Culture / La fuite en avant d'un père en roue libre
© Brett Jordan via Unsplash
Sous le titre ironique de «Fête des pères», Jean-Michel Olivier propose un livre passionnant et admirablement construit qui met en scène le déchirement de ces pères du dimanche, contraints de voir grandir leur enfant de sept en quatorze.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 123]Code Context<div class="post__article">
<? if ($post->free || $connected['active'] || $crawler || defined('IP_MATCH') || ($this->request->getParam('prefix') == 'smd')): ?>
<?= $post->content ?>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4105, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La fuite en avant d'un père en roue libre', 'subtitle' => 'Sous le titre ironique de «Fête des pères», Jean-Michel Olivier propose un livre passionnant et admirablement construit qui met en scène le déchirement de ces pères du dimanche, contraints de voir grandir leur enfant de sept en quatorze.', 'subtitle_edition' => 'Sous le titre ironique de «Fête des pères», Jean-Michel Olivier propose un livre passionnant et admirablement construit qui met en scène le déchirement de ces pères du dimanche, contraints de voir grandir leur enfant de sept en quatorze.', 'content' => '<p>Damien, le narrateur, végète dans une existence sans joie ni but. Tout au plus s'offre-t-il une fois par semaine les services d'une prostituée qui officie selon un scénario immuable. Figurant dans la vie de son enfant, il l'est aussi, de plus en plus, dans son métier d'acteur où il a toujours été cantonné aux seconds rôles. La rupture amoureuse est d'autant plus douloureuse qu'elle se double d'un déclassement parental, celui qui lui vole sa place dans le lit conjugal lui volant aussi sa place auprès de l'enfant. Damien est désormais contraint d'épier la sortie des classes à travers la vitre d'un café. Tout le ramène au passé, à commencer par cet enfant qui cultive la nostalgie de l'époque où ses parents étaient encore ensemble. Entretien.</p> <p><strong>BPLT</strong>: <strong>Le divorce parental est-il nécessairement un drame pour l’enfant? Ne peut-on pas imaginer que ça puisse être un soulagement si le climat familial est tendu ou que le divorce présente aussi des avantages pour l’enfant comme de lui redonner un rôle central?</strong></p> <p><strong>Jean-Michel Olivier</strong>: Ce n’est pas nécessairement un drame, mais une sorte d’explosion nucléaire qui peut faire pas mal de dégâts, parce que ça fixe les partenaires dans des positions extrêmes aux antipodes de la situation amoureuse de départ. Avec ma première femme, on s’est séparés quand notre enfant avait six ans. Bien que ça se soit passé de façon assez paisible, cette période reste inscrite dans la mémoire de ma fille comme une blessure.</p> <p><strong>Vous mettez en scène la situation typique d’un père divorcé qui ne voit son enfant qu’un week-end sur deux et qui en souffre manifestement beaucoup. A notre époque de revendications égalitaires, comment expliquez-vous qu’on n’entende pas plus la voix des pères divorcés?</strong></p> <p>Je me suis beaucoup renseigné, je connaissais de nombreuses personnes séparées qui me racontaient leurs affres, certains avaient tout perdu, j’avais donc du matériel. Les choses sont en train de changer. Pendant longtemps, ces situations ont donné lieu à des gardes uniques. Les pères ont dû se battre. Maintenant, les gardes conjointes ou partagées entrent dans les mœurs.</p> <p><strong>Dans votre roman, les parents s’appellent Leslie et Damien, mais l’enfant n’est jamais nommé. Suggérez-vous par là qu’il n’est que le dernier trait d’union entre le personnage et son ex?</strong></p> <p>Oui, on peut dire que c’est un trait d’union. J’ai évité de le nommer pour ne pas le sexuer, l’essentiel étant qu’il s’agisse d’un enfant.</p> <p><strong>A travers le regard du père déchu, Russ est montré comme le beau-père parfait. Est-ce que les hommes arrivent mieux que les femmes à se glisser dans le rôle de parents de substitution?</strong></p> <p>Je ne pense pas, les femmes y parviennent très bien. Ma seconde femme s’est parfaitement coulée dans le rôle de marâtre avec ma seconde fille qu’elle a élevée comme si c’était la sienne. Face à Damien qui est un peu perdu, il fallait un personnage antagoniste féminin fort et étranger qui menace de retourner au pays avec l’enfant. Russ l’y encourage.</p> <p><strong>Votre narrateur perd complètement les pédales et en arrive à tuer un homme à terre et déjà blessé pour lui voler son argent. Doit-on comprendre que c’est quelqu’un d’irresponsable et d’impulsif ou qu’il commet l’irréparable parce qu’il n’a plus rien à perdre?</strong></p> <p>Plutôt la deuxième solution: Damien est en roue libre, en crise. Il se laisse entraîner par cette violence qui l’habite et qu’il essaie de calmer en allant voir la prostituée. Mais cette violence ressurgit face aux dealers qui infestent le quartier. Désespéré, il se laisse aller à ses pulsions premières. Cela s’explique aussi par son goût des armes à feu. Comme moi, Damien a un problème avec les dealers de son quartier. Mes deux filles sont allées au parc des Cropettes dont les bancs étaient occupés tous les jours par des vendeurs de came. Cette présence me gênait beaucoup.</p> <p><strong>En plaçant un meurtre sordide au milieu de votre histoire, n’avez-vous pas eu peur de changer de genre, de basculer du roman de société au roman noir et donc de perdre les lecteurs intéressés par le thème initial ou d’atténuer le côté tragique de l’épilogue, parce qu’on s’identifie moins à Damien?</strong></p> <p>Je n’ai pas tellement pensé à ça. Ce meurtre s’imposait de lui-même et donnait un sens à cet homme en fuite et en crise. Je voulais jeter sur lui des éclairages très différents, en faire un personnage contrasté, avec des zones d’ombre et pas seulement un héros positif. Je suis toujours obsédé par l’idée d’un livre total, j’essaie d’éclairer toutes les facettes d’un personnage, même les moins glorieuses.</p> <p><strong>Pourquoi avoir choisi d’alterner la narration à la première personne et la narration à la troisième personne, tout en restant malgré tout fidèle au point de vue de Damien?</strong></p> <p>Ça s’est imposé tout seul. Damien est un comédien habitué à tenir différents rôles, le rôle de père, de mari, d’homme. De temps en temps, il parle en son nom et la partie suivante est impersonnelle, comme s’il y avait un point de vue extérieur. Cette alternance souligne sa double personnalité.</p> <p><strong>L’actualité a beaucoup d’impact sur la vie de vos personnages au point que l’élection de Trump se confond avec la rupture que le narrateur qualifie d’explosion atomique. Damien sert-il de victime expiatoire à sa femme qui se venge ainsi de l’accession au pouvoir d’un misogyne notoire?</strong></p> <p>On peut le voir comme ça. Ce qui m’avait frappé en 2016, c’est l’extraordinaire coup de tonnerre qu’a représenté cette élection. Personne ne l’avait vue venir. Le jour même, les sondages du <em>New York Times</em> ne donnaient que 6 ou 7% de chances de victoire à Trump. Ça m’a frappé de voir qu’après une élection relativement démocratique, les gens ne croyaient pas au résultat et n’acceptaient pas le verdict populaire. Ce qui m’a intéressé, c’est le déni d’une partie des Américains. Une grande différence avec la Suisse, où le peuple est souvent consulté et accepte le verdict une fois qu’il a donné son avis.</p> <p><strong>Ce parallèle entre l’actualité politique et le devenir de Damien et Leslie tend-il à rappeler que le destin des personnages est écrit à l’avance, en l’occurrence par l’auteur?</strong></p> <p>Non, il n’était pas écrit d’avance. Ce qui était programmé, c’est l’aventure de ce personnage, comédien, partagé entre deux villes, qui a connu un certain succès dans les années 2000 et qui est maintenant sur la touche. Son destin ressemble à celui de plusieurs comédiens que je connais, en particulier Carlo Brandt. Après deux décennies de lumière, c’est l’ombre qui guette.</p> <p><strong>Le Royaume-Uni post-Brexit est-il la métaphore d’un père à la dérive ou d’un enfant déchiré entre deux continents?</strong></p> <p>On peut le voir comme la métaphore de la déchirure ou de l’arrachement qui est l’un des thèmes du livre, l’enfant étant sans cesse arraché à sa vie, à ses affections. Je voulais une espèce de voyage heureux, un moment de grâce où le père oublie les soucis liés à son ex et tous les ennuis qu’il a laissés derrière lui.</p> <p><strong>Lorsqu’il s’enfuit avec l’enfant, Damien ne prend aucune précaution pour échapper à la traque ou retarder l’échéance. Il n’essaie pas de changer de véhicule, de modifier son apparence et utilise même sa carte de crédit alors qu’il détient une grosse somme en espèces. Il ne se donne pas les moyens d’atteindre ne serait-ce que l’objectif géographique qu’il s’est fixé. Est-ce que la destination visée n’a finalement pas d’importance?</strong></p> <p>Damien est imprudent et inconscient. Il n’a pas encore prévu la fin de l’histoire, ne sait pas s’il va revenir en arrière ou si c’est une fuite définitive.</p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1677086897_51beoifplfl._sx195_.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="201" height="304" /></p> <h4>«Fête des pères», Jean-Michel Olivier, Editions de l'Aire/Serge Safran Editeur, 384 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-fuite-en-avant-d-un-pere-en-roue-libre', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 255, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [], 'author' => 'Sabine Dormond', 'description' => 'Sous le titre ironique de «Fête des pères», Jean-Michel Olivier propose un livre passionnant et admirablement construit qui met en scène le déchirement de ces pères du dimanche, contraints de voir grandir leur enfant de sept en quatorze.', 'title' => 'La fuite en avant d'un père en roue libre', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4105, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La fuite en avant d'un père en roue libre', 'subtitle' => 'Sous le titre ironique de «Fête des pères», Jean-Michel Olivier propose un livre passionnant et admirablement construit qui met en scène le déchirement de ces pères du dimanche, contraints de voir grandir leur enfant de sept en quatorze.', 'subtitle_edition' => 'Sous le titre ironique de «Fête des pères», Jean-Michel Olivier propose un livre passionnant et admirablement construit qui met en scène le déchirement de ces pères du dimanche, contraints de voir grandir leur enfant de sept en quatorze.', 'content' => '<p>Damien, le narrateur, végète dans une existence sans joie ni but. Tout au plus s'offre-t-il une fois par semaine les services d'une prostituée qui officie selon un scénario immuable. Figurant dans la vie de son enfant, il l'est aussi, de plus en plus, dans son métier d'acteur où il a toujours été cantonné aux seconds rôles. La rupture amoureuse est d'autant plus douloureuse qu'elle se double d'un déclassement parental, celui qui lui vole sa place dans le lit conjugal lui volant aussi sa place auprès de l'enfant. Damien est désormais contraint d'épier la sortie des classes à travers la vitre d'un café. Tout le ramène au passé, à commencer par cet enfant qui cultive la nostalgie de l'époque où ses parents étaient encore ensemble. Entretien.</p> <p><strong>BPLT</strong>: <strong>Le divorce parental est-il nécessairement un drame pour l’enfant? Ne peut-on pas imaginer que ça puisse être un soulagement si le climat familial est tendu ou que le divorce présente aussi des avantages pour l’enfant comme de lui redonner un rôle central?</strong></p> <p><strong>Jean-Michel Olivier</strong>: Ce n’est pas nécessairement un drame, mais une sorte d’explosion nucléaire qui peut faire pas mal de dégâts, parce que ça fixe les partenaires dans des positions extrêmes aux antipodes de la situation amoureuse de départ. Avec ma première femme, on s’est séparés quand notre enfant avait six ans. Bien que ça se soit passé de façon assez paisible, cette période reste inscrite dans la mémoire de ma fille comme une blessure.</p> <p><strong>Vous mettez en scène la situation typique d’un père divorcé qui ne voit son enfant qu’un week-end sur deux et qui en souffre manifestement beaucoup. A notre époque de revendications égalitaires, comment expliquez-vous qu’on n’entende pas plus la voix des pères divorcés?</strong></p> <p>Je me suis beaucoup renseigné, je connaissais de nombreuses personnes séparées qui me racontaient leurs affres, certains avaient tout perdu, j’avais donc du matériel. Les choses sont en train de changer. Pendant longtemps, ces situations ont donné lieu à des gardes uniques. Les pères ont dû se battre. Maintenant, les gardes conjointes ou partagées entrent dans les mœurs.</p> <p><strong>Dans votre roman, les parents s’appellent Leslie et Damien, mais l’enfant n’est jamais nommé. Suggérez-vous par là qu’il n’est que le dernier trait d’union entre le personnage et son ex?</strong></p> <p>Oui, on peut dire que c’est un trait d’union. J’ai évité de le nommer pour ne pas le sexuer, l’essentiel étant qu’il s’agisse d’un enfant.</p> <p><strong>A travers le regard du père déchu, Russ est montré comme le beau-père parfait. Est-ce que les hommes arrivent mieux que les femmes à se glisser dans le rôle de parents de substitution?</strong></p> <p>Je ne pense pas, les femmes y parviennent très bien. Ma seconde femme s’est parfaitement coulée dans le rôle de marâtre avec ma seconde fille qu’elle a élevée comme si c’était la sienne. Face à Damien qui est un peu perdu, il fallait un personnage antagoniste féminin fort et étranger qui menace de retourner au pays avec l’enfant. Russ l’y encourage.</p> <p><strong>Votre narrateur perd complètement les pédales et en arrive à tuer un homme à terre et déjà blessé pour lui voler son argent. Doit-on comprendre que c’est quelqu’un d’irresponsable et d’impulsif ou qu’il commet l’irréparable parce qu’il n’a plus rien à perdre?</strong></p> <p>Plutôt la deuxième solution: Damien est en roue libre, en crise. Il se laisse entraîner par cette violence qui l’habite et qu’il essaie de calmer en allant voir la prostituée. Mais cette violence ressurgit face aux dealers qui infestent le quartier. Désespéré, il se laisse aller à ses pulsions premières. Cela s’explique aussi par son goût des armes à feu. Comme moi, Damien a un problème avec les dealers de son quartier. Mes deux filles sont allées au parc des Cropettes dont les bancs étaient occupés tous les jours par des vendeurs de came. Cette présence me gênait beaucoup.</p> <p><strong>En plaçant un meurtre sordide au milieu de votre histoire, n’avez-vous pas eu peur de changer de genre, de basculer du roman de société au roman noir et donc de perdre les lecteurs intéressés par le thème initial ou d’atténuer le côté tragique de l’épilogue, parce qu’on s’identifie moins à Damien?</strong></p> <p>Je n’ai pas tellement pensé à ça. Ce meurtre s’imposait de lui-même et donnait un sens à cet homme en fuite et en crise. Je voulais jeter sur lui des éclairages très différents, en faire un personnage contrasté, avec des zones d’ombre et pas seulement un héros positif. Je suis toujours obsédé par l’idée d’un livre total, j’essaie d’éclairer toutes les facettes d’un personnage, même les moins glorieuses.</p> <p><strong>Pourquoi avoir choisi d’alterner la narration à la première personne et la narration à la troisième personne, tout en restant malgré tout fidèle au point de vue de Damien?</strong></p> <p>Ça s’est imposé tout seul. Damien est un comédien habitué à tenir différents rôles, le rôle de père, de mari, d’homme. De temps en temps, il parle en son nom et la partie suivante est impersonnelle, comme s’il y avait un point de vue extérieur. Cette alternance souligne sa double personnalité.</p> <p><strong>L’actualité a beaucoup d’impact sur la vie de vos personnages au point que l’élection de Trump se confond avec la rupture que le narrateur qualifie d’explosion atomique. Damien sert-il de victime expiatoire à sa femme qui se venge ainsi de l’accession au pouvoir d’un misogyne notoire?</strong></p> <p>On peut le voir comme ça. Ce qui m’avait frappé en 2016, c’est l’extraordinaire coup de tonnerre qu’a représenté cette élection. Personne ne l’avait vue venir. Le jour même, les sondages du <em>New York Times</em> ne donnaient que 6 ou 7% de chances de victoire à Trump. Ça m’a frappé de voir qu’après une élection relativement démocratique, les gens ne croyaient pas au résultat et n’acceptaient pas le verdict populaire. Ce qui m’a intéressé, c’est le déni d’une partie des Américains. Une grande différence avec la Suisse, où le peuple est souvent consulté et accepte le verdict une fois qu’il a donné son avis.</p> <p><strong>Ce parallèle entre l’actualité politique et le devenir de Damien et Leslie tend-il à rappeler que le destin des personnages est écrit à l’avance, en l’occurrence par l’auteur?</strong></p> <p>Non, il n’était pas écrit d’avance. Ce qui était programmé, c’est l’aventure de ce personnage, comédien, partagé entre deux villes, qui a connu un certain succès dans les années 2000 et qui est maintenant sur la touche. Son destin ressemble à celui de plusieurs comédiens que je connais, en particulier Carlo Brandt. Après deux décennies de lumière, c’est l’ombre qui guette.</p> <p><strong>Le Royaume-Uni post-Brexit est-il la métaphore d’un père à la dérive ou d’un enfant déchiré entre deux continents?</strong></p> <p>On peut le voir comme la métaphore de la déchirure ou de l’arrachement qui est l’un des thèmes du livre, l’enfant étant sans cesse arraché à sa vie, à ses affections. Je voulais une espèce de voyage heureux, un moment de grâce où le père oublie les soucis liés à son ex et tous les ennuis qu’il a laissés derrière lui.</p> <p><strong>Lorsqu’il s’enfuit avec l’enfant, Damien ne prend aucune précaution pour échapper à la traque ou retarder l’échéance. Il n’essaie pas de changer de véhicule, de modifier son apparence et utilise même sa carte de crédit alors qu’il détient une grosse somme en espèces. Il ne se donne pas les moyens d’atteindre ne serait-ce que l’objectif géographique qu’il s’est fixé. Est-ce que la destination visée n’a finalement pas d’importance?</strong></p> <p>Damien est imprudent et inconscient. Il n’a pas encore prévu la fin de l’histoire, ne sait pas s’il va revenir en arrière ou si c’est une fuite définitive.</p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1677086897_51beoifplfl._sx195_.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="201" height="304" /></p> <h4>«Fête des pères», Jean-Michel Olivier, Editions de l'Aire/Serge Safran Editeur, 384 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-fuite-en-avant-d-un-pere-en-roue-libre', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 255, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4889, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Un coin de voile', 'subtitle' => '«Jusqu’au bout du jour», Jo(sette) Pellet, Editions des Sables, 80 pages.', 'subtitle_edition' => '«Jusqu’au bout du jour», Jo(sette) Pellet, Editions des Sables, 80 pages.', 'content' => '<p>Quelle mouche a donc piqué Jo(sette) Pellet de vouloir reprendre contact, cinquante ans plus tard, avec l’amour de ses quinze ans? Un amour platonique qui a couvé pendant un demi-siècle et qu’une recherche sur la toile suffira à raviver. Mais peut-on vraiment reprendre l’histoire où on l’avait laissée en faisant fi du temps qui nous façonne, chacun à sa manière? Tel est le questionnement qu’explore cette autrice vaudoise dans son haïbun, subtil mélange de prose, de haïkus et de tankas, tout frais paru aux éditions des Sables sous le titre <em>Jusqu’au bout du jour.</em> Un petit livre qui, comme le relève la préfacière, réussit l’exploit de conjuguer suspens et poésie. La rencontre va bien avoir lieu, entre deux seniors qui ont gardé intacte, au fond d’eux, la passion de leur adolescence, mais acquis la lucidité et le recul propres à leur âge. Et la conscience aiguë que leur relation n’est que fantasme et projection. Car en dépit d’une familiarité évidente, ils ne savent rien l’un de l’autre. Et c’est peut-être sur eux-mêmes et sur la condition humaine qu’ils ont tant à apprendre à se revoir.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'un-coin-de-voile', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 14, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4875, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Un bijou d’ironie', 'subtitle' => '«L’angle mort du rêve», Nétonon Noël Ndjékéry, Editions La Contre-Allée, 112 pages.', 'subtitle_edition' => '«L’angle mort du rêve», Nétonon Noël Ndjékéry, Editions La Contre-Allée, 112 pages.', 'content' => '<p>Avec la verve, le foisonnement d’images et l’humour grinçant auxquels il nous a habitués, l’auteur vaudois d’origine tchadienne Nétonon Noël Ndjékéry se glisse, pour ce neuvième ouvrage, dans la peau d’un héros xénophobe et raciste qui ne trouve personne, à l’intérieur des frontières, qui soit prêt à investir dans la réalisation de son rêve de toujours, capturer ceux des autres à l’aide d’un système électronique conçu par son propre génie. A son plus grand dépit, il va se trouver amené à collaborer avec deux Cocoricos, l’une des pires espèces à ses yeux, vu que ces riches héritiers, ces «fistons à particules» sont disposés à financer l’expérimentation du prototype. Tout aveuglé par ces perspectives de gloire et par les charmes de la belle Zoé embarquée dans l’aventure, il va négliger un détail passé dans l’angle mort du rêve. Un petit livre truculent qui vaut à son auteur déjà fort reconnu l’honneur d’entrer aux éditions La Contre-Allée.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'un-bijou-d-ironie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 20, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4860, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'L’art de soulever des questions éthiques, l’air de rien', 'subtitle' => 'Chose peu commune, semble-t-il, l’auteur bernois Pedro Lenz écrit en Berndütsch «pour montrer que le dialecte appartient aussi à des gens ouverts sur le monde». C’est en binôme que Daniel Rothenbühler et Nathalie Kehrli se sont employés à restituer en français l’oralité d’un propos qui suit le cours de la pensée du narrateur, avec ses ruptures et ses digressions. Leur travail commun sur les textes de cet auteur a donné lieu d’abord à «Faut quitter Schummertal!», traduction de Der Goalie bin ig qui a obtenu le prix Schiller en 2011, puis à la version française de Primitivo, parue elle aussi aux éditions d’En Bas.', 'subtitle_edition' => 'Chose peu commune, semble-t-il, l’auteur bernois Pedro Lenz écrit en Berndütsch « pour montrer que le dialecte appartient aussi à des gens ouverts sur le monde ». C’est en binôme que Daniel Rothenbühler et Nathalie Kehrli se sont employés à restituer en français l’oralité d’un propos qui suit le cours de la pensée du narrateur, avec ses ruptures et ses digressions.', 'content' => '<p><em>Primitivo</em>, du nom du personnage principal, un vieux maçon de soixante-trois ans, d’origine espagnole, qui meurt à la première ligne et dont il sera question tout au long du roman à travers le regard de Charly, un apprenti qui l’a côtoyé pendant une année et qui a bénéficié de sa protection. Primitivo, c’est-à-dire le premier, un adjectif numérique en guise de prénom, au même titre que Quentin ou Octavio. Prénom bien choisi au demeurant, puisque le personnage en question fait partie de la première génération d’immigrés, contrairement à Charly qui est lui un <em>secundo</em> par sa mère. Mais plus lucide que beaucoup de ses compatriotes, Primitivo ne tombe pas dans l’illusion que son départ a suscité au pays la même nostalgie que celle qu’il nourrit pour son lieu d’origine et qu’il serait accueilli comme le Messie en cas de retour. Premier, il l’est aussi dans l’ordre de préférence, vu qu’une amitié singulière liait l’adolescent et le vieil homme. Lequel a soutenu le narrateur dans la transition difficile entre le cocon de l’école et le monde rude et éprouvant des chantiers.</p> <p>Primitivo a aussi initié Charly à la poésie, en lui montrant qu’elle n’est pas aussi inaccessible qu’on pourrait le craindre. Un autre homme va ensuite l’amener à revenir sur les préjugés qu’il entretenait cette fois à l’égard de la religion. En effet le prêtre qui a demandé à le rencontrer pour préparer la cérémonie ne correspond pas du tout à l’idée qu’il s’en était faite et va contribuer par son ouverture d’esprit à le réconcilier avec le catholicisme. Le jeune Charly découvre ce qu’il y a de réconfortant à pouvoir s’appuyer sur une structure prédéfinie dans des moments aussi éprouvants que le deuil.</p> <p>L’histoire se déroule sur environ deux semaines, le temps qui sépare le décès des funérailles. Malgré le lien qui les unit, Charly ne sait pas tout de Primitivo et va en apprendre davantage au fil des pages. Dont une vérité un peu dérangeante s’agissant de quelqu’un qu’il avait élu comme référence morale. Car au fond, les valeurs éthiques sont bien le véritable enjeu des romans de Pedro Lenz.</p> <p>Dans les deux livres susmentionnés, l’écrivain bernois met en scène des personnages simples et marginaux, mais loin d’être bêtes. Un fils de bonne famille qui se lance dans un apprentissage de maçonnerie au désespoir de sa mère dans l’un et dans l’autre, un toxico tout juste sorti de prison qui se donne pour objectif de séduire une serveuse déjà en couple et de reprendre pied dans un petit village où tout le monde sait tout sur chacun et où tout son entourage, hormis la serveuse en question, a le nez dans la poudre. A deux reprises, ce Winkelried de notre époque prend sur lui les erreurs des autres pour ne pas avoir à les dénoncer ou pour leur éviter de commettre une injustice.</p> <p>Les héros de ces deux livres ont donc en commun un certain idéalisme et un sens poussé de la loyauté. S’ils croient à la bonté des gens, c’est moins par naïveté que par propension à projeter sur eux leur propre façon d’être. Une tendance bien naturelle qui expose à la déception ou qui amène à nuancer un peu le regard qu’on porte sur le monde.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1713780463_514ppi7jyul._ac_uf10001000_ql80_.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="300" /></h4> <h4>«Faut quitter Schummertal!», Pedro Lenz, Editions d’En Bas, 168 pages.</h4> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1713780526_613i1hudw7l._ac_uf10001000_ql80_.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="317" /></h4> <h4>«Primitivo», Pedro Lenz, Editions d’En Bas, 174 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'l-art-de-soulever-des-questions-ethiques-l-air-de-rien', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 17, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4817, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La différence vue du dedans', 'subtitle' => '«La saveur du vent», Fabienne Bogadi, Editions La Veilleuse, 128 pages.', 'subtitle_edition' => '«La saveur du vent», Fabienne Bogadi, Editions La Veilleuse, 128 pages.', 'content' => '<p>Le dernier roman de Fabienne Bogadi frappe autant par l'originalité du propos que par la créativité de la langue. Un individu se hasarde dans la ville sur les traces d’une statue mouvante et échappe ainsi aux remarques rabaissantes d’une mère toujours dans le contrôle. Homme ou femme, on ne sait pas, lui-même ne semble pas très au fait de son identité. C’est que le personnage a une perception très fragmentée de la réalité, très fragmentée et très sensorielle, tant chaque détail s’impose à son esprit au point d’effacer le tout auquel il appartient. Cet individu à la sensibilité exacerbée fuit un univers toxique et étriqué pour exposer sa vulnérabilité aux innombrables périls qui guettent les gens comme lui, mais aussi aux rencontres et expériences qui font le sel de la vie. Son objectif: s'élever au sommet de la cathédrale, une cathédrale à portée de vue et pourtant éloignée par quantité d’obstacles qui sont autant d’épreuves initiatiques. L'autrice réussit une immersion convaincante dans le monde de l’autisme avec un déferlement d’images poétiques.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-difference-vue-du-dedans', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 37, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 9977, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'brett-jordan-Yd4lXGfsXEk-unsplash.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 3961802, 'md5' => '35d135260b12bff4811ef985590be70a', 'width' => (int) 7636, 'height' => (int) 5274, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '', 'author' => '', 'copyright' => '© Brett Jordan via Unsplash', 'path' => '1677147000_brettjordanyd4lxgfsxekunsplash.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [] $author = 'Sabine Dormond' $description = 'Sous le titre ironique de «Fête des pères», Jean-Michel Olivier propose un livre passionnant et admirablement construit qui met en scène le déchirement de ces pères du dimanche, contraints de voir grandir leur enfant de sept en quatorze.' $title = 'La fuite en avant d'un père en roue libre' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 515, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'famille', 'slug' => 'famille', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 102, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 101, 'active' => true, 'title' => 'Edition 101', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 123 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
Damien, le narrateur, végète dans une existence sans joie ni but. Tout au plus s'offre-t-il une fois par semaine les services d'une prostituée qui officie selon un scénario immuable. Figurant dans la vie de son enfant, il l'est aussi, de plus en plus, dans son métier d'acteur où il a toujours été cantonné aux seconds rôles. La rupture amoureuse est d'autant plus douloureuse qu'elle se double d'un déclassement parental, celui qui lui vole sa place dans le lit conjugal lui volant aussi sa place auprès de l'enfant. Damien est désormais contraint d'épier la sortie des classes à travers la vitre d'un café. Tout le ramène au passé, à commencer par cet enfant qui cultive la nostalgie de l'époque où ses parents étaient encore ensemble. Entretien.
BPLT: Le divorce parental est-il nécessairement un drame pour l’enfant? Ne peut-on pas imaginer que ça puisse être un soulagement si le climat familial est tendu ou que le divorce présente aussi des avantages pour l’enfant comme de lui redonner un rôle central?
Jean-Michel Olivier: Ce n’est pas nécessairement un drame, mais une sorte d’explosion nucléaire qui peut faire pas mal de dégâts, parce que ça fixe les partenaires dans des positions extrêmes aux antipodes de la situation amoureuse de départ. Avec ma première femme, on s’est séparés quand notre enfant avait six ans. Bien que ça se soit passé de façon assez paisible, cette période reste inscrite dans la mémoire de ma fille comme une blessure.
Vous mettez en scène la situation typique d’un père divorcé qui ne voit son enfant qu’un week-end sur deux et qui en souffre manifestement beaucoup. A notre époque de revendications égalitaires, comment expliquez-vous qu’on n’entende pas plus la voix des pères divorcés?
Je me suis beaucoup renseigné, je connaissais de nombreuses personnes séparées qui me racontaient leurs affres, certains avaient tout perdu, j’avais donc du matériel. Les choses sont en train de changer. Pendant longtemps, ces situations ont donné lieu à des gardes uniques. Les pères ont dû se battre. Maintenant, les gardes conjointes ou partagées entrent dans les mœurs.
Dans votre roman, les parents s’appellent Leslie et Damien, mais l’enfant n’est jamais nommé. Suggérez-vous par là qu’il n’est que le dernier trait d’union entre le personnage et son ex?
Oui, on peut dire que c’est un trait d’union. J’ai évité de le nommer pour ne pas le sexuer, l’essentiel étant qu’il s’agisse d’un enfant.
A travers le regard du père déchu, Russ est montré comme le beau-père parfait. Est-ce que les hommes arrivent mieux que les femmes à se glisser dans le rôle de parents de substitution?
Je ne pense pas, les femmes y parviennent très bien. Ma seconde femme s’est parfaitement coulée dans le rôle de marâtre avec ma seconde fille qu’elle a élevée comme si c’était la sienne. Face à Damien qui est un peu perdu, il fallait un personnage antagoniste féminin fort et étranger qui menace de retourner au pays avec l’enfant. Russ l’y encourage.
Votre narrateur perd complètement les pédales et en arrive à tuer un homme à terre et déjà blessé pour lui voler son argent. Doit-on comprendre que c’est quelqu’un d’irresponsable et d’impulsif ou qu’il commet l’irréparable parce qu’il n’a plus rien à perdre?
Plutôt la deuxième solution: Damien est en roue libre, en crise. Il se laisse entraîner par cette violence qui l’habite et qu’il essaie de calmer en allant voir la prostituée. Mais cette violence ressurgit face aux dealers qui infestent le quartier. Désespéré, il se laisse aller à ses pulsions premières. Cela s’explique aussi par son goût des armes à feu. Comme moi, Damien a un problème avec les dealers de son quartier. Mes deux filles sont allées au parc des Cropettes dont les bancs étaient occupés tous les jours par des vendeurs de came. Cette présence me gênait beaucoup.
En plaçant un meurtre sordide au milieu de votre histoire, n’avez-vous pas eu peur de changer de genre, de basculer du roman de société au roman noir et donc de perdre les lecteurs intéressés par le thème initial ou d’atténuer le côté tragique de l’épilogue, parce qu’on s’identifie moins à Damien?
Je n’ai pas tellement pensé à ça. Ce meurtre s’imposait de lui-même et donnait un sens à cet homme en fuite et en crise. Je voulais jeter sur lui des éclairages très différents, en faire un personnage contrasté, avec des zones d’ombre et pas seulement un héros positif. Je suis toujours obsédé par l’idée d’un livre total, j’essaie d’éclairer toutes les facettes d’un personnage, même les moins glorieuses.
Pourquoi avoir choisi d’alterner la narration à la première personne et la narration à la troisième personne, tout en restant malgré tout fidèle au point de vue de Damien?
Ça s’est imposé tout seul. Damien est un comédien habitué à tenir différents rôles, le rôle de père, de mari, d’homme. De temps en temps, il parle en son nom et la partie suivante est impersonnelle, comme s’il y avait un point de vue extérieur. Cette alternance souligne sa double personnalité.
L’actualité a beaucoup d’impact sur la vie de vos personnages au point que l’élection de Trump se confond avec la rupture que le narrateur qualifie d’explosion atomique. Damien sert-il de victime expiatoire à sa femme qui se venge ainsi de l’accession au pouvoir d’un misogyne notoire?
On peut le voir comme ça. Ce qui m’avait frappé en 2016, c’est l’extraordinaire coup de tonnerre qu’a représenté cette élection. Personne ne l’avait vue venir. Le jour même, les sondages du New York Times ne donnaient que 6 ou 7% de chances de victoire à Trump. Ça m’a frappé de voir qu’après une élection relativement démocratique, les gens ne croyaient pas au résultat et n’acceptaient pas le verdict populaire. Ce qui m’a intéressé, c’est le déni d’une partie des Américains. Une grande différence avec la Suisse, où le peuple est souvent consulté et accepte le verdict une fois qu’il a donné son avis.
Ce parallèle entre l’actualité politique et le devenir de Damien et Leslie tend-il à rappeler que le destin des personnages est écrit à l’avance, en l’occurrence par l’auteur?
Non, il n’était pas écrit d’avance. Ce qui était programmé, c’est l’aventure de ce personnage, comédien, partagé entre deux villes, qui a connu un certain succès dans les années 2000 et qui est maintenant sur la touche. Son destin ressemble à celui de plusieurs comédiens que je connais, en particulier Carlo Brandt. Après deux décennies de lumière, c’est l’ombre qui guette.
Le Royaume-Uni post-Brexit est-il la métaphore d’un père à la dérive ou d’un enfant déchiré entre deux continents?
On peut le voir comme la métaphore de la déchirure ou de l’arrachement qui est l’un des thèmes du livre, l’enfant étant sans cesse arraché à sa vie, à ses affections. Je voulais une espèce de voyage heureux, un moment de grâce où le père oublie les soucis liés à son ex et tous les ennuis qu’il a laissés derrière lui.
Lorsqu’il s’enfuit avec l’enfant, Damien ne prend aucune précaution pour échapper à la traque ou retarder l’échéance. Il n’essaie pas de changer de véhicule, de modifier son apparence et utilise même sa carte de crédit alors qu’il détient une grosse somme en espèces. Il ne se donne pas les moyens d’atteindre ne serait-ce que l’objectif géographique qu’il s’est fixé. Est-ce que la destination visée n’a finalement pas d’importance?
Damien est imprudent et inconscient. Il n’a pas encore prévu la fin de l’histoire, ne sait pas s’il va revenir en arrière ou si c’est une fuite définitive.
«Fête des pères», Jean-Michel Olivier, Editions de l'Aire/Serge Safran Editeur, 384 pages.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4105, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La fuite en avant d'un père en roue libre', 'subtitle' => 'Sous le titre ironique de «Fête des pères», Jean-Michel Olivier propose un livre passionnant et admirablement construit qui met en scène le déchirement de ces pères du dimanche, contraints de voir grandir leur enfant de sept en quatorze.', 'subtitle_edition' => 'Sous le titre ironique de «Fête des pères», Jean-Michel Olivier propose un livre passionnant et admirablement construit qui met en scène le déchirement de ces pères du dimanche, contraints de voir grandir leur enfant de sept en quatorze.', 'content' => '<p>Damien, le narrateur, végète dans une existence sans joie ni but. Tout au plus s'offre-t-il une fois par semaine les services d'une prostituée qui officie selon un scénario immuable. Figurant dans la vie de son enfant, il l'est aussi, de plus en plus, dans son métier d'acteur où il a toujours été cantonné aux seconds rôles. La rupture amoureuse est d'autant plus douloureuse qu'elle se double d'un déclassement parental, celui qui lui vole sa place dans le lit conjugal lui volant aussi sa place auprès de l'enfant. Damien est désormais contraint d'épier la sortie des classes à travers la vitre d'un café. Tout le ramène au passé, à commencer par cet enfant qui cultive la nostalgie de l'époque où ses parents étaient encore ensemble. Entretien.</p> <p><strong>BPLT</strong>: <strong>Le divorce parental est-il nécessairement un drame pour l’enfant? Ne peut-on pas imaginer que ça puisse être un soulagement si le climat familial est tendu ou que le divorce présente aussi des avantages pour l’enfant comme de lui redonner un rôle central?</strong></p> <p><strong>Jean-Michel Olivier</strong>: Ce n’est pas nécessairement un drame, mais une sorte d’explosion nucléaire qui peut faire pas mal de dégâts, parce que ça fixe les partenaires dans des positions extrêmes aux antipodes de la situation amoureuse de départ. Avec ma première femme, on s’est séparés quand notre enfant avait six ans. Bien que ça se soit passé de façon assez paisible, cette période reste inscrite dans la mémoire de ma fille comme une blessure.</p> <p><strong>Vous mettez en scène la situation typique d’un père divorcé qui ne voit son enfant qu’un week-end sur deux et qui en souffre manifestement beaucoup. A notre époque de revendications égalitaires, comment expliquez-vous qu’on n’entende pas plus la voix des pères divorcés?</strong></p> <p>Je me suis beaucoup renseigné, je connaissais de nombreuses personnes séparées qui me racontaient leurs affres, certains avaient tout perdu, j’avais donc du matériel. Les choses sont en train de changer. Pendant longtemps, ces situations ont donné lieu à des gardes uniques. Les pères ont dû se battre. Maintenant, les gardes conjointes ou partagées entrent dans les mœurs.</p> <p><strong>Dans votre roman, les parents s’appellent Leslie et Damien, mais l’enfant n’est jamais nommé. Suggérez-vous par là qu’il n’est que le dernier trait d’union entre le personnage et son ex?</strong></p> <p>Oui, on peut dire que c’est un trait d’union. J’ai évité de le nommer pour ne pas le sexuer, l’essentiel étant qu’il s’agisse d’un enfant.</p> <p><strong>A travers le regard du père déchu, Russ est montré comme le beau-père parfait. Est-ce que les hommes arrivent mieux que les femmes à se glisser dans le rôle de parents de substitution?</strong></p> <p>Je ne pense pas, les femmes y parviennent très bien. Ma seconde femme s’est parfaitement coulée dans le rôle de marâtre avec ma seconde fille qu’elle a élevée comme si c’était la sienne. Face à Damien qui est un peu perdu, il fallait un personnage antagoniste féminin fort et étranger qui menace de retourner au pays avec l’enfant. Russ l’y encourage.</p> <p><strong>Votre narrateur perd complètement les pédales et en arrive à tuer un homme à terre et déjà blessé pour lui voler son argent. Doit-on comprendre que c’est quelqu’un d’irresponsable et d’impulsif ou qu’il commet l’irréparable parce qu’il n’a plus rien à perdre?</strong></p> <p>Plutôt la deuxième solution: Damien est en roue libre, en crise. Il se laisse entraîner par cette violence qui l’habite et qu’il essaie de calmer en allant voir la prostituée. Mais cette violence ressurgit face aux dealers qui infestent le quartier. Désespéré, il se laisse aller à ses pulsions premières. Cela s’explique aussi par son goût des armes à feu. Comme moi, Damien a un problème avec les dealers de son quartier. Mes deux filles sont allées au parc des Cropettes dont les bancs étaient occupés tous les jours par des vendeurs de came. Cette présence me gênait beaucoup.</p> <p><strong>En plaçant un meurtre sordide au milieu de votre histoire, n’avez-vous pas eu peur de changer de genre, de basculer du roman de société au roman noir et donc de perdre les lecteurs intéressés par le thème initial ou d’atténuer le côté tragique de l’épilogue, parce qu’on s’identifie moins à Damien?</strong></p> <p>Je n’ai pas tellement pensé à ça. Ce meurtre s’imposait de lui-même et donnait un sens à cet homme en fuite et en crise. Je voulais jeter sur lui des éclairages très différents, en faire un personnage contrasté, avec des zones d’ombre et pas seulement un héros positif. Je suis toujours obsédé par l’idée d’un livre total, j’essaie d’éclairer toutes les facettes d’un personnage, même les moins glorieuses.</p> <p><strong>Pourquoi avoir choisi d’alterner la narration à la première personne et la narration à la troisième personne, tout en restant malgré tout fidèle au point de vue de Damien?</strong></p> <p>Ça s’est imposé tout seul. Damien est un comédien habitué à tenir différents rôles, le rôle de père, de mari, d’homme. De temps en temps, il parle en son nom et la partie suivante est impersonnelle, comme s’il y avait un point de vue extérieur. Cette alternance souligne sa double personnalité.</p> <p><strong>L’actualité a beaucoup d’impact sur la vie de vos personnages au point que l’élection de Trump se confond avec la rupture que le narrateur qualifie d’explosion atomique. Damien sert-il de victime expiatoire à sa femme qui se venge ainsi de l’accession au pouvoir d’un misogyne notoire?</strong></p> <p>On peut le voir comme ça. Ce qui m’avait frappé en 2016, c’est l’extraordinaire coup de tonnerre qu’a représenté cette élection. Personne ne l’avait vue venir. Le jour même, les sondages du <em>New York Times</em> ne donnaient que 6 ou 7% de chances de victoire à Trump. Ça m’a frappé de voir qu’après une élection relativement démocratique, les gens ne croyaient pas au résultat et n’acceptaient pas le verdict populaire. Ce qui m’a intéressé, c’est le déni d’une partie des Américains. Une grande différence avec la Suisse, où le peuple est souvent consulté et accepte le verdict une fois qu’il a donné son avis.</p> <p><strong>Ce parallèle entre l’actualité politique et le devenir de Damien et Leslie tend-il à rappeler que le destin des personnages est écrit à l’avance, en l’occurrence par l’auteur?</strong></p> <p>Non, il n’était pas écrit d’avance. Ce qui était programmé, c’est l’aventure de ce personnage, comédien, partagé entre deux villes, qui a connu un certain succès dans les années 2000 et qui est maintenant sur la touche. Son destin ressemble à celui de plusieurs comédiens que je connais, en particulier Carlo Brandt. Après deux décennies de lumière, c’est l’ombre qui guette.</p> <p><strong>Le Royaume-Uni post-Brexit est-il la métaphore d’un père à la dérive ou d’un enfant déchiré entre deux continents?</strong></p> <p>On peut le voir comme la métaphore de la déchirure ou de l’arrachement qui est l’un des thèmes du livre, l’enfant étant sans cesse arraché à sa vie, à ses affections. Je voulais une espèce de voyage heureux, un moment de grâce où le père oublie les soucis liés à son ex et tous les ennuis qu’il a laissés derrière lui.</p> <p><strong>Lorsqu’il s’enfuit avec l’enfant, Damien ne prend aucune précaution pour échapper à la traque ou retarder l’échéance. Il n’essaie pas de changer de véhicule, de modifier son apparence et utilise même sa carte de crédit alors qu’il détient une grosse somme en espèces. Il ne se donne pas les moyens d’atteindre ne serait-ce que l’objectif géographique qu’il s’est fixé. Est-ce que la destination visée n’a finalement pas d’importance?</strong></p> <p>Damien est imprudent et inconscient. Il n’a pas encore prévu la fin de l’histoire, ne sait pas s’il va revenir en arrière ou si c’est une fuite définitive.</p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1677086897_51beoifplfl._sx195_.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="201" height="304" /></p> <h4>«Fête des pères», Jean-Michel Olivier, Editions de l'Aire/Serge Safran Editeur, 384 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-fuite-en-avant-d-un-pere-en-roue-libre', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 255, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [], 'author' => 'Sabine Dormond', 'description' => 'Sous le titre ironique de «Fête des pères», Jean-Michel Olivier propose un livre passionnant et admirablement construit qui met en scène le déchirement de ces pères du dimanche, contraints de voir grandir leur enfant de sept en quatorze.', 'title' => 'La fuite en avant d'un père en roue libre', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4105, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La fuite en avant d'un père en roue libre', 'subtitle' => 'Sous le titre ironique de «Fête des pères», Jean-Michel Olivier propose un livre passionnant et admirablement construit qui met en scène le déchirement de ces pères du dimanche, contraints de voir grandir leur enfant de sept en quatorze.', 'subtitle_edition' => 'Sous le titre ironique de «Fête des pères», Jean-Michel Olivier propose un livre passionnant et admirablement construit qui met en scène le déchirement de ces pères du dimanche, contraints de voir grandir leur enfant de sept en quatorze.', 'content' => '<p>Damien, le narrateur, végète dans une existence sans joie ni but. Tout au plus s'offre-t-il une fois par semaine les services d'une prostituée qui officie selon un scénario immuable. Figurant dans la vie de son enfant, il l'est aussi, de plus en plus, dans son métier d'acteur où il a toujours été cantonné aux seconds rôles. La rupture amoureuse est d'autant plus douloureuse qu'elle se double d'un déclassement parental, celui qui lui vole sa place dans le lit conjugal lui volant aussi sa place auprès de l'enfant. Damien est désormais contraint d'épier la sortie des classes à travers la vitre d'un café. Tout le ramène au passé, à commencer par cet enfant qui cultive la nostalgie de l'époque où ses parents étaient encore ensemble. Entretien.</p> <p><strong>BPLT</strong>: <strong>Le divorce parental est-il nécessairement un drame pour l’enfant? Ne peut-on pas imaginer que ça puisse être un soulagement si le climat familial est tendu ou que le divorce présente aussi des avantages pour l’enfant comme de lui redonner un rôle central?</strong></p> <p><strong>Jean-Michel Olivier</strong>: Ce n’est pas nécessairement un drame, mais une sorte d’explosion nucléaire qui peut faire pas mal de dégâts, parce que ça fixe les partenaires dans des positions extrêmes aux antipodes de la situation amoureuse de départ. Avec ma première femme, on s’est séparés quand notre enfant avait six ans. Bien que ça se soit passé de façon assez paisible, cette période reste inscrite dans la mémoire de ma fille comme une blessure.</p> <p><strong>Vous mettez en scène la situation typique d’un père divorcé qui ne voit son enfant qu’un week-end sur deux et qui en souffre manifestement beaucoup. A notre époque de revendications égalitaires, comment expliquez-vous qu’on n’entende pas plus la voix des pères divorcés?</strong></p> <p>Je me suis beaucoup renseigné, je connaissais de nombreuses personnes séparées qui me racontaient leurs affres, certains avaient tout perdu, j’avais donc du matériel. Les choses sont en train de changer. Pendant longtemps, ces situations ont donné lieu à des gardes uniques. Les pères ont dû se battre. Maintenant, les gardes conjointes ou partagées entrent dans les mœurs.</p> <p><strong>Dans votre roman, les parents s’appellent Leslie et Damien, mais l’enfant n’est jamais nommé. Suggérez-vous par là qu’il n’est que le dernier trait d’union entre le personnage et son ex?</strong></p> <p>Oui, on peut dire que c’est un trait d’union. J’ai évité de le nommer pour ne pas le sexuer, l’essentiel étant qu’il s’agisse d’un enfant.</p> <p><strong>A travers le regard du père déchu, Russ est montré comme le beau-père parfait. Est-ce que les hommes arrivent mieux que les femmes à se glisser dans le rôle de parents de substitution?</strong></p> <p>Je ne pense pas, les femmes y parviennent très bien. Ma seconde femme s’est parfaitement coulée dans le rôle de marâtre avec ma seconde fille qu’elle a élevée comme si c’était la sienne. Face à Damien qui est un peu perdu, il fallait un personnage antagoniste féminin fort et étranger qui menace de retourner au pays avec l’enfant. Russ l’y encourage.</p> <p><strong>Votre narrateur perd complètement les pédales et en arrive à tuer un homme à terre et déjà blessé pour lui voler son argent. Doit-on comprendre que c’est quelqu’un d’irresponsable et d’impulsif ou qu’il commet l’irréparable parce qu’il n’a plus rien à perdre?</strong></p> <p>Plutôt la deuxième solution: Damien est en roue libre, en crise. Il se laisse entraîner par cette violence qui l’habite et qu’il essaie de calmer en allant voir la prostituée. Mais cette violence ressurgit face aux dealers qui infestent le quartier. Désespéré, il se laisse aller à ses pulsions premières. Cela s’explique aussi par son goût des armes à feu. Comme moi, Damien a un problème avec les dealers de son quartier. Mes deux filles sont allées au parc des Cropettes dont les bancs étaient occupés tous les jours par des vendeurs de came. Cette présence me gênait beaucoup.</p> <p><strong>En plaçant un meurtre sordide au milieu de votre histoire, n’avez-vous pas eu peur de changer de genre, de basculer du roman de société au roman noir et donc de perdre les lecteurs intéressés par le thème initial ou d’atténuer le côté tragique de l’épilogue, parce qu’on s’identifie moins à Damien?</strong></p> <p>Je n’ai pas tellement pensé à ça. Ce meurtre s’imposait de lui-même et donnait un sens à cet homme en fuite et en crise. Je voulais jeter sur lui des éclairages très différents, en faire un personnage contrasté, avec des zones d’ombre et pas seulement un héros positif. Je suis toujours obsédé par l’idée d’un livre total, j’essaie d’éclairer toutes les facettes d’un personnage, même les moins glorieuses.</p> <p><strong>Pourquoi avoir choisi d’alterner la narration à la première personne et la narration à la troisième personne, tout en restant malgré tout fidèle au point de vue de Damien?</strong></p> <p>Ça s’est imposé tout seul. Damien est un comédien habitué à tenir différents rôles, le rôle de père, de mari, d’homme. De temps en temps, il parle en son nom et la partie suivante est impersonnelle, comme s’il y avait un point de vue extérieur. Cette alternance souligne sa double personnalité.</p> <p><strong>L’actualité a beaucoup d’impact sur la vie de vos personnages au point que l’élection de Trump se confond avec la rupture que le narrateur qualifie d’explosion atomique. Damien sert-il de victime expiatoire à sa femme qui se venge ainsi de l’accession au pouvoir d’un misogyne notoire?</strong></p> <p>On peut le voir comme ça. Ce qui m’avait frappé en 2016, c’est l’extraordinaire coup de tonnerre qu’a représenté cette élection. Personne ne l’avait vue venir. Le jour même, les sondages du <em>New York Times</em> ne donnaient que 6 ou 7% de chances de victoire à Trump. Ça m’a frappé de voir qu’après une élection relativement démocratique, les gens ne croyaient pas au résultat et n’acceptaient pas le verdict populaire. Ce qui m’a intéressé, c’est le déni d’une partie des Américains. Une grande différence avec la Suisse, où le peuple est souvent consulté et accepte le verdict une fois qu’il a donné son avis.</p> <p><strong>Ce parallèle entre l’actualité politique et le devenir de Damien et Leslie tend-il à rappeler que le destin des personnages est écrit à l’avance, en l’occurrence par l’auteur?</strong></p> <p>Non, il n’était pas écrit d’avance. Ce qui était programmé, c’est l’aventure de ce personnage, comédien, partagé entre deux villes, qui a connu un certain succès dans les années 2000 et qui est maintenant sur la touche. Son destin ressemble à celui de plusieurs comédiens que je connais, en particulier Carlo Brandt. Après deux décennies de lumière, c’est l’ombre qui guette.</p> <p><strong>Le Royaume-Uni post-Brexit est-il la métaphore d’un père à la dérive ou d’un enfant déchiré entre deux continents?</strong></p> <p>On peut le voir comme la métaphore de la déchirure ou de l’arrachement qui est l’un des thèmes du livre, l’enfant étant sans cesse arraché à sa vie, à ses affections. Je voulais une espèce de voyage heureux, un moment de grâce où le père oublie les soucis liés à son ex et tous les ennuis qu’il a laissés derrière lui.</p> <p><strong>Lorsqu’il s’enfuit avec l’enfant, Damien ne prend aucune précaution pour échapper à la traque ou retarder l’échéance. Il n’essaie pas de changer de véhicule, de modifier son apparence et utilise même sa carte de crédit alors qu’il détient une grosse somme en espèces. Il ne se donne pas les moyens d’atteindre ne serait-ce que l’objectif géographique qu’il s’est fixé. Est-ce que la destination visée n’a finalement pas d’importance?</strong></p> <p>Damien est imprudent et inconscient. Il n’a pas encore prévu la fin de l’histoire, ne sait pas s’il va revenir en arrière ou si c’est une fuite définitive.</p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1677086897_51beoifplfl._sx195_.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="201" height="304" /></p> <h4>«Fête des pères», Jean-Michel Olivier, Editions de l'Aire/Serge Safran Editeur, 384 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-fuite-en-avant-d-un-pere-en-roue-libre', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 255, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4889, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Un coin de voile', 'subtitle' => '«Jusqu’au bout du jour», Jo(sette) Pellet, Editions des Sables, 80 pages.', 'subtitle_edition' => '«Jusqu’au bout du jour», Jo(sette) Pellet, Editions des Sables, 80 pages.', 'content' => '<p>Quelle mouche a donc piqué Jo(sette) Pellet de vouloir reprendre contact, cinquante ans plus tard, avec l’amour de ses quinze ans? Un amour platonique qui a couvé pendant un demi-siècle et qu’une recherche sur la toile suffira à raviver. Mais peut-on vraiment reprendre l’histoire où on l’avait laissée en faisant fi du temps qui nous façonne, chacun à sa manière? Tel est le questionnement qu’explore cette autrice vaudoise dans son haïbun, subtil mélange de prose, de haïkus et de tankas, tout frais paru aux éditions des Sables sous le titre <em>Jusqu’au bout du jour.</em> Un petit livre qui, comme le relève la préfacière, réussit l’exploit de conjuguer suspens et poésie. La rencontre va bien avoir lieu, entre deux seniors qui ont gardé intacte, au fond d’eux, la passion de leur adolescence, mais acquis la lucidité et le recul propres à leur âge. Et la conscience aiguë que leur relation n’est que fantasme et projection. Car en dépit d’une familiarité évidente, ils ne savent rien l’un de l’autre. Et c’est peut-être sur eux-mêmes et sur la condition humaine qu’ils ont tant à apprendre à se revoir.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'un-coin-de-voile', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 14, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4875, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Un bijou d’ironie', 'subtitle' => '«L’angle mort du rêve», Nétonon Noël Ndjékéry, Editions La Contre-Allée, 112 pages.', 'subtitle_edition' => '«L’angle mort du rêve», Nétonon Noël Ndjékéry, Editions La Contre-Allée, 112 pages.', 'content' => '<p>Avec la verve, le foisonnement d’images et l’humour grinçant auxquels il nous a habitués, l’auteur vaudois d’origine tchadienne Nétonon Noël Ndjékéry se glisse, pour ce neuvième ouvrage, dans la peau d’un héros xénophobe et raciste qui ne trouve personne, à l’intérieur des frontières, qui soit prêt à investir dans la réalisation de son rêve de toujours, capturer ceux des autres à l’aide d’un système électronique conçu par son propre génie. A son plus grand dépit, il va se trouver amené à collaborer avec deux Cocoricos, l’une des pires espèces à ses yeux, vu que ces riches héritiers, ces «fistons à particules» sont disposés à financer l’expérimentation du prototype. Tout aveuglé par ces perspectives de gloire et par les charmes de la belle Zoé embarquée dans l’aventure, il va négliger un détail passé dans l’angle mort du rêve. Un petit livre truculent qui vaut à son auteur déjà fort reconnu l’honneur d’entrer aux éditions La Contre-Allée.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'un-bijou-d-ironie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 20, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4860, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'L’art de soulever des questions éthiques, l’air de rien', 'subtitle' => 'Chose peu commune, semble-t-il, l’auteur bernois Pedro Lenz écrit en Berndütsch «pour montrer que le dialecte appartient aussi à des gens ouverts sur le monde». C’est en binôme que Daniel Rothenbühler et Nathalie Kehrli se sont employés à restituer en français l’oralité d’un propos qui suit le cours de la pensée du narrateur, avec ses ruptures et ses digressions. Leur travail commun sur les textes de cet auteur a donné lieu d’abord à «Faut quitter Schummertal!», traduction de Der Goalie bin ig qui a obtenu le prix Schiller en 2011, puis à la version française de Primitivo, parue elle aussi aux éditions d’En Bas.', 'subtitle_edition' => 'Chose peu commune, semble-t-il, l’auteur bernois Pedro Lenz écrit en Berndütsch « pour montrer que le dialecte appartient aussi à des gens ouverts sur le monde ». C’est en binôme que Daniel Rothenbühler et Nathalie Kehrli se sont employés à restituer en français l’oralité d’un propos qui suit le cours de la pensée du narrateur, avec ses ruptures et ses digressions.', 'content' => '<p><em>Primitivo</em>, du nom du personnage principal, un vieux maçon de soixante-trois ans, d’origine espagnole, qui meurt à la première ligne et dont il sera question tout au long du roman à travers le regard de Charly, un apprenti qui l’a côtoyé pendant une année et qui a bénéficié de sa protection. Primitivo, c’est-à-dire le premier, un adjectif numérique en guise de prénom, au même titre que Quentin ou Octavio. Prénom bien choisi au demeurant, puisque le personnage en question fait partie de la première génération d’immigrés, contrairement à Charly qui est lui un <em>secundo</em> par sa mère. Mais plus lucide que beaucoup de ses compatriotes, Primitivo ne tombe pas dans l’illusion que son départ a suscité au pays la même nostalgie que celle qu’il nourrit pour son lieu d’origine et qu’il serait accueilli comme le Messie en cas de retour. Premier, il l’est aussi dans l’ordre de préférence, vu qu’une amitié singulière liait l’adolescent et le vieil homme. Lequel a soutenu le narrateur dans la transition difficile entre le cocon de l’école et le monde rude et éprouvant des chantiers.</p> <p>Primitivo a aussi initié Charly à la poésie, en lui montrant qu’elle n’est pas aussi inaccessible qu’on pourrait le craindre. Un autre homme va ensuite l’amener à revenir sur les préjugés qu’il entretenait cette fois à l’égard de la religion. En effet le prêtre qui a demandé à le rencontrer pour préparer la cérémonie ne correspond pas du tout à l’idée qu’il s’en était faite et va contribuer par son ouverture d’esprit à le réconcilier avec le catholicisme. Le jeune Charly découvre ce qu’il y a de réconfortant à pouvoir s’appuyer sur une structure prédéfinie dans des moments aussi éprouvants que le deuil.</p> <p>L’histoire se déroule sur environ deux semaines, le temps qui sépare le décès des funérailles. Malgré le lien qui les unit, Charly ne sait pas tout de Primitivo et va en apprendre davantage au fil des pages. Dont une vérité un peu dérangeante s’agissant de quelqu’un qu’il avait élu comme référence morale. Car au fond, les valeurs éthiques sont bien le véritable enjeu des romans de Pedro Lenz.</p> <p>Dans les deux livres susmentionnés, l’écrivain bernois met en scène des personnages simples et marginaux, mais loin d’être bêtes. Un fils de bonne famille qui se lance dans un apprentissage de maçonnerie au désespoir de sa mère dans l’un et dans l’autre, un toxico tout juste sorti de prison qui se donne pour objectif de séduire une serveuse déjà en couple et de reprendre pied dans un petit village où tout le monde sait tout sur chacun et où tout son entourage, hormis la serveuse en question, a le nez dans la poudre. A deux reprises, ce Winkelried de notre époque prend sur lui les erreurs des autres pour ne pas avoir à les dénoncer ou pour leur éviter de commettre une injustice.</p> <p>Les héros de ces deux livres ont donc en commun un certain idéalisme et un sens poussé de la loyauté. S’ils croient à la bonté des gens, c’est moins par naïveté que par propension à projeter sur eux leur propre façon d’être. Une tendance bien naturelle qui expose à la déception ou qui amène à nuancer un peu le regard qu’on porte sur le monde.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1713780463_514ppi7jyul._ac_uf10001000_ql80_.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="300" /></h4> <h4>«Faut quitter Schummertal!», Pedro Lenz, Editions d’En Bas, 168 pages.</h4> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1713780526_613i1hudw7l._ac_uf10001000_ql80_.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="317" /></h4> <h4>«Primitivo», Pedro Lenz, Editions d’En Bas, 174 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'l-art-de-soulever-des-questions-ethiques-l-air-de-rien', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 17, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4817, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La différence vue du dedans', 'subtitle' => '«La saveur du vent», Fabienne Bogadi, Editions La Veilleuse, 128 pages.', 'subtitle_edition' => '«La saveur du vent», Fabienne Bogadi, Editions La Veilleuse, 128 pages.', 'content' => '<p>Le dernier roman de Fabienne Bogadi frappe autant par l'originalité du propos que par la créativité de la langue. Un individu se hasarde dans la ville sur les traces d’une statue mouvante et échappe ainsi aux remarques rabaissantes d’une mère toujours dans le contrôle. Homme ou femme, on ne sait pas, lui-même ne semble pas très au fait de son identité. C’est que le personnage a une perception très fragmentée de la réalité, très fragmentée et très sensorielle, tant chaque détail s’impose à son esprit au point d’effacer le tout auquel il appartient. Cet individu à la sensibilité exacerbée fuit un univers toxique et étriqué pour exposer sa vulnérabilité aux innombrables périls qui guettent les gens comme lui, mais aussi aux rencontres et expériences qui font le sel de la vie. Son objectif: s'élever au sommet de la cathédrale, une cathédrale à portée de vue et pourtant éloignée par quantité d’obstacles qui sont autant d’épreuves initiatiques. L'autrice réussit une immersion convaincante dans le monde de l’autisme avec un déferlement d’images poétiques.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-difference-vue-du-dedans', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 37, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2859, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 9977, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'brett-jordan-Yd4lXGfsXEk-unsplash.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 3961802, 'md5' => '35d135260b12bff4811ef985590be70a', 'width' => (int) 7636, 'height' => (int) 5274, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '', 'author' => '', 'copyright' => '© Brett Jordan via Unsplash', 'path' => '1677147000_brettjordanyd4lxgfsxekunsplash.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [] $author = 'Sabine Dormond' $description = 'Sous le titre ironique de «Fête des pères», Jean-Michel Olivier propose un livre passionnant et admirablement construit qui met en scène le déchirement de ces pères du dimanche, contraints de voir grandir leur enfant de sept en quatorze.' $title = 'La fuite en avant d'un père en roue libre' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 515, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'famille', 'slug' => 'famille', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 102, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 101, 'active' => true, 'title' => 'Edition 101', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
0 Commentaire