Analyse / Joseph, le cocu de la Bonne Nouvelle?
"Nativité", Puccio di Simone, c. 1350.
Joseph, le père adoptif de Jésus, est une figure fondamentale de la tradition chrétienne. Et si, à la veille des festivités de Noël, nous le redécouvrions sous un autre angle? Sans prétendre à une analyse biblique approfondie, cette méditation vous propose, en toute simplicité, une histoire fictive mais vraie de cet homme aussi discret que touchant.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 123]Code Context<div class="post__article">
<? if ($post->free || $connected['active'] || $crawler || defined('IP_MATCH') || ($this->request->getParam('prefix') == 'smd')): ?>
<?= $post->content ?>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/3991', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3991, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Joseph, le cocu de la Bonne Nouvelle?', 'subtitle' => 'Joseph, le père adoptif de Jésus, est une figure fondamentale de la tradition chrétienne. Et si, à la veille des festivités de Noël, nous le redécouvrions sous un autre angle? Sans prétendre à une analyse biblique approfondie, cette méditation vous propose, en toute simplicité, une histoire fictive mais vraie de cet homme aussi discret que touchant.', 'subtitle_edition' => 'Joseph, le père adoptif de Jésus, est une figure fondamentale de la tradition chrétienne. Et si, à la veille des festivités de Noël, nous le redécouvrions sous un autre angle? Sans prétendre à une analyse biblique approfondie, cette méditation vous propose, en toute simplicité, une histoire fictive mais vraie de cet homme aussi discret que touchant.', 'content' => '<p>Du côté des sources bibliques, peu de lignes parlent de Joseph. Dans le premier chapitre de l’Evangile selon Matthieu, Joseph est l’homme auquel est promis la jeune vierge Marie. Or il se trouve que la Sainte Vierge ne paraît plus si vierge que cela… Joseph, le cocu de la Bonne Nouvelle? Peu d’éléments lui prouvent le contraire. Cette femme qu’il n’a encore pas touchée est enceinte.</p> <p>De toute évidence, il le prend mal. Sans esprit vengeur, il s’apprête à répudier Marie, comme l’exige la Loi juive. Mais secrètement, pour ne pas qu’elle soit bannie de la société et humiliée. Niveau cocu vexé, on a vu pire. Et puis un ange lui apparaît en songe: «Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse: ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint et elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus.»</p> <p>Y croit qui veut. Moi j’y crois, mais cela importe peu. Ce qui importe, c’est la confiance de cet homme qui, sans être le dernier des idiots, croit aux paroles de l’ange, il dépasse sa tristesse et les lois pour garder Marie avec lui. Dans la douceur, dans le silence, il prend soin de la jeune fille.</p> <p>Dans le deuxième chapitre du même Evangile selon Matthieu, Joseph est appelé à prendre son courage à deux mains et fuir en Egypte. A nouveau, l’ange lui a parlé: «Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Egypte; restes-y jusqu’à nouvel ordre, car Hérode [roi à Jérusalem qui voulait la mort de l’enfant Jésus, que les mages ont annoncé comme le Roi des rois] va rechercher l’enfant pour le faire périr.» Une fois que la menace est passée, rebelote avec l’ange: «Lève-toi, prends avec l’enfant et sa mère, et mets-toi en route pour la terre d’Israël.»</p> <p>Emigrer, en étant menacé de mort, s’installer en Egypte, trouver un travail, faire vivre sa famille, et une fois installé, on lui demande de repartir et de tout recommencer à nouveau. Tout ça avec une jeune femme qui a enfanté d’un bébé qui n’est pas vraiment le sien… Que Joseph ait vraiment existé ou non, que l’ange lui ait vraiment parlé ou non, il faut tout de même reconnaître que cet homme, même s’il n’était qu’un personnage de fiction, a de quoi inspirer. Il invite à la confiance. Il invite à tout donner de soi pour prendre soin d’autrui, même quand on est blessé et qu’on ne sait pas trop ce qui nous arrive.</p> <p>Joseph, toi qui, sans poser de questions, sans chercher à tout comprendre, as pris ton courage à deux mains, a pris la femme et l’enfant pour les protéger, inspire-nous, donne-nous ta même confiance, guide-nous à travers nos difficultés pour en sortir comme toi tu es sorti. Parle-nous.</p> <h3>Moi, Joseph</h3> <p>Moi, Joseph, j’ai consacré ma jeunesse au travail. Je n’avais le temps ni pour femme ni enfants. J’ai profité de mes amis, j’ai soutenu ma famille. Et puis, un jour j’ai été habité par le désir de choisir une épouse, de me laisser choisir par elle, et de fonder une famille. Une jeune femme, Marie, fille de Joachim et d’Anne, m’a été promise en mariage.</p> <p>Elle est belle, elle est jeune, elle est fraîche. Je suis amoureux d’elle, alors que je la connais à peine. J’ai été amoureux plusieurs fois dans ma vie, j’ai eu aussi quelques aventures frivoles, mais avec cette jeune promise, mon sentiment est différent. Je suis amoureux, et elle me fascine. Je suis touché par sa pureté. Elle a un quelque chose de parfait, qui fait palpiter mon cœur. Je la désire tellement… mais j’attends que notre union soit présentée à Dieu avant que nos corps s’unissent.</p> <p>Peu avant notre mariage, je lui trouve une mine différente. Elle a pris des joues. Elle a l’air pleine de grâce, et en même temps mal à l’aise. Elle me regarde. Elle me le dit… «je suis enceinte». Quoi? Toi la pure, toi la belle, toi la vierge, toi qui fais frémir mon cœur comme jamais il n’a frémi, tu salis la promesse de notre union! Tu me blesses, tu me fais mal. Je pleure. Elle baisse le regard, se tait, caresse son ventre.</p> <p>Je m’endors, sans vraiment m’endormir. Je me réveille, je me recouche. Un nœud envahit ma gorge. Un pauvre con! Voilà ce que je suis, un pauvre con! Je tombe amoureux, je rends grâce à Dieu pour cette fille pas comme les autres dont Il me fait cadeau, mon ventre s’allège de papillons, mon cœur s’ouvre, et voilà que son ventre à elle grossit, son cœur à elle se ferme à moi. La fille a joui sous le corps d’un autre.</p> <p>Pendant la nuit, je pense, je pense, je pense… annuler le mariage, entamer les procédures de répudiation. Il ne manquait plus que ça maintenant. Et si je passais l’éponge, et si on avançait la date du mariage et que je disais que cet enfant est le mien? Non. Etre bon, je veux bien, mais être pris pour le dernier des imbéciles, non merci. J’ai une dignité à défendre moi aussi. Je me rendors. Je rêve. Un ange. J’ouvre les yeux. Et l’ange est toujours là, face à moi. Il me dit que l’enfant que porte la fille est œuvre de l’esprit de Dieu. Il me dit de ne pas avoir peur.</p> <p>Au réveil, je me sens tout bête. Moi, à moi, un ange est venu me parler? Je n’y crois pas totalement. Et pourtant, je l’ai vu cet ange. Et pourtant, j’ai envie de lui faire confiance. Marie! Pas de répudiation, marions-nous, je vais prendre soin de toi et de cet enfant. Elle ne répond pas. Elle me regarde, puis me sourit.</p> <p>Ma femme est grosse enceinte, et un édit de l’empereur nous appelle à un grand recensement, chacun dans sa ville d’origine. Je dois me rendre à Bethléem. Le voyage sera long. Mais ma femme veut m’accompagner. Nous prenons quelques bagages et un âne, et nous partons. Arrivés à Bethléem, elle commence à crier. Je panique. Moi je ne sais pas comment faire moi, dans ces situations! Là on m’en demande trop. Faire confiance, écouter un ange, et prendre une femme d’un enfant qui n’est pas le mien, je veux bien, mais assister Marie dans son accouchement, ça je ne peux pas.</p> <p>Elle ne tient plus assise sur l’âne. Je bégaie des paroles qui se veulent rassurantes. Je toque à toutes les portes, à toutes les auberges. Personne pour nous accueillir. Personne pour nous aider. Putain, mais c’est pas vrai! Dans quelle galère est-ce que je me suis foutu. Nous nous éloignons de la ville et nous trouvons une ferme.</p> <p>Je prends la main de ma femme. Elle s’affale, douloureuse, sur la paille. Notre âne s’incline. Il y a un gros bœuf aussi. Il caresse de son museau l’épaule de Marie. Il la réchauffe par son souffle. Elle écarte les jambes. L’enfant pointe sa tête, du sang et une matière visqueuse avec. Je vais m’évanouir. Une force me prend. Et je prends l’enfant. Mes mains rustres se font délicates. J’accompagne de mes doigts le petit corps au sein de sa mère. Je coupe le cordon. Elle pleure de soulagement et de joie. Je la regarde, je regarde le bébé. Je cache mes larmes. Je caches mes jambes qui tremblent sous ma tunique.</p> <p>Ce bébé, ce n’est pas le mien mais c’est le mien. Je donnerai ma vie pour lui. Mon cœur est rempli d’amour. Un mouton approche, il me lèche la main, il se couche près de l’enfant. Les bergers suivent. Ils nous apportent à manger et se réjouissent de la naissance. Quelques jours plus tard, sur de vaillants chevaux, des hommes vêtus de riches tuniques se présentent. Il apportent des cadeaux à l’enfant. Ils l’adorent à genoux.</p> <p>Je n’y comprends rien, et pourtant j’ai tout compris. Cet enfant qui m’a été confié est vraiment le Fils de Dieu. Cet enfant, né dans la pauvreté d’une crèche, c’est mon Sauveur, c’est notre Sauveur. Cet enfant, dont je vais prendre soin comme si c’était mon fils, va prendre soin de moi, va prendre soin de nous. Il va nous guérir, Il va nous enseigner. Il va nous annoncer un Royaume, Son Royaume, où il n’y aura plus de larmes, plus de malheur. Il va nous promettre d’être avec nous pour toujours.</p> <p>Il va donner son corps, donner son sang, donner sa vie. Il va mourir comme une pauvre merde, sous les crachats et les insultes. Et il va vaincre la mort, en ressuscitant d’entre les morts, et nous promettre, à nous aussi, cette même vie qui vainc la mort. Il va nous accompagner, toute notre vie durant, qu’on croit en Lui ou bien pas. Il sera toujours là, attendant que nous lui ouvrions librement notre cœur pour vivre le grand bonheur avec lui. Il sera toujours là, et il est là aujourd’hui.</p> <p>Il te regarde, tu le regardes, et contre toute attente, tout projet, une larme coule de ton œil droit, et tu Le reconnais comme ton Sauveur. Tu Lui ouvres ton cœur, et ta vie est bouleversée.</p> <p>Joyeux Noël, et belle année nouvelle, dans la compagnie de Celui que vous n’attendiez pas. </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'joseph-le-cocu-de-la-bonne-nouvelle', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 509, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 8, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Loris Salvatore Musumeci ', 'description' => 'Joseph, le père adoptif de Jésus, est une figure fondamentale de la tradition chrétienne. Et si, à la veille des festivités de Noël, nous le redécouvrions sous un autre angle? Sans prétendre à une analyse biblique approfondie, cette méditation vous propose, en toute simplicité, une histoire fictive mais vraie de cet homme aussi discret que touchant.', 'title' => 'Joseph, le cocu de la Bonne Nouvelle?', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/3991' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3991, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Joseph, le cocu de la Bonne Nouvelle?', 'subtitle' => 'Joseph, le père adoptif de Jésus, est une figure fondamentale de la tradition chrétienne. Et si, à la veille des festivités de Noël, nous le redécouvrions sous un autre angle? Sans prétendre à une analyse biblique approfondie, cette méditation vous propose, en toute simplicité, une histoire fictive mais vraie de cet homme aussi discret que touchant.', 'subtitle_edition' => 'Joseph, le père adoptif de Jésus, est une figure fondamentale de la tradition chrétienne. Et si, à la veille des festivités de Noël, nous le redécouvrions sous un autre angle? Sans prétendre à une analyse biblique approfondie, cette méditation vous propose, en toute simplicité, une histoire fictive mais vraie de cet homme aussi discret que touchant.', 'content' => '<p>Du côté des sources bibliques, peu de lignes parlent de Joseph. Dans le premier chapitre de l’Evangile selon Matthieu, Joseph est l’homme auquel est promis la jeune vierge Marie. Or il se trouve que la Sainte Vierge ne paraît plus si vierge que cela… Joseph, le cocu de la Bonne Nouvelle? Peu d’éléments lui prouvent le contraire. Cette femme qu’il n’a encore pas touchée est enceinte.</p> <p>De toute évidence, il le prend mal. Sans esprit vengeur, il s’apprête à répudier Marie, comme l’exige la Loi juive. Mais secrètement, pour ne pas qu’elle soit bannie de la société et humiliée. Niveau cocu vexé, on a vu pire. Et puis un ange lui apparaît en songe: «Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse: ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint et elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus.»</p> <p>Y croit qui veut. Moi j’y crois, mais cela importe peu. Ce qui importe, c’est la confiance de cet homme qui, sans être le dernier des idiots, croit aux paroles de l’ange, il dépasse sa tristesse et les lois pour garder Marie avec lui. Dans la douceur, dans le silence, il prend soin de la jeune fille.</p> <p>Dans le deuxième chapitre du même Evangile selon Matthieu, Joseph est appelé à prendre son courage à deux mains et fuir en Egypte. A nouveau, l’ange lui a parlé: «Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Egypte; restes-y jusqu’à nouvel ordre, car Hérode [roi à Jérusalem qui voulait la mort de l’enfant Jésus, que les mages ont annoncé comme le Roi des rois] va rechercher l’enfant pour le faire périr.» Une fois que la menace est passée, rebelote avec l’ange: «Lève-toi, prends avec l’enfant et sa mère, et mets-toi en route pour la terre d’Israël.»</p> <p>Emigrer, en étant menacé de mort, s’installer en Egypte, trouver un travail, faire vivre sa famille, et une fois installé, on lui demande de repartir et de tout recommencer à nouveau. Tout ça avec une jeune femme qui a enfanté d’un bébé qui n’est pas vraiment le sien… Que Joseph ait vraiment existé ou non, que l’ange lui ait vraiment parlé ou non, il faut tout de même reconnaître que cet homme, même s’il n’était qu’un personnage de fiction, a de quoi inspirer. Il invite à la confiance. Il invite à tout donner de soi pour prendre soin d’autrui, même quand on est blessé et qu’on ne sait pas trop ce qui nous arrive.</p> <p>Joseph, toi qui, sans poser de questions, sans chercher à tout comprendre, as pris ton courage à deux mains, a pris la femme et l’enfant pour les protéger, inspire-nous, donne-nous ta même confiance, guide-nous à travers nos difficultés pour en sortir comme toi tu es sorti. Parle-nous.</p> <h3>Moi, Joseph</h3> <p>Moi, Joseph, j’ai consacré ma jeunesse au travail. Je n’avais le temps ni pour femme ni enfants. J’ai profité de mes amis, j’ai soutenu ma famille. Et puis, un jour j’ai été habité par le désir de choisir une épouse, de me laisser choisir par elle, et de fonder une famille. Une jeune femme, Marie, fille de Joachim et d’Anne, m’a été promise en mariage.</p> <p>Elle est belle, elle est jeune, elle est fraîche. Je suis amoureux d’elle, alors que je la connais à peine. J’ai été amoureux plusieurs fois dans ma vie, j’ai eu aussi quelques aventures frivoles, mais avec cette jeune promise, mon sentiment est différent. Je suis amoureux, et elle me fascine. Je suis touché par sa pureté. Elle a un quelque chose de parfait, qui fait palpiter mon cœur. Je la désire tellement… mais j’attends que notre union soit présentée à Dieu avant que nos corps s’unissent.</p> <p>Peu avant notre mariage, je lui trouve une mine différente. Elle a pris des joues. Elle a l’air pleine de grâce, et en même temps mal à l’aise. Elle me regarde. Elle me le dit… «je suis enceinte». Quoi? Toi la pure, toi la belle, toi la vierge, toi qui fais frémir mon cœur comme jamais il n’a frémi, tu salis la promesse de notre union! Tu me blesses, tu me fais mal. Je pleure. Elle baisse le regard, se tait, caresse son ventre.</p> <p>Je m’endors, sans vraiment m’endormir. Je me réveille, je me recouche. Un nœud envahit ma gorge. Un pauvre con! Voilà ce que je suis, un pauvre con! Je tombe amoureux, je rends grâce à Dieu pour cette fille pas comme les autres dont Il me fait cadeau, mon ventre s’allège de papillons, mon cœur s’ouvre, et voilà que son ventre à elle grossit, son cœur à elle se ferme à moi. La fille a joui sous le corps d’un autre.</p> <p>Pendant la nuit, je pense, je pense, je pense… annuler le mariage, entamer les procédures de répudiation. Il ne manquait plus que ça maintenant. Et si je passais l’éponge, et si on avançait la date du mariage et que je disais que cet enfant est le mien? Non. Etre bon, je veux bien, mais être pris pour le dernier des imbéciles, non merci. J’ai une dignité à défendre moi aussi. Je me rendors. Je rêve. Un ange. J’ouvre les yeux. Et l’ange est toujours là, face à moi. Il me dit que l’enfant que porte la fille est œuvre de l’esprit de Dieu. Il me dit de ne pas avoir peur.</p> <p>Au réveil, je me sens tout bête. Moi, à moi, un ange est venu me parler? Je n’y crois pas totalement. Et pourtant, je l’ai vu cet ange. Et pourtant, j’ai envie de lui faire confiance. Marie! Pas de répudiation, marions-nous, je vais prendre soin de toi et de cet enfant. Elle ne répond pas. Elle me regarde, puis me sourit.</p> <p>Ma femme est grosse enceinte, et un édit de l’empereur nous appelle à un grand recensement, chacun dans sa ville d’origine. Je dois me rendre à Bethléem. Le voyage sera long. Mais ma femme veut m’accompagner. Nous prenons quelques bagages et un âne, et nous partons. Arrivés à Bethléem, elle commence à crier. Je panique. Moi je ne sais pas comment faire moi, dans ces situations! Là on m’en demande trop. Faire confiance, écouter un ange, et prendre une femme d’un enfant qui n’est pas le mien, je veux bien, mais assister Marie dans son accouchement, ça je ne peux pas.</p> <p>Elle ne tient plus assise sur l’âne. Je bégaie des paroles qui se veulent rassurantes. Je toque à toutes les portes, à toutes les auberges. Personne pour nous accueillir. Personne pour nous aider. Putain, mais c’est pas vrai! Dans quelle galère est-ce que je me suis foutu. Nous nous éloignons de la ville et nous trouvons une ferme.</p> <p>Je prends la main de ma femme. Elle s’affale, douloureuse, sur la paille. Notre âne s’incline. Il y a un gros bœuf aussi. Il caresse de son museau l’épaule de Marie. Il la réchauffe par son souffle. Elle écarte les jambes. L’enfant pointe sa tête, du sang et une matière visqueuse avec. Je vais m’évanouir. Une force me prend. Et je prends l’enfant. Mes mains rustres se font délicates. J’accompagne de mes doigts le petit corps au sein de sa mère. Je coupe le cordon. Elle pleure de soulagement et de joie. Je la regarde, je regarde le bébé. Je cache mes larmes. Je caches mes jambes qui tremblent sous ma tunique.</p> <p>Ce bébé, ce n’est pas le mien mais c’est le mien. Je donnerai ma vie pour lui. Mon cœur est rempli d’amour. Un mouton approche, il me lèche la main, il se couche près de l’enfant. Les bergers suivent. Ils nous apportent à manger et se réjouissent de la naissance. Quelques jours plus tard, sur de vaillants chevaux, des hommes vêtus de riches tuniques se présentent. Il apportent des cadeaux à l’enfant. Ils l’adorent à genoux.</p> <p>Je n’y comprends rien, et pourtant j’ai tout compris. Cet enfant qui m’a été confié est vraiment le Fils de Dieu. Cet enfant, né dans la pauvreté d’une crèche, c’est mon Sauveur, c’est notre Sauveur. Cet enfant, dont je vais prendre soin comme si c’était mon fils, va prendre soin de moi, va prendre soin de nous. Il va nous guérir, Il va nous enseigner. Il va nous annoncer un Royaume, Son Royaume, où il n’y aura plus de larmes, plus de malheur. Il va nous promettre d’être avec nous pour toujours.</p> <p>Il va donner son corps, donner son sang, donner sa vie. Il va mourir comme une pauvre merde, sous les crachats et les insultes. Et il va vaincre la mort, en ressuscitant d’entre les morts, et nous promettre, à nous aussi, cette même vie qui vainc la mort. Il va nous accompagner, toute notre vie durant, qu’on croit en Lui ou bien pas. Il sera toujours là, attendant que nous lui ouvrions librement notre cœur pour vivre le grand bonheur avec lui. Il sera toujours là, et il est là aujourd’hui.</p> <p>Il te regarde, tu le regardes, et contre toute attente, tout projet, une larme coule de ton œil droit, et tu Le reconnais comme ton Sauveur. Tu Lui ouvres ton cœur, et ta vie est bouleversée.</p> <p>Joyeux Noël, et belle année nouvelle, dans la compagnie de Celui que vous n’attendiez pas. </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'joseph-le-cocu-de-la-bonne-nouvelle', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 509, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 8, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4905, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La nécessité de témoigner par «Anima»', 'subtitle' => 'Souffle de poésie, d’horreur et de vérité romanesque ayant donné vie à un ouvrage qui aura mis plus de dix ans à la recevoir, cette vie: «Anima» (2012). Dernier roman en date du dramaturge Wajdi Mouawad paru il y a près de douze ans, «Anima» reste plus que jamais d’actualité. Dans ses pièces ou ses romans, il demeure toujours une expérience unique trépidante à vivre. C’est bien le cas ici, près de cinq-cents pages durant. Regard.', 'subtitle_edition' => 'Souffle de poésie, d’horreur et de vérité romanesque ayant donné vie à un ouvrage qui aura mis plus de dix ans à la recevoir, cette vie: «Anima» (2012). Dernier roman en date du dramaturge Wajdi Mouawad paru il y a près de douze ans, «Anima» reste plus que jamais d’actualité. Dans ses pièces ou ses romans, il demeure toujours une expérience unique trépidante à vivre. C’est bien le cas ici, près de cinq-cents pages durant. Regard.', 'content' => '<p>Le récit s’ouvre sur la scène d’un roman policier. Un homme rentre chez lui et trouve sa femme morte. S’ensuivrait une enquête policière aux mille-et-un rebondissements qui feraient vivre le suspense, mais il n’en est rien. Pourrait s’ensuivre la traque menée par un époux fou furieux qui va tout franchir, tout casser, pour mettre la main sur celui qui a massacré son épouse. Ce n’est pas cela non plus dans notre roman.</p> <p>Sans entrer forcément en contradiction avec un <i>polar</i> classique, la scène de crime est particulièrement macabre. L’époux en question, Wahhch Debch, retrouve sa femme Léonie morte, après avoir été éventrée et violée. L’enfant qu’elle portait en son sein est évidemment mort aussi. Plus qu’un meurtre, il s’agit là d’une profanation, saignant d’une originalité terriblement créative. Féminicide et infanticide à la fois, qui laisse l’époux et le père meurtri, sans repères, sans voix, sans plus de paroles même, amputé quasiment de toute son humanité: il a perdu son âme. </p> <p>Wahhch, ayant perdu la raison, faculté traditionnellement attribuée à l’homme seul, en vient à se demander si ce n’est pas lui qui a tué. Pour retrouver la raison, il se lance à la recherche de l’assassin. Soutenu par le coroner en charge de l’affaire, Coach, il finit dans une réserve amérindienne, comparable à un animal blessé. Un lieu qui est «vulnérable» et «dangereux» à la fois. (p.136)</p> <p>A la suite de rencontres aventureuses, frôlant l’absurde sans en éviter le tragique, Wahhch se confronte à l’assassin. Mais le labyrinthe dans lequel nous engouffre <i>Anima </i>est encore loin de se terminer, car le but initial ne devient alors qu’une étape dans la quête véritable du personnage principal. Personnage qui doit encore retrouver quelle personne il est, recouvrer son nom en remontant à travers ses origines, pour saisir à nouveau un sens et les paroles, pour sauver ce qui peut être sauvé. Mais, on le sait depuis les traditions religieuses les plus antiques, en passant par le christianisme: tout salut ne se vit qu’à travers un sacrifice. Le Christ donne sa vie pour que tous aient la vie éternelle, Wahhch donne son âme pour que chacun retrouve la sienne. </p> <h3>La voix animale</h3> <p>La caractéristique la plus notable du roman, qui constitue sa poésie et son originalité, c’est sa narration animale. Trois des quatre parties du livre sont prises en charge par des animaux, des animaux non-humains. En réalité, on pourrait considérer que toute l’œuvre est portée par la voix animale, dans la mesure où l’homme est bien considéré en tant qu’animal parmi les animaux dans la quatrième partie. Le titre de celle-ci, «Homo sapiens sapiens», vient à la suite d’autres termes scientifiques qui indiquent le nom de l’animal qui pose un regard décalé du nôtre et qui narre la réalité qu’il observe.</p> <p>Une telle entreprise aurait pu assez facilement virer à la catastrophe. Elle marque néanmoins le coup de génie du roman. Ainsi, l’auteur, en se plongeant lui-même dans la peau d’un animal qui assiste de près ou de loin à la scène où interagissent des humains, nous permet aussi d’y plonger nous-mêmes.</p> <p>Au niveau stylistique, ce procédé permet des variations qui rythment le roman en multipliant des voix auxquelles on ne s’habitue jamais, comme si le narrateur changeait à chaque chapitre et que ce narrateur avait un langage et un regard propres. Tel est le cas avec les animaux, qui ne sont pas considérés en tant qu’entité unique, mais bien dans leur individualité, et j’oserais dire dans leur <i>personnalité</i> respective.</p> <p>La forme parle pour le fond: à travers les récits des animaux, l’auteur n’a nul besoin d’affirmer que chaque animal est doté d’une âme dont les caractéristiques sont traditionnellement attribuées à l’homme seul, nous en dressons le constat en nous laissant porter par le style soumis du chien ou passif du poisson.</p> <p>Au niveau sémantique, le regard de l’animal nous permet de poser un regard nouveau sur l’homme. En effet, la considération de l’animal pour l’homme prend une dimension plus profonde lorsqu’elle n’est pas expliquée par l’homme, mais qu’elle sort de la gueule ou du bec de l’animal lui-même, par ses propres <i>paroles</i>. Certes, on sait bien que dans les paroles du chien il y a celles de l’auteur, et pourtant la littérature permet de créer des possibilités que la science ignore. Scientifiquement, un chien ou toute autre bête, ne peut parler; mais en littérature, oui, si le texte indique que c’est tel chien qui narre, il en est alors réellement ainsi. En effet, la fiction peut dire vrai, même pour des faits qui ne sont pas observables dans la réalité du monde humain.</p> <p>A titre d’exemple, citons un passage vibrant de beauté, qui sonne comme évidence: «L’humain est un corridor étroit, il faut s’y engager pour espérer le rencontrer. Il faut avancer dans le noir, sentir les odeurs de tous les animaux morts, entendre les cris, les grincements de dents et les pleurs. […] L’humain est un corridor et tout humain pleure son ciel disparu. Un chien sait cela et c’est pour cela que son affection pour l’humain est infinie.» (p.149) Il semblerait véritablement que nous entendons la voix d’un chien. Chien dont on découvre qu’il prend en pitié l’homme au vu de sa condition de détresse permanente. Le chien est miséricordieux pour l’homme, comme on dit de Dieu qu’il l’est pour ses créatures. </p> <h3>Le passage de l'âme</h3> <p>Puisque Wahhch perd quasiment la parole suite au drame et qu’il ne lui reste plus que le cri, ce sont les animaux qui racontent. Par le transfert de la parole, s’opère aussi le transfert de l’âme pour les hommes. De façon explicite, lorsque Wahhch est confronté au bourreau Rooney, qui a entre autres violé et tué Léonie, et que ce dernier meurt dans l’affrontement, l’âme de cet infâme est retrouvée à travers son chien, qui devient alors le compagnon de Wahhch lui-même. Plus que son fidèle compagnon, il devient même son sauveur. Comprenons ainsi, qu’à force de se perdre dans les artifices de l’humanité, Rooney a perdu sa candeur de jeunesse, dont témoigne un autre personnage, Humbert, et que par la mort il la retrouve à travers son chien. C’est comme si celui qu’a toujours été Rooney était en fait présent en son chien. Perdant la vie, il retrouve son <i>humanité canine</i>.</p> <p>Le chien cite Wahhch, qui est en train de retrouver ses mots et d’accueillir le chien véritablement comme son compagnon, son frère qui le suivra jusqu’au bout: «Je te donnerai ma voix, je te donnerai ma langue, tu me donneras tes silences, tu me donneras ton présent.» (p.360) Le transfert de la parole est clair. Par le transfert de l’âme, il y a aussi celui de l’intelligence et du discernement. Le chien est un guide. Lorsque son maître et protégé l’oblige à monter dans une voiture qu’il ne <i>sent</i> pas, le chien se retrouve kidnappé, et Wahhch regrette aussitôt de n’avoir pas écouté <i>son</i> discernement, à savoir celui de son chien. Une conversion se vit néanmoins chez l’homme lorsqu’il estime juste de se séparer du chien pour poursuivre son voyage mais qu’il cède finalement au désir éclairé du chien. «C’est ton chien! C’est l’âme retrouvée de Rooney que tu as à tes pieds. […] Tu n’as pas besoin de t’occuper de lui, il s’occupera de toi.» (p.357)</p> <h3>La nécessité du témoignage</h3> <p>A travers l’animal, l’homme est appelé à se retrouver lui-même. Cela nous montre que l’homme, dans <i>Anima</i>, ne peut s’en sortir tout seul. N’y aurait-il pas un dieu qui viendrait au secours de Wahhch et des autres humains égarés? Ce dieu, ce serait les animaux. Outre l’hommage à la culture amérindienne, omniprésente dans le roman, ou à la religion animiste, nous ne pouvons nous résoudre à n’y voir qu’un éloge de l’animalité. A travers les bêtes qui guident, qui discernent et qui rendent justice – comme ces charognards qui déchiquètent l’homme, l’imposteur, le père abusif qui a déchiqueté autrefois la famille de Wahhch au Liban – nous voyons un appel urgent à prendre de la distance par rapport à une humanité atroce et malade.</p> <p>Que la sagesse qui permet cette prise de distance vienne du Ciel ou des bêtes, peu importe. Ce qui importe réellement pour Wahhch et pour les hommes de façon générale, c’est de laisser mourir la part qui est cassée en soi, pour passer des ténèbres à la lumière. «Passe par les ténèbres et tu trouveras la lumière.» (p.348) Comment notre protagoniste vit-il cette pâque, passant de l’esclavage à la terre promise? Par la douleur. C’est dans les douleurs de l’enfantement que la femme donne la vie. C’est dans les douleurs du retour aux origines mais avant cela de l’abus sexuel qu’il subit, que Wahhch sait qui il est, qu’il casse la malédiction des meurtres et des viols, pour retrouver la raison, son nom et son âme.</p> <p>En quoi est-ce une invitation pour le lecteur à retrouver son âme et par là retrouver l’unité en soi? C’est une invitation, dans la mesure où nous assistons, par le roman, au témoignage de Wahhch mais aussi indirectement à celui de Wajdi Mouawad et en somme à celui de tous ceux qui ont vécu des drames. C’est bien pour cela que Wahhch a besoin que Coach témoigne pour lui. Pour cela aussi que Coach est particulièrement touché par ce témoignage. La nécessité de témoigner des drames et des guérisons, en prononçant son propre témoignage et en se mettant à l’écoute de celui des autres, c’est proprement la quête d’<i>Anima</i>. C’est la quête spirituelle de tout un chacun.</p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714647183_anima.jpeg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="320" /></p> <h4>«Anima», Wajdi Mouawad, Editions Actes Sud, 495 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-necessite-de-temoigner-par-anima', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 30, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4887, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Une des mille collines', 'subtitle' => '«Une des mille collines», Bernard Bellefroid, disponible sur Arte.tv jusqu’au 8 mai 2024, 81 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Une des mille collines», Bernard Bellefroid, disponible sur Arte.tv jusqu’au 8 mai 2024, 81 minutes.', 'content' => '<p>Faire mémoire de l’un des drames majeurs de l’histoire de l’humanité. C’est la mission que s’est donnée le Belge Bernard Bellefroid, en toute humilité, pour pleurer les morts et avec les survivants du génocide rwandais. <i>Une des mille collines</i>, un documentaire sobre et poignant qui raconte le martyr de trois enfants dans un village, sur l’une des collines du Rwanda. En choisissant des histoires particulières, le réalisateur veut rejoindre l’universalité du drame en restant dans le témoignage, l’hommage et le concret. Pas de grandes thèses politiques, donc. Pas de déclarations du genre «on aurait dû», «il n’aurait pas fallu», «il aurait suffi». Le documentaire veut par là même redonner vie à ces trois frères et sœurs en enquêtant sur leur assassinat, d’une part, et en offrant par l’image un dessin du visage de chacun de ces trois enfants, d’autre part. Olivier, Fidéline et Fiacre, âgés respectivement de 10, 5 et 4 ans en 1994. Ils sont les fils d’un certain Fidèle, un <i>serpent</i>, comme on l’a considéré au village d’un jour à l’autre. Ces fils de serpent doivent être éliminés; qu’aucune trace n’en demeure. Ils fuiront, trouveront protection chez une proche, Marguerite, qui reste inconsolée 30 ans plus tard, mais finiront malgré tout par être abattus un jour de printemps 94 entre deux arbres. Le documentaire leur redonne vie le temps d’un récit: à jamais, il leur redonne un visage, une histoire. Pour ce faire, le réalisateur revient sur ses archives: images des procès populaires <i>gacaca</i> qui ont eu lieu en 2005, pour découvrir lentement et difficilement les temps, lieux et responsables des crimes. De la colline de ces trois enfants, le documentaire nous mène ensuite à une autre colline. On y rencontre Jean d’Amour, dont les enfants ont été tués, qui est filmé côte à côte avec leur bourreau. Les deux hommes sont désormais amis. Ils témoignent du chemin de croix atroce mais nécessaire qu’est le pardon. Le pardon n’est pas oubli, à entendre les cris et les pleurs de la mère des enfants tués. Ces cris percent l’écran et rejoignent le ciel. Si l’heure est à la construction de la paix au Rwanda, la justice et la mémoire ne sont pas à évacuer, car elles en sont les piliers. Un documentaire à voir absolument, pour faire mémoire, en pleurant, en combattant la haine, en trouvant la paix sur l’une des mille des collines et dans le cœur de chacun.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'une-des-mille-collines', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 32, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4871, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les combats d’une vie de romancier', 'subtitle' => 'Luc Lang, « Le récit du combat », Editions Stock, 2023, 350 pages.', 'subtitle_edition' => 'Luc Lang, « Le récit du combat », Editions Stock, 2023, 350 pages.', 'content' => '<p>Ses romans ne sont pas faciles d’accès. Pourtant, quand on s’y plonge, on se retrouve un univers bâti par un style sec, élégant, précis. J’attendais de retrouver ce cher Luc Lang après avoir été édifié par son roman <em>La tentation</em> (2019), prix Médicis, qui m’avait offert ma première expérience de western en littérature. Il revient, toujours avec une violence maîtrisée, en offrant à ses lecteurs <em>Le récit du combat</em> (2023). Son écriture habituellement sobre laisse place, cette fois, à une sobriété ouverte sur un certain lyrisme. En témoignent les premières pages du récit où l’auteur revient sur une scène de plage lors de son enfance. Il y découvre, sous le soleil chaud au bord d’une eau fraîche, le corps musclé et puissant de celui qui devient peu à peu son père, le judoka Robert. On se croit face à la sensualité de <em>Noces</em> (1936) d’Albert Camus. Ne parvenant jamais à se faire l’héritier de la pratique du judo de son beau-père, le jeune Luc embrassera néanmoins les arts martiaux par le karaté, qu’il pratique encore aujourd’hui. Dans ce roman, il replonge dans sa vie sans faire de l’ouvrage un témoignage. Il tient à ce que son récit reste un roman, bien que le terreau en demeure ses combats. Les combats de la vie d’un romancier, d’un karatéka, d’un homme qui connut maintes chutes, dont il réussit toujours à se relever, nous invitant à nous nourrir de la même force. Entre deux enseignements sur l’histoire fascinante des arts martiaux japonais, Luc Lang ne peut s’empêcher de faire le point sur les combats de sa création. Qu’a-t-il fait de sa vie ? Et nous, que faisons-nous de la nôtre ? Le combat est ouvert. « Faire œuvre ? La question pourrait se poser en des termes moins grandiloquents. Lorsqu’un matin, peu avant l’aube, sans doute échappé d’un cauchemar, je me réveille en sursaut, déjà dressé dans le lit tel un mort surgi du tombeau, avec cette phrase interrogative aux lèvres qui me vrille le cerveau : Qu’as-tu fait de ta vie ? »</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'les-combats-d-une-vie-de-romancier', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 38, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4795, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Pulp Fiction» 30 ans plus tard', 'subtitle' => '«Pulp Fiction», Quentin Tarantino, avec John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman, 1994, 154 minutes. ', 'subtitle_edition' => '«Pulp Fiction», Quentin Tarantino, avec John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman, 1994, 154 minutes.', 'content' => '<p>Deuxième film de Quentin Tarantino, <i>Pulp Fiction</i> fut subversif à sa sortie et le demeure tout autant aujourd’hui. Pour souffler ses trente bougies, le film s’invite sur la plateforme Netflix. Une occasion à saisir pour découvrir ou redécouvrir cet OVNI du cinéma, qui n’a pas fini de nous surprendre. Jouissif ou méprisable pour les cinéphiles, <i>Pulp Fiction</i> apparaît, selon les points de vue, comme un hommage à la culture pop et aux <i>pulp magazines</i>, ou alors comme une vulgaire parodie de genres cinématographiques déjà morts et enterrés depuis belle lurette. Il faut prendre ces deux points de vue pour essayer de comprendre le film et son genre. Il s’agit à la fois d’un hommage au passé, comme tous les films de Tarantino, et d’une parodie de genres déchus. <i>Pulp Fiction</i> illustre à merveille ce qu’est le cinéma postmoderne. C’est un genre de recyclage: faire du neuf avec du vieux. Ce cinéma se construit totalement à partir des films et des genres qui le précèdent, tant en les parodiant qu’en les sublimant. Il renvoie en fait le spectateur à ce qu’il connaît déjà, à la culture populaire. Mais de la bouche de Tarantino, qui veut être un grand cinéaste ou rien, il faudrait plutôt comprendre son cinéma de la façon suivante: «Un grand cinéaste ne rend jamais hommage, il vole ce qui a été fait par les autres, tout simplement.» Pour un vol, c’est plutôt réussi, d’autant plus que le film n’a pris une ride. La preuve en est que <i>Pulp Fiction</i> remporta la Palme d’or à Cannes en 1994, mais pourrait tout aussi bien la remporter aujourd’hui. Car le film était déjà complètement dépassé à sa sortie. Ce qui en fit vite un classique, qui demeure aujourd’hui en référence. Sans être cinéphile, tout spectateur en recherche d’une fable drôle, décalée et nostalgique, en six épisodes plus vulgaires et géniaux les uns que les autres, pourra passer un moment de rires gras et de tendres souvenirs.</p> <hr /> <p><iframe frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/tGpTpVyI_OQ?si=qEN7-jDncFyt2M2z" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'pulp-fiction-30-ans-plus-tard', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 77, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 9807, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'The_Nativity_MET_DP118337.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 263716, 'md5' => 'dda75bdcca6f2754e90f831ba59f5128', 'width' => (int) 1280, 'height' => (int) 689, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '"Nativité", Puccio di Simone, c. 1350.', 'author' => '', 'copyright' => '', 'path' => '1671665670_the_nativity_met_dp118337.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5675, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci de nous avoir fait entendre la voix de Joseph. Comme lui, nous devons apprendre à faire confiance à la voix de notre coeur sans comprendre.', 'post_id' => (int) 3991, 'user_id' => (int) 2857, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5676, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Très beau texte, très touchant.', 'post_id' => (int) 3991, 'user_id' => (int) 4908, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5679, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Magnifique! Merci beaucoup!', 'post_id' => (int) 3991, 'user_id' => (int) 12728, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5680, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci pour ce témoignage personnel de l'importance de la figure de Joseph. Il est peut-être intéressant de rappeler que l'Eglise lui a consacré une année spéciale de réflexions en 2020-2021 (voir https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/annee-speciale-dediee-a-saint-joseph/). ', 'post_id' => (int) 3991, 'user_id' => (int) 12664, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5685, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Même en-dehors de toute croyance, il existe bien d'autres "Joseph" dans l'humanité, soit notamment des pères dont des enfants ont été conçus par de sains esprits ayant aimé leur mère...', 'post_id' => (int) 3991, 'user_id' => (int) 2308, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5695, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci à tous pour vos commentaires et suggestions ! Je vous souhaite un bon passage à l'année nouvelle, avec l'esprit Joseph dans le cœur, ', 'post_id' => (int) 3991, 'user_id' => (int) 2436, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Loris Salvatore Musumeci ' $description = 'Joseph, le père adoptif de Jésus, est une figure fondamentale de la tradition chrétienne. Et si, à la veille des festivités de Noël, nous le redécouvrions sous un autre angle? Sans prétendre à une analyse biblique approfondie, cette méditation vous propose, en toute simplicité, une histoire fictive mais vraie de cet homme aussi discret que touchant.' $title = 'Joseph, le cocu de la Bonne Nouvelle?' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 515, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'famille', 'slug' => 'famille', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 93, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 92, 'active' => true, 'title' => 'Edition 92', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 123 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
Du côté des sources bibliques, peu de lignes parlent de Joseph. Dans le premier chapitre de l’Evangile selon Matthieu, Joseph est l’homme auquel est promis la jeune vierge Marie. Or il se trouve que la Sainte Vierge ne paraît plus si vierge que cela… Joseph, le cocu de la Bonne Nouvelle? Peu d’éléments lui prouvent le contraire. Cette femme qu’il n’a encore pas touchée est enceinte.
De toute évidence, il le prend mal. Sans esprit vengeur, il s’apprête à répudier Marie, comme l’exige la Loi juive. Mais secrètement, pour ne pas qu’elle soit bannie de la société et humiliée. Niveau cocu vexé, on a vu pire. Et puis un ange lui apparaît en songe: «Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse: ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint et elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus.»
Y croit qui veut. Moi j’y crois, mais cela importe peu. Ce qui importe, c’est la confiance de cet homme qui, sans être le dernier des idiots, croit aux paroles de l’ange, il dépasse sa tristesse et les lois pour garder Marie avec lui. Dans la douceur, dans le silence, il prend soin de la jeune fille.
Dans le deuxième chapitre du même Evangile selon Matthieu, Joseph est appelé à prendre son courage à deux mains et fuir en Egypte. A nouveau, l’ange lui a parlé: «Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Egypte; restes-y jusqu’à nouvel ordre, car Hérode [roi à Jérusalem qui voulait la mort de l’enfant Jésus, que les mages ont annoncé comme le Roi des rois] va rechercher l’enfant pour le faire périr.» Une fois que la menace est passée, rebelote avec l’ange: «Lève-toi, prends avec l’enfant et sa mère, et mets-toi en route pour la terre d’Israël.»
Emigrer, en étant menacé de mort, s’installer en Egypte, trouver un travail, faire vivre sa famille, et une fois installé, on lui demande de repartir et de tout recommencer à nouveau. Tout ça avec une jeune femme qui a enfanté d’un bébé qui n’est pas vraiment le sien… Que Joseph ait vraiment existé ou non, que l’ange lui ait vraiment parlé ou non, il faut tout de même reconnaître que cet homme, même s’il n’était qu’un personnage de fiction, a de quoi inspirer. Il invite à la confiance. Il invite à tout donner de soi pour prendre soin d’autrui, même quand on est blessé et qu’on ne sait pas trop ce qui nous arrive.
Joseph, toi qui, sans poser de questions, sans chercher à tout comprendre, as pris ton courage à deux mains, a pris la femme et l’enfant pour les protéger, inspire-nous, donne-nous ta même confiance, guide-nous à travers nos difficultés pour en sortir comme toi tu es sorti. Parle-nous.
Moi, Joseph
Moi, Joseph, j’ai consacré ma jeunesse au travail. Je n’avais le temps ni pour femme ni enfants. J’ai profité de mes amis, j’ai soutenu ma famille. Et puis, un jour j’ai été habité par le désir de choisir une épouse, de me laisser choisir par elle, et de fonder une famille. Une jeune femme, Marie, fille de Joachim et d’Anne, m’a été promise en mariage.
Elle est belle, elle est jeune, elle est fraîche. Je suis amoureux d’elle, alors que je la connais à peine. J’ai été amoureux plusieurs fois dans ma vie, j’ai eu aussi quelques aventures frivoles, mais avec cette jeune promise, mon sentiment est différent. Je suis amoureux, et elle me fascine. Je suis touché par sa pureté. Elle a un quelque chose de parfait, qui fait palpiter mon cœur. Je la désire tellement… mais j’attends que notre union soit présentée à Dieu avant que nos corps s’unissent.
Peu avant notre mariage, je lui trouve une mine différente. Elle a pris des joues. Elle a l’air pleine de grâce, et en même temps mal à l’aise. Elle me regarde. Elle me le dit… «je suis enceinte». Quoi? Toi la pure, toi la belle, toi la vierge, toi qui fais frémir mon cœur comme jamais il n’a frémi, tu salis la promesse de notre union! Tu me blesses, tu me fais mal. Je pleure. Elle baisse le regard, se tait, caresse son ventre.
Je m’endors, sans vraiment m’endormir. Je me réveille, je me recouche. Un nœud envahit ma gorge. Un pauvre con! Voilà ce que je suis, un pauvre con! Je tombe amoureux, je rends grâce à Dieu pour cette fille pas comme les autres dont Il me fait cadeau, mon ventre s’allège de papillons, mon cœur s’ouvre, et voilà que son ventre à elle grossit, son cœur à elle se ferme à moi. La fille a joui sous le corps d’un autre.
Pendant la nuit, je pense, je pense, je pense… annuler le mariage, entamer les procédures de répudiation. Il ne manquait plus que ça maintenant. Et si je passais l’éponge, et si on avançait la date du mariage et que je disais que cet enfant est le mien? Non. Etre bon, je veux bien, mais être pris pour le dernier des imbéciles, non merci. J’ai une dignité à défendre moi aussi. Je me rendors. Je rêve. Un ange. J’ouvre les yeux. Et l’ange est toujours là, face à moi. Il me dit que l’enfant que porte la fille est œuvre de l’esprit de Dieu. Il me dit de ne pas avoir peur.
Au réveil, je me sens tout bête. Moi, à moi, un ange est venu me parler? Je n’y crois pas totalement. Et pourtant, je l’ai vu cet ange. Et pourtant, j’ai envie de lui faire confiance. Marie! Pas de répudiation, marions-nous, je vais prendre soin de toi et de cet enfant. Elle ne répond pas. Elle me regarde, puis me sourit.
Ma femme est grosse enceinte, et un édit de l’empereur nous appelle à un grand recensement, chacun dans sa ville d’origine. Je dois me rendre à Bethléem. Le voyage sera long. Mais ma femme veut m’accompagner. Nous prenons quelques bagages et un âne, et nous partons. Arrivés à Bethléem, elle commence à crier. Je panique. Moi je ne sais pas comment faire moi, dans ces situations! Là on m’en demande trop. Faire confiance, écouter un ange, et prendre une femme d’un enfant qui n’est pas le mien, je veux bien, mais assister Marie dans son accouchement, ça je ne peux pas.
Elle ne tient plus assise sur l’âne. Je bégaie des paroles qui se veulent rassurantes. Je toque à toutes les portes, à toutes les auberges. Personne pour nous accueillir. Personne pour nous aider. Putain, mais c’est pas vrai! Dans quelle galère est-ce que je me suis foutu. Nous nous éloignons de la ville et nous trouvons une ferme.
Je prends la main de ma femme. Elle s’affale, douloureuse, sur la paille. Notre âne s’incline. Il y a un gros bœuf aussi. Il caresse de son museau l’épaule de Marie. Il la réchauffe par son souffle. Elle écarte les jambes. L’enfant pointe sa tête, du sang et une matière visqueuse avec. Je vais m’évanouir. Une force me prend. Et je prends l’enfant. Mes mains rustres se font délicates. J’accompagne de mes doigts le petit corps au sein de sa mère. Je coupe le cordon. Elle pleure de soulagement et de joie. Je la regarde, je regarde le bébé. Je cache mes larmes. Je caches mes jambes qui tremblent sous ma tunique.
Ce bébé, ce n’est pas le mien mais c’est le mien. Je donnerai ma vie pour lui. Mon cœur est rempli d’amour. Un mouton approche, il me lèche la main, il se couche près de l’enfant. Les bergers suivent. Ils nous apportent à manger et se réjouissent de la naissance. Quelques jours plus tard, sur de vaillants chevaux, des hommes vêtus de riches tuniques se présentent. Il apportent des cadeaux à l’enfant. Ils l’adorent à genoux.
Je n’y comprends rien, et pourtant j’ai tout compris. Cet enfant qui m’a été confié est vraiment le Fils de Dieu. Cet enfant, né dans la pauvreté d’une crèche, c’est mon Sauveur, c’est notre Sauveur. Cet enfant, dont je vais prendre soin comme si c’était mon fils, va prendre soin de moi, va prendre soin de nous. Il va nous guérir, Il va nous enseigner. Il va nous annoncer un Royaume, Son Royaume, où il n’y aura plus de larmes, plus de malheur. Il va nous promettre d’être avec nous pour toujours.
Il va donner son corps, donner son sang, donner sa vie. Il va mourir comme une pauvre merde, sous les crachats et les insultes. Et il va vaincre la mort, en ressuscitant d’entre les morts, et nous promettre, à nous aussi, cette même vie qui vainc la mort. Il va nous accompagner, toute notre vie durant, qu’on croit en Lui ou bien pas. Il sera toujours là, attendant que nous lui ouvrions librement notre cœur pour vivre le grand bonheur avec lui. Il sera toujours là, et il est là aujourd’hui.
Il te regarde, tu le regardes, et contre toute attente, tout projet, une larme coule de ton œil droit, et tu Le reconnais comme ton Sauveur. Tu Lui ouvres ton cœur, et ta vie est bouleversée.
Joyeux Noël, et belle année nouvelle, dans la compagnie de Celui que vous n’attendiez pas.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/3991', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3991, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Joseph, le cocu de la Bonne Nouvelle?', 'subtitle' => 'Joseph, le père adoptif de Jésus, est une figure fondamentale de la tradition chrétienne. Et si, à la veille des festivités de Noël, nous le redécouvrions sous un autre angle? Sans prétendre à une analyse biblique approfondie, cette méditation vous propose, en toute simplicité, une histoire fictive mais vraie de cet homme aussi discret que touchant.', 'subtitle_edition' => 'Joseph, le père adoptif de Jésus, est une figure fondamentale de la tradition chrétienne. Et si, à la veille des festivités de Noël, nous le redécouvrions sous un autre angle? Sans prétendre à une analyse biblique approfondie, cette méditation vous propose, en toute simplicité, une histoire fictive mais vraie de cet homme aussi discret que touchant.', 'content' => '<p>Du côté des sources bibliques, peu de lignes parlent de Joseph. Dans le premier chapitre de l’Evangile selon Matthieu, Joseph est l’homme auquel est promis la jeune vierge Marie. Or il se trouve que la Sainte Vierge ne paraît plus si vierge que cela… Joseph, le cocu de la Bonne Nouvelle? Peu d’éléments lui prouvent le contraire. Cette femme qu’il n’a encore pas touchée est enceinte.</p> <p>De toute évidence, il le prend mal. Sans esprit vengeur, il s’apprête à répudier Marie, comme l’exige la Loi juive. Mais secrètement, pour ne pas qu’elle soit bannie de la société et humiliée. Niveau cocu vexé, on a vu pire. Et puis un ange lui apparaît en songe: «Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse: ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint et elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus.»</p> <p>Y croit qui veut. Moi j’y crois, mais cela importe peu. Ce qui importe, c’est la confiance de cet homme qui, sans être le dernier des idiots, croit aux paroles de l’ange, il dépasse sa tristesse et les lois pour garder Marie avec lui. Dans la douceur, dans le silence, il prend soin de la jeune fille.</p> <p>Dans le deuxième chapitre du même Evangile selon Matthieu, Joseph est appelé à prendre son courage à deux mains et fuir en Egypte. A nouveau, l’ange lui a parlé: «Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Egypte; restes-y jusqu’à nouvel ordre, car Hérode [roi à Jérusalem qui voulait la mort de l’enfant Jésus, que les mages ont annoncé comme le Roi des rois] va rechercher l’enfant pour le faire périr.» Une fois que la menace est passée, rebelote avec l’ange: «Lève-toi, prends avec l’enfant et sa mère, et mets-toi en route pour la terre d’Israël.»</p> <p>Emigrer, en étant menacé de mort, s’installer en Egypte, trouver un travail, faire vivre sa famille, et une fois installé, on lui demande de repartir et de tout recommencer à nouveau. Tout ça avec une jeune femme qui a enfanté d’un bébé qui n’est pas vraiment le sien… Que Joseph ait vraiment existé ou non, que l’ange lui ait vraiment parlé ou non, il faut tout de même reconnaître que cet homme, même s’il n’était qu’un personnage de fiction, a de quoi inspirer. Il invite à la confiance. Il invite à tout donner de soi pour prendre soin d’autrui, même quand on est blessé et qu’on ne sait pas trop ce qui nous arrive.</p> <p>Joseph, toi qui, sans poser de questions, sans chercher à tout comprendre, as pris ton courage à deux mains, a pris la femme et l’enfant pour les protéger, inspire-nous, donne-nous ta même confiance, guide-nous à travers nos difficultés pour en sortir comme toi tu es sorti. Parle-nous.</p> <h3>Moi, Joseph</h3> <p>Moi, Joseph, j’ai consacré ma jeunesse au travail. Je n’avais le temps ni pour femme ni enfants. J’ai profité de mes amis, j’ai soutenu ma famille. Et puis, un jour j’ai été habité par le désir de choisir une épouse, de me laisser choisir par elle, et de fonder une famille. Une jeune femme, Marie, fille de Joachim et d’Anne, m’a été promise en mariage.</p> <p>Elle est belle, elle est jeune, elle est fraîche. Je suis amoureux d’elle, alors que je la connais à peine. J’ai été amoureux plusieurs fois dans ma vie, j’ai eu aussi quelques aventures frivoles, mais avec cette jeune promise, mon sentiment est différent. Je suis amoureux, et elle me fascine. Je suis touché par sa pureté. Elle a un quelque chose de parfait, qui fait palpiter mon cœur. Je la désire tellement… mais j’attends que notre union soit présentée à Dieu avant que nos corps s’unissent.</p> <p>Peu avant notre mariage, je lui trouve une mine différente. Elle a pris des joues. Elle a l’air pleine de grâce, et en même temps mal à l’aise. Elle me regarde. Elle me le dit… «je suis enceinte». Quoi? Toi la pure, toi la belle, toi la vierge, toi qui fais frémir mon cœur comme jamais il n’a frémi, tu salis la promesse de notre union! Tu me blesses, tu me fais mal. Je pleure. Elle baisse le regard, se tait, caresse son ventre.</p> <p>Je m’endors, sans vraiment m’endormir. Je me réveille, je me recouche. Un nœud envahit ma gorge. Un pauvre con! Voilà ce que je suis, un pauvre con! Je tombe amoureux, je rends grâce à Dieu pour cette fille pas comme les autres dont Il me fait cadeau, mon ventre s’allège de papillons, mon cœur s’ouvre, et voilà que son ventre à elle grossit, son cœur à elle se ferme à moi. La fille a joui sous le corps d’un autre.</p> <p>Pendant la nuit, je pense, je pense, je pense… annuler le mariage, entamer les procédures de répudiation. Il ne manquait plus que ça maintenant. Et si je passais l’éponge, et si on avançait la date du mariage et que je disais que cet enfant est le mien? Non. Etre bon, je veux bien, mais être pris pour le dernier des imbéciles, non merci. J’ai une dignité à défendre moi aussi. Je me rendors. Je rêve. Un ange. J’ouvre les yeux. Et l’ange est toujours là, face à moi. Il me dit que l’enfant que porte la fille est œuvre de l’esprit de Dieu. Il me dit de ne pas avoir peur.</p> <p>Au réveil, je me sens tout bête. Moi, à moi, un ange est venu me parler? Je n’y crois pas totalement. Et pourtant, je l’ai vu cet ange. Et pourtant, j’ai envie de lui faire confiance. Marie! Pas de répudiation, marions-nous, je vais prendre soin de toi et de cet enfant. Elle ne répond pas. Elle me regarde, puis me sourit.</p> <p>Ma femme est grosse enceinte, et un édit de l’empereur nous appelle à un grand recensement, chacun dans sa ville d’origine. Je dois me rendre à Bethléem. Le voyage sera long. Mais ma femme veut m’accompagner. Nous prenons quelques bagages et un âne, et nous partons. Arrivés à Bethléem, elle commence à crier. Je panique. Moi je ne sais pas comment faire moi, dans ces situations! Là on m’en demande trop. Faire confiance, écouter un ange, et prendre une femme d’un enfant qui n’est pas le mien, je veux bien, mais assister Marie dans son accouchement, ça je ne peux pas.</p> <p>Elle ne tient plus assise sur l’âne. Je bégaie des paroles qui se veulent rassurantes. Je toque à toutes les portes, à toutes les auberges. Personne pour nous accueillir. Personne pour nous aider. Putain, mais c’est pas vrai! Dans quelle galère est-ce que je me suis foutu. Nous nous éloignons de la ville et nous trouvons une ferme.</p> <p>Je prends la main de ma femme. Elle s’affale, douloureuse, sur la paille. Notre âne s’incline. Il y a un gros bœuf aussi. Il caresse de son museau l’épaule de Marie. Il la réchauffe par son souffle. Elle écarte les jambes. L’enfant pointe sa tête, du sang et une matière visqueuse avec. Je vais m’évanouir. Une force me prend. Et je prends l’enfant. Mes mains rustres se font délicates. J’accompagne de mes doigts le petit corps au sein de sa mère. Je coupe le cordon. Elle pleure de soulagement et de joie. Je la regarde, je regarde le bébé. Je cache mes larmes. Je caches mes jambes qui tremblent sous ma tunique.</p> <p>Ce bébé, ce n’est pas le mien mais c’est le mien. Je donnerai ma vie pour lui. Mon cœur est rempli d’amour. Un mouton approche, il me lèche la main, il se couche près de l’enfant. Les bergers suivent. Ils nous apportent à manger et se réjouissent de la naissance. Quelques jours plus tard, sur de vaillants chevaux, des hommes vêtus de riches tuniques se présentent. Il apportent des cadeaux à l’enfant. Ils l’adorent à genoux.</p> <p>Je n’y comprends rien, et pourtant j’ai tout compris. Cet enfant qui m’a été confié est vraiment le Fils de Dieu. Cet enfant, né dans la pauvreté d’une crèche, c’est mon Sauveur, c’est notre Sauveur. Cet enfant, dont je vais prendre soin comme si c’était mon fils, va prendre soin de moi, va prendre soin de nous. Il va nous guérir, Il va nous enseigner. Il va nous annoncer un Royaume, Son Royaume, où il n’y aura plus de larmes, plus de malheur. Il va nous promettre d’être avec nous pour toujours.</p> <p>Il va donner son corps, donner son sang, donner sa vie. Il va mourir comme une pauvre merde, sous les crachats et les insultes. Et il va vaincre la mort, en ressuscitant d’entre les morts, et nous promettre, à nous aussi, cette même vie qui vainc la mort. Il va nous accompagner, toute notre vie durant, qu’on croit en Lui ou bien pas. Il sera toujours là, attendant que nous lui ouvrions librement notre cœur pour vivre le grand bonheur avec lui. Il sera toujours là, et il est là aujourd’hui.</p> <p>Il te regarde, tu le regardes, et contre toute attente, tout projet, une larme coule de ton œil droit, et tu Le reconnais comme ton Sauveur. Tu Lui ouvres ton cœur, et ta vie est bouleversée.</p> <p>Joyeux Noël, et belle année nouvelle, dans la compagnie de Celui que vous n’attendiez pas. </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'joseph-le-cocu-de-la-bonne-nouvelle', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 509, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 8, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Loris Salvatore Musumeci ', 'description' => 'Joseph, le père adoptif de Jésus, est une figure fondamentale de la tradition chrétienne. Et si, à la veille des festivités de Noël, nous le redécouvrions sous un autre angle? Sans prétendre à une analyse biblique approfondie, cette méditation vous propose, en toute simplicité, une histoire fictive mais vraie de cet homme aussi discret que touchant.', 'title' => 'Joseph, le cocu de la Bonne Nouvelle?', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/3991' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3991, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Joseph, le cocu de la Bonne Nouvelle?', 'subtitle' => 'Joseph, le père adoptif de Jésus, est une figure fondamentale de la tradition chrétienne. Et si, à la veille des festivités de Noël, nous le redécouvrions sous un autre angle? Sans prétendre à une analyse biblique approfondie, cette méditation vous propose, en toute simplicité, une histoire fictive mais vraie de cet homme aussi discret que touchant.', 'subtitle_edition' => 'Joseph, le père adoptif de Jésus, est une figure fondamentale de la tradition chrétienne. Et si, à la veille des festivités de Noël, nous le redécouvrions sous un autre angle? Sans prétendre à une analyse biblique approfondie, cette méditation vous propose, en toute simplicité, une histoire fictive mais vraie de cet homme aussi discret que touchant.', 'content' => '<p>Du côté des sources bibliques, peu de lignes parlent de Joseph. Dans le premier chapitre de l’Evangile selon Matthieu, Joseph est l’homme auquel est promis la jeune vierge Marie. Or il se trouve que la Sainte Vierge ne paraît plus si vierge que cela… Joseph, le cocu de la Bonne Nouvelle? Peu d’éléments lui prouvent le contraire. Cette femme qu’il n’a encore pas touchée est enceinte.</p> <p>De toute évidence, il le prend mal. Sans esprit vengeur, il s’apprête à répudier Marie, comme l’exige la Loi juive. Mais secrètement, pour ne pas qu’elle soit bannie de la société et humiliée. Niveau cocu vexé, on a vu pire. Et puis un ange lui apparaît en songe: «Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse: ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint et elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus.»</p> <p>Y croit qui veut. Moi j’y crois, mais cela importe peu. Ce qui importe, c’est la confiance de cet homme qui, sans être le dernier des idiots, croit aux paroles de l’ange, il dépasse sa tristesse et les lois pour garder Marie avec lui. Dans la douceur, dans le silence, il prend soin de la jeune fille.</p> <p>Dans le deuxième chapitre du même Evangile selon Matthieu, Joseph est appelé à prendre son courage à deux mains et fuir en Egypte. A nouveau, l’ange lui a parlé: «Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Egypte; restes-y jusqu’à nouvel ordre, car Hérode [roi à Jérusalem qui voulait la mort de l’enfant Jésus, que les mages ont annoncé comme le Roi des rois] va rechercher l’enfant pour le faire périr.» Une fois que la menace est passée, rebelote avec l’ange: «Lève-toi, prends avec l’enfant et sa mère, et mets-toi en route pour la terre d’Israël.»</p> <p>Emigrer, en étant menacé de mort, s’installer en Egypte, trouver un travail, faire vivre sa famille, et une fois installé, on lui demande de repartir et de tout recommencer à nouveau. Tout ça avec une jeune femme qui a enfanté d’un bébé qui n’est pas vraiment le sien… Que Joseph ait vraiment existé ou non, que l’ange lui ait vraiment parlé ou non, il faut tout de même reconnaître que cet homme, même s’il n’était qu’un personnage de fiction, a de quoi inspirer. Il invite à la confiance. Il invite à tout donner de soi pour prendre soin d’autrui, même quand on est blessé et qu’on ne sait pas trop ce qui nous arrive.</p> <p>Joseph, toi qui, sans poser de questions, sans chercher à tout comprendre, as pris ton courage à deux mains, a pris la femme et l’enfant pour les protéger, inspire-nous, donne-nous ta même confiance, guide-nous à travers nos difficultés pour en sortir comme toi tu es sorti. Parle-nous.</p> <h3>Moi, Joseph</h3> <p>Moi, Joseph, j’ai consacré ma jeunesse au travail. Je n’avais le temps ni pour femme ni enfants. J’ai profité de mes amis, j’ai soutenu ma famille. Et puis, un jour j’ai été habité par le désir de choisir une épouse, de me laisser choisir par elle, et de fonder une famille. Une jeune femme, Marie, fille de Joachim et d’Anne, m’a été promise en mariage.</p> <p>Elle est belle, elle est jeune, elle est fraîche. Je suis amoureux d’elle, alors que je la connais à peine. J’ai été amoureux plusieurs fois dans ma vie, j’ai eu aussi quelques aventures frivoles, mais avec cette jeune promise, mon sentiment est différent. Je suis amoureux, et elle me fascine. Je suis touché par sa pureté. Elle a un quelque chose de parfait, qui fait palpiter mon cœur. Je la désire tellement… mais j’attends que notre union soit présentée à Dieu avant que nos corps s’unissent.</p> <p>Peu avant notre mariage, je lui trouve une mine différente. Elle a pris des joues. Elle a l’air pleine de grâce, et en même temps mal à l’aise. Elle me regarde. Elle me le dit… «je suis enceinte». Quoi? Toi la pure, toi la belle, toi la vierge, toi qui fais frémir mon cœur comme jamais il n’a frémi, tu salis la promesse de notre union! Tu me blesses, tu me fais mal. Je pleure. Elle baisse le regard, se tait, caresse son ventre.</p> <p>Je m’endors, sans vraiment m’endormir. Je me réveille, je me recouche. Un nœud envahit ma gorge. Un pauvre con! Voilà ce que je suis, un pauvre con! Je tombe amoureux, je rends grâce à Dieu pour cette fille pas comme les autres dont Il me fait cadeau, mon ventre s’allège de papillons, mon cœur s’ouvre, et voilà que son ventre à elle grossit, son cœur à elle se ferme à moi. La fille a joui sous le corps d’un autre.</p> <p>Pendant la nuit, je pense, je pense, je pense… annuler le mariage, entamer les procédures de répudiation. Il ne manquait plus que ça maintenant. Et si je passais l’éponge, et si on avançait la date du mariage et que je disais que cet enfant est le mien? Non. Etre bon, je veux bien, mais être pris pour le dernier des imbéciles, non merci. J’ai une dignité à défendre moi aussi. Je me rendors. Je rêve. Un ange. J’ouvre les yeux. Et l’ange est toujours là, face à moi. Il me dit que l’enfant que porte la fille est œuvre de l’esprit de Dieu. Il me dit de ne pas avoir peur.</p> <p>Au réveil, je me sens tout bête. Moi, à moi, un ange est venu me parler? Je n’y crois pas totalement. Et pourtant, je l’ai vu cet ange. Et pourtant, j’ai envie de lui faire confiance. Marie! Pas de répudiation, marions-nous, je vais prendre soin de toi et de cet enfant. Elle ne répond pas. Elle me regarde, puis me sourit.</p> <p>Ma femme est grosse enceinte, et un édit de l’empereur nous appelle à un grand recensement, chacun dans sa ville d’origine. Je dois me rendre à Bethléem. Le voyage sera long. Mais ma femme veut m’accompagner. Nous prenons quelques bagages et un âne, et nous partons. Arrivés à Bethléem, elle commence à crier. Je panique. Moi je ne sais pas comment faire moi, dans ces situations! Là on m’en demande trop. Faire confiance, écouter un ange, et prendre une femme d’un enfant qui n’est pas le mien, je veux bien, mais assister Marie dans son accouchement, ça je ne peux pas.</p> <p>Elle ne tient plus assise sur l’âne. Je bégaie des paroles qui se veulent rassurantes. Je toque à toutes les portes, à toutes les auberges. Personne pour nous accueillir. Personne pour nous aider. Putain, mais c’est pas vrai! Dans quelle galère est-ce que je me suis foutu. Nous nous éloignons de la ville et nous trouvons une ferme.</p> <p>Je prends la main de ma femme. Elle s’affale, douloureuse, sur la paille. Notre âne s’incline. Il y a un gros bœuf aussi. Il caresse de son museau l’épaule de Marie. Il la réchauffe par son souffle. Elle écarte les jambes. L’enfant pointe sa tête, du sang et une matière visqueuse avec. Je vais m’évanouir. Une force me prend. Et je prends l’enfant. Mes mains rustres se font délicates. J’accompagne de mes doigts le petit corps au sein de sa mère. Je coupe le cordon. Elle pleure de soulagement et de joie. Je la regarde, je regarde le bébé. Je cache mes larmes. Je caches mes jambes qui tremblent sous ma tunique.</p> <p>Ce bébé, ce n’est pas le mien mais c’est le mien. Je donnerai ma vie pour lui. Mon cœur est rempli d’amour. Un mouton approche, il me lèche la main, il se couche près de l’enfant. Les bergers suivent. Ils nous apportent à manger et se réjouissent de la naissance. Quelques jours plus tard, sur de vaillants chevaux, des hommes vêtus de riches tuniques se présentent. Il apportent des cadeaux à l’enfant. Ils l’adorent à genoux.</p> <p>Je n’y comprends rien, et pourtant j’ai tout compris. Cet enfant qui m’a été confié est vraiment le Fils de Dieu. Cet enfant, né dans la pauvreté d’une crèche, c’est mon Sauveur, c’est notre Sauveur. Cet enfant, dont je vais prendre soin comme si c’était mon fils, va prendre soin de moi, va prendre soin de nous. Il va nous guérir, Il va nous enseigner. Il va nous annoncer un Royaume, Son Royaume, où il n’y aura plus de larmes, plus de malheur. Il va nous promettre d’être avec nous pour toujours.</p> <p>Il va donner son corps, donner son sang, donner sa vie. Il va mourir comme une pauvre merde, sous les crachats et les insultes. Et il va vaincre la mort, en ressuscitant d’entre les morts, et nous promettre, à nous aussi, cette même vie qui vainc la mort. Il va nous accompagner, toute notre vie durant, qu’on croit en Lui ou bien pas. Il sera toujours là, attendant que nous lui ouvrions librement notre cœur pour vivre le grand bonheur avec lui. Il sera toujours là, et il est là aujourd’hui.</p> <p>Il te regarde, tu le regardes, et contre toute attente, tout projet, une larme coule de ton œil droit, et tu Le reconnais comme ton Sauveur. Tu Lui ouvres ton cœur, et ta vie est bouleversée.</p> <p>Joyeux Noël, et belle année nouvelle, dans la compagnie de Celui que vous n’attendiez pas. </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'joseph-le-cocu-de-la-bonne-nouvelle', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 509, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 8, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4905, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La nécessité de témoigner par «Anima»', 'subtitle' => 'Souffle de poésie, d’horreur et de vérité romanesque ayant donné vie à un ouvrage qui aura mis plus de dix ans à la recevoir, cette vie: «Anima» (2012). Dernier roman en date du dramaturge Wajdi Mouawad paru il y a près de douze ans, «Anima» reste plus que jamais d’actualité. Dans ses pièces ou ses romans, il demeure toujours une expérience unique trépidante à vivre. C’est bien le cas ici, près de cinq-cents pages durant. Regard.', 'subtitle_edition' => 'Souffle de poésie, d’horreur et de vérité romanesque ayant donné vie à un ouvrage qui aura mis plus de dix ans à la recevoir, cette vie: «Anima» (2012). Dernier roman en date du dramaturge Wajdi Mouawad paru il y a près de douze ans, «Anima» reste plus que jamais d’actualité. Dans ses pièces ou ses romans, il demeure toujours une expérience unique trépidante à vivre. C’est bien le cas ici, près de cinq-cents pages durant. Regard.', 'content' => '<p>Le récit s’ouvre sur la scène d’un roman policier. Un homme rentre chez lui et trouve sa femme morte. S’ensuivrait une enquête policière aux mille-et-un rebondissements qui feraient vivre le suspense, mais il n’en est rien. Pourrait s’ensuivre la traque menée par un époux fou furieux qui va tout franchir, tout casser, pour mettre la main sur celui qui a massacré son épouse. Ce n’est pas cela non plus dans notre roman.</p> <p>Sans entrer forcément en contradiction avec un <i>polar</i> classique, la scène de crime est particulièrement macabre. L’époux en question, Wahhch Debch, retrouve sa femme Léonie morte, après avoir été éventrée et violée. L’enfant qu’elle portait en son sein est évidemment mort aussi. Plus qu’un meurtre, il s’agit là d’une profanation, saignant d’une originalité terriblement créative. Féminicide et infanticide à la fois, qui laisse l’époux et le père meurtri, sans repères, sans voix, sans plus de paroles même, amputé quasiment de toute son humanité: il a perdu son âme. </p> <p>Wahhch, ayant perdu la raison, faculté traditionnellement attribuée à l’homme seul, en vient à se demander si ce n’est pas lui qui a tué. Pour retrouver la raison, il se lance à la recherche de l’assassin. Soutenu par le coroner en charge de l’affaire, Coach, il finit dans une réserve amérindienne, comparable à un animal blessé. Un lieu qui est «vulnérable» et «dangereux» à la fois. (p.136)</p> <p>A la suite de rencontres aventureuses, frôlant l’absurde sans en éviter le tragique, Wahhch se confronte à l’assassin. Mais le labyrinthe dans lequel nous engouffre <i>Anima </i>est encore loin de se terminer, car le but initial ne devient alors qu’une étape dans la quête véritable du personnage principal. Personnage qui doit encore retrouver quelle personne il est, recouvrer son nom en remontant à travers ses origines, pour saisir à nouveau un sens et les paroles, pour sauver ce qui peut être sauvé. Mais, on le sait depuis les traditions religieuses les plus antiques, en passant par le christianisme: tout salut ne se vit qu’à travers un sacrifice. Le Christ donne sa vie pour que tous aient la vie éternelle, Wahhch donne son âme pour que chacun retrouve la sienne. </p> <h3>La voix animale</h3> <p>La caractéristique la plus notable du roman, qui constitue sa poésie et son originalité, c’est sa narration animale. Trois des quatre parties du livre sont prises en charge par des animaux, des animaux non-humains. En réalité, on pourrait considérer que toute l’œuvre est portée par la voix animale, dans la mesure où l’homme est bien considéré en tant qu’animal parmi les animaux dans la quatrième partie. Le titre de celle-ci, «Homo sapiens sapiens», vient à la suite d’autres termes scientifiques qui indiquent le nom de l’animal qui pose un regard décalé du nôtre et qui narre la réalité qu’il observe.</p> <p>Une telle entreprise aurait pu assez facilement virer à la catastrophe. Elle marque néanmoins le coup de génie du roman. Ainsi, l’auteur, en se plongeant lui-même dans la peau d’un animal qui assiste de près ou de loin à la scène où interagissent des humains, nous permet aussi d’y plonger nous-mêmes.</p> <p>Au niveau stylistique, ce procédé permet des variations qui rythment le roman en multipliant des voix auxquelles on ne s’habitue jamais, comme si le narrateur changeait à chaque chapitre et que ce narrateur avait un langage et un regard propres. Tel est le cas avec les animaux, qui ne sont pas considérés en tant qu’entité unique, mais bien dans leur individualité, et j’oserais dire dans leur <i>personnalité</i> respective.</p> <p>La forme parle pour le fond: à travers les récits des animaux, l’auteur n’a nul besoin d’affirmer que chaque animal est doté d’une âme dont les caractéristiques sont traditionnellement attribuées à l’homme seul, nous en dressons le constat en nous laissant porter par le style soumis du chien ou passif du poisson.</p> <p>Au niveau sémantique, le regard de l’animal nous permet de poser un regard nouveau sur l’homme. En effet, la considération de l’animal pour l’homme prend une dimension plus profonde lorsqu’elle n’est pas expliquée par l’homme, mais qu’elle sort de la gueule ou du bec de l’animal lui-même, par ses propres <i>paroles</i>. Certes, on sait bien que dans les paroles du chien il y a celles de l’auteur, et pourtant la littérature permet de créer des possibilités que la science ignore. Scientifiquement, un chien ou toute autre bête, ne peut parler; mais en littérature, oui, si le texte indique que c’est tel chien qui narre, il en est alors réellement ainsi. En effet, la fiction peut dire vrai, même pour des faits qui ne sont pas observables dans la réalité du monde humain.</p> <p>A titre d’exemple, citons un passage vibrant de beauté, qui sonne comme évidence: «L’humain est un corridor étroit, il faut s’y engager pour espérer le rencontrer. Il faut avancer dans le noir, sentir les odeurs de tous les animaux morts, entendre les cris, les grincements de dents et les pleurs. […] L’humain est un corridor et tout humain pleure son ciel disparu. Un chien sait cela et c’est pour cela que son affection pour l’humain est infinie.» (p.149) Il semblerait véritablement que nous entendons la voix d’un chien. Chien dont on découvre qu’il prend en pitié l’homme au vu de sa condition de détresse permanente. Le chien est miséricordieux pour l’homme, comme on dit de Dieu qu’il l’est pour ses créatures. </p> <h3>Le passage de l'âme</h3> <p>Puisque Wahhch perd quasiment la parole suite au drame et qu’il ne lui reste plus que le cri, ce sont les animaux qui racontent. Par le transfert de la parole, s’opère aussi le transfert de l’âme pour les hommes. De façon explicite, lorsque Wahhch est confronté au bourreau Rooney, qui a entre autres violé et tué Léonie, et que ce dernier meurt dans l’affrontement, l’âme de cet infâme est retrouvée à travers son chien, qui devient alors le compagnon de Wahhch lui-même. Plus que son fidèle compagnon, il devient même son sauveur. Comprenons ainsi, qu’à force de se perdre dans les artifices de l’humanité, Rooney a perdu sa candeur de jeunesse, dont témoigne un autre personnage, Humbert, et que par la mort il la retrouve à travers son chien. C’est comme si celui qu’a toujours été Rooney était en fait présent en son chien. Perdant la vie, il retrouve son <i>humanité canine</i>.</p> <p>Le chien cite Wahhch, qui est en train de retrouver ses mots et d’accueillir le chien véritablement comme son compagnon, son frère qui le suivra jusqu’au bout: «Je te donnerai ma voix, je te donnerai ma langue, tu me donneras tes silences, tu me donneras ton présent.» (p.360) Le transfert de la parole est clair. Par le transfert de l’âme, il y a aussi celui de l’intelligence et du discernement. Le chien est un guide. Lorsque son maître et protégé l’oblige à monter dans une voiture qu’il ne <i>sent</i> pas, le chien se retrouve kidnappé, et Wahhch regrette aussitôt de n’avoir pas écouté <i>son</i> discernement, à savoir celui de son chien. Une conversion se vit néanmoins chez l’homme lorsqu’il estime juste de se séparer du chien pour poursuivre son voyage mais qu’il cède finalement au désir éclairé du chien. «C’est ton chien! C’est l’âme retrouvée de Rooney que tu as à tes pieds. […] Tu n’as pas besoin de t’occuper de lui, il s’occupera de toi.» (p.357)</p> <h3>La nécessité du témoignage</h3> <p>A travers l’animal, l’homme est appelé à se retrouver lui-même. Cela nous montre que l’homme, dans <i>Anima</i>, ne peut s’en sortir tout seul. N’y aurait-il pas un dieu qui viendrait au secours de Wahhch et des autres humains égarés? Ce dieu, ce serait les animaux. Outre l’hommage à la culture amérindienne, omniprésente dans le roman, ou à la religion animiste, nous ne pouvons nous résoudre à n’y voir qu’un éloge de l’animalité. A travers les bêtes qui guident, qui discernent et qui rendent justice – comme ces charognards qui déchiquètent l’homme, l’imposteur, le père abusif qui a déchiqueté autrefois la famille de Wahhch au Liban – nous voyons un appel urgent à prendre de la distance par rapport à une humanité atroce et malade.</p> <p>Que la sagesse qui permet cette prise de distance vienne du Ciel ou des bêtes, peu importe. Ce qui importe réellement pour Wahhch et pour les hommes de façon générale, c’est de laisser mourir la part qui est cassée en soi, pour passer des ténèbres à la lumière. «Passe par les ténèbres et tu trouveras la lumière.» (p.348) Comment notre protagoniste vit-il cette pâque, passant de l’esclavage à la terre promise? Par la douleur. C’est dans les douleurs de l’enfantement que la femme donne la vie. C’est dans les douleurs du retour aux origines mais avant cela de l’abus sexuel qu’il subit, que Wahhch sait qui il est, qu’il casse la malédiction des meurtres et des viols, pour retrouver la raison, son nom et son âme.</p> <p>En quoi est-ce une invitation pour le lecteur à retrouver son âme et par là retrouver l’unité en soi? C’est une invitation, dans la mesure où nous assistons, par le roman, au témoignage de Wahhch mais aussi indirectement à celui de Wajdi Mouawad et en somme à celui de tous ceux qui ont vécu des drames. C’est bien pour cela que Wahhch a besoin que Coach témoigne pour lui. Pour cela aussi que Coach est particulièrement touché par ce témoignage. La nécessité de témoigner des drames et des guérisons, en prononçant son propre témoignage et en se mettant à l’écoute de celui des autres, c’est proprement la quête d’<i>Anima</i>. C’est la quête spirituelle de tout un chacun.</p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714647183_anima.jpeg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="320" /></p> <h4>«Anima», Wajdi Mouawad, Editions Actes Sud, 495 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-necessite-de-temoigner-par-anima', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 30, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4887, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Une des mille collines', 'subtitle' => '«Une des mille collines», Bernard Bellefroid, disponible sur Arte.tv jusqu’au 8 mai 2024, 81 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Une des mille collines», Bernard Bellefroid, disponible sur Arte.tv jusqu’au 8 mai 2024, 81 minutes.', 'content' => '<p>Faire mémoire de l’un des drames majeurs de l’histoire de l’humanité. C’est la mission que s’est donnée le Belge Bernard Bellefroid, en toute humilité, pour pleurer les morts et avec les survivants du génocide rwandais. <i>Une des mille collines</i>, un documentaire sobre et poignant qui raconte le martyr de trois enfants dans un village, sur l’une des collines du Rwanda. En choisissant des histoires particulières, le réalisateur veut rejoindre l’universalité du drame en restant dans le témoignage, l’hommage et le concret. Pas de grandes thèses politiques, donc. Pas de déclarations du genre «on aurait dû», «il n’aurait pas fallu», «il aurait suffi». Le documentaire veut par là même redonner vie à ces trois frères et sœurs en enquêtant sur leur assassinat, d’une part, et en offrant par l’image un dessin du visage de chacun de ces trois enfants, d’autre part. Olivier, Fidéline et Fiacre, âgés respectivement de 10, 5 et 4 ans en 1994. Ils sont les fils d’un certain Fidèle, un <i>serpent</i>, comme on l’a considéré au village d’un jour à l’autre. Ces fils de serpent doivent être éliminés; qu’aucune trace n’en demeure. Ils fuiront, trouveront protection chez une proche, Marguerite, qui reste inconsolée 30 ans plus tard, mais finiront malgré tout par être abattus un jour de printemps 94 entre deux arbres. Le documentaire leur redonne vie le temps d’un récit: à jamais, il leur redonne un visage, une histoire. Pour ce faire, le réalisateur revient sur ses archives: images des procès populaires <i>gacaca</i> qui ont eu lieu en 2005, pour découvrir lentement et difficilement les temps, lieux et responsables des crimes. De la colline de ces trois enfants, le documentaire nous mène ensuite à une autre colline. On y rencontre Jean d’Amour, dont les enfants ont été tués, qui est filmé côte à côte avec leur bourreau. Les deux hommes sont désormais amis. Ils témoignent du chemin de croix atroce mais nécessaire qu’est le pardon. Le pardon n’est pas oubli, à entendre les cris et les pleurs de la mère des enfants tués. Ces cris percent l’écran et rejoignent le ciel. Si l’heure est à la construction de la paix au Rwanda, la justice et la mémoire ne sont pas à évacuer, car elles en sont les piliers. Un documentaire à voir absolument, pour faire mémoire, en pleurant, en combattant la haine, en trouvant la paix sur l’une des mille des collines et dans le cœur de chacun.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'une-des-mille-collines', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 32, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4871, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les combats d’une vie de romancier', 'subtitle' => 'Luc Lang, « Le récit du combat », Editions Stock, 2023, 350 pages.', 'subtitle_edition' => 'Luc Lang, « Le récit du combat », Editions Stock, 2023, 350 pages.', 'content' => '<p>Ses romans ne sont pas faciles d’accès. Pourtant, quand on s’y plonge, on se retrouve un univers bâti par un style sec, élégant, précis. J’attendais de retrouver ce cher Luc Lang après avoir été édifié par son roman <em>La tentation</em> (2019), prix Médicis, qui m’avait offert ma première expérience de western en littérature. Il revient, toujours avec une violence maîtrisée, en offrant à ses lecteurs <em>Le récit du combat</em> (2023). Son écriture habituellement sobre laisse place, cette fois, à une sobriété ouverte sur un certain lyrisme. En témoignent les premières pages du récit où l’auteur revient sur une scène de plage lors de son enfance. Il y découvre, sous le soleil chaud au bord d’une eau fraîche, le corps musclé et puissant de celui qui devient peu à peu son père, le judoka Robert. On se croit face à la sensualité de <em>Noces</em> (1936) d’Albert Camus. Ne parvenant jamais à se faire l’héritier de la pratique du judo de son beau-père, le jeune Luc embrassera néanmoins les arts martiaux par le karaté, qu’il pratique encore aujourd’hui. Dans ce roman, il replonge dans sa vie sans faire de l’ouvrage un témoignage. Il tient à ce que son récit reste un roman, bien que le terreau en demeure ses combats. Les combats de la vie d’un romancier, d’un karatéka, d’un homme qui connut maintes chutes, dont il réussit toujours à se relever, nous invitant à nous nourrir de la même force. Entre deux enseignements sur l’histoire fascinante des arts martiaux japonais, Luc Lang ne peut s’empêcher de faire le point sur les combats de sa création. Qu’a-t-il fait de sa vie ? Et nous, que faisons-nous de la nôtre ? Le combat est ouvert. « Faire œuvre ? La question pourrait se poser en des termes moins grandiloquents. Lorsqu’un matin, peu avant l’aube, sans doute échappé d’un cauchemar, je me réveille en sursaut, déjà dressé dans le lit tel un mort surgi du tombeau, avec cette phrase interrogative aux lèvres qui me vrille le cerveau : Qu’as-tu fait de ta vie ? »</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'les-combats-d-une-vie-de-romancier', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 38, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4795, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Pulp Fiction» 30 ans plus tard', 'subtitle' => '«Pulp Fiction», Quentin Tarantino, avec John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman, 1994, 154 minutes. ', 'subtitle_edition' => '«Pulp Fiction», Quentin Tarantino, avec John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman, 1994, 154 minutes.', 'content' => '<p>Deuxième film de Quentin Tarantino, <i>Pulp Fiction</i> fut subversif à sa sortie et le demeure tout autant aujourd’hui. Pour souffler ses trente bougies, le film s’invite sur la plateforme Netflix. Une occasion à saisir pour découvrir ou redécouvrir cet OVNI du cinéma, qui n’a pas fini de nous surprendre. Jouissif ou méprisable pour les cinéphiles, <i>Pulp Fiction</i> apparaît, selon les points de vue, comme un hommage à la culture pop et aux <i>pulp magazines</i>, ou alors comme une vulgaire parodie de genres cinématographiques déjà morts et enterrés depuis belle lurette. Il faut prendre ces deux points de vue pour essayer de comprendre le film et son genre. Il s’agit à la fois d’un hommage au passé, comme tous les films de Tarantino, et d’une parodie de genres déchus. <i>Pulp Fiction</i> illustre à merveille ce qu’est le cinéma postmoderne. C’est un genre de recyclage: faire du neuf avec du vieux. Ce cinéma se construit totalement à partir des films et des genres qui le précèdent, tant en les parodiant qu’en les sublimant. Il renvoie en fait le spectateur à ce qu’il connaît déjà, à la culture populaire. Mais de la bouche de Tarantino, qui veut être un grand cinéaste ou rien, il faudrait plutôt comprendre son cinéma de la façon suivante: «Un grand cinéaste ne rend jamais hommage, il vole ce qui a été fait par les autres, tout simplement.» Pour un vol, c’est plutôt réussi, d’autant plus que le film n’a pris une ride. La preuve en est que <i>Pulp Fiction</i> remporta la Palme d’or à Cannes en 1994, mais pourrait tout aussi bien la remporter aujourd’hui. Car le film était déjà complètement dépassé à sa sortie. Ce qui en fit vite un classique, qui demeure aujourd’hui en référence. Sans être cinéphile, tout spectateur en recherche d’une fable drôle, décalée et nostalgique, en six épisodes plus vulgaires et géniaux les uns que les autres, pourra passer un moment de rires gras et de tendres souvenirs.</p> <hr /> <p><iframe frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/tGpTpVyI_OQ?si=qEN7-jDncFyt2M2z" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'pulp-fiction-30-ans-plus-tard', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 77, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 9807, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'The_Nativity_MET_DP118337.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 263716, 'md5' => 'dda75bdcca6f2754e90f831ba59f5128', 'width' => (int) 1280, 'height' => (int) 689, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '"Nativité", Puccio di Simone, c. 1350.', 'author' => '', 'copyright' => '', 'path' => '1671665670_the_nativity_met_dp118337.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5675, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci de nous avoir fait entendre la voix de Joseph. Comme lui, nous devons apprendre à faire confiance à la voix de notre coeur sans comprendre.', 'post_id' => (int) 3991, 'user_id' => (int) 2857, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5676, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Très beau texte, très touchant.', 'post_id' => (int) 3991, 'user_id' => (int) 4908, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5679, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Magnifique! Merci beaucoup!', 'post_id' => (int) 3991, 'user_id' => (int) 12728, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5680, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci pour ce témoignage personnel de l'importance de la figure de Joseph. Il est peut-être intéressant de rappeler que l'Eglise lui a consacré une année spéciale de réflexions en 2020-2021 (voir https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/annee-speciale-dediee-a-saint-joseph/). ', 'post_id' => (int) 3991, 'user_id' => (int) 12664, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5685, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Même en-dehors de toute croyance, il existe bien d'autres "Joseph" dans l'humanité, soit notamment des pères dont des enfants ont été conçus par de sains esprits ayant aimé leur mère...', 'post_id' => (int) 3991, 'user_id' => (int) 2308, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5695, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci à tous pour vos commentaires et suggestions ! Je vous souhaite un bon passage à l'année nouvelle, avec l'esprit Joseph dans le cœur, ', 'post_id' => (int) 3991, 'user_id' => (int) 2436, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Loris Salvatore Musumeci ' $description = 'Joseph, le père adoptif de Jésus, est une figure fondamentale de la tradition chrétienne. Et si, à la veille des festivités de Noël, nous le redécouvrions sous un autre angle? Sans prétendre à une analyse biblique approfondie, cette méditation vous propose, en toute simplicité, une histoire fictive mais vraie de cet homme aussi discret que touchant.' $title = 'Joseph, le cocu de la Bonne Nouvelle?' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 515, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'famille', 'slug' => 'famille', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 93, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 92, 'active' => true, 'title' => 'Edition 92', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
6 Commentaires
@Sauterelle 23.12.2022 | 13h06
«Merci de nous avoir fait entendre la voix de Joseph.
Comme lui, nous devons apprendre à faire confiance à la voix de notre coeur sans comprendre.»
@Marta Z. 23.12.2022 | 13h49
«Très beau texte, très touchant.»
@Flipflap 23.12.2022 | 17h16
«Magnifique! Merci beaucoup!»
@Boas Erez 23.12.2022 | 17h51
«Merci pour ce témoignage personnel de l'importance de la figure de Joseph. Il est peut-être intéressant de rappeler que l'Eglise lui a consacré une année spéciale de réflexions en 2020-2021 (voir https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/annee-speciale-dediee-a-saint-joseph/). »
@Eggi 25.12.2022 | 23h09
«Même en-dehors de toute croyance, il existe bien d'autres "Joseph" dans l'humanité, soit notamment des pères dont des enfants ont été conçus par de sains esprits ayant aimé leur mère...»
@LorisSalvatoreMusumeci 30.12.2022 | 13h05
«Merci à tous pour vos commentaires et suggestions ! Je vous souhaite un bon passage à l'année nouvelle, avec l'esprit Joseph dans le cœur, »