Culture / Don McCullin: qu’est-ce qu’un photographe de guerre?
© Don McCullin
250 de ses photographies, tirées par ses soins, sont exposées jusqu’au 6 mai à la très officielle et vénérable Tate Britain de Londres, aux côtés des célèbres Turner, Bacon et Lucian Freud. Le photographe britannique Don McCullin, 83 ans et 60 ans de photo se défend pourtant avec vigueur: «je ne suis pas un artiste!» Coquetterie? Conscience professionnelle. De ses débuts, dans les années 1950, auprès des voyous londoniens, jusqu’à ses récentes natures mortes prises dans son jardin du Somerset, en passant par les conflits majeurs de la seconde moitié du XXe siècle, ce n’est pas une oeuvre qui s’étale sur les murs et dans les pages des journaux, mais plutôt une vision, un état d’esprit, une éthique.
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Musique, drogues, sexe, fête, affranchissement des codes, c’est dans ce lieu magique, entre ombre et lumières de la nuit, dans le bar Grosse Freiheit (cela ne s’invente pas), que se joue l’un des meurtres. L’effraction de la violence dans une bulle de champagne. Tout pourrait être habilement mis en scène par un auteur de polars, c’est pourtant une histoire vraie. Assez vite, la police comprend qu’elle a affaire à un véritable tueur en série. Comprendre: un tueur qui tue sans raison, sans mobile, pour le désir et le plaisir d’ôter la vie. Les agents découvrent l’univers des clubs gays, des backrooms, en même temps que les médias, fort bavards sur l’enquête, multiplient les clichés sur la communauté, au grand dam des familles de victimes. En voix-off, des extraits des déclarations du coupable à la police «expliquent» ces crimes. Mais aux «pourquoi?», aucune réponse ne sera apportée. Le meurtrier, appréhendé, condamné à la perpétuité, s’est suicidé en prison. 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L’exposition ne porte pas de titre. Don McCullin se suffit à lui-même. Il a photographié «checkpoint Charlie» avant et pendant la construction du Mur de Berlin, les manifestations pacifistes des années 60; il a réalisé quelques-unes des icônes du photojournalisme, des images qui transcendent leur contexte et leur actualité. Il photographie aujourd’hui les paysages tourmentés, le ciel orageux, toujours en noir et blanc.
Sur les dix salles, huit concernent des conflits, armés ou sociaux. Une zone succède à une autre: Chypre, Cambodge, Congo, Biafra, Vietnam, Irlande du Nord, Irak, et tout récemment, la cité de Palmyre, avant et après sa destruction par les soldats de l’Etat islamique.
McCullin a documenté la misère, la faim, la peur, la maladie et la violence dans toutes leurs déclinaisons. Les catastrophes se chevauchent et forment une terrible continuité. D’ailleurs, il n’y a pas de banquette. Le visiteur est forcé de faire face, dans une situation d’inconfort calculée. Nous ne sommes pas au spectacle.
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Cela vous saute aux yeux, vous happe: ses cadrages étudiés, ses gros plans, yeux ébahis, grands ouverts, gueules de canons et bouches édentées, corps dévorés par la maladie, écrasés, tordus, parfois incongrus, d’autres fois affreusement banals. Il n’y en a pas «trop», il y en a beaucoup, et toujours trop. Ce n’est pas le regard de McCullin qui est violent, dérangeant, qui empêche de dormir, c’est le réel. C’est rendre le plus juste hommage au photographe que de le reconnaître.
Ses propres mots, placés en exergue et parfois en légendes, composent un autre récit avec ces images qui furent d’actualité, une chronique à la fois hors du temps et éternellement présente. «C’était au-delà de la guerre, au-delà du journalisme, au-delà de la photographie, mais pas dénué de sens politique...», dit-il à propos de la guerre du Biafra en 1968-1969. «Il ne faut pas oublier, nous n’en avons pas le droit, le degré d’horreur que nous sommes capables de faire vivre à nos semblables.»
Présent comme nous à l’ouverture de l’exposition à la presse, Bernard Lebrun a couvert pour France 2 les conflits en Irak, ex-Yougoslavie et Afghanistan. Pour lui, en un mot, Don McCullin n’a «aucune limite» lorsqu’il s’agit de témoigner de la misère des hommes en général, et du triste sort des minorités, des femmes et des enfants en particulier. La position de McCullin, reporter à Chypre en 1963 et 1964, au moment où les violences intercommunautaires entre Chypriotes grecs et Chypriotes turcs font rage, est à cet égard étonnante: bien que Britannique, envoyé par un journal britannique, il se trouve du côté turc, quand la Grande-Bretagne apporte son soutien et son appui à la population chypriote grecque. Un correspondant de guerre «ne traverse pas les lignes», c’est une règle. Pour autant, il n’est pas tenu d’être du «bon côté» quand son pays est impliqué dans le conflit, mais l’usage le veut tout de même.
Le «bon côté», pour Don McCullin, c’est le côté des hommes. Des êtres humains considérés comme des individus, et non comme des parties d’un tout ou d’une masse, qui suffirait à les caractériser. A ce titre, il est un grand humaniste.
Photographier, documenter la guerre n’est pas un métier, moins encore une vocation, plutôt un accident ou une impérieuse nécessité. Don McCullin contemple l’autre et l’Autre comme un miroir. Ses images ont poussé et poussent encore à marcher sur le fil entre la position du voyeur et celle de la conscience, pour laquelle se détourner n’est jamais une option.
Don McCullin, Tate Britain, Londres, du 5 février au 6 mai 2019.
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Payerne, en avril 1942, le marchand de bétail juif Arthur Bloch, d’origine bernoise, est assassiné lors de la foire. Quatre jeunes gens, sympathisants du MNS, le Mouvement national suisse, se montent le bourrichon, croient être aux ordres de personnalités haut placées de l’Allemagne hitlérienne, et décident de tuer un Juif, «pour l’exemple». La mécanique inexorable est effroyablement reconstituée dans ce podcast qui s’attarde avec soin et détails dans la tête des protagonistes. Mus par le ressentiment, par la peur du déclassement social, par une forme de complexe d’infériorité, piégés par la crise économique, cherchant reconnaissance et pouvoir, les assassins s’y prendront tout de même à quatre fois, hésitant, renonçant, puis frappant à mort et découpant le corps d’Arthur Bloch. Notre confrère Jacques Pilet travaille sur cette affaire depuis les années 1970. A la fin de la terrible démonstration, il revient sur sa rencontre avec l’un des acteurs du meurtre. 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