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Culture

Culture / Comment le masculin domine


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«Le cerveau pense-t-il au masculin?», Pascal Gygax, Sandrine Zufferey et Ute Gabriel, Editions Le Robert, 176 pages.



Voilà un petit livre tout à la fois intéressant et agaçant. Ce qui est intéressant concerne tout le début du livre, quand les auteurs (deux autrices et un auteur) décrivent la situation. La langue française est androcentrée, c’est-à-dire qu’elle participe de la culture qui permet aux hommes de dominer le monde et, par là même, les femmes. Notre cerveau est plutôt fainéant, il va presque toujours au plus simple. A force de lire et d’entendre que le masculin est prioritaire, qu’il domine les situations, nos pensées s’ancrent dans cette vision-là du réel, et nous finissons par trouver ça naturel. C’est de la mécanique culturelle. Les auteurs auraient pu en rester là, mais non, il et elles se sont donnés une mission: répandre la bonne parole, ramener les brebis égarées au sein du troupeau. C’est là que le bât blesse. Leur point de vue est moralisateur et la dialectique absente de leurs réflexions; il et elles envisagent le langage d’un point de vue plus psychologique que politique. Mais ce n’est pas un problème, il suffit de ne pas lire la deuxième partie du livre. De manière générale, il est préférable de tirer ses propres conclusions plutôt que d’adopter sans rechigner celles des «sachants», fussent-elles des «sachantes».     

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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET

1 Commentaire

@stef 20.09.2021 | 19h19

«Peut-être la solution serait de supprimer le genre de la langue française, à l'instar de l'anglais.
Mais ce serait un séisme !»