Actuel / Jusqu’à quand le cadeau fiscal réservé aux étrangers et pas aux Suisses?
Une sorte de flou artistique semble permettre à chacun de s'en sortir à sa sauce. © DR
Vous vous demandez peut-être si la refonte de l’impôt sur les sociétés qui grèvera les budgets publics ne va pas se faire, au bout du compte, sur le dos des contribuables comme vous et moi. Il y a de quoi. Mais certains contribuables n’ont pas ce souci. Plus personne ne met en cause une bizarrerie helvétique (inventée par les Vaudois en 1862!): le forfait fiscal. L’imposition fixée d’après le train de vie, et non pas sur le revenu, ni sur la fortune, comme le commun des mortels. Une formule très avantageuse pour les riches. Mais réservée aux étrangers qui ne travaillent pas en Suisse. Pour les attirer, dit-on. Mais dans le même temps, de grosses fortunes helvétiques, privées de telles faveurs, effrayées par le lourd impôt sur la fortune, fixent leur domicile ailleurs: en Grande-Bretagne, au Portugal, à Malte, à Chypre… Un jeu de dupes.
Le cas le plus spectaculaire est celui de Imre Kamprad (paix à ses cendres) qui a développé et géré l’empire Ikea depuis sa modeste villa d’Epalinges sans jamais payer d’impôts sur ses revenus personnels colossaux, taxé sur son train-train quotidien particulièrement pingre. Les quelques dons qu’il a faits dans ses dernières années ne sont que des miettes minuscules de ce qu’il aurait dû payer à la collectivité… s’il avait été suisse.
Un autre entrepreneur célèbre, d’une toute autre envergure intellectuelle et créatrice, il est vrai, bénéficie du même statut. Frederik Paulsen, président de la société biomédicale Ferring, présente dans plus de 60 pays, dont le siège principal se trouve à St.-Prex. Avec un bel impact sur l’emploi: 640 employés, 1000 prévus en 2020. Son implantation a été facilitée par une exemption fiscale de dix ans, aujourd’hui échue. Elle est en règle avec les impôts. Les Vaudois ne peuvent qu’applaudir son succès. Rien à reprocher non plus à son fondateur puisqu’il a eu recours à une disposition légale: le fameux forfait fiscal. Il lui a été accordé en 2002. Quant au fait qu’il a ouvert la porte de la Russie à des personnalités politiques, il est ridicule de lui en faire grief. Tel est le rôle d’un Consul honoraire de la Russie… et tout simplement d’un amoureux de ce pays. Que des conseillers d’Etat et des parlementaires aillent découvrir le monde plutôt que de passer toutes leurs vacances «au chalet», tant mieux! L’ouverture d’esprit est un atout, n’en déplaise aux chauvins rabougris.
Flou artistique
Reste que ce cas, comme d’autres, illustre le flou de ce régime spécial. Un entrepreneur qui a la haute main sur sa société, qui y possède bureau et secrétariat, qui la suit de près sur le terrain, ne travaille-t-il pas? Certes, en qualité de «non executive chairman», il n’a pas de salaire. Mais peut-on vraiment dire qu’il n’a, comme l’exige la loi, «aucune activité lucrative» en Suisse? Un écrivain à succès ou un journaliste qui passe ses journées à écrire ses romans ou ses articles sur les bords du Léman et les publie à Paris, au Brésil ou ailleurs – il y en a quelques-uns qui jouissent de ce statut – n’a-t-il pas une «activité lucrative»? Un magnat des télécoms qui dispose de bureaux à Genève et prétend diriger son empire «sans travailler» depuis un chalet valaisan, est-il crédible? Cela se discute.
Il n’y a aucun reproche à faire aux chanceux qui échappent ainsi légalement à l’impôt sur la fortune, mais ne peut-on pas interroger le système? Le fait que la majorité du peuple ait repoussé en 2014 une initiative de la gauche réclamant son abolition doit-il mettre fin définitivement à la réflexion? Le processus est particulièrement opaque, au nom du secret fiscal. Le montant du forfait est négocié avec le chef du département des finances concerné. Dans le canton de Vaud, ni les autres membres du gouvernement ni les membres des commissions parlementaires n’ont accès à ces informations. L’accord est-il signé une fois pour toute ou révisé périodiquement? Mystère.
L’administration fédérale précise qu’un « forfaitaire » peut investir en Suisse. Mais alors, est-il précisé, «le rôle du contribuable doit se limiter à celui d’investisseur et ne pas être en réalité une activité lucrative». Comment apprécier de telle situations? Qui le fait?
Unique en Europe
L’exemple de Frederik Paulsen est intéressant. Cet entrepreneur infatigable – merci à lui! – possède, outre Ferring, une société établie à Zurich, Sastre Holding SA, qui regroupe plusieurs producteurs de vins mousseux. Elle a récemment acquis une vieille maison autrichienne connue pour son «Sekt», Schlumberger. Le PDG (à signature unique selon le registre du commerce) s’appuie certes sur une équipe opérationnelle, mais peut-on vraiment considérer qu’il ne s’agit pas là d’une «activité lucrative»?
Une fois encore, il n’est pas question d’accuser Frederik Paulsen de quelque comportement coupable. Son cas relance cependant des questions de fond. Sur le principe même du forfait fiscal accordé aux entrepreneurs étrangers. Sur la forme aussi, sur la portée des mots. Les juristes qui aiment vanter leur rigueur rédigent parfois des dispositions floues où la marge d’interprétation reste grande. Au risque de l’arbitraire.
Les quelque 5000 «forfaitaires» (dont 1200 dans le canton de Vaud) ont le souci d’échapper à l’impôt sur la fortune. Mais quelle injustice pour les entrepreneurs et les fortunés suisses. Ceux-ci ne peuvent se soustraire à cette fiscalité bientôt unique en Europe. A la différence des cantons qui la pratiquent – tous ne le font pas – les quelques pays qui la maintiennent encore ont pris soin de ne pas inclure l’outil de production dans le calcul. Pour les PME suisses, pour les start-ups, c’est un lourd handicap. L’Etat prélève sa manne sur la valeur des machines que celles-ci tournent ou pas.
Comparer pour mieux sauter
Les Suisses vivant d’un gros patrimoine sont dès lors tentés d’aller s’établir ailleurs. Grande-Bretagne, Portugal, Malte, Chypre, sans parler de Monaco, offrent des conditions bien plus favorables pour eux. Et beaucoup le font. Rien ne les empêche de revenir au pays pour les vacances et plus. Pour dissuader les possibles partants, les autorités fiscales acceptent souvent de négocier sur la facture finale. Des spécialistes, comme Pricewaterhouse Coopers par exemple, s’en chargent, brandissent la menace d’une délocalisation, marchandent… et facturent grassement le service à leur client. Jeu pas clair non plus.
Il serait pertinent de comparer les avantages qu’a apportés à la Suisse le système du forfait pour attirer des étrangers et les dommages que sa fiscalité a provoqués en poussant à l’exil (doré) des fortunes locales.
Curieusement, ce débat reste absent. Pourtant, il ne concerne pas que les millionnaires. Mais, indirectement, la part d’impôts de chacun. Une fiscalité modérée mais appliquée à tous, est-ce trop demander? Heureux pays où les citoyens gobent sans broncher les discours conservateurs de leurs ministres des finances!
Droit de réponse
Le conseiller d’Etat Pascal Broulis nous fait parvenir par voie d’avocat la «rectification» suivante:
«Le chef du Département cantonal des finances n'a pas la compétence légale de voir, de négocier, de décider, de valider les conditions d'imposition en lien avec l'impôt à la dépense ou l'ensemble des autres dossiers fiscaux . L'Administration cantonale des impôts est indépendante et seule compétente pour l'application des lois fiscales, ainsi que pour l'instruction et le contrôle des dossiers. La loi ne confère au pouvoir politique aucune compétence en la matière. La seule exception est la disposition sur les exonérations temporaires des personnes morales, prévue par l'article 91 de Loi sur les impôts directs cantonaux (LI) du 4 juillet 2000: dans ce cas, c'est le Conseil d'Etat in corpore qui est compétent pour rendre la décision.»
Réd.: Nous maintenons notre version des faits.
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Peu audible d’ailleurs chez lui et chez ses partenaires, guère enthousiastes de cette prétention au leadership. En termes exaltés et alarmistes, le président français en appelle au renforcement massif de la défense européenne. Non sans raisons. Mais pour quoi faire? Affronter la menace de la Russie? Voyons son armée. Elle s’escrime autour de quelques villages dans l’est de l’Ukraine, à quelques kilomètres de chez elle, elle peine à prendre la ville voisine de Karkhiv malgré d’horribles destructions. Elle n’est manifestement pas de taille à s’en prendre aux pays de l’OTAN, ni matériellement ni humainement. Les divers pays européens sont loin d’être démunis de moyens militaires. Même si leur base industrielle a des lacunes. On le sait aussi au Kremlin, où, quoi qu’on en dise, on est réaliste, on n’a pas la folie des grandeurs. Point effectivement à soulever: il est vrai que les Européens feraient bien de se préoccuper davantage de la défense anti-drones et anti-missiles. Ces engins, peu coûteux à produire mais ruineux pour s’en défendre, jouent un rôle-clé dans les conflits d’aujourd’hui. Et les Russes ne sont pas seuls à en disposer. Dans la cybersécurité aussi, il y a aussi de sérieux efforts à faire. Comme en Suisse, où le Département de la Défense confie cette tâche à son entreprise boiteuse Ruag qui s’appuie elle-même sur l’entité issue de Crypto AG, célèbre pour le scandale de ses tricheries. La Confédération a misé en plus sur une société bernois brinquebalante, Xplain, et admet aujourd’hui le désastre. Même des informations confidentielles sur les Conseillers fédéraux ont été balancés dans le «darknet». </span></p> <p><span>Mais nos militaires et leur cheffe ne rêvent que d’acquérir toujours plus d’avions, de blindés et de canons… à acheter aux Etats-Unis bien sûr. Viola Amherd se frotte les mains: une curieuse proposition agite le Parlement. Il s’agit de faire sauter la limite aux dépenses fédérales et de consacrer dix milliards supplémentaire pour l’armée et cinq pour l’Ukraine d’ici à 2030. C’est un groupe inhabituel de femmes parlementaires alémaniques qui est à la besogne. Dont une centriste, Marianne Tinder («Je suis en mesure d'évaluer la gravité de la menace même sans jours de service militaire»), sa collègue de parti entrée au Parlement en décembre dernier («Quand j'entends que l'armée n'a même pas assez de gilets de protection, cela me fait réfléchir»), la socialiste Franziska Roth («Nous ne pouvons pas nous cacher constamment derrière des lignes rouges»). A compter aussi dans ce que le <em>Tagesanzeiger</em> appelle les «dealmakers»: une autre centriste, Andrea Gmür, la socialiste Sarah Wyss, la verte libérale Corina Gredig. Etonnant, ce quarteron féminin, inter-partis, prônant l’urgence des armes.</span></p> <p><span>Bien que le président du PS Cedric Wermuth et la Fédération des sociétés militaires – curieux attelage! – applaudissent l’idée, celle-ci passe mal. Le patron du Centre Gerhard Pfister tousse, les radicaux, derrière Karin Keller-Suter, préoccupés par l’endettement, s’y opposent. Et il se trouvera sans doute des socialistes pour refuser cet emballement. Quant au petit peuple à qui on ne demandera pas son avis, il sait que de telles dépenses supplémentaires entraîneront inévitablement des coupes là où cela lui fait mal. </span></p> <p><span>Il vaut la peine de s’interroger sur les ressorts de cette outrance militariste. Que ce soit dans le mode déclamatoire d’un Macron ou dans les chuchotements du Palais fédéral. La politique sort alors du champ rationnel, de l’analyse froide des réalités, elle entre dans l’escalade des émotions morales, détermine dans le mode binaire, gagner ou perdre la guerre. Or l’histoire récente donne tant d’exemples où les conflits ont fini par des pourparlers. Plus ceux-ci ont tardé, plus se sont inutilement prolongées les souffrances.</span></p> <p><span>Rester fidèles à nos principes? Bien sûr. Mais alors pourquoi ne pas s’activer plutôt au chapitre de la paix? Pourquoi ne pas tirer toutes les ficelles en vue de véritables négociations dans le conflit Ukraine-Russie? Dans son emportement Emmanuel Macron n’a même pas prononcé ces mots. Et en l’occurence helvétique, les chantres féminins du pactole aux armes n’en ont eu aucun dans ce sens. Et le grand raout prévu au Bürgenstock, direz-vous? L’intention est certes louable mais le cadrage est défini par un seul des camps en présence et par les Etats-Unis. Cela en fait un simulacre de négociations. Qui pourrait bien en rajouter une couche à la frénésie belliqueuse. Alors même que le moment approche où les belligérants, plus ou moins épuisés, devront bien se résoudre à cesser le feu et à engager des pourparlers. Plus ils attendront, plus la malheureuse Ukraine sera mal prise. Regrettant que l’accord à bout touchant du tout début de la guerre ait été sabordé.</span></p> <p><span>Quant à l’autre guerre qui nous bouleverse, au Moyen Orient, elle est promise à durer longtemps, très longtemps, sous une forme ou une autre. Totalement dépassée et discréditée, la Suisse ne songe même pas à proposer une négociation, ni sur l’immédiat, ni sur le fond. Peu dit: un autre pays tente discrètement cet effort, non sans expérience. La Norvège.</span></p> <p><span>Mais le Conseil fédéral paraît tenir à réaffirmer son alignement sur la ligne d’Israël. Après avoir concédé une aide réduite, la commission parlementaire des Affaires étrangères propose de supprimer à terme tout soutien à l’UNRWA. 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Quel parcours pour cet autodidacte fou de cinéma, travailleur acharné, si bellement doté d’empathie créatrice! ', 'content' => '<p><span>Quel parcours pour cet autodidacte fou de cinéma, travailleur acharné, si bellement doté d’empathie créatrice! Ces trente dernières années, son entreprise, sise à Lausanne, CAB-Productions, a permis à de nombreux cinéastes, locaux et internationaux, de s’exprimer librement. Tournant en Suisse, avec des comédiens, des techniciens d’ici et d’ailleurs. De Francis Reusser à Dominique de Rivaz, d’Alain Tanner à Jean-François Amiguet, de Marcel Schüpbach à Pierre-Yves Borgeaud, de Greg Zlingski à Olivier Assayas, de Benoît Mariage à Claude Chabrol, et tant d’autres. Dernier en date, Roman Polanski. Avec le tournage à Gstaad de <em>The Palace</em>, en coproduction avec l’Italie et la Pologne. </span></p> <p><span>Lié d’amitié avec cette grande figure du cinéma européen, Porchet a tout fait, trois ans durant, pour que ce film se fasse. Contre vents et tempêtes. Face aux campagnes des ultra-féministes qui rabâchent et déforment une histoire vieille de quarante ans, aux Etats-Unis, impliquant une jeune fille qui aujourd’hui est dans les meilleurs termes avec le prétendu coupable. L’offensive «wokiste» a mis Polanski au ban. En Suisse comme en France, aucun soutien public n’a été apporté au film. Une fois terminé, au début de cette année, il a pu être présenté à Venise mais n’a été diffusé que dans quelques rares salles, les distributeurs et les exploitants craignant des manifestations féministes. Il est même totalement proscrit en France. </span></p> <p><span>Pour Jean-Louis Porchet les difficultés du début ont tourné à la descente aux enfers. Faute de rentabiliser les droits d’exploitation, sous le poids des dettes contractées pour boucler le financement du tournage, son entreprise est menacée de faillite. 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Et tant que ce peuple de gastéropodes en fin de vie que sont les Suisses en général ne se réveilleront pas de leur léthargie congénitale .rien ne va bouger non plus ! La peur instillée par un système, soigneusement entretenue, la peur du changement érigée en normalité de la vie en Suisse, le laxisme de nos élus qui pour la plupart ont pour seul objectif leur réélection et de ne perdre de sièges...fait que RIEN NE BOUGERA JAMAIS ! Et si, par un concours de circonstances dans lequel un événement est sortis 1er, une "affaire" émerge, après 2 ou 3 jours de titres journalistiques dithyrambiques tout le monde se rendort, permettant aux protagonistes de s'arranger avec la réalité. Quitte à faire gicler "un fusible", généralement un obscur subalterne cloué au pilori et exposé à la vindicte du bon peuple...Et personne ne se rend compte que nous avons un pouvoir colossal... ! 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
7 Commentaires
@heinzi 21.07.2018 | 09h57
«Bravo pour votre article !
Il est bien vrai que la fiscalité est sujet "tabou" : on préfère renoncer à engager des contrôleurs fiscaux, alors même que leur travail rapporterait 10 fois leur salaire ....cherchez l'erreur !
Et il aussi bien vrai que les contribuables votent souvent contre leurs intérêts : preuve en est que l'impôt sur les successions a été rejeté ...alors qu'il n'aurait concerné que les grandes fortunes !»
@Bogner Shiva 212 21.07.2018 | 12h12
«Tant que des élus seront grassement corrompus par ces sociétés rien ne changera ! Et tant que ce peuple de gastéropodes en fin de vie que sont les Suisses en général ne se réveilleront pas de leur léthargie congénitale .rien ne va bouger non plus ! La peur instillée par un système, soigneusement entretenue, la peur du changement érigée en normalité de la vie en Suisse, le laxisme de nos élus qui pour la plupart ont pour seul objectif leur réélection et de ne perdre de sièges...fait que RIEN NE BOUGERA JAMAIS ! Et si, par un concours de circonstances dans lequel un événement est sortis 1er, une "affaire" émerge, après 2 ou 3 jours de titres journalistiques dithyrambiques tout le monde se rendort, permettant aux protagonistes de s'arranger avec la réalité. Quitte à faire gicler "un fusible", généralement un obscur subalterne cloué au pilori et exposé à la vindicte du bon peuple...Et personne ne se rend compte que nous avons un pouvoir colossal... ! Ho pas le jeu des chaises tournantes des élections, où les seuls choix sont pour la plupart d'essayer de faire passer les moins médiocres ! Mais par notre pouvoir du financement du système... Allez au hasard, les primes assurances maladies... 3 ou 400000 assurés cessent du jour au lendemain de payer leurs primes....en 1 mois tout s'arrête et les assureurs siégeants au Parlement et leurs "obligés" giclent ! Et on discute. La même chose avec ces "menus" arrangement fiscaux, cette fameuse classe moyenne, tu parles de moyenne... cesse de payer, de financer, d'éponger les pertes colossales dues à ces cadeaux somptueux faits à ces supers riches...il se passe quoi à votre avis ??? Il ne s'agit pas de les chasser mais de leur faire payer une juste contribution. La sécurité, les écoles, la beauté de ce pays , leur anonymat , la proximité immédiate des banques arrangeantes à souhait, des "notables" corruptibles...ça SE PAIE !!! L' Islande...un modèle à étudier...Du reste , à quand un dossier complet sur ce pays où le peuple en a encore dans le pantalon ?
Signé : moi excédé !»
@mirafavre 21.07.2018 | 15h58
«J'ai un élément de réponse, Monsieur Pilet ..
Jusqu'à ce que les "pauvres" cessent de voter comme les riches !
Quant aux Helvètes fortunés, désolé, mais ils n'ont rien à faire dans ce débat-là ..
M. Favre »
@gindrat 21.07.2018 | 18h04
«Hélas Mme ou M.Bogner rêve.
Peut-être que si la télé montait un jeu sur le sujet à une heure de pointe, elle trouverait un public réceptif. »
@marenostrum 23.07.2018 | 13h43
«Autour des enjeux politiques, des sujets à votation, des dérives de nos gouvernants, se pose la question de la qualité de l'information délivrée à la population ... désolé M. Pilet, nos médias (presse, tv, ... ) est rarement indocile ! dès lors peut-on s'attendre à ce que les choix de la population de ce pays soit éclairés !!! »
@Clodal 23.07.2018 | 14h00
«merci pour cet article qui ose enfin présenter la réalité de cette anomalie... mais ne nous inquiétons pas pour les finances cantonales vaudoises... elles sont en voie d'enrichissement sur le dos des agriculteurs prenant leur retraite dans leur maison de famille...»
@Lagom 23.07.2018 | 16h20
«Le peuple a choisi au niveau fédéral de garder ce système et les Suisses-allemands ont voté pour massivement, afin de sauver les budgets cantonaux des romands, alors que certains cantons alémaniques l'ont aboli chez eux. Grande leçon de fédéralisme. Il y a un effet multiplicateur en gardant les riches étrangers et suisses chez nous. Le départ d'un contribuable forfaitaire vaudois il y a quelques années a mis en difficulté les fleuristes de la côte car il offrait souvent des fleurs. Une famille qui dépense 2 millions de francs par an fait vivre analytiquement au moins 10 familles et 160 mille de TVA supplémentaires sans évoquer les 300 à 400 mille d'impôts cantonaux et fédéraux. Il existe pas mal d'injustice à résoudre avant de s'attaquer à nouveau à ce sujet. »