Culture / La fin de l’année et la fin du monde
Apocalypse de Bamberg, manuscrit du XIème siècle.
La fin de l’année est toute proche, et si la fin du monde l’était tout aussi? Et si, au crépuscule de cette année 2022, avaient commencé les grandes tribulations qui feront de 2023 l’an terrible de la fin du monde? Plaisanterie à part, le sujet est sérieux. Loin des calculs faussement savants et des élucubrations fanatiques, Adrien Candiard aborde, dans «Quelques mots avant l’apocalypse», un regard sur notre monde et notre vie à la lumière de l’apocalypse.
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Dernier roman en date du dramaturge Wajdi Mouawad paru il y a près de douze ans, «Anima» reste plus que jamais d’actualité. Dans ses pièces ou ses romans, il demeure toujours une expérience unique trépidante à vivre. C’est bien le cas ici, près de cinq-cents pages durant. Regard.', 'subtitle_edition' => 'Souffle de poésie, d’horreur et de vérité romanesque ayant donné vie à un ouvrage qui aura mis plus de dix ans à la recevoir, cette vie: «Anima» (2012). Dernier roman en date du dramaturge Wajdi Mouawad paru il y a près de douze ans, «Anima» reste plus que jamais d’actualité. Dans ses pièces ou ses romans, il demeure toujours une expérience unique trépidante à vivre. C’est bien le cas ici, près de cinq-cents pages durant. Regard.', 'content' => '<p>Le récit s’ouvre sur la scène d’un roman policier. Un homme rentre chez lui et trouve sa femme morte. S’ensuivrait une enquête policière aux mille-et-un rebondissements qui feraient vivre le suspense, mais il n’en est rien. 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Soutenu par le coroner en charge de l’affaire, Coach, il finit dans une réserve amérindienne, comparable à un animal blessé. Un lieu qui est «vulnérable» et «dangereux» à la fois. (p.136)</p> <p>A la suite de rencontres aventureuses, frôlant l’absurde sans en éviter le tragique, Wahhch se confronte à l’assassin. Mais le labyrinthe dans lequel nous engouffre <i>Anima </i>est encore loin de se terminer, car le but initial ne devient alors qu’une étape dans la quête véritable du personnage principal. Personnage qui doit encore retrouver quelle personne il est, recouvrer son nom en remontant à travers ses origines, pour saisir à nouveau un sens et les paroles, pour sauver ce qui peut être sauvé. Mais, on le sait depuis les traditions religieuses les plus antiques, en passant par le christianisme: tout salut ne se vit qu’à travers un sacrifice. 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Ainsi, l’auteur, en se plongeant lui-même dans la peau d’un animal qui assiste de près ou de loin à la scène où interagissent des humains, nous permet aussi d’y plonger nous-mêmes.</p> <p>Au niveau stylistique, ce procédé permet des variations qui rythment le roman en multipliant des voix auxquelles on ne s’habitue jamais, comme si le narrateur changeait à chaque chapitre et que ce narrateur avait un langage et un regard propres. 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Scientifiquement, un chien ou toute autre bête, ne peut parler; mais en littérature, oui, si le texte indique que c’est tel chien qui narre, il en est alors réellement ainsi. En effet, la fiction peut dire vrai, même pour des faits qui ne sont pas observables dans la réalité du monde humain.</p> <p>A titre d’exemple, citons un passage vibrant de beauté, qui sonne comme évidence: «L’humain est un corridor étroit, il faut s’y engager pour espérer le rencontrer. Il faut avancer dans le noir, sentir les odeurs de tous les animaux morts, entendre les cris, les grincements de dents et les pleurs. […] L’humain est un corridor et tout humain pleure son ciel disparu. Un chien sait cela et c’est pour cela que son affection pour l’humain est infinie.» (p.149) Il semblerait véritablement que nous entendons la voix d’un chien. Chien dont on découvre qu’il prend en pitié l’homme au vu de sa condition de détresse permanente. Le chien est miséricordieux pour l’homme, comme on dit de Dieu qu’il l’est pour ses créatures. </p> <h3>Le passage de l'âme</h3> <p>Puisque Wahhch perd quasiment la parole suite au drame et qu’il ne lui reste plus que le cri, ce sont les animaux qui racontent. Par le transfert de la parole, s’opère aussi le transfert de l’âme pour les hommes. De façon explicite, lorsque Wahhch est confronté au bourreau Rooney, qui a entre autres violé et tué Léonie, et que ce dernier meurt dans l’affrontement, l’âme de cet infâme est retrouvée à travers son chien, qui devient alors le compagnon de Wahhch lui-même. Plus que son fidèle compagnon, il devient même son sauveur. Comprenons ainsi, qu’à force de se perdre dans les artifices de l’humanité, Rooney a perdu sa candeur de jeunesse, dont témoigne un autre personnage, Humbert, et que par la mort il la retrouve à travers son chien. C’est comme si celui qu’a toujours été Rooney était en fait présent en son chien. Perdant la vie, il retrouve son <i>humanité canine</i>.</p> <p>Le chien cite Wahhch, qui est en train de retrouver ses mots et d’accueillir le chien véritablement comme son compagnon, son frère qui le suivra jusqu’au bout: «Je te donnerai ma voix, je te donnerai ma langue, tu me donneras tes silences, tu me donneras ton présent.» (p.360) Le transfert de la parole est clair. Par le transfert de l’âme, il y a aussi celui de l’intelligence et du discernement. Le chien est un guide. Lorsque son maître et protégé l’oblige à monter dans une voiture qu’il ne <i>sent</i> pas, le chien se retrouve kidnappé, et Wahhch regrette aussitôt de n’avoir pas écouté <i>son</i> discernement, à savoir celui de son chien. Une conversion se vit néanmoins chez l’homme lorsqu’il estime juste de se séparer du chien pour poursuivre son voyage mais qu’il cède finalement au désir éclairé du chien. «C’est ton chien! C’est l’âme retrouvée de Rooney que tu as à tes pieds. 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Ce qui importe réellement pour Wahhch et pour les hommes de façon générale, c’est de laisser mourir la part qui est cassée en soi, pour passer des ténèbres à la lumière. «Passe par les ténèbres et tu trouveras la lumière.» (p.348) Comment notre protagoniste vit-il cette pâque, passant de l’esclavage à la terre promise? Par la douleur. C’est dans les douleurs de l’enfantement que la femme donne la vie. C’est dans les douleurs du retour aux origines mais avant cela de l’abus sexuel qu’il subit, que Wahhch sait qui il est, qu’il casse la malédiction des meurtres et des viols, pour retrouver la raison, son nom et son âme.</p> <p>En quoi est-ce une invitation pour le lecteur à retrouver son âme et par là retrouver l’unité en soi? C’est une invitation, dans la mesure où nous assistons, par le roman, au témoignage de Wahhch mais aussi indirectement à celui de Wajdi Mouawad et en somme à celui de tous ceux qui ont vécu des drames. C’est bien pour cela que Wahhch a besoin que Coach témoigne pour lui. Pour cela aussi que Coach est particulièrement touché par ce témoignage. La nécessité de témoigner des drames et des guérisons, en prononçant son propre témoignage et en se mettant à l’écoute de celui des autres, c’est proprement la quête d’<i>Anima</i>. 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C’est la mission que s’est donnée le Belge Bernard Bellefroid, en toute humilité, pour pleurer les morts et avec les survivants du génocide rwandais. <i>Une des mille collines</i>, un documentaire sobre et poignant qui raconte le martyr de trois enfants dans un village, sur l’une des collines du Rwanda. En choisissant des histoires particulières, le réalisateur veut rejoindre l’universalité du drame en restant dans le témoignage, l’hommage et le concret. Pas de grandes thèses politiques, donc. Pas de déclarations du genre «on aurait dû», «il n’aurait pas fallu», «il aurait suffi». Le documentaire veut par là même redonner vie à ces trois frères et sœurs en enquêtant sur leur assassinat, d’une part, et en offrant par l’image un dessin du visage de chacun de ces trois enfants, d’autre part. Olivier, Fidéline et Fiacre, âgés respectivement de 10, 5 et 4 ans en 1994. Ils sont les fils d’un certain Fidèle, un <i>serpent</i>, comme on l’a considéré au village d’un jour à l’autre. 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«Il n’est guère d’époque où personne ne se soit cru contemporain de la fin des temps.»
Apocalypse?
Si l’on pense à l’apocalypse, on pense à de grandes catastrophes naturelles, à des mégalopoles en ruines, à la misère des survivants qui errent sur une Terre en agonie. Notre imaginaire est cinématographique. Le cinéma d’anticipation figure tant des mondes apocalyptiques qui approchent de la fin que des mondes postapocalyptiques où la vie reparaît tant bien que mal après un grand déluge.
Sans forcément le savoir, notre imaginaire est aussi biblique. Du livre de la Genèse, qui raconte le mythe du déluge dont s’est sauvé le personnage de Noé avec sa famille et des animaux de chaque espèce, jusqu’à l’Apocalypse, dernier livre de la Bible chrétienne qui raconte en symboles comment le monde actuel sera détruit et comment le Christ reviendra, en passant par les livres des prophètes Daniel ou Isaïe qui racontent leurs visions d’un paradis qui succèdera à la destruction de ce monde, un paradis où «le loup et l’agneau paîtront ensemble» (Is 11,6).
L’apocalypse, c’est la fin du monde, on s’entend. Mais qu’y a-t-il encore derrière ce mot qui fait frémir? Il y a un genre littéraire. A partir de scènes grandioses et cosmiques, ce genre veut livrer des signes pour percer et interpréter l’histoire de l’humanité. Ce genre révèle, et c’est bien la signification première du mot grec «apokalupsis» qui veut dire «révélation» ou «dévoilement». Que ces prophéties ne soient que des mythes que se sont créés les hommes ou pas, il faut voir que derrière une révélation, il y a la recherche d’une vérité. S’il y a donc un but à l’apocalypse c’est bien la vérité et non la destruction.
Annonce de la fin des temps
Le personnage de Jésus, dans le Nouveau Testament de la Bible chrétienne, annonce à de nombreuses reprises la fin des temps. Comme le fait remarquer Adrien Candiard, ce Jésus prophétisant est plutôt pour déplaire. On n’aime pas trop le Jésus qui annonce des «pleurs et des grincements de dents» (Lc 13,28) pour la fin, on lui préfère celui des Béatitudes qui annonce: «Heureux ceux qui ont faim et soif de justice: ils seront rassasiés.» (Mt 5,6). Cohérence oblige, que cela se fasse dans une démarche de foi ou dans un pur intérêt culturel, il faut prendre l’ensemble des paroles de Jésus rapportées dans les quatre Evangiles.
Il est aussi question du fameux Jugement dernier dans les paroles de Jésus sur la fin des temps. Selon la croyance chrétienne en version simplifiée voire très simpliste, à la fin les bons, récompensés, iront au paradis et les mauvais, punis, en enfer. Cette imagerie manichéenne en a éloigné plus d’un de la religion.
Candiard raille ce simplisme à son tour: «inutile de défigurer Dieu en lui prêtant les traits d’un Père fouettard menaçant et à vrai dire un peu soupe au lait». Il ajoute, selon une interprétation chrétienne de plus en plus partagée, que «ce qui nous détruit, ce n’est pas le châtiment de Dieu, mais notre péché même, par ses conséquences nécessaires.» Il conclut: «les limites ne sont pas une fantaisie de moraliste, mais une réalité dont on doit tenir compte, sous peine de s’y heurter violemment.» Le péché, avant d’être un interdit, est surtout destructeur.
2022 apocalyptique
Il ne s’est sans doute pas passé une année depuis l’ère chrétienne sans qu’on se dise que ça y est, là maintenant la fin des temps est vraiment proche. On a inventé des calculs et autres relectures bibliques pour annoncer la fin. Mais quel intérêt? Est-ce par peur que cette fin arrive vraiment, qu’on veut s’y préparer en l’annonçant obsessionnellement? Ou par intérêt? Certains gourous se sont fait beaucoup d’argent grâce à l’apocalypse… Quel intérêt d’autant plus, pour ceux qui prennent en considération l’Evangile, que Jésus dit clairement «nul ne connaît ni le jour ni l’heure, ni les anges ni les Fils, sinon le Père.» (Mt 24,36)
Disserter sur comment le Covid, les guerres et les crises écologiques peuvent nous laisser voir le début de la fin paraît inutile. Voir en revanche, dans les crises qui ont traversé 2022, des signes sur l’état du monde et des hommes qui l’habitent, voilà qui est plus intéressant. Voilà en quoi on peut voir nos apocalypses politiques, sociales, financières, sanitaires, psychologiques et spirituelles. Ce qui n’enlève rien, par ailleurs, à la révélation chrétienne qui annonce vraiment la fin de ce monde à ses fidèles, pour une date inconnue.
Porter le regard sur 2022, et voir qu’en début d’année nous étions masqués. La crise du Covid semble désormais lointaine, sauf pour ceux en paient encore les conséquences financières, mais elle est toute proche, et nous étions il y a quelques mois au cœur des restrictions, bonnes ou mauvaises fussent-elles. A peine les médias ont-ils achevé leur litanie d’annonces aussi quotidiennes que macabres des morts du Covid, que la guerre en Ukraine a occupé tous les écrans, alors qu’officieusement elle a commencé en 2014.
De cette guerre qui fait encore tristement rage, comme tant d’autres dont on ne parle pas à l’instar du Mali, du Yemen, du Soudan, de l’Ethiopie, on passe à des femmes iraniennes qui se lèvent contre la dictature morale et politique des ayatollah. Et puis il y a cette grande farce d’un championnat du monde de foot dans un désert, dont le pays organisateur est bien moins à blâmer que les hypocrites boycotteurs qui ne se sont rendu compte que maintenant qu’il y avait des esclaves dans la péninsule arabique.
Oui, l’année 2022 fut bien apocalyptique, comme les années précédentes. Certains interprètent ces crises comme l’approche de l’apocalypse. Libre à eux de le faire, tant qu’ils ne manipulent pas les foules par la peur.
Que faire de l'apocalypse aujourd'hui?
Le propos de Quelques mots avant l’apocalypse est davantage celui de la prise de conscience que de l’interprétation des signes des temps récents. Que nous dit l’apocalypse aujourd’hui? Il nous dit que les crises sont bien réelles et qu’elles n’iront pas forcément en s’apaisant au fil des années. Il y a de quoi avoir peur, mais il ne faut pas que la peur l’emporte. «Ne pas s’alarmer, comme Jésus nous y invite, c’est refuser cette escalade de peur pour regarder le danger comme il est, et chercher à réagir comme il convient. Il ne s’agit donc pas de traiter les défis apocalyptiques de notre temps avec désinvolture, mais au contraire de s’efforcer de les affronter avec sérieux, sans se laisser tétaniser ni sidérer par l’angoisse.»
L’apocalypse nous rappelle encore que toute chose a une fin, à commencer par notre propre vie. Comme la fin des temps, la mort arrive un jour, après une longue maladie ou quand on s’y attend le moins. Jésus demande de veiller, eh bien à notre échelle veillons aussi sur notre vie et prenons-en soin, car elle est éphémère.
Dernier point intéressant qui nous invite, dans cette veille qu’est la vie terrestre, à tendre son existence vers le bien. Lorsque l’Evangile parle de la fin, le mot grec utilisé est «telos» et non «eschaton». Contrairement à «eschaton» qui revoie aux derniers temps, «telos» traduit à la fois l’achèvement et la finalité. Il y a là une invitation à chercher la finalité que l’on veut donner à sa vie pour être une personne achevée, accomplie. Autrement dit, une invitation à chercher et accueillir le sens de sa vie.
A chacun son chemin, chacun son libre arbitre. Mais dans l’accomplissement du bien, le chemin sera certainement plus lumineux. L’apocalypse aujourd’hui, c’est donc chercher un sens à sa vie et tendre vers son accomplissement.
«Le désir de dominer ses semblables n’a rien de nouveau; ce qui est nouveau, c’est que ce désir a patiemment su construire les outils de mobilisation des sociétés pour permettre des guerres totales, conduisant à des destructions totales, dont le cataclysme nucléaire n’est que l’apothéose logique, l’aboutissement inévitable. Le désir de posséder n’a rien de nouveau; ce qui est nouveau, c’est qu’il a tourné à une frénésie de consommation et d’accumulation qui mène à l’épuisement des ressources naturelles, à l’effondrement de la diversité animale et des rendements agricoles, à la destruction de notre environnement. Notre exceptionnelle maîtrise technique, loin de servir principalement à développer des garde-fous, a surtout conduit à rendre cette dévastation plus facile, plus complète.»
«Quelques mots avant l’apocalypse. Lire l’Evangile en temps de crise», Adrien Candiard, Editions du Cerf, 120 pages.
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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
3 Commentaires
@Docileindou 30.12.2022 | 15h37
«Bonjour et merci pour ce texte révélateur
Nous vivons sur une belle Terre. Vu de loin, sa couleur est celle du bonheur. Survolant les contrées finalement dévastées (guerre, surexploitation, surconsommation, etc) ce n'est pas le peur qui nous envahit, mais bien souvent l'envie de prendre l'avion comme on prend - une dernière fois - du bon temps. Sur la mappemonde, des lignes artificielles délimitent des pays et des nations qui s'invectivent. Soyons clairvoyants, les dirigeants de ces nations sont des êtres (humains) malveillants. Ils le sont de deux façons, ils veillent mal sur les citoyens qui leur ont confiés le pouvoir (ou celles et ceux auxquels ils ont confisqué tous droits) et ils sont malveillants car font le mal consciemment. Ils sont au service d'une multinationale de l'exploitation des démunis. Ils obéissent et laissent faire ceux qui brûlent et dévastent la Nature.
Rien de nouveau dans ce constat. Depuis la mort de Mandela, plus aucun dirigeant honnête n'est en place. En 2023, les élections en Suisse porteront au pouvoir les continuateurs de cette destruction. Celles et ceux qui s'y opposent n'ont plus de voie (peu de voix). Le peuple devant l'urne ne souhaite que fermer ses oreilles et prendre l'avion.
2023 révélera une fois de plus l'incompétence totale des politiques. Et ils resteront sur leur fauteuil.
Comme de bien entendu madame la marquise.
»
@simone 31.12.2022 | 15h57
«Merci de ces réflexions fort intéressantes.
Bonne et heureuse année à toute la rédaction..
Suzette Sandoz»
@LorisSalvatoreMusumeci 05.01.2023 | 10h12
«Merci à vous pour vos commentaires intéressants et encourageants. Belle journée et bonne année nouvelle ! Loris »