Actuel / Jérusalem au regard de l’histoire, loin des slogans
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Jérusalem, capitale d’Israël! La déclaration de Trump a suscité les applaudissements de l’opinion israélienne – qui n’en attend pas grand-chose – et des indignations – plus ou moins convaincues – dans le monde musulman. De part et d’autre, on brandit des arguments historiques. Comme si le passé aidait à résoudre les crises politiques du présent. Si, en Europe, on fixait les frontières en se référant aux siècles et millénaires passés, ce serait un beau capharnaüm… Mot bien ou mal choisi puisqu’il est le nom d’un village, sur le lac de Tibériade, où se mêlent les vestiges de synagogues et d’églises anciennes.
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Il va jusqu’à promettre une ambassade à Jérusalem… où l’on n’est guère convaincu par ce nouvel allié proclamé. Ses seuls ennemis, dit-il, ce sont l’Iran et le Hezbollah. Et n’a pas un mot quant aux bombes israéliennes qui pleuvent sur son territoire ni sur la présence de Tsahal aux portes de Damas. Silence aussi devant les exactions et les assassinats commis par ses partisans, rapportés sur le net, image à l’appui. En outre, il est prévu de mijoter une nouvelle constitution. La «République arabe syrienne» devrait s’appeler «Etat islamique de Syrie».</p> <p>On peut comprendre la satisfaction des Américains et des Européens voyant que la Russie et l’Iran sont bannis des lieux. Mais comment peuvent-ils peindre ainsi en rose la nouvelle situation? Sans penser aux désastreux précédents de l’Irak, de la Libye?</p> <p>En fait, ce n’est pas totalement surprenant. Lorsque la guerre civile fut déclenchée en 2011, ce sont les mêmes forces islamistes qui prirent très tôt le relais des manifestants qui réclamaient la démocratie, brutalisés par la police d’Assad. Elles furent soutenues aveuglément, des années durant, par plusieurs pays arabes et européens. Ce fut atroce. Un demi-million de morts, dit-on. Sous le double feu du dictateur criminel, certes, et celui des insurgés barbus. Des dizaines de millions d’exilés fuyant la fureur des uns et des autres.</p> <p>N’entrons pas ici dans les spéculations sur l’avenir, sur les desseins des puissances qui, de fait, s’emparent du pays, qui s’agitent au fil de leurs ambitions géopolitiques et économiques. Sans parler du pétrole, exploité par les Américains sur la partie kurde… Qu’il nous soit permis d’évoquer plutôt un souvenir. Cinq ans avant la guerre, un voyage inoubliable en Syrie. Un prêtre nous faisait visiter Alep, tous les quartiers, animés et relativement prospères. Nous parlions avec tous. Conscients d’être dans une dictature, nous constations que chacun exprimait sans peur sa foi, son appartenance. Nous avions visité l’admirable mosquée des Omeyyades à Damas. Nous nous sommes étonnés auprès de deux jeunes filles de voir tant de monde, des familles en sortie, un dimanche et non un vendredi. Elles éclatèrent de rire: «Mais c’est le jour de Pâques!». Comme Noël, les jours de fêtes chrétiennes sont officiellement fériés en Syrie. Jusqu’à quand?</p> <p>Le prêtre d’Alep, devenu un ami, qui vit aujourd’hui en France, n’a pas le cœur à applaudir le tournant actuel. Il s’est exilé avec les siens après que sa fille de dix-huit ans ait été débarquée d’un bus, violée et assassinée parce qu’elle portait une croix autour du cou. Par des «rebelles modérés» comme on disait à l’époque. 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Tout comme la rivale du vainqueur, arrivée en deuxième position, Elena Lasconi, qui voit là «un retour des jours sombres du communisme». Mme von der Leyen croit bon au contraire d’appuyer le président roumain sortant qui réclame une enquête sur les ingérences hypothétiques de la Russie lors de la campagne, largement menée sur les réseaux sociaux.</p> <h3><strong>Qui veut la peau de Călin Georgescu ?</strong></h3> <p>C’est piquant si l’on songe que sur l’autre bord, l’influence américaine pèse lourd sur ce pays. Son commandant en chef, le général Vlad, a été formé dans la plus haute école militaire aux USA et a même participé à l’opération menée contre l’Irak en 2003. Depuis la guerre en Ukraine, la pression de l’OTAN et des lobbies de l’armement est énorme. Le budget de la défense roumaine a augmenté de 53 %, il représente 3 % du PIB. Une grande base est en construction à la frontière avec la Russie. 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Et aussi des manies, il est vrai, une fixation sur l’affreux Davos, le redoutable Soros. Un penchant religieux aussi et même mystique. Grand défenseur de la famille traditionnelle, mais pas opposé à l’avortement et aux couples homosexuels. Attentif, et c’est rare, aux minorités, tels les Hongrois sur sol roumain ou les Roms. Ses refrains préférés tournent autour de la défense du peuple roumain, du rassemblement de tous, du redressement d’un pays resté pauvre malgré de réels progrès économiques aux bénéfices trop inégalement répartis. On apprécie ou pas le bonhomme, mais pas de quoi le maudire… ou l’enfermer, ou l’exiler comme en rêvent les plus exaltés de ses adversaires. Certains sont allés jusqu’à couper l’eau et l’électricité de son domicile. A quoi Georgescu réagit avec le sourire et rassure, il restera sur internet et le débat, le combat continueront. 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Décidément Donald Trump ne sait plus quoi inventer pour déclencher une guerre. Malgré le fait qu’il ait un comparse plus que complaisant en la matière (le dirigeant nord-coréen) il n’y est pas arrivé (heureusement pour nous ouf). Alors il change et reconnait Jérusalem comme capitale d’Israël, provoquant l’ire des musulmans. Entre nous on voit l’hypocrisie du personnage, quelques semaines plutôt il effectue une tournée dans les pays arabes, les caressant dans le sens du poil, pour mieux les poignarder dans le dos après. Là ce n’est peut-être pas une guerre atomique qu’il va déclencher, mais une vague d’attentats !!! Quel inconscient ! Que cette ville soit une capitale, pourquoi pas, mais pas celle d’un seul état (juif ou palestinien) car c’est un lieu chargé d’histoire, multiculturelle et qui n’appartient pas plus à l’une ou l’autre communauté. Mais alors capitale de quoi, de quel peuple ? 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N’y voyons pas cependant une raison d’ignorer l’histoire extraordinaire de Jérusalem, ancrage sacré des trois religions monothéistes. Comment l’aborder ? La quasi-totalité des ouvrages qui lui sont consacrés partent du point de vue de tel ou tel groupe. Le politologue israélien Meron Benvenisti l’a si bien dit: «L’histoire de Jérusalem s’apparente à une gigantesque carrière d’où chaque camp extrait des pierres pour la construction de ses mythes et pour les jeter sur l’adversaire». Pour dépasser l’affrontement des récits mémoriels, un groupe d’une soixantaine de chercheurs internationaux mène un projet académique de pointe, principalement financé par l’Union européenne: Open Jerusalem. Une foule de compétences n’est pas de trop pour explorer les archives dispersées dans le monde, en hébreu, en arabe, en turc, en arménien, en anglais, en français, en russe et d’autres langues. Il en résulte un premier fruit, accessible au grand public, un livre tout récent, signé Vincent Demire, le pilote de l’entreprise: «Jérusalem. Histoire d’une ville-monde des origines à nos jours». Lecture fascinante. Nourrie d’une approche au ras des pierres, tant de fois stratifiées au fil des époques, au ras des documents qui laissent entrevoir la vie quotidienne des divers habitants et leurs rapports entre eux, souvent violents, étonnement pacifiques à certains moments.
Qu’en retirer? Trois ou quatre constats qui vont parfois à l’encontre des idées reçues. D’abord, la confirmation incontestable de l’enracinement millénaire du peuple juif à Jérusalem. Qui ne fut cependant jamais une véritable capitale jusqu’en 1947. Car elle l’est dans les faits aujourd’hui, ergoter sur ce fait est hypocrite. Comme elle pourrait l’être aussi d’un éventuel Etat palestinien. Son nom, Rushalimum («ville de paix!»), apparaît au 19e siècle avant notre ère sur une figurine égyptienne. Les rois David et Salomon règnent au 10e siècle avant J.-C. Se succèdent ensuite plusieurs conquêtes, babylonienne et perse notamment. Puis romaine. Avec le passage notable de Hérode le Grand, tyran et bâtisseur qui jette les bases architecturales de la ville d’aujourd’hui. L’empire de Rome s’entendit assez bien avec les Juifs, beaucoup avec les Chrétiens, toujours plus nombreux dans ce que l’on n’appelait pas encore la Palestine. Lorsqu’il s’effondra, ces derniers tinrent le haut du pavé et ce fut une période noire pour les Juifs. Plus noire encore, plus tard, lorsque les Croisés s’installèrent dans la ville.
Jusque dans les années 30, la municipalité de Jérusalem était mixte
Au fil des siècles, et jusqu’au début de notre 20e siècle, les Chrétiens, dans des tonalités et des situations différentes, à divers carrefours de l’histoire, furent les pourfendeurs les plus acharnés de la tradition juive. Certes celle-ci s’entremêlait étroitement avec le christianisme, ainsi qu’avec l’islam des débuts – les convergences textuelles des trois religions sont souvent ignorées mais indubitables – mais sur le terrain, les rivalités furent cruelles dans des rapports de force variables. Juifs et Musulmans avaient et ont encore beaucoup de traits communs qui les différencient des chrétiens : la circoncision, l’interdiction de reproduire l’image humaine, le rejet du porc et d’autres interdits alimentaires, la barbe chez les plus religieux, l’obsession de la pureté des lieux sacrés (jusqu’à prohiber leur fréquentation par les femmes ayant leurs règles).
La Jérusalem des califes qui succéda à l’époque romaine vit la construction d’édifices musulmans et de synagogues aussi. Plus tard, après l’épisode des Croisés, chassés par les Turcs, Jérusalem traversa un long temps sous l’autorité ottomane, avec une parenthèse égyptienne, jusqu’à la fin de la Première guerre mondiale. Un temps peu connu, peu décrit, avec des moments de prospérité et de déclin. Ce qui frappe, c’est le soin qu’eut ce pouvoir turc à ménager la diversité religieuse de la ville. Juifs et Chrétiens y avaient un statut reconnu. Certes, la construction et la rénovation de leurs lieux sacrés étaient limitées, mais ils purent pratiquer leur religion sans grandes encombres. Les uns et les autres vivant dans une proximité globalement paisible, avec de nombreux échanges et voisinages.
C’est dans la seconde moitié du 19e siècle et au début du 20e, avec l’émergence du sionisme, que les religions juive et musulmane furent peu à peu considérées comme des nations rivales, israéliennes et palestinienne. L’une et l’autre profitant des ambiguïtés britanniques chargées d’un protectorat temporaire. Jusque dans les années 30, la municipalité de Jérusalem était mixte, intercommunautaire. L’arrivée des immigrés sionistes inquiéta fort les notables juifs qui participaient à la gestion de la ville. L’un d’eux proposa même de créer un Etat juif «ailleurs»: «Ne touchez pas à la Palestine!» osa-t-il lancer.
L’écart entre la Jérusalem juive et la Jérusalem musulmane s’accroît
La création de l’Etat d’Israël en 1947 consacra la division de la ville, l’est étant sous autorité jordanienne et interdite aux Israéliens. Lorsque vingt ans plus tard, Tsahal s’empara de la totalité de la ville, ce fut sanglant. Des deux côtés. Les Juifs chassés de la partie est, leurs synagogues détruites, des milliers de Palestiniens musulmans et chrétiens expulsés de la partie ouest. On connaît la suite. Les Intifada, les attentats terroristes, la montée de la répression, puis au fil des années jusqu’à aujourd’hui les expropriations et les implantations israéliennes dans la périphérie et au-delà dans les territoires occupés.
L’écart entre la Jérusalem juive et la Jérusalem musulmane s’accroît, l’une riche, l’autre pauvre, l’une bien équipée (avec 87% du budget municipal), l’autre bien moins lotie (13%). Une autre donnée sera déterminante dans l’avenir. La démographie. Le livre l’analyse précisément. En 1914, la ville comptait 40'000 Juifs et 30'000 Arabes, musulmans et chrétiens. Aujourd’hui 500'000 Juifs (63%) et 300’000 Arabes dans la municipalité israélienne actuelle. Depuis 1967, la population juive a été multipliée par 2,5, la population arabe par 4. Malgré la forte natalité chez les orthodoxes juifs, la résistance démographique palestinienne au sein-même de la ville est puissante. Celle-ci reste donc «moins juive» que Tel Aviv et Haifa.
Les auteurs de cette recherche se gardent bien de donner des bons et des mauvais points aux uns ou aux autres. Ils esquissent une proposition. Sans attendre la solution politique miraculeuse, ils suggèrent des mesures concrètes, urbanistiques, pour assurer un avenir partagé et viable aux deux communautés. Vision défendue par l’association israélienne «Ir Amim» (la ville des peuples) et le «Peace and democracy Forum» palestinien. Inutile de dire que ces sages sont ignorés et combattus par le gouvernement israélien actuel. Mais l’histoire de Jérusalem est si longue, si exceptionnelle, si inattendue… Elle ne s’arrêtera pas au tableau que dessine le pouvoir dominateur d’aujourd’hui à coups de formules fracassantes. Cependant tant que les Palestiniens n’auront pas leur Etat, tant que se poursuivra la colonisation des territoires occupés, tant que l’abcès de Gaza ne sera pas débridé, les secousses ébranleront la région. Jusqu’à son cœur, Jérusalem.
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Il va jusqu’à promettre une ambassade à Jérusalem… où l’on n’est guère convaincu par ce nouvel allié proclamé. Ses seuls ennemis, dit-il, ce sont l’Iran et le Hezbollah. Et n’a pas un mot quant aux bombes israéliennes qui pleuvent sur son territoire ni sur la présence de Tsahal aux portes de Damas. Silence aussi devant les exactions et les assassinats commis par ses partisans, rapportés sur le net, image à l’appui. En outre, il est prévu de mijoter une nouvelle constitution. La «République arabe syrienne» devrait s’appeler «Etat islamique de Syrie».</p> <p>On peut comprendre la satisfaction des Américains et des Européens voyant que la Russie et l’Iran sont bannis des lieux. Mais comment peuvent-ils peindre ainsi en rose la nouvelle situation? Sans penser aux désastreux précédents de l’Irak, de la Libye?</p> <p>En fait, ce n’est pas totalement surprenant. 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Des contingents étrangers sont sur place, notamment avec environ 1000 soldats français. </p> <p>Alors évidemment Georgescu est un gêneur. Il ne veut pas quitter l’OTAN, mais considère que l’intérêt de la Roumanie, c’est l’arrêt au plus vite de la guerre. Ce qui lui vaut aussitôt chez nous l’étiquette de pro-russe. Il s’oppose aussi à une dépense prévue de 6,5 milliards de dollars pour l’achat d’une flotte de FA-35 dans un pays où le quart de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. On voit dès lors qui veut sa peau, au-delà des appareils politiques locaux accrochés à leurs pouvoirs et leurs privilèges. </p> <p>L’impertinent aggrave encore son cas avec sa revendication d’un meilleur contrôle et d’une plus forte imposition des sociétés internationales (notamment américaines, françaises, autrichiennes, kazakhs, émiratis... et russes) qui exploitent les considérables ressources minières de la Roumanie, pétrole et gaz en tête. Le discours nationaliste passe bien ailleurs et fort mal là… A noter qu’il ne souhaite nullement la sortie de l’UE mais souhaite y défendre mieux les intérêts de son pays. Comme à peu près tous. </p> <h3><strong>Portrait d’un personnage peu banal</strong></h3> <p>L’image caricaturale qui nous est proposée de ce personnage peu banal est à côté de la plaque. Cet ingénieur agronome écologiste a fait carrière dans les institutions de son pays et aux Nations Unies (avec un passage à Genève). Il maîtrise son propos, plutôt mesuré. Mais avec le sens de la formule. Par exemple, à propos des partis traditionnels qui ont connu bien des cas de magouilles et de corruptions: «ils essuient leurs bottes sales sur le visage de la démocratie!»</p> <p>C’est un conservateur comme on en trouve en France, en Allemagne. Avec en plus des préoccupations sociales, en particulier dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la condition paysanne. Et aussi des manies, il est vrai, une fixation sur l’affreux Davos, le redoutable Soros. Un penchant religieux aussi et même mystique. Grand défenseur de la famille traditionnelle, mais pas opposé à l’avortement et aux couples homosexuels. Attentif, et c’est rare, aux minorités, tels les Hongrois sur sol roumain ou les Roms. Ses refrains préférés tournent autour de la défense du peuple roumain, du rassemblement de tous, du redressement d’un pays resté pauvre malgré de réels progrès économiques aux bénéfices trop inégalement répartis. On apprécie ou pas le bonhomme, mais pas de quoi le maudire… ou l’enfermer, ou l’exiler comme en rêvent les plus exaltés de ses adversaires. Certains sont allés jusqu’à couper l’eau et l’électricité de son domicile. A quoi Georgescu réagit avec le sourire et rassure, il restera sur internet et le débat, le combat continueront. 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Décidément Donald Trump ne sait plus quoi inventer pour déclencher une guerre. Malgré le fait qu’il ait un comparse plus que complaisant en la matière (le dirigeant nord-coréen) il n’y est pas arrivé (heureusement pour nous ouf). Alors il change et reconnait Jérusalem comme capitale d’Israël, provoquant l’ire des musulmans. Entre nous on voit l’hypocrisie du personnage, quelques semaines plutôt il effectue une tournée dans les pays arabes, les caressant dans le sens du poil, pour mieux les poignarder dans le dos après. Là ce n’est peut-être pas une guerre atomique qu’il va déclencher, mais une vague d’attentats !!! Quel inconscient ! Que cette ville soit une capitale, pourquoi pas, mais pas celle d’un seul état (juif ou palestinien) car c’est un lieu chargé d’histoire, multiculturelle et qui n’appartient pas plus à l’une ou l’autre communauté. Mais alors capitale de quoi, de quel peuple ? 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La déclaration de Trump a suscité les applaudissements de l’opinion israélienne – qui n’en attend pas grand-chose – et des indignations – plus ou moins convaincues – dans le monde musulman. De part et d’autre, on brandit des arguments historiques. Comme si le passé aidait à résoudre les crises politiques du présent. Si, en Europe, on fixait les frontières en se référant aux siècles et millénaires passés, ce serait un beau capharnaüm… Mot bien ou mal choisi puisqu’il est le nom d’un village, sur le lac de Tibériade, où se mêlent les vestiges de synagogues et d’églises anciennes. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
1 Commentaire
@FLEUR191 21.12.2017 | 20h40
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ceci est un post déjà publié dans un autre forum mais qui peut donner quelques pistes..
Décidément Donald Trump ne sait plus quoi inventer pour déclencher une guerre. Malgré le fait qu’il ait un comparse plus que complaisant en la matière (le dirigeant nord-coréen) il n’y est pas arrivé (heureusement pour nous ouf). Alors il change et reconnait Jérusalem comme capitale d’Israël, provoquant l’ire des musulmans. Entre nous on voit l’hypocrisie du personnage, quelques semaines plutôt il effectue une tournée dans les pays arabes, les caressant dans le sens du poil, pour mieux les poignarder dans le dos après. Là ce n’est peut-être pas une guerre atomique qu’il va déclencher, mais une vague d’attentats !!! Quel inconscient !
Que cette ville soit une capitale, pourquoi pas, mais pas celle d’un seul état (juif ou palestinien) car c’est un lieu chargé d’histoire, multiculturelle et qui n’appartient pas plus à l’une ou l’autre communauté. Mais alors capitale de quoi, de quel peuple ?
Pourquoi ne pas déclarer cette ville capitale de l’humanité, et chacun des 2 états ayant leur propre capitale comme tout autre pays dans le monde. Chaque lieu saint de chaque religion devrait être respecté comme il se doit par toutes les autres religions sans exception. Bon comme je l’ai plusieurs fois mentionné dans de précédents posts, le fait de supprimer toutes les religions simplifierait tout mais bon on peut rêver…
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