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On connaît peu la réalité et l’histoire des pays baltes, pourtant membres de l’UE et de l’OTAN. Le magazine «L’Express» raconte ce qui se passe en Lettonie. Ce petit pays de 1,9 millions d’habitants, autrefois occupé par l’Empire allemand puis l’URSS. On y compte une forte minorité russophone: entre 25% et 35% des habitants, avec le bon passeport, ou celui de Russie, beaucoup sans papiers. Concentrés dans la capitale, Riga, et dans les localités de l’est. Ils rencontrent beaucoup de problèmes ces temps-ci…



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Les minorités russophones sont perçues, à tort ou à raison, comme des sympathisants de Poutine. Le gouvernement a lancé tout un programme de «dérussification»: interdiction de regarder les télés et d'écouter les radios russes, restrictions des programmes locaux dans cette langue qui d’ailleurs disparaîtra totalement des écoles en 2025. Les russophones qui n’ont plus de passeports depuis la fin de l’URSS doivent maintenant obtenir un permis de séjour soumis à un examen de langue. S’ils ne maîtrisent pas suffisamment le letton, s’ils ratent un deuxième essai, ils sont menacés d’expulsion vers la Russie. Les jeunes générations sont peu touchées mais les personnes âgées se trouvent dans des situations difficiles au quotidien. L’administration a banni le russe. A Riga, dans les rues, dans les magasins, à l’aéroport, plus une enseigne en caractères cyrilliques. Même l’Ukraine qui connaît depuis 2014 une division de cette nature n’est pas allée aussi loin.

Ces dernières années, l’Union européenne et le Conseil de l’Europe sont maintes fois intervenus auprès des pays baltes pour en finir avec les discriminations, pour le respect des minorités. Les textes de lois ont été aménagés ici et là. Mais de fait, la population russophone est de plus en plus sous pression si elle ne tourne pas le dos à sa culture. A la différence d’autres minorités – anglophones par exemple! – qui sont mieux loties.


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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET

3 Commentaires

@Marta Z. 24.03.2024 | 13h10

«C'est très triste d'être "puni" pour parler une langue sous prétexte qu'elle est parlée dans un autre pays, considéré comme ennemi... Ça me fait penser à ce professeur d'université (polonais) qui s'est fait tabasser dans le métro à Varsovie en 2018, par des nationalistes (polonais), pour avoir parlé au téléphone en allemand... Très triste...»


@markefrem 26.03.2024 | 16h48

«Voilà qui est bien dans la droite ligne actuelle de sanctification des minorités !!! Il faut savoir ce que l'on veut : choisir entre Poutine ou l'Europe et ne pas fournir au premier de mauvaises raisons d'intervenir ! Il semble que les Pays baltes ont suffisamment souffert des soviets pour ne pas hésiter longtemps. La majorité intelligente a décidé.»


@Chan clear 29.03.2024 | 09h48

«Personnellement ça ne me gêne pas du tout d’entendre parler Letton en Lettonie, c’est une des langues les plus anciennes au monde à entendre, un vrai plaisir telle une musique légère, la différence avec la langue russe et l’intonation qui s’entend au premiers sons, fort, sûr, bien sûr que les deux langues sont nécessaire, mais il me semble qu’il y a assez de citoyens qui parlent russes dans le monde, le Letton est plus rare, ce serait dommage qu’il disparaisse….après 50 ans d’occupation soviétique et allemande, il me semble tout à fait justifié que enfin la Lettonie puisse respirer même si la grande partie de ses forces vives doit partir ailleurs pour y gagner sa vie. Le lien avec la Lettonie nous vient de notre aïeule, lettone émigrée en Ecosse comme la plupart des lettons entre deux occupations….le reste de mes aieuls sont morts dans des camps en Sibérie comme bcp d’autres, toute une histoire d’un pays qui a un lien très fort avec la Terre. Les langues étrangères nous diversifient les pensées et ouvrent d’autres visions. A pratiquer sans modération :))»