Culture / Le poids du silence ou des réponses qui brûlent les doigts
Sophie Meyer © Bon pour la tête 2019 / Sabine Dormond
Dans «Les cahiers de feu» paru fin 2018 aux éditions Montsalvens, Sophie Meyer s’attaque au secret qui pèse sur un drame familial. C’est le récit autobiographique d’une femme qui décide, plus de trente ans après les faits, d’essayer de comprendre le suicide de son frère. Et de retrouver son journal intime. Sur la base d’une rumeur, la narratrice se convainc que le geste de son frère s’explique par une homosexualité non assumée. Cette piste l’éclaire surtout sur sa propre histoire, sur la manière dont elle a intégré les tabous et refoulé ses désirs sans véritablement prendre conscience de sa souffrance. Interview.
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BPLT: Faut-il considérer ce livre comme un roman ou une autofiction?
Sophie Meyer: J’ai souhaité qu’on ajoute roman, même si c’est très largement autobiographique, parce qu’il n’y a pas d’engagement à n’écrire que la vérité. J’avais l’envie ou le besoin de pouvoir prendre certaines libertés, comme changer les noms des gens que j’évoque. C’est aussi un roman par sa construction.
Est-ce que la vérité se manifeste quand on est prêt à l’entendre?
La narratrice se met en quête avec ce que ça implique, les chausse-trappes, les fausses pistes, les nœuds de résistance intérieurs. Dans cette histoire, il y avait des choses évidentes à faire qu’elle repousse, comme questionner ses parents, vérifier la rumeur selon laquelle son frère était gay, au lieu de le prendre immédiatement comme une vérité.
Pourquoi votre narratrice a-t-elle besoin de savoir ce qui est arrivé à son frère pour poursuivre son propre chemin de vie?
La narratrice s’identifie beaucoup à son frère, à son destin. En parlant de lui, elle parle aussi d’elle-même. En enquêtant sur le secret de l’autre, elle s’attaque au silence qui pèse encore sur la famille.
À plusieurs reprises, le hasard met sur son chemin des personnes qui réorientent sa quête comme si tout concourrait à ce qu’elle aboutisse. Avez-vous une explication à cela?
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Qu’est-ce qui retient les parents de lire les cahiers laissés par leur fils qui s’est donné la mort?
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Les homosexuels sont-ils encore victimes de discriminations ou d’humiliations dans la vie quotidienne en Suisse?
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Comment votre entourage proche et vos connaissances ont-ils accueilli votre coming-out?
Ma mère le savait depuis longtemps. Mais il n’y avait jamais une main tendue et quand le sujet venait sur le tapis, on passait tout de suite à autre chose. Rien n’était fait pour que l’aveu soit possible.
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Vos parents ont-ils lu votre livre et si oui, comment y ont-ils réagi?
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Or, pour avancer, il faut pouvoir reconnaître les offenses qu’on a subies. Il ne s’agit pas de pleurnicher. Mais la reconnaissance de la souffrance est aussi une reconquête de la dignité.</p> <p style="text-align: left;"><strong>En quoi cela aurait-il «arrangé» l’héroïne que l’homosexualité soit le motif du suicide de son frère?</strong></p> <p style="text-align: left;">Cette version fait de son frère un allié. Elle y croit d’emblée sans chercher à l’étayer. En comparant les destins, elle peut se dire que lui, il en est mort. À 15 ans, la narratrice ne pouvait confier son secret à personne, parce qu’elle savait que c’est transgressif. En même temps, elle a toujours été intimement persuadée que son attirance pour les femmes ne pouvait pas être quelque chose de mal. 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