Lu ailleurs / Lapin et bol de riz, symboles contre le harcèlement en Chine
#RiceBunny: les mots «rice» et «bunny» correspondent respectivement aux sons [mi] et [tu] en chinois. © 2018 Bon pour la tête / Joséphine le Maire
Des utilisateurs du réseau social chinois Weibo ont trouvé le moyen d’importer la campagne #MeToo dans leur pays sans se faire censurer.
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Par exemple, «river crab» (crabe de rivière) est une expression qui fait référence à la censure elle-même tandis que «grass-mud horse» désigne une créature dont le nom, en sons chinois, est l’équivalent de «fuck your mother». Ces éléments sont utilisés pour protester contre la censure, comme dans la chanson ci-dessous, dont les paroles sont à double sens:</p><p><br><iframe src="https://www.youtube.com/embed/wKx1aenJK08" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" width="560" height="315" frameborder="0"></iframe></p><h4>«Oh lying down Grass-mud horse (f* your mother), oh running hard Grass-mud horse (f* your mother). They defeat the River Crab (la censure), in order to protect their grassland (leur liberté d’expression)». </h4><p>Par ailleurs, si l’engouement pour #MeToo est sans pareil en Europe ou aux Etats-Unis, la campagne a eu du mal à percer en Chine. 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Dans un long post qu’elle publie sur Weibo, cette dernière dit avoir été harcelée par son superviseur de thèse, Chen Xiaowu, un professeur renommé de Beihang University à Beijing. </p><p>Il n’en faut pas plus pour que le feu se propage: ce post est vu des millions de fois. Il circule sur les réseaux sociaux, dans le média de<span style="font-size: 1.6rem;"> l’état et, finalement, Chen Xiaowu est suspendu. Assez vite, d’autres déclarations viennent s’ajouter à celle de Luo Xixi parmi lesquelles beaucoup font référence au harcèlement au sein même des universités. </span></p><p><span style="font-size: 1.6rem;">Pas vraiment étonnant si on sait que le système éducationnel, en Chine, est corrompu et ce de l’école primaire à l’université. En effet, on voit autant des parents et des étudiants verser des pots-de-vin pour bénéficier de bonnes opportunités que des professeurs faire chanter leurs élèves avec leurs notes de cours, leurs bourses d’études ou leurs résultats de diplôme. De là découle un réel déséquilibre entre le pouvoir des étudiants et celui des superviseurs, déséquilibre propice aux débordements. </span></p><p><span style="font-size: 1.6rem;">D’autre part, ce sont autant des professeurs que des professeur<u><strong>e</strong></u>s qui exercent des pressions sur leurs étudiants et étudiantes. C’est bien un abus de pouvoir dû à la corruption, </span><span style="font-size: 1.6rem;">qu’importe le genre des élèves ou du corps enseignant, qui est observé dans les structures universitaires. Les excès sont tels que plusieurs enseignants et universitaires ont lancé un appel aux autorités pour renforcer la réglementation dans ces établissements et pour mettre en place un système de récolte et traitement des plaintes. Cet appel rencontre un certain succès étant donné qu’il a été soutenu par le Ministère de l’Education et le média de l’Etat. 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Plusieurs personnes ont demandé à obtenir le dossier affilié à leur profil pour savoir quelles étaient les informations collectées (on peut facilement voir ce que Facebook garde et analyse à votre sujet dans l'article publié en avril «"Le respect de votre vie privée nous tient à cœur" #OuPas») et, il faut bien l’admettre, cette lecture s’est souvent accompagnée de vertiges face à la masse d’éléments conservés et surtout, en toile de fond, cette question lancinante: à quoi peut bien servir tout ça et qui y a accès? 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Mais savoir que Facebook à la capacité de scanner en un battement de cils l’ensemble des vidéos et photos sur lesquelles une personne est identifiée pour ensuite scanner l’ensemble des photos où cette même personne pourrait potentiellement apparaitre suggère que la plateforme est à la pointe de la technologie en la matière. Et qu’elle est à même de cartographier l’ensemble de vos relations, amicales ou professionnelles, ponctuelles ou quotidiennes et de vérifier si vous n’étiez pas hier en compagnie de telle ou telle fréquentation.</p><h3>Depuis belle lurette<br></h3> <p>Etonnamment, ces surprises ne datent pas d’hier. Il suffit pour ça de remonter quelques années en arrière lorsqu’on a constaté que Facebook, via l’application mobile Messenger, avait accès à la liste des contacts enregistrés dans votre téléphone. La synchronisation entre les contacts téléphoniques et l’application Facebook mobile «permet de recouper ses amis sur le réseau social avec les contacts enregistrés sur le smartphone de sorte à les lister dans le carnet d’adresses du mobile […] et Facebook en profite pour «aspirer» les contacts», <a href="https://www.clubic.com/internet/facebook/actualite-440290-facebook-telephone.html">lit-on déjà en 2011</a>. Si cette liste n’est visible que pour la personne à l’origine de la synchronisation (et non pour l’ensemble des utilisateurs Facebook), qui peut dire ce que l’avenir réserve à cette liste qui figure quelque part sur votre profile?</p> <p>Par ailleurs, en glanant des informations au sujet de cette synchronisation, je suis tombée sur un fait d’actualité qui m’avait jusqu’alors échappé: tous les messages privés qui sont envoyés sur Messenger sont en réalité scannés et analysés (<a href="https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-04-04/facebook-scans-what-you-send-to-other-people-on-messenger-app">photos et liens compris</a>) «par mesure de sécurité»: ce passage au crible est une mesure qui permet à Facebook de contrôler et d’<a href="https://www.washingtonpost.com/business/private-messages-arent-exactly-private-at-facebook-gadfly/2018/04/05/9ff03764-38f2-11e8-af3c-2123715f78df_story.html?utm_term=.f198f75f4a8c">enrayer </a>les comportements abusifs (sont cités en exemple les liens porteurs de virus ou la pornographie infantile). Ainsi, cette messagerie dite privée ne l’est que selon une définition approximative et peu commune du<em> privé</em> et même si ne sont pas des personnes avides de connaitre notre vie dans les moindres détails qui lisent un à un nos messages, il n’en reste pas moins que le contenu est analysé et potentiellement sujet à censure.</p> <p>Quant à (et oui ça ne s’arrête pas, et encore: je ne m’attarde que sur Facebook Inc., je laisse Google et compagnie à d’autres curieux ou curieuses) WhatsApp, la dernière mise à jour qui m’a été suggérée, puis imposée (en effet, on n’a pas vraiment le choix, quand on lit «Acceptez les conditions avant le 9 juin 2018 pour continuer d’utiliser WhatsApp») est loin de m’avoir rassurée. <br></p> <p>Déjà, la <a href="http://www.leparisien.fr/economie/donnees-personnelles-le-cofondateur-de-whatsapp-demissionne-01-05-2018-7691964.php">démission de Jan Koum</a> le second cofondateur de la messagerie WhatsApp n’augurait, à mon sens, rien de bon puisque la raison du différend entre la direction de Facebook et celle de WhatsApp porte depuis toujours sur la protection des données.</p> <p>En effet, selon le Parisien, le réseau social privilégie une «stratégie de croissance sur une publicité de plus en plus ciblée pour ses utilisateurs» alors que la messagerie instantanée, à l’origine, voulait faire «une application payante, sans pub, avec des données cryptées» et que cette dernière a dû, en 2016, «fournir des numéros de téléphones d’utilisateurs [à sa société mère, Facebook] afin de les utiliser à des fins publicitaires». <br></p> <p>Mais pour en revenir à la mise à jour, on peut tout d’abord lire qu’en tant que société affiliée à Facebook «WhatsApp reçoit des informations de la part des entités Facebook et partage des informations» avec ces dernières et que ces éléments sont utilisés «pour exploiter, fournir, améliorer, comprendre, <strong>personnaliser</strong>, prendre en charge et <strong>commercialiser</strong> nos Services». 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Tiens, ça ressemble fichtrement au scannage «pour notre sécurité» des messages Messenger, ça… Pourtant on nous dit que tous les messages sont chiffrés de bout en bout et que personne, pas même WhatsApp lui-même, n’y a accès. <br></p><p>Passons cette anomalie. De toute façon le décorticage de ces conditions d’utilisation et mentions légales ne permet pas de savoir exactement à quelle sauce les utilisateurs de WhatsApp sont mangés. Retenons que «à l’heure actuelle, <strong></strong>Facebook n’utilise pas les informations de votre compte WhatsApp pour améliorer votre expérience du produit Facebook ou vous offrir des expériences publicitaires plus pertinentes (?) sur Facebook». 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Ces derniers se disent que légalement ils ne font rien qui puissent leur porter préjudice (ça, c’est parce qu’ils résident dans des pays où le régime politique en place ne réclame pas l’ensemble des données à WhatsApp ou Facebook, mais c’est une autre question) et qu’ils ne subiront donc guère de censure ou de mauvaise surprise.</p> <p>C’est probablement, en grande partie, vrai. Mais que faites-vous donc de la vie privée et de l’intimité? Est-ce que toutes les choses que vous faites légalement, vous les feriez aussi si vous étiez exposés au regard d’autrui? <br></p><p>Imaginez que les rideaux de vos fenêtres, les portes de vos chambres et de vos salles de bain, les clés de votre journal intime ou de vos coffres-forts, les enveloppes de vos lettres disparaissent ou n’aient jamais existé: tels Adam et Eve, vous auriez soudainement honte de votre nudité. Tout le monde aurait vu, lu, entendu et retenu les moindres événements de votre vie pendant 1, 2, 3,… 10 ans. Légales ou pas, vous n’auriez pas fait le tiers de vos actions sachant qu’elles pouvaient être observées et analysées, parce que même les <em>afficionados</em>des parties de jambes en l’air performées au su et au vu d’une assistance curieuse ou estomaquée ont le loisir de décider quand ils seront (ou pas) observés.</p> <p>Finalement, le problème de Facebook est là: on n’était pas au courant que les messages privés ne l’étaient pas ou que l’intégralité de nos likes, d’hier et d’aujourd’hui, seraient potentiellement retenus. Qu’ils seraient des tatouages électroniques, comme le dit<a href="https://www.ted.com/talks/juan_enriquez_how_to_think_about_digital_tattoos#t-339636"> Juan Enriquez</a> dans sa conférence: capables de dire beaucoup de choses à votre sujet sans que vous n’ayez prononcé un seul mot.<br></p><p>Maintenant qu’on le sait (et c’est d’ailleurs ça que stipulent les différentes mises à jour des conditions d’utilisation: on prend vos infos et aujourd’hui on est obligé de vous le dire), il suffit de n’écrire sur Messenger ou WhatsApp que ce qui pourrait faire l’objet d’un post public: des banalités, ou rien.</p><p></p><hr><p></p><h2>Précédemment dans Bon pour la tête</h2><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/le-flocage-des-assures-jusqu-ou">Le flicage des assurés, jusqu’où?</a> - Denis Masmejan<br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'je-n-ai-rien-a-cacher-mais-j-ai-des-rideaux-chez-moi', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 979, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1033, 'homepage_order' => (int) 1257, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 3156, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 999, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'LU AILLEURS / Alcool', 'title' => 'Boire (presque) sans conséquences?', 'subtitle' => 'Yunfeng Lu, professeur en génie chimique à l'Université de Californie (Los Angeles) et passionné de vin à ses heures perdues s'est attelé au problème des lendemains vaseux qui succèdent à toutes les soirées (trop) arrosées, pour qu'enfin on puisse profiter d'une bonne rasade de bière sans les inconvénients qui vont avec. 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Outre <a href="https://www.rts.ch/info/suisse/1101717-trop-de-jeunes-alcoolises-a-l-hopital.html">les effets dits classiques</a> d'une intoxication tels que les trous de mémoire, les maux de tête ou les nausées, on peut citer les accidents, les blessures, les violences et comportements agressifs causés par un abus d'alcool ainsi que les dégâts provoqués sur le foie et ceux entravant, à long terme, <a href="https://www.rts.ch/info/suisse/8828305-le-nombre-d-hospitalisations-liees-a-l-alcool-en-diminution-en-suisse.html">le développement cérébral chez les jeunes</a>, en cas d'ivresses répétées.</p><p>De plus, en Suisse, si on observe ces dernières années une diminution des hospitalisations dues aux intoxications et dépendances à l'alcool, <a href="https://www.letemps.ch/suisse/gens-lhopital-cause-lalcool">cette baisse semble ne pas être aussi significative pour les jeunes de 10 à 23 ans</a>, encore nombreux à être hospitalisés pour ces raisons. <br></p><p>Dès lors, ne serait-il pas plus opportun de trouver une solution qui réduirait encore davantage ces hospitalisations, y compris chez les adolescents, plutôt que de dégoter un moyen qui permette de se remettre rapidement d'une bonne cuite?</p><p>C'est là que réside, apparemment, l'intérêt de la recherche de Yunfeng Lu et son équipe: la recherche tenterait, d'une part, de concevoir des capsules anti-gueule-de-bois et, d'autre part, de créer une thérapie pour aider les victimes d'overdose aux urgences et traiter l'intoxication liée à la consommation d'alcool. <br></p><h3>Ainsi fonctionnait l'enzyme</h3><p>Yunfeng Lu et le professeur Cheng Ji, expert en maladies du foie de la Keck School of Medicine de l'Université de Californie du Sud, ont eu comme idée d'utiliser les enzymes naturellement présentent dans le foie lorsque ce dernier tente d'évacuer et digérer l'alcool de notre corps. 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Le morse 2.0
Si ce cryptage parait surprenant, cette pratique est monnaie courante en Chine où homophones, jeux de prononciation et images sont largement utilisés pour créer des messages codés afin d'éviter la censure en ligne. Par exemple, «river crab» (crabe de rivière) est une expression qui fait référence à la censure elle-même tandis que «grass-mud horse» désigne une créature dont le nom, en sons chinois, est l’équivalent de «fuck your mother». Ces éléments sont utilisés pour protester contre la censure, comme dans la chanson ci-dessous, dont les paroles sont à double sens:
«Oh lying down Grass-mud horse (f* your mother), oh running hard Grass-mud horse (f* your mother). They defeat the River Crab (la censure), in order to protect their grassland (leur liberté d’expression)».
Par ailleurs, si l’engouement pour #MeToo est sans pareil en Europe ou aux Etats-Unis, la campagne a eu du mal à percer en Chine. Plusieurs internautes rapportent que des posts et pages en lien avec le sujet ont été supprimés sans explication. #RiceBunny ou #RiceBunnyInChina est, pour le moment, le moyen que les utilisateurs de Weibo ont trouvé pour élever la voix et faire fructifier la campagne contre le harcèlement dans leur pays.
La page #RiceBunny sur Weibo, réseau social en Chine. © Capture d'écran de Weibo.
L’étincelle #MeToo
Cependant, mise à part le ralentissement causé par la censure, le mouvement #MeToo s'est propagé dans ce pays comme ailleurs, c’est-à-dire qu’une étincelle a suffi pour mettre le feu aux poudres. La première à rompre son silence, douze ans après les faits qu’elle dénonce, est une femme chinoise qui vit actuellement dans la Silicon Valley, Luo Xixi. Dans un long post qu’elle publie sur Weibo, cette dernière dit avoir été harcelée par son superviseur de thèse, Chen Xiaowu, un professeur renommé de Beihang University à Beijing.
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Une autre chanson, sur «the Grass-Mud Horse»
L'article en anglais de The Conversation: «From #MeToo to #RiceBunny: how social media users are campaigning in China»
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Ainsi, tant que la créativité et l’ingéniosité seront mises à profit pour détourner «the River Crab» en Chine, on peut espérer un futur plus libre, plus égalitaire et plus sûr pour les femmes et les hommes de ce pays. </span></p><p><hr></p><h2>Une autre chanson, sur «the Grass-Mud Horse»<span style="color: inherit; font-size: 3.2rem;"> </span></h2> <iframe src="https://www.youtube.com/embed/3D2eh4xehc4" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" width="560" height="315" frameborder="0"></iframe><h4>L'article en anglais de <em>The Conversation</em>: «<a href="https://theconversation.com/from-metoo-to-ricebunny-how-social-media-users-are-campaigning-in-china-90860">From #MeToo to #RiceBunny: how social media users are campaigning in China</a>»<br></h4><p><hr></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'ricebunny', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 1003, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 766, 'homepage_order' => (int) 1011, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 3156, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1005, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'SéRIE TOUS FICHéS (2)', 'title' => 'Je n’ai rien à cacher (mais j’ai des rideaux chez moi)', 'subtitle' => 'Actuellement, nous sommes tous assaillis par le raz-de-marée qu’ont entrainé les révélations de Cambridge Analytica à propos de la confidentialité des données des utilisateurs Facebook. Plusieurs personnes ont demandé à obtenir le dossier affilié à leur profil pour savoir quelles étaient les informations collectées (on peut facilement voir ce que Facebook garde et analyse à votre sujet dans l'article publié en avril «"Le respect de votre vie privée nous tient à cœur" #OuPas») et, il faut bien l’admettre, cette lecture s’est souvent accompagnée de vertiges face à la masse d’éléments conservés et surtout, en toile de fond, cette question lancinante: à quoi peut bien servir tout ça et qui y a accès? 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Mais savoir que Facebook à la capacité de scanner en un battement de cils l’ensemble des vidéos et photos sur lesquelles une personne est identifiée pour ensuite scanner l’ensemble des photos où cette même personne pourrait potentiellement apparaitre suggère que la plateforme est à la pointe de la technologie en la matière. Et qu’elle est à même de cartographier l’ensemble de vos relations, amicales ou professionnelles, ponctuelles ou quotidiennes et de vérifier si vous n’étiez pas hier en compagnie de telle ou telle fréquentation.</p><h3>Depuis belle lurette<br></h3> <p>Etonnamment, ces surprises ne datent pas d’hier. Il suffit pour ça de remonter quelques années en arrière lorsqu’on a constaté que Facebook, via l’application mobile Messenger, avait accès à la liste des contacts enregistrés dans votre téléphone. La synchronisation entre les contacts téléphoniques et l’application Facebook mobile «permet de recouper ses amis sur le réseau social avec les contacts enregistrés sur le smartphone de sorte à les lister dans le carnet d’adresses du mobile […] et Facebook en profite pour «aspirer» les contacts», <a href="https://www.clubic.com/internet/facebook/actualite-440290-facebook-telephone.html">lit-on déjà en 2011</a>. Si cette liste n’est visible que pour la personne à l’origine de la synchronisation (et non pour l’ensemble des utilisateurs Facebook), qui peut dire ce que l’avenir réserve à cette liste qui figure quelque part sur votre profile?</p> <p>Par ailleurs, en glanant des informations au sujet de cette synchronisation, je suis tombée sur un fait d’actualité qui m’avait jusqu’alors échappé: tous les messages privés qui sont envoyés sur Messenger sont en réalité scannés et analysés (<a href="https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-04-04/facebook-scans-what-you-send-to-other-people-on-messenger-app">photos et liens compris</a>) «par mesure de sécurité»: ce passage au crible est une mesure qui permet à Facebook de contrôler et d’<a href="https://www.washingtonpost.com/business/private-messages-arent-exactly-private-at-facebook-gadfly/2018/04/05/9ff03764-38f2-11e8-af3c-2123715f78df_story.html?utm_term=.f198f75f4a8c">enrayer </a>les comportements abusifs (sont cités en exemple les liens porteurs de virus ou la pornographie infantile). Ainsi, cette messagerie dite privée ne l’est que selon une définition approximative et peu commune du<em> privé</em> et même si ne sont pas des personnes avides de connaitre notre vie dans les moindres détails qui lisent un à un nos messages, il n’en reste pas moins que le contenu est analysé et potentiellement sujet à censure.</p> <p>Quant à (et oui ça ne s’arrête pas, et encore: je ne m’attarde que sur Facebook Inc., je laisse Google et compagnie à d’autres curieux ou curieuses) WhatsApp, la dernière mise à jour qui m’a été suggérée, puis imposée (en effet, on n’a pas vraiment le choix, quand on lit «Acceptez les conditions avant le 9 juin 2018 pour continuer d’utiliser WhatsApp») est loin de m’avoir rassurée. <br></p> <p>Déjà, la <a href="http://www.leparisien.fr/economie/donnees-personnelles-le-cofondateur-de-whatsapp-demissionne-01-05-2018-7691964.php">démission de Jan Koum</a> le second cofondateur de la messagerie WhatsApp n’augurait, à mon sens, rien de bon puisque la raison du différend entre la direction de Facebook et celle de WhatsApp porte depuis toujours sur la protection des données.</p> <p>En effet, selon le Parisien, le réseau social privilégie une «stratégie de croissance sur une publicité de plus en plus ciblée pour ses utilisateurs» alors que la messagerie instantanée, à l’origine, voulait faire «une application payante, sans pub, avec des données cryptées» et que cette dernière a dû, en 2016, «fournir des numéros de téléphones d’utilisateurs [à sa société mère, Facebook] afin de les utiliser à des fins publicitaires». <br></p> <p>Mais pour en revenir à la mise à jour, on peut tout d’abord lire qu’en tant que société affiliée à Facebook «WhatsApp reçoit des informations de la part des entités Facebook et partage des informations» avec ces dernières et que ces éléments sont utilisés «pour exploiter, fournir, améliorer, comprendre, <strong>personnaliser</strong>, prendre en charge et <strong>commercialiser</strong> nos Services». Les deux verbes en gras permettent de s’imaginer l’utilisation de nos données. <br></p> <p>Si on poursuit la lecture, on trouve quelles sont «les informations collectées automatiquement» (je ne les détaille pas, mais vous donne les captures d’écran où figurent les explications): les informations relatives à l’utilisation et à la connexion, les informations sur l’appareil et données de connexion, les informations de localisation, les cookies, les informations à votre sujet fournies par un tiers, par les entreprises WhatsApp, par les entités Facebook… <br></p> <p>Dans le paragraphe «Notre utilisation des informations», à la rubrique «protection et sécurité», il est intéressant de lire: «nous pouvons, par exemple, examiner toute activité suspecte et toute infraction à nos Conditions d’utilisation et nous assurer que nos Services sont utilisés légalement». Tiens, ça ressemble fichtrement au scannage «pour notre sécurité» des messages Messenger, ça… Pourtant on nous dit que tous les messages sont chiffrés de bout en bout et que personne, pas même WhatsApp lui-même, n’y a accès. <br></p><p>Passons cette anomalie. De toute façon le décorticage de ces conditions d’utilisation et mentions légales ne permet pas de savoir exactement à quelle sauce les utilisateurs de WhatsApp sont mangés. Retenons que «à l’heure actuelle, <strong></strong>Facebook n’utilise pas les informations de votre compte WhatsApp pour améliorer votre expérience du produit Facebook ou vous offrir des expériences publicitaires plus pertinentes (?) sur Facebook». A l’heure actuelle.</p><p>En somme, ce voyage au cœur des textes incommensurablement longs et peu explicites nous permet de savoir cette chose: l’assurance que les choses de l’ordre du privé le soient effectivement sur Facebook et Messenger n’est pas garantie; sur WhatsApp, où les messages sont encore chiffrés de bout en bout, si le privé l’est, pour combien de temps cela le restera-t-il encore? Il faut être clair là-dessus: rien n’est garanti.</p><h3>En toute légalité<br></h3> <p>Face à ce constat, certains diront qu’ils quittent Facebook pour retrouver leur vie privée (encore faudrait-il qu’ils quittent les interfaces et produits Google), d’autres prétendront qu’ils n’ont rien à cacher et qu’ils s’en fichent donc pas mal de tout ce que X, Y ou Z peut détenir à leur sujet. Ces derniers se disent que légalement ils ne font rien qui puissent leur porter préjudice (ça, c’est parce qu’ils résident dans des pays où le régime politique en place ne réclame pas l’ensemble des données à WhatsApp ou Facebook, mais c’est une autre question) et qu’ils ne subiront donc guère de censure ou de mauvaise surprise.</p> <p>C’est probablement, en grande partie, vrai. Mais que faites-vous donc de la vie privée et de l’intimité? Est-ce que toutes les choses que vous faites légalement, vous les feriez aussi si vous étiez exposés au regard d’autrui? <br></p><p>Imaginez que les rideaux de vos fenêtres, les portes de vos chambres et de vos salles de bain, les clés de votre journal intime ou de vos coffres-forts, les enveloppes de vos lettres disparaissent ou n’aient jamais existé: tels Adam et Eve, vous auriez soudainement honte de votre nudité. Tout le monde aurait vu, lu, entendu et retenu les moindres événements de votre vie pendant 1, 2, 3,… 10 ans. Légales ou pas, vous n’auriez pas fait le tiers de vos actions sachant qu’elles pouvaient être observées et analysées, parce que même les <em>afficionados</em>des parties de jambes en l’air performées au su et au vu d’une assistance curieuse ou estomaquée ont le loisir de décider quand ils seront (ou pas) observés.</p> <p>Finalement, le problème de Facebook est là: on n’était pas au courant que les messages privés ne l’étaient pas ou que l’intégralité de nos likes, d’hier et d’aujourd’hui, seraient potentiellement retenus. Qu’ils seraient des tatouages électroniques, comme le dit<a href="https://www.ted.com/talks/juan_enriquez_how_to_think_about_digital_tattoos#t-339636"> Juan Enriquez</a> dans sa conférence: capables de dire beaucoup de choses à votre sujet sans que vous n’ayez prononcé un seul mot.<br></p><p>Maintenant qu’on le sait (et c’est d’ailleurs ça que stipulent les différentes mises à jour des conditions d’utilisation: on prend vos infos et aujourd’hui on est obligé de vous le dire), il suffit de n’écrire sur Messenger ou WhatsApp que ce qui pourrait faire l’objet d’un post public: des banalités, ou rien.</p><p></p><hr><p></p><h2>Précédemment dans Bon pour la tête</h2><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/le-flocage-des-assures-jusqu-ou">Le flicage des assurés, jusqu’où?</a> - Denis Masmejan<br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'je-n-ai-rien-a-cacher-mais-j-ai-des-rideaux-chez-moi', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 979, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1033, 'homepage_order' => (int) 1257, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 3156, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 999, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'LU AILLEURS / Alcool', 'title' => 'Boire (presque) sans conséquences?', 'subtitle' => 'Yunfeng Lu, professeur en génie chimique à l'Université de Californie (Los Angeles) et passionné de vin à ses heures perdues s'est attelé au problème des lendemains vaseux qui succèdent à toutes les soirées (trop) arrosées, pour qu'enfin on puisse profiter d'une bonne rasade de bière sans les inconvénients qui vont avec. 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Outre <a href="https://www.rts.ch/info/suisse/1101717-trop-de-jeunes-alcoolises-a-l-hopital.html">les effets dits classiques</a> d'une intoxication tels que les trous de mémoire, les maux de tête ou les nausées, on peut citer les accidents, les blessures, les violences et comportements agressifs causés par un abus d'alcool ainsi que les dégâts provoqués sur le foie et ceux entravant, à long terme, <a href="https://www.rts.ch/info/suisse/8828305-le-nombre-d-hospitalisations-liees-a-l-alcool-en-diminution-en-suisse.html">le développement cérébral chez les jeunes</a>, en cas d'ivresses répétées.</p><p>De plus, en Suisse, si on observe ces dernières années une diminution des hospitalisations dues aux intoxications et dépendances à l'alcool, <a href="https://www.letemps.ch/suisse/gens-lhopital-cause-lalcool">cette baisse semble ne pas être aussi significative pour les jeunes de 10 à 23 ans</a>, encore nombreux à être hospitalisés pour ces raisons. <br></p><p>Dès lors, ne serait-il pas plus opportun de trouver une solution qui réduirait encore davantage ces hospitalisations, y compris chez les adolescents, plutôt que de dégoter un moyen qui permette de se remettre rapidement d'une bonne cuite?</p><p>C'est là que réside, apparemment, l'intérêt de la recherche de Yunfeng Lu et son équipe: la recherche tenterait, d'une part, de concevoir des capsules anti-gueule-de-bois et, d'autre part, de créer une thérapie pour aider les victimes d'overdose aux urgences et traiter l'intoxication liée à la consommation d'alcool. <br></p><h3>Ainsi fonctionnait l'enzyme</h3><p>Yunfeng Lu et le professeur Cheng Ji, expert en maladies du foie de la Keck School of Medicine de l'Université de Californie du Sud, ont eu comme idée d'utiliser les enzymes naturellement présentent dans le foie lorsque ce dernier tente d'évacuer et digérer l'alcool de notre corps. 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Quant à certains diocèses, en Sicile ou dans la ville de Chicago par exemple, ils développent leurs propres cours d’exorcisme face à une demande en expansion.</p><p>Certains, comme le père italien Benigno Palilla, pensent que c’est l’utilisation croissante des cartes de tarot et de sorcellerie qui ont renouvelé la demande d’exorcisme. D’autres – c’est le cas du père Gary Thomas, un prêtre américain ayant réalisé pendant 12 ans des rites d’exorcisme – pensent que l’une des raisons de cette recrudescence est que lorsque la société a commencé à davantage s’appuyer sur les sciences sociales, peu d’églises ont formé des exorcistes. </p><h3>Exorcisme majeur, dernier recours </h3><p>Le Père Thomas ajoute cependant que le nombre d’«exorcismes majeurs» qu’il a réalisés n’était que d’une douzaine, sur les 180 cas qu’il a vus. <a href="http://www.vatican.va/archive/ccc_css/archive/catechism/p2s2c4a1.htm">Un exorcisme majeur, dans l’Eglise catholique,</a> nécessite l’accord et l’approbation de l’évêque et implique des prières spécifiques ainsi qu’une invocation pour que le démon quitte le corps des possédés, au nom de Jésus. </p><p>En 1999, l’Eglise catholique a fait la première refonte de ses règles d’exorcisme depuis 1614, pour distinguer les possessions démoniaques des maladies psychologiques ou physiques. De ce fait, les exorcistes, comme le père Thomas, travaillent avec une équipe de docteurs, psychologues et psychiatres (tous pratiquants catholiques) afin de déterminer si la personne souffre réellement de possessions démoniaques. Dans ce cas, le prêtre va essayer une série de prières de délivrance avant de, en dernier recours, pratiquer un exorcisme majeur. </p><p>Si l’exorcisme a parfois mauvaise presse, c’est notamment parce que certains pratiquants religieux ont utilisé ce rite religieux pour commettre des abus sur des personnes vulnérables ou sur des enfants. D’autre part, le risque est que certaines personnes atteintes d’épilepsie ou de schizophrénie soient mal diagnostiquées (les symptômes étant attribués à des phénomènes surnaturels) et qu’elles ne bénéficient pas, dès lors, d’un traitement médical adéquat. Dans certains pays, comme au Royaume-Uni, un plan d’action national a été mis en place pour prévenir les abus et dérives dans la pratique de rituels religieux. </p><p></p><hr><p></p><h4>Article original en anglais sur<em> BBC News</em>: <a href="http://www.bbc.com/news/world-europe-43697573">Exorcism: Vatican course opens doors to 250 priests</a></h4>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'cours-d-exorcisme-pour-250-pretres', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 1068, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 961, 'homepage_order' => (int) 1145, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 3156, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 2938, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'bluerabbitcenter.png', 'type' => 'image', 'subtype' => 'png', 'size' => (int) 1151294, 'md5' => '194100d9650a98fc467070f33417e3aa', 'width' => (int) 4216, 'height' => (int) 2208, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => null, 'description' => '#RiceBunny: les mots «rice» et «bunny» correspondent respectivement aux sons [mi] et [tu] en chinois. 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1 Commentaire
@Gio 21.02.2018 | 08h22
«Magnifique article que j’ai lu avec plaisir. Vous m’avez appris beaucoup de choses. Tout est parti du titre accrocheur, comme quoi un bon hameçon fonctionne. »