Lu ailleurs / Qui finance la guerre, récolte la migration
Le Yémen connaît actuellement l'une des crises humanitaires les plus graves. En effet, la population y manque de presque tout et dépend principalement de l'aide internationale. La migration venant de ce pays est pourtant interdite aux USA. © UNHCR
Si l’on mettait dans la balance le rôle que les USA jouent dans les causes de l’immigration et le nombre de réfugiés que le continent compte, aucune restriction de la migration ne serait légitime, estime un activiste américain. Le ton est inhabituel et pas seulement pour les Etats-Unis. Et les arguments sont fondés. Selon Khury Petersen-Smith responsable des questions de souveraineté, de militarisation et de migration pour le Think Tank « Institute for Policy Studies » in Washington : on devrait aussi s’occuper des causes de l’émigration (et non, seulement de l’immigration).
Daniela Gschweng Infosperber: texte
Diana-Alice Ramsauer Bon pour la tête: traduction et adaptation
Une grande partie des difficultés actuelles liées notamment à la migration auraient leur fondement dans le passé, selon Khury Petersen-Smith géographe et «activiste». Sa thèse: les problèmes auxquels les Etats-Unis font face aujourd’hui ont en réalité directement été engendrés par eux-mêmes. Deux exemples «en images», tirés d’un article paru dans le journal à but non lucratif In These Times et d’une interview en ligne de The Real News.
Premier exemple: les bandes organisées
Certaines photos peuvent avoir une réelle influence sur l’opinion publique. Cette année, en Amérique et au-delà, ce sont particulièrement les images de jeunes enfants séparés de leurs parents à la frontière américaine qui ont touché la population. Elles ont même conduit à faire fléchir l’administration Trump.
Et malgré tout cela, comment justifier cette politique migratoire sévère à l’encontre des immigrés d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud? En invoquant la lutte contre la criminalité des gangs. Et derrière cet argument se cache une autre image: celle de membres de gangs de rue derrière les barreaux, des hommes lourdement tatoués et menaçants. La plupart d’entre eux font partie de la Mara Salvatrucha, la MS-13, une organisation extrêmement violente dont les membres viennent de pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Des ennemis jurés du Président Trump. Et pourtant, il s’agit d’un problème que les Etats-Unis se sont créé eux-mêmes au travers de leur politique étrangère d’expulsion.
Comment justifier cette politique migratoire sévère à l’encontre des immigrés d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud? En invoquant la lutte contre la criminalité des gangs. © DR
L’administration de Trump a tendance à prendre toutes les mesures possibles contre la MS-13. Cependant, de nombreuses personnes immigrées non impliquées dans ces organisations souffrent également de la politique de cette tolérance zéro puisque selon les dernières directives aux Etats-Unis, la criminalité des gangs n’est plus un motif d’asile.
Deuxième exemple: le cauchemar Yémen
Les réfugiés du Yémen ne sont pas non plus autorisés à entrer aux USA. Pourtant, le Yémen connaît actuellement l’une des crises humanitaires les plus graves. En effet, la population y manque de presque tout et dépend principalement de l’aide internationale. La guerre civile en cours a lieu entre le gouvernement, qui se décrit comme légitime, et les rebelles – une guerre menée par l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis: en somme, une guerre par procuration, c’est-à-dire un conflit entre pays tiers se déroulant sur le territoire du Yémen. Et là-bas, presque tout y est bombardé: hôpitaux, écoles, marchés, infrastructures (voir aussi le dossier Infosperber: Der Krieg im Jemen).
Capture d’écran de la Deutsche Welle (dw.de)
L’une des dernières images d’actualité à ce sujet? Un bus scolaire brûlé par la coalition saoudienne le 9 août dernier. Cinquante personnes sont mortes, pour la plupart des enfants. Dans ce conflit, les Etats-Unis soutiennent justement cette coalition saoudienne. Concrètement, pour Khury Petersen-Smith, la situation est la suivante: «Les bombes sont venues des États-Unis. L’avion a été fabriqué aux États-Unis. Les avions [de la coalition] sont ravitaillés par les avions américains.... En fait, les États-Unis font tout, sauf larguer les bombes eux-mêmes.» En outre, ils ont financé la construction d’un mur à la frontière d’Oman pour garder les habitants du Yémen dans leur pays. Dans le dernier budget de la défense des Etats-Unis, ce poste est apparu comme une «aide à la sécurité des frontières» pour Oman.
Un nouvel ennemi à l’horizon
Autre point intéressant selon Khury Petersen-Smith: la manière dont les États-Unis dépensent leur argent. Dans une interview avec «The Real News Network», le spécialiste explique: «Le dernier budget américain est certes déroutant, il en dit pourtant long de la politique étrangère d’“après-guerre contre le terrorisme”.»
Conclusion de la répartition budgétaire au niveau international: les alliés européens ont reçu davantage de fonds et les Etats-Unis ont financé la mise au point d’armes nucléaires à faible puissance explosive. Selon les experts, cette stratégie aurait plutôt tendance à augmenter le risque de guerre nucléaire; chose que les États-Unis se sont engagés à réduire. L’expression «faible puissance explosive» est en fait trompeuse. En réalité, les nouvelles armes auraient tout de même la moitié de la puissance explosive de la bombe d’Hiroshima et pourraient être tirées par des sous-marins. Dire que cela aiderait à lutter contre Al-Qaïda ou l’État islamique est un non-sens, affirme Khury Petersen-Smith. C’est simplement le signe que les Etats-Unis se tiennent prêts pour un conflit militaire contre les grandes puissances comme la Russie ou la Chine.
Cet article a été écrit en allemand par Daniela Gschweng de Infosperber sur la base d’une interview de The Real News Network et d’autres sources.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/1191', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1191, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'Lu Ailleurs / USA', 'title' => 'Qui finance la guerre, récolte la migration', 'subtitle' => 'Si l’on mettait dans la balance le rôle que les USA jouent dans les causes de l’immigration et le nombre de réfugiés que le continent compte, aucune restriction de la migration ne serait légitime, estime un activiste américain. Le ton est inhabituel et pas seulement pour les Etats-Unis. Et les arguments sont fondés. Selon Khury Petersen-Smith responsable des questions de souveraineté, de militarisation et de migration pour le Think Tank « Institute for Policy Studies » in Washington : on devrait aussi s’occuper des causes de l’émigration (et non, seulement de l’immigration).', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p><strong>Daniela Gschweng</strong> <em>Infosperber</em>: texte</p><p><strong>Diana-Alice Ramsauer</strong> <em>Bon pour la tête:</em> traduction et adaptation</p><p></p><hr><p></p><p>Une grande partie des difficultés actuelles liées notamment à la migration auraient leur fondement dans le passé, selon Khury Petersen-Smith géographe et «activiste». Sa thèse: les problèmes auxquels les Etats-Unis font face aujourd’hui ont en réalité directement été engendrés par eux-mêmes. Deux exemples «en images», tirés d’un article paru dans le journal à but non lucratif <em>In These Times</em> et d’une interview en ligne de <em>The Real News</em>.<br></p><h3>Premier exemple: les bandes organisées </h3><p>Certaines photos peuvent avoir une réelle influence sur l’opinion publique. Cette année, en Amérique et au-delà, ce sont particulièrement les images de jeunes enfants séparés de leurs parents à la frontière américaine qui ont touché la population. Elles ont même conduit à faire fléchir l’administration Trump.</p><p>Et malgré tout cela, comment justifier cette politique migratoire sévère à l’encontre des immigrés d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud? En invoquant la lutte contre la criminalité des gangs. Et derrière cet argument se cache une autre image: celle de membres de gangs de rue derrière les barreaux, des hommes lourdement tatoués et menaçants. La plupart d’entre eux font partie de la Mara Salvatrucha, la MS-13, une organisation extrêmement violente dont les membres viennent de pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Des ennemis jurés du Président Trump. Et pourtant, il s’agit d’un problème que les Etats-Unis se sont créé eux-mêmes au travers de leur politique étrangère d’expulsion.</p><h4 style="text-align: center;"><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1535617149_mara_salvatruca.jpg" width="899" height="500">Comment justifier cette politique migratoire sévère à l’encontre des immigrés d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud? En invoquant la lutte contre la criminalité des gangs. © DR<br></h4><p><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1535617119_lams13.png" width="449" height="636"></p><br><p>L’administration de Trump a tendance à prendre toutes les mesures possibles contre la MS-13. Cependant, de nombreuses personnes immigrées non impliquées dans ces organisations souffrent également de la politique de cette tolérance zéro puisque selon les dernières directives aux Etats-Unis, <a href="https://www.bbc.com/news/world-us-canada-44446923">la criminalité des gangs n’est plus un motif d’asile</a>. </p><h3>Deuxième exemple: le cauchemar Yémen</h3><p>Les réfugiés du Yémen ne sont pas non plus autorisés à entrer aux USA. Pourtant, le Yémen connaît actuellement l’une des crises humanitaires les plus graves. En effet, la population y manque de presque tout et dépend principalement de l’aide internationale. La guerre civile en cours a lieu entre le gouvernement, qui se décrit comme légitime, et les rebelles – une guerre menée par l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis: en somme, une guerre par procuration, c’est-à-dire un conflit entre pays tiers se déroulant sur le territoire du Yémen. Et là-bas, presque tout y est bombardé: hôpitaux, écoles, marchés, infrastructures (voir aussi le dossier <em>Infosperber</em>: <a href="https://www.infosperber.ch/Der-Krieg-in-Jemen">Der Krieg im Jemen</a>).</p><h4 style="text-align: center;"><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1535617186_schulbus_jemen1.png" width="886" height="499">Capture d’écran de la Deutsche Welle (<a href="https://www.dw.com/de/guterres-will-jemen-angriff-untersuchen-lassen/a-45014862">dw.de</a>)</h4><p>L’une des dernières images d’actualité à ce sujet? Un bus scolaire brûlé par la coalition saoudienne le 9 août dernier. Cinquante personnes sont mortes, pour la plupart des enfants. Dans ce conflit, les Etats-Unis soutiennent justement cette coalition saoudienne. Concrètement, pour Khury Petersen-Smith, la situation est la suivante: «Les bombes sont venues des États-Unis. L’avion a été fabriqué aux États-Unis. Les avions [de la coalition] sont ravitaillés par les avions américains.... En fait, les États-Unis font tout, sauf larguer les bombes eux-mêmes.» En outre, ils ont financé la construction d’un mur à la frontière d’Oman pour garder les habitants du Yémen dans leur pays. Dans le dernier budget de la défense des Etats-Unis, ce poste est apparu comme une «aide à la sécurité des frontières» pour Oman.</p><h3>Un nouvel ennemi à l’horizon </h3><p>Autre point intéressant selon Khury Petersen-Smith: la manière dont les États-Unis dépensent leur argent. Dans une interview avec «The Real News Network», le spécialiste explique: «Le dernier budget américain est certes déroutant, il en dit pourtant long de la politique étrangère d’“après-guerre contre le terrorisme”.»</p><p>Conclusion de la répartition budgétaire au niveau international: les alliés européens ont reçu davantage de fonds et les Etats-Unis ont financé la mise au point d’armes nucléaires à faible puissance explosive. Selon les experts, cette stratégie aurait plutôt tendance à augmenter le risque de guerre nucléaire; chose que les États-Unis se sont engagés à réduire. L’expression «faible puissance explosive» est en fait trompeuse. En réalité, les nouvelles armes auraient tout de même la moitié de la puissance explosive de la bombe d’Hiroshima et pourraient être tirées par des sous-marins. Dire que cela aiderait à lutter contre Al-Qaïda ou l’État islamique est un non-sens, affirme Khury Petersen-Smith. C’est simplement le signe que les Etats-Unis se tiennent prêts pour un conflit militaire contre les grandes puissances comme la Russie ou la Chine.</p><p></p><hr><p></p><h4><a href="https://www.infosperber.ch/Artikel/Gesellschaft/Wer-Krieg-finanziert-wird-Migration-ernten">Cet article a été écrit en allemand</a> par Daniela Gschweng de <em>Infosperber</em> sur la base d’une interview de <em>The Real News Network</em> et d’autres sources.</h4><br><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'qui-finance-la-guerre-recolte-la-migration', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 777, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1210, 'homepage_order' => (int) 1436, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 85, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Bon pour la tête', 'description' => 'Si l’on mettait dans la balance le rôle que les USA jouent dans les causes de l’immigration et le nombre de réfugiés que le continent compte, aucune restriction de la migration ne serait légitime, estime un activiste américain. Le ton est inhabituel et pas seulement pour les Etats-Unis. Et les arguments sont fondés. Selon Khury Petersen-Smith responsable des questions de souveraineté, de militarisation et de migration pour le Think Tank « Institute for Policy Studies » in Washington : on devrait aussi s’occuper des causes de l’émigration (et non, seulement de l’immigration).', 'title' => 'Qui finance la guerre, récolte la migration', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/1191' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1191, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'Lu Ailleurs / USA', 'title' => 'Qui finance la guerre, récolte la migration', 'subtitle' => 'Si l’on mettait dans la balance le rôle que les USA jouent dans les causes de l’immigration et le nombre de réfugiés que le continent compte, aucune restriction de la migration ne serait légitime, estime un activiste américain. Le ton est inhabituel et pas seulement pour les Etats-Unis. Et les arguments sont fondés. Selon Khury Petersen-Smith responsable des questions de souveraineté, de militarisation et de migration pour le Think Tank « Institute for Policy Studies » in Washington : on devrait aussi s’occuper des causes de l’émigration (et non, seulement de l’immigration).', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p><strong>Daniela Gschweng</strong> <em>Infosperber</em>: texte</p><p><strong>Diana-Alice Ramsauer</strong> <em>Bon pour la tête:</em> traduction et adaptation</p><p></p><hr><p></p><p>Une grande partie des difficultés actuelles liées notamment à la migration auraient leur fondement dans le passé, selon Khury Petersen-Smith géographe et «activiste». Sa thèse: les problèmes auxquels les Etats-Unis font face aujourd’hui ont en réalité directement été engendrés par eux-mêmes. Deux exemples «en images», tirés d’un article paru dans le journal à but non lucratif <em>In These Times</em> et d’une interview en ligne de <em>The Real News</em>.<br></p><h3>Premier exemple: les bandes organisées </h3><p>Certaines photos peuvent avoir une réelle influence sur l’opinion publique. Cette année, en Amérique et au-delà, ce sont particulièrement les images de jeunes enfants séparés de leurs parents à la frontière américaine qui ont touché la population. Elles ont même conduit à faire fléchir l’administration Trump.</p><p>Et malgré tout cela, comment justifier cette politique migratoire sévère à l’encontre des immigrés d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud? En invoquant la lutte contre la criminalité des gangs. Et derrière cet argument se cache une autre image: celle de membres de gangs de rue derrière les barreaux, des hommes lourdement tatoués et menaçants. La plupart d’entre eux font partie de la Mara Salvatrucha, la MS-13, une organisation extrêmement violente dont les membres viennent de pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Des ennemis jurés du Président Trump. Et pourtant, il s’agit d’un problème que les Etats-Unis se sont créé eux-mêmes au travers de leur politique étrangère d’expulsion.</p><h4 style="text-align: center;"><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1535617149_mara_salvatruca.jpg" width="899" height="500">Comment justifier cette politique migratoire sévère à l’encontre des immigrés d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud? En invoquant la lutte contre la criminalité des gangs. © DR<br></h4><p><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1535617119_lams13.png" width="449" height="636"></p><br><p>L’administration de Trump a tendance à prendre toutes les mesures possibles contre la MS-13. Cependant, de nombreuses personnes immigrées non impliquées dans ces organisations souffrent également de la politique de cette tolérance zéro puisque selon les dernières directives aux Etats-Unis, <a href="https://www.bbc.com/news/world-us-canada-44446923">la criminalité des gangs n’est plus un motif d’asile</a>. </p><h3>Deuxième exemple: le cauchemar Yémen</h3><p>Les réfugiés du Yémen ne sont pas non plus autorisés à entrer aux USA. Pourtant, le Yémen connaît actuellement l’une des crises humanitaires les plus graves. En effet, la population y manque de presque tout et dépend principalement de l’aide internationale. La guerre civile en cours a lieu entre le gouvernement, qui se décrit comme légitime, et les rebelles – une guerre menée par l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis: en somme, une guerre par procuration, c’est-à-dire un conflit entre pays tiers se déroulant sur le territoire du Yémen. Et là-bas, presque tout y est bombardé: hôpitaux, écoles, marchés, infrastructures (voir aussi le dossier <em>Infosperber</em>: <a href="https://www.infosperber.ch/Der-Krieg-in-Jemen">Der Krieg im Jemen</a>).</p><h4 style="text-align: center;"><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1535617186_schulbus_jemen1.png" width="886" height="499">Capture d’écran de la Deutsche Welle (<a href="https://www.dw.com/de/guterres-will-jemen-angriff-untersuchen-lassen/a-45014862">dw.de</a>)</h4><p>L’une des dernières images d’actualité à ce sujet? Un bus scolaire brûlé par la coalition saoudienne le 9 août dernier. Cinquante personnes sont mortes, pour la plupart des enfants. Dans ce conflit, les Etats-Unis soutiennent justement cette coalition saoudienne. Concrètement, pour Khury Petersen-Smith, la situation est la suivante: «Les bombes sont venues des États-Unis. L’avion a été fabriqué aux États-Unis. Les avions [de la coalition] sont ravitaillés par les avions américains.... En fait, les États-Unis font tout, sauf larguer les bombes eux-mêmes.» En outre, ils ont financé la construction d’un mur à la frontière d’Oman pour garder les habitants du Yémen dans leur pays. Dans le dernier budget de la défense des Etats-Unis, ce poste est apparu comme une «aide à la sécurité des frontières» pour Oman.</p><h3>Un nouvel ennemi à l’horizon </h3><p>Autre point intéressant selon Khury Petersen-Smith: la manière dont les États-Unis dépensent leur argent. Dans une interview avec «The Real News Network», le spécialiste explique: «Le dernier budget américain est certes déroutant, il en dit pourtant long de la politique étrangère d’“après-guerre contre le terrorisme”.»</p><p>Conclusion de la répartition budgétaire au niveau international: les alliés européens ont reçu davantage de fonds et les Etats-Unis ont financé la mise au point d’armes nucléaires à faible puissance explosive. Selon les experts, cette stratégie aurait plutôt tendance à augmenter le risque de guerre nucléaire; chose que les États-Unis se sont engagés à réduire. L’expression «faible puissance explosive» est en fait trompeuse. En réalité, les nouvelles armes auraient tout de même la moitié de la puissance explosive de la bombe d’Hiroshima et pourraient être tirées par des sous-marins. Dire que cela aiderait à lutter contre Al-Qaïda ou l’État islamique est un non-sens, affirme Khury Petersen-Smith. C’est simplement le signe que les Etats-Unis se tiennent prêts pour un conflit militaire contre les grandes puissances comme la Russie ou la Chine.</p><p></p><hr><p></p><h4><a href="https://www.infosperber.ch/Artikel/Gesellschaft/Wer-Krieg-finanziert-wird-Migration-ernten">Cet article a été écrit en allemand</a> par Daniela Gschweng de <em>Infosperber</em> sur la base d’une interview de <em>The Real News Network</em> et d’autres sources.</h4><br><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'qui-finance-la-guerre-recolte-la-migration', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 777, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1210, 'homepage_order' => (int) 1436, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 85, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4837, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Migros: le trou dans les finances est pire qu’on l’a dit', 'subtitle' => 'Sur son site «Inside Paradeplatz», le journaliste spécialisé Lukas Hässig revient sur les annonces de Migros. Le résultat annuel légèrement positif n’est dû qu’à ceux, florissants, de sa filiale bancaire. Sans cela, la perte nette serait de 138 millions. ', 'subtitle_edition' => 'Sur son site «Inside Paradeplatz», le journaliste spécialisé Lukas Hässig revient sur les annonces de Migros. Le résultat annuel légèrement positif n’est dû qu’à ceux, florissants, de sa filiale bancaire. Sans cela, la perte nette serait de 138 millions. ', 'content' => '<p>A l’origine de ce trou dans les finances du géant orange, pour une grande part, les sommes folles consacrées à l’informatisation de l’entreprise. Deux projets de gestion des données, dits «One» et «Eiger» mobilisent depuis plusieurs années une armée d’informaticiens qui semble pourtant patauger: ces systèmes ne fonctionnent toujours pas à satisfaction. Notamment celui qui doit centraliser la structure du supermarché géant. Migros a ainsi perdu 80 millions de francs dans cette galère. </p> <p>«"One" est la même tragédie que "Eiger", entend-on. Ils y travaillent depuis 7 ans maintenant, mais à part les coûts effroyables, on ne peut pas compter grand-chose.»</p> <hr /> <h4><a href="https://insideparadeplatz.ch/2024/03/27/ohne-bank-schreibt-die-migros-128-millionen-verlust/" target="_blank" rel="noopener">Lire l'article original</a></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'migros-le-trou-pire-qu-on-l-a-dit', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 9, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 85, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4836, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le géant des mers est genevois', 'subtitle' => 'Dans «l'Agefi», Xavier Comtesse et Philippe Labouchère évoquent le succès peu connu d’une entreprise familiale établie à Genève: MSC (Mediterraneau Shopping Company). Devenu le numéro un mondial du transport maritime de conteneurs (16 millions en 2022).', 'subtitle_edition' => 'Dans «l'Agefi», Xavier Comtesse et Philippe Labouchère évoquent le succès peu connu d’une entreprise familiale établie à Genève: MSC (Mediterraneau Shopping Company). Devenu le numéro un mondial du transport maritime de conteneurs (16 millions en 2022).', 'content' => '<p>«Un exploit pour une société suisse sans accès à la mer!» Domaine autrefois dominé par la Grande-Bretagne. Chiffre d’affaires estimé à 83 milliards de francs, dont 35 de bénéfices. Des records ont été atteints durant la pandémie de Covid-19 et les chiffres se maintiennent depuis. On apprend qu'en 2022 l'entreprise a transporté presque 16 millions de conteneurs. Ce qui fait de MSC le propriétaire de la plus grande flotte du monde.</p> <p>Les données sont approximatives car MSC n’est pas cotée en bourse. Elle est dirigée par la famille italienne Aponte, établie au bout du lac depuis 1978. Et qui dit entreprise familiale dit pas d'obligation de transparence pour les données les plus sensibles et les chiffres. Pas d'actionnaires étrangers non plus. Tout se passe et se décide en famille.</p> <p>Avec de grandes ambitions. Et, ces dernières années, d’ambitieuses diversifications: participation financière au réseau ferroviaire italien Italo, au port de Hambourg, un service de transport aérien (MSC Cargo). Sur le continent africain aussi, avec le rachat des opérations de l'entreprise Bolloré. Et même, c’est plus inattendu, le rachat de Mediclinic, groupe privé international de santé, que vient de rejoindre l’ancien directeur des Hôpitaux universitaires de Genève, Bernard Levrat.</p> <hr /> <h4><a href="https://agefi.com/actualites/opinions/msc-un-geant-des-mers-qui-a-son-port-dattache-a-geneve" target="_blank" rel="noopener">Lire l'article original</a></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-geant-des-mers-est-genevois', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 10, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 85, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4829, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Célébrer les fleurs de cerisier, ou la poésie de l'impermanence', 'subtitle' => 'Le hanami (« regarder les fleurs »), désigne la coutume traditionnelle japonaise qui consiste à apprécier la beauté des fleurs, principalement les fleurs de cerisier, qui fleurissent entre fin mars et début avril, marquant officiellement l’arrivée du printemps.', 'subtitle_edition' => 'Le hanami (« regarder les fleurs »), désigne la coutume traditionnelle japonaise qui consiste à apprécier la beauté des fleurs, principalement les fleurs de cerisier, qui fleurissent entre fin mars et début avril, marquant officiellement l’arrivée du printemps.', 'content' => '<p style="text-align: center;"><span><a href="https://theconversation.com/profiles/malgorzata-gosia-k-citko-duplantis-1515126"><strong>Małgorzata (Gosia) K. Citko-DuPlantis</strong></a>, <em><a href="https://theconversation.com/institutions/university-of-tennessee-688">University of Tennessee</a></em></span></p> <hr /> <p>Chaque année, de nombreuses personnes dans tout le Japon se rassemblent sous les cerisiers dans les parcs et les jardins pour un pique-nique de printemps afin de regarder les fleurs tomber tout en discutant avec leurs compagnons autour de boissons et d’en-cas de saison.</p> <p>Les fleurs sont toutefois éphémères et tombent généralement au bout d’une semaine. En effet, le <em>sakura</em>, nom donné au cerisier en japonais, est un <a href="https://www.google.com/books/edition/Mizue_Sawano_The_Art_of_the_Cherry_Tree/nHf8lxLOYsUC?hl=en">symbole de l’impermanence</a> reconnu au Japon et ailleurs.</p> <p>Divers festivals sont régulièrement organisés partout dans le monde pour célébrer cette floraison.</p> <p>En tant que <a href="https://wlc.utk.edu/?people=malgorzata-k-citko-duplantis">spécialiste de la littérature et de la culture japonaises prémodernes</a>, j’ai été initiée très tôt à la coutume d’admirer les cerisiers en fleurs. Il s’agit d’un rituel ancien qui a été célébré et décrit au Japon pendant des siècles et qui continue d’être un élément indispensable pour accueillir le printemps. Aux États-Unis, la tradition du <em>hanami</em> a commencé avec la plantation des premiers cerisiers à Washington DC en 1912 en tant que <a href="https://www.nps.gov/subjects/cherryblossom/history-of-the-cherry-trees.htm">cadeau d’amitié du Japon</a>.</p> <h3>Poésie sur la nature</h3> <p>La coutume d’observer les arbres en fleurs au printemps est arrivée au Japon en provenance du continent asiatique. L’observation des pruniers en fleurs, souvent au clair de lune, comme symbole de <a href="https://www.archwaypublishing.com/en/bookstore/bookdetails/799255-The-Plum-Blossom-of-Luojia-Mountain">force, vitalité et fin de l’hiver</a> était pratiquée en Chine depuis l’antiquité. Elle a été adoptée au Japon au cours du VIII<sup>e</sup> siècle.</p> <p>On trouve des exemples poétiques de pruniers en fleurs, ou <em>ume</em> en japonais, dans le <a href="https://www.kokugakuin.ac.jp/assets/uploads/2021/03/KJS2-2Oishi.pdf">« Man’yōshū »</a>, ou « recueil de dix mille feuilles », le plus ancien recueil de poésie japonaise, qui date du VIII<sup>e</sup> siècle.</p> <p>Wiebke Denecke, <a href="https://lit.mit.edu/denecke/">spécialiste des littératures d’Asie orientale</a>, explique que les poètes japonais classiques <a href="https://www.jstor.org/stable/25066837">écrivaient des poèmes sur les fleurs de prunier lorsqu’elles étaient en saison</a>. Leurs compositions ont façonné la poésie de cour japonaise, ou <em>waka</em>, qui est enracinée dans la nature et son cycle saisonnier constant.</p> <p>Cependant, c’est le <em>sakura</em>, et non le prunier, qui occupe une place particulière dans la culture japonaise. Les anthologies impériales de <em>waka</em> compilées au Japon entre 905 et 1439 de l’ère chrétienne contiennent généralement plus de poèmes printaniers composés sur les cerisiers en fleurs que sur les pruniers en fleurs.</p> <h3>Au cœur de la composition des <em>waka</em></h3> <p><a href="https://www.penguinrandomhouse.com/books/558474/the-sakura-obsession-by-naoko-abe/">La première exposition de cerisiers en fleurs</a> a été organisée par l’empereur Saga en 812 de l’ère chrétienne et est rapidement devenue un événement régulier à la cour impériale, souvent accompagné de musique, de nourriture et d’écriture de poèmes.</p> <p>Les cerisiers en fleurs sont devenus l’un des sujets habituels de composition des <em>waka</em>. En fait, j’ai commencé à étudier la poésie japonaise grâce à un poème sur le thème du <em>sakura</em> écrit par une poétesse classique, Izumi Shikibu, dont on pense qu’elle a activement composé des <em>waka</em> vers l’an 1000 de notre ère. Le poème est préfacé par la <a href="http://www.misawa-ac.jp/drama/daihon/genji/bunken/zoku.html">mémoire de son auteur</a>. Ce poème parle de son ancien amant qui souhaite revoir les cerisiers en fleurs avant qu’ils ne tombent.</p> <blockquote> <p>tō o koyo<br />saku to miru ma ni<br />chirinu beshi<br />tsuyu to hana to no<br />naka zo yo no naka</p> <p>Viens vite !<br />À peine commencent-elles à s’ouvrir<br />qu’elles doivent tomber.<br />Notre monde réside<br />dans la rosée au sommet des fleurs de cerisier.</p> </blockquote> <p>Ce poème n’est pas l’exemple le plus célèbre de <em>waka</em> sur les cerisiers en fleurs dans la poésie japonaise prémoderne, mais il contient des couches d’imagerie traditionnelle symbolisant l’impermanence. Il souligne qu’une fois écloses, les fleurs de cerisier sont destinées à tomber. Assister à leur chute est l’objectif même du <em>hanami</em>.</p> <p>La rosée est généralement interprétée comme un <a href="https://www.jstor.org/stable/2385169">symbole de larmes</a> dans le waka, mais elle peut également être lue de manière plus érotique comme une référence à d’autres <a href="https://uhpress.hawaii.edu/title/mapping-courtship-and-kinship-in-classical-japan-the-tale-of-genji-and-its-predecessors/">fluides corporels</a>. Une telle interprétation révèle que le poème est une allusion à une relation amoureuse, qui est aussi fragile que la rosée qui s’évapore sur les fleurs de cerisier qui tombent bientôt ; elle ne dure pas longtemps, il faut donc l’apprécier tant qu’elle existe.</p> <h4 style="text-align: center;"><img src="https://images.theconversation.com/files/579998/original/file-20240305-18-vujctw.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" alt="Un arbre japonais en fleurs chargé de grappes de fleurs roses dans un jardin" /><em><span>Au Japon, les cerisiers en fleurs symbolisent l’impermanence ». zoomable=</span> <span><a href="https://www.flickr.com/photos/25228175@N08/4549363374">Elvin/Flickr</a>, <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/">CC BY-NC</a></span></em></h4> <p>Le poème peut également être interprété de manière plus générale : La rosée est un symbole de la vie humaine, et la chute des cerisiers en fleurs une métaphore de la mort.</p> <h3>Militarisé par l’Empire du Japon</h3> <p>La notion de chute des fleurs de cerisier a été utilisée par <a href="https://www.bloomsbury.com/us/imperial-japan-and-defeat-in-the-second-world-war-9781350246799/">l’Empire du Japon</a>, un État historique qui a existé de la restauration meiji en 1868 jusqu’à la promulgation de la Constitution du Japon en 1947. L’empire est connu pour la <a href="https://www.bloomsbury.com/uk/japanese-taiwan-9781472576743/">colonisation de Taïwan</a> et l’<a href="https://www.peterlang.com/document/1049131">annexion de la Corée</a> afin d’étendre ses territoires.</p> <p><a href="https://kokubunken.repo.nii.ac.jp/records/4747">Sasaki Nobutsuna</a>, un érudit des classiques japonais ayant des liens étroits avec la cour impériale, était un partisan de l’idéologie nationaliste de l’empire. En 1894, il a composé un long poème, <a href="https://dl.ndl.go.jp/pid/873478/1/10">« Shina seibatsu no uta »</a>, ou « Le chant de la conquête des Chinois », pour coïncider avec la première guerre sino-japonaise, qui a duré de 1894 à 1895. Le poème compare la chute des fleurs de cerisier au sacrifice des soldats japonais qui <a href="https://press.uchicago.edu/ucp/books/book/chicago/K/bo3656741.html">tombent au combat pour leur pays et leur empereur</a>.</p> <h3>La marchandisation de la saison</h3> <p>Dans le Japon contemporain, les cerisiers en fleurs sont célébrés par de nombreux membres de la société, et pas seulement par la cour impériale. Fleurissant autour du <a href="https://www.nbcbayarea.com/news/national-international/lunar-new-year-2024-how-to-celebrated/3447961/">Nouvel An lunaire</a> célébré dans le Japon prémoderne depuis des siècles, elles symbolisent les nouveaux départs dans tous les domaines de la vie.</p> <p>À l’époque contemporaine, les vendeurs ont transformé les cerisiers en fleurs en vendant du <a href="https://stories.starbucks.com/asia/stories/2024/sakura-season-starts-at-starbucks-japan-on-thursday-february-15/">thé, café</a>, de la <a href="https://japantoday.com/category/features/food/haagen-dazs-releases-two-new-seasonal-flavors">crème glacée</a>, des <a href="https://www.oenon.jp/news/2020/0205-1.html">boissons</a> ou des <a href="https://www.fujingaho.jp/gourmet/sweets/g43015580/fujingahonootoriyose-sakura-sweets20240215/">biscuits</a> aromatisés au <em>sakura</em>, transformant ainsi l’image de l’arbre en fleurs en une marque saisonnière. Les <a href="https://sakura.weathermap.jp/en.php">prévisions météorologiques</a> suivent la floraison des cerisiers pour s’assurer que tout le monde a une chance de participer à l’ancien rituel de l’observation.</p> <p>L’obsession des cerisiers en fleurs peut sembler triviale, mais le <em>hanami</em> rassemble les gens à une époque où la plupart des communications se font virtuellement et à distance, réunissant des membres de la famille, des amis, des collègues de travail et parfois même des étrangers, comme cela m’est arrivé lorsque je vivais au Japon.</p> <p>L’observation des <em>sakura</em> témoigne également de la relation unique que le Japon moderne entretient avec sa propre histoire. En même temps, cela nous rappelle que l’impermanence est peut-être la seule constante de la vie.</p> <h4 style="text-align: center;"><a href="https://images.theconversation.com/files/580005/original/file-20240305-23810-vdbysn.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img src="https://images.theconversation.com/files/580005/original/file-20240305-23810-vdbysn.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" alt="Deux rangées de grands arbres avec des grappes de fleurs roses de part et d’autre d’une allée" /></a><em><span>Les cerisiers, avec leurs jolies fleurs, sont arrivés à Washington D.C. comme un cadeau du Japon.</span> <span><a href="https://www.flickr.com/photos/dannyfowler/4469426717">Danny Navarro/Flickr</a>, <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/">CC BY-SA</a></span></em></h4> <p>Aujourd’hui, les cerisiers en fleurs sont célébrés au printemps <a href="https://localadventurer.com/places-to-see-cherry-blossoms-in-the-world/">partout dans le monde</a>, encourageant l’appréciation de l’impermanence par l’observation de la nature.<img src="https://counter.theconversation.com/content/225513/count.gif?distributor=republish-lightbox-basic" alt="The Conversation" width="1" height="1" /></p> <hr /> <h4><span><a href="https://theconversation.com/profiles/malgorzata-gosia-k-citko-duplantis-1515126">Małgorzata (Gosia) K. Citko-DuPlantis</a>, Assistant Professor in Japanese Literature and Culture, <em><a href="https://theconversation.com/institutions/university-of-tennessee-688">University of Tennessee</a></em></span></h4> <h4>Cet article est republié à partir de <a href="https://theconversation.com">The Conversation</a> sous licence Creative Commons. Lire l’<a href="https://theconversation.com/celebrer-les-fleurs-de-cerisier-ou-la-poesie-de-limpermanence-225513">article original</a>.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'celebrer-les-fleurs-de-cerisier-ou-la-poesie-de-l-impermanence', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 20, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => 'https://theconversation.com/celebrer-les-fleurs-de-cerisier-ou-la-poesie-de-limpermanence-225513', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 85, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4823, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Dérapage de la RTS?', 'subtitle' => 'Après l'émission «Les Beaux Parleurs» du 17 mars dernier, la RTS a exprimé des «regrets» pour les propos «outranciers» du chroniqueur Slobodan Despot, tenus à propos des pays baltes. Notre lectrice Myriam Demierre s'interroge: où s'arrête donc la liberté d'expression? Et que nous dit cet incident médiatique de la mission de service public dévolue à la RTS? ', 'subtitle_edition' => 'Après l'émission «Les Beaux Parleurs» du 17 mars dernier, la RTS a exprimé des «regrets» pour les propos «outranciers» du chroniqueur Slobodan Despot, tenus à propos des pays baltes. Notre lectrice Myriam Demierre s'interroge: où s'arrête donc la liberté d'expression? Et que nous dit cet incident médiatique de la mission de service public dévolue à la RTS? ', 'content' => '<p>L'émission «Les Beaux Parleurs» est, selon la RTS, «un talk show, spectacle de paroles: trois chroniqueurs et un humoriste revisitent l'actualité de la semaine écoulée sur le ton d'une dispute intelligente et spirituelle.» Bien…</p> <p>La RTS connaît très précisément le positionnement de Slobodan Despot sur la plupart des sujets qui peuvent être abordés dans cette émission et c’est précisément la raison pour laquelle elle a choisi d’en faire l’un de ses chroniqueurs. Pour respecter la «pluralité d’opinion» que lui impose sa charte.</p> <p>D'ailleurs, puisque la RTS semble avoir oublié pour quel poste elle a engagé Slobodan Despot, peut-être est-il bon de rappeler ce qu'est un chroniqueur (selon Wikipedia): «<em>A la différence du critique, le chroniqueur jouit d'une grande liberté. Il peut exprimer son opinion personnelle au cours de son travail et parler à la première personne</em>.»</p> <p>En l'occurrence, Slobodan Despot a énuméré des faits avérés, qui sont facilement vérifiables par toute personne faisant preuve d’un soupçon d’honnêteté intellectuelle. Ces faits étant exposés, il en a tiré des conclusions personnelles, avec lesquelles on peut être d’accord ou pas. C’est bien là l’essence d’un «talk-show» (puisque la RTS préfère présenter ses émissions en utilisant des termes anglophones plutôt que le terme, sans doute ringard, de débat). Slobodan Despot semble donc bel et bien avoir accompli comme il se doit le travail pour lequel le paie la RTS. Mais puisque la RTS estime nécessaire d’exprimer des «regrets» pour les «propos outranciers» tenus par Slobodan Despot, quelques questions s’imposent:</p> <p><strong>1.</strong> Pourquoi, si les propos n’y sont pas si libres que ça, l'émission «Les Beaux Parleurs» est-elle toujours présentée comme un «talk show» sur le site de la RTS?</p> <p><strong>2.</strong> Si la RTS juge bon d’exprimer ses «regrets» pour des «propos outranciers», il est à supposer que sa charte a été enfreinte par Slobodan Despot. Dans ce cas, il serait bon de spécifier aux <a href="https://www.24heures.ch/la-rts-regrette-les-propos-outranciers-de-slobodan-despot-739244121528" target="_blank" rel="noopener">lecteurs de <em>24 Heures</em></a> quels passages plus précisément. La charte de la RTS dit notamment ceci: «une responsabilité particulière dans la recherche de la vérité, l’impartialité, la pluralité et le respect de la personne.» En décrivant des éléments factuels, Slobodan Depot a fait preuve de recherche de la vérité. Il représente l’un des éléments nécessaires à la pluralité d’opinion censément chère à la RTS et n’a manqué de respect envers personne au travers de ses propos. Où est donc le problème? De quelle liberté d’expression et de quelle pluralité d’opinion la RTS se targue-t-elle exactement, si elle «regrette» des propos tenus par l’un de ses chroniqueurs?</p> <p><strong>3.</strong> De par sa «responsabilité particulière dans la recherche de la vérité», pourquoi la RTS n’a-t-elle pas spécifié aux journalistes de <em>24 Heures</em> que Slobodan Despot a décrit des événements factuels et avérés en donnant les sources y relatives?</p> <p><strong>4.</strong> S la RTS «regrette» les propos «outranciers» de Slobodan Despot, pourquoi n’a-t-elle pas fait de même lorsque Coline de Senarclens a déclaré dans cette même émission, le 25 février dernier, que «la binarité homme femme, c’est une idéologie (…) et anti-scientifique.» Cette déclaration pourrait être considérée comme un manque de respect envers l’immense majorité des Suisses romands qui ont encore le culot de penser qu’ils sont des hommes ou des femmes parce qu’ils sont nés hommes ou femmes. Certaines des personnes visées (notamment les 23'000 parents ayant signé la pétition du Collectif Parents) ont potentiellement pu se sentir agressées par ces propos. Elles n’en ont pas fait toute une histoire car elles savent que «Les Beaux Parleurs» est une émission de débat et que la liberté d’expression est (pardon, devrait être) l’un des piliers de toute démocratie qui se respecte.</p> <p><strong>5.</strong> Comment la RTS peut-elle justifier qu’elle remplit toujours son mandat de service public si elle décide de manière aléatoire (ou partiale?) de s’excuser pour certains propos, prétendument d’extrême droite, alors qu’elle ne s’excuse pas pour certains propos semblant relever de l’extrême gauche? Qui, au sein de la RTS, décide du moment auquel il faut ou non exprimer des «regrets»? Sur la base de quels critères?</p> <p><strong>6.</strong> Pourquoi exprimer des «regrets» pour des propos pouvant très éventuellement et en cherchant vraiment très très loin, heurter des citoyens des pays baltes uniquement? La RTS serait-elle donc un service public des pays baltes? Dans ce cas, pourquoi Serafe n’envoie-t-elle pas sa facture aux citoyens des pays baltes?</p> <p>Le peuple suisse va voter prochainement sur la question d’une baisse de la redevance. Nombre de citoyens ne se sentent plus représentés par le «service public». La RTS ferait bien d’y penser avant de se lancer précipitamment dans des «regrets» hors de propos, qui ne peuvent qu’attiser un manque de confiance grandissant au sein de la population.</p> <p>De plus, s'il est besoin de le rappeler, la liberté d'opinion est un droit fondamental garanti par l'article 16 de la Constitution. Une opinion ne devrait donc en aucun cas constituer un quelconque «dérapage» dans une démocratie digne de ce nom. Le battage médiatique fait autour des propos d'un chroniqueur interroge donc sur l'état de cette démocratie.</p> <p>Toute cette histoire est une non-affaire, qui me rappelle tristement deux autres non-affaires arrivées il y a pile trois ans et ressemblant en de nombreux points à celle-ci: quelqu’un a été payé pour effectuer un travail précis. Il accomplit ce travail selon les termes du contrat. Qu’on le laisse faire ce travail. Point final.</p> <h4 style="text-align: right;"><em>Myriam Demierre</em></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'derapage-de-la-rts', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 125, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 7, 'person_id' => (int) 85, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 4208, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Yemen_UNHCR__Arhab_2016.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 150955, 'md5' => '61d13096cc797fc99ea9824dc6334537', 'width' => (int) 1024, 'height' => (int) 683, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Le Yémen connaît actuellement l'une des crises humanitaires les plus graves. En effet, la population y manque de presque tout et dépend principalement de l'aide internationale. La migration venant de ce pays est pourtant interdite aux USA.', 'author' => '', 'copyright' => '© UNHCR', 'path' => '1535617454_yemen_unhcr__arhab_2016.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 1136, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'La guerre des coalisés contre le Yéménites chiites , n'est que très peu couverte par la presse internationale y compris la BBC. Sauf en cas d’événements exceptionnels comme celui de la mort des enfants dans ce bus. La presse souffre en général, du manque d'intérêt grandissant du public, mais elle ne fait pas beaucoup pour susciter l'intérêt n'en plus. La presse des pays neutres comme la Suède et la Suisse ont une responsabilité encore plus grande dans le silence coupable des journalistes. Le bombardement par aviation de villes habitées ne doit simplement pas exister et les coupables doivent être dénoncés systématiquement. Qui en Europe ose-t-il s'attaquer à la politique de l'Arabie Saoudite? grand-client pour les achats de nos armes. Bravo BPLT pour cet article courageux "lu ailleurs aux USA".', 'post_id' => (int) 1191, 'user_id' => (int) 3722, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 1147, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Nous payons une vignette écologique pour nos frigos sensé couvrir les coûts de recyclage. À quand une vignette humanitaire payée par les marchants d'armes à la Croix-Rouge pour les coûts induits?', 'post_id' => (int) 1191, 'user_id' => (int) 2488, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Bon pour la tête' $description = 'Si l’on mettait dans la balance le rôle que les USA jouent dans les causes de l’immigration et le nombre de réfugiés que le continent compte, aucune restriction de la migration ne serait légitime, estime un activiste américain. Le ton est inhabituel et pas seulement pour les Etats-Unis. Et les arguments sont fondés. Selon Khury Petersen-Smith responsable des questions de souveraineté, de militarisation et de migration pour le Think Tank « Institute for Policy Studies » in Washington : on devrait aussi s’occuper des causes de l’émigration (et non, seulement de l’immigration).' $title = 'Qui finance la guerre, récolte la migration' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 301, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'immigration', 'slug' => 'immigration', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
2 Commentaires
@Lagom 06.09.2018 | 12h44
«La guerre des coalisés contre le Yéménites chiites , n'est que très peu couverte par la presse internationale y compris la BBC. Sauf en cas d’événements exceptionnels comme celui de la mort des enfants dans ce bus. La presse souffre en général, du manque d'intérêt grandissant du public, mais elle ne fait pas beaucoup pour susciter l'intérêt n'en plus. La presse des pays neutres comme la Suède et la Suisse ont une responsabilité encore plus grande dans le silence coupable des journalistes. Le bombardement par aviation de villes habitées ne doit simplement pas exister et les coupables doivent être dénoncés systématiquement. Qui en Europe ose-t-il s'attaquer à la politique de l'Arabie Saoudite? grand-client pour les achats de nos armes. Bravo BPLT pour cet article courageux "lu ailleurs aux USA".»
@Charles-Pascal GHIRINGHELLI 08.09.2018 | 19h56
«Nous payons une vignette écologique pour nos frigos sensé couvrir les coûts de recyclage. À quand une vignette humanitaire payée par les marchants d'armes à la Croix-Rouge pour les coûts induits?»