Actuel / A quand le réveil des parlementaires?
A l'exception de la session extraordinaire et "distanciée" du 4 au 7 mai dernier à Bernexpo, le Parlement suisse est en sommeil. Quand les parlementaires reviendront-ils dans le jeu? © Axel Tschentscher
L’histoire suisse gardera de la crise du Covid-19 une galerie de héros, des plus éminents aux plus humbles. Des pères sanitaires de la nation jusqu’aux vendeuses et modestes travailleurs qui n’ont pas cessé le travail, en passant par les pontes de la médecine et le personnel hospitalier. Il y manquera cependant des acteurs qui auraient pu se manifester: les parlementaires. Certes ils ont finalement fait un peu de figuration sous un coûteux chapiteau improvisé, pour une assemblée des béni-oui-oui. Mais leur rôle dans toute l’affaire a été égal à zéro. Se réveilleront-ils?
Montesquieu rappelait dans De l'Esprit des lois, publié discrètement à Genève en 1748, les principes les plus raisonnables de la démocratie. Qui répartit les pouvoirs entre le gouvernement, le parlement et l’ordre judiciaire. Les parlementaires, selon lui, n’étaient pas là pour contredire le pouvoir - à l’époque il était monarchique -, mais l’informer, le conseiller, l’amender au besoin.
Ce que précisément les nôtres n’ont pas fait. A la différence de leurs collègues de tous les pays qui nous entourent, leur premier souci, au début de la pandémie, a été de courir aux abris.
Pendant les deux mois où le Conseil fédéral a dirigé le pays sous le régime des pleins pouvoirs, même les commissions spécialisées ne siégeaient plus, à de rares exceptions près. Les capitaines ont certes mené maintes consultations, au-delà des experts médicaux surtout avec les milieux économiques et les syndicats. Aujourd’hui, le chef du PS, Christian Levrat admet que les Chambres se sont mises hors du champ d’action de leur propre initiative. Il déclare aujourd’hui: «nous ne devons pas limiter les compétences d’urgence du Conseil fédéral mais nous devons faire en sorte que le Parlement ne se mette pas lui-même hors jeu et qu’il exerce sa responsabilité.» En clair: après le temps du blabla, disons quelque chose.
Il faut dire que comme les autres chefs de groupe, il est mis sous pression par quelques fortes personnalités qui en ont assez de jouer les moutons à peine bêlants. Avec en tête, un spécialiste, le conseiller aux Etats bernois Hans Stöckli et le conseiller national UDC zurichois Alfred Heer. Foin des barrières idéologiques. Il s’agit de réagir à l’exercice d’un pouvoir virant à l’autoritarisme, appuyé sur une bureaucratie éloignée des réalités qui interfère dans les gestes et comportements de chacun, de chaque entreprise, à tort ou à raison. Un autre député n’a pas mâché ses mots, le conseiller aux Etats, Andrea Caroni (libéral radical): «Pendant cette crise, le Conseil fédéral m’est apparu comme les compagnons du "Seigneur des anneaux"… Quelques-uns ont été saisis par le flash du pouvoir.»
Selon la Sonntagszeitung, plusieurs idées surgissent. L’UDC Heer souhaite que désormais l’état d’urgence ne puisse être décrété qu’avec l’assentiment des deux tiers du parlement. Le socialiste Wermuth propose qu’en de telles circonstances, les députés siègent en permanence pour faire entendre la voix du peuple. Son collègue de parti Stöckli voudrait que le gouvernement s’appuie une délégation des «meilleures têtes» des Chambres. Le PDC Philip Bregy aimerait que la commission juridique ait le fin mot sur tout. Quant au Vert Balthasar Glättli, il n’a rien trouvé de mieux que de suggérer le recours au Tribunal fédéral pour examiner les décisions gouvernementales. Difficile de démissionner davantage encore de son rôle.
Ce débat traduit en fait le malaise des partis. Ils voient maintenant une partie de l’opinion publique suisse alémanique qui se rebelle, manifeste même, pour réclamer le respect des libertés publiques. Chez ces mécontents, il n’y a pas que des «complotistes», ce mot-valise envoyé à tort et à travers à la figure des gens qui n’approuvent pas toutes les décisions tombées d’en-haut. Alors qu’elles affectent les moindres détails de notre vie quotidienne. Et les manifestants de rues ne sont pas seuls à dire leur inquiétude. La NZZ publie un commentaire fort fâché du professeur de droit constitutionnel Andreas Kley. Pour lui, le Conseil fédéral a pris un chemin juridique et politique dangereux. Et il demande des comptes: il s’agira pour les autorités de justifier plus précisément comment et pourquoi ont été prises les mesures d’urgence.
Il est frappant de voir ces parlementaires pétris de politique qui ont mis et mettent encore dans leur poche leurs convictions respectives. A droite, ils n’ont pas bronché devant une concentration extrême du pouvoir entre les mains de l’Etat et de l’administration fédérale. Ils ne se sont guère engagés non plus pour obtenir une meilleure indemnisation des pertes subies par les indépendants, pourtant portés par l’esprit d’entreprise applaudi dans cette famille. A gauche, on s’est efforcé, non sans raisons, de veiller à ce que le chômage partiel atténue le choc pour les salariés, mais on n’a pas levé le petit doigt pour venir en aide aux plus défavorisés, les sans-papiers, la cohorte des travailleurs et travailleuses au noir dépourvus de droits. Alors qu’ils sont dans la panade par la faute de leurs employeurs qui profitent éhontément de cette main d’œuvre corvéable à merci. L’embarras de beaucoup était manifeste devant les images de la queue genevoise pour les repas gratuits. Elles ont fait le tour du monde. Tandis que le bonimenteur de la perfection helvétique, Nicolas Bideau, affirmait que «l’image de la Suisse sort renforcée de la crise».
Seule l’UDC est restée fidèle à elle-même: engagée en faveur du redémarrage de l’économie, surtout celle des gros, poussant des hauts cris devant les milliards de la relance et applaudissant la fermeture des frontières par idéologie plus que par bon sens sanitaire. Ses membres les plus responsables ne brandissent pas trop haut leur carte de parti.
Lire aussi: L'économie ou la santé? Absurde question
Quant aux Verts, totalement absents du débat, ils se sont tus ou alors ont mâché à voix basse leur ritournelle sur le «monde d’après» idéalisé à leurs convenances. A mille lieues des réalités.
Celles-ci pourtant se rappellent à notre attention, si durement à tant d’égards. Au plan économique, au plan social et culturel, au plan intime même. Les blessures feront mal encore longtemps. Plus que jamais, nous aurions besoin, aux affaires publiques, de personnalités qui réfléchissent et ne se contentent pas d’opiner du bonnet, qui parlent haut et clair. En toute liberté. Ce mot chéri, dont, peut-on espérer, nous n’avons pas perdu le goût dans l’épreuve.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/2353', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2353, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / SUISSE', 'title' => 'A quand le réveil des parlementaires?', 'subtitle' => 'L’histoire suisse gardera de la crise du Covid-19 une galerie de héros, des plus éminents aux plus humbles. Des pères sanitaires de la nation jusqu’aux vendeuses et modestes travailleurs qui n’ont pas cessé le travail, en passant par les pontes de la médecine et le personnel hospitalier. Il y manquera cependant des acteurs qui auraient pu se manifester: les parlementaires. Certes ils ont finalement fait un peu de figuration sous un coûteux chapiteau improvisé, pour une assemblée des béni-oui-oui. Mais leur rôle dans toute l’affaire a été égal à zéro. Se réveilleront-ils?', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p><span>Montesquieu rappelait dans <em>De l'Esprit des lois</em>, publié discrètement à Genève en 1748, les principes les plus raisonnables de la démocratie. Qui <strong>répartit les pouvoirs</strong> entre le gouvernement, le parlement et l’ordre judiciaire. Les parlementaires, selon lui, n’étaient pas là pour <strong>contredire</strong> le pouvoir - à l’époque il était monarchique -, mais <strong>l’informer</strong>, <strong>le</strong> <strong>conseiller</strong>, <strong>l’amender</strong> au besoin.</span></p> <p><span>Ce que précisément les nôtres n’ont pas fait. A la différence de leurs collègues de tous les pays qui nous entourent, leur premier souci, au début de la pandémie, a été de courir aux abris. </span></p> <p><span>Pendant les deux mois où le Conseil fédéral a dirigé le pays sous le régime des <strong>pleins pouvoirs</strong>, même les commissions spécialisées ne siégeaient plus, à de rares exceptions près. Les capitaines ont certes mené maintes consultations, au-delà des experts médicaux surtout avec les milieux économiques et les syndicats. Aujourd’hui, le chef du PS, Christian Levrat admet que les Chambres se sont mises hors du champ d’action de leur <strong>propre initiative</strong>. Il déclare aujourd’hui: «<em>nous ne devons pas limiter les compétences d’urgence du Conseil fédéral mais nous devons faire en sorte que le Parlement ne se mette pas lui-même hors jeu et qu’il exerce sa responsabilité.</em>» En clair: après le temps du blabla, disons quelque chose.</span></p> <p><span>Il faut dire que comme les autres chefs de groupe, il est mis sous pression par quelques fortes personnalités qui en ont assez de jouer les moutons à peine bêlants. Avec en tête, un spécialiste, le conseiller aux Etats bernois Hans Stöckli et le conseiller national UDC zurichois Alfred Heer. Foin des barrières idéologiques. Il s’agit de réagir à l’exercice d’un pouvoir virant à <strong>l’autoritarisme</strong>, appuyé sur une <strong>bureaucratie</strong> éloignée des réalités qui interfère dans les gestes et comportements de chacun, de chaque entreprise, à tort ou à raison. Un autre député n’a pas mâché ses mots, le conseiller aux Etats, Andrea Caroni (libéral radical): «<em>Pendant cette crise, le Conseil fédéral m’est apparu comme les compagnons du "Seigneur des anneaux"… Quelques-uns ont été saisis par le flash du pouvoir.</em>»</span></p> <p><span>Selon la <em>Sonntagszeitung</em>, plusieurs idées surgissent. L’UDC Heer souhaite que désormais l’état d’urgence ne puisse être décrété qu’avec <strong>l’assentiment</strong> des deux tiers du parlement. Le socialiste Wermuth propose qu’en de telles circonstances, les députés siègent en <strong>permanence</strong> pour faire entendre la voix du peuple. Son collègue de parti Stöckli voudrait que le gouvernement s’appuie une <strong>délégation</strong> des «meilleures têtes» des Chambres. Le PDC Philip Bregy aimerait que la commission juridique ait le <strong>fin mot</strong> sur tout. Quant au Vert Balthasar Glättli, il n’a rien trouvé de mieux que de suggérer le recours au <strong>Tribunal fédéral</strong> pour examiner les décisions gouvernementales. Difficile de démissionner davantage encore de son rôle. </span></p> <p><span>Ce débat traduit en fait le <strong>malaise</strong> des partis. Ils voient maintenant une partie de l’opinion publique suisse alémanique qui se rebelle, manifeste même, pour réclamer le respect des <strong>libertés publiques</strong>. Chez ces mécontents, il n’y a pas que des «complotistes», ce mot-valise envoyé à tort et à travers à la figure des gens qui n’approuvent pas toutes les décisions tombées d’en-haut. Alors qu’elles affectent les moindres détails de notre vie quotidienne. Et les manifestants de rues ne sont pas seuls à dire leur <strong>inquiétude</strong>. La <em>NZZ</em> publie <a href="https://www.nzz.ch/meinung/rechtlich-politische-pandemiebewaeltigung-und-ihre-gefahren-ld.1556778" target="_blank" rel="noopener">un commentaire fort fâché</a> du professeur de droit constitutionnel Andreas Kley. Pour lui, le Conseil fédéral a pris un chemin juridique et politique <strong>dangereux</strong>. Et il demande des comptes: il s’agira pour les autorités de <strong>justifier</strong> plus précisément comment et pourquoi ont été prises les mesures d’urgence. </span></p> <p><span>Il est frappant de voir ces parlementaires pétris de politique qui ont mis et mettent encore dans leur poche leurs convictions respectives. <strong>A droite</strong>, ils n’ont pas bronché devant une concentration extrême du pouvoir entre les mains de l’Etat et de l’administration fédérale. Ils ne se sont guère engagés non plus pour obtenir une meilleure indemnisation des pertes subies par les indépendants, pourtant portés par l’esprit d’entreprise applaudi dans cette famille. <strong>A</strong> <strong>gauche</strong>, on s’est efforcé, non sans raisons, de veiller à ce que le chômage partiel atténue le choc pour les salariés, mais on n’a pas levé le petit doigt pour venir en aide aux plus défavorisés, les sans-papiers, la cohorte des travailleurs et travailleuses au noir dépourvus de droits. Alors qu’ils sont dans la panade par la faute de leurs employeurs qui profitent éhontément de cette main d’œuvre corvéable à merci. L’embarras de beaucoup était manifeste devant les images de la queue genevoise pour les repas gratuits. Elles ont fait le tour du monde. Tandis que le bonimenteur de la perfection helvétique, Nicolas Bideau, affirmait que «l’image de la Suisse sort renforcée de la crise». </span></p> <p><span>Seule <strong>l’UDC</strong> est restée fidèle à elle-même: engagée en faveur du redémarrage de l’économie, surtout celle des gros, poussant des hauts cris devant les milliards de la relance et applaudissant la fermeture des frontières par idéologie plus que par bon sens sanitaire. Ses membres les plus responsables ne brandissent pas trop haut leur carte de parti.</span></p> <hr /> <p style="text-align: center;"><strong>Lire aussi</strong>: <a href="/analyses/l-economie-ou-la-sante-absurde-question" target="_blank" rel="noopener">L'économie ou la santé? Absurde question</a></p> <hr /> <p><span>Quant aux <strong>Verts</strong>, totalement absents du débat, ils se sont tus ou alors ont mâché à voix basse leur ritournelle sur le «monde d’après» idéalisé à leurs convenances. A mille lieues des réalités. </span></p> <p><span>Celles-ci pourtant se rappellent à notre attention, si durement à tant d’égards. Au plan économique, au plan social et culturel, au plan intime même. Les blessures feront mal encore longtemps. Plus que jamais, nous aurions besoin, aux affaires publiques, de personnalités qui <strong>réfléchissent</strong> et ne se contentent pas d’opiner du bonnet, qui parlent haut et clair. En toute <strong>liberté</strong>. Ce mot chéri, dont, peut-on espérer, nous n’avons pas perdu le goût dans l’épreuve. </span></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'a-quand-le-reveil-des-parlementaires', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 579, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 2362, 'homepage_order' => (int) 2602, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Jacques Pilet', 'description' => 'L’histoire suisse gardera de la crise du Covid-19 une galerie de héros, des plus éminents aux plus humbles. Des pères sanitaires de la nation jusqu’aux vendeuses et modestes travailleurs qui n’ont pas cessé le travail, en passant par les pontes de la médecine et le personnel hospitalier. Il y manquera cependant des acteurs qui auraient pu se manifester: les parlementaires. Certes ils ont finalement fait un peu de figuration sous un coûteux chapiteau improvisé, pour une assemblée des béni-oui-oui. Mais leur rôle dans toute l’affaire a été égal à zéro. Se réveilleront-ils?', 'title' => 'A quand le réveil des parlementaires?', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/2353' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2353, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / SUISSE', 'title' => 'A quand le réveil des parlementaires?', 'subtitle' => 'L’histoire suisse gardera de la crise du Covid-19 une galerie de héros, des plus éminents aux plus humbles. Des pères sanitaires de la nation jusqu’aux vendeuses et modestes travailleurs qui n’ont pas cessé le travail, en passant par les pontes de la médecine et le personnel hospitalier. Il y manquera cependant des acteurs qui auraient pu se manifester: les parlementaires. Certes ils ont finalement fait un peu de figuration sous un coûteux chapiteau improvisé, pour une assemblée des béni-oui-oui. Mais leur rôle dans toute l’affaire a été égal à zéro. Se réveilleront-ils?', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p><span>Montesquieu rappelait dans <em>De l'Esprit des lois</em>, publié discrètement à Genève en 1748, les principes les plus raisonnables de la démocratie. Qui <strong>répartit les pouvoirs</strong> entre le gouvernement, le parlement et l’ordre judiciaire. Les parlementaires, selon lui, n’étaient pas là pour <strong>contredire</strong> le pouvoir - à l’époque il était monarchique -, mais <strong>l’informer</strong>, <strong>le</strong> <strong>conseiller</strong>, <strong>l’amender</strong> au besoin.</span></p> <p><span>Ce que précisément les nôtres n’ont pas fait. A la différence de leurs collègues de tous les pays qui nous entourent, leur premier souci, au début de la pandémie, a été de courir aux abris. </span></p> <p><span>Pendant les deux mois où le Conseil fédéral a dirigé le pays sous le régime des <strong>pleins pouvoirs</strong>, même les commissions spécialisées ne siégeaient plus, à de rares exceptions près. Les capitaines ont certes mené maintes consultations, au-delà des experts médicaux surtout avec les milieux économiques et les syndicats. Aujourd’hui, le chef du PS, Christian Levrat admet que les Chambres se sont mises hors du champ d’action de leur <strong>propre initiative</strong>. Il déclare aujourd’hui: «<em>nous ne devons pas limiter les compétences d’urgence du Conseil fédéral mais nous devons faire en sorte que le Parlement ne se mette pas lui-même hors jeu et qu’il exerce sa responsabilité.</em>» En clair: après le temps du blabla, disons quelque chose.</span></p> <p><span>Il faut dire que comme les autres chefs de groupe, il est mis sous pression par quelques fortes personnalités qui en ont assez de jouer les moutons à peine bêlants. Avec en tête, un spécialiste, le conseiller aux Etats bernois Hans Stöckli et le conseiller national UDC zurichois Alfred Heer. Foin des barrières idéologiques. Il s’agit de réagir à l’exercice d’un pouvoir virant à <strong>l’autoritarisme</strong>, appuyé sur une <strong>bureaucratie</strong> éloignée des réalités qui interfère dans les gestes et comportements de chacun, de chaque entreprise, à tort ou à raison. Un autre député n’a pas mâché ses mots, le conseiller aux Etats, Andrea Caroni (libéral radical): «<em>Pendant cette crise, le Conseil fédéral m’est apparu comme les compagnons du "Seigneur des anneaux"… Quelques-uns ont été saisis par le flash du pouvoir.</em>»</span></p> <p><span>Selon la <em>Sonntagszeitung</em>, plusieurs idées surgissent. L’UDC Heer souhaite que désormais l’état d’urgence ne puisse être décrété qu’avec <strong>l’assentiment</strong> des deux tiers du parlement. Le socialiste Wermuth propose qu’en de telles circonstances, les députés siègent en <strong>permanence</strong> pour faire entendre la voix du peuple. Son collègue de parti Stöckli voudrait que le gouvernement s’appuie une <strong>délégation</strong> des «meilleures têtes» des Chambres. Le PDC Philip Bregy aimerait que la commission juridique ait le <strong>fin mot</strong> sur tout. Quant au Vert Balthasar Glättli, il n’a rien trouvé de mieux que de suggérer le recours au <strong>Tribunal fédéral</strong> pour examiner les décisions gouvernementales. Difficile de démissionner davantage encore de son rôle. </span></p> <p><span>Ce débat traduit en fait le <strong>malaise</strong> des partis. Ils voient maintenant une partie de l’opinion publique suisse alémanique qui se rebelle, manifeste même, pour réclamer le respect des <strong>libertés publiques</strong>. Chez ces mécontents, il n’y a pas que des «complotistes», ce mot-valise envoyé à tort et à travers à la figure des gens qui n’approuvent pas toutes les décisions tombées d’en-haut. Alors qu’elles affectent les moindres détails de notre vie quotidienne. Et les manifestants de rues ne sont pas seuls à dire leur <strong>inquiétude</strong>. La <em>NZZ</em> publie <a href="https://www.nzz.ch/meinung/rechtlich-politische-pandemiebewaeltigung-und-ihre-gefahren-ld.1556778" target="_blank" rel="noopener">un commentaire fort fâché</a> du professeur de droit constitutionnel Andreas Kley. Pour lui, le Conseil fédéral a pris un chemin juridique et politique <strong>dangereux</strong>. Et il demande des comptes: il s’agira pour les autorités de <strong>justifier</strong> plus précisément comment et pourquoi ont été prises les mesures d’urgence. </span></p> <p><span>Il est frappant de voir ces parlementaires pétris de politique qui ont mis et mettent encore dans leur poche leurs convictions respectives. <strong>A droite</strong>, ils n’ont pas bronché devant une concentration extrême du pouvoir entre les mains de l’Etat et de l’administration fédérale. Ils ne se sont guère engagés non plus pour obtenir une meilleure indemnisation des pertes subies par les indépendants, pourtant portés par l’esprit d’entreprise applaudi dans cette famille. <strong>A</strong> <strong>gauche</strong>, on s’est efforcé, non sans raisons, de veiller à ce que le chômage partiel atténue le choc pour les salariés, mais on n’a pas levé le petit doigt pour venir en aide aux plus défavorisés, les sans-papiers, la cohorte des travailleurs et travailleuses au noir dépourvus de droits. Alors qu’ils sont dans la panade par la faute de leurs employeurs qui profitent éhontément de cette main d’œuvre corvéable à merci. L’embarras de beaucoup était manifeste devant les images de la queue genevoise pour les repas gratuits. Elles ont fait le tour du monde. Tandis que le bonimenteur de la perfection helvétique, Nicolas Bideau, affirmait que «l’image de la Suisse sort renforcée de la crise». </span></p> <p><span>Seule <strong>l’UDC</strong> est restée fidèle à elle-même: engagée en faveur du redémarrage de l’économie, surtout celle des gros, poussant des hauts cris devant les milliards de la relance et applaudissant la fermeture des frontières par idéologie plus que par bon sens sanitaire. Ses membres les plus responsables ne brandissent pas trop haut leur carte de parti.</span></p> <hr /> <p style="text-align: center;"><strong>Lire aussi</strong>: <a href="/analyses/l-economie-ou-la-sante-absurde-question" target="_blank" rel="noopener">L'économie ou la santé? Absurde question</a></p> <hr /> <p><span>Quant aux <strong>Verts</strong>, totalement absents du débat, ils se sont tus ou alors ont mâché à voix basse leur ritournelle sur le «monde d’après» idéalisé à leurs convenances. A mille lieues des réalités. </span></p> <p><span>Celles-ci pourtant se rappellent à notre attention, si durement à tant d’égards. Au plan économique, au plan social et culturel, au plan intime même. Les blessures feront mal encore longtemps. Plus que jamais, nous aurions besoin, aux affaires publiques, de personnalités qui <strong>réfléchissent</strong> et ne se contentent pas d’opiner du bonnet, qui parlent haut et clair. En toute <strong>liberté</strong>. Ce mot chéri, dont, peut-on espérer, nous n’avons pas perdu le goût dans l’épreuve. </span></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'a-quand-le-reveil-des-parlementaires', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 579, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 2362, 'homepage_order' => (int) 2602, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5304, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Musk dézingue notre avion', 'subtitle' => 'La capacité de défense de l’armée suisse est remarquable. Du moins lorsqu’il s’agit de balayer les informations qui contredisent ses plans. Sous la houlette de Madame Viola Amherd, grande pourvoyeuse de milliards militaires, nos chefs de guerre ont accueilli avec une moue condescendante la déclaration d’un certain Elon Musk à propos du FA-35. Dont nous avons acheté 36 exemplaires. Il le dézingue de A à Z. ', 'subtitle_edition' => 'La capacité de défense de l’armée suisse est remarquable. Du moins lorsqu’il s’agit de balayer les informations qui contredisent ses plans. Sous la houlette de Madame Viola Amherd, grande pourvoyeuse de milliards militaires, nos chefs de guerre ont accueilli avec une moue condescendante la déclaration d’un certain Elon Musk à propos du FA-35. Dont nous avons acheté 36 exemplaires. Il le dézingue de A à Z. ', 'content' => '<p>Voilà ce que pense Elon Musk du FA-35. </p> <p>- Il qualifie les F-35 de «coûteux» et d'«inefficaces».</p> <p>- Il considère le F-35 comme le «pire rapport qualité-prix militaire de l'histoire».</p> <p>- Selon lui, le design du F-35 était «voué à l'échec dès le départ» car il devait répondre à trop d'exigences différentes, le rendant «complexe, bon à tout mais maître en rien».</p> <p>- Il déclare que les avions de chasse pilotés sont obsolètes à l'ère des drones.</p> <p>- Il affirme que les chasseurs pilotés comme le F-35 ne feront que «tuer leurs pilotes».</p> <p>- Il prône l'utilisation de drones armés comme alternative plus économique et efficace aux avions de combat pilotés.</p> <p>L’homme le plus riche du monde (328 milliards) n’est pas un rigolo. Il jongle avec les méga-entreprises digitales. Il a lancé son propre programme spatial, avec succès et insuccès, avec l’ambition d’aller sur Mars. Sa Tesla marque l’histoire automobile. Qu’on l’apprécie ou pas, ce n’est pas trop dire qu’il est un génie de la finance et de la technologie. A 53 ans. </p> <p>Ignorer les critiques qu’il porte à l’avion que la Suisse a acheté – mais qu’elle est encore loin de recevoir – pour six milliards de francs, somme promise à grimper en raison d’ajustements incessants, c’est fermer volontairement les yeux sur la réalité. Notre armée s’en moque. Pour une raison simple: elle est enfermée dans les schémas que les lobbies américains lui ont dictés. Dans la bulle mentale du passé où seuls comptent les moyens traditionnels, avions, blindés, canons, fusils d’infanterie. Au chapitre actuel et brûlant des drones, des missiles et dispositifs antimissiles, c’est quasiment le néant. Quelques balbutiements à peine. </p> <p>Tous les théoriciens de la guerre insistent sur la nécessité de la mobilité. Nos généraux, eux, misent sur l’inertie mentale. Cela en serait drôle si ce n’était si coûteux. </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'musk-dezingue-notre-avion', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 45, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5297, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Syrie: surprises, surprises', 'subtitle' => 'Retournement total et inattendu en Syrie. Les explosions de joie des exilés – ils sont 65’000 en Suisse – sont bien compréhensibles. Il faut être naïf, cependant, pour croire qu’ils rentreront en nombre dans leur pays effondré. Et il pourrait en arriver d’autres, craignant, eux, la mainmise islamiste. Comment rester indifférent à ce bouleversement de dimension régionale, après Gaza, la Cisjordanie, le Liban…', 'subtitle_edition' => 'Retournement total et inattendu en Syrie. Les explosions de joie des exilés – ils sont 65’000 en Suisse – sont bien compréhensibles. Il faut être naïf, cependant, pour croire qu’ils rentreront en nombre dans leur pays effondré. Et il pourrait en arriver d’autres, craignant, eux, la mainmise islamiste. Comment rester indifférent à ce bouleversement de dimension régionale, après Gaza, la Cisjordanie, le Liban…', 'content' => '<p>Surprise de voir les Occidentaux indifférents, sinon approbateurs, devant l’avancée israélienne sur le territoire syrien, devant les bombardements massifs – plus de 300 en trois jours – qui ont détruit toute la structure militaire du pays ainsi que le port de Lattaquié, porte vitale du commerce. </p> <p>Surprise aussi de voir ces mêmes Occidentaux applaudir soudain un gouvernement en formation dirigé par un islamiste patenté, issu de Al-Qaïda, Al-Nosra, Isis et maintenant à la tête de Hayat Tahrir al-Cham (HTS). Un homme dont la tête est mise à prix aux USA. Abou Mohammed al-Joulani est fort intelligent, habile, calculateur et donne de lui aujourd’hui l’image la plus rassurante possible. Un fou d’Allah soudain touché par la grâce de la raison occidentale, par la soudaine illumination des droits de l’homme. Il va jusqu’à promettre une ambassade à Jérusalem… où l’on n’est guère convaincu par ce nouvel allié proclamé. Ses seuls ennemis, dit-il, ce sont l’Iran et le Hezbollah. Et n’a pas un mot quant aux bombes israéliennes qui pleuvent sur son territoire ni sur la présence de Tsahal aux portes de Damas. Silence aussi devant les exactions et les assassinats commis par ses partisans, rapportés sur le net, image à l’appui. En outre, il est prévu de mijoter une nouvelle constitution. La «République arabe syrienne» devrait s’appeler «Etat islamique de Syrie».</p> <p>On peut comprendre la satisfaction des Américains et des Européens voyant que la Russie et l’Iran sont bannis des lieux. Mais comment peuvent-ils peindre ainsi en rose la nouvelle situation? Sans penser aux désastreux précédents de l’Irak, de la Libye?</p> <p>En fait, ce n’est pas totalement surprenant. Lorsque la guerre civile fut déclenchée en 2011, ce sont les mêmes forces islamistes qui prirent très tôt le relais des manifestants qui réclamaient la démocratie, brutalisés par la police d’Assad. Elles furent soutenues aveuglément, des années durant, par plusieurs pays arabes et européens. Ce fut atroce. Un demi-million de morts, dit-on. Sous le double feu du dictateur criminel, certes, et celui des insurgés barbus. Des dizaines de millions d’exilés fuyant la fureur des uns et des autres.</p> <p>N’entrons pas ici dans les spéculations sur l’avenir, sur les desseins des puissances qui, de fait, s’emparent du pays, qui s’agitent au fil de leurs ambitions géopolitiques et économiques. Sans parler du pétrole, exploité par les Américains sur la partie kurde… Qu’il nous soit permis d’évoquer plutôt un souvenir. Cinq ans avant la guerre, un voyage inoubliable en Syrie. Un prêtre nous faisait visiter Alep, tous les quartiers, animés et relativement prospères. Nous parlions avec tous. Conscients d’être dans une dictature, nous constations que chacun exprimait sans peur sa foi, son appartenance. Nous avions visité l’admirable mosquée des Omeyyades à Damas. Nous nous sommes étonnés auprès de deux jeunes filles de voir tant de monde, des familles en sortie, un dimanche et non un vendredi. Elles éclatèrent de rire: «Mais c’est le jour de Pâques!». Comme Noël, les jours de fêtes chrétiennes sont officiellement fériés en Syrie. Jusqu’à quand?</p> <p>Le prêtre d’Alep, devenu un ami, qui vit aujourd’hui en France, n’a pas le cœur à applaudir le tournant actuel. Il s’est exilé avec les siens après que sa fille de dix-huit ans ait été débarquée d’un bus, violée et assassinée parce qu’elle portait une croix autour du cou. Par des «rebelles modérés» comme on disait à l’époque. Par les islamistes aujourd’hui au pouvoir.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'syrie-surprises-surprises', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 175, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5296, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le coup d’Etat en Roumanie et la dérive de l’UE', 'subtitle' => 'L’annulation d’une élection présidentielle, aux résultats pourtant incontestés, dans un pays membre de l’UE, aurait de quoi choquer. Or la Commission européenne ne bronche pas, trop satisfaite, sans doute, de la tournure que prennent les événements anti-démocratiques en Roumanie. Car les opinions de Călin Georgescu, le candidat indépendant vainqueur du premier tour, dérangent à bien des niveaux. Cette tactique du «deux poids deux mesures» ne fait toutefois que discréditer un peu plus l’UE. ', 'subtitle_edition' => 'L’annulation d’une élection présidentielle, aux résultats pourtant incontestés, dans un pays membre de l’UE, aurait de quoi choquer. Or la Commission européenne ne bronche pas, trop satisfaite, sans doute, de la tournure que prennent les événements anti-démocratiques en Roumanie. Car les opinions de Călin Georgescu, le candidat indépendant vainqueur du premier tour, dérangent à bien des niveaux. Cette tactique du «deux poids deux mesures» ne fait toutefois que discréditer un peu plus l’UE. ', 'content' => '<p>Le bouleversement en Syrie détourne les regards. Il vient pourtant de se produire un évènement majeur près de nous, dans un pays membre de l’UE, la Roumanie. Les élections présidentielles y ont été annulées. Car le vainqueur de premier tour, Călin Georgescu, candidat indépendant, est vivement attaqué par les deux grands partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. L’affrontement ne cesse de s’échauffer entre ses partisans et ses adversaires, dans les médias, sur internet et parfois dans la rue. Aucune nouvelle date n’a encore été fixée pour de nouvelles élections.</p> <p>Or la Commission européenne ne bronche pas. Elle a su tancer, à raison, les pressions du gouvernement sur la justice en Pologne et en Hongrie. Mais là, l’annulation d’une élection incontestée – les bulletins ont été recomptés – n’appelle aucune critique. Donald Trump a d’ailleurs condamné cette décision anti-démocratique. Tout comme la rivale du vainqueur, arrivée en deuxième position, Elena Lasconi, qui voit là «un retour des jours sombres du communisme». Mme von der Leyen croit bon au contraire d’appuyer le président roumain sortant qui réclame une enquête sur les ingérences hypothétiques de la Russie lors de la campagne, largement menée sur les réseaux sociaux.</p> <h3><strong>Qui veut la peau de Călin Georgescu ?</strong></h3> <p>C’est piquant si l’on songe que sur l’autre bord, l’influence américaine pèse lourd sur ce pays. Son commandant en chef, le général Vlad, a été formé dans la plus haute école militaire aux USA et a même participé à l’opération menée contre l’Irak en 2003. Depuis la guerre en Ukraine, la pression de l’OTAN et des lobbies de l’armement est énorme. Le budget de la défense roumaine a augmenté de 53 %, il représente 3 % du PIB. Une grande base est en construction à la frontière avec la Russie. Des contingents étrangers sont sur place, notamment avec environ 1000 soldats français. </p> <p>Alors évidemment Georgescu est un gêneur. Il ne veut pas quitter l’OTAN, mais considère que l’intérêt de la Roumanie, c’est l’arrêt au plus vite de la guerre. Ce qui lui vaut aussitôt chez nous l’étiquette de pro-russe. Il s’oppose aussi à une dépense prévue de 6,5 milliards de dollars pour l’achat d’une flotte de FA-35 dans un pays où le quart de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. On voit dès lors qui veut sa peau, au-delà des appareils politiques locaux accrochés à leurs pouvoirs et leurs privilèges. </p> <p>L’impertinent aggrave encore son cas avec sa revendication d’un meilleur contrôle et d’une plus forte imposition des sociétés internationales (notamment américaines, françaises, autrichiennes, kazakhs, émiratis... et russes) qui exploitent les considérables ressources minières de la Roumanie, pétrole et gaz en tête. Le discours nationaliste passe bien ailleurs et fort mal là… A noter qu’il ne souhaite nullement la sortie de l’UE mais souhaite y défendre mieux les intérêts de son pays. Comme à peu près tous. </p> <h3><strong>Portrait d’un personnage peu banal</strong></h3> <p>L’image caricaturale qui nous est proposée de ce personnage peu banal est à côté de la plaque. Cet ingénieur agronome écologiste a fait carrière dans les institutions de son pays et aux Nations Unies (avec un passage à Genève). Il maîtrise son propos, plutôt mesuré. Mais avec le sens de la formule. Par exemple, à propos des partis traditionnels qui ont connu bien des cas de magouilles et de corruptions: «ils essuient leurs bottes sales sur le visage de la démocratie!»</p> <p>C’est un conservateur comme on en trouve en France, en Allemagne. Avec en plus des préoccupations sociales, en particulier dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la condition paysanne. Et aussi des manies, il est vrai, une fixation sur l’affreux Davos, le redoutable Soros. Un penchant religieux aussi et même mystique. Grand défenseur de la famille traditionnelle, mais pas opposé à l’avortement et aux couples homosexuels. Attentif, et c’est rare, aux minorités, tels les Hongrois sur sol roumain ou les Roms. Ses refrains préférés tournent autour de la défense du peuple roumain, du rassemblement de tous, du redressement d’un pays resté pauvre malgré de réels progrès économiques aux bénéfices trop inégalement répartis. On apprécie ou pas le bonhomme, mais pas de quoi le maudire… ou l’enfermer, ou l’exiler comme en rêvent les plus exaltés de ses adversaires. Certains sont allés jusqu’à couper l’eau et l’électricité de son domicile. A quoi Georgescu réagit avec le sourire et rassure, il restera sur internet et le débat, le combat continueront. Plus inquiétant pour lui: divers services s’activent pour trouver quelques charges à son encontre qui permettraient d’écarter une nouvelle candidature. «Comme il n’y a rien à me reprocher, il leur faut du temps pour fabriquer des preuves…», commente l’intéressé. Il appelle de ses vœux des enquêteurs internationaux, européens, américains. Ajoutant: «Nous respectons nos partenaires démocratiques, mais j’ai le sentiment qu’ils nous lâchent, j’espère me tromper.»</p> <h3><strong>L’Union européenne discréditée </strong></h3> <p>Il y a bien lâchage du côté de Mme von der Leyen et ses gens. Soucieux d’abord de s’aligner sur la ligne de l’OTAN et de l’administration Biden, entraînant tant de médias dans ce sillage. Il s’agit là d’une dérive de l’UE et de ses principes. Une fois de plus, la tactique du «deux poids deux mesures». On tance un Erdogan, un Fico (le président slovaque), mais pas un mot sur le président roumain Iohannis qui prolonge son mandat en cassant une élection. Bien sûr pas un froncement de sourcils non plus lorsqu’en France le gouvernement tente d’imposer sa volonté à coups de «49.3» contre la majorité du parlement. </p> <p>La «maison commune» se remettra-t-elle du discrédit ainsi démontré à la face du monde? Pas de si tôt, c’est à craindre. </p>', 'content_edition' => 'Le bouleversement en Syrie détourne les regards. Il vient pourtant de se produire un évènement majeur près de nous, dans un pays membre de l’UE, la Roumanie. Les élections présidentielles y ont été annulées. Car le vainqueur de premier tour, Călin Georgescu, candidat indépendant, est vivement attaqué par les deux grands partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. L’affrontement ne cesse de s’échauffer entre ses partisans et ses adversaires, dans les médias, sur internet et parfois dans la rue. Aucune nouvelle date n’a encore été fixée pour de nouvelles élections. Or la Commission européenne ne bronche pas. Elle a su tancer, à raison, les pressions du gouvernement sur la justice en Pologne et en Hongrie. Mais là, l’annulation d’une élection incontestée – les bulletins ont été recomptés – n’appelle aucune critique. Donald Trump a d’ailleurs condamné cette décision anti-démocratique. Tout comme la rivale du vainqueur, arrivée en deuxième position, Elena Lasconi, qui voit là «un retour des jours sombres du communisme». Mme von der Leyen croit bon au contraire d’appuyer le président roumain sortant qui réclame une enquête sur les ingérences hypothétiques de la Russie lors de la campagne, largement menée sur les réseaux sociaux.', 'slug' => 'le-coup-d-etat-en-roumanie-et-la-derive-de-l-ue', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 229, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5287, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les somnambules mènent au chaos. Par le verbe et par les armes', 'subtitle' => 'Le livre de l’historien australien Christopher Clark sur le cheminement vers la guerre de 14-18 décrit les dirigeants d’alors comme des somnambules (1), «hantés par leurs songes mais aveugles à la réalité des horreurs qu'ils étaient sur le point de faire naître dans le monde». Dans plusieurs pays, ces temps-ci, les escalades haineuses sont également folles. Quelques cas en vrac.', 'subtitle_edition' => 'Le livre de l’historien australien Christopher Clark sur le cheminement vers la guerre de 14-18 décrit les dirigeants d’alors comme des somnambules (1), «hantés par leurs songes mais aveugles à la réalité des horreurs qu'ils étaient sur le point de faire naître dans le monde». Dans plusieurs pays, ces temps-ci, les escalades haineuses sont également folles. Quelques cas en vrac.', 'content' => '<p><strong>En France</strong>, les affrontements entre factions – et au sein de chacune – tournent au désastre. Aucune issue en vue ne donne de vraies raisons d’espérer une amélioration dans ce pays endetté au point de payer plus d’intérêts que le budget de l’armée ou celui de l’éducation supérieure. Un pays livré à une gigantesque machine bureaucratique d’Etat. Un pays déprimé. Avec un président hors du réel, obsédé par son ego. Et une assemblée de tribuns ivres de leur rhétorique, incapables de s’entendre et de remettre les pieds sur terre.</p> <p>Moins grave: <strong>le président de la Corée du Sud</strong>, renouant avec les vieux démons de ce pays, tente d’en faire une dictature manu militari. Il échoue… mais ne se fait pas arrêter pour autant.</p> <p><strong>En Géorgie</strong>, c’est la castagne entre pro-Européens et pro-Russes à coups de poings et de slogans simplistes, enflammés, là aussi hors de toute raison. Les deux camps livrés aux jeux des influences extérieures. A la malédiction des pays charnières en temps de guerre froide… devenant de plus en plus chaude.</p> <p><strong>Au Moyen-Orient</strong>, le premier ministre israélien et ses soutiens messianiques ne cessent d’élargir la guerre au-delà de leur pays. Aucun cessez-le-feu à Gaza où la tragédie n’en finit pas, celui du Liban aussitôt violé, aucune accalmie en Cisjordanie. Et maintenant la Syrie, quitte à soutenir des guerriers islamistes. Bientôt l’Iran dans le collimateur sans doute, avec un Trump plus va-t-en-guerre qu’il n’y paraît sur ce terrain. L’allergie au simple mot paix balaie toute réflexion raisonnable sur l’avenir. Comment peut-on croire que l’expulsion des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, ouvertement souhaitée, vers la Jordanie ou l’Egypte ne conduirait pas à de nouveaux conflits? Même si un répit se dessine, sous la forme d’un «pax americana» dans la région, à terme, la guerre repartira dans quelque nouvelle configuration, peut-être pire encore qu’aujourd’hui. </p> <p><strong>Le Turc Erdogan</strong>, lui, se veut le plus malin des somnambules. Malgré ses dénégations, il a manifestement poussé à l’attaque des mouvements islamistes contre l’Etat syrien. Espérant ainsi tirer les ficelles dans son voisinage et surtout affaiblir ses ennemis kurdes. Avec l’appui discret des Israéliens et des Américains qui, eux, veulent en finir avec un régime appuyé par la Russie et l’Iran. Là, on retrouve la courte vue des somnambules. Quels lendemains si les fous d’Allah renversent Assad? Un nouvel Afghanistan? Ne tire-t-on jamais les leçons de l’histoire? Certes, Biden n’est plus en état de lire le livre de Christopher Clark, mais il est douteux que Trump connaisse toutes les dimensions du mot somnambule.</p> <p><strong>En Ukraine</strong>, le président Zelensky, si porteur d’espoir à son élection, devenu un héros à la suite de l’agression russe, titube aujourd’hui. Enfermé dans son discours, il ne sait comment répondre au désir de paix, au ras-le-bol de son peuple devant les souffrances endurées, sous un régime de surcroît corrompu et autoritaire. Aucune guerre ne peut se prolonger lorsque des policiers doivent pourchasser dans les rues les hommes qui se cachent pour ne pas prendre les armes. Certes, Zelensky vient de faire un pas vers l’idée de négociation, mais son obsession du rattachement à l’OTAN la condamne d’avance. </p> <p><strong>Même en Pologne</strong>, le gouvernement de centre-droit de Donald Tusk fait sa petite crise de somnambulisme. Il construit un mur sur plusieurs centaines de kilomètres, non seulement autour du territoire de Kaliningrad, mais le long de la frontière avec la Biélorussie et celle avec l’Ukraine. Il exproprie pour cela des paysans totalement affolés. Il s’agirait de retenir les fantassins russes au cas où ils auraient conquis tout le pays voisin! Cette perspective rocambolesque cache en fait un autre souci: empêcher les Ukrainiens de fuir vers l’ouest sans contrôle, à travers champs et forêts. Enfin, peut-être une préoccupation électorale au passage: démontrer aux sympathisants du parti PIS, hypernationaliste, que les «modérés» prennent aussi au sérieux qu’eux toute croisade antirusse.</p> <p>Bref, ici et là, nombre de dirigeants se font du cinéma. Chacun le leur. Dans l’affrontement, verbal ou militaire, avec le scénario du voisin. Il y a certes, dans tous les conflits, d’autres approches des parties rivales, celles des intérêts objectifs, rationnels. Au plan sécuritaire, économique, sur le partage des richesses et des influences géopolitiques. Mais à ces calculs froids s’ajoutent, dans la tête des responsables, les perceptions fantasmatiques, les obsessions émotionnelles, les ambitions incandescentes. Ce bal des imaginaires conduit aussi dans le mur. Dans le pire du pire.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1733414363_livsomnambules.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " width="138" height="218" /></h4> <h4>(1) «Les Somnambules. Eté 1914: comment l’Europe a marché vers la guerre», de Christopher Clark. 672 pages. Ed. Flammarion.</h4> <p> </p>', 'content_edition' => 'En France, les affrontements entre factions – et au sein de chacune – tournent au désastre. Aucune issue en vue ne donne de vraies raisons d’espérer une amélioration dans ce pays endetté au point de payer plus d’intérêts que le budget de l’armée ou celui de l’éducation supérieure. Un pays livré à une gigantesque machine bureaucratique d’Etat. Un pays déprimé. Avec un président hors du réel, obsédé par son ego. Et une assemblée de tribuns ivres de leur rhétorique, incapables de s’entendre et de remettre les pieds sur terre. Moins grave: le président de la Corée du Sud, renouant avec les vieux démons de ce pays, tente d’en faire une dictature manu militari. Il échoue… mais ne se fait pas arrêter pour autant. En Géorgie, c’est la castagne entre pro-Européens et pro-Russes à coups de poings et de slogans simplistes, enflammés, là aussi hors de toute raison. Les deux camps livrés aux jeux des influences extérieures. A la malédiction des pays charnières en temps de guerre froide… devenant de plus en plus chaude. Au Moyen-Orient, le premier ministre israélien et ses soutiens messianiques ne cessent d’élargir la guerre au-delà de leur pays. Aucun cessez-le-feu à Gaza où la tragédie n’en finit pas, celui du Liban aussitôt violé, aucune accalmie en Cisjordanie. Et maintenant la Syrie, quitte à soutenir des guerriers islamistes. Bientôt l’Iran dans le collimateur sans doute, avec un Trump plus va-t-en-guerre qu’il n’y paraît sur ce terrain. ', 'slug' => 'les-somnambules-menent-au-chaos-par-le-verbe-et-par-les-armes', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 342, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 6906, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => '1024px-Bern_Federal_Palace_Central_Dome_2019-10-16_18-43.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 165083, 'md5' => '2283379a8afff76861f098dd019e328c', 'width' => (int) 1024, 'height' => (int) 796, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'A l'exception de la session extraordinaire et "distanciée" du 4 au 7 mai dernier à Bernexpo, le Parlement suisse est en sommeil. Quand les parlementaires reviendront-ils dans le jeu?', 'author' => '', 'copyright' => '© Axel Tschentscher', 'path' => '1589816891_1024pxbern_federal_palace_central_dome_20191016_1843.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 2689, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'L'article de Jacques Pilet est intéressant mais je n'approuve pas la totalité de son propos. Une loi sur les pandémies (je n'ai pas en tête le terme exact) a été votée permettant au Conseil fédéral de prendre de dispositions pour que les décisions soient identiques sur le plan national, donc en ôtant certains pouvoirs aux cantons. Certes, des votations ont été reportées alors que le vote par correspondance est très répandu à l'ensemble des cantons. On aurait donc pu voter aux dates fixées en juin. Je suis ancien parlementaire fédéral et sur cette question, le parlement devait donner son aval ou pour le moins agir en conséquence donc ouvertement. J'en viens maintenant à la lutte contre la pauvreté. Là effectivement cela ne suffit pas d'exiger le chômage partiel pour toutes les catégories de travailleurs et indépendant. Le Covid-19 nous a fait découvrir que la pauvreté en Suisse existe réellement et que les catégories touchées sont les victimes du travail au noir, d'une espèce d'esclavagisme de ces populations sans défense et pourtant obligées de travailler souvent aux conditions indignes. Le PS doit agir aussi pour la défense des ces catégories des personnes soumises. Au gouvernement genevois aussi d'agir en distribuant des bons d'achats pour que ces personnes puissent aller faire leurs commissions comme tout le monde. Et non se soumettre à la charité. Si de tels "défilés" devaient se produire dans mon canton de Vaud, j'espère que les autorités cantonales mais aussi communales prendront les mesures qui s'imposent. Eric Voruz, Morges (VD)', 'post_id' => (int) 2353, 'user_id' => (int) 1994, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 2690, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci à Monsieur Voruz d'avoir poliment ("article intéressant") éreinté Jacques Pilet ("je n'approuve pas la totalité de son propos"). Moi non plus, et pour d'autres raisons encore. Le fonctionnement de notre Etat a été (plus que) correctement assuré pendant une grave crise qui a pris la totalité de la planète au dépourvu. La démocratie a été respectée, compte tenu de la situation exceptionnelle; et notamment le parlement a globalement approuvé, après les avoir passées sérieusement en revue, les mesures prises par le gouvernement. Et les libertés? Il faut rappeler à Monsieur Pilet qu'elles ne sont pas absolues, car limitées par leur exercice même: et le droit à l'intégrité physique mérite bien quelques contraintes?', 'post_id' => (int) 2353, 'user_id' => (int) 2308, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 2694, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Après avoir écrit mon commentaire du 21, j'ai eu l'occasion de lire une étude de l'Institut Montaigne, laboratoire d'idées français de tendance libérale -au bon sens du terme-, qui apporte un regard extérieur objectif sur le fonctionnement de la démocratie suisse face à la pandémie en cours. Sans être excessivement élogieuse, cette étude bien documentée (https://www.institutmontaigne.org/blog/les-etats-face-au-coronavirus-la-suisse-et-le-principe-responsabilite) reconnaît l'approche de qualité et l'efficacité de notre système politique face à cette crise historique. Souvent à l'encontre des propos de Jacques Pilet.', 'post_id' => (int) 2353, 'user_id' => (int) 2308, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Jacques Pilet' $description = 'L’histoire suisse gardera de la crise du Covid-19 une galerie de héros, des plus éminents aux plus humbles. Des pères sanitaires de la nation jusqu’aux vendeuses et modestes travailleurs qui n’ont pas cessé le travail, en passant par les pontes de la médecine et le personnel hospitalier. Il y manquera cependant des acteurs qui auraient pu se manifester: les parlementaires. Certes ils ont finalement fait un peu de figuration sous un coûteux chapiteau improvisé, pour une assemblée des béni-oui-oui. Mais leur rôle dans toute l’affaire a été égal à zéro. Se réveilleront-ils?' $title = 'A quand le réveil des parlementaires?' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 512, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'coronavirus', 'slug' => 'coronavirus', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
3 Commentaires
@evo 21.05.2020 | 13h04
«L'article de Jacques Pilet est intéressant mais je n'approuve pas la totalité de son propos. Une loi sur les pandémies (je n'ai pas en tête le terme exact) a été votée permettant au Conseil fédéral de prendre de dispositions pour que les décisions soient identiques sur le plan national, donc en ôtant certains pouvoirs aux cantons. Certes, des votations ont été reportées alors que le vote par correspondance est très répandu à l'ensemble des cantons. On aurait donc pu voter aux dates fixées en juin. Je suis ancien parlementaire fédéral et sur cette question, le parlement devait donner son aval ou pour le moins agir en conséquence donc ouvertement. J'en viens maintenant à la lutte contre la pauvreté. Là effectivement cela ne suffit pas d'exiger le chômage partiel pour toutes les catégories de travailleurs et indépendant. Le Covid-19 nous a fait découvrir que la pauvreté en Suisse existe réellement et que les catégories touchées sont les victimes du travail au noir, d'une espèce d'esclavagisme de ces populations sans défense et pourtant obligées de travailler souvent aux conditions indignes. Le PS doit agir aussi pour la défense des ces catégories des personnes soumises. Au gouvernement genevois aussi d'agir en distribuant des bons d'achats pour que ces personnes puissent aller faire leurs commissions comme tout le monde. Et non se soumettre à la charité. Si de tels "défilés" devaient se produire dans mon canton de Vaud, j'espère que les autorités cantonales mais aussi communales prendront les mesures qui s'imposent. Eric Voruz, Morges (VD)»
@Eggi 21.05.2020 | 19h14
«Merci à Monsieur Voruz d'avoir poliment ("article intéressant") éreinté Jacques Pilet ("je n'approuve pas la totalité de son propos"). Moi non plus, et pour d'autres raisons encore. Le fonctionnement de notre Etat a été (plus que) correctement assuré pendant une grave crise qui a pris la totalité de la planète au dépourvu. La démocratie a été respectée, compte tenu de la situation exceptionnelle; et notamment le parlement a globalement approuvé, après les avoir passées sérieusement en revue, les mesures prises par le gouvernement. Et les libertés? Il faut rappeler à Monsieur Pilet qu'elles ne sont pas absolues, car limitées par leur exercice même: et le droit à l'intégrité physique mérite bien quelques contraintes?»
@Eggi 22.05.2020 | 11h24
«Après avoir écrit mon commentaire du 21, j'ai eu l'occasion de lire une étude de l'Institut Montaigne, laboratoire d'idées français de tendance libérale -au bon sens du terme-, qui apporte un regard extérieur objectif sur le fonctionnement de la démocratie suisse face à la pandémie en cours. Sans être excessivement élogieuse, cette étude bien documentée (https://www.institutmontaigne.org/blog/les-etats-face-au-coronavirus-la-suisse-et-le-principe-responsabilite) reconnaît l'approche de qualité et l'efficacité de notre système politique face à cette crise historique. Souvent à l'encontre des propos de Jacques Pilet.»