Actuel / Migraines socialistes
Christophe Blocher (UDC) aux côtés de Corrado Pardini (PS), dans l'émission alémanique «Arena». © SRF
Il y a peu, le président du PS suisse se félicitait de sa capacité de résistance, comparée à la déroute de la social-démocratie en France, en Italie, et dans plusieurs autres pays européens. Moins d’euphorie aujourd’hui. Gros soucis à l’approche des élections de l’automne. En raison du flottement face au dossier Suisse-Europe, de la concurrence des Verts, des mécontentements qui se manifestent dans les ailes gauche et droite du parti
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Ce grand courant, prolongé plus tard par la «<em>Naturphilosophie</em>» allemande et surtout le géant Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) auquel Martin Bernard consacre d’admirables pages. Allant au-delà des œuvres les plus connues, explorant sa philosophie, sa façon de «pénétrer au cœur des grandes énigmes de la vie et de l’univers».</span></p> <p><span>Tout cela est bien beau, direz-vous, mais aujourd’hui, comme 61% des personnes interrogées par l’Office of Science and Technology britannique, vous pensez peut-être que «la science est dirigée par le monde des affaires, au bout du compte, c’est une histoire d’argent». Là Martin Bernard va jusqu’à proposer que soient créés de nouveaux instituts de recherche, plus attentifs aux besoins et souhaits de la population… financés par une taxe sur les transactions financière spéculatives. </span></p> <p><span>Mais alors pourquoi diable en appeler à un renouveau? Pas besoin de faire un dessin. L’Europe est en déclin. Le best-seller de Emmanuel Todd (<em>La défaite de l’Occident</em>, éd. Gallimard) en fait brillamment le tour, y compris pour la Grande-Bretagne si chère à son cœur. Un peu simpliste parfois, lorsqu’il insiste lourdement sur l’abandon de la pratique religieuse, surtout celle des protestants qu’il a en si haute estime. Mais il a raison de parler de la montée du nihilisme. En Amérique étendu à l'Europe. Le consumérisme finit par consumer la petite flamme qui fait le propre de l’humanité. Selon le philosophe français Abdennour Bidar «l’humanisme est le fil directeur ou l’inspiration profonde de l’histoire culturelle de l’Occident». Mais où le renouer, ce fil? Par l’école, bien sûr, et pas celle des programmes mijotés de Microsoft, par la méditation, par un dialogue respectueux et curieux avec d’autres civilisations. Un petit tour en Asie, en Afrique, en Amérique latine, ça aide à comprendre le monde et à se connaître soi-même. Et surtout, c’est plus abordable, la lecture! Celle du livre Martin Bernard ouvre tant de perspectives stimulantes... Il foisonne de citations-clés. Au moins lire le dos de la couverture: «S’interroger sur l’avenir du continent européen n’a pas pour ambition de créer un nouvel impérialisme rivalisant avec ceux des autres grandes puissances, mais de susciter un nouvel espoir civilisationnel centré sur le respect et l’intégrité de la personne humaine et de la nature, ainsi que sur de nouvelles formes d’entraide et de spiritualité. 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Ils rencontrent beaucoup de problèmes ces temps-ci…', 'content' => '<p><span>Les minorités russophones sont perçues, à tort ou à raison, comme des sympathisants de Poutine. Le gouvernement a lancé tout un programme de «dérussification»: interdiction de regarder les télés et d'écouter les radios russes, restrictions des programmes locaux dans cette langue qui d’ailleurs disparaîtra totalement des écoles en 2025. Les russophones qui n’ont plus de passeports depuis la fin de l’URSS doivent maintenant obtenir un permis de séjour soumis à un examen de langue. S’ils ne maîtrisent pas suffisamment le letton, s’ils ratent un deuxième essai, ils sont menacés d’expulsion vers la Russie. Les jeunes générations sont peu touchées mais les personnes âgées se trouvent dans des situations difficiles au quotidien. L’administration a banni le russe. A Riga, dans les rues, dans les magasins, à l’aéroport, plus une enseigne en caractères cyrilliques. 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Comme si la fin de l’escalade belliqueuse ne permettait pas d’espérer au contraire une amorce de détente et d’accord avec la Russie propice à toutes les parties.</span></p> <p><span>Voir émerger de très jeunes dirigeants est réjouissant à l’heure où tant de vieux, de très vieux Présidents s’accrochent sans fin au pouvoir. Quel plaisir ainsi d’entendre le jeune chef d’Etat du Chili, Gabriel Boric (38 ans), réinventer la gauche latino-américaine en la débarrassant de ses scories idéologiques. Mais il émerge aussi des freluquets. Sans expérience de vie, sans profondeur, sans réel parcours démocratique. Brûlant d’abord et avant tout d’ambition politicienne. </span><span>Dans la catégorie des poids légers français, il y en a un qui fait plutôt pitié. L’ex-conjoint de Gabriel Attal, Stéphane Séjourné (38 ans), promis au rang de ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. A l’oral le malheureux multiplie les fautes grossières de français. 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Mais la migraine va au-delà de ce tangage. Un récent sondage a sonné l’alarme. Avec 17,4% des intentions de vote, le PS n’est plus certain de dépasser les radicaux-libéraux. La pente sera dure à remonter. Depuis des décennies, une partie de l’électorat populaire – en plus de la droite traditionnelle – est passée à l’UDC. Celle-ci, qui n’a guère brillé dans les exécutifs, s’émoussera peut-être (elle perdrait 2,4 % des intentions de vote) mais elle se maintiendra à un haut niveau. Et les Verts sont en progression, souvent au détriment des socialistes.
Il n’y a pas que les chiffres qui doivent troubler la gauche. On perçoit de plus en plus, dans les classes moyennes – vivier habituel – une inquiétude montante (voir l’interview de Myret Zaki dans BPLT). Le pouvoir d’achat s’érode. Assurances, impôts, salaires stagnants, les prix qui grimpent notamment dans le duopole Migros-Coop, l’inflation cachée non compensée. Sans parler des peurs du lendemain: mutations technologiques, resserrement des effectifs partout, difficultés à trouver du travail pour des jeunes aux formations inadéquates et pour les quinquagénaires largués. Menaces à terme sur les retraites. Les super-riches voient leur fortune enfler chaque année et les classes moyennes sont à la peine. Qui peut croire que, comme les autres, les Suisses ne le savent pas? Ils sont dociles et conservateurs, d'accord, mais leur colère d'abord muette n'est pas loin et se fera entendre un jour.
Face à ce foisonnement de soucis, confus mais bien réels, la social-démocratie suisse, comme dans d’autres pays, ne propose aucune vision d’avenir large et concrète. Les socialistes suisses sont d’abord des gérants de l’immédiat. Ils sont bons dans l’exercice. Pas sûr que cela suffise.
Zoom avant
Voyons de plus près où cela grince. L’équité fiscale n’apparaît quasiment pas dans les discours de la gauche gouvernementale. On ne parle plus des forfaits fiscaux qui permettent aux riches étrangers de se planquer dans de nombreux cantons, surtout romands, alors que ce machin a été supprimé à Zurich. Le cas vaudois est exemplaire. On y a adopté dare-dare un statut fiscal des entreprises qui, certes, comme l’exigent nos partenaires, abolit les faveurs choquantes aux étrangers, mais fixe un taux très bas (13,79% des bénéfices). Il n’y guère que l’Irlande et Chypre qui sont légèrement en-dessous. Ce fut salué par le PS, main dans la main avec le PLR au nom du «compromis dynamique». Pour compenser les pertes (128 millions), les particuliers paieront. Nombre de communes, victimes de l’exercice, s’arrachent les cheveux. Cela n’empêche pas la candidate socialiste au Conseil d’Etat d’insister sur son désir de «continuité». Elle ne cesse de répéter que tout va bien dans le canton, qu’il ne faut rien changer. Perspective mobilisatrice pour un parti dit de gauche?
Et cela ne va pas s’arranger non plus sur le plan fédéral. Le PS appuie la nouvelle mouture dite RFFA: impôts sans distinction entre les entreprises suisses et étrangères, entre grandes et petites – comme le demande l’Europe – plus une aide de deux milliards à l’AVS pour faire passer la pilule. Mais là encore, les taux seront très bas: entre 13 et 14%. La Suisse reste un paradis pour certains… et un enfer pour beaucoup d’autres. Si on ajoute à cela, pour nombre de cantons et pas d’autres, l’impôt sur la fortune qui prend en compte l’outil de travail (cela ne se fait dans aucun autre pays d’Europe!), on voit que nombre de PME sont pénalisées. Et le secret fiscal qui reste intact pour les contribuables suisses qui «oublient» une part de leurs comptes dans les banques locales! Ils sont des dizaines de milliers à sortir du bois… parce qu’ils craignent la transparence instaurée au plan international, alors qu’ils ont une part de leur fortune à l’étranger. Il en reste beaucoup qui se planquent encore à l’abri du droit helvétique intérieur. Qui en parle? Pas grand monde.
Assurance-maladie: du bricolage
Oui, le parti s’engage pour alléger la charge devenue insupportable de l’assurance-maladie. En demandant à limiter les cotisations à 10% du revenu. Du rafistolage. C’est tout le système qui est malade et injuste. Mais le PS ne dessine aucune autre proposition globale. La Suisse est le seul pays d’Europe où ce coût n’est pas proportionnel au salaire. Au moins faudrait-il le dire et s’en indigner pour préparer le terrain à une réforme de fond. Se battre pour le maintien des subventions aux familles modestes, c’est bien, mais ce n’est pas la solution à long terme. Quand en plus c'est un conseiller fédéral socialiste qui annonce l'augmentation de la franchise obligatoire (une provocation de la droite!), cela n'aide pas à crédibiliser son enseigne.
Oui, le parti s’engage pour des mesures écologiques. Mais sans grande réflexion. C’est la popiste Anaïs Timofte qui sort des schémas en disant qu’il faut cesser de culpabiliser les particuliers, exiger d’abord des entreprises industrielles de se mettre à l’ouvrage, trouver des solutions technologiques innovantes. Il est probable que les électeurs qui font du sujet leur priorité se tournent vers les Verts. On préfère souvent l’original à la copie.
Oui, le parti s’engage dans la cause des femmes, du mariage pour tous, des migrants misérables. C’est sa dignité. Mais la social-démocratie ferait bien de ne pas ignorer qu’une grande partie de la population nourrit d’autres préoccupations. La sécurité de l’emploi, le revenu au bout du mois. Et sur ce terrain, les propositions socialistes sont maigres. Le combat pour l’application obligatoire des conventions collectives de branche reste mou. Les idées concrètes pour protéger les travailleurs âgés manquent encore.
Oui, le parti commence, ô combien tardivement, combien timidement, à se préoccuper des enjeux économiques de la scène numérique dominée par les géants américains. Quand réclamera-t-il haut et fort une taxation des GAFAM?
A force de gouverner, même très convenablement, le nez dans le guidon, les leaders du parti perdent de vue à la fois certaines détresses au quotidien et la vision de l’avenir. C’est risqué. D’autant plus inquiétant pour nous tous que ce n’est pas la droite qui empoignera ces sujets.
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Comme si la fin de l’escalade belliqueuse ne permettait pas d’espérer au contraire une amorce de détente et d’accord avec la Russie propice à toutes les parties.</span></p> <p><span>Voir émerger de très jeunes dirigeants est réjouissant à l’heure où tant de vieux, de très vieux Présidents s’accrochent sans fin au pouvoir. Quel plaisir ainsi d’entendre le jeune chef d’Etat du Chili, Gabriel Boric (38 ans), réinventer la gauche latino-américaine en la débarrassant de ses scories idéologiques. Mais il émerge aussi des freluquets. Sans expérience de vie, sans profondeur, sans réel parcours démocratique. Brûlant d’abord et avant tout d’ambition politicienne. </span><span>Dans la catégorie des poids légers français, il y en a un qui fait plutôt pitié. L’ex-conjoint de Gabriel Attal, Stéphane Séjourné (38 ans), promis au rang de ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. A l’oral le malheureux multiplie les fautes grossières de français. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
4 Commentaires
@Lagom 09.03.2019 | 10h33
«Je n'aime pas trop les idées socialistes transfrontalières mais je les préfère mille fois à celles des verts-gauchistes qui se profilent comme protecteurs de la nature, en jouant la musique d'une émotion primaire, la peur !»
@jeanpierre 11.03.2019 | 11h20
«Cela a toujours été le problème du PS qui est très minoritaire dans une Suisse très ancrée à droite. Faut-il ne pas faire de compromis et rester dans son idéal sans pouvoir avancer en voyant toutes ses propositions refusées ? ou tenter le compromis très suisse avec la droite en obtenant de tous petits pas ? C'est vrai que c'est moins sexy que les grandes envolées des PS étrangers, mais au moins il y a des résultats. Le cas de la LAMAL est exemplaire. le PS a lancé plusieurs initiatives pour la réformer, toutes on été largement refusée surtout par une majorité alémanique très méfiante. Alors relancer une initiative qui se cassera la figure avec les ricanements de la droite ou essayer d'améliorer un peu la situation existante ? Le canton de Vaud est effectivement exemplaire. En faisant passer de petits compromis, il est arrivé à obtenir la meilleure protection sociale de Suisse avec non seulement les 10% sur les primes maladie mais aussi le revenu d'insertion, l'allocation cantonale de maternité, des PC famille efficaces, des allocations familiales fortement relevées. et j'en passe. Rebecca Ruiz a raison de dire que le PS a fait beaucoup pour le canton de Vaud et de dire que la situation y est meilleure.»
@pinodo 13.03.2019 | 17h17
«Bravo pour cette belle indignation! qui aurait pu être encore plus cassante et tranchante...
Un vieux militant
François Jeanprêtre Sorens »
@Dri 24.03.2019 | 14h30
«Excellent article. J'ai depuis toujours le cœur à gauche, mais je ne comprends pas le plafonnement de l'assurance-maladie à 10% des revenus, qui amène notamment la classe moyenne à financer cette mesure. Un emplâtre sur une jambe de bois. Cette mesure ne résout en rien le véritable problème qu'est la hausse constante et exorbitante de l'enveloppe des coûts de la santé en Suisse (x200% en 2015 vs. 1996), complètement décorrélée à l'évolution des salaires. Les intérêts divergents des acteurs concernés ne méritent qu'un énorme coup de pied dans cette fourmilière. Médecins surpayés, médicaments ruineux, patron(ne) de caisses maladies gagnant une fortune, ce système marche sur la tête et n'est pas tenable à terme! Allez ensuite expliquer aux gens que ce n'est pas du vol organisé.»