A vif / L'affreuse journée de Barcelone
© DR
Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement espagnol a perdu la bataille des images. Toutes les télévisions du monde ont montré des flics vidant des urnes, matraquant ceux qui les défendaient. Le pouvoir de l’Etat est tombé dans le piège. Au lieu de laisser faire un référendum-bidon, organisé sans aucune garantie démocratique, au lieu de dégonfler un acte symbolique, il lui a donné une dimension politique gravissime.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 123]Code Context<div class="post__article">
<? if ($post->free || $connected['active'] || $crawler || defined('IP_MATCH') || ($this->request->getParam('prefix') == 'smd')): ?>
<?= $post->content ?>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/448', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 448, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'A VIF / Catalogne', 'title' => 'L'affreuse journée de Barcelone', 'subtitle' => 'Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement espagnol a perdu la bataille des images. Toutes les télévisions du monde ont montré des flics vidant des urnes, matraquant ceux qui les défendaient. Le pouvoir de l’Etat est tombé dans le piège. Au lieu de laisser faire un référendum-bidon, organisé sans aucune garantie démocratique, au lieu de dégonfler un acte symbolique, il lui a donné une dimension politique gravissime. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<iframe src="https://www.facebook.com/plugins/video.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Farkaizto%2Fvideos%2F2028393157379475%2F&show_text=0&width=560" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" allowtransparency="true" allowfullscreen="true" width="560" height="315" frameborder="0"></iframe><br><p>L’impact du spectacle est tel que tout rappel des causes et des faits devient inaudible. En bref, quelques points cependant. </p><p> Le statut de la Catalogne au sein de l’Espagne lui assure une large autonomie. A preuve, un détail: à la télévision, le représentant du gouvernement central s’adresse aux Catalans dans leur langue. </p><p>L’idée du référendum a été lancé par les indépendantistes au lendemain d’élections décevantes pour eux. Leur cause tendait à s’essouffler du fait qu’une grande partie de la population, notamment venue d’ailleurs, s’inquiète du projet. Le chef du mouvement, Carles Puigdemont, a choisi la fuite en avant. Le coup a partiellement réussi… en raison de la maladresse politique et la brutalité du pouvoir de Madrid. </p><p>Ce «référendum» n’avait de démocratique que le nom. Non seulement, il sortait du cadre légal et institutionnel, mais il n’offrait aucune garantie. Pas de campagne ouverte aux opposants: ceux-ci n’osaient plus guère s’exprimer ces derniers jours. Pas d’observateurs étrangers. Pas de de contrôles sur l’accès au vote: il était possible de glisser plusieurs bulletins dans les urnes improvisées. Pas d’autorité crédible pour dégager les résultats de l’opération. </p><p>Autre rappel nécessaire. Les partisans de l’indépendance sont divisés. Avec une aile droite qui d’ailleurs, dans le passé, s’est toujours fort bien entendue avec sa sœur nationale. Avec une minorité d’extrême-gauche, électoralement décisive, qui se veut anti-espagnole mais aussi anticapitaliste, antieuropéenne et même… anti-française. Car le catalanisme intégral déborde largement les frontières. C’est aussi pour dépasser cette contradiction interne que le front indépendantiste a fait monter les enchères jusqu’à l’extrême. <br></p><h3>Le feu est dans la maison<br></h3><p> Toute cette journée de dimanche, des personnalités respectables ont défilé devant les caméras de la télévision espagnole pour dénoncer cette «farce». Elles s’exprimaient sur un ton calme. Avec des arguments assez convaincants. Les rares voix indépendantistes étaient plus emportées. Mais qui, en Catalogne, pouvait bien entendre les appels à la raison et au dialogue? Le feu est dans la maison. Les opposants au projet de Puigdemont se taisent. Ses partisans se déchaînent et rentabilisent à leur profit l’émoi des étrangers devant des images détestables. </p><p>Le résultat? La Catalogne ne quittera pas l’Espagne. Mais la blessure sera profonde et durable. Tout le pays en souffrira au moment où il se bat pour sortir d’une crise économique qui a été ravageuse. Comment ne pas voir que les investisseurs étrangers se bousculeront moins du côté de Barcelone? Ils n’étaient déjà pas chauds à l’idée de devoir apprendre le catalan en plus de l’espagnol. Resteront les Chinois qui restent zen face aux turbulences de l’actualité. L’image de toute l’Espagne en a pris un coup. </p><p>C’est le point de vue du fondateur de «El Pais», Luis Cebrian, militant démocratique de l’ère Franco. Il en appelle au respect de la constitution et du statut d’autonomie. Le «Estatut» avec majuscule. Qui peut être amélioré. Car le vieux plaideur de l’autonomie, Artur Mas, a quelque raison d’écrire dans <em>El Periodico</em>: « Si nous en sommes arrivés à ce point, c’est parce qu’au long de la dernière décade, les institutions espagnoles ont fermé, une à une, les portes que nous leur ouvrions vers une issue négociée, contractuelle, consensuelle, des adjectifs qui paraissent avoir disparu du vocabulaire de Rajoy (<em>le premier Ministre, ndlr</em>) et compagnie ». </p><p>Comme la charte fondamentale espagnole peut être aussi repensée en vue d’un véritable Etat fédéral, avec toutes les garanties pour les diverses régions d’être entendues et de se faire entendre. L’actuel puzzle de statuts d’autonomie divers et inégaux a fait son temps. Deux hommes l’ont probablement fait aussi après cette affreuse journée: Carles Puigdemont et Mariano Rajoy. </p><h3>«Une idéologie dépassée, provinciale et aberrante»<br></h3><p>Reste, au-delà de l’actualité, une question qui taraude bien des Européens. Le grand écrivain péruvien, Mario Vargas Llosa, qui connaît parfaitement l’Espagne, la pose ainsi: «Comment se peut-il qu’en Catalogne, une des régions les plus cultivées et cosmopolites d’Espagne, apparaisse avec cette ampleur une idéologie aussi dépassée, provinciale et aberrante que le nationalisme? Rien n’est plus opposé au provincialisme raciste et anachronique que la grande tradition culturelle bilingue de la Catalogne, avec ses artistes, musiciens, architectes, poètes, romanciers, chanteurs qui furent presque toujours à l’avant-garde, expérimentant des formes et des techniques nouvelles, s’ouvrant au reste du monde, s’appropriant l’innovation avec appétit et la propageant dans le reste de l’Espagne. Comment faire coïncider un Gaudi, un Dali, ou un Tàpies avec un Puigdemont ou un Junqueras?» </p><p>Vargas Llosa voit l’explication dans «un travail systématique d’endoctrinement, commencé dans les écoles et diffusé dans toute la société à travers les moyens de communication orchestrés et financés par le «Govern» catalan depuis les années de Jordi Pujol.» Il dénonce aussi «l’incurie et l’ingénuité» du gouvernement espagnol ainsi que de l’élite politique et intellectuelle du pays qui ont pensé qu’avec le temps, les choses s’arrangeraient d’elles-mêmes. </p><p>Sa conclusion: «Il s’agit de convaincre les Catalans par tous les moyens rationnels possibles que le nationalisme est l’un des pires ennemis de la liberté, qu’il leur faut laisser derrière eux ce moment funeste, comme un cauchemar qui s’évanouit au réveil. <br></p><p></p><hr><p></p><h2>A lire aussi</h2><p><strong><em>Bon pour la tête</em> </strong>en reportage à Barcelone <a href="https://bonpourlatete.com/actuel/a-barcelone-des-larmes-et-beaucoup-de-tension">«Les pizzas sont arrivées, elles seront bientôt prêtes...»</a>, par Marta Beltran et Nicolas Dupraz<br></p><p>L'éditorial d'<strong><em>El Pais</em></strong><a href="https://elpais.com/elpais/2017/09/30/opinion/1506785643_979097.html"> EL PAÍS, con el Estatut</a> <br>L'opinion de Mario Vargas Llosa dans <strong><em>La Tercera</em></strong> <a href="http://www.latercera.com/voces/la-hora-cero/">La hora cero</a><a href="http://www.elperiodico.com/es/opinion/20170930/referendum-artur-mas-articulo-el-periodico-6322483"><br></a>Dans <strong><em>El Periodico</em></strong><a href="http://www.elperiodico.com/es/opinion/20170930/referendum-artur-mas-articulo-el-periodico-6322483"> That's all folks, </a>par Artur Mas<br></p> <br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'l-affreuse-journee-de-barcelone', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 977, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 448, 'homepage_order' => (int) 450, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [], 'author' => 'Jacques Pilet', 'description' => 'Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement espagnol a perdu la bataille des images. Toutes les télévisions du monde ont montré des flics vidant des urnes, matraquant ceux qui les défendaient. Le pouvoir de l’Etat est tombé dans le piège. Au lieu de laisser faire un référendum-bidon, organisé sans aucune garantie démocratique, au lieu de dégonfler un acte symbolique, il lui a donné une dimension politique gravissime. ', 'title' => 'L'affreuse journée de Barcelone', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/448' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 448, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'A VIF / Catalogne', 'title' => 'L'affreuse journée de Barcelone', 'subtitle' => 'Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement espagnol a perdu la bataille des images. Toutes les télévisions du monde ont montré des flics vidant des urnes, matraquant ceux qui les défendaient. Le pouvoir de l’Etat est tombé dans le piège. Au lieu de laisser faire un référendum-bidon, organisé sans aucune garantie démocratique, au lieu de dégonfler un acte symbolique, il lui a donné une dimension politique gravissime. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<iframe src="https://www.facebook.com/plugins/video.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Farkaizto%2Fvideos%2F2028393157379475%2F&show_text=0&width=560" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" allowtransparency="true" allowfullscreen="true" width="560" height="315" frameborder="0"></iframe><br><p>L’impact du spectacle est tel que tout rappel des causes et des faits devient inaudible. En bref, quelques points cependant. </p><p> Le statut de la Catalogne au sein de l’Espagne lui assure une large autonomie. A preuve, un détail: à la télévision, le représentant du gouvernement central s’adresse aux Catalans dans leur langue. </p><p>L’idée du référendum a été lancé par les indépendantistes au lendemain d’élections décevantes pour eux. Leur cause tendait à s’essouffler du fait qu’une grande partie de la population, notamment venue d’ailleurs, s’inquiète du projet. Le chef du mouvement, Carles Puigdemont, a choisi la fuite en avant. Le coup a partiellement réussi… en raison de la maladresse politique et la brutalité du pouvoir de Madrid. </p><p>Ce «référendum» n’avait de démocratique que le nom. Non seulement, il sortait du cadre légal et institutionnel, mais il n’offrait aucune garantie. Pas de campagne ouverte aux opposants: ceux-ci n’osaient plus guère s’exprimer ces derniers jours. Pas d’observateurs étrangers. Pas de de contrôles sur l’accès au vote: il était possible de glisser plusieurs bulletins dans les urnes improvisées. Pas d’autorité crédible pour dégager les résultats de l’opération. </p><p>Autre rappel nécessaire. Les partisans de l’indépendance sont divisés. Avec une aile droite qui d’ailleurs, dans le passé, s’est toujours fort bien entendue avec sa sœur nationale. Avec une minorité d’extrême-gauche, électoralement décisive, qui se veut anti-espagnole mais aussi anticapitaliste, antieuropéenne et même… anti-française. Car le catalanisme intégral déborde largement les frontières. C’est aussi pour dépasser cette contradiction interne que le front indépendantiste a fait monter les enchères jusqu’à l’extrême. <br></p><h3>Le feu est dans la maison<br></h3><p> Toute cette journée de dimanche, des personnalités respectables ont défilé devant les caméras de la télévision espagnole pour dénoncer cette «farce». Elles s’exprimaient sur un ton calme. Avec des arguments assez convaincants. Les rares voix indépendantistes étaient plus emportées. Mais qui, en Catalogne, pouvait bien entendre les appels à la raison et au dialogue? Le feu est dans la maison. Les opposants au projet de Puigdemont se taisent. Ses partisans se déchaînent et rentabilisent à leur profit l’émoi des étrangers devant des images détestables. </p><p>Le résultat? La Catalogne ne quittera pas l’Espagne. Mais la blessure sera profonde et durable. Tout le pays en souffrira au moment où il se bat pour sortir d’une crise économique qui a été ravageuse. Comment ne pas voir que les investisseurs étrangers se bousculeront moins du côté de Barcelone? Ils n’étaient déjà pas chauds à l’idée de devoir apprendre le catalan en plus de l’espagnol. Resteront les Chinois qui restent zen face aux turbulences de l’actualité. L’image de toute l’Espagne en a pris un coup. </p><p>C’est le point de vue du fondateur de «El Pais», Luis Cebrian, militant démocratique de l’ère Franco. Il en appelle au respect de la constitution et du statut d’autonomie. Le «Estatut» avec majuscule. Qui peut être amélioré. Car le vieux plaideur de l’autonomie, Artur Mas, a quelque raison d’écrire dans <em>El Periodico</em>: « Si nous en sommes arrivés à ce point, c’est parce qu’au long de la dernière décade, les institutions espagnoles ont fermé, une à une, les portes que nous leur ouvrions vers une issue négociée, contractuelle, consensuelle, des adjectifs qui paraissent avoir disparu du vocabulaire de Rajoy (<em>le premier Ministre, ndlr</em>) et compagnie ». </p><p>Comme la charte fondamentale espagnole peut être aussi repensée en vue d’un véritable Etat fédéral, avec toutes les garanties pour les diverses régions d’être entendues et de se faire entendre. L’actuel puzzle de statuts d’autonomie divers et inégaux a fait son temps. Deux hommes l’ont probablement fait aussi après cette affreuse journée: Carles Puigdemont et Mariano Rajoy. </p><h3>«Une idéologie dépassée, provinciale et aberrante»<br></h3><p>Reste, au-delà de l’actualité, une question qui taraude bien des Européens. Le grand écrivain péruvien, Mario Vargas Llosa, qui connaît parfaitement l’Espagne, la pose ainsi: «Comment se peut-il qu’en Catalogne, une des régions les plus cultivées et cosmopolites d’Espagne, apparaisse avec cette ampleur une idéologie aussi dépassée, provinciale et aberrante que le nationalisme? Rien n’est plus opposé au provincialisme raciste et anachronique que la grande tradition culturelle bilingue de la Catalogne, avec ses artistes, musiciens, architectes, poètes, romanciers, chanteurs qui furent presque toujours à l’avant-garde, expérimentant des formes et des techniques nouvelles, s’ouvrant au reste du monde, s’appropriant l’innovation avec appétit et la propageant dans le reste de l’Espagne. Comment faire coïncider un Gaudi, un Dali, ou un Tàpies avec un Puigdemont ou un Junqueras?» </p><p>Vargas Llosa voit l’explication dans «un travail systématique d’endoctrinement, commencé dans les écoles et diffusé dans toute la société à travers les moyens de communication orchestrés et financés par le «Govern» catalan depuis les années de Jordi Pujol.» Il dénonce aussi «l’incurie et l’ingénuité» du gouvernement espagnol ainsi que de l’élite politique et intellectuelle du pays qui ont pensé qu’avec le temps, les choses s’arrangeraient d’elles-mêmes. </p><p>Sa conclusion: «Il s’agit de convaincre les Catalans par tous les moyens rationnels possibles que le nationalisme est l’un des pires ennemis de la liberté, qu’il leur faut laisser derrière eux ce moment funeste, comme un cauchemar qui s’évanouit au réveil. <br></p><p></p><hr><p></p><h2>A lire aussi</h2><p><strong><em>Bon pour la tête</em> </strong>en reportage à Barcelone <a href="https://bonpourlatete.com/actuel/a-barcelone-des-larmes-et-beaucoup-de-tension">«Les pizzas sont arrivées, elles seront bientôt prêtes...»</a>, par Marta Beltran et Nicolas Dupraz<br></p><p>L'éditorial d'<strong><em>El Pais</em></strong><a href="https://elpais.com/elpais/2017/09/30/opinion/1506785643_979097.html"> EL PAÍS, con el Estatut</a> <br>L'opinion de Mario Vargas Llosa dans <strong><em>La Tercera</em></strong> <a href="http://www.latercera.com/voces/la-hora-cero/">La hora cero</a><a href="http://www.elperiodico.com/es/opinion/20170930/referendum-artur-mas-articulo-el-periodico-6322483"><br></a>Dans <strong><em>El Periodico</em></strong><a href="http://www.elperiodico.com/es/opinion/20170930/referendum-artur-mas-articulo-el-periodico-6322483"> That's all folks, </a>par Artur Mas<br></p> <br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'l-affreuse-journee-de-barcelone', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 977, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 448, 'homepage_order' => (int) 450, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4895, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les leçons du Portugal', 'subtitle' => 'Le 50ème anniversaire de la Révolution des Œillets qui mit fin à la dictature de Salazar et à l’époque coloniale se rappelle à nous. Que tirer de cette célébration? Un cas historique et aussi la sagesse d’un peuple, dont d’autres peuvent être jaloux.', 'subtitle_edition' => 'Le 50ème anniversaire de la Révolution des Œillets qui mit fin à la dictature de Salazar et à l’époque coloniale se rappelle à nous. Que tirer de cette célébration? Un cas historique et aussi la sagesse d’un peuple, dont d’autres peuvent être jaloux.', 'content' => '<p><span>Le soulèvement de l’armée, entraîné par de jeunes officiers, puis le renversement du pouvoir, sans faire couler le sang, n’a guère de précédent dans l’histoire. L’exploit résultait de la fatigue des soldats engagés dans une guerre meurtrière de part et d’autre, et aussi du constat de l’impasse, d’un combat indéfendable, trop longtemps prolongé. Cette lucidité et cette détermination à en finir chez les militaires fait exception. Y en aura-t-il d’autres à travers le monde aujourd’hui secoué par tant de fièvres belliqueuses?</span></p> <p><span>Prenons acte de cet épisode de la décolonisation. Dans un «empire» qui, à partir d’un tout petit pays, s’était installé, depuis le XVIème siècle, en Afrique, en Amérique (le Brésil!) et en Asie (à Goa, libéré en 1961 par Nehru). Le pouvoir surgi en 1974 géra son retrait avec une dignité remarquable. Je me souviens d’avoir interviewé le dernier gouverneur portugais à la veille de son départ du Mozambique, pour <em>Temps présent</em>. Il tendait la main aux rebelles du Frelimo, plein d’espoir quant à l’avenir d’une relation post-coloniale apaisée. Ce pays, comme l’Angola et la Guinée Bissau, a connu ensuite des temps agités, des guerres civiles, mais on y parle encore portugais et personne aujourd’hui n’y pourfend l’influence de l’ancien colonisateur. Il n’y eut quasiment pas de règlements de compte sanglants après coup. Quant aux nombreux Blancs qui quittèrent cette terre qu’ils croyaient leur, ils furent réintégrés dans la mère-patrie, amers certes, mais sans trop de mal. Pour la plupart ce fut pourtant un déchirement terrible. Nous avions filmé leur attente de l’embarquement, au port de Beira, veillant jour et nuit sur leurs caisses et valises, chargées de leur passé.</span></p> <p><span>Le livre du journaliste Jean-Jacques Fontaine (voir ci-dessous) raconte, à travers des portraits, plusieurs en lien avec la Suisse, le tournant du 25 juillet 1974 et ce qui s’ensuivit. Abordant ensuite la présence si nombreuse des Portugais chez nous, non pas du fait de la Révolution des Œillets mais en quête d’un meilleur sort économique. D’ailleurs souvent oublieux de cet épisode historique. </span></p> <p><span>Lors de la présentation de l’ouvrage au Club suisse de la presse, la journaliste genevoise Joelle Kuntz qui suivit les évènements sur place a mis en exergue avec éloquence une autre leçon du Portugal. Le demi-siècle passé depuis lors y a été remarquablement apaisé et démocratique. Rejetant les extrêmes de droite et de gauche, l’électorat a alterné ses préférences entre le centre-droit et le centre-gauche, applaudi aussi l’entrée dans l’Union européenne dont les soutiens ont permis au pays de se moderniser. Trains, routes, équipements publics… le Portugal a basculé dans une ère nouvelle, heureuse. Il est vrai qu’en mars dernier, le jeune parti dit d’extrême droite, en tout cas libéral et conservateur, a obtenu 18% des voix. Il ne se nourrit pas de quelque nostalgie salazariste mais d’une addition de mécontentements. Comme ailleurs autour de l’immigration – les Brésiliens affluent! –, autour des lourdeurs bureaucratiques, autour des frustrations sociales. Il faut dire que les dernières années ont été dures. En 2020, l’Etat outrepassait toutes les limites de l’endettement. Et en 2023, le gouvernement de centre-gauche sortant, battu aux dernières élections, a redressé la barre avec un budget bénéficiaire. Au prix d’efforts peu communs, des mesures drastiques à tous les étages, coupes dans le domaine social et augmentation de certains impôts.</span></p> <p><span>Qu’en conclure? Les Portugais sont pragmatiques, réalistes, entreprenants. A la différence d’autres Européens – n’est-ce pas, amis Français? – ils ne rabâchent pas les couplets aigris et masochistes du déclin. Leurs débats politiques sont chauds mais ne tournent pas aux empoignades haineuses et violentes comme on a pu le voir ailleurs. Ils témoignent, sur la durée est sur le fond, d’une forme de sagesse.</span></p> <p><span>Les Portugais en Suisse sont au nombre de 420’000 (dont 162’000 de double-nationaux). Socialement très bien intégrés mais la plupart </span><span>restant sur leur quant à soi civique. Beaucoup nous quittent, plus qu’il n’en arrive. Pour leurs racines familiales, si importantes dans cette culture, pour des raisons économiques aussi, ils préfèrent passer leur retraite dans leur pays. Leurs enfants restant souvent dans l’ancrage helvétique. Ces vagues successives d’immigration – Jean-Jacques Fontaine l’évoque bien – sont diverses: au début, des gens très modestes, beaucoup analphabètes, venant surtout du nord, aujourd’hui de plus en plus qualifiés, en quête d’emplois bien rémunérés qu’ils ne trouvent pas chez eux. </span></p> <p><span>Ce large pan de la population suisse, trop ignoré parce que ne posant aucune difficulté, témoigne ici aussi du bon sens, de l’ardeur au travail, de la lucidité que relèvent les connaisseurs du Portugal. C’est à eux aussi que nous devrions adresser nos hommages. Autant qu’aux soldats de la Révolution des Œillets.</span></p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714057398_larevolutiondesoeilletsa50ans.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="319" /></p> <h4>«La Révolution des Œillets a 50 ans... Exilés et émigrés portugais en Suisse, 1974-2024», Jean-Jacques Fontaine, Editions de L'Harmattan, 186 pages.</h4>', 'content_edition' => 'Le soulèvement de l’armée, entraîné par de jeunes officiers, puis le renversement du pouvoir, sans faire couler le sang, n’a guère de précédent dans l’histoire. L’exploit résultait de la fatigue des soldats engagés dans une guerre meurtrière de part et d’autre, et aussi du constat de l’impasse, d’un combat indéfendable, trop longtemps prolongé. Cette lucidité et cette détermination à en finir chez les militaires fait exception. Y en aura-t-il d’autres à travers le monde aujourd’hui secoué par tant de fièvres belliqueuses? Prenons acte de cet épisode de la décolonisation. Dans un «empire» qui, à partir d’un tout petit pays, s’était installé, depuis le XVIème siècle, en Afrique, en Amérique (le Brésil!) et en Asie (à Goa, libéré en 1961 par Nehru). Le pouvoir surgi en 1974 géra son retrait avec une dignité remarquable. Je me souviens d’avoir interviewé le dernier gouverneur portugais à la veille de son départ du Mozambique, pour Temps présent. Il tendait la main aux rebelles du Frelimo, plein d’espoir quant à l’avenir d’une relation post-coloniale apaisée.', 'slug' => 'les-lecons-du-portugal', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 39, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4893, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La démocratie... tout en souplesse', 'subtitle' => 'Il y a des jours où l’accumulation d’informations finit par troubler nos certitudes. Celle, par exemple, de savoir l’Europe ancrée dans la démocratie. A chacun d’en juger…', 'subtitle_edition' => 'Il y a des jours où l’accumulation d’informations finit par troubler nos certitudes. Celle, par exemple, de savoir l’Europe ancrée dans la démocratie. A chacun d’en juger…', 'content' => '<ul> <li><span>La directrice de France Inter, Adèle van Reeth, parée d’un titre de philosophe, déclare avec une belle assurance que la radio publique accueille toutes les opinions… sauf en ce qui touche à l’écologie et au réchauffement climatique! Comme ce fut le cas pour le Covid. Sur ces sujets, les contestations sont bannies. Ce qui, soit dit en passant, fait le beurre d’une chaîne comme CNews qui aborde librement sinon objectivement ces thèmes plus controversés qu’il n’y paraît.</span></li> <li><span>France encore. La cheffe du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, ainsi que la septième de la liste du même parti aux élections européennes, Rima Hassan, ont été convoquées devant un juge pour «apologie du terrorisme» en raison de leurs déclarations sur la guerre à Gaza. La gauche socialiste en désaccord politique profond avec cette formation proteste contre cette atteinte à la liberté d’expression. </span></li> <li><span>Franc enfin. Le directeur des rédactions du groupe breton <em>Le Télégramme</em>, Samuel Petit, s’indigne: plusieurs de ses journalistes ont été harcelés par des convocations judiciaires pour «violation du secret de fonction», autrement dit pour excès de curiosité quant au fonctionnement des administrations. Et même pour avoir osé photographié un incendie à l’aide d’un drone. Tendance aussi constatée dans d’autres journaux régionaux. Le patron de presse souligne que la mission d'information «relève des médias et des journalistes professionnels dont les rôles sont établis et reconnus», après avoir rappelé que le métier de journaliste «n'est pas de relayer une communication maîtrisée des pouvoirs publics, mais d'informer les citoyens».</span></li> <li><span>L’Italie fête ce 25 avril sa libération, la fin du règne de Mussolini. L’écrivain Antonio Scurati devait lire un texte personnel à cette occasion sur la 3ème chaîne de la RAI. Il entendait affirmer que le parti de Giorgia Meloni peine à se dire «anti-fasciste». L’émission a été annulée. La Première ministre, ainsi visée, affirme qu’elle n’est pour rien dans cette décision. Mais le climat est lourd dans l’organe public de radio-télévision. Les associations de journalistes protestent contre ce qui est qualifié de censure.</span></li> <li><span>En Allemagne, le climat électoral est tendu. La montée dans les sondages de l’AfD, parti d’extrême droite ou qualifié aussi «nationaliste-populiste», inquiète une grande part de l’opinion. Au point que certains milieux ont lancé récemment une pétition réclamant son interdiction! Elle aurait recueilli plus d'un million de signatures. En réponse, quelques politiciens de droite ont suivi l’exemple et recueillent des signatures pour bannir du champ les Verts, accusés d’avoir entraîné le pays dans une grave crise économique. Ces initiatives aberrantes n’ont aucune chance d’aboutir. Il n’empêche, c’est un mauvais signe.</span></li> <li><span>Et en Suisse? Le site <em>L’Impertinent</em> de notre consœur Amèle Debey a analysé minutieusement tous les documents officiels disponibles sur la gestion de la crise sanitaire par les autorités fédérales. L’article en dit long sur les divisions en leur sein et les pressions exercées. Ces révélations trouvent écho sur les sites étrangers en bataille sur ce terrain. Mais aucun média ne s’en est fait l’écho ici.</span></li> <li><span>Le professeur aux universités de Neuchâtel et Lausanne, depuis peu à la retraite, Eric Verrechia, spécialiste en géologie et biologie, révélait l’autre soir lors d’une conférence publique à Lausanne son expérience fâcheuse avec la RTS. Sans nullement nier le réchauffement climatique, il a étudié de façon approfondie le phénomène dans le temps et l’espace terrestre, brassé tous les chiffres disponibles et vérifiés. Ses constatations apportent des nuances importantes aux titres-chocs, aux affirmations simplistes habituellement lancées. Ainsi il a dénoncé des erreurs dans des documents publiés sur le site de la RTS. Il les a fait connaître, souhaité un débat ouvert, mais il n’a reçu aucune réponse. Le sujet est tabou. </span></li> </ul> <p>Ce florilège vous paraît paranoïaque? Dites-le nous. Il s’agit de bien se garder des généralisations. Mais rapprocher de telles nouvelles nous paraît propice à la réflexion sur nos libertés d’expression.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-democratie-tout-en-souplesse', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 35, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4886, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Suisse-Palestine: d’obscurs blocages', 'subtitle' => 'L’alignement de la Suisse sur les positions américaines et israéliennes devient patent. Sinon comment expliquer le refus de débloquer les 20 millions promis à l’UNRWA, l’entité de l’ONU qui assure depuis 1950 un soutien alimentaire, sanitaire et éducatif, auprès des réfugiés palestiniens, dans les territoires occupés, ainsi qu’à Gaza? Et voilà que même des banques suisses emboîtent le pas et refusent des versements à destination de cette organisation humanitaire.', 'subtitle_edition' => 'L’alignement de la Suisse sur les positions américaines et israéliennes devient patent. Sinon comment expliquer le refus de débloquer les 20 millions promis à l’UNRWA, l’entité de l’ONU qui assure depuis 1950 un soutien alimentaire, sanitaire et éducatif, auprès des réfugiés palestiniens, dans les territoires occupés, ainsi qu’à Gaza? Et voilà que même des banques suisses emboîtent le pas et refusent des versements à destination de cette organisation humanitaire.', 'content' => '<p><span>Un récent reportage de «Temps présent» montrait les efforts du patron de l’UNRWA, le Neuchâtelois Philippe Lazzarini, pour trouver les fonds nécessaires à la poursuite de ses activités. Soulignant que cette structure n’a rien à voir avec le Hamas, que la dizaine d’employés (sur un total de 30’000!) accusés d’avoir soutenu l’agression du 7 octobre, ont été aussitôt licenciés. Les autorités israéliennes parlent maintenant de 400 «suspects». La tournée à Berne du haut-responsable suisse a été frustrante. Il dut se contenter d’un rapide contact avec trois petits groupes de parlementaires. Glacial à droite. Ainsi donc la Suisse suspend son aide, comme les Etats-Unis, alors que des proches alliés d’Israël, comme l’Allemagne – qui a même augmenté sa contribution –, la Grande-Bretagne et la France, après avoir interrompu leurs versements au moment des premières accusations israéliennes, les ont repris ensuite. Et pour cause. La situation humanitaire reste catastrophique à Gaza. Le nombre des camions autorisés à y entrer reste largement insuffisant. La plupart des hôpitaux ont été détruits. Les bombardements et les tirs se poursuivent, tuant, selon certaines estimations, entre 50 et 100 personnes par jour. Des dizaines de secouristes de l’UNRWA et des rares ONG encore actives ont été blessés, tués ou chassés. Le patron suisse de l’organisme humanitaire onusien n’est plus autorisé à se rendre sur place.</span></p> <p><span> Il est vrai que les combattants du Hamas, certes décimés et affaiblis, n’ont pas été «éradiqués» , qu’ils résistent encore et qu’ils gardent encore en otage une centaine de malheureux. Mais c’est la population, les nombreux enfants en particulier, qui en paie le prix. Alors que ne se dessine aucune perspective de négociation, de trêve ou de cessez-le-feu.</span></p> <p><span>La diversion voulue par le gouvernement d’extrême droite israélien a atteint son but. On ne parle plus que de l’affrontement Israël-Iran, relancé par l’attaque de l’ambassade iranienne en Syrie, puis par la riposte dûment calibrée, annoncée et d’ailleurs annihilée avec succès. On s’accroche au suspense d’une possible escalade régionale de la guerre. Et en attendant, que les Gazaouis continuent de souffrir et de mourir. Que les habitants de Cisjordanie voient, sans que le monde ne s’en alarme, les colons israéliens s’emparer, jour après jour, avec l’aide de l’armée, de nouvelles terres qui ne leur appartiennent nullement selon le droit.</span></p> <p><span>Pour en revenir à l’UNRWA, il est clair que Netanyahou et ses alliés extrémistes souhaitent sa paralysie, sa disparition. Sans même esquisser ce qui pourrait la remplacer. Plusieurs ministres ne s’en cachent pas: il s’agit de pousser le plus grand nombre possible de Palestiniens à quitter le territoire de Gaza afin de le réoccuper et de le coloniser à nouveau. Sans que personne ne sache où ses deux millions et demi d'habitants pourraient aller, les voisins arabes refusant farouchement de les accueillir. </span></p> <p><span>Paradoxe: si l’UNRWA n’est plus en mesure d’organiser dans les écoles son enseignement qui exclut la haine, ce sont les islamistes de tous bords qui prendront le relais et aggraveront encore la donne future. Mais dans leur fureur les dirigeants israéliens paraissent n’en avoir cure.</span></p> <p><span>La tragédie vécue par la population de Gaza dure depuis des années. Enfermée, maintes fois attaquée, bien avant l’attaque criminelle contre Israël, le 7 octobre. Devant la tournure extrême qu’a pris le conflit ces six derniers mois, comment justifier le blocage d’une aide humanitaire à travers les Nations Unies? Officiellement le gouvernement suisse tergiverse. De fait il s’aligne sur la position des Etats-Unis. Sur ce terrain comme sur d’autres. Faut-il d’autres signes? Lorsqu’un avion israélien a bombardé un espace diplomatique iranien à Damas, violation plus qu’évidente du droit international, le DFAE n’a pas bronché. Mais il a protesté, à raison d’ailleurs du point de vue juridique, contre l’envoi des drones et missiles sur Israël. Washington prépare maintenant un nouveau train de sanctions contre Téhéran, Bruxelles emboîte le pas. Ne nous étonnons pas si la Suisse s’avise de suivre…</span></p> <p><span>Et voilà que des banques suisses font du zèle dans le même sens. <em>Le Courrier</em> de Genève révèle que le versement d’un particulier à l’UNRWA a été bloqué… par la Banque cantonale genevoise. Celle-ci s’en est expliquée: «Le paiement que vous avez ordonné le 25 février 2024 en faveur d’UNRWA en Palestine ne correspondant pas à notre politique d’affaires, nous n’avons pas été en mesure d’y donner suite.» Ce n’est pas tout. Dixit le quotidien: «L’affaire n’est pas un phénomène isolé. Présidente de l’association Parrainages d’enfants de Palestine, sise à Genève, Michèle Courvoisier ne parvient plus à faire de virements à son association partenaire en Cisjordanie depuis le 7 octobre (…) Depuis, l’organisation passe par une banque européenne, ce qui renchérit ses coûts d’envoi. Et ce ne sont pas seulement les virements vers la Cisjordanie ou Gaza qui sont visés. UBS bloque les versements de ses client·es sur le compte suisse de cette association».</span></p> <p><span>Ces blocages, officiels ou commerciaux, ces discours à deux-poids-deux-mesures posent certes un problème éthique. Mais aussi, froidement considérés, la question de nos intérêts. La Suisse gagne-t-elle vraiment à cet alignement? Une grande partie du monde ne partage pas la vision dite occidentale, nos indignations à sens unique. Si notre pays veut préserver sa crédibilité internationale, son attachement au droit humanitaire qu’il brandit si volontiers, il ferait bien, pas seulement au nom de la neutralité, de restaurer, dans la mesure du possible, son libre-arbitre. On en est loin. Le Conseil de sécurité de l’ONU vient de voter sur la proposition d’admettre la Palestine comme membre à part entière plutôt que membre-observateur comme aujourd'hui. Les Etats-Unis ont mis leur veto. Douze pays ont dit oui. Deux se sont abstenus: la Grande-Bretagne et la Suisse. Tout est dit ainsi sur la position de notre gouvernement. Quant à l’UNRWA, elle risque d’attendre longtemps encore les vingt millions de Berne. Alors que son action est plus indispensable que jamais.</span></p>', 'content_edition' => 'Un récent reportage de «Temps présent» montrait les efforts du patron de l’UNRWA, le Neuchâtelois Philippe Lazzarini, pour trouver les fonds nécessaires à la poursuite de ses activités. Soulignant que cette structure n’a rien à voir avec le Hamas, que la dizaine d’employés (sur un total de 30’000!) accusés d’avoir soutenu l’agression du 7 octobre, ont été aussitôt licenciés. Les autorités israéliennes parlent maintenant de 400 «suspects». La tournée à Berne du haut-responsable suisse a été frustrante. Il n’a pas été reçu par le DFAE, ni par la DDC. Il dut se contenter d’un rapide contact avec deux petits groupes de parlementaires. Glacial à droite. Ainsi donc la Suisse suspend son aide, comme les Etats-Unis, alors que des proches alliés d’Israël, comme l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, après avoir interrompu leurs versements au moment des premières accusations israéliennes, les ont repris ensuite. Et pour cause. La situation humanitaire reste catastrophique à Gaza. Le nombre des camions autorisés à y entrer reste largement insuffisant.', 'slug' => 'suisse-palestine-d-obscurs-blocages', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 107, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4884, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le dernier fantasme de García Márquez', 'subtitle' => '«Nous nous reverrons en août», Gabriel García Márquez, traduit de l'espagnol (Colombie) par Gabriel Iaculli, Editions Grasset, 144 pages.', 'subtitle_edition' => '«Nous nous reverrons en août», Gabriel García Márquez, traduit de l'espagnol (Colombie) par Gabriel Iaculli, Editions Grasset, 144 pages.', 'content' => '<p>Un inédit du grand «Gabo», prix Nobel de littérature en 1982, surgit dix ans après sa mort. <em>Nous nous verrons en août</em> raconte une histoire très originale, dont la rédaction a donné bien du mal au vieil écrivain malade, sentant sa mémoire vaciller. Un dernier cadeau à ses fidèles lecteurs. </p> <p>Ana Magdalena Bach vit paisiblement avec un aimable mari, un grand fils et une fille un peu fofolle qui veut néanmoins entrer dans les ordres. Avec aussi le vif souvenir de sa mère qu’elle honore chaque année, allant en bateau, seule, sur une petite île où elle est enterrée. A date fixe, le 16 août. Or un soir son regard accroche celui d’un inconnu. Ils se retrouvent au lit dans une fiévreuse étreinte. Au petit matin l’homme est parti sans la réveiller, laissant vingt dollars sur la table. L’humiliation est rageuse, durable. Il n’empêche que l’année suivante, Ana, dont l’âge n’a nullement émoussé la sensualité, se retrouve avec un amant mystérieux. A chaque fois elle rentre chez elle sans rien dire, mais un peu changée. Avec tant de questions. Son fidèle époux connaît-il aussi des débordements secrets? Rien n’y fait. Elle poursuit le rite et s’en va chaque mois d’août déposer des glaïeuls sur la tombe, proche de la lagune où s’ébrouent des hérons bleus, où se rendait aussi sa mère, une fois l’an, pour une mystérieuse raison. Tant d’énigmes. Quel est donc l’homme qui, un jour, a déposé lui aussi des fleurs sur la pierre envahie de mousse? Et où est passé le meilleur des amants d’Ana, l’inoubliable dont elle a néanmoins détruit la carte de visite? García Márquez joue de ses mots, de ses phrases simples, pour nous faire naviguer entre terre et mer, entre passé et présent, entre pulsions érotiques et affres de conscience. Avec le choc de la mort et de l’oubli. Le roman est court mais si dense. Gabo l’a repris, corrigé, complété dix fois au moins. Il a renoncé même à le publier. Mais son éditeur de confiance, avec l’accord de ses fils – qui s’expriment à la fin du livre –, a néanmoins mis en ordre le manuscrit. Publié en 2023 en Espagne, en 2024 en français.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-dernier-fantasme-de-garcia-marquez', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 21, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 1324, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Capture d’écran 2017-10-01 à 22.35.50.png', 'type' => 'image', 'subtype' => 'png', 'size' => (int) 474120, 'md5' => 'c5af86c07d2c261a0cf6d2f25c82edf1', 'width' => (int) 755, 'height' => (int) 431, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => null, 'description' => null, 'author' => null, 'copyright' => '© DR', 'path' => '1506890448_capturedecran20171001a22.35.50.png', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [] $author = 'Jacques Pilet' $description = 'Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement espagnol a perdu la bataille des images. Toutes les télévisions du monde ont montré des flics vidant des urnes, matraquant ceux qui les défendaient. Le pouvoir de l’Etat est tombé dans le piège. Au lieu de laisser faire un référendum-bidon, organisé sans aucune garantie démocratique, au lieu de dégonfler un acte symbolique, il lui a donné une dimension politique gravissime. ' $title = 'L'affreuse journée de Barcelone' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 182, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'humeur', 'slug' => 'humeur', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 123 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
L’impact du spectacle est tel que tout rappel des causes et des faits devient inaudible. En bref, quelques points cependant.
Le statut de la Catalogne au sein de l’Espagne lui assure une large autonomie. A preuve, un détail: à la télévision, le représentant du gouvernement central s’adresse aux Catalans dans leur langue.
L’idée du référendum a été lancé par les indépendantistes au lendemain d’élections décevantes pour eux. Leur cause tendait à s’essouffler du fait qu’une grande partie de la population, notamment venue d’ailleurs, s’inquiète du projet. Le chef du mouvement, Carles Puigdemont, a choisi la fuite en avant. Le coup a partiellement réussi… en raison de la maladresse politique et la brutalité du pouvoir de Madrid.
Ce «référendum» n’avait de démocratique que le nom. Non seulement, il sortait du cadre légal et institutionnel, mais il n’offrait aucune garantie. Pas de campagne ouverte aux opposants: ceux-ci n’osaient plus guère s’exprimer ces derniers jours. Pas d’observateurs étrangers. Pas de de contrôles sur l’accès au vote: il était possible de glisser plusieurs bulletins dans les urnes improvisées. Pas d’autorité crédible pour dégager les résultats de l’opération.
Autre rappel nécessaire. Les partisans de l’indépendance sont divisés. Avec une aile droite qui d’ailleurs, dans le passé, s’est toujours fort bien entendue avec sa sœur nationale. Avec une minorité d’extrême-gauche, électoralement décisive, qui se veut anti-espagnole mais aussi anticapitaliste, antieuropéenne et même… anti-française. Car le catalanisme intégral déborde largement les frontières. C’est aussi pour dépasser cette contradiction interne que le front indépendantiste a fait monter les enchères jusqu’à l’extrême.
Le feu est dans la maison
Toute cette journée de dimanche, des personnalités respectables ont défilé devant les caméras de la télévision espagnole pour dénoncer cette «farce». Elles s’exprimaient sur un ton calme. Avec des arguments assez convaincants. Les rares voix indépendantistes étaient plus emportées. Mais qui, en Catalogne, pouvait bien entendre les appels à la raison et au dialogue? Le feu est dans la maison. Les opposants au projet de Puigdemont se taisent. Ses partisans se déchaînent et rentabilisent à leur profit l’émoi des étrangers devant des images détestables.
Le résultat? La Catalogne ne quittera pas l’Espagne. Mais la blessure sera profonde et durable. Tout le pays en souffrira au moment où il se bat pour sortir d’une crise économique qui a été ravageuse. Comment ne pas voir que les investisseurs étrangers se bousculeront moins du côté de Barcelone? Ils n’étaient déjà pas chauds à l’idée de devoir apprendre le catalan en plus de l’espagnol. Resteront les Chinois qui restent zen face aux turbulences de l’actualité. L’image de toute l’Espagne en a pris un coup.
C’est le point de vue du fondateur de «El Pais», Luis Cebrian, militant démocratique de l’ère Franco. Il en appelle au respect de la constitution et du statut d’autonomie. Le «Estatut» avec majuscule. Qui peut être amélioré. Car le vieux plaideur de l’autonomie, Artur Mas, a quelque raison d’écrire dans El Periodico: « Si nous en sommes arrivés à ce point, c’est parce qu’au long de la dernière décade, les institutions espagnoles ont fermé, une à une, les portes que nous leur ouvrions vers une issue négociée, contractuelle, consensuelle, des adjectifs qui paraissent avoir disparu du vocabulaire de Rajoy (le premier Ministre, ndlr) et compagnie ».
Comme la charte fondamentale espagnole peut être aussi repensée en vue d’un véritable Etat fédéral, avec toutes les garanties pour les diverses régions d’être entendues et de se faire entendre. L’actuel puzzle de statuts d’autonomie divers et inégaux a fait son temps. Deux hommes l’ont probablement fait aussi après cette affreuse journée: Carles Puigdemont et Mariano Rajoy.
«Une idéologie dépassée, provinciale et aberrante»
Reste, au-delà de l’actualité, une question qui taraude bien des Européens. Le grand écrivain péruvien, Mario Vargas Llosa, qui connaît parfaitement l’Espagne, la pose ainsi: «Comment se peut-il qu’en Catalogne, une des régions les plus cultivées et cosmopolites d’Espagne, apparaisse avec cette ampleur une idéologie aussi dépassée, provinciale et aberrante que le nationalisme? Rien n’est plus opposé au provincialisme raciste et anachronique que la grande tradition culturelle bilingue de la Catalogne, avec ses artistes, musiciens, architectes, poètes, romanciers, chanteurs qui furent presque toujours à l’avant-garde, expérimentant des formes et des techniques nouvelles, s’ouvrant au reste du monde, s’appropriant l’innovation avec appétit et la propageant dans le reste de l’Espagne. Comment faire coïncider un Gaudi, un Dali, ou un Tàpies avec un Puigdemont ou un Junqueras?»
Vargas Llosa voit l’explication dans «un travail systématique d’endoctrinement, commencé dans les écoles et diffusé dans toute la société à travers les moyens de communication orchestrés et financés par le «Govern» catalan depuis les années de Jordi Pujol.» Il dénonce aussi «l’incurie et l’ingénuité» du gouvernement espagnol ainsi que de l’élite politique et intellectuelle du pays qui ont pensé qu’avec le temps, les choses s’arrangeraient d’elles-mêmes.
Sa conclusion: «Il s’agit de convaincre les Catalans par tous les moyens rationnels possibles que le nationalisme est l’un des pires ennemis de la liberté, qu’il leur faut laisser derrière eux ce moment funeste, comme un cauchemar qui s’évanouit au réveil.
A lire aussi
Bon pour la tête en reportage à Barcelone «Les pizzas sont arrivées, elles seront bientôt prêtes...», par Marta Beltran et Nicolas Dupraz
L'éditorial d'El Pais EL PAÍS, con el Estatut
L'opinion de Mario Vargas Llosa dans La Tercera La hora cero
Dans El Periodico That's all folks, par Artur Mas
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/448', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 448, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'A VIF / Catalogne', 'title' => 'L'affreuse journée de Barcelone', 'subtitle' => 'Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement espagnol a perdu la bataille des images. Toutes les télévisions du monde ont montré des flics vidant des urnes, matraquant ceux qui les défendaient. Le pouvoir de l’Etat est tombé dans le piège. Au lieu de laisser faire un référendum-bidon, organisé sans aucune garantie démocratique, au lieu de dégonfler un acte symbolique, il lui a donné une dimension politique gravissime. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<iframe src="https://www.facebook.com/plugins/video.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Farkaizto%2Fvideos%2F2028393157379475%2F&show_text=0&width=560" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" allowtransparency="true" allowfullscreen="true" width="560" height="315" frameborder="0"></iframe><br><p>L’impact du spectacle est tel que tout rappel des causes et des faits devient inaudible. En bref, quelques points cependant. </p><p> Le statut de la Catalogne au sein de l’Espagne lui assure une large autonomie. A preuve, un détail: à la télévision, le représentant du gouvernement central s’adresse aux Catalans dans leur langue. </p><p>L’idée du référendum a été lancé par les indépendantistes au lendemain d’élections décevantes pour eux. Leur cause tendait à s’essouffler du fait qu’une grande partie de la population, notamment venue d’ailleurs, s’inquiète du projet. Le chef du mouvement, Carles Puigdemont, a choisi la fuite en avant. Le coup a partiellement réussi… en raison de la maladresse politique et la brutalité du pouvoir de Madrid. </p><p>Ce «référendum» n’avait de démocratique que le nom. Non seulement, il sortait du cadre légal et institutionnel, mais il n’offrait aucune garantie. Pas de campagne ouverte aux opposants: ceux-ci n’osaient plus guère s’exprimer ces derniers jours. Pas d’observateurs étrangers. Pas de de contrôles sur l’accès au vote: il était possible de glisser plusieurs bulletins dans les urnes improvisées. Pas d’autorité crédible pour dégager les résultats de l’opération. </p><p>Autre rappel nécessaire. Les partisans de l’indépendance sont divisés. Avec une aile droite qui d’ailleurs, dans le passé, s’est toujours fort bien entendue avec sa sœur nationale. Avec une minorité d’extrême-gauche, électoralement décisive, qui se veut anti-espagnole mais aussi anticapitaliste, antieuropéenne et même… anti-française. Car le catalanisme intégral déborde largement les frontières. C’est aussi pour dépasser cette contradiction interne que le front indépendantiste a fait monter les enchères jusqu’à l’extrême. <br></p><h3>Le feu est dans la maison<br></h3><p> Toute cette journée de dimanche, des personnalités respectables ont défilé devant les caméras de la télévision espagnole pour dénoncer cette «farce». Elles s’exprimaient sur un ton calme. Avec des arguments assez convaincants. Les rares voix indépendantistes étaient plus emportées. Mais qui, en Catalogne, pouvait bien entendre les appels à la raison et au dialogue? Le feu est dans la maison. Les opposants au projet de Puigdemont se taisent. Ses partisans se déchaînent et rentabilisent à leur profit l’émoi des étrangers devant des images détestables. </p><p>Le résultat? La Catalogne ne quittera pas l’Espagne. Mais la blessure sera profonde et durable. Tout le pays en souffrira au moment où il se bat pour sortir d’une crise économique qui a été ravageuse. Comment ne pas voir que les investisseurs étrangers se bousculeront moins du côté de Barcelone? Ils n’étaient déjà pas chauds à l’idée de devoir apprendre le catalan en plus de l’espagnol. Resteront les Chinois qui restent zen face aux turbulences de l’actualité. L’image de toute l’Espagne en a pris un coup. </p><p>C’est le point de vue du fondateur de «El Pais», Luis Cebrian, militant démocratique de l’ère Franco. Il en appelle au respect de la constitution et du statut d’autonomie. Le «Estatut» avec majuscule. Qui peut être amélioré. Car le vieux plaideur de l’autonomie, Artur Mas, a quelque raison d’écrire dans <em>El Periodico</em>: « Si nous en sommes arrivés à ce point, c’est parce qu’au long de la dernière décade, les institutions espagnoles ont fermé, une à une, les portes que nous leur ouvrions vers une issue négociée, contractuelle, consensuelle, des adjectifs qui paraissent avoir disparu du vocabulaire de Rajoy (<em>le premier Ministre, ndlr</em>) et compagnie ». </p><p>Comme la charte fondamentale espagnole peut être aussi repensée en vue d’un véritable Etat fédéral, avec toutes les garanties pour les diverses régions d’être entendues et de se faire entendre. L’actuel puzzle de statuts d’autonomie divers et inégaux a fait son temps. Deux hommes l’ont probablement fait aussi après cette affreuse journée: Carles Puigdemont et Mariano Rajoy. </p><h3>«Une idéologie dépassée, provinciale et aberrante»<br></h3><p>Reste, au-delà de l’actualité, une question qui taraude bien des Européens. Le grand écrivain péruvien, Mario Vargas Llosa, qui connaît parfaitement l’Espagne, la pose ainsi: «Comment se peut-il qu’en Catalogne, une des régions les plus cultivées et cosmopolites d’Espagne, apparaisse avec cette ampleur une idéologie aussi dépassée, provinciale et aberrante que le nationalisme? Rien n’est plus opposé au provincialisme raciste et anachronique que la grande tradition culturelle bilingue de la Catalogne, avec ses artistes, musiciens, architectes, poètes, romanciers, chanteurs qui furent presque toujours à l’avant-garde, expérimentant des formes et des techniques nouvelles, s’ouvrant au reste du monde, s’appropriant l’innovation avec appétit et la propageant dans le reste de l’Espagne. Comment faire coïncider un Gaudi, un Dali, ou un Tàpies avec un Puigdemont ou un Junqueras?» </p><p>Vargas Llosa voit l’explication dans «un travail systématique d’endoctrinement, commencé dans les écoles et diffusé dans toute la société à travers les moyens de communication orchestrés et financés par le «Govern» catalan depuis les années de Jordi Pujol.» Il dénonce aussi «l’incurie et l’ingénuité» du gouvernement espagnol ainsi que de l’élite politique et intellectuelle du pays qui ont pensé qu’avec le temps, les choses s’arrangeraient d’elles-mêmes. </p><p>Sa conclusion: «Il s’agit de convaincre les Catalans par tous les moyens rationnels possibles que le nationalisme est l’un des pires ennemis de la liberté, qu’il leur faut laisser derrière eux ce moment funeste, comme un cauchemar qui s’évanouit au réveil. <br></p><p></p><hr><p></p><h2>A lire aussi</h2><p><strong><em>Bon pour la tête</em> </strong>en reportage à Barcelone <a href="https://bonpourlatete.com/actuel/a-barcelone-des-larmes-et-beaucoup-de-tension">«Les pizzas sont arrivées, elles seront bientôt prêtes...»</a>, par Marta Beltran et Nicolas Dupraz<br></p><p>L'éditorial d'<strong><em>El Pais</em></strong><a href="https://elpais.com/elpais/2017/09/30/opinion/1506785643_979097.html"> EL PAÍS, con el Estatut</a> <br>L'opinion de Mario Vargas Llosa dans <strong><em>La Tercera</em></strong> <a href="http://www.latercera.com/voces/la-hora-cero/">La hora cero</a><a href="http://www.elperiodico.com/es/opinion/20170930/referendum-artur-mas-articulo-el-periodico-6322483"><br></a>Dans <strong><em>El Periodico</em></strong><a href="http://www.elperiodico.com/es/opinion/20170930/referendum-artur-mas-articulo-el-periodico-6322483"> That's all folks, </a>par Artur Mas<br></p> <br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'l-affreuse-journee-de-barcelone', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 977, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 448, 'homepage_order' => (int) 450, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [], 'author' => 'Jacques Pilet', 'description' => 'Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement espagnol a perdu la bataille des images. Toutes les télévisions du monde ont montré des flics vidant des urnes, matraquant ceux qui les défendaient. Le pouvoir de l’Etat est tombé dans le piège. Au lieu de laisser faire un référendum-bidon, organisé sans aucune garantie démocratique, au lieu de dégonfler un acte symbolique, il lui a donné une dimension politique gravissime. ', 'title' => 'L'affreuse journée de Barcelone', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/448' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 448, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'A VIF / Catalogne', 'title' => 'L'affreuse journée de Barcelone', 'subtitle' => 'Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement espagnol a perdu la bataille des images. Toutes les télévisions du monde ont montré des flics vidant des urnes, matraquant ceux qui les défendaient. Le pouvoir de l’Etat est tombé dans le piège. Au lieu de laisser faire un référendum-bidon, organisé sans aucune garantie démocratique, au lieu de dégonfler un acte symbolique, il lui a donné une dimension politique gravissime. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<iframe src="https://www.facebook.com/plugins/video.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Farkaizto%2Fvideos%2F2028393157379475%2F&show_text=0&width=560" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" allowtransparency="true" allowfullscreen="true" width="560" height="315" frameborder="0"></iframe><br><p>L’impact du spectacle est tel que tout rappel des causes et des faits devient inaudible. En bref, quelques points cependant. </p><p> Le statut de la Catalogne au sein de l’Espagne lui assure une large autonomie. A preuve, un détail: à la télévision, le représentant du gouvernement central s’adresse aux Catalans dans leur langue. </p><p>L’idée du référendum a été lancé par les indépendantistes au lendemain d’élections décevantes pour eux. Leur cause tendait à s’essouffler du fait qu’une grande partie de la population, notamment venue d’ailleurs, s’inquiète du projet. Le chef du mouvement, Carles Puigdemont, a choisi la fuite en avant. Le coup a partiellement réussi… en raison de la maladresse politique et la brutalité du pouvoir de Madrid. </p><p>Ce «référendum» n’avait de démocratique que le nom. Non seulement, il sortait du cadre légal et institutionnel, mais il n’offrait aucune garantie. Pas de campagne ouverte aux opposants: ceux-ci n’osaient plus guère s’exprimer ces derniers jours. Pas d’observateurs étrangers. Pas de de contrôles sur l’accès au vote: il était possible de glisser plusieurs bulletins dans les urnes improvisées. Pas d’autorité crédible pour dégager les résultats de l’opération. </p><p>Autre rappel nécessaire. Les partisans de l’indépendance sont divisés. Avec une aile droite qui d’ailleurs, dans le passé, s’est toujours fort bien entendue avec sa sœur nationale. Avec une minorité d’extrême-gauche, électoralement décisive, qui se veut anti-espagnole mais aussi anticapitaliste, antieuropéenne et même… anti-française. Car le catalanisme intégral déborde largement les frontières. C’est aussi pour dépasser cette contradiction interne que le front indépendantiste a fait monter les enchères jusqu’à l’extrême. <br></p><h3>Le feu est dans la maison<br></h3><p> Toute cette journée de dimanche, des personnalités respectables ont défilé devant les caméras de la télévision espagnole pour dénoncer cette «farce». Elles s’exprimaient sur un ton calme. Avec des arguments assez convaincants. Les rares voix indépendantistes étaient plus emportées. Mais qui, en Catalogne, pouvait bien entendre les appels à la raison et au dialogue? Le feu est dans la maison. Les opposants au projet de Puigdemont se taisent. Ses partisans se déchaînent et rentabilisent à leur profit l’émoi des étrangers devant des images détestables. </p><p>Le résultat? La Catalogne ne quittera pas l’Espagne. Mais la blessure sera profonde et durable. Tout le pays en souffrira au moment où il se bat pour sortir d’une crise économique qui a été ravageuse. Comment ne pas voir que les investisseurs étrangers se bousculeront moins du côté de Barcelone? Ils n’étaient déjà pas chauds à l’idée de devoir apprendre le catalan en plus de l’espagnol. Resteront les Chinois qui restent zen face aux turbulences de l’actualité. L’image de toute l’Espagne en a pris un coup. </p><p>C’est le point de vue du fondateur de «El Pais», Luis Cebrian, militant démocratique de l’ère Franco. Il en appelle au respect de la constitution et du statut d’autonomie. Le «Estatut» avec majuscule. Qui peut être amélioré. Car le vieux plaideur de l’autonomie, Artur Mas, a quelque raison d’écrire dans <em>El Periodico</em>: « Si nous en sommes arrivés à ce point, c’est parce qu’au long de la dernière décade, les institutions espagnoles ont fermé, une à une, les portes que nous leur ouvrions vers une issue négociée, contractuelle, consensuelle, des adjectifs qui paraissent avoir disparu du vocabulaire de Rajoy (<em>le premier Ministre, ndlr</em>) et compagnie ». </p><p>Comme la charte fondamentale espagnole peut être aussi repensée en vue d’un véritable Etat fédéral, avec toutes les garanties pour les diverses régions d’être entendues et de se faire entendre. L’actuel puzzle de statuts d’autonomie divers et inégaux a fait son temps. Deux hommes l’ont probablement fait aussi après cette affreuse journée: Carles Puigdemont et Mariano Rajoy. </p><h3>«Une idéologie dépassée, provinciale et aberrante»<br></h3><p>Reste, au-delà de l’actualité, une question qui taraude bien des Européens. Le grand écrivain péruvien, Mario Vargas Llosa, qui connaît parfaitement l’Espagne, la pose ainsi: «Comment se peut-il qu’en Catalogne, une des régions les plus cultivées et cosmopolites d’Espagne, apparaisse avec cette ampleur une idéologie aussi dépassée, provinciale et aberrante que le nationalisme? Rien n’est plus opposé au provincialisme raciste et anachronique que la grande tradition culturelle bilingue de la Catalogne, avec ses artistes, musiciens, architectes, poètes, romanciers, chanteurs qui furent presque toujours à l’avant-garde, expérimentant des formes et des techniques nouvelles, s’ouvrant au reste du monde, s’appropriant l’innovation avec appétit et la propageant dans le reste de l’Espagne. Comment faire coïncider un Gaudi, un Dali, ou un Tàpies avec un Puigdemont ou un Junqueras?» </p><p>Vargas Llosa voit l’explication dans «un travail systématique d’endoctrinement, commencé dans les écoles et diffusé dans toute la société à travers les moyens de communication orchestrés et financés par le «Govern» catalan depuis les années de Jordi Pujol.» Il dénonce aussi «l’incurie et l’ingénuité» du gouvernement espagnol ainsi que de l’élite politique et intellectuelle du pays qui ont pensé qu’avec le temps, les choses s’arrangeraient d’elles-mêmes. </p><p>Sa conclusion: «Il s’agit de convaincre les Catalans par tous les moyens rationnels possibles que le nationalisme est l’un des pires ennemis de la liberté, qu’il leur faut laisser derrière eux ce moment funeste, comme un cauchemar qui s’évanouit au réveil. <br></p><p></p><hr><p></p><h2>A lire aussi</h2><p><strong><em>Bon pour la tête</em> </strong>en reportage à Barcelone <a href="https://bonpourlatete.com/actuel/a-barcelone-des-larmes-et-beaucoup-de-tension">«Les pizzas sont arrivées, elles seront bientôt prêtes...»</a>, par Marta Beltran et Nicolas Dupraz<br></p><p>L'éditorial d'<strong><em>El Pais</em></strong><a href="https://elpais.com/elpais/2017/09/30/opinion/1506785643_979097.html"> EL PAÍS, con el Estatut</a> <br>L'opinion de Mario Vargas Llosa dans <strong><em>La Tercera</em></strong> <a href="http://www.latercera.com/voces/la-hora-cero/">La hora cero</a><a href="http://www.elperiodico.com/es/opinion/20170930/referendum-artur-mas-articulo-el-periodico-6322483"><br></a>Dans <strong><em>El Periodico</em></strong><a href="http://www.elperiodico.com/es/opinion/20170930/referendum-artur-mas-articulo-el-periodico-6322483"> That's all folks, </a>par Artur Mas<br></p> <br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'l-affreuse-journee-de-barcelone', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 977, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 448, 'homepage_order' => (int) 450, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4895, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les leçons du Portugal', 'subtitle' => 'Le 50ème anniversaire de la Révolution des Œillets qui mit fin à la dictature de Salazar et à l’époque coloniale se rappelle à nous. Que tirer de cette célébration? Un cas historique et aussi la sagesse d’un peuple, dont d’autres peuvent être jaloux.', 'subtitle_edition' => 'Le 50ème anniversaire de la Révolution des Œillets qui mit fin à la dictature de Salazar et à l’époque coloniale se rappelle à nous. Que tirer de cette célébration? Un cas historique et aussi la sagesse d’un peuple, dont d’autres peuvent être jaloux.', 'content' => '<p><span>Le soulèvement de l’armée, entraîné par de jeunes officiers, puis le renversement du pouvoir, sans faire couler le sang, n’a guère de précédent dans l’histoire. L’exploit résultait de la fatigue des soldats engagés dans une guerre meurtrière de part et d’autre, et aussi du constat de l’impasse, d’un combat indéfendable, trop longtemps prolongé. Cette lucidité et cette détermination à en finir chez les militaires fait exception. Y en aura-t-il d’autres à travers le monde aujourd’hui secoué par tant de fièvres belliqueuses?</span></p> <p><span>Prenons acte de cet épisode de la décolonisation. Dans un «empire» qui, à partir d’un tout petit pays, s’était installé, depuis le XVIème siècle, en Afrique, en Amérique (le Brésil!) et en Asie (à Goa, libéré en 1961 par Nehru). Le pouvoir surgi en 1974 géra son retrait avec une dignité remarquable. Je me souviens d’avoir interviewé le dernier gouverneur portugais à la veille de son départ du Mozambique, pour <em>Temps présent</em>. Il tendait la main aux rebelles du Frelimo, plein d’espoir quant à l’avenir d’une relation post-coloniale apaisée. Ce pays, comme l’Angola et la Guinée Bissau, a connu ensuite des temps agités, des guerres civiles, mais on y parle encore portugais et personne aujourd’hui n’y pourfend l’influence de l’ancien colonisateur. Il n’y eut quasiment pas de règlements de compte sanglants après coup. Quant aux nombreux Blancs qui quittèrent cette terre qu’ils croyaient leur, ils furent réintégrés dans la mère-patrie, amers certes, mais sans trop de mal. Pour la plupart ce fut pourtant un déchirement terrible. Nous avions filmé leur attente de l’embarquement, au port de Beira, veillant jour et nuit sur leurs caisses et valises, chargées de leur passé.</span></p> <p><span>Le livre du journaliste Jean-Jacques Fontaine (voir ci-dessous) raconte, à travers des portraits, plusieurs en lien avec la Suisse, le tournant du 25 juillet 1974 et ce qui s’ensuivit. Abordant ensuite la présence si nombreuse des Portugais chez nous, non pas du fait de la Révolution des Œillets mais en quête d’un meilleur sort économique. D’ailleurs souvent oublieux de cet épisode historique. </span></p> <p><span>Lors de la présentation de l’ouvrage au Club suisse de la presse, la journaliste genevoise Joelle Kuntz qui suivit les évènements sur place a mis en exergue avec éloquence une autre leçon du Portugal. Le demi-siècle passé depuis lors y a été remarquablement apaisé et démocratique. Rejetant les extrêmes de droite et de gauche, l’électorat a alterné ses préférences entre le centre-droit et le centre-gauche, applaudi aussi l’entrée dans l’Union européenne dont les soutiens ont permis au pays de se moderniser. Trains, routes, équipements publics… le Portugal a basculé dans une ère nouvelle, heureuse. Il est vrai qu’en mars dernier, le jeune parti dit d’extrême droite, en tout cas libéral et conservateur, a obtenu 18% des voix. Il ne se nourrit pas de quelque nostalgie salazariste mais d’une addition de mécontentements. Comme ailleurs autour de l’immigration – les Brésiliens affluent! –, autour des lourdeurs bureaucratiques, autour des frustrations sociales. Il faut dire que les dernières années ont été dures. En 2020, l’Etat outrepassait toutes les limites de l’endettement. Et en 2023, le gouvernement de centre-gauche sortant, battu aux dernières élections, a redressé la barre avec un budget bénéficiaire. Au prix d’efforts peu communs, des mesures drastiques à tous les étages, coupes dans le domaine social et augmentation de certains impôts.</span></p> <p><span>Qu’en conclure? Les Portugais sont pragmatiques, réalistes, entreprenants. A la différence d’autres Européens – n’est-ce pas, amis Français? – ils ne rabâchent pas les couplets aigris et masochistes du déclin. Leurs débats politiques sont chauds mais ne tournent pas aux empoignades haineuses et violentes comme on a pu le voir ailleurs. Ils témoignent, sur la durée est sur le fond, d’une forme de sagesse.</span></p> <p><span>Les Portugais en Suisse sont au nombre de 420’000 (dont 162’000 de double-nationaux). Socialement très bien intégrés mais la plupart </span><span>restant sur leur quant à soi civique. Beaucoup nous quittent, plus qu’il n’en arrive. Pour leurs racines familiales, si importantes dans cette culture, pour des raisons économiques aussi, ils préfèrent passer leur retraite dans leur pays. Leurs enfants restant souvent dans l’ancrage helvétique. Ces vagues successives d’immigration – Jean-Jacques Fontaine l’évoque bien – sont diverses: au début, des gens très modestes, beaucoup analphabètes, venant surtout du nord, aujourd’hui de plus en plus qualifiés, en quête d’emplois bien rémunérés qu’ils ne trouvent pas chez eux. </span></p> <p><span>Ce large pan de la population suisse, trop ignoré parce que ne posant aucune difficulté, témoigne ici aussi du bon sens, de l’ardeur au travail, de la lucidité que relèvent les connaisseurs du Portugal. C’est à eux aussi que nous devrions adresser nos hommages. Autant qu’aux soldats de la Révolution des Œillets.</span></p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714057398_larevolutiondesoeilletsa50ans.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="319" /></p> <h4>«La Révolution des Œillets a 50 ans... Exilés et émigrés portugais en Suisse, 1974-2024», Jean-Jacques Fontaine, Editions de L'Harmattan, 186 pages.</h4>', 'content_edition' => 'Le soulèvement de l’armée, entraîné par de jeunes officiers, puis le renversement du pouvoir, sans faire couler le sang, n’a guère de précédent dans l’histoire. L’exploit résultait de la fatigue des soldats engagés dans une guerre meurtrière de part et d’autre, et aussi du constat de l’impasse, d’un combat indéfendable, trop longtemps prolongé. Cette lucidité et cette détermination à en finir chez les militaires fait exception. Y en aura-t-il d’autres à travers le monde aujourd’hui secoué par tant de fièvres belliqueuses? Prenons acte de cet épisode de la décolonisation. Dans un «empire» qui, à partir d’un tout petit pays, s’était installé, depuis le XVIème siècle, en Afrique, en Amérique (le Brésil!) et en Asie (à Goa, libéré en 1961 par Nehru). Le pouvoir surgi en 1974 géra son retrait avec une dignité remarquable. Je me souviens d’avoir interviewé le dernier gouverneur portugais à la veille de son départ du Mozambique, pour Temps présent. Il tendait la main aux rebelles du Frelimo, plein d’espoir quant à l’avenir d’une relation post-coloniale apaisée.', 'slug' => 'les-lecons-du-portugal', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 39, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4893, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La démocratie... tout en souplesse', 'subtitle' => 'Il y a des jours où l’accumulation d’informations finit par troubler nos certitudes. Celle, par exemple, de savoir l’Europe ancrée dans la démocratie. A chacun d’en juger…', 'subtitle_edition' => 'Il y a des jours où l’accumulation d’informations finit par troubler nos certitudes. Celle, par exemple, de savoir l’Europe ancrée dans la démocratie. A chacun d’en juger…', 'content' => '<ul> <li><span>La directrice de France Inter, Adèle van Reeth, parée d’un titre de philosophe, déclare avec une belle assurance que la radio publique accueille toutes les opinions… sauf en ce qui touche à l’écologie et au réchauffement climatique! Comme ce fut le cas pour le Covid. Sur ces sujets, les contestations sont bannies. Ce qui, soit dit en passant, fait le beurre d’une chaîne comme CNews qui aborde librement sinon objectivement ces thèmes plus controversés qu’il n’y paraît.</span></li> <li><span>France encore. La cheffe du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, ainsi que la septième de la liste du même parti aux élections européennes, Rima Hassan, ont été convoquées devant un juge pour «apologie du terrorisme» en raison de leurs déclarations sur la guerre à Gaza. La gauche socialiste en désaccord politique profond avec cette formation proteste contre cette atteinte à la liberté d’expression. </span></li> <li><span>Franc enfin. Le directeur des rédactions du groupe breton <em>Le Télégramme</em>, Samuel Petit, s’indigne: plusieurs de ses journalistes ont été harcelés par des convocations judiciaires pour «violation du secret de fonction», autrement dit pour excès de curiosité quant au fonctionnement des administrations. Et même pour avoir osé photographié un incendie à l’aide d’un drone. Tendance aussi constatée dans d’autres journaux régionaux. Le patron de presse souligne que la mission d'information «relève des médias et des journalistes professionnels dont les rôles sont établis et reconnus», après avoir rappelé que le métier de journaliste «n'est pas de relayer une communication maîtrisée des pouvoirs publics, mais d'informer les citoyens».</span></li> <li><span>L’Italie fête ce 25 avril sa libération, la fin du règne de Mussolini. L’écrivain Antonio Scurati devait lire un texte personnel à cette occasion sur la 3ème chaîne de la RAI. Il entendait affirmer que le parti de Giorgia Meloni peine à se dire «anti-fasciste». L’émission a été annulée. La Première ministre, ainsi visée, affirme qu’elle n’est pour rien dans cette décision. Mais le climat est lourd dans l’organe public de radio-télévision. Les associations de journalistes protestent contre ce qui est qualifié de censure.</span></li> <li><span>En Allemagne, le climat électoral est tendu. La montée dans les sondages de l’AfD, parti d’extrême droite ou qualifié aussi «nationaliste-populiste», inquiète une grande part de l’opinion. Au point que certains milieux ont lancé récemment une pétition réclamant son interdiction! Elle aurait recueilli plus d'un million de signatures. En réponse, quelques politiciens de droite ont suivi l’exemple et recueillent des signatures pour bannir du champ les Verts, accusés d’avoir entraîné le pays dans une grave crise économique. Ces initiatives aberrantes n’ont aucune chance d’aboutir. Il n’empêche, c’est un mauvais signe.</span></li> <li><span>Et en Suisse? Le site <em>L’Impertinent</em> de notre consœur Amèle Debey a analysé minutieusement tous les documents officiels disponibles sur la gestion de la crise sanitaire par les autorités fédérales. L’article en dit long sur les divisions en leur sein et les pressions exercées. Ces révélations trouvent écho sur les sites étrangers en bataille sur ce terrain. Mais aucun média ne s’en est fait l’écho ici.</span></li> <li><span>Le professeur aux universités de Neuchâtel et Lausanne, depuis peu à la retraite, Eric Verrechia, spécialiste en géologie et biologie, révélait l’autre soir lors d’une conférence publique à Lausanne son expérience fâcheuse avec la RTS. Sans nullement nier le réchauffement climatique, il a étudié de façon approfondie le phénomène dans le temps et l’espace terrestre, brassé tous les chiffres disponibles et vérifiés. Ses constatations apportent des nuances importantes aux titres-chocs, aux affirmations simplistes habituellement lancées. Ainsi il a dénoncé des erreurs dans des documents publiés sur le site de la RTS. Il les a fait connaître, souhaité un débat ouvert, mais il n’a reçu aucune réponse. Le sujet est tabou. </span></li> </ul> <p>Ce florilège vous paraît paranoïaque? Dites-le nous. Il s’agit de bien se garder des généralisations. Mais rapprocher de telles nouvelles nous paraît propice à la réflexion sur nos libertés d’expression.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-democratie-tout-en-souplesse', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 35, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4886, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Suisse-Palestine: d’obscurs blocages', 'subtitle' => 'L’alignement de la Suisse sur les positions américaines et israéliennes devient patent. Sinon comment expliquer le refus de débloquer les 20 millions promis à l’UNRWA, l’entité de l’ONU qui assure depuis 1950 un soutien alimentaire, sanitaire et éducatif, auprès des réfugiés palestiniens, dans les territoires occupés, ainsi qu’à Gaza? Et voilà que même des banques suisses emboîtent le pas et refusent des versements à destination de cette organisation humanitaire.', 'subtitle_edition' => 'L’alignement de la Suisse sur les positions américaines et israéliennes devient patent. Sinon comment expliquer le refus de débloquer les 20 millions promis à l’UNRWA, l’entité de l’ONU qui assure depuis 1950 un soutien alimentaire, sanitaire et éducatif, auprès des réfugiés palestiniens, dans les territoires occupés, ainsi qu’à Gaza? Et voilà que même des banques suisses emboîtent le pas et refusent des versements à destination de cette organisation humanitaire.', 'content' => '<p><span>Un récent reportage de «Temps présent» montrait les efforts du patron de l’UNRWA, le Neuchâtelois Philippe Lazzarini, pour trouver les fonds nécessaires à la poursuite de ses activités. Soulignant que cette structure n’a rien à voir avec le Hamas, que la dizaine d’employés (sur un total de 30’000!) accusés d’avoir soutenu l’agression du 7 octobre, ont été aussitôt licenciés. Les autorités israéliennes parlent maintenant de 400 «suspects». La tournée à Berne du haut-responsable suisse a été frustrante. Il dut se contenter d’un rapide contact avec trois petits groupes de parlementaires. Glacial à droite. Ainsi donc la Suisse suspend son aide, comme les Etats-Unis, alors que des proches alliés d’Israël, comme l’Allemagne – qui a même augmenté sa contribution –, la Grande-Bretagne et la France, après avoir interrompu leurs versements au moment des premières accusations israéliennes, les ont repris ensuite. Et pour cause. La situation humanitaire reste catastrophique à Gaza. Le nombre des camions autorisés à y entrer reste largement insuffisant. La plupart des hôpitaux ont été détruits. Les bombardements et les tirs se poursuivent, tuant, selon certaines estimations, entre 50 et 100 personnes par jour. Des dizaines de secouristes de l’UNRWA et des rares ONG encore actives ont été blessés, tués ou chassés. Le patron suisse de l’organisme humanitaire onusien n’est plus autorisé à se rendre sur place.</span></p> <p><span> Il est vrai que les combattants du Hamas, certes décimés et affaiblis, n’ont pas été «éradiqués» , qu’ils résistent encore et qu’ils gardent encore en otage une centaine de malheureux. Mais c’est la population, les nombreux enfants en particulier, qui en paie le prix. Alors que ne se dessine aucune perspective de négociation, de trêve ou de cessez-le-feu.</span></p> <p><span>La diversion voulue par le gouvernement d’extrême droite israélien a atteint son but. On ne parle plus que de l’affrontement Israël-Iran, relancé par l’attaque de l’ambassade iranienne en Syrie, puis par la riposte dûment calibrée, annoncée et d’ailleurs annihilée avec succès. On s’accroche au suspense d’une possible escalade régionale de la guerre. Et en attendant, que les Gazaouis continuent de souffrir et de mourir. Que les habitants de Cisjordanie voient, sans que le monde ne s’en alarme, les colons israéliens s’emparer, jour après jour, avec l’aide de l’armée, de nouvelles terres qui ne leur appartiennent nullement selon le droit.</span></p> <p><span>Pour en revenir à l’UNRWA, il est clair que Netanyahou et ses alliés extrémistes souhaitent sa paralysie, sa disparition. Sans même esquisser ce qui pourrait la remplacer. Plusieurs ministres ne s’en cachent pas: il s’agit de pousser le plus grand nombre possible de Palestiniens à quitter le territoire de Gaza afin de le réoccuper et de le coloniser à nouveau. Sans que personne ne sache où ses deux millions et demi d'habitants pourraient aller, les voisins arabes refusant farouchement de les accueillir. </span></p> <p><span>Paradoxe: si l’UNRWA n’est plus en mesure d’organiser dans les écoles son enseignement qui exclut la haine, ce sont les islamistes de tous bords qui prendront le relais et aggraveront encore la donne future. Mais dans leur fureur les dirigeants israéliens paraissent n’en avoir cure.</span></p> <p><span>La tragédie vécue par la population de Gaza dure depuis des années. Enfermée, maintes fois attaquée, bien avant l’attaque criminelle contre Israël, le 7 octobre. Devant la tournure extrême qu’a pris le conflit ces six derniers mois, comment justifier le blocage d’une aide humanitaire à travers les Nations Unies? Officiellement le gouvernement suisse tergiverse. De fait il s’aligne sur la position des Etats-Unis. Sur ce terrain comme sur d’autres. Faut-il d’autres signes? Lorsqu’un avion israélien a bombardé un espace diplomatique iranien à Damas, violation plus qu’évidente du droit international, le DFAE n’a pas bronché. Mais il a protesté, à raison d’ailleurs du point de vue juridique, contre l’envoi des drones et missiles sur Israël. Washington prépare maintenant un nouveau train de sanctions contre Téhéran, Bruxelles emboîte le pas. Ne nous étonnons pas si la Suisse s’avise de suivre…</span></p> <p><span>Et voilà que des banques suisses font du zèle dans le même sens. <em>Le Courrier</em> de Genève révèle que le versement d’un particulier à l’UNRWA a été bloqué… par la Banque cantonale genevoise. Celle-ci s’en est expliquée: «Le paiement que vous avez ordonné le 25 février 2024 en faveur d’UNRWA en Palestine ne correspondant pas à notre politique d’affaires, nous n’avons pas été en mesure d’y donner suite.» Ce n’est pas tout. Dixit le quotidien: «L’affaire n’est pas un phénomène isolé. Présidente de l’association Parrainages d’enfants de Palestine, sise à Genève, Michèle Courvoisier ne parvient plus à faire de virements à son association partenaire en Cisjordanie depuis le 7 octobre (…) Depuis, l’organisation passe par une banque européenne, ce qui renchérit ses coûts d’envoi. Et ce ne sont pas seulement les virements vers la Cisjordanie ou Gaza qui sont visés. UBS bloque les versements de ses client·es sur le compte suisse de cette association».</span></p> <p><span>Ces blocages, officiels ou commerciaux, ces discours à deux-poids-deux-mesures posent certes un problème éthique. Mais aussi, froidement considérés, la question de nos intérêts. La Suisse gagne-t-elle vraiment à cet alignement? Une grande partie du monde ne partage pas la vision dite occidentale, nos indignations à sens unique. Si notre pays veut préserver sa crédibilité internationale, son attachement au droit humanitaire qu’il brandit si volontiers, il ferait bien, pas seulement au nom de la neutralité, de restaurer, dans la mesure du possible, son libre-arbitre. On en est loin. Le Conseil de sécurité de l’ONU vient de voter sur la proposition d’admettre la Palestine comme membre à part entière plutôt que membre-observateur comme aujourd'hui. Les Etats-Unis ont mis leur veto. Douze pays ont dit oui. Deux se sont abstenus: la Grande-Bretagne et la Suisse. Tout est dit ainsi sur la position de notre gouvernement. Quant à l’UNRWA, elle risque d’attendre longtemps encore les vingt millions de Berne. Alors que son action est plus indispensable que jamais.</span></p>', 'content_edition' => 'Un récent reportage de «Temps présent» montrait les efforts du patron de l’UNRWA, le Neuchâtelois Philippe Lazzarini, pour trouver les fonds nécessaires à la poursuite de ses activités. Soulignant que cette structure n’a rien à voir avec le Hamas, que la dizaine d’employés (sur un total de 30’000!) accusés d’avoir soutenu l’agression du 7 octobre, ont été aussitôt licenciés. Les autorités israéliennes parlent maintenant de 400 «suspects». La tournée à Berne du haut-responsable suisse a été frustrante. Il n’a pas été reçu par le DFAE, ni par la DDC. Il dut se contenter d’un rapide contact avec deux petits groupes de parlementaires. Glacial à droite. Ainsi donc la Suisse suspend son aide, comme les Etats-Unis, alors que des proches alliés d’Israël, comme l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, après avoir interrompu leurs versements au moment des premières accusations israéliennes, les ont repris ensuite. Et pour cause. La situation humanitaire reste catastrophique à Gaza. Le nombre des camions autorisés à y entrer reste largement insuffisant.', 'slug' => 'suisse-palestine-d-obscurs-blocages', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 107, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4884, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le dernier fantasme de García Márquez', 'subtitle' => '«Nous nous reverrons en août», Gabriel García Márquez, traduit de l'espagnol (Colombie) par Gabriel Iaculli, Editions Grasset, 144 pages.', 'subtitle_edition' => '«Nous nous reverrons en août», Gabriel García Márquez, traduit de l'espagnol (Colombie) par Gabriel Iaculli, Editions Grasset, 144 pages.', 'content' => '<p>Un inédit du grand «Gabo», prix Nobel de littérature en 1982, surgit dix ans après sa mort. <em>Nous nous verrons en août</em> raconte une histoire très originale, dont la rédaction a donné bien du mal au vieil écrivain malade, sentant sa mémoire vaciller. Un dernier cadeau à ses fidèles lecteurs. </p> <p>Ana Magdalena Bach vit paisiblement avec un aimable mari, un grand fils et une fille un peu fofolle qui veut néanmoins entrer dans les ordres. Avec aussi le vif souvenir de sa mère qu’elle honore chaque année, allant en bateau, seule, sur une petite île où elle est enterrée. A date fixe, le 16 août. Or un soir son regard accroche celui d’un inconnu. Ils se retrouvent au lit dans une fiévreuse étreinte. Au petit matin l’homme est parti sans la réveiller, laissant vingt dollars sur la table. L’humiliation est rageuse, durable. Il n’empêche que l’année suivante, Ana, dont l’âge n’a nullement émoussé la sensualité, se retrouve avec un amant mystérieux. A chaque fois elle rentre chez elle sans rien dire, mais un peu changée. Avec tant de questions. Son fidèle époux connaît-il aussi des débordements secrets? Rien n’y fait. Elle poursuit le rite et s’en va chaque mois d’août déposer des glaïeuls sur la tombe, proche de la lagune où s’ébrouent des hérons bleus, où se rendait aussi sa mère, une fois l’an, pour une mystérieuse raison. Tant d’énigmes. Quel est donc l’homme qui, un jour, a déposé lui aussi des fleurs sur la pierre envahie de mousse? Et où est passé le meilleur des amants d’Ana, l’inoubliable dont elle a néanmoins détruit la carte de visite? García Márquez joue de ses mots, de ses phrases simples, pour nous faire naviguer entre terre et mer, entre passé et présent, entre pulsions érotiques et affres de conscience. Avec le choc de la mort et de l’oubli. Le roman est court mais si dense. Gabo l’a repris, corrigé, complété dix fois au moins. Il a renoncé même à le publier. Mais son éditeur de confiance, avec l’accord de ses fils – qui s’expriment à la fin du livre –, a néanmoins mis en ordre le manuscrit. Publié en 2023 en Espagne, en 2024 en français.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-dernier-fantasme-de-garcia-marquez', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 21, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 1324, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Capture d’écran 2017-10-01 à 22.35.50.png', 'type' => 'image', 'subtype' => 'png', 'size' => (int) 474120, 'md5' => 'c5af86c07d2c261a0cf6d2f25c82edf1', 'width' => (int) 755, 'height' => (int) 431, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => null, 'description' => null, 'author' => null, 'copyright' => '© DR', 'path' => '1506890448_capturedecran20171001a22.35.50.png', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [] $author = 'Jacques Pilet' $description = 'Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement espagnol a perdu la bataille des images. Toutes les télévisions du monde ont montré des flics vidant des urnes, matraquant ceux qui les défendaient. Le pouvoir de l’Etat est tombé dans le piège. Au lieu de laisser faire un référendum-bidon, organisé sans aucune garantie démocratique, au lieu de dégonfler un acte symbolique, il lui a donné une dimension politique gravissime. ' $title = 'L'affreuse journée de Barcelone' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 182, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'humeur', 'slug' => 'humeur', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
0 Commentaire