la presse traditionnelle est aux usines à journaux qui élaborent les contenus en un point et les publient sur plusieurs titres. TA Media (Tdg, 24 Heures, Matin-dimanche, etc.) procède ainsi, également en Suisse alémanique. Il s’y fait du bon travail, parfois audacieux. Mais la diversité des regards en souffre. La réalité si variée du terrain tend à s’éloigner.
Autres chocs ces derniers temps: le tollé qui a suivi la video de Claude-Inga Barbey avec irruption d’une cohorte en colère à la rédaction du Temps, puis les attaques et les menaces contre la Liberté pour une lettre de lecteur jugée sexiste. La hargne de certains groupes excités a inquiété les rédactions où l’on se dit qu’il vaut mieux «faire attention» pour éviter les tempêtes. Un frein de plus.
Il faut évoquer aussi et surtout la large grogne d’une partie de la population qui accuse les médias d’avoir trop exclusivement et trop docilement répercuté la parole officielle dans la crise sanitaire. Quoi qu’on pense de ces critiques, le fait est que cet épisode a de quoi mettre en cause les pratiques de la profession. Celle-ci, ébranlée par le déferlement des réseaux sociaux, a perdu de sa superbe d’antan.
Ceci s’ajoutant à la précarité croissante de l’emploi dans les journaux, pas étonnant que le métier attire moins. Les écoles de journalisme, des deux côtés de la Sarine, observent une forte baisse de leur fréquentation. Seuls s’accrochent les «mordus», les optimistes à tout crin et ceux qui voient là un atout pour une autre profession.
Le site Republik.ch a publié une enquête sur celles et ceux qui, après des années dans cette activité, choisissent librement de lui tourner le dos: 350 et probablement bien plus, ces derniers cinq ans, en Suisse alémanique. Même phénomène chez les Romands. Parmi toutes les raisons données, l’une ressort surtout: le manque de perspectives, l’avenir trop incertain. Les salaires stagnants aussi (en moyenne 7'200 francs), avec des rythmes de travail accrus.
Mais où vont-ils donc, ces déçus et ces inquiets? Pour la plupart, dans la «com»! Les administrations publiques et les entreprises privées engagent à tour de bras, depuis des années, des communicants, des porte-parole, des conseillers divers, chargés de faire passer des messages dûment cadrés dans les médias. Il devient ainsi de plus en plus difficile aux journalistes d’accéder directement aux responsables au-delà des filtres et des barrages. Il est souvent reproché à ceux-ci d’imposer leur vision, de ne pas être assez «neutres», mais le public s’inquiète peu de se voir inondé d’informations formatées, en provenance de sources qui défendent leurs intérêts… si possible sans contradiction.
Récente preuve du mépris que l’on peut se permettre dans ce pays à l’endroit des journalistes et du public: l’incroyable décision du parlement valaisan de procéder à huis-clos à l’élection du procureur cantonal. Plus grave encore que l’interdiction d’accès du FC Sion qui frappe le Nouvelliste.
Enfin, car chaque jour apporte une nouvelle qui confirme les raisons de s’alarmer, voilà que l’on annonce la fermeture prochaine de Il Caffè, le journal dominical tessinois. Il pratique un journalisme de qualité, avec des enquêtes fouillées et audacieuses. Son ton est vif, il tente de porter un regard propre sur l’actualité régionale, suisse et internationale, il n’hésite pas à publier des commentaires à contre-courant (dont parfois ceux du soussigné). Mais il est donc condamné à mort.
Que le journalisme s’étiole ainsi est malheureux pour les professionnels mais dommageable aussi pour une société qui se veut libre et ouverte. En attendant, si les journaux vous ennuient, si la télé vous lasse, trouvez votre chemin dans la jungle des réseaux sociaux, entre le pire et le meilleur. Et du côté des nouvelles fenêtres, comme celle-ci, où l’amour du métier ne s’essouffle pas.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/2934', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2934, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les durs temps du journalisme', 'subtitle' => 'Non, ce n’est pas un plaidoyer pro domo. Quiconque pense qu’un journalisme vif, curieux, critique, est utile à la démocratie a du souci à se faire. Sa liberté, certes encore grande, est menacée de toutes parts. Tour d’horizon.', 'subtitle_edition' => 'Non, ce n’est pas un plaidoyer pro domo. Quiconque pense qu’un journalisme vif, curieux, critique, est utile à la démocratie a du souci à se faire. Sa liberté, certes encore grande, est menacée de toutes parts. Tour d’horizon.', 'content' => '<p><span>Dernière alarme en date. On apprend que le Conseil des Etats concocte une modification de la loi. Il serait plus facile désormais de faire interdire, au stade de sa préparation ou de sa parution, un article présumé dérangeant par une personne mise en cause. Les «mesures provisionnelles» en langage juridique. En clair: les mesures bâillons. C’est le site <em>Gotham City</em> qui a attiré l’attention du public sur ce projet liberticide. Spécialisé en criminalité économique, il a subi cinq interventions de la sorte en 2020, le plus souvent tranchées en sa faveur. Mais à grands frais d’avocats. «Reporters sans frontières» dénonce vigoureusement le durcissement. Ce qui ne trouble pas le président de la commission juridique du Conseil des Etats, Beat Rieder (VS): «Il y a toujours trop d’articles de presse qui recherchent le sensationnalisme, sans respecter la sphère privée des personnes concernées. Cela ne va pas.» Vive donc les muselières!</span></p> <p><span>Heureusement il se trouve encore des journalistes qui ne se laissent pas intimider et ne reculent pas devant les enquêtes délicates dans les coulisses des pouvoirs politiques et économiques. Mais ils sont rares car la plupart des rédactions réduisent leurs effectifs. Dès que les questions s’adressent à une personnalité puissante surgit une armada de communicants et d’avocats qui voient la curiosité journalistique comme un péril à écarter à tout prix. La <a href="https://www.heidi.news/explorations/trois-soeurs-face-aux-seigneurs-du-beton" target="_blank" rel="noopener">récente enquête</a> de <em>Heidi.news</em> sur les agissements du magnat de la construction Orllati est révélatrice. Quelle peine ont eue les journalistes qui voulaient en savoir plus sur les achats de parcelles agricoles vaudoises afin d’en tirer sable et gravier! Exemple-type d’une info d’intérêt public cachée au nom de «la protection de la personnalité».</span></p> <p><span>Les menaces de procès ont pour effet de retenir la curiosité journalistique. Plutôt que de consacrer beaucoup de temps et d’argent à se hasarder sur les terrains à pièges, il est tentant de se borner à brasser les nouvelles du jour. La tendance de la presse traditionnelle est aux usines à journaux qui élaborent les contenus en un point et les publient sur plusieurs titres. TA Media (<em>Tdg</em>, <em>24 Heures</em>, <em>Matin-dimanche</em>, etc.) procède ainsi, également en Suisse alémanique. Il s’y fait du bon travail, parfois audacieux. Mais la diversité des regards en souffre. La réalité si variée du terrain tend à s’éloigner.</span></p> <p><span>Autres chocs ces derniers temps: le tollé qui a suivi la video de Claude-Inga Barbey avec irruption d’une cohorte en colère à la rédaction du <em>Temps</em>, puis les attaques et les menaces contre la <em>Liberté</em> pour une lettre de lecteur jugée <a href="https://bonpourlatete.com/analyse/merci-a-serge-gumy-redacteur-en-chef-de-la-liberte" target="_blank" rel="noopener">sexiste</a>. La hargne de certains groupes excités a inquiété les rédactions où l’on se dit qu’il vaut mieux «faire attention» pour éviter les tempêtes. Un frein de plus. </span></p> <p><span>Il faut évoquer aussi et surtout la large grogne d’une partie de la population qui accuse les médias d’avoir trop exclusivement et trop docilement répercuté la parole officielle dans la crise sanitaire. Quoi qu’on pense de ces critiques, le fait est que cet épisode a de quoi mettre en cause les pratiques de la profession. Celle-ci, ébranlée par le déferlement des réseaux sociaux, a perdu de sa superbe d’antan. </span></p> <p><span>Ceci s’ajoutant à la précarité croissante de l’emploi dans les journaux, pas étonnant que le métier attire moins. Les écoles de journalisme, des deux côtés de la Sarine, observent une forte baisse de leur fréquentation. Seuls s’accrochent les «mordus», les optimistes à tout crin et ceux qui voient là un atout pour une autre profession. </span></p> <p><span>Le site <em><a href="http://republik.ch/">Republik.ch</a></em> a publié <a href="https://www.republik.ch/2021/04/29/jede-woche-eine-journalistin-weniger" target="_blank" rel="noopener">une enquête</a> sur celles et ceux qui, après des années dans cette activité, choisissent librement de lui tourner le dos: 350 et probablement bien plus, ces derniers cinq ans, en Suisse alémanique. Même phénomène chez les Romands. Parmi toutes les raisons données, l’une ressort surtout: le manque de perspectives, l’avenir trop incertain. Les salaires stagnants aussi (en moyenne 7'200 francs), avec des rythmes de travail accrus.</span></p> <p><span>Mais où vont-ils donc, ces déçus et ces inquiets? Pour la plupart, dans la «com»! Les administrations publiques et les entreprises privées engagent à tour de bras, depuis des années, des communicants, des porte-parole, des conseillers divers, chargés de faire passer des messages dûment cadrés dans les médias. Il devient ainsi de plus en plus difficile aux journalistes d’accéder directement aux responsables au-delà des filtres et des barrages. Il est souvent reproché à ceux-ci d’imposer leur vision, de ne pas être assez «neutres», mais le public s’inquiète peu de se voir inondé d’informations formatées, en provenance de sources qui défendent leurs intérêts… si possible sans contradiction.</span></p> <p><span>Récente preuve du mépris que l’on peut se permettre dans ce pays à l’endroit des journalistes et du public: l’incroyable décision du parlement valaisan de procéder à huis-clos à l’élection du procureur cantonal. Plus grave encore que l’interdiction d’accès du FC Sion qui frappe le <em>Nouvelliste</em>.<br /></span></p> <p><span>Enfin, car chaque jour apporte une nouvelle qui confirme les raisons de s’alarmer, voilà que l’on annonce la <a href="https://www.letemps.ch/suisse/journal-tessinois-caffe-reduit-silence" target="_blank" rel="noopener">fermeture prochaine</a> de <em>Il Caffè</em>, le journal dominical tessinois. Il pratique un journalisme de qualité, avec des enquêtes fouillées et audacieuses. Son ton est vif, il tente de porter un regard propre sur l’actualité régionale, suisse et internationale, il n’hésite pas à publier des commentaires à contre-courant (dont parfois ceux du soussigné). Mais il est donc condamné à mort. </span></p> <p><span>Que le journalisme s’étiole ainsi est malheureux pour les professionnels mais dommageable aussi pour une société qui se veut libre et ouverte. En attendant, si les journaux vous ennuient, si la télé vous lasse, trouvez votre chemin dans la jungle des réseaux sociaux, entre le pire et le meilleur. Et du côté des nouvelles fenêtres, comme celle-ci, où l’amour du métier ne s’essouffle pas.</span></p>', 'content_edition' => 'Dernière alarme en date. On apprend que le Conseil des Etats concocte une modification de la loi. Il serait plus facile désormais de faire interdire, au stade de sa préparation ou de sa parution, un article présumé dérangeant par une personne mise en cause. Les «mesures provisionnelles» en langage juridique. En clair: les mesures bâillons. C’est le site «Gotham City» qui a attiré l’attention du public sur ce projet liberticide. Spécialisé en criminalité économique, il a subi cinq interventions de la sorte en 2020, le plus souvent tranchées en sa faveur. Mais à grands frais d’avocats. «Reporters sans frontières» dénonce vigoureusement le durcissement. Ce qui ne trouble pas le président de la commission juridique du Conseil des Etats, Beat Rieder (VS): «Il y a toujours trop d’articles de presse qui recherchent le sensationnalisme, sans respecter la sphère privée des personnes concernées. Cela ne va pas.» Vive donc les muselières!', 'slug' => 'les-durs-temps-du-journalisme', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 710, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Jacques Pilet', 'description' => 'Non, ce n’est pas un plaidoyer pro domo. Quiconque pense qu’un journalisme vif, curieux, critique, est utile à la démocratie a du souci à se faire. Sa liberté, certes encore grande, est menacée de toutes parts. Tour d’horizon.', 'title' => 'Les durs temps du journalisme', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/2934' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2934, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les durs temps du journalisme', 'subtitle' => 'Non, ce n’est pas un plaidoyer pro domo. Quiconque pense qu’un journalisme vif, curieux, critique, est utile à la démocratie a du souci à se faire. Sa liberté, certes encore grande, est menacée de toutes parts. Tour d’horizon.', 'subtitle_edition' => 'Non, ce n’est pas un plaidoyer pro domo. Quiconque pense qu’un journalisme vif, curieux, critique, est utile à la démocratie a du souci à se faire. Sa liberté, certes encore grande, est menacée de toutes parts. Tour d’horizon.', 'content' => '<p><span>Dernière alarme en date. On apprend que le Conseil des Etats concocte une modification de la loi. Il serait plus facile désormais de faire interdire, au stade de sa préparation ou de sa parution, un article présumé dérangeant par une personne mise en cause. Les «mesures provisionnelles» en langage juridique. En clair: les mesures bâillons. C’est le site <em>Gotham City</em> qui a attiré l’attention du public sur ce projet liberticide. Spécialisé en criminalité économique, il a subi cinq interventions de la sorte en 2020, le plus souvent tranchées en sa faveur. Mais à grands frais d’avocats. «Reporters sans frontières» dénonce vigoureusement le durcissement. Ce qui ne trouble pas le président de la commission juridique du Conseil des Etats, Beat Rieder (VS): «Il y a toujours trop d’articles de presse qui recherchent le sensationnalisme, sans respecter la sphère privée des personnes concernées. Cela ne va pas.» Vive donc les muselières!</span></p> <p><span>Heureusement il se trouve encore des journalistes qui ne se laissent pas intimider et ne reculent pas devant les enquêtes délicates dans les coulisses des pouvoirs politiques et économiques. Mais ils sont rares car la plupart des rédactions réduisent leurs effectifs. Dès que les questions s’adressent à une personnalité puissante surgit une armada de communicants et d’avocats qui voient la curiosité journalistique comme un péril à écarter à tout prix. La <a href="https://www.heidi.news/explorations/trois-soeurs-face-aux-seigneurs-du-beton" target="_blank" rel="noopener">récente enquête</a> de <em>Heidi.news</em> sur les agissements du magnat de la construction Orllati est révélatrice. Quelle peine ont eue les journalistes qui voulaient en savoir plus sur les achats de parcelles agricoles vaudoises afin d’en tirer sable et gravier! Exemple-type d’une info d’intérêt public cachée au nom de «la protection de la personnalité».</span></p> <p><span>Les menaces de procès ont pour effet de retenir la curiosité journalistique. Plutôt que de consacrer beaucoup de temps et d’argent à se hasarder sur les terrains à pièges, il est tentant de se borner à brasser les nouvelles du jour. La tendance de la presse traditionnelle est aux usines à journaux qui élaborent les contenus en un point et les publient sur plusieurs titres. TA Media (<em>Tdg</em>, <em>24 Heures</em>, <em>Matin-dimanche</em>, etc.) procède ainsi, également en Suisse alémanique. Il s’y fait du bon travail, parfois audacieux. Mais la diversité des regards en souffre. La réalité si variée du terrain tend à s’éloigner.</span></p> <p><span>Autres chocs ces derniers temps: le tollé qui a suivi la video de Claude-Inga Barbey avec irruption d’une cohorte en colère à la rédaction du <em>Temps</em>, puis les attaques et les menaces contre la <em>Liberté</em> pour une lettre de lecteur jugée <a href="https://bonpourlatete.com/analyse/merci-a-serge-gumy-redacteur-en-chef-de-la-liberte" target="_blank" rel="noopener">sexiste</a>. La hargne de certains groupes excités a inquiété les rédactions où l’on se dit qu’il vaut mieux «faire attention» pour éviter les tempêtes. Un frein de plus. </span></p> <p><span>Il faut évoquer aussi et surtout la large grogne d’une partie de la population qui accuse les médias d’avoir trop exclusivement et trop docilement répercuté la parole officielle dans la crise sanitaire. Quoi qu’on pense de ces critiques, le fait est que cet épisode a de quoi mettre en cause les pratiques de la profession. Celle-ci, ébranlée par le déferlement des réseaux sociaux, a perdu de sa superbe d’antan. </span></p> <p><span>Ceci s’ajoutant à la précarité croissante de l’emploi dans les journaux, pas étonnant que le métier attire moins. Les écoles de journalisme, des deux côtés de la Sarine, observent une forte baisse de leur fréquentation. Seuls s’accrochent les «mordus», les optimistes à tout crin et ceux qui voient là un atout pour une autre profession. </span></p> <p><span>Le site <em><a href="http://republik.ch/">Republik.ch</a></em> a publié <a href="https://www.republik.ch/2021/04/29/jede-woche-eine-journalistin-weniger" target="_blank" rel="noopener">une enquête</a> sur celles et ceux qui, après des années dans cette activité, choisissent librement de lui tourner le dos: 350 et probablement bien plus, ces derniers cinq ans, en Suisse alémanique. Même phénomène chez les Romands. Parmi toutes les raisons données, l’une ressort surtout: le manque de perspectives, l’avenir trop incertain. Les salaires stagnants aussi (en moyenne 7'200 francs), avec des rythmes de travail accrus.</span></p> <p><span>Mais où vont-ils donc, ces déçus et ces inquiets? Pour la plupart, dans la «com»! Les administrations publiques et les entreprises privées engagent à tour de bras, depuis des années, des communicants, des porte-parole, des conseillers divers, chargés de faire passer des messages dûment cadrés dans les médias. Il devient ainsi de plus en plus difficile aux journalistes d’accéder directement aux responsables au-delà des filtres et des barrages. Il est souvent reproché à ceux-ci d’imposer leur vision, de ne pas être assez «neutres», mais le public s’inquiète peu de se voir inondé d’informations formatées, en provenance de sources qui défendent leurs intérêts… si possible sans contradiction.</span></p> <p><span>Récente preuve du mépris que l’on peut se permettre dans ce pays à l’endroit des journalistes et du public: l’incroyable décision du parlement valaisan de procéder à huis-clos à l’élection du procureur cantonal. Plus grave encore que l’interdiction d’accès du FC Sion qui frappe le <em>Nouvelliste</em>.<br /></span></p> <p><span>Enfin, car chaque jour apporte une nouvelle qui confirme les raisons de s’alarmer, voilà que l’on annonce la <a href="https://www.letemps.ch/suisse/journal-tessinois-caffe-reduit-silence" target="_blank" rel="noopener">fermeture prochaine</a> de <em>Il Caffè</em>, le journal dominical tessinois. Il pratique un journalisme de qualité, avec des enquêtes fouillées et audacieuses. Son ton est vif, il tente de porter un regard propre sur l’actualité régionale, suisse et internationale, il n’hésite pas à publier des commentaires à contre-courant (dont parfois ceux du soussigné). Mais il est donc condamné à mort. </span></p> <p><span>Que le journalisme s’étiole ainsi est malheureux pour les professionnels mais dommageable aussi pour une société qui se veut libre et ouverte. En attendant, si les journaux vous ennuient, si la télé vous lasse, trouvez votre chemin dans la jungle des réseaux sociaux, entre le pire et le meilleur. Et du côté des nouvelles fenêtres, comme celle-ci, où l’amour du métier ne s’essouffle pas.</span></p>', 'content_edition' => 'Dernière alarme en date. On apprend que le Conseil des Etats concocte une modification de la loi. Il serait plus facile désormais de faire interdire, au stade de sa préparation ou de sa parution, un article présumé dérangeant par une personne mise en cause. Les «mesures provisionnelles» en langage juridique. En clair: les mesures bâillons. C’est le site «Gotham City» qui a attiré l’attention du public sur ce projet liberticide. Spécialisé en criminalité économique, il a subi cinq interventions de la sorte en 2020, le plus souvent tranchées en sa faveur. Mais à grands frais d’avocats. «Reporters sans frontières» dénonce vigoureusement le durcissement. Ce qui ne trouble pas le président de la commission juridique du Conseil des Etats, Beat Rieder (VS): «Il y a toujours trop d’articles de presse qui recherchent le sensationnalisme, sans respecter la sphère privée des personnes concernées. Cela ne va pas.» Vive donc les muselières!', 'slug' => 'les-durs-temps-du-journalisme', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 710, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4936, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Bain de paix à Genève', 'subtitle' => 'Le mot paix est tabou pour beaucoup. Si on la réclame illico en Ukraine ou à Gaza, on risque de méchants commentaires. Il n’empêche que ces jours, elle est à l’honneur à Genève. D’abord au plan de l’éducation. Il s’est tenu ce jeudi un vaste débat au Palais des Nations autour de ce thème. Comment, au-delà de l’actualité, s’imprégner d’un état d’esprit plus pacifique que belliqueux?', 'subtitle_edition' => 'Le mot paix est tabou pour beaucoup. Si on la réclame illico en Ukraine ou à Gaza, on risque de méchants commentaires. Il n’empêche que ces jours, elle est à l’honneur à Genève. D’abord au plan de l’éducation. Il s’est tenu ce jeudi un vaste débat au Palais des Nations autour de ce thème. Comment, au-delà de l’actualité, s’imprégner d’un état d’esprit plus pacifique que belliqueux?', 'content' => '<p><span>C’est peu connu: le 8 décembre 2017 l’Assemblée générale de l’ONU décidait à l’unanimité (par 193 voix) de marquer, chaque année dans une ville différente, «la Journée internationale du Vivre ensemble en Paix». A l’initiative d’un infatigable, le Cheikh Khaled Bentounes, algérien, leader de la fraction minoritaire, humaniste et pacifiste de l’islam, le soufisme (300 millions de fidèles). Depuis quarante ans, explique-t-il, il parcourt le monde pour promouvoir le dialogue interreligieux, l’égalité hommes-femmes, la protection de l’environnement et la paix. Juste de beaux discours? </span></p> <p><span>Il a connu bien des échecs. Comme dans sa tentative de faire débattre des rabbins et des imams, comme dans ses espoirs de désamorcer l’interminable hostilité entre l’Algérie et le Maroc, ses deux patries. Il voit bien qu’un peu partout, c’est l’intérêt géopolitique qui l’emporte, camouflé ou pas sous des antagonismes religieux. Quelle patience! Mais la force de la pensée fait tourner la roue, pense-t-il. La reconnaissance de la dignité humaine, certes tant bafouée aujourd’hui, a aussi progressé au fil du temps. Ce qui anime surtout cet idéaliste, croyant en costard-cravate nullement prosélyte, c’est de voir que maintes initiatives concrètes, menées à son impulsion avec d’innombrables organisations partenaires, ont trouvé des échos favorables. </span></p> <p><span><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1715880423_img_5961.jpeg" class="img-responsive img-fluid center " width="428" height="570" /></span></p> <h4 style="text-align: center;"><em><span>Cheikh Khaled Bentounes. © DR</span></em></h4> <p><span>La dernière en date: des centaines d’écoliers genevois viennent de participer à des ateliers, à l’aide de 27 animateurs, autour de cette notion de paix. L’aptitude à la discussion, au dialogue, cela s’apprend, cela s’entraîne. Devant le tumulte ambiant il est si tentant, pas seulement pour les jeunes, de se réfugier dans le divertissement – la drogue parfois –, dans quelques postures simplistes. Franchement, chapeau à la Ville et aux communes de Genève qui ont joué le jeu. Informer les enfants sur la sexualité, d’accord, mais pourquoi pas aussi sur nos comportements individuels et collectifs entre tensions et rapprochements? Autrement dit, apprendre à se parler pour de bon. Se dire, pour citer le chef soufi, que «la paix, c’est plus que l’absence de guerre» ou «passer du je au nous». Mais évidemment il y a plusieurs façons d’interpréter le mot. Comme le faisait remarquer la vice-maire de Genève, Christina Kitsos: «Quand on prétend chercher la paix en prolongeant la guerre, c’est paradoxal!»</span></p> <p><span>Au Palais des Nations le débat volait haut. Mené par le cinéaste romand Philippe Nicolet, avec des intervenants et intervenantes d’horizons très divers. Entre autres Jakob Kellenberger, ex-diplomate et ex-président du CICR, fort de son expérience de négociateur («une négociation n’a de chance que si elle a le droit d’échouer»), penché sur la façon de «déradicaliser» un conflit, insistant sur la crédibilité des efforts dans la durée. En écho avec le propos de Bentounes: «faire de l’ennemi son partenaire». Voilà un homme qui en connaît un bout sur l’art de la médiation, autre thème largement traité lors de cette session. Un exercice qui va bien au-delà du champ politique, fort utile au quotidien. </span></p> <p><span>Témoignage fort aussi de la Palestinienne Hiba Qasas, directrice de l’ONG internationale «Principles for peace». Sans complaisances, dépassionnée, à la fois réaliste et idéaliste. Puisse-t-elle entrer un jour en politique au service de son pays en devenir! L’intervention fine de Bariza Khiari, ex-sénatrice de Paris (une déçue de Macron…), présidente de la Fondation Alphil, dédiée à la préservation et la valorisation du patrimoine mondial, sut rappeler l’importance de la mémoire. Qui paraît manquer chez tant de dirigeants va-t-en-guerre d’aujourd’hui. L’histoire des nations peut diviser mais aussi réunir quand elle s’écrit avec d’autres, quand elle met en lumière l’entrelacs des civilisations au fil du temps. La culture de la paix s’enracine dans la culture tout court. Sans les livres, sans les philosophes, sans les arts, on reste prisonnier des certitudes bornées et des passions du présent.</span></p> <p><span>A noter que cette fin de semaine, ces préoccupations font <a href="https://2024.16mai.org" target="_blank" rel="noopener">l’objet d’autres discussions</a>, en divers lieux du bout du lac. Beaucoup ricaneront. Ils traiteront Bentounes de «doux rêveur» comme le fait le <em>Nouvel Obs</em>. Ils renverront ses amis de tous poils aux réalités terre-à-terre, à la raison cynique ou aux discours standardisés. Tout ce baratin pacifiste, c’est du brassage d’air, diront-ils. Peut-être, mais il y a des souffles plus réconfortants que d’autres.</span></p>', 'content_edition' => 'C’est peu connu: le 8 décembre 2017 l’Assemblée générale de l’ONU décidait à l’unanimité (par 193 voix) de marquer, chaque année dans une ville différente, «la Journée internationale du Vivre ensemble en Paix». A l’initiative d’un infatigable, le Cheikh Khaled Bentounes, algérien, leader de la fraction minoritaire, humaniste et pacifiste de l’islam, le soufisme (300 millions de fidèles). Depuis quarante ans, explique-t-il, il parcourt le monde pour promouvoir le dialogue interreligieux, l’égalité hommes-femmes, la protection de l’environnement et la paix. Juste de beaux discours? Il a connu bien des échecs. Comme dans sa tentative de faire débattre des rabbins et des imams, comme dans ses espoirs de désamorcer l’interminable hostilité entre l’Algérie et le Maroc, ses deux patries. Il voit bien qu’un peu partout, c’est l’intérêt géopolitique qui l’emporte, camouflé ou pas sous des antagonismes religieux. Quelle patience! Mais la force de la pensée fait tourner la roue, pense-t-il. La reconnaissance de la dignité humaine, certes tant bafouée aujourd’hui, a aussi progressé au fil du temps. Ce qui anime surtout cet idéaliste, croyant en costard-cravate nullement prosélyte, c’est de voir que maintes initiatives concrètes, menées à son impulsion avec d’innombrables organisations partenaires, ont trouvé des échos favorables.', 'slug' => 'bain-de-paix-a-geneve', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 62, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4934, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Merci à l’OTAN!', 'subtitle' => 'L’image doit illuminer le visage de Madame Viola Amherd et frétiller d’aise son commandant en chef Süssli: six hélicoptères de combat américains sur l’aérodrome de Payerne. Leurs pilotes, est-il dit, sont venus entraîner leurs petits camarades suisses et s’exercer eux-mêmes en haute montagne.', 'subtitle_edition' => 'L’image doit illuminer le visage de Madame Viola Amherd et frétiller d’aise son commandant en chef Süssli: six hélicoptères de combat américains sur l’aérodrome de Payerne. Leurs pilotes, est-il dit, sont venus entraîner leurs petits camarades suisses et s’exercer eux-mêmes en haute montagne.', 'content' => '<p><span>Merci, chers amis de l’OTAN de «faire comme si», doivent se dire nos pontes de la défense à Berne. Comme si la Suisse était membre de l’alliance alors que cela n’est pas tout à fait acté. En fait elle fait partie du «Partenariat pour la paix», le second cercle. On y compte 19 membres dont certains ne sont pas particulièrement pro-américains, dont autrefois la Russie et la Biélorussie elles-mêmes, aujourd’hui encore, formellement, l’Arménie, la Serbie ou le Turkmenistan. Dans le passé, il y eut des manœuvres communes, en mer du Nord, sous l’égide de la Suède, auxquelles participa l’aviation suisse. Le chef du Département de la Défense d’alors, Guy Parmelin, décida d’y mettre fin. </span></p> <p><span>En l’occurence, à l’occasion de la visite touristique de ces machines de guerre en pays vaudois, il n’a même pas été fait allusion à cette appartenance au «<em>Partnership for Peace</em>». Foin de formalité. Il s’agit simplement de pousser le plus loin possible un flirt intensif. Déjà bien engagé avec l’arrivée à Emmen, il y a deux ans, des F-35 accompagnés de spécialistes américains qui veillent à la coordination avec le commandement de l’OTAN. Et surtout depuis que Viola Amherd mène le bal, d’innombrables rencontres avec les hauts dirigeants de l’Alliance atlantique. Rien de neuf donc, mais une photo parlante.</span></p> <p><span>Personne ne bronche. Même pas les chantres traditionnels de la neutralité. Encore moins dans l’opinion publique. Parce que cette coopération militaire nous rassure dans des temps incertains? Parce que nous serions protégés au cas où les Russes se pointeraient à Romanshorn? Pour l’heure, leur «victoire» en Ukraine se borne à conquérir quelques villages à proximité de la malheureuse Kharkiv accablée de bombes. A quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec la Russie et de Belgorod, ville russe maintes fois atteinte par les drones et missiles ukrainiens que la défense antiaérienne ne parvient pas tous à intercepter. Mais voilà… tant de voix s’élèvent en Europe pour prédire que l’armada de Poutine va nous envahir! Alors que le Kremlin compte aussi ses morts, n’arrive plus à cacher ses difficultés à renouveler les effectifs, contraints d’aller chercher drones et munitions en Iran ou en Corée du Nord…</span></p> <p><span>Le constat politique, lui, n’est pas hypothétique mais bien réel. Aux yeux du monde, dans tous les camps, c’est le grand éclat de rire quand des Suisses osent se revendiquer de leur neutralité.</span></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'merci-a-l-otan', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 39, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4932, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Trop discrète industrie', 'subtitle' => 'On parle beaucoup du ménage des banques. Et pour cause. On s’inquiète de l’agriculture. A raison. On se demande ce que nous réserve le duopole Migros-Coop. L’industrie suisse? Elle fait moins les gros titres, mis à part ses glorieuses vedettes de l’horlogerie et de la pharma. Mais voilà qu’elle vient de se rappeler à nous avec la fermeture de Vetropack à St.Prex.', 'subtitle_edition' => 'On parle beaucoup du ménage des banques. Et pour cause. On s’inquiète de l’agriculture. A raison. On se demande ce que nous réserve le duopole Migros-Coop. L’industrie suisse? Elle fait moins les gros titres, mis à part ses glorieuses vedettes de l’horlogerie et de la pharma. Mais voilà qu’elle vient de se rappeler à nous avec la fermeture de Vetropack à St.Prex.', 'content' => '<p><span>On ne fabriquera donc plus de bouteilles en verre en Suisse. C’est concret, c’est parlant. Syndicats et autorités politiques ont pourtant tout fait pour sauver l’entreprise historique, aux mains d’une multinationale qui compare avantages et inconvénients de chaque lieu de production. Ici, hauts salaires, franc fort et dans ce cas, retard technologique. Donc, départ. Chapeau aux travailleurs qui cherchaient des solutions, des innovations. Les voilà licenciés. Les messages de solidarité font du bien mais n’assurent pas leur avenir. Qu’ils puissent être aidés à rebondir.</span></p> <p><span>Est-ce à dire que notre pays est menacé de désindustrialisation comme il en est beaucoup question chez nos voisins? Gare aux réponses trop simples. Les faits. Face au secteur des services comptant les banques et les assurances, le tourisme, le commerce de gros et de détail, l'administration publique et les assurances sociales, qui pèse pour 75% du PIB, l’industrie résiste, avec environ 24% (contre moins de 14% en France!). L’agriculture pour 1 %. </span></p> <p><span>La grosse tranche du gâteau industriel, c’est évidemment les médicaments et les montres. Mais on aurait tort d’ignorer tout un tissu de plus petites entreprises qui fabriquent toutes sortes de produits technologiques performants. En dépit de tous les handicaps de la place. Sait-on par exemple que du Valais partent des pièces destinées à Mercedes, Jaguar, ou Ferrari? Se doute-t-on qu’une lame de scie sauteuse sur deux dans le monde est fabriquée à Sankt Niklaus (Saint-Nicolas), quelques kilomètres en aval de Zermatt. Ou qu’Airbus et Dassault se fournissent en tôles aéronautiques d’aluminium dans la région de Sierre?</span></p> <p><span>Ce canton est en pointe. En 2023, il était en tête des investissements industriels. <em>L’Agefi</em> fournit une explication: «C’est dans le Haut Valais que le boom économique est le plus visible. Le groupe pharmaceutique Lonza, dont le siège est à Bâle mais le site de production à Viège, y a investi plus d’un milliard de francs. Un nouveau complexe de production high-tech fournit des solutions adaptées pour le développement et la fabrication de nouveaux médicaments. Ce site et ses possibilités inédites dans la pharma ancrent Viège et le Valais au cœur des chaînes mondiales de création de valeur. Les investissements dans la recherche et la formation ont joué un rôle majeur pour le développement économique du canton. A la génération précédente, c’est la HES, la Haute école spécialisée, qui a formé des ingénieurs précieux pour alimenter une industrie en plein essor. Petit à petit tout un écosystème propice à l’émergence d’idées innovantes s’est installé en Valais. La Fondation The Ark favorise l’établissement et l’éclosion de start-ups dans les domaines de l’informatique, de l’énergie, des sciences de la vie et de l’environnement. Au coude du Rhône, à Martigny, est basé l’institut de recherche Idiap, qui regroupe une centaine de chercheurs permanents spécialisés dans les interactions homme-machine et l’intelligence artificielle.» Bref on est en plein dans les perspective de mariage entre l’algorithme et la matière.</span></p> <p><span>A la différence des universités lémaniques qui vouent tant d’attention et de moyens aux études dites «sociétales», les hautes écoles valaisannes sont donc dans le concret. Dans l’avenir. Puissent-elles, et les entreprises championnes aussi, faire parler plus encore d’elles. Que d’autres régions suivent plus activement cet exemple. Et parlons-en à nos rejetons qui se tâtent quant à leurs choix d'avenir professionnel…</span></p> <p><span>Tout cela nous interroge sur la réalité de notre pays. Le vacarme médiatique oriente notre attention sur ceci, pas assez sur cela. Davantage sur les raisons de s’inquiéter que sur celles d’espérer. Allez, ouvrons grands les yeux. </span></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'trop-discrete-industrie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 34, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4918, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Où va l’Europe? C’est aussi notre affaire', 'subtitle' => 'Les Suisses se contrefichent de l’élection prochaine du Parlement européen. Normal. Pourtant les partenaires de l’UE qui lui sont plus ou moins reliés feraient bien d’ouvrir l’œil sur les changements qui pourraient survenir. Ils ne manqueront pas d’effets dans son entourage. Sur trois plans au moins. Survol.', 'subtitle_edition' => 'Les Suisses se contrefichent de l’élection prochaine du Parlement européen. Normal. Pourtant les partenaires de l’UE qui lui sont plus ou moins reliés feraient bien d’ouvrir l’œil sur les changements qui pourraient survenir. Ils ne manqueront pas d’effets dans son entourage. Sur trois plans au moins. Survol.', 'content' => '<p><span>Premier point, l’économie. Les soucis s’accumulent. L’Allemagne voit son principal atout menacé. Son industrie – étroitement liée à celle de la Suisse –, souffre du coût exorbitant de l’énergie depuis la rupture avec la Russie, de l’attraction des Etats-Unis où émigrent tant de ses entreprises, de la concurrence chinoise qui, avec ses voitures électriques, met à rude épreuve le secteur de l’automobile. La France s’embourbe dans les déficits et les tensions sociales. L’Italie et l’Espagne gardent le moral mais sont aussi surchargées de dettes publiques. Les pays dits de l’Est vont mieux et même bien, leurs économies sont devenues très performantes, dopées depuis leur entrée dans l’Union, très généreuse à leur égard, mais l’élan donne des signes de tassement. Enfin tous sont mis au défit technologique des Etats-Unis et de la Chine. </span></p> <p><span>Question: les Etats réunis à Bruxelles, dans la configuration qui sortira des urnes début juin, donneront-ils la priorité aux savoirs, au soutien des entreprises privées et parallèlement aux améliorations sociales? Ou leur politique dite verte conduira-t-elle à la décroissance? La concentration des efforts sur la course aux armements et l’aide à l’Ukraine, telle qu’elle est brandie aujourd’hui, peut aider certains secteurs industriels mais coûtera extrêmement cher. On articule à Bruxelles le chiffre de 100 milliards à cette fin d’ici 2029. Ce sera forcément au détriment d’autres attentes, dans les infrastructures, l’éducation, la recherche, la cohésion sociale. Sans compter que la transition écologique, nous assure-t-on, nécessitera en plus une pluie de milliards. Quelles priorités fixera le nouveau Parlement? Selon les choix, les retombées sur l’économie suisse seront différentes. Le surarmement de l’Europe ne nous rapporte quasiment rien, sa santé économique et sociale nous est bien plus bien profitable.</span></p> <p><span>Deuxième point. Le fonctionnement même de l’Union. Deux tendances s’affrontent. Les convaincus du projet savent qu’ils ne peuvent pas en faire un Etat fédéral, mais ils souhaitent renforcer les compétences du Conseil européen (réunion des chefs d’Etat), notamment en supprimant le droit de veto des nations, de la Commission, avec des tâches nouvelles, et celles, souhaitables, du Parlement. Ce surcroît d’autorité se justifierait à bien des égards pour unir les forces, renforcer l’élan collectif. Mais bien peu de dirigeants nationaux le préconisent. Parce qu’il va à l’encontre d’une tendance lourde, le regain du nationalisme. Plus de pouvoirs aux Etats, limiter ceux de l’Union. En finir avec les figures mégalomanes du style Van der Leyen à la tête. En réalité, déglinguer la machine de l’intérieur. On entend ces accents sur un large spectre. A droite, à droite de la droite et à gauche aussi, qui rêve de l’Europe sociale, parfois même de la fin du capitalisme. Le succès est promis par les sondages au parti de Marine Le Pen en France, à l’AfD en Allemagne, aux patriotes version Meloni en Italie, et à des formations plus ou moins du même tabac ailleurs. Ces partis n’obtiendront pas la majorité qui permettrait de tout chambouler mais ils pèsent sur les autres familles politiques. Un partenaire comme la Suisse pourrait se réjouir de traiter avec une autorité «bruxelloise» affaiblie plutôt que renforcée. Pas sûr. Les nationalistes qui tous jouent néanmoins le jeu communautaire – ils ne veulent sortir ni de l’Union ni de l’euro – ne seront guère partageux avec les pays-tiers qu’ils désignent parfois comme des profiteurs et des opportunistes. Il s’agira pour tous, passagers ou pas du grand bateau de l’Union, d’analyser en finesse son cap à venir. Pas facile puisqu’il dépendra d’un collectif de 27 capitaines!</span></p> <p><span>Troisième point. Le périmètre de l’Union. Vers quels élargissements va-t-elle? En décembre dernier, le Conseil européen et la Commission affichaient leur volonté d’aller vers l’admission à terme, sous conditions, de plusieurs pays ayant déjà le statut de candidats. Cinq dans les Balkans, trois à l’est du continent. Plus la Turquie en attente, plus ou moins convaincue, depuis vingt ans. Bel élan idéaliste ou délire géopolitique? Un bateau à 36 membres? Rien ne serait plus comme aujourd’hui. Bonne chance pour convaincre les citoyens et contribuables! Quant aux Suisses, liés par tant d’accords, notamment sur la liberté de circulation des personnes, si le projet aboutit, ils en auront des sueurs froides. Et pas un mot à dire puisque nous l’avons voulu ainsi.</span></p> <p><span>Profusion d’obstacles sur la route cependant. Le processus devrait commencer par l’est, avec l’Ukraine et la Moldavie. Bien que leurs frontières soient pour le moins mal définies et leurs sociétés pourries par la corruption, très loin encore des exigences posées. Puis les Balkans, avec la Serbie, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine du Nord, et le Monténégro. Le Kosovo restant encore exclu de la course. Pays à problèmes, qui sont d’ailleurs loin d’être unaniment convaincus de s’y lancer.</span></p> <p><span>L’ex-députée européenne et familière de l’appareil Sylvie Goulard s’étrangle de colère dans son livre récent,<em> L’Europe enfla si bien qu’elle creva</em> (Editions Taillandier). Elle estime qu’il en résulterait un gros machin mou et incohérent, une simple organisation internationale de plus. Thèse intéressante: elle pense que ce sont les Etats-Unis qui poussent dans ce sens, afin d’élargir le camp occidental sans trop s’engager eux-mêmes, aux frais des Européens. Pour elle, il s’agit plutôt pour l’Union de resserrer les rangs, et non pas d'élargir mais d’approfondir l’action communautaire. Et imaginer, tout autour, des cercles variables de coopération. Comme l’accord bilatéral CH-UE à venir.</span></p> <p><span>Rien n’est encore acté mais tout se prépare. Même si telle ou telle de ces admissions tarde indéfiniment ou capote, le paysage à venir s’en trouvera modifié. Et nous, Suisses, qu’on l’admette ou pas, nous avons le nez dessus. Et même, d’une façon ou d’une autre, les pieds dedans. </span></p>', 'content_edition' => 'Premier point, l’économie. Les soucis s’accumulent. L’Allemagne voit son principal atout menacé. Son industrie – étroitement liée à celle de la Suisse –, souffre du coût exorbitant de l’énergie depuis la rupture avec la Russie, de l’attraction des Etats-Unis où émigrent tant de ses entreprises, de la concurrence chinoise qui, avec ses voitures électriques, met à rude épreuve le secteur de l’automobile. La France s’embourbe dans les déficits et les tensions sociales. L’Italie et l’Espagne gardent le moral mais sont aussi surchargées de dettes publiques. Les pays dits de l’Est vont mieux et même bien, leurs économies sont devenues très performantes, dopées depuis leur entrée dans l’Union, très généreuse à leur égard, mais l’élan donne des signes de tassement. Enfin tous sont mis au défit technologique des Etats-Unis et de la Chine. Question: les Etats réunis à Bruxelles, dans la configuration qui sortira des urnes début juin, donneront-ils la priorité aux savoirs, au soutien des entreprises privées et parallèlement aux améliorations sociales? Ou leur politique dite verte conduira-t-elle à la décroissance? La concentration des efforts sur la course aux armements et l’aide à l’Ukraine, telle qu’elle est brandie aujourd’hui, peut aider certains secteurs industriels mais coûtera extrêmement cher.', 'slug' => 'ou-va-l-europe-c-est-aussi-notre-affaire', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 226, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 8121, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Die_gute_Presse.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 163267, 'md5' => '5538b1812df161facedd7d0651917569', 'width' => (int) 1004, 'height' => (int) 664, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '"La bonne presse", caricature allemande (anonyme) de 1847. "Sainte et douce censure, Laisse-nous t'emboîter le pas; Conduis-nous par la main, Comme enfants tenus en laisse!"', 'author' => '', 'copyright' => '© Leuchturm ', 'path' => '1620234343_die_gute_presse.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3958, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Ces dernières années, des journaux suisses alémaniques drainant plus d'un million de lecteurs ont été racheté par la famille Blocher. Connaissant sa ligne éditoriale, je me fais du souci pour une information objective. l'Université de Zürich (fög = centre de recherche publicité et société, monitoring de votation 26.11.2020) a ausculté les médias suisses avant la votation "Initiative multinationales responsables". Les médias suisses, informent-ils d'un façon équilibrée afin que le citoyen puisse se faire une opinion LIBRE pour ou contre? Mais non! Entre Le Matin.ch (un peu trop "pour le Oui"), Tages-Anzeiger et la RTS ( = information équilibrée sans prises de position), suit une ribambelle d'autres médias entre la Berner Zeitung (= quelque peu du côté des influenceurs pour le "Non"), 24Heures trop déséquilibré pour le "Non". Puis vous trouvez toute l'échelle des médias avec de nombreux articles plaidant seulement pour le "Non". En tête les SonntagsBlick, SonntagsZeitung, NZZ.ch et La Weltwoche qui militaient exclusivement et d'un manière insistante pour le "Non". Et je passe sur les nombreux sites de "ré-information" qui pratiquent une vrai propagande extrémiste...', 'post_id' => (int) 2934, 'user_id' => (int) 3778, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3964, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Bientôt comme à Malte?', 'post_id' => (int) 2934, 'user_id' => (int) 742, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3972, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci pour votre éclairage toujours pertinent. Il est vrai que le métier de journaliste est malmené et que la pression des réseaux sociaux ainsi que la mode de l'immédiateté de l'info a transformé ce beau métier. Sans parler du politiquement correct qui restreint de plus en plus les débats. Anne-Cécile Robert, dans son livre "La stratégie de l'émotion", relate bien le glissement du regard journalistique ces dernières décennies. Du "pourquoi-comment ?" au "qui-quoi-où ?" , de l'analyse à l'émotion. Le fait divers, qu'il soit d'ici ou d'ailleurs (un train a déraillé au Bangladesh) fait de plus en plus la Une en nous emmenant dans le flux émotionnel au détriment d'une information qui permettrait de mieux appréhender où en est notre monde. ', 'post_id' => (int) 2934, 'user_id' => (int) 12245, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3979, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Vous auriez pu citer aussi : "Le Parlement veut renforcer la censure contre les médias - Le Conseil fédéral et le Parlement envisagent de durcir la loi au détriment des médias. Ce projet faciliterait le recours aux mesures provisionnelles, un outil de censure particulièrement puissant. Ces modifications interviennent alors qu'une trentaine d’organisations non gouvernementales ont récemment mis en garde contre les "procédures bâillons" qui menacent la liberté de la presse." (Gotham City - 28 avril 2021).', 'post_id' => (int) 2934, 'user_id' => (int) 3283, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4012, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci M. Pilet de lutter si ardamment pour la diversité de la presse et donc des opinions, car le risque est grand de se retrouver avec des news formatées par des milliardaires ou un gouvernement en place.', 'post_id' => (int) 2934, 'user_id' => (int) 207, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Jacques Pilet' $description = 'Non, ce n’est pas un plaidoyer pro domo. Quiconque pense qu’un journalisme vif, curieux, critique, est utile à la démocratie a du souci à se faire. Sa liberté, certes encore grande, est menacée de toutes parts. Tour d’horizon.' $title = 'Les durs temps du journalisme' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 620, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Journalisme', 'slug' => 'journalisme', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 7, 'active' => true, 'title' => 'Edition 7', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
5 Commentaires
@carcé 07.05.2021 | 11h33
«Ces dernières années, des journaux suisses alémaniques drainant plus d'un million de lecteurs ont été racheté par la famille Blocher. Connaissant sa ligne éditoriale, je me fais du souci pour une information objective. l'Université de Zürich (fög = centre de recherche publicité et société, monitoring de votation 26.11.2020) a ausculté les médias suisses avant la votation "Initiative multinationales responsables". Les médias suisses, informent-ils d'un façon équilibrée afin que le citoyen puisse se faire une opinion LIBRE pour ou contre? Mais non! Entre Le Matin.ch (un peu trop "pour le Oui"), Tages-Anzeiger et la RTS ( = information équilibrée sans prises de position), suit une ribambelle d'autres médias entre la Berner Zeitung (= quelque peu du côté des influenceurs pour le "Non"), 24Heures trop déséquilibré pour le "Non". Puis vous trouvez toute l'échelle des médias avec de nombreux articles plaidant seulement pour le "Non". En tête les SonntagsBlick, SonntagsZeitung, NZZ.ch et La Weltwoche qui militaient exclusivement et d'un manière insistante pour le "Non". Et je passe sur les nombreux sites de "ré-information" qui pratiquent une vrai propagande extrémiste...»
@Chuck50 07.05.2021 | 19h03
«Bientôt comme à Malte?»
@Eve01lyne 11.05.2021 | 11h38
«Merci pour votre éclairage toujours pertinent.
Il est vrai que le métier de journaliste est malmené et que la pression des réseaux sociaux ainsi que la mode de l'immédiateté de l'info a transformé ce beau métier. Sans parler du politiquement correct qui restreint de plus en plus les débats.
Anne-Cécile Robert, dans son livre "La stratégie de l'émotion", relate bien le glissement du regard journalistique ces dernières décennies. Du "pourquoi-comment ?" au "qui-quoi-où ?" , de l'analyse à l'émotion. Le fait divers, qu'il soit d'ici ou d'ailleurs (un train a déraillé au Bangladesh) fait de plus en plus la Une en nous emmenant dans le flux émotionnel au détriment d'une information qui permettrait de mieux appréhender où en est notre monde.
»
@marenostrum 15.05.2021 | 02h44
«Vous auriez pu citer aussi : "Le Parlement veut renforcer la censure contre les médias - Le Conseil fédéral et le Parlement envisagent de durcir la loi au détriment des médias. Ce projet faciliterait le recours aux mesures provisionnelles, un outil de censure particulièrement puissant. Ces modifications interviennent alors qu'une trentaine d’organisations non gouvernementales ont récemment mis en garde contre les "procédures bâillons" qui menacent la liberté de la presse." (Gotham City - 28 avril 2021).»
@stef 24.05.2021 | 17h24
«Merci M. Pilet de lutter si ardamment pour la diversité de la presse et donc des opinions, car le risque est grand de se retrouver avec des news formatées par des milliardaires ou un gouvernement en place.»