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<p>A sa naissance, la RAI se fixe trois objectifs. Le premier est technique: continuer les expérimentations pour créer la télévision. Les deuxième et troisième sont respectivement politique et social: informer les Italiens sur la politique du pays et créer une cohésion nationale, notamment au niveau de la langue. Seuls les Italiens instruits pratiquaient alors correctement l’italien, les autres usaient des dialectes locaux. La RAI a joué le rôle de professeur d’italien pour toute la péninsule. En 1954, l'image s’ajoute au son: la télévision italienne naît. On inaugure le Programma Nazionale (Chaîne Nationale). En 1956, les ondes couvrent tout le territoire.</p>
<p>La gauche socialiste monte en puissance. Mécontente du monopole de la Démocratie chrétienne sur l'unique chaîne, elle se voit offrir sa chaîne publique à elle en 1961, Secondo Programma (l’actuelle Rai 2). Pour la troisième chaîne, Rete 3 (l’actuelle Rai 3), il faudra attendre 1979. Elle sera administrée par les communistes.</p>
<p>Une télévision orientée politiquement, donc, mais dans la diversité.</p>
<p>Dès 1974, des petites télévisions locales voient le jour. Elles sont toutes privées. En 1978, un certain Silvio Berlusconi crée sa propre chaîne locale: Telemilano. L'ambitieux homme d’affaires n'en reste pas là. En 1980, son groupe privé Mediaset vient bouleverser le paysage médiatique italien. Berlusconi veut faire de sa Telemilano une chaîne regardée au niveau nationale. C’est la naissance de la plus importante chaîne du groupe Mediaset: Canale 5.</p>
<p>Le monopole de la RAI a pris fin. Son concurrent privé Mediaset lui donne du fil à retordre. Alors que la RAI avait réparti ses trois chaînes en fonction des différents courants politiques, Berlusconi, lui, utilise d'autres critères. Canale 5 est la chaîne généraliste, dédiée à la famille moyenne italienne. Italia 1, deuxième chaîne du groupe, créée en 1982, vise exclusivement la jeunesse. Et Rete 4, créée en 1984, vise le public féminin.</p>
<p>Dès 1996 arrive la <em>pay TV</em> par abonnement, deux groupes dédiés aux matchs de foot et au cinéma, rachetés en 2003 par le groupe médiatique anglais Sky. Cette télévision continue aujourd'hui encore à gagner en chaînes spécialisées et le nombre de ses abonnés reste stable malgré la crise et malgré le coût élevé de la souscription (l’abonnement annuel à Sky peut dépasser les 1000 Euros par année en fonction de l’offre). Elle a toujours le monopole des matchs de la Serie A (le première ligue de foot italienne), si chère aux Italiens. Entre temps, la société italienne de télécommunications Telecom rachète au monégasque TMC son dernier canal italien, qui donne naissance à La 7, devenue, aujourd’hui, chaîne de référence pour les débats politiques.</p>
<h3><strong>La liberté de ton</strong></h3>
<p>Du public au privé, Berlusconi ou pas, ce qui domine à la télévision italienne, c'est la liberté de ton. De l’extrême droite à l’extrême gauche, toutes les tendances sont invitées sur les plateaux. Des catholiques conservateurs jusqu’aux transgenres. Tous avec la même considération. Il n’y a pas les bons d’un côté et les méchants de l’autre.</p>
<p>Cette liberté de ton peut avoir un versant plus choquant. Les insultes. Les cris. Carrément la foire. C'est beaucoup moins fréquent en France et inimaginable en Suisse. Qu’un politique de gauche crie à un politique de droite «brutto fascista!» (sale fasciste) n’est pas rare. Qu’un commentateur politique dise d’un ministre qu’il le dégoûte parce qu’il ressemble à Frankenstein, c’est plus rare mais c’est arrivé.</p>
<p>La télévision récupère la tradition du débat à l’italienne: une culture de la <em>piazza</em> où la discussion devient foire. Elle sait attirer un public populaire par son côté «spectacle», sans pour autant se prostituer à la bêtise totale. On constate au passage que le style d’Hanouna, en France, est en fait très italien.</p>
<p>Les Italiens veulent rire, mais également qu’on ne se fiche pas d’eux. Ils demandent à la télévision un esprit à la fois léger et intelligent. Ce qui permet notamment à l’émission <em>Porta a porta </em>sur Rai 1 d’être un haut lieu de débat politique réunissant la crème des éditorialistes, journalistes et politiques. Ce rendez-vous cathodique est si important pour la vie politique qu’il est couramment appelé <em>la terza camera</em>. C’est-à-dire «la troisième chambre», celle qui vient compléter les officielles chambres des députés et du sénat.</p>
<h3><strong>Vous les femmes…</strong></h3>
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<h4><i>Deux veline de l'émission d'enquête Striscia la Notizia sur Canale 5. © Mediaset</i></h4>
<p>Parlons maintenant des femmes. Sans elles, il n’y a pas de <em>televisione</em> italienne. Elles sont essentielles à son style. Il s'agit de ces fameuses <em>veline, </em>toujours jeunes et sexy, que l’on trouve dans les émissions italiennes de grande écoute, comme les jeux de culture générale ou les émission-spectacles du soir.</p>
<p>Il n’y a pas de traduction française au mot «velina». Il faut donc les définir par leur fonction. Les <em>veline </em>assistent les présentateurs masculins. Elles prennent parfois la parole pour de brèves présentations, notamment lorsqu’il s’agit d’accueillir en grande pompe des invités sur le plateau. Lorsqu'elles forment un duo, les <em>veline</em> se transforment généralement en danseuses, en ouverture d’émission et pour des intermèdes.</p>
<p>Le concept des <em>veline </em>a très souvent été critiqué, surtout à l’étranger où l'on reproche à la culture cathodique italienne d'être sexiste. Pourtant, de nombreux Italiens sont très attachés à leurs <em>veline</em>, surtout les hommes. Mais les téléspectatrices ne sont pas en reste. Elles aiment les voir danser, elles admirent leur beauté. Ce qui vaut aux <em>veline</em> d’être les symboles du spectacle et de la sensualité à la télévision italienne.</p>
<p>Si les <em>veline</em> peuvent donner l’impression d’être des femmes-objet, elles ne dénoncent pourtant aucun sexisme. Etre <em>velina</em> c’est souvent l’opportunité de se faire connaître. Il y a là l’expression d’une féminité décomplexée ou simplement d’un féminisme différent. Selon leurs déclarations dans des talk-shows, elles se sentent très fières de montrer leur corps et de se donner en spectacle. Elles voient de la noblesse dans leur rôle, qu’elles cernent avec lucidité. Elles sont loin d’être des potiches ou des idiotes.</p>
<p>La présence des femmes à la télévision italienne ne se résume pas aux <em>veline</em>. Il y a aussi les présentatrices vedettes. Plus âgées que les<em> veline</em>, elles créent plus de connivence avec les mères de familles. Elles en deviennent carrément des amies. Il n’y a qu’à voir avec quelle affection les femmes italiennes parlent de leurs présentatrices favorites. Très souvent citées par leur prénom, elles incarnent les émissions qu’elles animent. Elles en sont le noyau. Il est fréquent en Italie d’entendre: «J’ai regardé Maria hier soir à la télé». Et dans le récit de l’émission – parce qu’en Italie, la télévision est un vrai sujet de discussion –, la téléspectatrice dira souvent: «Il y a eu tel invité, et Maria l’a accueilli de telle manière, elle lui a dit ci, elle lui a dit ça, elle a pensé ça de lui, etc. »</p>
<h3><strong>Spettacolo!</strong></h3>
<p>La télévision italienne, c’est aussi le <em>spettacolo</em>! Des spectacles fascinants, mégalos. Avec des danseurs, un orchestre, des lumières criardes, des paillettes. Grandeur. Grâce. Un joyeux mélange d’élégance et de kitsch. Les spectacles de la télévision italienne oscillent toujours entre le sublime et le ridicule. Souvent, l’oscillation se passe au sein d’une seule et même émission-spectacle. On penche vers une vulgarité assumée. Ou alors on en met plein la vue à un public en quête de rêve, de couleur et de nostalgie.</p>
<p>Voilà deux exemples d’émission-spectacles. Le premier nous vient de la chaîne Canale 5. Son nom, <em>Ciao Darwin</em>, en dit déjà long sur son style. Au revoir Monsieur Darwin, l’évolution humaine s’est arrêtée… Dans un genre très Mediaset, très osé, l’émission assume pleinement son côté carnavalesque. A chaque épisode, deux catégories de la population s’affrontent en jeux, défilés et débats. Il y a eu par exemple les gays contre les hétéros, ou les grosses contre les minces, ou encore les épouses contre les maîtresses. Tout est kitsch, caricatural, grotesque. Durant les jeux, on se roule autant dans la boue que contre le corps de belles danseuses. Ça peut friser le porno. L’émission est profondément jouissive. Le rire est gras mais libérateur. On se rince l’œil. La clef du succès de ce spectacle, c’est l’autodérision. Chacun rit de sa condition, dans la bonne humeur!</p>
<p>Autre émission-spectacle, originaire de Corée du Sud et rendue célèbre par sa version américaine, que le service public italien a adaptée pour Rai 1: <em>Il Cantante Mascherato</em> (<em>Le chanteur masqué</em>). Le principe de l’émission n’a rien d’exceptionnel: des personnalités chantent sous des déguisements fantaisistes. D’exceptionnel, il y a pourtant l’art du costume. On est à un niveau bien au-dessus de celui des mascottes des parcs d’attraction. L’équipe de réalisation a tout misé sur de grands costumiers. Dans une atmosphère familiale, où les téléspectateurs écoutent les grands titres de la chanson italienne en profitant d’un spectacle à la «Disney sur glace». Avec des danses, des lumières et beaucoup de douceur. Encore la bonne humeur!</p>
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<h4><i>La présentatrice vedette Milly Carlucci et le papillo dans l'émission Il Cantante Mascherato sur Rai 1. © RAI</i></h4>
<h3><strong>Une mission constitutionnelle</strong></h3>
<p>Qu’on la méprise ou qu’on l’adore, la télévision italienne va de l’avant dans sa mission, fixée pour le service public par l’article 21 de la Constitution italienne. La liberté de pensée et la liberté d’expression sont mentionnées dans le texte. Mais la mission qui touche autant le public que le privé est dictée par les téléspectateurs eux-mêmes, en fonction de l’audimat. Les Italiens veulent que leur télévision les fasse rêver. Qu’elle les divertisse, sans renoncer à leur proposer la culture la plus noble. Le tout dans une ambiance chaleureuse.</p>
<p>Au lieu de ricaner, les autres télévisions d’Europe feraient mieux de s’en inspirer. Pour que la féminité y soit plus décomplexée, pour que la culture ne soit pas que l’affaire d’une élite intellectuelle, pour que les débats politiques soient plus vivants et pour que le spectacle retentisse dans le cœur des téléspectateurs. <em>Viva l’Italia, viva la tivù!</em></p>
<hr />
<h2><strong>La télévision italienne en chiffres (et en lettres)</strong></h2>
<p>La télévision italienne compte deux groupes principaux. Le premier, c’est le service public: la RAI. Le second est un service privé appartenant à l’empire financier de Silvio Berlusconi: Mediaset.</p>
<p>La RAI compte cinq chaînes principales: Rai 1, Rai 2, Rai 3, Rai 4, Rai 5. A part Rai 1, la plus grande chaîne italienne, qui est généraliste, les quatre autres ont des spécificités dans leur programmation. A ces cinq chaînes s’ajoutent notamment Rai News 24, consacrée à l’info en continu, Rai Movie, consacrée au cinéma italien, et Rai Sport, consacrée au sport. Le groupe offre en outre deux chaînes dédiées aux enfants: Rai Yoyo, pour les 0 à 7 ans, et Rai Gulp, pour les 8 à 14 ans. La télévision RAI propose dans son offre d’autres chaînes spécifiques mineures, dont deux chaînes régionales en langue étrangère. Le service RAI gère l’orchestre symphonique nationale, et s’étend aussi à la radiophonie, à la production de films et l’édition littéraire. La RAI a fait un chiffre d’affaires de 2'655'000'000 euros, pour des dépenses s’élevant à 2'040'900'000 euros en 2019. La RAI est financée par la redevance (90 Euros annuels par ménage) et la publicité.</p>
<p>Mediaset compte trois chaînes principales: Canale 5, Rete 4, Italia 1. Comme un équivalent de la chaîne Rai 1 dans le groupe RAI, Canale 5 se veut généraliste. Rete 4 et Italia le sont aussi mais avec des spécificités dans la programmation. En plus de ces trois chaînes, Mediaset possède sa chaîne d’info en continu TGCOM 24 et sa chaîne de cinéma, Iris. Le groupe compte neuf autres chaînes consacrées au sport, au reportage, au feuilleton, à l’enfance et à l’adolescence. Mediaset a également six chaînes de cinéma en <em>pay TV</em> et des chaînes de radio. Mediaset est une branche du groupe Fininvest, lequel se consacre aussi à la production de films, à l’édition littéraire, au sport et à la finance via les banques Mediolanum. La branche Mediaset a fait un chiffre d’affaires de 1’722'800'000 euros pour des dépenses s’élevant à 1'635'206'000 euros en 2019. Mediaset est financé par la publicité.</p>
<p>Au niveau des audiences, ce sont les deux chaînes généralistes, Rai 1 et Canale 5, qui arrivent en tête. Rai 1 domine avec une moyenne d’audiences journalières en 2021 de 4'048'000 téléspectateurs (9'462'000 en soirée dès 20h). Elle suivie par Canale 5 qui fait une moyenne de 3'679'000 d’audiences journalières en 2021 (8'566'000 en soirée dès 20h). Sur une population d’un peu plus de 60 millions d’habitants, cela fait qu'en soirée, près d’un tiers de la population est devant Rai 1 et Canale 5.</p>
<p>En plus des groupes Rai et Mediaset, il y a sept autres groupes de télévision, dont les groupes Cairo et Sky. Cairo possède entre autres chaînes mineures La 7, référence en matière de débats politiques. Sa moyenne de téléspectateurs quotidiens en 2021 est de 488'533 (1'529'686 dès 20h). Les chaînes de Sky sont exclusivement réservées à leurs abonnés. Ses deux points forts sont le cinéma et le football. Les chaînes Sky dans leur ensemble ont rassemblé en moyenne d’audiences journalières en 2021 683'355 téléspectateurs (1'888'075 en soirée dès 21h).</p>
<hr />
<h2><strong>De la diversité dans l’offre</strong></h2>
<p>Les chaînes italiennes misent sur la diversité de leurs programmes. La culture y est à l’honneur. Rai 5, par exemple, se consacre totalement à la culture et à la science: classiques du cinéma, documentaires artistiques ou scientifiques, et surtout au moins une pièce de théâtre, un opéra ou un concert classique par jour.</p>
<p>A titre indicatif, nous avons analysé la programmation de trois chaînes nationales: France 2 en France, RTS 1 en Suisse et Rai 1 en Italie. L’analyse se base sur les programmes TV de la semaine du 8 au 14 mars 2021.</p>
<p>Au niveau des films et des séries, RTS 1 et France 2 ont une offre plus généreuse que Rai 1. Pour les magazines de société et les reportages, France 2 arrive largement en tête dans son offre. En revanche, pour les débats politiques, les téléjournaux, les émissions culturelles et les spectacles, c’est à chaque fois Rai 1 qui arrive en tête.</p>
<p>La pandémie rend l’enregistrement d’émission-spectacles difficiles, parce que les intervenants sont parfois confinés dans leur région et les spectateurs en plateau manquent souvent à l’appel alors qu’ils contribuent fortement à créer l’ambiance de l’émission. Malgré cela, Rai 1 a quand même réussi à placer deux émissions-spectacles inédites dans son programme de la semaine du 8 au 14 mars. Mais aucune émission-spectacle n’a été diffusée sur France 2 ou RTS 1. Toujours durant la semaine passée au crible, Rai 1 a diffusé quinze émissions culturelles, contre cinq sur France 2 et aucune sur RTS 1.</p>
<hr />
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<p>A sa naissance, la RAI se fixe trois objectifs. Le premier est technique: continuer les expérimentations pour créer la télévision. Les deuxième et troisième sont respectivement politique et social: informer les Italiens sur la politique du pays et créer une cohésion nationale, notamment au niveau de la langue. Seuls les Italiens instruits pratiquaient alors correctement l’italien, les autres usaient des dialectes locaux. La RAI a joué le rôle de professeur d’italien pour toute la péninsule. En 1954, l'image s’ajoute au son: la télévision italienne naît. On inaugure le Programma Nazionale (Chaîne Nationale). En 1956, les ondes couvrent tout le territoire.</p>
<p>La gauche socialiste monte en puissance. Mécontente du monopole de la Démocratie chrétienne sur l'unique chaîne, elle se voit offrir sa chaîne publique à elle en 1961, Secondo Programma (l’actuelle Rai 2). Pour la troisième chaîne, Rete 3 (l’actuelle Rai 3), il faudra attendre 1979. Elle sera administrée par les communistes.</p>
<p>Une télévision orientée politiquement, donc, mais dans la diversité.</p>
<p>Dès 1974, des petites télévisions locales voient le jour. Elles sont toutes privées. En 1978, un certain Silvio Berlusconi crée sa propre chaîne locale: Telemilano. L'ambitieux homme d’affaires n'en reste pas là. En 1980, son groupe privé Mediaset vient bouleverser le paysage médiatique italien. Berlusconi veut faire de sa Telemilano une chaîne regardée au niveau nationale. C’est la naissance de la plus importante chaîne du groupe Mediaset: Canale 5.</p>
<p>Le monopole de la RAI a pris fin. Son concurrent privé Mediaset lui donne du fil à retordre. Alors que la RAI avait réparti ses trois chaînes en fonction des différents courants politiques, Berlusconi, lui, utilise d'autres critères. Canale 5 est la chaîne généraliste, dédiée à la famille moyenne italienne. Italia 1, deuxième chaîne du groupe, créée en 1982, vise exclusivement la jeunesse. Et Rete 4, créée en 1984, vise le public féminin.</p>
<p>Dès 1996 arrive la <em>pay TV</em> par abonnement, deux groupes dédiés aux matchs de foot et au cinéma, rachetés en 2003 par le groupe médiatique anglais Sky. Cette télévision continue aujourd'hui encore à gagner en chaînes spécialisées et le nombre de ses abonnés reste stable malgré la crise et malgré le coût élevé de la souscription (l’abonnement annuel à Sky peut dépasser les 1000 Euros par année en fonction de l’offre). Elle a toujours le monopole des matchs de la Serie A (le première ligue de foot italienne), si chère aux Italiens. Entre temps, la société italienne de télécommunications Telecom rachète au monégasque TMC son dernier canal italien, qui donne naissance à La 7, devenue, aujourd’hui, chaîne de référence pour les débats politiques.</p>
<h3><strong>La liberté de ton</strong></h3>
<p>Du public au privé, Berlusconi ou pas, ce qui domine à la télévision italienne, c'est la liberté de ton. De l’extrême droite à l’extrême gauche, toutes les tendances sont invitées sur les plateaux. Des catholiques conservateurs jusqu’aux transgenres. Tous avec la même considération. Il n’y a pas les bons d’un côté et les méchants de l’autre.</p>
<p>Cette liberté de ton peut avoir un versant plus choquant. Les insultes. Les cris. Carrément la foire. C'est beaucoup moins fréquent en France et inimaginable en Suisse. Qu’un politique de gauche crie à un politique de droite «brutto fascista!» (sale fasciste) n’est pas rare. Qu’un commentateur politique dise d’un ministre qu’il le dégoûte parce qu’il ressemble à Frankenstein, c’est plus rare mais c’est arrivé.</p>
<p>La télévision récupère la tradition du débat à l’italienne: une culture de la <em>piazza</em> où la discussion devient foire. Elle sait attirer un public populaire par son côté «spectacle», sans pour autant se prostituer à la bêtise totale. On constate au passage que le style d’Hanouna, en France, est en fait très italien.</p>
<p>Les Italiens veulent rire, mais également qu’on ne se fiche pas d’eux. Ils demandent à la télévision un esprit à la fois léger et intelligent. Ce qui permet notamment à l’émission <em>Porta a porta </em>sur Rai 1 d’être un haut lieu de débat politique réunissant la crème des éditorialistes, journalistes et politiques. Ce rendez-vous cathodique est si important pour la vie politique qu’il est couramment appelé <em>la terza camera</em>. C’est-à-dire «la troisième chambre», celle qui vient compléter les officielles chambres des députés et du sénat.</p>
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<p>Parlons maintenant des femmes. Sans elles, il n’y a pas de <em>televisione</em> italienne. Elles sont essentielles à son style. Il s'agit de ces fameuses <em>veline, </em>toujours jeunes et sexy, que l’on trouve dans les émissions italiennes de grande écoute, comme les jeux de culture générale ou les émission-spectacles du soir.</p>
<p>Il n’y a pas de traduction française au mot «velina». Il faut donc les définir par leur fonction. Les <em>veline </em>assistent les présentateurs masculins. Elles prennent parfois la parole pour de brèves présentations, notamment lorsqu’il s’agit d’accueillir en grande pompe des invités sur le plateau. Lorsqu'elles forment un duo, les <em>veline</em> se transforment généralement en danseuses, en ouverture d’émission et pour des intermèdes.</p>
<p>Le concept des <em>veline </em>a très souvent été critiqué, surtout à l’étranger où l'on reproche à la culture cathodique italienne d'être sexiste. Pourtant, de nombreux Italiens sont très attachés à leurs <em>veline</em>, surtout les hommes. Mais les téléspectatrices ne sont pas en reste. Elles aiment les voir danser, elles admirent leur beauté. Ce qui vaut aux <em>veline</em> d’être les symboles du spectacle et de la sensualité à la télévision italienne.</p>
<p>Si les <em>veline</em> peuvent donner l’impression d’être des femmes-objet, elles ne dénoncent pourtant aucun sexisme. Etre <em>velina</em> c’est souvent l’opportunité de se faire connaître. Il y a là l’expression d’une féminité décomplexée ou simplement d’un féminisme différent. Selon leurs déclarations dans des talk-shows, elles se sentent très fières de montrer leur corps et de se donner en spectacle. Elles voient de la noblesse dans leur rôle, qu’elles cernent avec lucidité. Elles sont loin d’être des potiches ou des idiotes.</p>
<p>La présence des femmes à la télévision italienne ne se résume pas aux <em>veline</em>. Il y a aussi les présentatrices vedettes. Plus âgées que les<em> veline</em>, elles créent plus de connivence avec les mères de familles. Elles en deviennent carrément des amies. Il n’y a qu’à voir avec quelle affection les femmes italiennes parlent de leurs présentatrices favorites. Très souvent citées par leur prénom, elles incarnent les émissions qu’elles animent. Elles en sont le noyau. Il est fréquent en Italie d’entendre: «J’ai regardé Maria hier soir à la télé». Et dans le récit de l’émission – parce qu’en Italie, la télévision est un vrai sujet de discussion –, la téléspectatrice dira souvent: «Il y a eu tel invité, et Maria l’a accueilli de telle manière, elle lui a dit ci, elle lui a dit ça, elle a pensé ça de lui, etc. »</p>
<h3><strong>Spettacolo!</strong></h3>
<p>La télévision italienne, c’est aussi le <em>spettacolo</em>! Des spectacles fascinants, mégalos. Avec des danseurs, un orchestre, des lumières criardes, des paillettes. Grandeur. Grâce. Un joyeux mélange d’élégance et de kitsch. Les spectacles de la télévision italienne oscillent toujours entre le sublime et le ridicule. Souvent, l’oscillation se passe au sein d’une seule et même émission-spectacle. On penche vers une vulgarité assumée. Ou alors on en met plein la vue à un public en quête de rêve, de couleur et de nostalgie.</p>
<p>Voilà deux exemples d’émission-spectacles. Le premier nous vient de la chaîne Canale 5. Son nom, <em>Ciao Darwin</em>, en dit déjà long sur son style. Au revoir Monsieur Darwin, l’évolution humaine s’est arrêtée… Dans un genre très Mediaset, très osé, l’émission assume pleinement son côté carnavalesque. A chaque épisode, deux catégories de la population s’affrontent en jeux, défilés et débats. Il y a eu par exemple les gays contre les hétéros, ou les grosses contre les minces, ou encore les épouses contre les maîtresses. Tout est kitsch, caricatural, grotesque. Durant les jeux, on se roule autant dans la boue que contre le corps de belles danseuses. Ça peut friser le porno. L’émission est profondément jouissive. Le rire est gras mais libérateur. On se rince l’œil. La clef du succès de ce spectacle, c’est l’autodérision. Chacun rit de sa condition, dans la bonne humeur!</p>
<p>Autre émission-spectacle, originaire de Corée du Sud et rendue célèbre par sa version américaine, que le service public italien a adaptée pour Rai 1: <em>Il Cantante Mascherato</em> (<em>Le chanteur masqué</em>). Le principe de l’émission n’a rien d’exceptionnel: des personnalités chantent sous des déguisements fantaisistes. D’exceptionnel, il y a pourtant l’art du costume. On est à un niveau bien au-dessus de celui des mascottes des parcs d’attraction. L’équipe de réalisation a tout misé sur de grands costumiers. Dans une atmosphère familiale, où les téléspectateurs écoutent les grands titres de la chanson italienne en profitant d’un spectacle à la «Disney sur glace». Avec des danses, des lumières et beaucoup de douceur. Encore la bonne humeur!</p>
<p><img src="https://bonpourlatete.com/thumbnails/default/w1200/1616514071_ilcantantemascherato2021mascherafarfallarai1millycarlucci.png" class="img-responsive img-fluid normal " /></p>
<h4><i>La présentatrice vedette Milly Carlucci et le papillo dans l'émission Il Cantante Mascherato sur Rai 1. © RAI</i></h4>
<h3><strong>Une mission constitutionnelle</strong></h3>
<p>Qu’on la méprise ou qu’on l’adore, la télévision italienne va de l’avant dans sa mission, fixée pour le service public par l’article 21 de la Constitution italienne. La liberté de pensée et la liberté d’expression sont mentionnées dans le texte. Mais la mission qui touche autant le public que le privé est dictée par les téléspectateurs eux-mêmes, en fonction de l’audimat. Les Italiens veulent que leur télévision les fasse rêver. Qu’elle les divertisse, sans renoncer à leur proposer la culture la plus noble. Le tout dans une ambiance chaleureuse.</p>
<p>Au lieu de ricaner, les autres télévisions d’Europe feraient mieux de s’en inspirer. Pour que la féminité y soit plus décomplexée, pour que la culture ne soit pas que l’affaire d’une élite intellectuelle, pour que les débats politiques soient plus vivants et pour que le spectacle retentisse dans le cœur des téléspectateurs. <em>Viva l’Italia, viva la tivù!</em></p>
<hr />
<h2><strong>La télévision italienne en chiffres (et en lettres)</strong></h2>
<p>La télévision italienne compte deux groupes principaux. Le premier, c’est le service public: la RAI. Le second est un service privé appartenant à l’empire financier de Silvio Berlusconi: Mediaset.</p>
<p>La RAI compte cinq chaînes principales: Rai 1, Rai 2, Rai 3, Rai 4, Rai 5. A part Rai 1, la plus grande chaîne italienne, qui est généraliste, les quatre autres ont des spécificités dans leur programmation. A ces cinq chaînes s’ajoutent notamment Rai News 24, consacrée à l’info en continu, Rai Movie, consacrée au cinéma italien, et Rai Sport, consacrée au sport. Le groupe offre en outre deux chaînes dédiées aux enfants: Rai Yoyo, pour les 0 à 7 ans, et Rai Gulp, pour les 8 à 14 ans. La télévision RAI propose dans son offre d’autres chaînes spécifiques mineures, dont deux chaînes régionales en langue étrangère. Le service RAI gère l’orchestre symphonique nationale, et s’étend aussi à la radiophonie, à la production de films et l’édition littéraire. La RAI a fait un chiffre d’affaires de 2'655'000'000 euros, pour des dépenses s’élevant à 2'040'900'000 euros en 2019. La RAI est financée par la redevance (90 Euros annuels par ménage) et la publicité.</p>
<p>Mediaset compte trois chaînes principales: Canale 5, Rete 4, Italia 1. Comme un équivalent de la chaîne Rai 1 dans le groupe RAI, Canale 5 se veut généraliste. Rete 4 et Italia le sont aussi mais avec des spécificités dans la programmation. En plus de ces trois chaînes, Mediaset possède sa chaîne d’info en continu TGCOM 24 et sa chaîne de cinéma, Iris. Le groupe compte neuf autres chaînes consacrées au sport, au reportage, au feuilleton, à l’enfance et à l’adolescence. Mediaset a également six chaînes de cinéma en <em>pay TV</em> et des chaînes de radio. Mediaset est une branche du groupe Fininvest, lequel se consacre aussi à la production de films, à l’édition littéraire, au sport et à la finance via les banques Mediolanum. La branche Mediaset a fait un chiffre d’affaires de 1’722'800'000 euros pour des dépenses s’élevant à 1'635'206'000 euros en 2019. Mediaset est financé par la publicité.</p>
<p>Au niveau des audiences, ce sont les deux chaînes généralistes, Rai 1 et Canale 5, qui arrivent en tête. Rai 1 domine avec une moyenne d’audiences journalières en 2021 de 4'048'000 téléspectateurs (9'462'000 en soirée dès 20h). Elle suivie par Canale 5 qui fait une moyenne de 3'679'000 d’audiences journalières en 2021 (8'566'000 en soirée dès 20h). Sur une population d’un peu plus de 60 millions d’habitants, cela fait qu'en soirée, près d’un tiers de la population est devant Rai 1 et Canale 5.</p>
<p>En plus des groupes Rai et Mediaset, il y a sept autres groupes de télévision, dont les groupes Cairo et Sky. Cairo possède entre autres chaînes mineures La 7, référence en matière de débats politiques. Sa moyenne de téléspectateurs quotidiens en 2021 est de 488'533 (1'529'686 dès 20h). Les chaînes de Sky sont exclusivement réservées à leurs abonnés. Ses deux points forts sont le cinéma et le football. Les chaînes Sky dans leur ensemble ont rassemblé en moyenne d’audiences journalières en 2021 683'355 téléspectateurs (1'888'075 en soirée dès 21h).</p>
<hr />
<h2><strong>De la diversité dans l’offre</strong></h2>
<p>Les chaînes italiennes misent sur la diversité de leurs programmes. La culture y est à l’honneur. Rai 5, par exemple, se consacre totalement à la culture et à la science: classiques du cinéma, documentaires artistiques ou scientifiques, et surtout au moins une pièce de théâtre, un opéra ou un concert classique par jour.</p>
<p>A titre indicatif, nous avons analysé la programmation de trois chaînes nationales: France 2 en France, RTS 1 en Suisse et Rai 1 en Italie. L’analyse se base sur les programmes TV de la semaine du 8 au 14 mars 2021.</p>
<p>Au niveau des films et des séries, RTS 1 et France 2 ont une offre plus généreuse que Rai 1. Pour les magazines de société et les reportages, France 2 arrive largement en tête dans son offre. En revanche, pour les débats politiques, les téléjournaux, les émissions culturelles et les spectacles, c’est à chaque fois Rai 1 qui arrive en tête.</p>
<p>La pandémie rend l’enregistrement d’émission-spectacles difficiles, parce que les intervenants sont parfois confinés dans leur région et les spectateurs en plateau manquent souvent à l’appel alors qu’ils contribuent fortement à créer l’ambiance de l’émission. Malgré cela, Rai 1 a quand même réussi à placer deux émissions-spectacles inédites dans son programme de la semaine du 8 au 14 mars. Mais aucune émission-spectacle n’a été diffusée sur France 2 ou RTS 1. Toujours durant la semaine passée au crible, Rai 1 a diffusé quinze émissions culturelles, contre cinq sur France 2 et aucune sur RTS 1.</p>
<hr />
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'content' => '<p>Au vu des visiteurs présents en grand nombre qui sillonnaient le lieu, l’aquarium et vivarium de Lausanne n’a pas besoin de publicité. Et tel n’est pas le but de ces quelques lignes. Récit d’une plongée entre science et émerveillement à Aquatis. Le ton est donné dès la première pièce. Les couleurs et l’ambiance spectaculaires nous indiquent qu’il ne s’agit pas que d’un musée froid et austère. Mais les schémas scientifiques, les descriptions sérieuses et tout sauf infantilisantes nous indiquent aussi qu’enfants comme adultes n’ont qu’à bien se tenir car il ne s’agit ni d’un parc d’attraction ni de quelqu’autre défouloir. Dotés d’une grande originalité, les tableaux explicatifs, films et diverses animations donnent le goût de la science, dans le sens qu’ils donnent envie de savoir et d’en apprendre davantage sur le monde qui nous entoure. On y découvre ainsi poissons, reptiles et même quelques mammifères des cinq continents disposés dans un ordre parfait. On en apprend davantage sur la géographie de nos contrées en se concentrant sur le Rhône sous toutes ses formes, puis sur le Léman et jusqu’à la mer Méditerranée. Les explications sont toujours accompagnées du vivant qui les illustre en direct. La valeur scientifique n’enlève rien à la puissance poétique que l’on vit au sein de l’établissement, s’émerveillant tour à tour des couleurs bleu et jaune de tel poisson et d’être à quelques centimètres d’un alligator. Franchement, avec ou sans enfants, Aquatis en vaut le détour, pour une plongée d’au moins deux heures au cœur de la science et de l’émerveillement.</p>',
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'content' => '<p>L’exposition «A contre-courant» des grandes œuvres de Chaïm Soutine (1893-1943) a ceci de particulier qu’elle ne se <i>regarde</i> pas tout-à-fait. C’est plutôt le spectateur qui y est <i>regardé</i>. Jusqu’au 1er décembre prochain, au Kunstmuseum de Berne, ne manquez pas d’être dévisagés par des regards de petites gens, des regards douloureux, des regards qui racontent chacun une histoire. Le peintre juif originaire de Minsk, ayant fini sa vie de façon dramatique en France en 1943, sous la persécution des nazis, a un rapport déchirant à l’image comme à la vie. Enfant, son orthodoxie lui interdisait tout rapport à l’image, pouvant être considérée comme une idole. Enfant, son rapport à la vie était aussi déchiré par la pauvreté et les pogroms. Une enfance qui n’a pas pu s’épanouir; une enfance interdite, tout autant que l’art. Adolescent, il parvient néanmoins à fréquenter les Beaux-Arts. Après des natures mortes, traduisant un rapport éteint à la vie, il fréquente en France le quotidien des travailleurs qui donne à son style lumière, énergie et une force émotionnelle. Force de l’œuvre soutenue par la fragilité émotionnelle de son auteur. Au Kunstmuseum, on est ainsi regardé par <i>Le Tzigane</i> (1926) qui raconte son errance, les yeux ne sachant vraiment où se diriger. On est aussi regardé par <i>Le grand enfant de chœur</i> (1925), d’où l’inquiétude de l’âme se traduit par un habit liturgique inconfortable. C’est enfin <i>Le valet de chambre</i> (1927), qui vous regarde, vous interrogeant sans détours, les mains toutefois entortillées: «et vous, à quoi servez-vous?»</p>',
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'content' => '<p>Cinq chapitres, titrés de cinq chansons décisives dans la carrière de l’artiste, pour raconter l’histoire de Charles Aznavour, de son enfance aux débuts de sa consécration. Un enfant tout mignon, bonne bouille à l’appui, interprète le petit Charles de la famille Aznavourian. Dans la tourmente de l’entre-deux guerres, connaissant la pauvreté et le racisme, mais aussi les fêtes de la diaspora arménienne dans le café de son père, les danses, les chants, et les premiers pas sur les planches. «<a href="https://www.youtube.com/watch?v=jSqkbJxF-Mo" target="_blank" rel="noopener">Les deux guitares</a>», chant tzigane, nous ramène à cette époque.</p>
<p>Place ensuite au jeune homme, qui rêve de gloire, et qui collectionne les petits boulots. Fatigué d’imiter Trenet et de chanter les bruits de fond des cabarets, il se bat «à corps perdu, assoiffé, obstiné» pour chanter lui aussi l’amour, pour écrire les grands textes qui feront pleurer la France et le monde. Il construit sa vie, avec un mariage, une enfant, une tournée au Québec, et puis déconstruit tout. Il se sépare même de celle dont il est l’homme à tout faire, j’ai nommé «la Môme». Il se ruine, il est boudé, ridicule, mais sait prendre sa revanche sur la critique, en s’élevant là où il se voyait déjà, «en haut de l’affiche». Rolls, fourrures, Vegas, mais aussi travail et encore travail, sans oublier les drames et un malheur qui le poursuit. Et le film s’achève, à l’aube des années 70.</p>
<h3>Critique</h3>
<p>Si j'avais été grincheux, j’aurais dit que le film était un raté grotesque, dirigé par une équipe d’amateurs, interprété selon une performance proche de celle des kermesses, rythmé de façon banale, sans originalité aucune, ne sachant pas rendre à l’écran une once de qui fut ce «Monsieur Aznavour», pompeusement nommé, ni de son œuvre infiniment plus riche que celle qui passe comme une musique de fond sous le jeu d’un acteur qui singe Aznavour. Mais je ne suis pas grincheux. Le film est bien décevant sous certains aspects, il comporte bien des problèmes tant au niveau du jeu que de la réalisation. <i>Et pourtant, pourtant…</i> ce film a du cœur.</p>
<p>Aussi, être grincheux face à cette équipe de jeunes qui aiment sincèrement Aznavour et qui se sont donnés de la peine pour réaliser ce film, ce serait jouer les scribouillards qui critiquent tout sans avoir jamais rien fait par soi. La critique aurait eu de quoi se déchaîner si le film et son équipe étaient prétentieux. <i>Et pourtant, pourtant…</i> il n’en est rien. Etre grincheux, c’eût été encore faire le jeu de ces critiques qui s’en prenaient à Aznavour lui-même en écrivant, pour l’un d'eux cité dans le film, «comment peut-on laisser un infirme chanter?», avant de venir présenter ses excuses à un Aznavour bonhomme qui n’en tient pas rigueur et qui offre même une coupe de champagne à son détracteur.</p>
<p><i>Et pourtant, pourtant…</i> disons ce qu’il y a à dire. Le jeu de Tahar Rahim, avec les qualités de ses défauts, est davantage une imitation, parfois exagérée aux confins du ridicule, qu’une interprétation. Sans parler des colères surfaites de Charles qui auraient eu davantage leur place sur des planches de théâtre que sur un plateau de cinéma. Quant à la famille Aznavourian et leur entourage, jamais n’a été livrée une mise en scène aussi caricaturale des gentils Arméniens qui aiment la poésie et les fêtes, et qui sont très pauvres mais vraiment très très gentils, généreux et accueillants alors. On est à la limite du racisme.</p>
<p>La musique et les paroles d’Aznavour passent comme une bande-son qui font compagnie aux images. Et la trame est agencée sans aucune originalité. Comme un défilé de clowns, on voit tantôt apparaître un Johnny Hallyday, tantôt un Sinatra, tantôt tel compositeur, tel imprésario, telle femme à séduire, telle autre qui viennent remplir la scénario d’une lourdeur insupportable.</p>
<p><i>Et pourtant, pourtant…</i>, le film a certes du cœur, et c’est l’essentiel, mais il compte aussi de réelles qualités. Si aucun acteur adulte ne crève l’écran, les enfants eux, notamment les interprètes de Charles et de sa sœur, sont fascinants tant ils inspirent de la sympathie, mais surtout tant ils rendent le sentiment et la vie de l’époque où les Aznavourian étaient des réfugiés en terre de France.</p>
<p>Autre grande qualité du film par son scénario, c’est la complexité avec laquelle est dépeinte l’artiste: loin d’être idéalisé, il est montré dans sa gloire, certes, mais aussi dans ses échecs, ses erreurs et avec une tristesse qui le suit jusqu’au sommet. Coup de maître en matière d’originalité, d’avoir introduit dans le film un <i>sample</i> d’Aznavour par Eminem et Dr. Dre avec «What’s the Difference», qui vient bouleverser le rythme du film le rendant plus pimpant et plus vrai. Bel hommage, enfin, aux origines du chanteur en ayant placé dignement des images d’archives du génocide arménien.</p>
<h3>Rétrospective</h3>
<p><i>Et pourtant, pourtant…</i> la plus grande réussite du film reste son effet de rétrospective. Ceux qui auront été mitigés par <i>Monsieur Aznavour</i> auront au moins été séduits et emportés par l’occasion de réécouter et de célébrer Monsieur Aznavour. L’occasion aussi d’en apprendre davantage sur la vie de l’artiste. Quand on admire une personnalité, on aime partager, ou en l’occurrence repartager, ses joies dans ses conquêtes professionnelles ou amoureuses, et pleurer avec elle sur ses misères, comme le décès de son fils Patrick, qui a donné lieu d’ailleurs à «<a href="https://www.youtube.com/watch?v=Ll-C2ExMBXs" target="_blank" rel="noopener">L’aiguille</a>», l’une des chansons les plus émouvantes de son répertoire.</p>
<p>Revenir sur la vie et l’œuvre d’Aznavour c’est accompagner chacune des étapes de sa propre vie par l’une de ses chansons. Et son répertoire est l’un des rares à offrir ce champ de textes propres à chaque occasion. Où est-ce qu’Aznavour me rejoint par son œuvre?</p>
<p>J’abordais cette question dans une série d’articles rédigés en 2018, à l’occasion de son décès. Aznavour me rejoint dans ma <a href="https://leregardlibre.com/musique/la-dimension-chretienne-de-loeuvre-daznavour/" target="_blank" rel="noopener">vie spirituelle</a>, dans ma vie sexuelle – ou du moins telle que je la <a href="https://leregardlibre.com/musique/aznavour-un-chanteur-du-sexe/" target="_blank" rel="noopener">phantasme</a> – et surtout dans ma vie de <a href="https://leregardlibre.com/musique/aznavour-chante-les-loosers/" target="_blank" rel="noopener"><i>loser</i></a>. Aznavour chante les <i>losers</i>. Aznavour est un <i>loser</i>. J’en suis un aussi. <i>Et pourtant, pourtant…</i> le <i>loser</i> n’est pas celui qui a tout raté, loin de là. Le <i>loser</i> est celui qui accomplit de grandes choses en ayant conscience de sa petitesse, en prenant conscience de celle-ci pour en faire une force.</p>
<p>Et je chante alors avec Aznavour tous mes échecs, «<a href="https://www.youtube.com/watch?v=oHOcUHGSASI" target="_blank" rel="noopener">Il faut savoir</a>» pour pleurer mes amours perdus. «<a href="https://www.youtube.com/watch?v=yoWheph2uBI" target="_blank" rel="noopener">Le cabotin</a>» pour lever mon poing face à mon succès tant rêvé qui n’est jamais arrivé. «<a href="https://www.youtube.com/watch?v=IOFqUmcJrnM" target="_blank" rel="noopener">Sa jeunesse</a>» pour ne plus me retourner vers le passé d’une vingtaine à laquelle je ne m’attendais pas. Et tous mes échecs, toutes mes maladresses, tous se transforment en musique, et deviennent sublimes. J’aurai beau dire que j’ai tout raté, <i>et pourtant, pourtant…</i> il n’en est rien.</p>
<p>«Regarde d’où on est venu et regarde où nous sommes.»</p>
<hr />
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<h4> «Monsieur Aznavour», de Mehdi Idir et Grand Corps Malade (France, 2024), avec Tahar Rahim, Bastien Bouillon, Marie-Julie Baup, 2h13. </h4>',
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<hr />
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