Actuel / Sortir du consumérisme, à tout prix
La cohue, voire les bagarres, dans les grands magasins, un classique du Black Friday. © DR
Black Friday, débauche de consommation, dégradation environnementale... Les constats alarmants ne manquent pas pour dénoncer ce que certains pointent du doigt comme une dérive du modèle capitaliste, et nous ne pouvons y opposer à notre échelle qu’un changement complet de notre mode de vie. Pour ce faire, le sociologue Razmig Keucheyan a quelques pistes. Car d’après lui, avec Marx, «une révolution radicale ne peut être que la révolution des besoins radicaux».
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Ainsi l’organisation MyGoPen avait infirmé les rumeurs de tricherie lors de l’élection présidentielle.</p> <p>Troisième stratégie, le «<em>prebunking</em>». On connaissait le «<em>debunking</em>», qui désigne le fait de démontrer la fausseté d’une information ou d’un contenu et de le corriger. Les progrès de l’intelligence artificielle permettent désormais d’anticiper. Il s’agit de sensibiliser les citoyens notamment au danger des «<em>deep fakes</em>», ces fausses vidéos plus vraies que nature qui peuvent mettre en scène des célébrités ou des politiques et leur faire tenir n’importe quels propos.</p> <p>Audrey Tang, la ministre des Affaires numériques de Taiwan, a expliqué en vidéo, en créant un <em>deep fake</em> d’elle-même, combien la manœuvre était facile. 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Une théorie critique des besoins
C’est aussi le projet que porte le sociologue suisse, professeur à l’université de Bordeaux, Razmig Keucheyan, dans son essai, Les besoins artificiels, sous-titré «Comment sortir du consumérisme» (sans point d'interrogation).
Militant de l’extrême-gauche (SolidaritéS en Suisse, Nouveau Parti Anticapitaliste en France), il sonne le retour de la pensée marxiste - du moins en tant qu’outil de remise en question du capitalisme - et s’appuie sur les travaux d’Agnes Heller, André Gorz, Antonio Gramsci. La base de la réflexion est une question: de quoi avons-nous vraiment besoin? Et où se trouve la limite entre ce qui est nécessaire, légitime, et ce qui est excessif? Les besoins primaires (se nourrir, se vêtir, dormir, s’abriter) ne peuvent être remis en cause. Mais rares sont ceux qui s’en contentent. Nous aspirons aussi à nous cultiver, nous divertir, nous informer, communiquer, nous faire des amis, rencontrer l’amour, avoir une vie sexuelle, accéder au confort... C’est là que le cercle devient vicieux. La nature du système capitaliste - productiviste et concurrentiel, affirme le sociologue - est de produire toujours plus de biens de consommation, toujours plus vite. Or, les innovations constantes, le très large choix de marchandises, leur obsolescence (programmée ou non), la publicité, créent, éveillent des besoins. Mon «besoin» d’acquérir le nouvel iPhone alors que mon téléphone fonctionne est-il légitime? Mon «besoin» de prendre régulièrement l’avion pour des vacances au soleil ou à quelques centaines de kilomètres de chez moi est-il légitime? Sans surprise, la réponse est non. Pourtant, posséder un téléphone portable, voyager, satisfont des besoins légitimes (se cultiver, s’informer, communiquer)...
Il explique que chaque besoin a une histoire, et devient nécessaire à mesure que nos sociétés évoluent: ce n’est pas la même chose de satisfaire sa faim en dévorant de la viande crue à pleines mains, que d’aller bruncher le dimanche dans un endroit à la mode.
Qu'est-ce qu'on fait?
Ces faits, nous les connaissons à peu près, on nous les répète, ils nous font culpabiliser - de temps en temps. La question qui fâche est toujours la même: quelles solutions?
La réponse pour Razmig Keucheyan doit être politique. Il propose une série de mesures concrètes, souvent pertinentes, visant à nous «désaliéner» des objets.
Au terme d’un chapitre fascinant consacré à la garantie, il suggère d’étendre celle-ci aux objets semi-consommables, que sont par exemple les meubles ou les vêtements. Cela imposerait aux fabricants des standards de qualité élevés, auxquels ne pourraient pas se plier les gros exportateurs asiatiques. Relocaliser la production est donc un point crucial du programme. Il propose également l’affichage d’un «prix d’usage» pour chaque objet manufacturé: le coût à moyen et long terme de l’entretien d’une voiture, d’un appareil électroménager, la durée de vie d’un smartphone ou encore le nombre de lavages en machine au bout duquel un pull ou un t-shirt seront complètement délavés et déformés. Se mettrait alors en place une «économie de la fonctionnalité»; nous n’achèterions plus des objets, mais des usages. Enfin, tous les produits de consommation devraient devenir des «biens émancipés», c’est-à-dire qu’ils répondraient à un quadruple standard, imposé par les autorités compétentes: robustes, démontables, interopérants (comme le sont déjà les chargeurs de téléphones portables, hors iPhone) et évolutifs pour s’adapter à l’innovation. En bref, «il faut étendre l’anticapitalisme aux objets», plaide-t-il. Et délibérément écarter, si besoin par la force de la loi, certaines habitudes de consommation néfastes. Revient ici sur le tapis le débat sur l’interdiction des lignes aériennes intérieures.
Dans la même veine, Keucheyan va encore plus loin et rêve de remettre au goût du jour la planification économique, ou encore une idée héritée de la Commune de Paris (1871), le «luxe communal», selon laquelle le luxe, désolidarisé de la nouveauté, serait accessible à tous. Le mérite lui revient au moins de concevoir des utopies.
Vers une démocratie verte
De telles mesures imposées «par le haut» ne feraient qu’acter une prise de conscience des consommateurs eux-mêmes, ainsi que des employés de la logistique, qui constituent selon l’auteur la nouvelle classe ouvrière. Nous en avons eu un aperçu avec les grèves et les blocages des salariés d’Amazon.
Au micro de France Inter, il s’est déclaré opposé à une «dictature verte», favorable au contraire à davantage de démocratie, condition sine qua non de la transition écologique. Parce que la citoyenneté moderne est aussi économique.
L’essai de Razmig Keucheyan n’est pas un programme politique. A des questions et des constats convenus, il oppose des solutions pragmatiques, auxquelles il serait difficile de s’opposer sur le principe. Dans les faits, il est assez désespérant de constater combien nos habitudes, notre «aliénation» aux choses, si l’on veut, sont indécrottables. Selon une étude Médiamétrie publiée dans le Journal du Dimanche la semaine dernière, le Black Friday 2019 a généré des records de profits; près de 2 milliards d’euros sur les ventes de produits en France.
Razmig Keucheyan, Les besoins artificiels, Comment sortir du consumérisme - La Découverte / Zones, 208 pages, 2019.
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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
1 Commentaire
@stef 03.01.2020 | 14h09
«Intéressant, merci »