A vif / Vous voulez la paix, nous attendons la vengeance
Emmanuel Macron et le président israélien Isaac Herzog, à Jérusalem le 24 octobre dernier. © Amos Ben Gershom / Government Press Office - CC BY-SA 3.0
La vengeance. C’est le sentiment peu avouable qui m’a saisie aux premières heures du 7 octobre, et qui, les images et les réactions affluant, ne me quitte toujours pas. Lecteurs et lectrices de «Bon Pour La Tête», il ne vous a pas échappé que nombre de nos articles, depuis l’attaque du Hamas sur Israël, concernent les perspectives de paix et encouragent à privilégier les négociations sur la riposte armée, examinent les conséquences d’un conflit de grande ampleur dans la région, alertent sur le danger de l’embrasement. Il en était de même dès le début de la guerre en Ukraine, et la question de la paix, qu’elle soit entre Russes et Ukrainiens ou entre Israéliens et Palestiniens, a toujours une grande place dans nos colonnes. Je suis française, et cela ne cesse de m’étonner.
De me heurter, même, lorsqu’il s’agit des appels à la paix postérieurs aux pogroms du 7 octobre. Faut-il y voir l’effet de mes liens affectifs et familiaux avec Israël? Il s’agirait alors de mettre cela de côté, pour mener une véritable réflexion. Il se trouve que je n’en ai aucun avec l’Ukraine, et que le même désir de revanche, d'assister à une réplique, m’avait étreinte, quoique moins fort, au matin du 24 février 2022.
Nous discutions dernièrement avec l’équipe de BPLT des prochains articles à publier, et j’ai été une fois de plus stupéfaite de voir mes confrères s’accrocher à de minuscules espoirs de paix pour le Moyen-Orient. Je n’ai pu m’empêcher de leur faire remarquer que cela n’était pas à l’ordre du jour. Le Premier ministre Netanyahu a qualifié dernièrement de «capitulation» l’idée même d’un cessez-le-feu, et c’est aussi mon sentiment.
La capitulation. Ce mot frappe fort les consciences françaises, et nous y reviendrons.
Cette particularité est saisissante. Sitôt les premiers coups de feu tirés, où que ce soit et par qui que ce soit, le premier réflexe en Suisse est de préparer la paix, d’organiser des négociations, de faire cesser les combats. La tradition de neutralité et l’humanitaire y sont bien sûr pour beaucoup. Car en France, cette idée ne nous effleure pas d’abord. Faut-il en conclure que nous sommes un peuple belliqueux? Je tacherai de me passer de généralisations abusives. Mais le fait est que les appels à la paix les plus éloquents viennent ces temps-ci des rangs de la France Insoumise, où ils passent, à tort ou à raison, c'est un autre débat, pour le faux-nez de l’antisémitisme. Car ne pas soutenir la riposte d’Israël et plaider pour un cessez-le-feu reviendrait à lui retirer le droit à la riposte, ou le droit à se défendre, et finalement à exister. Nous attendons la vengeance, nous réclamons vengeance, pour ou contre Israël, pour ou contre la Palestine, pour ou contre le Hamas, suivant les points de vue, mais d’un bout à l’autre de l’échiquier politique, dans presque toute la société, nos passions guerrières sont éveillées, le mot de paix, inaudible, incongru, synonyme de reddition.
Certes, la France n’a pas voulu prendre part à la guerre d’Irak en 2003. Le plaidoyer de l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin avait marqué les esprits, et la popularité du président Chirac avait monté en flèche après ce refus. L’histoire et l’opinion ne sont heureusement pas monolithiques.
Dès le début de l’invasion russe en Ukraine, en revanche, il a été clair pour nos dirigeants et pour une grande majorité d’entre nous que notre devoir était de soutenir l’Ukraine, alors même qu’aucun traité international ne nous y obligeait. Cela n’a fait l’objet d’aucun débat au Parlement, de très peu de discussions entre nous, citoyens, qui nous sentions plutôt fiers de participer au combat des Ukrainiens contre l’envahisseur, et avons mobilisé de grandes ressources de solidarité pour accueillir les quelques réfugiés parvenus jusque chez nous. Cette absence de débat a ulcéré mes confrères suisses, tandis que je m’étonnais même que cette question se pose, tant notre engagement pour l’Ukraine semblait évident. Pire, la neutralité helvétique, qui a pourtant fort vacillé devant l’invasion russe, pouvait apparaître comme une lâcheté (c’est ainsi que l’ont exprimé certains de mes amis suisses), un refus de défendre l’Occident, voire une complaisance avec la Russie. Elle rappelait même, pour les plus mauvais esprits, les petits arrangements bancaires entre la Suisse et l’Allemagne nazie...
«Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà», disait Pascal. Mais comment expliquer cette profonde différence entre nous, voisins et de même langue, qui confine quelquefois à l’incompréhension totale?
Lorsque nous tentons, entre Suisses et Française, de démêler cette incompréhension, le spectre de la Seconde guerre mondiale surgit. S’il est peu pertinent de tracer des parallèles entre l’actuelle guerre menée par Israël contre le Hamas et la guerre de 1939-1945, le mot de «capitulation» employé par Benjamin Netanyahu résonne particulièrement. Nous ne sommes pas remis du traumatisme, de l’humiliation de 1940. Si les Alliés ont finalement consenti à compter la France au rang des vainqueurs, si le culte voué au général De Gaulle et à la Résistance, à juste titre, permet de panser un peu nos plaies, le fait est que la France de Vichy et l’armistice signée par Pétain ont laissé une tache indélébile. Nous ne nous pardonnons pas d’avoir participé avec zèle à la Shoah. Nous ne nous pardonnons pas d’avoir capitulé devant l’Allemagne, alors notre ennemi séculaire. Cette «étrange défaite», comme l’a écrit Marc Bloch, pourrait bien avoir façonné nos réflexes, nos passions, nos réactions.
Ne chercherions-nous pas à nous venger de nous-mêmes et de notre propre histoire en nous jetant à corps perdu dans les conflits armés des autres? Ne chercherions-nous pas à effacer le stigmate de la capitulation en prenant parti, en nous engageant, par des paroles ou des actes, aux côtés de tel ou tel belligérant? Les débats, dans ces circonstances, sont en effet très loin des perspectives dépassionnées que l’on entend en Suisse. Nous allons trop loin. Que l’on se souvienne des propos de Bruno Le Maire qui voulait «mettre la Russie à genoux» (économiquement s’entend), que l’on se rappelle la formule employée par Emmanuel Macron lors de la pandémie de Covid-19: «Nous sommes en guerre». Le langage des armes, au propre comme au figuré, nous est doux à l’oreille. Notre hymne national le chante haut: «aux armes, citoyens! formez vos bataillons!» La neutralité ne fait pas partie de notre histoire ni de notre identité; et je crois ne pas trop m’avancer en disant que nous, Français, ne la comprenons tout simplement pas.
Comme nous nous targuons aussi d’être le «pays des droits de l’homme», il nous faut bien donner un coup de main à l’humanitaire suisse. Mais cela n’est pas incompatible avec la guerre: si les convois peuvent entrer, même sous les bombes, nous nous en satisfaisons. Nous réclamons à Israël une «pause humanitaire», et nous sommes pleinement et fermement solidaires de ses opérations visant à détruire le Hamas... pourvu qu’elles s’efforcent d’épargner les civils gazaouis, ce qui, ne nous leurrons pas, est une gageure.
D’autres pays semblent déterminés dans leurs réactions par les cicatrices de leur histoire. La projection du drapeau israélien sur la porte de Brandebourg, en Allemagne, au lendemain du 7 octobre, avait frappé les esprits: ce soutien inconditionnel et sincère est aussi une manière de rompre toujours davantage avec l’horrible passé allemand.
Mais n’y voyons ni essentialisation, ni fatalisme. Certes les Suisses ne me changeront pas, les Français ne changeront pas, nous portons fièrement les couleurs de nos marchands d’armes autant que les salissures et les grandeurs de notre histoire. La guerre, où qu’elle soit, réveille nos pires passions, même confortablement assis dans nos canapés occidentaux, et nous l’avons rappelé ici maintes fois en guise d’avertissement. En avoir conscience, sans doute, est déjà un pas vers la paix, c'est s'extraire de la rage fanatique, c’est aménager les possibilités du dialogue.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/4576', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4576, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Vous voulez la paix, nous attendons la vengeance', 'subtitle' => 'La vengeance. C’est le sentiment peu avouable qui m’a saisie aux premières heures du 7 octobre, et qui, les images et les réactions affluant, ne me quitte toujours pas. Lecteurs et lectrices de «Bon Pour La Tête», il ne vous a pas échappé que nombre de nos articles, depuis l’attaque du Hamas sur Israël, concernent les perspectives de paix et encouragent à privilégier les négociations sur la riposte armée, examinent les conséquences d’un conflit de grande ampleur dans la région, alertent sur le danger de l’embrasement. Il en était de même dès le début de la guerre en Ukraine, et la question de la paix, qu’elle soit entre Russes et Ukrainiens ou entre Israéliens et Palestiniens, a toujours une grande place dans nos colonnes. Je suis française, et cela ne cesse de m’étonner.', 'subtitle_edition' => 'La vengeance. C’est le sentiment peu avouable qui m’a saisie aux premières heures du 7 octobre, et qui, les images et les réactions affluant, ne me quitte toujours pas. Lecteurs et lectrices de «Bon Pour La Tête», il ne vous a pas échappé que nombre de nos articles, depuis l’attaque du Hamas sur Israël, concernent les perspectives de paix. Il en était de même dès le début de la guerre en Ukraine. Je suis française, et cela ne cesse de m’étonner.', 'content' => '<p>De me heurter, même, lorsqu’il s’agit des appels à la paix postérieurs aux pogroms du 7 octobre. Faut-il y voir l’effet de mes liens affectifs et familiaux avec Israël? Il s’agirait alors de mettre cela de côté, pour mener une véritable réflexion. Il se trouve que je n’en ai aucun avec l’Ukraine, et que le même désir de revanche, d'assister à une réplique, m’avait étreinte, quoique moins fort, au matin du 24 février 2022. </p> <p>Nous discutions dernièrement avec l’équipe de <em>BPLT</em> des prochains articles à publier, et j’ai été une fois de plus stupéfaite de voir mes confrères s’accrocher à de minuscules espoirs de paix pour le Moyen-Orient. Je n’ai pu m’empêcher de leur faire remarquer que cela n’était pas à l’ordre du jour. Le Premier ministre Netanyahu a qualifié dernièrement de «capitulation» l’idée même d’un cessez-le-feu, et c’est aussi mon sentiment. </p> <p>La capitulation. Ce mot frappe fort les consciences françaises, et nous y reviendrons.</p> <p>Cette particularité est saisissante. Sitôt les premiers coups de feu tirés, où que ce soit et par qui que ce soit, le premier réflexe en Suisse est de préparer la paix, d’organiser des négociations, de faire cesser les combats. La tradition de neutralité et l’humanitaire y sont bien sûr pour beaucoup. Car en France, cette idée ne nous effleure pas d’abord. Faut-il en conclure que nous sommes un peuple belliqueux? Je tacherai de me passer de généralisations abusives. Mais le fait est que les appels à la paix les plus éloquents viennent ces temps-ci des rangs de la France Insoumise, où ils passent, à tort ou à raison, c'est un autre débat, pour le faux-nez de l’antisémitisme. Car ne pas soutenir la riposte d’Israël et plaider pour un cessez-le-feu reviendrait à lui retirer le droit à la riposte, ou le droit à se défendre, et finalement à exister. Nous attendons la vengeance, nous réclamons vengeance, pour ou contre Israël, pour ou contre la Palestine, pour ou contre le Hamas, suivant les points de vue, mais d’un bout à l’autre de l’échiquier politique, dans presque toute la société, nos passions guerrières sont éveillées, le mot de paix, inaudible, incongru, synonyme de reddition.</p> <p>Certes, la France n’a pas voulu prendre part à la guerre d’Irak en 2003. Le plaidoyer de l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin avait marqué les esprits, et la popularité du président Chirac avait monté en flèche après ce refus. L’histoire et l’opinion ne sont heureusement pas monolithiques. </p> <p>Dès le début de l’invasion russe en Ukraine, en revanche, il a été clair pour nos dirigeants et pour une grande majorité d’entre nous que notre devoir était de soutenir l’Ukraine, alors même qu’aucun traité international ne nous y obligeait. Cela n’a fait l’objet d’aucun débat au Parlement, de très peu de discussions entre nous, citoyens, qui nous sentions plutôt fiers de participer au combat des Ukrainiens contre l’envahisseur, et avons mobilisé de grandes ressources de solidarité pour accueillir les quelques réfugiés parvenus jusque chez nous. Cette absence de débat a ulcéré mes confrères suisses, tandis que je m’étonnais même que cette question se pose, tant notre engagement pour l’Ukraine semblait évident. Pire, la neutralité helvétique, qui a pourtant fort vacillé devant l’invasion russe, pouvait apparaître comme une lâcheté (c’est ainsi que l’ont exprimé certains de mes amis suisses), un refus de défendre l’Occident, voire une complaisance avec la Russie. Elle rappelait même, pour les plus mauvais esprits, les petits arrangements bancaires entre la Suisse et l’Allemagne nazie...</p> <p>«Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà», disait Pascal. Mais comment expliquer cette profonde différence entre nous, voisins et de même langue, qui confine quelquefois à l’incompréhension totale?</p> <p>Lorsque nous tentons, entre Suisses et Française, de démêler cette incompréhension, le spectre de la Seconde guerre mondiale surgit. S’il est peu pertinent de tracer des parallèles entre l’actuelle guerre menée par Israël contre le Hamas et la guerre de 1939-1945, le mot de «capitulation» employé par Benjamin Netanyahu résonne particulièrement. Nous ne sommes pas remis du traumatisme, de l’humiliation de 1940. Si les Alliés ont finalement consenti à compter la France au rang des vainqueurs, si le culte voué au général De Gaulle et à la Résistance, à juste titre, permet de panser un peu nos plaies, le fait est que la France de Vichy et l’armistice signée par Pétain ont laissé une tache indélébile. Nous ne nous pardonnons pas d’avoir participé avec zèle à la Shoah. Nous ne nous pardonnons pas d’avoir capitulé devant l’Allemagne, alors notre ennemi séculaire. Cette «étrange défaite», comme l’a écrit Marc Bloch, pourrait bien avoir façonné nos réflexes, nos passions, nos réactions. </p> <p>Ne chercherions-nous pas à nous venger de nous-mêmes et de notre propre histoire en nous jetant à corps perdu dans les conflits armés des autres? Ne chercherions-nous pas à effacer le stigmate de la capitulation en prenant parti, en nous engageant, par des paroles ou des actes, aux côtés de tel ou tel belligérant? Les débats, dans ces circonstances, sont en effet très loin des perspectives dépassionnées que l’on entend en Suisse. Nous allons trop loin. Que l’on se souvienne des propos de Bruno Le Maire qui voulait «mettre la Russie à genoux» (économiquement s’entend), que l’on se rappelle la formule employée par Emmanuel Macron lors de la pandémie de Covid-19: «Nous sommes en guerre». Le langage des armes, au propre comme au figuré, nous est doux à l’oreille. Notre hymne national le chante haut: «aux armes, citoyens! formez vos bataillons!» La neutralité ne fait pas partie de notre histoire ni de notre identité; et je crois ne pas trop m’avancer en disant que nous, Français, ne la comprenons tout simplement pas. </p> <p>Comme nous nous targuons aussi d’être le «pays des droits de l’homme», il nous faut bien donner un coup de main à l’humanitaire suisse. Mais cela n’est pas incompatible avec la guerre: si les convois peuvent entrer, même sous les bombes, nous nous en satisfaisons. Nous réclamons à Israël une «pause humanitaire», et nous sommes pleinement et fermement solidaires de ses opérations visant à détruire le Hamas... pourvu qu’elles s’efforcent d’épargner les civils gazaouis, ce qui, ne nous leurrons pas, est une gageure.</p> <p>D’autres pays semblent déterminés dans leurs réactions par les cicatrices de leur histoire. La projection du drapeau israélien sur la porte de Brandebourg, en Allemagne, au lendemain du 7 octobre, avait frappé les esprits: ce soutien inconditionnel et sincère est aussi une manière de rompre toujours davantage avec l’horrible passé allemand.</p> <p>Mais n’y voyons ni essentialisation, ni fatalisme. Certes les Suisses ne me changeront pas, les Français ne changeront pas, nous portons fièrement les couleurs de nos marchands d’armes autant que les salissures et les grandeurs de notre histoire. La guerre, où qu’elle soit, réveille nos pires passions, même confortablement assis dans nos canapés occidentaux, et nous l’avons rappelé ici maintes fois en guise d’avertissement. En avoir conscience, sans doute, est déjà un pas vers la paix, c'est s'extraire de la rage fanatique, c’est aménager les possibilités du dialogue.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'vous-voulez-la-paix-nous-attendons-la-vengeance', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 375, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Marie Céhère', 'description' => 'La vengeance. C’est le sentiment peu avouable qui m’a saisie aux premières heures du 7 octobre, et qui, les images et les réactions affluant, ne me quitte toujours pas. Lecteurs et lectrices de «Bon Pour La Tête», il ne vous a pas échappé que nombre de nos articles, depuis l’attaque du Hamas sur Israël, concernent les perspectives de paix et encouragent à privilégier les négociations sur la riposte armée, examinent les conséquences d’un conflit de grande ampleur dans la région, alertent sur le danger de l’embrasement. Il en était de même dès le début de la guerre en Ukraine, et la question de la paix, qu’elle soit entre Russes et Ukrainiens ou entre Israéliens et Palestiniens, a toujours une grande place dans nos colonnes. Je suis française, et cela ne cesse de m’étonner.', 'title' => 'Vous voulez la paix, nous attendons la vengeance', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/4576' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4576, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Vous voulez la paix, nous attendons la vengeance', 'subtitle' => 'La vengeance. C’est le sentiment peu avouable qui m’a saisie aux premières heures du 7 octobre, et qui, les images et les réactions affluant, ne me quitte toujours pas. Lecteurs et lectrices de «Bon Pour La Tête», il ne vous a pas échappé que nombre de nos articles, depuis l’attaque du Hamas sur Israël, concernent les perspectives de paix et encouragent à privilégier les négociations sur la riposte armée, examinent les conséquences d’un conflit de grande ampleur dans la région, alertent sur le danger de l’embrasement. Il en était de même dès le début de la guerre en Ukraine, et la question de la paix, qu’elle soit entre Russes et Ukrainiens ou entre Israéliens et Palestiniens, a toujours une grande place dans nos colonnes. Je suis française, et cela ne cesse de m’étonner.', 'subtitle_edition' => 'La vengeance. C’est le sentiment peu avouable qui m’a saisie aux premières heures du 7 octobre, et qui, les images et les réactions affluant, ne me quitte toujours pas. Lecteurs et lectrices de «Bon Pour La Tête», il ne vous a pas échappé que nombre de nos articles, depuis l’attaque du Hamas sur Israël, concernent les perspectives de paix. Il en était de même dès le début de la guerre en Ukraine. Je suis française, et cela ne cesse de m’étonner.', 'content' => '<p>De me heurter, même, lorsqu’il s’agit des appels à la paix postérieurs aux pogroms du 7 octobre. Faut-il y voir l’effet de mes liens affectifs et familiaux avec Israël? Il s’agirait alors de mettre cela de côté, pour mener une véritable réflexion. Il se trouve que je n’en ai aucun avec l’Ukraine, et que le même désir de revanche, d'assister à une réplique, m’avait étreinte, quoique moins fort, au matin du 24 février 2022. </p> <p>Nous discutions dernièrement avec l’équipe de <em>BPLT</em> des prochains articles à publier, et j’ai été une fois de plus stupéfaite de voir mes confrères s’accrocher à de minuscules espoirs de paix pour le Moyen-Orient. Je n’ai pu m’empêcher de leur faire remarquer que cela n’était pas à l’ordre du jour. Le Premier ministre Netanyahu a qualifié dernièrement de «capitulation» l’idée même d’un cessez-le-feu, et c’est aussi mon sentiment. </p> <p>La capitulation. Ce mot frappe fort les consciences françaises, et nous y reviendrons.</p> <p>Cette particularité est saisissante. Sitôt les premiers coups de feu tirés, où que ce soit et par qui que ce soit, le premier réflexe en Suisse est de préparer la paix, d’organiser des négociations, de faire cesser les combats. La tradition de neutralité et l’humanitaire y sont bien sûr pour beaucoup. Car en France, cette idée ne nous effleure pas d’abord. Faut-il en conclure que nous sommes un peuple belliqueux? Je tacherai de me passer de généralisations abusives. Mais le fait est que les appels à la paix les plus éloquents viennent ces temps-ci des rangs de la France Insoumise, où ils passent, à tort ou à raison, c'est un autre débat, pour le faux-nez de l’antisémitisme. Car ne pas soutenir la riposte d’Israël et plaider pour un cessez-le-feu reviendrait à lui retirer le droit à la riposte, ou le droit à se défendre, et finalement à exister. Nous attendons la vengeance, nous réclamons vengeance, pour ou contre Israël, pour ou contre la Palestine, pour ou contre le Hamas, suivant les points de vue, mais d’un bout à l’autre de l’échiquier politique, dans presque toute la société, nos passions guerrières sont éveillées, le mot de paix, inaudible, incongru, synonyme de reddition.</p> <p>Certes, la France n’a pas voulu prendre part à la guerre d’Irak en 2003. Le plaidoyer de l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin avait marqué les esprits, et la popularité du président Chirac avait monté en flèche après ce refus. L’histoire et l’opinion ne sont heureusement pas monolithiques. </p> <p>Dès le début de l’invasion russe en Ukraine, en revanche, il a été clair pour nos dirigeants et pour une grande majorité d’entre nous que notre devoir était de soutenir l’Ukraine, alors même qu’aucun traité international ne nous y obligeait. Cela n’a fait l’objet d’aucun débat au Parlement, de très peu de discussions entre nous, citoyens, qui nous sentions plutôt fiers de participer au combat des Ukrainiens contre l’envahisseur, et avons mobilisé de grandes ressources de solidarité pour accueillir les quelques réfugiés parvenus jusque chez nous. Cette absence de débat a ulcéré mes confrères suisses, tandis que je m’étonnais même que cette question se pose, tant notre engagement pour l’Ukraine semblait évident. Pire, la neutralité helvétique, qui a pourtant fort vacillé devant l’invasion russe, pouvait apparaître comme une lâcheté (c’est ainsi que l’ont exprimé certains de mes amis suisses), un refus de défendre l’Occident, voire une complaisance avec la Russie. Elle rappelait même, pour les plus mauvais esprits, les petits arrangements bancaires entre la Suisse et l’Allemagne nazie...</p> <p>«Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà», disait Pascal. Mais comment expliquer cette profonde différence entre nous, voisins et de même langue, qui confine quelquefois à l’incompréhension totale?</p> <p>Lorsque nous tentons, entre Suisses et Française, de démêler cette incompréhension, le spectre de la Seconde guerre mondiale surgit. S’il est peu pertinent de tracer des parallèles entre l’actuelle guerre menée par Israël contre le Hamas et la guerre de 1939-1945, le mot de «capitulation» employé par Benjamin Netanyahu résonne particulièrement. Nous ne sommes pas remis du traumatisme, de l’humiliation de 1940. Si les Alliés ont finalement consenti à compter la France au rang des vainqueurs, si le culte voué au général De Gaulle et à la Résistance, à juste titre, permet de panser un peu nos plaies, le fait est que la France de Vichy et l’armistice signée par Pétain ont laissé une tache indélébile. Nous ne nous pardonnons pas d’avoir participé avec zèle à la Shoah. Nous ne nous pardonnons pas d’avoir capitulé devant l’Allemagne, alors notre ennemi séculaire. Cette «étrange défaite», comme l’a écrit Marc Bloch, pourrait bien avoir façonné nos réflexes, nos passions, nos réactions. </p> <p>Ne chercherions-nous pas à nous venger de nous-mêmes et de notre propre histoire en nous jetant à corps perdu dans les conflits armés des autres? Ne chercherions-nous pas à effacer le stigmate de la capitulation en prenant parti, en nous engageant, par des paroles ou des actes, aux côtés de tel ou tel belligérant? Les débats, dans ces circonstances, sont en effet très loin des perspectives dépassionnées que l’on entend en Suisse. Nous allons trop loin. Que l’on se souvienne des propos de Bruno Le Maire qui voulait «mettre la Russie à genoux» (économiquement s’entend), que l’on se rappelle la formule employée par Emmanuel Macron lors de la pandémie de Covid-19: «Nous sommes en guerre». Le langage des armes, au propre comme au figuré, nous est doux à l’oreille. Notre hymne national le chante haut: «aux armes, citoyens! formez vos bataillons!» La neutralité ne fait pas partie de notre histoire ni de notre identité; et je crois ne pas trop m’avancer en disant que nous, Français, ne la comprenons tout simplement pas. </p> <p>Comme nous nous targuons aussi d’être le «pays des droits de l’homme», il nous faut bien donner un coup de main à l’humanitaire suisse. Mais cela n’est pas incompatible avec la guerre: si les convois peuvent entrer, même sous les bombes, nous nous en satisfaisons. Nous réclamons à Israël une «pause humanitaire», et nous sommes pleinement et fermement solidaires de ses opérations visant à détruire le Hamas... pourvu qu’elles s’efforcent d’épargner les civils gazaouis, ce qui, ne nous leurrons pas, est une gageure.</p> <p>D’autres pays semblent déterminés dans leurs réactions par les cicatrices de leur histoire. La projection du drapeau israélien sur la porte de Brandebourg, en Allemagne, au lendemain du 7 octobre, avait frappé les esprits: ce soutien inconditionnel et sincère est aussi une manière de rompre toujours davantage avec l’horrible passé allemand.</p> <p>Mais n’y voyons ni essentialisation, ni fatalisme. Certes les Suisses ne me changeront pas, les Français ne changeront pas, nous portons fièrement les couleurs de nos marchands d’armes autant que les salissures et les grandeurs de notre histoire. La guerre, où qu’elle soit, réveille nos pires passions, même confortablement assis dans nos canapés occidentaux, et nous l’avons rappelé ici maintes fois en guise d’avertissement. En avoir conscience, sans doute, est déjà un pas vers la paix, c'est s'extraire de la rage fanatique, c’est aménager les possibilités du dialogue.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'vous-voulez-la-paix-nous-attendons-la-vengeance', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 375, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4922, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Deux utopies atomiques', 'subtitle' => '«Plutopia. Une histoire des premières villes atomiques», Kate Brown, traduit de l’anglais par Cédric Weiss, Editions Actes Sud, 464 pages.', 'subtitle_edition' => '«Plutopia. Une histoire des premières villes atomiques», Kate Brown, traduit de l’anglais par Cédric Weiss, Editions Actes Sud, 464 pages.', 'content' => '<p>Deux villes construites au milieu de nulle part. L’une aux Etats-Unis, l’autre en Union soviétique. A l’image des deux blocs qui s’affrontent lors de la guerre froide, ces deux utopies atomiques se font face; elles fournissent toutes deux en plutonium l’armement nucléaire des deux pays. L’historienne américaine Kate Brown raconte cette histoire en miroir, aussi fascinante qu’effrayante. Après la chute de l'URSS, les «villes fermées» ont été un peu documentées: des communautés autarciques, des lieux tenus secrets, entourés de barbelés et surveillés par des gardes, dans lesquels scientifiques, ouvriers, industriels parvenaient tout de même à poursuivre leur vie de famille. Oppressant environnement, éloigné de tout. Photographies à l’appui, Kate Brown retrace l’histoire de ces utopies (littéralement «en aucun lieu», qui n’existent sur aucune carte). Elle mêle l’épluchage des archives et l’enquête de terrain. Elle explique comment la course à l’armement passe avant tout, dans les deux régimes pourtant en tout opposés: les Américains restreignent grandement les libertés chéries, quand les Soviétiques cèdent aux sirènes de l’<em>american way of life</em>, pourvu que les habitants des villes secrètes produisent des résultats. Les armes passent aussi avant les vies humaines. Les accidents sont fréquents, d’un côté comme de l’autre; les employés du complexe nucléaire sont donc interchangeables. La dangerosité du plutonium, les conséquences sur la santé et l’environnement de la radioactivité? De très, très confidentiels secrets d’Etat. Rien ne doit ralentir la marche vers l’anéantissement potentiel.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'deux-utopies-atomiques', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 13, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4921, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Une fille bien', 'subtitle' => '«Miss Americana: Taylor Swift», Lana Wilson, sur Netflix, 85 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Miss Americana: Taylor Swift», Lana Wilson, sur Netflix, 85 minutes.', 'content' => '<p>Taylor Swift a 34 ans et est un phénomène mondial, que l’on pourrait comparer à Madonna au sommet de son art. Ses millions et millions d’albums vendus ont fait d’elle la première artiste milliardaire grâce uniquement à sa musique. Taylor Swift entame une série de concerts en Europe: on a vu à Paris des fans camper pendant deux jours devant la salle pour accéder au premier rang; elle se produira cet été à Zurich. Que dire de plus d’une superstar américaine de la chanson, blonde, ravissante, grande et mince? Dans ce documentaire, les moins à la page apprendront que Taylor écrit et compose elle-même ses chansons, qu’elle est une auteure très efficace et une musicienne confirmée. Son premier album est sorti alors qu’elle n’avait que 16 ans (elle écrivait et composait déjà), elle est peu à peu devenue une vedette de la country avant de trouver son propre style. Le revers, elle le raconte elle-même. Elle n’a connu que le succès, les applaudissements, les compliments, ne s’est construite que par rapport au regard du public... Conséquence inévitable: un «bad buzz», un scandale, un petit bourrelet, et c’est le drame, un drame qui la touche personnellement, jusqu’à la rendre anorexique. Taylor Swift c’est aussi l’histoire d’une chanteuse qui grandit et mûrit avec son public, d’où son immense succès. Au point qu’on lui prête une influence considérable dans la prochaine élection présidentielle américaine, après qu'elle était parvenue à conduire des dizaines de milliers de jeunes à s'inscrire sur les listes électorales. Dans son journal intime d’adolescente, elle écrivait vouloir devenir «une fille bien». En pyjama et grosses chaussettes, son chat sur les genoux et les cheveux en désordre, comme sur scène devant un océan de fans, chorégraphies, costumes et effets spéciaux fantastiques, elle est une jeune femme presque normale, une fille bien.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'une-fille-bien', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 19, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4920, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Une mortelle randonnée des 50s', 'subtitle' => '«Crimes suisses: crime des cimes en Valais», Antoine Droux, 50 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Crimes suisses: crime des cimes en Valais», Antoine Droux, 50 minutes.', 'content' => '<p>Nous avions déjà évoqué avec enthousiasme ce podcast créé et narré par Antoine Droux, à l’occasion de l’épisode portant sur le «crime nazi de Payerne». Nous y revenons aujourd’hui car, loin d’être un exercice de voyeurisme glauque, ces récits ouvrent une fenêtre sur la société suisse, fournissent de précieux éléments de micro-histoire. Cet épisode démarre en juin 1954, à la veille de l’été. Le décor: le lac de Tanay, sur la commune de Vouvry en Valais, ses sentiers de randonnée et ses sommets, les Jumelles et le Grammont. Les personnages: deux frères jumeaux, Louis et Jean; leurs épouses, Luciette et Paulette; ainsi qu’Eric, l’apprenti de Jean – et son amant. Jean et Louis sont de petits voyous, déjà condamnés pour divers délits et larcins, et en cette année 1954, l’argent leur manque. Or, les deux épouses ont chacune souscrit un contrat d’assurance-vie d’une valeur conséquente: celui de Paulette est de 70’000 francs, sept fois plus que la moyenne des polices. Le piège est refermé. Alors que Paulette cueille des fleurs près d’un ravin, chaussée de souliers de ville avec semelles en caoutchouc, Jean et Louis la précipitent dans le vide. Le veuf éploré soutient que c’est un accident. Un petit détail floral va convaincre les gendarmes qu’il n’en est rien. Nous ne dévoilons pas ici tous les ressorts de cette histoire; celle-ci fourmille de détails frappants, de portraits psychologiques, et est riche d’enseignement sur ce qui est, dans la langue du XXIème siècle, un féminicide, et que l'on ne verrait pas de nos jours du même œil. </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'une-mortelle-randonnee-des-50s', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 18, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4919, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Taiwan déclare la guerre aux fausses informations', 'subtitle' => 'Dans la lutte contre les fake news, peut-être devrions-nous prendre exemple sur Taiwan. L’île est en effet bombardée de fausses informations et de rumeurs infondées par son puissant voisin chinois. Les politiques et la société taïwanaise ont mis au point des stratégies originales, détaillées par «L’ADN», le magazine des cultures numériques.', 'subtitle_edition' => 'Dans la lutte contre les fake news, peut-être devrions-nous prendre exemple sur Taiwan. L’île est en effet bombardée de fausses informations et de rumeurs infondées par son puissant voisin chinois. Les politiques et la société taïwanaise ont mis au point des stratégies originales, détaillées par «L’ADN», le magazine des cultures numériques.', 'content' => '<p>Taiwan, convoitée par la Chine, a pris la mesure du danger existentiel de la désinformation, pour la démocratie en général et pour sa propre souveraineté en l’occurence. La «guerre informationnelle» dont ses dirigeants accusent la Chine a conduit à considérer les fake news comme un virus. A la population de développer des anticorps.</p> <p>Première stratégie, l’humour, pratiqué au sommet de l’Etat. En 2020, une étrange phobie a frappé le monde entier, nous nous en souvenons en Europe, et Taiwan n’y a pas fait exception: la crainte d’une pénurie de papier toilette, qui a entrainé... une pénurie de papier toilette, chacun s’employant à constituer des stocks. A Taiwan, une rumeur persistante affirmait que les masques étaient fabriqués à partir des mêmes matériaux que le papier toilette, et que ce dernier allait donc être relégué au dernier rang des priorités. Dans un territoire aussi densément peuplé que Taiwan, 23 millions d’habitants sur moins de 36’000 km<sup>2</sup>, les bousculades et les mouvements de foule dans les supermarchés ne sont pas passés inaperçus. Le gouvernement a fait appel à des humoristes. L’objectif étant que la vraie information se répande plus vite et plus largement encore que la rumeur. Le résultat est à la hauteur: un «mème» (un visuel destiné à devenir viral sur les réseaux sociaux) montrant supposément le derrière du Premier ministre taïwanais, qui se trouve être chauve, avec le commentaire «chacun n’a qu’une paire de fesses...» C’est-à-dire: il y aura bien du papier toilette pour tout le monde.</p> <p>Deuxième stratégie, l’organisation et la coopération des citoyens. L’ADN donne en exemple la plateforme Co-facts. Il s’agit d’un site de <em>fact-checking</em> collaboratif: tout citoyen qui repère une fausse information sur les réseaux sociaux peut la «fact-checker». Un programme permet ensuite d’associer le contenu concerné avec la vérification et la dénonciation des fausses informations. Le système des notes de la communauté, sur Twitter, s’en rapproche. </p> <p>Plusieurs autres initiatives existent à Taiwan, et les citoyens sont vigilants lors des crises ou d’événements politiques propices à susciter une vague de désinformation. Ainsi l’organisation MyGoPen avait infirmé les rumeurs de tricherie lors de l’élection présidentielle.</p> <p>Troisième stratégie, le «<em>prebunking</em>». On connaissait le «<em>debunking</em>», qui désigne le fait de démontrer la fausseté d’une information ou d’un contenu et de le corriger. Les progrès de l’intelligence artificielle permettent désormais d’anticiper. Il s’agit de sensibiliser les citoyens notamment au danger des «<em>deep fakes</em>», ces fausses vidéos plus vraies que nature qui peuvent mettre en scène des célébrités ou des politiques et leur faire tenir n’importe quels propos.</p> <p>Audrey Tang, la ministre des Affaires numériques de Taiwan, a expliqué en vidéo, en créant un <em>deep fake</em> d’elle-même, combien la manœuvre était facile. Et donc dangereuse.</p> <p>La prévention fonctionne, note le magazine: «Des <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0065260123000266">études</a> récentes confirment que pour protéger les citoyens des fake news, il peut effectivement être utile de les exposer intentionnellement à de la désinformation. De quoi donner de la légitimité à la méthode du <i>prebunking</i>. Audrey Tang se félicite de ces initiatives: "Le résultat est qu’en 2024, lorsque nous avons vu des deep fakes pendant notre campagne électorale, ils n'ont pas eu beaucoup d’effet, parce que depuis deux ans, les citoyens ont déjà développé des anticorps dans leur esprit."»</p> <p>Coopération, éducation et communication: une démocratie saine a tous les outils nécessaires pour armer ses citoyens contre les fausses informations. L'exemple taïwanais montre que l'implication des gouvernements est aussi indispensable que l'engagement des citoyens.</p> <hr /> <h4><a href="https://www.ladn.eu/media-mutants/secrets-de-fabrication-comment-taiwan-parvient-a-lutter-contre-les-fake-news-de-la-chine/" target="_blank" rel="noopener">Lire l'article original</a></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'taiwan-declare-la-guerre-aux-fausses-informations', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 16, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 10652, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Isaac_Herzog_in_Beit_HaNassi,_October_2023_(ABG_6515).jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 104555, 'md5' => '2c42bb33142d064660c3118cad5e05fe', 'width' => (int) 1024, 'height' => (int) 683, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Emmanuel Macron et le président israélien Isaac Herzog, à Jérusalem le 24 octobre dernier.', 'author' => '', 'copyright' => '© Amos Ben Gershom / Government Press Office - CC BY-SA 3.0', 'path' => '1698938120_isaac_herzog_in_beit_hanassi_october_2023_abg_6515.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 6550, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Considérant la haine que se vouent ces deux peuples. il n'y a pas trente-six solutions. La seule possible est d'installer dans les meilleurs délais pour plusieurs années une force internationales comme les Casques bleus des Nations Unies afin d'observer très attentivement ce qui se passe de part et d'autre et d'intervenir le cas échéant.', 'post_id' => (int) 4576, 'user_id' => (int) 12213, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 6551, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'J'ai omis d'ajouter à mon commentaire qu'il faudra bien entendu que les israéliens et les palestiniens bénéficient chacun d'un état mais ce ne sera pas possible en l'état.', 'post_id' => (int) 4576, 'user_id' => (int) 12213, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 6552, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => '"(...)retirer le droit à la riposte, ou le droit à se défendre(...)". Se défendre ne passe pas forcément par faire aux autres ce qu'ils nous ont faits. Répondre à la violence par la violence n'a jamais fait avancer le monde dans un sens qui soit profitable aux populations civiles. Le réflexe d'espérer la paix lorsqu'un conflit éclate n'est-il pas plutôt salutaire, puisque de toutes façons c'est vers elle que nous allons, même si elle demeure malheureusement la plupart du temps provisoire? Merci cependant pour votre franchise : si chacune et chacun de nous allions visiter la violence, le désir de vengeance et parfois la haine qui nous tenaillent sournoisement -et que la plupart du temps nous refoulons- et si nous nous tenions un instant devant, simplement pour les observer, peut-être cesserions-nous nos projections sur autrui et pourrions-nous enfin commencer à vivre ensemble de manière plus harmonieuse.', 'post_id' => (int) 4576, 'user_id' => (int) 12210, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 6554, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Je vous conseille de méditer l'article de Dominique Eddé, qui me semble être la solution.', 'post_id' => (int) 4576, 'user_id' => (int) 12236, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 6692, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'La capitulation française et Vichy ont permit à la résistance d'exister, ce qui va dans le sens de l'Histoire. Je ne suis pas français mais je considère la capitulation française comme une simple étape vers le mieux, forcément !', 'post_id' => (int) 4576, 'user_id' => (int) 207, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Marie Céhère' $description = 'La vengeance. C’est le sentiment peu avouable qui m’a saisie aux premières heures du 7 octobre, et qui, les images et les réactions affluant, ne me quitte toujours pas. Lecteurs et lectrices de «Bon Pour La Tête», il ne vous a pas échappé que nombre de nos articles, depuis l’attaque du Hamas sur Israël, concernent les perspectives de paix et encouragent à privilégier les négociations sur la riposte armée, examinent les conséquences d’un conflit de grande ampleur dans la région, alertent sur le danger de l’embrasement. Il en était de même dès le début de la guerre en Ukraine, et la question de la paix, qu’elle soit entre Russes et Ukrainiens ou entre Israéliens et Palestiniens, a toujours une grande place dans nos colonnes. Je suis française, et cela ne cesse de m’étonner.' $title = 'Vous voulez la paix, nous attendons la vengeance' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 838, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'neutralité suisse', 'slug' => 'neutralite-suisse', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 138, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 137, 'active' => true, 'title' => 'Edition 137', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
5 Commentaires
@Maryvon 03.11.2023 | 11h29
«Considérant la haine que se vouent ces deux peuples. il n'y a pas trente-six solutions. La seule possible est d'installer dans les meilleurs délais pour plusieurs années une force internationales comme les Casques bleus des Nations Unies afin d'observer très attentivement ce qui se passe de part et d'autre et d'intervenir le cas échéant.»
@Maryvon 03.11.2023 | 11h36
«J'ai omis d'ajouter à mon commentaire qu'il faudra bien entendu que les israéliens et les palestiniens bénéficient chacun d'un état mais ce ne sera pas possible en l'état.»
@Philemon 03.11.2023 | 11h58
«"(...)retirer le droit à la riposte, ou le droit à se défendre(...)". Se défendre ne passe pas forcément par faire aux autres ce qu'ils nous ont faits. Répondre à la violence par la violence n'a jamais fait avancer le monde dans un sens qui soit profitable aux populations civiles. Le réflexe d'espérer la paix lorsqu'un conflit éclate n'est-il pas plutôt salutaire, puisque de toutes façons c'est vers elle que nous allons, même si elle demeure malheureusement la plupart du temps provisoire?
Merci cependant pour votre franchise : si chacune et chacun de nous allions visiter la violence, le désir de vengeance et parfois la haine qui nous tenaillent sournoisement -et que la plupart du temps nous refoulons- et si nous nous tenions un instant devant, simplement pour les observer, peut-être cesserions-nous nos projections sur autrui et pourrions-nous enfin commencer à vivre ensemble de manière plus harmonieuse.»
@Ricci 03.11.2023 | 13h51
«Je vous conseille de méditer l'article de Dominique Eddé, qui me semble être la solution.»
@stef 28.12.2023 | 15h06
«La capitulation française et Vichy ont permit à la résistance d'exister, ce qui va dans le sens de l'Histoire.
Je ne suis pas français mais je considère la capitulation française comme une simple étape vers le mieux, forcément !»