Mirko Rochat sur scène (détail). © Timon Bachmann
Pour faire rire, il faut être profondément humaniste. La sensibilité, l’écoute, l’observation de son entourage, la bienveillance et l’esprit critique sont des atouts nécessaires pour pouvoir railler la vie et la société sans que ce soit blessant. Cette rencontre du jeudi matin sur une terrasse lausannoise prouve qu’il y a ici, «chez nous», des vrais comédiens sans chichi, sans censure et si terriblement humanistes, donc maîtres de leur art. Nous avons rencontré l'un d'eux, Mirko Rochat.
Parmi les comédiens romands, Mirko Rochat fait partie de ceux qui sont ouverts à tous les sujets. Très intéressé et encore plus investi à comprendre ce qui l’entoure, il garde son esprit critique en éveil.
Durant la crise du Covid, beaucoup ont constaté que le monde de l’art, qui aime pourtant la liberté sous toutes ses formes, était plutôt muet ou gêné, voire relayait les directives du gouvernement. Est-ce là son rôle? Chacun en décidera. Lorsqu'il s'agissait de trier ou de refuser des spectateurs, il n'en était pas question pour Mirko, c'était inacceptable. Cela ne correspondait pas à l'idée qu'il se faisait de son art et du partage. Le fait d'être ensemble. Il a donc pris la décision d'annuler ses propres spectacles. «Tout et tous ou rien!», disait-il.
Une décision qui a fait des vagues – sans mauvais jeu de mots –, et qui lui a valu des critiques. Est-ce condamnable de tenir à sa liberté de choix et d’opinion? Il en a souffert. Et si c’était à refaire? Il le referait. C’était viscéral, ancré, évident! Hors de question de se trahir.
Aujourd’hui il espère que les esprits s’apaisent, se retrouvent et se comprennent. Même dans la divergence. Chacun aura fait des choix. Mirko Rochat a assumé les siens.
Etait-il prédestiné à devenir comédien? Oui et non. Clown de classe dans sa petite école d'Apples (VD), il a toujours aimé la plaisanterie, le dérisoire. Faire rire était sa spécialité, son large sourire sa marque. Mais quand il fallut choisir un métier, il s'orienta vers le CFC d’horticulteur. Le rêve de devenir comédien n’était qu’une très, très lointaine contemplation. Durant 15 ans il a accueilli des clients dans sa boutique. Et c’est ainsi tout un monde qui est venu à lui: la dame âgée délaissée, le jeune homme babacool, des couples ennuyeux et des couples carriériste, les gays, les introvertis, les hystériques, les tatoués, les alcooliques, la mélancolique, le body-builder, la bande des filles teenager déchainée et cette équipe de gars bricoleurs et buveurs de bière. Notre société dans toute sa diversité, dans toute sa splendeur, un univers qui montre qu’il faut de tout pour le faire.
Jean-Luc Barbezat le repère dans des «Comedy clubs» où il fait ses premiers pas. En 2012, il lui offre la première partie et une place dans le Gala suisse du Montreux Comedy. Deux ans plus tard, Mirko se lance. Sur scène, il fait vivre des personnages. Il les invente, bâtit un contexte autour d'eux et les fait parler. La scène elle-même est sobre, il n’y a pas de décor envahissant. Il aime construire ses personnages avec les mimiques, les gestes, la voix. D’ailleurs, il possède ce talent mystérieux de faire parler son visage avec une palette d'expressions les plus improbables. Un vrai bonheur.
Entièrement autodidacte, il n’a pas suivi un seul cursus dans une quelconque école liée à l’art de la comédie. C’est peut-être là la raison de cette capacité à inventer et à créer des univers insolites et marrants avec une approche non-formatée, humaniste sans jamais blesser quiconque. En le voyant sur scène, on ne peut que soupçonner le travail derrière une heure et demie de spectacle.
Mirko Rochat sort son premier spectacle «Supermâle» en 2017. Le public est séduit. Fin 2019, il lance le deuxième, «En Toute Discrétion», mis en scène par Antonia de Rendinger. Puis la crise du Covid l'arrête net.
Maintenant que le passe sanitaire est une «vieille histoire fumante», depuis quelques mois, Mirko remonte sur scène avec ce spectacle. Et se retrouve face au problème que rencontre un comédien romand autodidacte et campé sur ses positions: la production. En Romandie, le monde du spectacle est petit. Faire la différence en tant qu’étranger au métier est un vrai défi. Mirko est un des rares qui utilise les réseaux sociaux dans sa stratégie de communication: Facebook, Instagram, Telegram, rien ne lui fait peur. Même pas les humains qui s’y trouvent, au contraire.
N’hésitez pas à faire un tour sur ses réseaux, sur son site internet et mieux encore, allez voir son spectacle pour juger si oui ou non cet article dit vrai: un comédien romand pas comme les autres, bourré de talents, profondément humaniste et surtout terriblement drôle.
Retrouver Mirko Rochat sur son site internet, sa page Facebook ou Instagram, et sur son canal Telegram.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/3815', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3815, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Un comédien romand pas comme les autres', 'subtitle' => 'Pour faire rire, il faut être profondément humaniste. La sensibilité, l’écoute, l’observation de son entourage, la bienveillance et l’esprit critique sont des atouts nécessaires pour pouvoir railler la vie et la société sans que ce soit blessant. Cette rencontre du jeudi matin sur une terrasse lausannoise prouve qu’il y a ici, «chez nous», des vrais comédiens sans chichi, sans censure et si terriblement humanistes, donc maîtres de leur art. Nous avons rencontré l'un d'eux, Mirko Rochat.', 'subtitle_edition' => 'Pour faire rire, il faut être profondément humaniste. La sensibilité, l’écoute, l’observation de son entourage, la bienveillance et l’esprit critique sont des atouts nécessaires pour pouvoir railler la vie et la société sans que ce soit blessant. Nous avons rencontré Mirko Rochat, comédien sans chichi ni censure.', 'content' => '<p>Parmi les comédiens romands, Mirko Rochat fait partie de ceux qui sont ouverts à tous les sujets. Très intéressé et encore plus investi à comprendre ce qui l’entoure, il garde son esprit critique en éveil.</p> <p>Durant la crise du Covid, beaucoup ont constaté que le monde de l’art, qui aime pourtant la liberté sous toutes ses formes, était plutôt muet ou gêné, voire relayait les directives du gouvernement. Est-ce là son rôle? Chacun en décidera. Lorsqu'il s'agissait de trier ou de refuser des spectateurs, il n'en était pas question pour Mirko, c'était inacceptable. Cela ne correspondait pas à l'idée qu'il se faisait de son art et du partage. Le fait d'être ensemble. Il a donc pris la décision d'annuler ses propres spectacles. «Tout et tous ou rien!», disait-il.</p> <p>Une décision qui a fait des vagues – sans mauvais jeu de mots –, et qui lui a valu des critiques. Est-ce condamnable de tenir à sa liberté de choix et d’opinion? Il en a souffert. Et si c’était à refaire? Il le referait. C’était viscéral, ancré, évident! Hors de question de se trahir. </p> <p>Aujourd’hui il espère que les esprits s’apaisent, se retrouvent et se comprennent. Même dans la divergence. Chacun aura fait des choix. Mirko Rochat a assumé les siens.</p> <p>Etait-il prédestiné à devenir comédien? Oui et non. Clown de classe dans sa petite école d'Apples (VD), il a toujours aimé la plaisanterie, le dérisoire. Faire rire était sa spécialité, son large sourire sa marque. Mais quand il fallut choisir un métier, il s'orienta vers le CFC d’horticulteur. Le rêve de devenir comédien n’était qu’une très, très lointaine contemplation. Durant 15 ans il a accueilli des clients dans sa boutique. Et c’est ainsi tout un monde qui est venu à lui: la dame âgée délaissée, le jeune homme babacool, des couples ennuyeux et des couples carriériste, les gays, les introvertis, les hystériques, les tatoués, les alcooliques, la mélancolique, le body-builder, la bande des filles teenager déchainée et cette équipe de gars bricoleurs et buveurs de bière. Notre société dans toute sa diversité, dans toute sa splendeur, un univers qui montre qu’il faut de tout pour le faire.</p> <p>Jean-Luc Barbezat le repère dans des «Comedy clubs» où il fait ses premiers pas. En 2012, il lui offre la première partie et une place dans le Gala suisse du Montreux Comedy. Deux ans plus tard, Mirko se lance. Sur scène, il fait vivre des personnages. Il les invente, bâtit un contexte autour d'eux et les fait parler. La scène elle-même est sobre, il n’y a pas de décor envahissant. Il aime construire ses personnages avec les mimiques, les gestes, la voix. D’ailleurs, il possède ce talent mystérieux de faire parler son visage avec une palette d'expressions les plus improbables. Un vrai bonheur. </p> <p>Entièrement autodidacte, il n’a pas suivi un seul cursus dans une quelconque école liée à l’art de la comédie. C’est peut-être là la raison de cette capacité à inventer et à créer des univers insolites et marrants avec une approche non-formatée, humaniste sans jamais blesser quiconque. En le voyant sur scène, on ne peut que soupçonner le travail derrière une heure et demie de spectacle. </p> <p>Mirko Rochat sort son premier spectacle «Supermâle» en 2017. Le public est séduit. Fin 2019, il lance le deuxième, «En Toute Discrétion», mis en scène par Antonia de Rendinger. Puis la crise du Covid l'arrête net.</p> <p>Maintenant que le passe sanitaire est une «vieille histoire fumante», depuis quelques mois, Mirko remonte sur scène avec ce spectacle. Et se retrouve face au problème que rencontre un comédien romand autodidacte et campé sur ses positions: la production. En Romandie, le monde du spectacle est petit. Faire la différence en tant qu’étranger au métier est un vrai défi. Mirko est un des rares qui utilise les réseaux sociaux dans sa stratégie de communication: Facebook, Instagram, Telegram, rien ne lui fait peur. Même pas les humains qui s’y trouvent, au contraire.</p> <p>N’hésitez pas à faire un tour sur ses réseaux, sur son site internet et mieux encore, allez voir son spectacle pour juger si oui ou non cet article dit vrai: un comédien romand pas comme les autres, bourré de talents, profondément humaniste et surtout terriblement drôle.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1663226394_capturedcran2022091509.17.15.png" class="img-responsive img-fluid left " width="437" height="438" /></h4> <h4>Retrouver Mirko Rochat sur <a href="https://mirkorochat.com/" target="_blank" rel="noopener">son site internet</a>, sa page <a href="https://www.facebook.com/MirkoRochatOfficiel" target="_blank" rel="noopener">Facebook</a> ou <a href="https://www.instagram.com/mirkorochat_officiel/" target="_blank" rel="noopener">Instagram</a>, et sur son canal <a href="https://t.me/MirkoRochatOfficiel" target="_blank" rel="noopener">Telegram</a>.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'un-comedien-romand-pas-comme-les-autres', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 362, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 53, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [], 'author' => 'Sarah Dohr', 'description' => 'Pour faire rire, il faut être profondément humaniste. La sensibilité, l’écoute, l’observation de son entourage, la bienveillance et l’esprit critique sont des atouts nécessaires pour pouvoir railler la vie et la société sans que ce soit blessant. Cette rencontre du jeudi matin sur une terrasse lausannoise prouve qu’il y a ici, «chez nous», des vrais comédiens sans chichi, sans censure et si terriblement humanistes, donc maîtres de leur art. Nous avons rencontré l'un d'eux, Mirko Rochat.', 'title' => 'Un comédien romand pas comme les autres', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/3815' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3815, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Un comédien romand pas comme les autres', 'subtitle' => 'Pour faire rire, il faut être profondément humaniste. La sensibilité, l’écoute, l’observation de son entourage, la bienveillance et l’esprit critique sont des atouts nécessaires pour pouvoir railler la vie et la société sans que ce soit blessant. Cette rencontre du jeudi matin sur une terrasse lausannoise prouve qu’il y a ici, «chez nous», des vrais comédiens sans chichi, sans censure et si terriblement humanistes, donc maîtres de leur art. Nous avons rencontré l'un d'eux, Mirko Rochat.', 'subtitle_edition' => 'Pour faire rire, il faut être profondément humaniste. La sensibilité, l’écoute, l’observation de son entourage, la bienveillance et l’esprit critique sont des atouts nécessaires pour pouvoir railler la vie et la société sans que ce soit blessant. Nous avons rencontré Mirko Rochat, comédien sans chichi ni censure.', 'content' => '<p>Parmi les comédiens romands, Mirko Rochat fait partie de ceux qui sont ouverts à tous les sujets. Très intéressé et encore plus investi à comprendre ce qui l’entoure, il garde son esprit critique en éveil.</p> <p>Durant la crise du Covid, beaucoup ont constaté que le monde de l’art, qui aime pourtant la liberté sous toutes ses formes, était plutôt muet ou gêné, voire relayait les directives du gouvernement. Est-ce là son rôle? Chacun en décidera. Lorsqu'il s'agissait de trier ou de refuser des spectateurs, il n'en était pas question pour Mirko, c'était inacceptable. Cela ne correspondait pas à l'idée qu'il se faisait de son art et du partage. Le fait d'être ensemble. Il a donc pris la décision d'annuler ses propres spectacles. «Tout et tous ou rien!», disait-il.</p> <p>Une décision qui a fait des vagues – sans mauvais jeu de mots –, et qui lui a valu des critiques. Est-ce condamnable de tenir à sa liberté de choix et d’opinion? Il en a souffert. Et si c’était à refaire? Il le referait. C’était viscéral, ancré, évident! Hors de question de se trahir. </p> <p>Aujourd’hui il espère que les esprits s’apaisent, se retrouvent et se comprennent. Même dans la divergence. Chacun aura fait des choix. Mirko Rochat a assumé les siens.</p> <p>Etait-il prédestiné à devenir comédien? Oui et non. Clown de classe dans sa petite école d'Apples (VD), il a toujours aimé la plaisanterie, le dérisoire. Faire rire était sa spécialité, son large sourire sa marque. Mais quand il fallut choisir un métier, il s'orienta vers le CFC d’horticulteur. Le rêve de devenir comédien n’était qu’une très, très lointaine contemplation. Durant 15 ans il a accueilli des clients dans sa boutique. Et c’est ainsi tout un monde qui est venu à lui: la dame âgée délaissée, le jeune homme babacool, des couples ennuyeux et des couples carriériste, les gays, les introvertis, les hystériques, les tatoués, les alcooliques, la mélancolique, le body-builder, la bande des filles teenager déchainée et cette équipe de gars bricoleurs et buveurs de bière. Notre société dans toute sa diversité, dans toute sa splendeur, un univers qui montre qu’il faut de tout pour le faire.</p> <p>Jean-Luc Barbezat le repère dans des «Comedy clubs» où il fait ses premiers pas. En 2012, il lui offre la première partie et une place dans le Gala suisse du Montreux Comedy. Deux ans plus tard, Mirko se lance. Sur scène, il fait vivre des personnages. Il les invente, bâtit un contexte autour d'eux et les fait parler. La scène elle-même est sobre, il n’y a pas de décor envahissant. Il aime construire ses personnages avec les mimiques, les gestes, la voix. D’ailleurs, il possède ce talent mystérieux de faire parler son visage avec une palette d'expressions les plus improbables. Un vrai bonheur. </p> <p>Entièrement autodidacte, il n’a pas suivi un seul cursus dans une quelconque école liée à l’art de la comédie. C’est peut-être là la raison de cette capacité à inventer et à créer des univers insolites et marrants avec une approche non-formatée, humaniste sans jamais blesser quiconque. En le voyant sur scène, on ne peut que soupçonner le travail derrière une heure et demie de spectacle. </p> <p>Mirko Rochat sort son premier spectacle «Supermâle» en 2017. Le public est séduit. Fin 2019, il lance le deuxième, «En Toute Discrétion», mis en scène par Antonia de Rendinger. Puis la crise du Covid l'arrête net.</p> <p>Maintenant que le passe sanitaire est une «vieille histoire fumante», depuis quelques mois, Mirko remonte sur scène avec ce spectacle. Et se retrouve face au problème que rencontre un comédien romand autodidacte et campé sur ses positions: la production. En Romandie, le monde du spectacle est petit. Faire la différence en tant qu’étranger au métier est un vrai défi. Mirko est un des rares qui utilise les réseaux sociaux dans sa stratégie de communication: Facebook, Instagram, Telegram, rien ne lui fait peur. Même pas les humains qui s’y trouvent, au contraire.</p> <p>N’hésitez pas à faire un tour sur ses réseaux, sur son site internet et mieux encore, allez voir son spectacle pour juger si oui ou non cet article dit vrai: un comédien romand pas comme les autres, bourré de talents, profondément humaniste et surtout terriblement drôle.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1663226394_capturedcran2022091509.17.15.png" class="img-responsive img-fluid left " width="437" height="438" /></h4> <h4>Retrouver Mirko Rochat sur <a href="https://mirkorochat.com/" target="_blank" rel="noopener">son site internet</a>, sa page <a href="https://www.facebook.com/MirkoRochatOfficiel" target="_blank" rel="noopener">Facebook</a> ou <a href="https://www.instagram.com/mirkorochat_officiel/" target="_blank" rel="noopener">Instagram</a>, et sur son canal <a href="https://t.me/MirkoRochatOfficiel" target="_blank" rel="noopener">Telegram</a>.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'un-comedien-romand-pas-comme-les-autres', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 362, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 53, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4728, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'L’enjeu vital de la cybersécurité à l’hôpital', 'subtitle' => 'Les appareils médicaux électroniques tels que les pompes à perfusions, les stimulateurs cardiaques ou les robots chirurgicaux sont de plus en plus ciblés par les cybercriminels. Avec des conséquences potentiellement mortelles.', 'subtitle_edition' => 'Les appareils médicaux électroniques tels que les pompes à perfusions, les stimulateurs cardiaques ou les robots chirurgicaux sont de plus en plus ciblés par les cybercriminels. Avec des conséquences potentiellement mortelles.', 'content' => '<p>Certains articles et interviews font froid dans le dos. L’entretien que le journal <em>Medinside</em> a mené avec Marc Ruef, expert en cybersécurité et cofondateur de Scip AG à Zurichavec, est de ceux-là. Il devrait nous alerter urgemment, nous, consommateurs et patients, sur la question de la sécurité et la protection des données médicales.</p> <p>M. Ruef raconte par exemple comment, dans le cadre d'un contrôle de sécurité dans un hôpital suisse, une faille de sécurité a été découverte dans le dispositif en réseau d’une pompe à perfusion. Cette faille permettait ainsi de surdoser les substances injectées aux patients, de manipuler les valeurs du moniteur (tension, rythme cardiaque, ...) et de désactiver l'alarme. Ce qui aurait pu entraîner la mort d’un ou plusieurs patients.</p> <p>Cela donne des frissons, on se croirait dans un film de science-fiction.</p> <p>Selon <a href="https://resources.checkpoint.com/report/2023-check-point-cyber-security-report" target="_blank" rel="noopener">le rapport de sécurité 2023 de Check Point Software Technologies</a>, les cyber-attaques ont augmenté de 38% dans le monde en 2022 par rapport à l'année précédente, et les attaques contre le secteur de la santé ont même augmenté de 74%. La professionnalisation des cybercriminels et leur absence de scrupules de plus en plus flagrante les mènent à exercer des formes de chantages qui sont l’un des principaux défis d’avenir en matière de cybersécurité.</p> <p>M. Ruef critique ainsi vivement les hôpitaux suisses qui n'ont souvent pas l'attention nécessaire, voire aucun intérêt, à se soucier de la cybersécurité au niveau professionnel. Souvent, le budget fait également défaut, ce qui se traduit par une infrastructure informatique poreuse et vulnérable.</p> <p>L’interview se termine sur une note particulièrement angoissante: «Le drame est que le patient n’a aucune influence sur la sécurité et la protection de ses données. C'est une victime potentielle qui doit vivre avec l'espoir que tout s'arrangera.»</p> <hr /> <h4><a href="https://www.medinside.ch/%C2%ABmedizinalgeraete-anfaellig-fuer-cyberkriminelle%C2%BB-20240116" target="_blank" rel="noopener">Lire l'article original</a>.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'l-enjeu-vital-de-la-cybersecurite-a-l-hopital', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 217, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 53, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4716, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Lettonie, le casse-tête post-soviétique', 'subtitle' => 'La «NZZ» du 13 janvier dernier a publié un grand reportage sur l’est de la Lettonie, qui se trouve être russophone et qui est très marqué par l'influence de la Russie. Un fait qui dérange les dirigeants lettons, qui pensent que la langue et la culture lettonnes doivent primer. Un casse-tête post-soviétique pas unique du tout. ', 'subtitle_edition' => 'La «NZZ» du 13 janvier dernier a publié un grand reportage sur l’est de la Lettonie, qui se trouve être russophone et qui est très marqué par l'influence de la Russie. Un fait qui dérange les dirigeants lettons, qui pensent que la langue et la culture lettonnes doivent primer. Un casse-tête post-soviétique pas unique du tout.', 'content' => '<p>Avec une série de mesures, le gouvernement de Riga veut effacer tout ce qui est russe dans le pays. Le letton est la seule langue officielle, mais 37% de la population parle le russe comme langue maternelle. Dans l'est du pays, dans la région de Daugavpils, ce chiffre atteint 80 à 100% de la population. Ce qui n'était pas un problème pendant des décennies est devenu un enjeu politique après l'attaque russe contre l'Ukraine.</p> <p>La Lettonie, qui a été occupée par l'Union soviétique de 1940 à 1941 et de 1945 à 1991, est indépendante depuis 32 ans. Durant cette période, la transition vers la langue lettonne a été difficile; il manquait et il manque toujours des enseignants dont le letton est la langue maternelle dans la région russophone. Et il manque aussi des ressources financières. </p> <p>Il ne faut pas oublier que l'Union soviétique a atteint sa plus grande extension au cours de la Seconde Guerre mondiale, avec l'incorporation des pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), de la Bessarabie, de la Touva, de la partie nord de la Prusse orientale ainsi que de territoires finlandais, polonais, tchécoslovaques et japonais. L'URSS était ainsi, dans l'histoire récente de l'humanité, l'Etat disposant du plus grand territoire d'un seul tenant. Le russe reste la langue de la communication interethnique, du commerce et des affaires, officiellement ou officieusement dans plusieurs pays ex-soviétiques. En Ukraine, ce fut l'un des points chauds du débat lors des élections présidentielles de 2004: Viktor Ianoukovytch était favorable à l'introduction du russe comme deuxième langue officielle, tandis que son rival Viktor Iouchtchenko s'y opposait.</p> <p>Toute tentative de changer une langue parlée est vouée à l'échec, la dernière expérience en Suisse l'a montrée, lorsque l'on a tenté, avec des millions de subventions, d’introduire une langue écrite suprarégionale Rumantsch Grischun.</p> <p>En été 2003, le Grand Conseil du canton des Grisons a décidé qu'à partir de 2005, les manuels scolaires rhéto-romanches ne seraient plus publiés qu'en rumantsch grischun. Le cap était ainsi donné d'introduire la nouvelle langue standard comme seule langue écrite dans les écoles, ce qui a déclenché de vives réactions. Cette tentative est «considérée comme un échec» par l'écrasante majorité des personnes interrogées, peut-on lire dans le rapport d'évaluation du Centre pour la démocratie d'Aarau sur mandat de l'Office fédéral de la culture (OFC). La langue écrite aurait au contraire engendré de nouveaux problèmes. Parmi ceux-ci, le manque de connaissances des enseignants dans les idiomes.</p> <p>La langue est plus qu'un simple moyen de communication: elle fait partie intégrante de notre identité. La langue que nous parlons est indissociable de notre personnalité et de notre appartenance culturelle. Mais la langue évolue, change et s'adapte. Des générations passeront avant qu'une langue parlée ne change, ne disparaisse ou ne s'adapte. </p> <p>Rien ne peut l'imposer.</p> <hr /> <h4><a href="https://www.nzz.ch/international/lettland-soll-wieder-lettisch-werden-was-das-fuer-die-russen-im-land-bedeutet-ld.1758937?fbclid=IwAR1xE0mSZZYv9meO-SGS186Pq3oCytDI8fT1cAH1BS4wCgCq_zlyppmQkHM" target="_blank" rel="noopener">Lire l'article original.</a></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'lettonie-le-casse-tete-post-sovietique', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 756, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 53, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4549, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Predator Files: la malhonnêteté suisse', 'subtitle' => 'Depuis quelques années, des scandales liés aux logiciels espions éclatent régulièrement. On se souvient de l'affaire Crypto AG, de Pegasus et, depuis le 5 octobre dernier, d'un nouveau scandale qui n'est pas sans importance: les fichiers Predator. Une alliance internationale de journalistes a mis en lumière le commerce, chiffré en milliard, de logiciels espions pour smartphones depuis l'Europe. Au milieu de tout cela: la Suisse.', 'subtitle_edition' => 'Depuis quelques années, des scandales liés aux logiciels espions éclatent régulièrement. On se souvient de l'affaire Crypto AG, de Pegasus et, depuis le 5 octobre dernier, d'un nouveau scandale qui n'est pas sans importance: les fichiers Predator. Un consortium international de journalistes a mis en lumière le commerce, chiffré en milliard, de logiciels espions pour smartphones depuis l'Europe. Au milieu de tout cela: la Suisse.', 'content' => '<p>Le Conseil fédéral, avec ses réponses confuses à chacun de ces scandales, et le Parlement, incapable d'enquêter sur ne serait-ce qu'un seul, mettent la Suisse dans une situation précaire: la confiance de l'étranger et des citoyens s'amenuise.</p> <p>Guy Parmelin, jadis ministre de la Défense, déclarait il y a 5 ans que l'espionnage au moyen des technologies de l'information et de la communication avait pris une grande ampleur en Suisse et que cela l'inquiétait de voir comment certains pays cherchaient à défendre leurs propres intérêts.</p> <p>A peine un an et demi plus tard, l'affaire Crypto éclatait. On s'en souvient: Crypto AG, basée dans le canton de Zoug, a vendu pendant des années des appareils de chiffrement permettant à plus d'une centaine d'Etats d'échanger des informations secrètes étatiques, soi-disant sans risque d'interception. Mais cette société a été noyautée par la CIA et les services secrets allemands. <a href="https://bonpourlatete.com/analyse/crypto-ag-ce-cadavre-exquis" target="_blank" rel="noopener"><em>BPLT</em> en a parlé</a>. Jusqu’à ce jour, toutes les tentatives de clarification de cette affaire ont échoué.</p> <p>Lorsque Viola Amherd a repris le département de la Défense en 2019, elle a fait des déclarations audacieuses sur l'affaire Crypto: à l'heure actuelle, elle n'autoriserait pas une action d'espionnage comme celle menée à l'époque avec Crypto AG. «Si l'on veut collaborer avec d'autres pays, il ne faut pas les espionner de cette manière. Il faut respecter les bases légales», affirmait-elle alors.</p> <p>Il y a deux ans éclatait <a href="https://bonpourlatete.com/actuel/derriere-pegasus-ou-le-mode-d-emploi-d-un-logiciel-espion" target="_blank" rel="noopener">l'affaire Pegasus</a>. Ce scandale a montré comment des hommes d'affaires sans scrupules développent des cyberarmes et les vendent à presque tous les Etats prêts à payer, qu'il s'agisse de démocraties ou d'Etats de non-droit. Le logiciel malveillant développé par le groupe israélien NSO a également permis d'espionner des opposants politiques, des journalistes et des militants des droits de l'homme. Une <a href="https://www.nzz.ch/technologie/pegasus-die-schweiz-hat-umstrittene-spionagesoftware-eingesetzt-ld.1640310" target="_blank" rel="noopener">enquête menée par des journalistes de la <em>NZZ</em></a> a finalement révélé que le gouvernement Suisse utilisait Pegasus ainsi que d'autres logiciels espions depuis 2017.</p> <p>Et qu’a dit le gouvernement Suisse? La cheffe du DDPS Viola Amherd est restée discrète sur la question de savoir si le logiciel Pegasus ou un produit similaire avait été utilisé par la Confédération. Sans citer de noms, elle a simplement avancé que pour préserver la sécurité intérieure et extérieure de la Suisse, «dans des cas justifiés, des possibilités d'intrusion dans des systèmes informatiques, y compris des téléphones portables» pouvaient avoir lieu.</p> <p>Et voilà que début octobre, un autre scandale de malware d'espionnage est révélé. Le 5 octobre, les journaux français <em>Mediapart</em>, l’allemand <em>Der</em> <em>Spiegel</em> et en Suisse la <em>WOZ</em> ont publié les «Predator Files». Ont également participé Amnesty International et d'autres organisations. Ils dévoilent un réseau d'entreprises opaques, issu d'un consortium appelé Intellexa Alliance qui a commercialisé le logiciel espion dans le monde entier. Encore un logiciel espion qui s’introduit dans les smartphones à la suite de failles de sécurité dans les systèmes d'exploitation ou par des liens suspects dans les logiciels populaires. Ainsi, les téléphones infectés sont mis sur écoute et transformés en mouchards non-stop. Amnesty International est clair: ces logiciels espions sont «utilisé pour éroder les droits de l'homme, la liberté de la presse et les mouvements de la société civile dans le monde entier.»</p> <p>Selon les recherches journalistiques, les technologies ont été vendues dans 25 pays au total, dont l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche. Selon la <em>WOZ</em>, l'attitude des autorités suisses vis-à-vis des fournisseurs de logiciels espions soulève également des questions: «Personne ne veut être responsable de quoi que ce soit». Ni le Secrétariat d'Etat à l'Economie (SECO), ni le département fédéral des Affaires étrangères (DFAE), ni la Police fédérale (Fedpol), ni le Service de renseignement de la Confédération (SRC) ne veulent répondre aux questions sensibles. En outre, la <em>WOZ</em> affirme qu'il n'est pas possible d'établir clairement quel logiciel de surveillance est utilisé par les autorités suisses elles-mêmes. En réponse à une demande basée sur la loi sur la transparence (LTrans), l'Office fédéral de la police (Fedpol), le SRC ainsi que l'autorité d'acquisition d'armement Armasuisse auraient refusé de communiquer toute information, en invoquant la sécurité intérieure et extérieure de la Suisse.</p> <p>La conclusion d’Amnesty International par sa secrétaire générale Agnès Callamard est un coup de tonnerre: «Intellexa dit être “une entreprise réglementée et basée dans l’UE”, ce qui en soi montre que les Etats membres et les institutions de l’UE ont échoué à empêcher le déploiement débridé de ces produits de surveillance, malgré des enquêtes telles que celle qui a porté sur le projet Pegasus en 2021. Cet échec est si patent que, comme en témoigne cette nouvelle enquête, même des responsables et des institutions de l’UE ont été pris dans les mailles du filet [de l’alliance Intellexa]». L'Union européenne ne réglemente pas efficacement l'industrie de la surveillance, qui est opaque et opère à l'échelle mondiale.</p> <p>Ce dernier scandale est éclipsé par l'attaque du Hamas contre Israël qui s’est produit un jour après la publication des «Predator-Files». Seuls quelques journaux en ont parlé, le tollé est également absent dans la population. Et comme la Suisse s'apprête à vivre un week-end électoral important, de nombreux politiciens se garderont bien d'aborder un sujet aussi brûlant. Le statut de pays neutre est sévèrement entamé. Toutes les déclarations faites jusqu'ici par l'ensemble du Conseil fédéral démasquent la véritable politique de nos sept Sages: «Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais».</p> <p>Aucun gouvernement, ni aucune économie au monde ne peut entretenir de relations sincères sur cette base. Et vous, chère lectrice, cher lecteur, sachez que plus aucune information sur votre smartphone n'est en sûreté.</p> <hr /> <h4>Pour aller plus loin:</h4> <h4>La Suisse s’apprête à <a href="https://www.vbs.admin.ch/fr/securite/recherche-renseignements/loi-renseignement.html" target="_blank" rel="noopener">reviser la loi fédérale sur le renseignement</a> (LRens). L’entrée en vigueur est prevue pour 2026. Espérons qu’un vrai travail de fond sera fait par le Parlement.</h4> <h4><a href="https://www.youtube.com/watch?v=zM3lnm2gVfo" target="_blank" rel="noopener">Video de la <em>WOZ</em></a> sur l’affaire Predator (en allemand seulement).</h4> <h4><a href="https://www.amnesty.ch/fr/themes/surveillance/docs/2023/un-logiciel-espion-cible-illegalement-la-societe-civile-et-des-personnalites" target="_blank" rel="noopener">Le rapport d’Amnesty International</a>.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'predator-files-la-malhonnetete-suisse', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 307, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 53, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4536, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'CRISPR-Cas9: la révolution ignorée et dangereuse', 'subtitle' => 'CRISPR-Cas9, la technologie qui permet de modifier avec précision le génome des cellules, est aujourd'hui expérimentée sur les plantes, les animaux et les humains, et même déjà autorisée dans certains pays. Un sujet ignoré par le plus grand nombre mais qui mériterait pourtant d'être au cœur d'un débat politique et de société.', 'subtitle_edition' => 'CRISPR-Cas9, la technologie qui permet de modifier avec précision le génome des cellules, est aujourd'hui expérimentée sur les plantes, les animaux et les humains, et même déjà autorisée dans certains pays. Un sujet ignoré par le plus grand nombre mais qui mériterait pourtant d'être au cœur d'un débat politique et de société.', 'content' => '<p>Qui ne se souvient pas de l’affaire qui avait secoué toute la planète scientifique en 2018? Le chercheur chinois He Jiankui annonçait la naissance de Lula et Nana, les deux premiers bébés humains génétiquement modifiés. Un an après, les jumelles avaient acquis des mutations à d’autres endroits du génome que celui désiré. Nous <a href="https://bonpourlatete.com/actuel/les-tres-graves-rates-de-l-experience-chinoise-des-bebes-crispr" target="_blank" rel="noopener">l'avions évoqué</a> dans nos colonnes.</p> <p>Des nombreux sujets suscitent un tollé collectif, puis disparaissent de l'esprit des citoyens. C'est exactement ce qui se passe avec CRISPR-Cas9. Nos opinions publiques, absorbées principalement par la thématique du changement climatique, laissent le champ libre aux avancées de la science dans d'autres domaines, ainsi qu'à l'économie et la politique, qui avancent et en l'occurrence pourraient nous préparer à accepter l'impensable: que nous mangerons à l'avenir des plantes et des animaux génétiquement modifiés, et que même l'homme deviendra un produit issu du processus CRISPR-Cas9.</p> <p>L'idée inconsciente que CIRSPR-Cas9 sauvera le monde a germé il y a trois ans. Le prix Nobel de chimie 2020 a été décerné à deux généticiennes pour leurs travaux sur le ciseau génétique CRISPR-Cas9, la Française Emmanuelle Charpentier et l'Américaine Jennifer A. Doudna. Au cours des trois dernières années, les nouvelles méthodes de génie génétique ont été présentées comme une solution rapide pour faire advenir des cultures et des animaux plus robustes face au changement climatique, et donc pour lutter contre la pénurie alimentaire. Même raisonnement touchant la santé humaine et les maladies génétiques: l'idée de manipuler le génome n'est plus une hypothèse. Depuis la vaccination à l'ARN messager, une grande partie de la population a accepté l'idée.</p> <p>L'Autorité européenne de sécurité des aliments <a href="https://www.efsa.europa.eu/de/supporting/pub/en-8311" target="_blank" rel="noopener">a présenté</a> il y a deux semaines un aperçu de ce que donne l'édition du génome chez les animaux d'élevage. Au Japon, des poissons produits à l'aide de nouvelles techniques de génie génétique sont déjà sur le marché. Depuis cette année, la Food and Drug Administration (FDA) américaine autorise la commercialisation de bovins et de porcs dont les gènes ont été modifiés par la technologie CRISPR-Cas9 aux Etats-Unis. Cette modification génétique ne doit pas obligatoirement être indiquée sur l’étiquette puisque jugée sans risques. C'est la première fois que la FDA autorise l'utilisation d'un animal modifié par CRISPR-Cas9 pour la production de denrées alimentaires. Au Brésil et en Argentine, des bovins «modifiés», présentant une production de viande plus importante et une meilleure tolérance à la chaleur ont été également déclarés sans danger pour la consommation.</p> <p>Jusqu'en septembre 2022, plus de 20'000 demandes de brevets ont été déposées dans le monde entier concernant la méthode d'édition du génome CRISPR-Cas9. Une ruée sur un futur marché qui pèse des milliards.</p> <p>Ceux qui prétendent que les nouvelles méthodes de génie génétique permettront d'améliorer rapidement les rendements des cultures en période de changement climatique et d'atténuer ainsi les crises alimentaires, omettent de dire que les crises alimentaires sont généralement provoquées par l'homme. Ce sont les guerres, les conflits, les déplacements de populations et les pénuries artificielles causées par les négociants en matières premières sur le marché qui entraînent d'abord les famines.</p> <p>Pour l’instant, et ce depuis 2005, le Parlement suisse a reconduit quatre fois le moratoire sur le génie génétique jusqu’en 2025. La Commission d’éthique s’est encore prononcée cette année défavorablement à la technique CRISPR-Cas9. En Europe la décision de la Cour de Justice de 2018 indique que les plantes éditées sont équivalentes à des OGM classiques et donc classées dans le moratoire. Mais la Commission européenne a proposé en juillet dernier, à Bruxelles, dans le cadre d'un projet de loi, un assouplissement des règles actuelles en matière de génie génétique.</p> <p>En Suisse comme dans l'UE, des réformes sont à l'ordre du jour dans ce domaine, à l'horizon de la mi-2024. Mais nous devrions bien plutôt nous concentrer sur des productions locales, des circuits courts, gages de qualité, qui supportent les petits exploitants et nous rendent solidaires de notre économie nationale. C'est ce que réclament les consommatrices et consommateurs, en lieu et place de viandes et de légumes artificiellement façonnées pour un monde en crise. Espérons que les autorités suisses s'en rendent compte à temps.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'crispr-cas9-la-revolution-ignoree-et-dangereuse', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 287, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 53, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 9558, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'MIRKO_ENTD_Timon_Bachmann_45-1-819x1024.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 51622, 'md5' => '0b4e9d4abb3f97a91e35f8d2df1452c5', 'width' => (int) 812, 'height' => (int) 565, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Mirko Rochat sur scène (détail).', 'author' => '', 'copyright' => '© Timon Bachmann', 'path' => '1663226362_mirko_entd_timon_bachmann_451819x1024.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [] $author = 'Sarah Dohr' $description = 'Pour faire rire, il faut être profondément humaniste. La sensibilité, l’écoute, l’observation de son entourage, la bienveillance et l’esprit critique sont des atouts nécessaires pour pouvoir railler la vie et la société sans que ce soit blessant. Cette rencontre du jeudi matin sur une terrasse lausannoise prouve qu’il y a ici, «chez nous», des vrais comédiens sans chichi, sans censure et si terriblement humanistes, donc maîtres de leur art. Nous avons rencontré l'un d'eux, Mirko Rochat.' $title = 'Un comédien romand pas comme les autres' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 854, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'comédie', 'slug' => 'comedie', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 79, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 78, 'active' => true, 'title' => 'Edition 78', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
0 Commentaire