Analyse / Découverte d’un pan méconnu de l’histoire
Les «demi-tonneaux» servant d'abri aux prisonniers du camps de Mulsanne. © Archives CICR
Les officiers de Sigmaringen prisonniers au camp de Mulsanne. Au centre (avec lunettes), Lutz, le beau-père de Jean-Jacques Fontaine. © Archives Jean-Jacques Fontaine
Le camp de prisonniers de guerre allemands de Mulsanne, dessin tiré du Cahier de Mulsanne de Franz-Ludwig Hepp. © Archives Jean-Jacques Fontaine
L'hôpital du camp de prisonniers de guerre allemands de Mulsanne, 1946. © Archives Jean-Jacques Fontaine
Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire. Celle des vaincus, le plus souvent tue, est pourtant digne d’attention. Peu à peu des esprits curieux l’explorent. Parmi eux, le journaliste suisse Jean-Jacques Fontaine, spécialiste du Brésil où il vit en partie. C’est de là qu’il a commencé à tirer le fil qui mène à la captivité des Allemands en France à leur défaite. Son livre «Le cahier de Mulsanne. Prisonniers de guerre allemands en France, 1945-1947» vient de paraître.
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Informer les enfants sur la sexualité, d’accord, mais pourquoi pas aussi sur nos comportements individuels et collectifs entre tensions et rapprochements? Autrement dit, apprendre à se parler pour de bon. Se dire, pour citer le chef soufi, que «la paix, c’est plus que l’absence de guerre» ou «passer du je au nous». Mais évidemment il y a plusieurs façons d’interpréter le mot. Comme le faisait remarquer la vice-maire de Genève, Christina Kitsos: «Quand on prétend chercher la paix en prolongeant la guerre, c’est paradoxal!»</span></p> <p><span>Au Palais des Nations le débat volait haut. Mené par le cinéaste romand Philippe Nicolet, avec des intervenants et intervenantes d’horizons très divers. Entre autres Jakob Kellenberger, ex-diplomate et ex-président du CICR, fort de son expérience de négociateur («une négociation n’a de chance que si elle a le droit d’échouer»), penché sur la façon de «déradicaliser» un conflit, insistant sur la crédibilité des efforts dans la durée. 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L’histoire des nations peut diviser mais aussi réunir quand elle s’écrit avec d’autres, quand elle met en lumière l’entrelacs des civilisations au fil du temps. La culture de la paix s’enracine dans la culture tout court. Sans les livres, sans les philosophes, sans les arts, on reste prisonnier des certitudes bornées et des passions du présent.</span></p> <p><span>A noter que cette fin de semaine, ces préoccupations font <a href="https://2024.16mai.org" target="_blank" rel="noopener">l’objet d’autres discussions</a>, en divers lieux du bout du lac. Beaucoup ricaneront. Ils traiteront Bentounes de «doux rêveur» comme le fait le <em>Nouvel Obs</em>. Ils renverront ses amis de tous poils aux réalités terre-à-terre, à la raison cynique ou aux discours standardisés. Tout ce baratin pacifiste, c’est du brassage d’air, diront-ils. 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Le groupe pharmaceutique Lonza, dont le siège est à Bâle mais le site de production à Viège, y a investi plus d’un milliard de francs. Un nouveau complexe de production high-tech fournit des solutions adaptées pour le développement et la fabrication de nouveaux médicaments. Ce site et ses possibilités inédites dans la pharma ancrent Viège et le Valais au cœur des chaînes mondiales de création de valeur. Les investissements dans la recherche et la formation ont joué un rôle majeur pour le développement économique du canton. A la génération précédente, c’est la HES, la Haute école spécialisée, qui a formé des ingénieurs précieux pour alimenter une industrie en plein essor. Petit à petit tout un écosystème propice à l’émergence d’idées innovantes s’est installé en Valais. La Fondation The Ark favorise l’établissement et l’éclosion de start-ups dans les domaines de l’informatique, de l’énergie, des sciences de la vie et de l’environnement. 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Ou leur politique dite verte conduira-t-elle à la décroissance? La concentration des efforts sur la course aux armements et l’aide à l’Ukraine, telle qu’elle est brandie aujourd’hui, peut aider certains secteurs industriels mais coûtera extrêmement cher. On articule à Bruxelles le chiffre de 100 milliards à cette fin d’ici 2029. Ce sera forcément au détriment d’autres attentes, dans les infrastructures, l’éducation, la recherche, la cohésion sociale. Sans compter que la transition écologique, nous assure-t-on, nécessitera en plus une pluie de milliards. Quelles priorités fixera le nouveau Parlement? Selon les choix, les retombées sur l’économie suisse seront différentes. Le surarmement de l’Europe ne nous rapporte quasiment rien, sa santé économique et sociale nous est bien plus bien profitable.</span></p> <p><span>Deuxième point. Le fonctionnement même de l’Union. Deux tendances s’affrontent. 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L’auteur ne se prétend pas historien, ne dénonce pas un scandale, il raconte. A Nova Friburgo, où vécurent tant de Suisses immigrés au Brésil, il trouve un cahier où son beau-père a tenu la chronique de sa captivité à partir de juillet 1945 dans le camp de Mulsanne, proche du Mans. Ce lieutenant de 22 ans n’était nullement un nazi convaincu, plutôt catholique croyant. Son récit, au ras du quotidien, illustre un pan de la relation pour le moins compliquée, entre la France et l’Allemagne. Fontaine a retrouvé plusieurs descendants des prisonniers allemands. Tous disent que ceux-ci se sont montrés peu prolixes après leur libération. «Le passé, c’est le passé». Il a néanmoins laissé des traces dans la mémoire d’un peuple. En particulier si l’on songe à ce que vécurent les captifs en URSS, morts par millions, les plus chanceux libérés dans les années cinquante.
La mémoire des peuples
Les pistes qu’a suivies Fontaine éclairent aussi le travail du CICR qui visita les camps d’internement, fit ce qu’il pouvait pour soulager la condition des détenus. A l’époque, les délégués étaient tous suisses, de préférence de «bonne famille». Plusieurs en revinrent fort secoués. L’occasion aussi, pour ce journaliste si familier du Brésil, d’évoquer la forte présence allemande dans ce pays et ses compromissions avec le nazisme. Celles aussi de l’Eglise catholique. A partir des destinées marquées au-delà de la fin de la guerre, dans tous les camps, Fontaine a le mérite d’élargir le propos, de s’interroger sur la mémoire des peuples à l’heure où ils tentent de se réconcilier. Faut-il oublier ceci, oublier cela, ou voir en face, calmement, les souffrances des uns et des autres? L’historien Tony Judt apporte de stimulantes réponses dans son fameux ouvrage Après-guerre: une histoire de l’Europe depuis 1945 (Ed. Colin): «A la différence de la mémoire, qui se confirme et se renforce, l’histoire, elle, contribue au désenchantement du monde. L’essentiel de ce qu’elle a à offrir est dérangeant, voire perturbant (…), mais l’histoire demande à être apprise, et périodiquement réapprise. » Il faut ajouter qu’elle donne aussi des raisons d’espérer. Si l’on songe au passé franco-allemand, on ne peut être qu’impressionné par l’entente actuelle de ces deux pays. Les tensions qui surviennent parfois ne sont qu’insignifiantes vaguelettes au regard des tempêtes d’hier.
Au chapitre des évocations dérangeantes, il y en a une qui tarde. Sur l’expulsion par les Soviétiques de treize millions d’Allemands établis depuis cinq siècles en Prusse orientale, la Pologne aujourd’hui, entre Dantzig et Königsberg (ou Gdansk et Kaliningrad…). Surtout des femmes et des enfants car les hommes étaient sous l’uniforme. Avec un nombre inouïe de morts et de viols. On parle beaucoup du Titanic (1500 victimes). Quasiment pas du paquebot allemand Wilhelm Gustloff qui a, lui, coûté la vie à 9 343 personnes, dont 5 000 enfants.
Coulé le 30 janvier 1945 par un sous-marin soviétique. De nombreux réfugiés de guerre voyageaient à son bord, alors que l’URSS gagnait du terrain et que la défaite d’Hitler approchait.
Curieusement, même en Allemagne, le sujet est peu abordé. Qui le fera? Les prochaines générations? Avis aux amateurs de la démarche de Jean-Jacques Fontaine.
Jean-Jacques Fontaine, «Le cahier de Mulsanne. Prisonniers de guerre allemands en France», Editions Ysec, 160 pages
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En particulier si l’on songe à ce que vécurent les captifs en URSS, morts par millions, les plus chanceux libérés dans les années cinquante.</span></p> <h3><span>La mémoire des peuples</span></h3> <p><span>Les pistes qu’a suivies Fontaine éclairent aussi le travail du CICR qui visita les camps d’internement, fit ce qu’il pouvait pour soulager la condition des détenus. A l’époque, les délégués étaient tous suisses, de préférence de «bonne famille». Plusieurs en revinrent fort secoués. L’occasion aussi, pour ce journaliste si familier du Brésil, d’évoquer la forte présence allemande dans ce pays et ses compromissions avec le nazisme. Celles aussi de l’Eglise catholique. A partir des destinées marquées au-delà de la fin de la guerre, dans tous les camps, Fontaine a le mérite d’élargir le propos, de s’interroger sur la mémoire des peuples à l’heure où ils tentent de se réconcilier. Faut-il oublier ceci, oublier cela, ou voir en face, calmement, les souffrances des uns et des autres? L’historien Tony Judt apporte de stimulantes réponses dans son fameux ouvrage <em>Après-guerre: une histoire de l’Europe depuis 1945</em> (Ed. Colin): «A la différence de la mémoire, qui se confirme et se renforce, l’histoire, elle, contribue au désenchantement du monde. L’essentiel de ce qu’elle a à offrir est dérangeant, voire perturbant (…), mais l’histoire demande à être apprise, et périodiquement réapprise. » Il faut ajouter qu’elle donne aussi des raisons d’espérer. Si l’on songe au passé franco-allemand, on ne peut être qu’impressionné par l’entente actuelle de ces deux pays. Les tensions qui surviennent parfois ne sont qu’insignifiantes vaguelettes au regard des tempêtes d’hier. </span></p> <p><span>Au chapitre des évocations dérangeantes, il y en a une qui tarde. Sur l’expulsion par les Soviétiques de treize millions d’Allemands établis depuis cinq siècles en Prusse orientale, la Pologne aujourd’hui, entre Dantzig et Königsberg (ou Gdansk et Kaliningrad…). Surtout des femmes et des enfants car les hommes étaient sous l’uniforme. Avec un nombre inouïe de morts et de viols. On parle beaucoup du Titanic (1500 victimes). Quasiment pas du paquebot allemand Wilhelm Gustloff qui a, lui, coûté la vie à 9 343 personnes, dont 5 000 enfants.</span></p> <p><span> Coulé le 30 janvier 1945 par un sous-marin soviétique. De nombreux réfugiés de guerre voyageaient à son bord, alors que l’URSS gagnait du terrain et que la défaite d’Hitler approchait.</span></p> <p><span>Curieusement, même en Allemagne, le sujet est peu abordé. Qui le fera? Les prochaines générations? Avis aux amateurs de la démarche de Jean-Jacques Fontaine.</span></p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1602917917_cahiersdemulsanne700px203x300.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " width="274" height="406" /></p> <h4><span>Jean-Jacques Fontaine, «Le cahier de Mulsanne. 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Informer les enfants sur la sexualité, d’accord, mais pourquoi pas aussi sur nos comportements individuels et collectifs entre tensions et rapprochements? Autrement dit, apprendre à se parler pour de bon. Se dire, pour citer le chef soufi, que «la paix, c’est plus que l’absence de guerre» ou «passer du je au nous». Mais évidemment il y a plusieurs façons d’interpréter le mot. Comme le faisait remarquer la vice-maire de Genève, Christina Kitsos: «Quand on prétend chercher la paix en prolongeant la guerre, c’est paradoxal!»</span></p> <p><span>Au Palais des Nations le débat volait haut. Mené par le cinéaste romand Philippe Nicolet, avec des intervenants et intervenantes d’horizons très divers. Entre autres Jakob Kellenberger, ex-diplomate et ex-président du CICR, fort de son expérience de négociateur («une négociation n’a de chance que si elle a le droit d’échouer»), penché sur la façon de «déradicaliser» un conflit, insistant sur la crédibilité des efforts dans la durée. En écho avec le propos de Bentounes: «faire de l’ennemi son partenaire». Voilà un homme qui en connaît un bout sur l’art de la médiation, autre thème largement traité lors de cette session. Un exercice qui va bien au-delà du champ politique, fort utile au quotidien. </span></p> <p><span>Témoignage fort aussi de la Palestinienne Hiba Qasas, directrice de l’ONG internationale «Principles for peace». Sans complaisances, dépassionnée, à la fois réaliste et idéaliste. Puisse-t-elle entrer un jour en politique au service de son pays en devenir! L’intervention fine de Bariza Khiari, ex-sénatrice de Paris (une déçue de Macron…), présidente de la Fondation Alphil, dédiée à la préservation et la valorisation du patrimoine mondial, sut rappeler l’importance de la mémoire. Qui paraît manquer chez tant de dirigeants va-t-en-guerre d’aujourd’hui. L’histoire des nations peut diviser mais aussi réunir quand elle s’écrit avec d’autres, quand elle met en lumière l’entrelacs des civilisations au fil du temps. La culture de la paix s’enracine dans la culture tout court. Sans les livres, sans les philosophes, sans les arts, on reste prisonnier des certitudes bornées et des passions du présent.</span></p> <p><span>A noter que cette fin de semaine, ces préoccupations font <a href="https://2024.16mai.org" target="_blank" rel="noopener">l’objet d’autres discussions</a>, en divers lieux du bout du lac. Beaucoup ricaneront. Ils traiteront Bentounes de «doux rêveur» comme le fait le <em>Nouvel Obs</em>. Ils renverront ses amis de tous poils aux réalités terre-à-terre, à la raison cynique ou aux discours standardisés. Tout ce baratin pacifiste, c’est du brassage d’air, diront-ils. 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Parce que cette coopération militaire nous rassure dans des temps incertains? Parce que nous serions protégés au cas où les Russes se pointeraient à Romanshorn? Pour l’heure, leur «victoire» en Ukraine se borne à conquérir quelques villages à proximité de la malheureuse Kharkiv accablée de bombes. A quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec la Russie et de Belgorod, ville russe maintes fois atteinte par les drones et missiles ukrainiens que la défense antiaérienne ne parvient pas tous à intercepter. Mais voilà… tant de voix s’élèvent en Europe pour prédire que l’armada de Poutine va nous envahir! Alors que le Kremlin compte aussi ses morts, n’arrive plus à cacher ses difficultés à renouveler les effectifs, contraints d’aller chercher drones et munitions en Iran ou en Corée du Nord…</span></p> <p><span>Le constat politique, lui, n’est pas hypothétique mais bien réel. 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Syndicats et autorités politiques ont pourtant tout fait pour sauver l’entreprise historique, aux mains d’une multinationale qui compare avantages et inconvénients de chaque lieu de production. Ici, hauts salaires, franc fort et dans ce cas, retard technologique. Donc, départ. Chapeau aux travailleurs qui cherchaient des solutions, des innovations. Les voilà licenciés. Les messages de solidarité font du bien mais n’assurent pas leur avenir. Qu’ils puissent être aidés à rebondir.</span></p> <p><span>Est-ce à dire que notre pays est menacé de désindustrialisation comme il en est beaucoup question chez nos voisins? Gare aux réponses trop simples. Les faits. Face au secteur des services comptant les banques et les assurances, le tourisme, le commerce de gros et de détail, l'administration publique et les assurances sociales, qui pèse pour 75% du PIB, l’industrie résiste, avec environ 24% (contre moins de 14% en France!). L’agriculture pour 1 %. </span></p> <p><span>La grosse tranche du gâteau industriel, c’est évidemment les médicaments et les montres. Mais on aurait tort d’ignorer tout un tissu de plus petites entreprises qui fabriquent toutes sortes de produits technologiques performants. En dépit de tous les handicaps de la place. Sait-on par exemple que du Valais partent des pièces destinées à Mercedes, Jaguar, ou Ferrari? Se doute-t-on qu’une lame de scie sauteuse sur deux dans le monde est fabriquée à Sankt Niklaus (Saint-Nicolas), quelques kilomètres en aval de Zermatt. Ou qu’Airbus et Dassault se fournissent en tôles aéronautiques d’aluminium dans la région de Sierre?</span></p> <p><span>Ce canton est en pointe. En 2023, il était en tête des investissements industriels. <em>L’Agefi</em> fournit une explication: «C’est dans le Haut Valais que le boom économique est le plus visible. Le groupe pharmaceutique Lonza, dont le siège est à Bâle mais le site de production à Viège, y a investi plus d’un milliard de francs. Un nouveau complexe de production high-tech fournit des solutions adaptées pour le développement et la fabrication de nouveaux médicaments. Ce site et ses possibilités inédites dans la pharma ancrent Viège et le Valais au cœur des chaînes mondiales de création de valeur. Les investissements dans la recherche et la formation ont joué un rôle majeur pour le développement économique du canton. A la génération précédente, c’est la HES, la Haute école spécialisée, qui a formé des ingénieurs précieux pour alimenter une industrie en plein essor. Petit à petit tout un écosystème propice à l’émergence d’idées innovantes s’est installé en Valais. La Fondation The Ark favorise l’établissement et l’éclosion de start-ups dans les domaines de l’informatique, de l’énergie, des sciences de la vie et de l’environnement. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
2 Commentaires
@Lagom 19.10.2020 | 08h33
«Les peuples n'oublient pas, ils font semblant !»
@Fattorius 19.10.2020 | 14h20
«"Au chapitre des évocations dérangeantes...": les expulsions d'Allemands pendant et après la Seconde guerre mondiale ont fait l'objet d'une riche étude, intitulée "Les Expulsés" et signée Ray M. Douglas. J'en ai un peu parlé sur mon blog:
http://fattorius.blogspot.com/2018/01/1945-au-temps-ou-les-allemands-etaient.html
Le thème est également évoqué par Bettina Stepczynski dans son récit "Sibylle, une enfant de Silésie".
Bonne journée!»