Culture / «Que les lecteurs se laissent porter par l’esprit d’aventure de Matteo Ricci». Rencontre avec le bédéiste Martin Jamar
© Loris S. Musumeci
C’était le jour des premières neiges sur la Suisse. Martin Jamar a bien failli ne pas arriver à bon port depuis la Belgique. Encore presque essoufflé, il fut bien à l’heure à Fribourg pour notre rencontre. J’ai eu la chance de m’entretenir avec le bédéiste de renom sur son dernier album «Matteo Ricci dans la Cité interdite», sorti en septembre dernier. C’est le troisième album à caractère religieux, après une œuvre aussi riche que diverse dans ses thèmes. Nous remercions la librairie St-Augustin de Fribourg qui a invité l’artiste et permis l’interview.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 123]Code Context<div class="post__article">
<? if ($post->free || $connected['active'] || $crawler || defined('IP_MATCH') || ($this->request->getParam('prefix') == 'smd')): ?>
<?= $post->content ?>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3985, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Que les lecteurs se laissent porter par l’esprit d’aventure de Matteo Ricci». Rencontre avec le bédéiste Martin Jamar', 'subtitle' => 'C’était le jour des premières neiges sur la Suisse. Martin Jamar a bien failli ne pas arriver à bon port depuis la Belgique. Encore presque essoufflé, il fut bien à l’heure à Fribourg pour notre rencontre. J’ai eu la chance de m’entretenir avec le bédéiste de renom sur son dernier album «Matteo Ricci dans la Cité interdite», sorti en septembre dernier. C’est le troisième album à caractère religieux, après une œuvre aussi riche que diverse dans ses thèmes. Nous remercions la librairie St-Augustin de Fribourg qui a invité l’artiste et permis l’interview.', 'subtitle_edition' => 'C’était le jour des premières neiges sur la Suisse. Martin Jamar a bien failli ne pas arriver à bon port depuis la Belgique. Encore presque essoufflé, il fut bien à l’heure à Fribourg pour notre rencontre. J’ai eu la chance de m’entretenir avec le bédéiste de renom sur son dernier album «Matteo Ricci dans la Cité interdite», sorti en septembre dernier. Le troisième à caractère religieux, après une œuvre aussi riche que diverse dans ses thèmes.', 'content' => '<p><strong>Bon Pour La Tête: Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans les BD à caractère religieux?</strong></p> <p><strong>Martin Jamar</strong>: Vous faites bien de dire «à caractère religieux» car il ne s’agit pas BD religieuses, mais simplement de trois albums qui parlent de personnages religieux, de figures chrétiennes plus précisément. Avec mon ami, le scénariste Jean Dufaux, nous ne voulions pas réaliser des BD hagiographiques, mais bien parler de ces trois personnages à travers notre art.</p> <p><strong>Mais pourquoi parler de ces trois grands noms de l’Eglise, à savoir saint Vincent de Paul, saint Charles de Foucauld et Matteo Ricci?</strong></p> <p>A un certain moment de sa vie, Dufaux en a ressenti le besoin. Celui-ci a écrit près de trois cent scénarios sans jamais aborder de sujets religieux. Un jour, nous marchions ensemble pour nous rendre au restaurant où nous avons l’habitude de travailler, et il me demande «Est-ce que tu es croyant?» Très surpris de la question, je lui ai expliqué que j’avais grandi dans une famille catholique pratiquante, mais qu’avec le temps je me suis éloigné de la pratique, sans pour autant renier les valeurs chrétiennes. Je suis croyant à ma façon. A ma réponse, Dufaux et moi avons compris que nous voulions écrire et dessiner sur des personnages inspirants de l’Eglise. Ce fut un appel pour Dufaux, et moi je l’ai suivi dans cet appel.</p> <p><strong>Et pourquoi ces trois personnages?</strong></p> <p>Pour les saints Vincent et Charles, Dufaux les affectionnait particulièrement alors nous nous sommes lancés. Quant à Matteo Ricci, ni moi ni lui ne le connaissions. Parler de ce jésuite qui vécut au XVIème siècle nous a été suggéré par des analystes et amateurs de BD proches des jésuites.</p> <p><strong>Vous, personnellement, quels liens avez-vous tissés avec l’histoire de ces trois personnages?</strong></p> <p>En travaillant sur saint Vincent de Paul, c’est sa vie vouée aux pauvres qui m’a touché. Je l’ai vu comme un abbé Pierre du XVIIème siècle. En deux ans de travail sur lui, je peux dire que je m’y suis profondément attaché. Quand à Charles de Foucauld, ce fut moins marquant. Certes, beaucoup d’admiration pour son parcours, parce qu’il a tout quitté pour partir dans le désert et vivre dans la pauvreté, au milieu des Touaregs. Mais je ne peux pas dire que j’ai eu pour lui le même attachement que pour Vincent. Quant à Matteo Ricci, je crois que ce qui m’a plu chez lui, c’est comme pour Charles: son insertion dans une autre culture, avec un esprit de tolérance. Certes Matteo avait pour but la conversion de l’empereur de Chine et par là des Chinois, mais toujours en se servant et en valorisant la culture chinoise dans sa langue, sa science, ses coutumes et sa spiritualité.</p> <p><strong><i>Matteo Ricci dans la Cité interdite</i> est plein d’action et d’aventure. Est-ce pour vous un moteur dans votre travail?</strong></p> <p>Oui, absolument. Cela ne nous intéressait pas forcément de dresser une biographie de Matteo Ricci. Nous voulions par l’aventure et une part de fiction inviter un plus large public à s’intéresser à ce personnage, et pas seulement des catholiques. Avec l’aventure, le lecteur participe à une histoire et a envie de tourner les pages. Pour moi aussi, c’est plus stimulant de dessiner en travaillant sur des scènes plus mouvementées, avec du suspense dans les décors de la Cité interdite. Je me suis beaucoup amusé avec <i>Matteo Ricci</i>. </p> <p><strong>Vous vous êtes amusé et, très concrètement, comment le bédéiste que vous êtes a travaillé à cet ouvrage?</strong></p> <p>Je rencontre le scénariste Dufaux au restaurant pour les mises en commun et la convivialité <i>(rires)</i>, mais moi je dessine seul dans mon atelier à la maison. Dufaux commence par travailler de son côté au scénario à partir de ses lectures et ses recherches. Il me présente ce scénario, découpé case par case, auquel je peux donner mon avis, et après seulement je commence à travailler sur mes dessins dans les cases. Au fur et à mesure que je crayonne mes planches, je les lui montre et il me donne aussi son avis. Une fois que nous sommes d’accord sur le crayonnage, je passe à l’encrage et la mise en couleur.</p> <p><strong>Au niveau des couleurs, vous avez choisi le bleu comme «fil rouge» à travers les planches. Travaillez-vous d’une façon particulière avec cette couleur?</strong></p> <p>Oui, le bleu est très présent dans cette BD. Mais ce n’est pas toujours le cas. Je dirais que c’est le sujet et l’ambiance que je dessine qui appellent telle ou telle couleur. Pour <i>Matteo Ricci</i>, j’ai été amené au bleu en premier lieu par une gravure fameuse du personnage où sa tunique chinoise est bleue. Au fond, je peux dire que je cherche l’harmonie par la couleur dominante. Chaque album a <i>sa</i> couleur. Pour <i>Foucauld</i>, on est dans le désert, ce sont alors davantage des jaunes et des ocres qui dominent.</p> <p><strong>Vous avez fréquenté Matteo Ricci pendant deux années de dessin. Quel est, selon vous, le message de Matteo Ricci pour le monde d’aujourd’hui?</strong></p> <p>Ce que je retiendrais surtout de lui c’est qu’il ne faut pas avoir peur d’aller vers l’autre. Il lui a fallu quand même un sacré courage pour quitter son Europe natale et passer le restant de ses jours à l’autre bout du monde, dans une culture tout autre, sans savoir si et comment sa mission d’évangélisation aboutirait. Le message que nous laisse donc ce personnage c’est le courage de découvrir l’étranger, et de proposer sans imposer. Son but est la conversion des Chinois, mais une conversion par l’adhésion libre du cœur, et non par la force ou par la peur. Je crois que c’est une pensée très forte pour aujourd’hui.</p> <p><strong>Et vous, quel message adressez-vous à tous les lecteurs qui découvriront cet album après l’avoir reçu à Noël?</strong></p> <p>Eh bien simplement: bonne lecture et joyeux Noël! Plus sérieusement, je veux les inviter à la curiosité, à l’ouverture d’esprit pour partager un bout de chemin avec Matteo Ricci. Qu’ils se laissent aussi porter par l’esprit d’aventure, l’intelligence et le courage du personnage.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1671111953_matteoriccidanslaciteinterdite.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="216" height="285" /></h4> <h4>«Matteo Ricci - Dans la Cité interdite», Martin Jamar (illustration), Jean Dufaux (auteur), Editions Dargaud, 56 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'que-les-lecteurs-se-laissent-porter-par-l-esprit-d-aventure-de-matteo-ricci-rencontre-avec-le-bedeiste-martin-jamar', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 224, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [], 'author' => 'Loris Salvatore Musumeci ', 'description' => 'C’était le jour des premières neiges sur la Suisse. Martin Jamar a bien failli ne pas arriver à bon port depuis la Belgique. Encore presque essoufflé, il fut bien à l’heure à Fribourg pour notre rencontre. J’ai eu la chance de m’entretenir avec le bédéiste de renom sur son dernier album «Matteo Ricci dans la Cité interdite», sorti en septembre dernier. C’est le troisième album à caractère religieux, après une œuvre aussi riche que diverse dans ses thèmes. Nous remercions la librairie St-Augustin de Fribourg qui a invité l’artiste et permis l’interview.', 'title' => '«Que les lecteurs se laissent porter par l’esprit d’aventure de Matteo Ricci». Rencontre avec le bédéiste Martin Jamar', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3985, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Que les lecteurs se laissent porter par l’esprit d’aventure de Matteo Ricci». Rencontre avec le bédéiste Martin Jamar', 'subtitle' => 'C’était le jour des premières neiges sur la Suisse. Martin Jamar a bien failli ne pas arriver à bon port depuis la Belgique. Encore presque essoufflé, il fut bien à l’heure à Fribourg pour notre rencontre. J’ai eu la chance de m’entretenir avec le bédéiste de renom sur son dernier album «Matteo Ricci dans la Cité interdite», sorti en septembre dernier. C’est le troisième album à caractère religieux, après une œuvre aussi riche que diverse dans ses thèmes. Nous remercions la librairie St-Augustin de Fribourg qui a invité l’artiste et permis l’interview.', 'subtitle_edition' => 'C’était le jour des premières neiges sur la Suisse. Martin Jamar a bien failli ne pas arriver à bon port depuis la Belgique. Encore presque essoufflé, il fut bien à l’heure à Fribourg pour notre rencontre. J’ai eu la chance de m’entretenir avec le bédéiste de renom sur son dernier album «Matteo Ricci dans la Cité interdite», sorti en septembre dernier. Le troisième à caractère religieux, après une œuvre aussi riche que diverse dans ses thèmes.', 'content' => '<p><strong>Bon Pour La Tête: Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans les BD à caractère religieux?</strong></p> <p><strong>Martin Jamar</strong>: Vous faites bien de dire «à caractère religieux» car il ne s’agit pas BD religieuses, mais simplement de trois albums qui parlent de personnages religieux, de figures chrétiennes plus précisément. Avec mon ami, le scénariste Jean Dufaux, nous ne voulions pas réaliser des BD hagiographiques, mais bien parler de ces trois personnages à travers notre art.</p> <p><strong>Mais pourquoi parler de ces trois grands noms de l’Eglise, à savoir saint Vincent de Paul, saint Charles de Foucauld et Matteo Ricci?</strong></p> <p>A un certain moment de sa vie, Dufaux en a ressenti le besoin. Celui-ci a écrit près de trois cent scénarios sans jamais aborder de sujets religieux. Un jour, nous marchions ensemble pour nous rendre au restaurant où nous avons l’habitude de travailler, et il me demande «Est-ce que tu es croyant?» Très surpris de la question, je lui ai expliqué que j’avais grandi dans une famille catholique pratiquante, mais qu’avec le temps je me suis éloigné de la pratique, sans pour autant renier les valeurs chrétiennes. Je suis croyant à ma façon. A ma réponse, Dufaux et moi avons compris que nous voulions écrire et dessiner sur des personnages inspirants de l’Eglise. Ce fut un appel pour Dufaux, et moi je l’ai suivi dans cet appel.</p> <p><strong>Et pourquoi ces trois personnages?</strong></p> <p>Pour les saints Vincent et Charles, Dufaux les affectionnait particulièrement alors nous nous sommes lancés. Quant à Matteo Ricci, ni moi ni lui ne le connaissions. Parler de ce jésuite qui vécut au XVIème siècle nous a été suggéré par des analystes et amateurs de BD proches des jésuites.</p> <p><strong>Vous, personnellement, quels liens avez-vous tissés avec l’histoire de ces trois personnages?</strong></p> <p>En travaillant sur saint Vincent de Paul, c’est sa vie vouée aux pauvres qui m’a touché. Je l’ai vu comme un abbé Pierre du XVIIème siècle. En deux ans de travail sur lui, je peux dire que je m’y suis profondément attaché. Quand à Charles de Foucauld, ce fut moins marquant. Certes, beaucoup d’admiration pour son parcours, parce qu’il a tout quitté pour partir dans le désert et vivre dans la pauvreté, au milieu des Touaregs. Mais je ne peux pas dire que j’ai eu pour lui le même attachement que pour Vincent. Quant à Matteo Ricci, je crois que ce qui m’a plu chez lui, c’est comme pour Charles: son insertion dans une autre culture, avec un esprit de tolérance. Certes Matteo avait pour but la conversion de l’empereur de Chine et par là des Chinois, mais toujours en se servant et en valorisant la culture chinoise dans sa langue, sa science, ses coutumes et sa spiritualité.</p> <p><strong><i>Matteo Ricci dans la Cité interdite</i> est plein d’action et d’aventure. Est-ce pour vous un moteur dans votre travail?</strong></p> <p>Oui, absolument. Cela ne nous intéressait pas forcément de dresser une biographie de Matteo Ricci. Nous voulions par l’aventure et une part de fiction inviter un plus large public à s’intéresser à ce personnage, et pas seulement des catholiques. Avec l’aventure, le lecteur participe à une histoire et a envie de tourner les pages. Pour moi aussi, c’est plus stimulant de dessiner en travaillant sur des scènes plus mouvementées, avec du suspense dans les décors de la Cité interdite. Je me suis beaucoup amusé avec <i>Matteo Ricci</i>. </p> <p><strong>Vous vous êtes amusé et, très concrètement, comment le bédéiste que vous êtes a travaillé à cet ouvrage?</strong></p> <p>Je rencontre le scénariste Dufaux au restaurant pour les mises en commun et la convivialité <i>(rires)</i>, mais moi je dessine seul dans mon atelier à la maison. Dufaux commence par travailler de son côté au scénario à partir de ses lectures et ses recherches. Il me présente ce scénario, découpé case par case, auquel je peux donner mon avis, et après seulement je commence à travailler sur mes dessins dans les cases. Au fur et à mesure que je crayonne mes planches, je les lui montre et il me donne aussi son avis. Une fois que nous sommes d’accord sur le crayonnage, je passe à l’encrage et la mise en couleur.</p> <p><strong>Au niveau des couleurs, vous avez choisi le bleu comme «fil rouge» à travers les planches. Travaillez-vous d’une façon particulière avec cette couleur?</strong></p> <p>Oui, le bleu est très présent dans cette BD. Mais ce n’est pas toujours le cas. Je dirais que c’est le sujet et l’ambiance que je dessine qui appellent telle ou telle couleur. Pour <i>Matteo Ricci</i>, j’ai été amené au bleu en premier lieu par une gravure fameuse du personnage où sa tunique chinoise est bleue. Au fond, je peux dire que je cherche l’harmonie par la couleur dominante. Chaque album a <i>sa</i> couleur. Pour <i>Foucauld</i>, on est dans le désert, ce sont alors davantage des jaunes et des ocres qui dominent.</p> <p><strong>Vous avez fréquenté Matteo Ricci pendant deux années de dessin. Quel est, selon vous, le message de Matteo Ricci pour le monde d’aujourd’hui?</strong></p> <p>Ce que je retiendrais surtout de lui c’est qu’il ne faut pas avoir peur d’aller vers l’autre. Il lui a fallu quand même un sacré courage pour quitter son Europe natale et passer le restant de ses jours à l’autre bout du monde, dans une culture tout autre, sans savoir si et comment sa mission d’évangélisation aboutirait. Le message que nous laisse donc ce personnage c’est le courage de découvrir l’étranger, et de proposer sans imposer. Son but est la conversion des Chinois, mais une conversion par l’adhésion libre du cœur, et non par la force ou par la peur. Je crois que c’est une pensée très forte pour aujourd’hui.</p> <p><strong>Et vous, quel message adressez-vous à tous les lecteurs qui découvriront cet album après l’avoir reçu à Noël?</strong></p> <p>Eh bien simplement: bonne lecture et joyeux Noël! Plus sérieusement, je veux les inviter à la curiosité, à l’ouverture d’esprit pour partager un bout de chemin avec Matteo Ricci. Qu’ils se laissent aussi porter par l’esprit d’aventure, l’intelligence et le courage du personnage.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1671111953_matteoriccidanslaciteinterdite.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="216" height="285" /></h4> <h4>«Matteo Ricci - Dans la Cité interdite», Martin Jamar (illustration), Jean Dufaux (auteur), Editions Dargaud, 56 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'que-les-lecteurs-se-laissent-porter-par-l-esprit-d-aventure-de-matteo-ricci-rencontre-avec-le-bedeiste-martin-jamar', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 224, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4887, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Une des mille collines', 'subtitle' => '«Une des mille collines», Bernard Bellefroid, disponible sur Arte.tv jusqu’au 8 mai 2024, 81 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Une des mille collines», Bernard Bellefroid, disponible sur Arte.tv jusqu’au 8 mai 2024, 81 minutes.', 'content' => '<p>Faire mémoire de l’un des drames majeurs de l’histoire de l’humanité. C’est la mission que s’est donnée le Belge Bernard Bellefroid, en toute humilité, pour pleurer les morts et avec les survivants du génocide rwandais. <i>Une des mille collines</i>, un documentaire sobre et poignant qui raconte le martyr de trois enfants dans un village, sur l’une des collines du Rwanda. En choisissant des histoires particulières, le réalisateur veut rejoindre l’universalité du drame en restant dans le témoignage, l’hommage et le concret. Pas de grandes thèses politiques, donc. Pas de déclarations du genre «on aurait dû», «il n’aurait pas fallu», «il aurait suffi». Le documentaire veut par là même redonner vie à ces trois frères et sœurs en enquêtant sur leur assassinat, d’une part, et en offrant par l’image un dessin du visage de chacun de ces trois enfants, d’autre part. Olivier, Fidéline et Fiacre, âgés respectivement de 10, 5 et 4 ans en 1994. Ils sont les fils d’un certain Fidèle, un <i>serpent</i>, comme on l’a considéré au village d’un jour à l’autre. Ces fils de serpent doivent être éliminés; qu’aucune trace n’en demeure. Ils fuiront, trouveront protection chez une proche, Marguerite, qui reste inconsolée 30 ans plus tard, mais finiront malgré tout par être abattus un jour de printemps 94 entre deux arbres. Le documentaire leur redonne vie le temps d’un récit: à jamais, il leur redonne un visage, une histoire. Pour ce faire, le réalisateur revient sur ses archives: images des procès populaires <i>gacaca</i> qui ont eu lieu en 2005, pour découvrir lentement et difficilement les temps, lieux et responsables des crimes. De la colline de ces trois enfants, le documentaire nous mène ensuite à une autre colline. On y rencontre Jean d’Amour, dont les enfants ont été tués, qui est filmé côte à côte avec leur bourreau. Les deux hommes sont désormais amis. Ils témoignent du chemin de croix atroce mais nécessaire qu’est le pardon. Le pardon n’est pas oubli, à entendre les cris et les pleurs de la mère des enfants tués. Ces cris percent l’écran et rejoignent le ciel. Si l’heure est à la construction de la paix au Rwanda, la justice et la mémoire ne sont pas à évacuer, car elles en sont les piliers. Un documentaire à voir absolument, pour faire mémoire, en pleurant, en combattant la haine, en trouvant la paix sur l’une des mille des collines et dans le cœur de chacun.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'une-des-mille-collines', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 16, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4871, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les combats d’une vie de romancier', 'subtitle' => 'Luc Lang, « Le récit du combat », Editions Stock, 2023, 350 pages.', 'subtitle_edition' => 'Luc Lang, « Le récit du combat », Editions Stock, 2023, 350 pages.', 'content' => '<p>Ses romans ne sont pas faciles d’accès. Pourtant, quand on s’y plonge, on se retrouve un univers bâti par un style sec, élégant, précis. J’attendais de retrouver ce cher Luc Lang après avoir été édifié par son roman <em>La tentation</em> (2019), prix Médicis, qui m’avait offert ma première expérience de western en littérature. Il revient, toujours avec une violence maîtrisée, en offrant à ses lecteurs <em>Le récit du combat</em> (2023). Son écriture habituellement sobre laisse place, cette fois, à une sobriété ouverte sur un certain lyrisme. En témoignent les premières pages du récit où l’auteur revient sur une scène de plage lors de son enfance. Il y découvre, sous le soleil chaud au bord d’une eau fraîche, le corps musclé et puissant de celui qui devient peu à peu son père, le judoka Robert. On se croit face à la sensualité de <em>Noces</em> (1936) d’Albert Camus. Ne parvenant jamais à se faire l’héritier de la pratique du judo de son beau-père, le jeune Luc embrassera néanmoins les arts martiaux par le karaté, qu’il pratique encore aujourd’hui. Dans ce roman, il replonge dans sa vie sans faire de l’ouvrage un témoignage. Il tient à ce que son récit reste un roman, bien que le terreau en demeure ses combats. Les combats de la vie d’un romancier, d’un karatéka, d’un homme qui connut maintes chutes, dont il réussit toujours à se relever, nous invitant à nous nourrir de la même force. Entre deux enseignements sur l’histoire fascinante des arts martiaux japonais, Luc Lang ne peut s’empêcher de faire le point sur les combats de sa création. Qu’a-t-il fait de sa vie ? Et nous, que faisons-nous de la nôtre ? Le combat est ouvert. « Faire œuvre ? La question pourrait se poser en des termes moins grandiloquents. Lorsqu’un matin, peu avant l’aube, sans doute échappé d’un cauchemar, je me réveille en sursaut, déjà dressé dans le lit tel un mort surgi du tombeau, avec cette phrase interrogative aux lèvres qui me vrille le cerveau : Qu’as-tu fait de ta vie ? »</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'les-combats-d-une-vie-de-romancier', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 30, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4795, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Pulp Fiction» 30 ans plus tard', 'subtitle' => '«Pulp Fiction», Quentin Tarantino, avec John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman, 1994, 154 minutes. ', 'subtitle_edition' => '«Pulp Fiction», Quentin Tarantino, avec John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman, 1994, 154 minutes.', 'content' => '<p>Deuxième film de Quentin Tarantino, <i>Pulp Fiction</i> fut subversif à sa sortie et le demeure tout autant aujourd’hui. Pour souffler ses trente bougies, le film s’invite sur la plateforme Netflix. Une occasion à saisir pour découvrir ou redécouvrir cet OVNI du cinéma, qui n’a pas fini de nous surprendre. Jouissif ou méprisable pour les cinéphiles, <i>Pulp Fiction</i> apparaît, selon les points de vue, comme un hommage à la culture pop et aux <i>pulp magazines</i>, ou alors comme une vulgaire parodie de genres cinématographiques déjà morts et enterrés depuis belle lurette. Il faut prendre ces deux points de vue pour essayer de comprendre le film et son genre. Il s’agit à la fois d’un hommage au passé, comme tous les films de Tarantino, et d’une parodie de genres déchus. <i>Pulp Fiction</i> illustre à merveille ce qu’est le cinéma postmoderne. C’est un genre de recyclage: faire du neuf avec du vieux. Ce cinéma se construit totalement à partir des films et des genres qui le précèdent, tant en les parodiant qu’en les sublimant. Il renvoie en fait le spectateur à ce qu’il connaît déjà, à la culture populaire. Mais de la bouche de Tarantino, qui veut être un grand cinéaste ou rien, il faudrait plutôt comprendre son cinéma de la façon suivante: «Un grand cinéaste ne rend jamais hommage, il vole ce qui a été fait par les autres, tout simplement.» Pour un vol, c’est plutôt réussi, d’autant plus que le film n’a pris une ride. La preuve en est que <i>Pulp Fiction</i> remporta la Palme d’or à Cannes en 1994, mais pourrait tout aussi bien la remporter aujourd’hui. Car le film était déjà complètement dépassé à sa sortie. Ce qui en fit vite un classique, qui demeure aujourd’hui en référence. Sans être cinéphile, tout spectateur en recherche d’une fable drôle, décalée et nostalgique, en six épisodes plus vulgaires et géniaux les uns que les autres, pourra passer un moment de rires gras et de tendres souvenirs.</p> <hr /> <p><iframe frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/tGpTpVyI_OQ?si=qEN7-jDncFyt2M2z" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'pulp-fiction-30-ans-plus-tard', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 48, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4786, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Raël»: supercherie d’un mal-aimé', 'subtitle' => '«Raël: le prophète des extraterrestres», Antoine Baldassari et Alexandre Ifi, sur Netflix, 4 épisodes de 45 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Raël: le prophète des extraterrestres», Antoine Baldassari et Alexandre Ifi, sur Netflix, 4 épisodes de 45 minutes.', 'content' => '<p>La série documentaire <i>Raël: le prophète des extraterrestres,</i> à peine sortie sur Netflix, fait largement parler d’elle. Elle se décline en quatre épisodes qui racontent à travers des images d’archives et des témoignages d’adeptes, dont celui de Raël lui-même et de Brigitte Boisselier, ou d’anciens adeptes, l’histoire rocambolesque du mouvement raëlien de sa fondation à aujourd’hui. Sans nous attarder sur la haute qualité et de l’enquête et de la réalisation de la série, ni sur l’actualité de ce qui reste aujourd’hui de ce mouvement, entrons dans la psychologie de Claude Vorilhon, alias Raël, à partir de ce que laisse percevoir la série. Claude Vorilhon, né en 1946, a grandi sans père et sans repères. Très jeune, il s’essaie à la chanson, mais il échoue. Il s’adonne à sa passion automobile, en se consacrant au journalisme auto et au pilotage, mais sans succès non plus. Vorilhon est en somme un raté basique, sans doute rongé de frustrations et habité par un désir malsain de réussir à tout prix pour se plaire et plaire aux autres. Sans tarder, il rebondit en s’improvisant écrivain et en publiant un récit de sa rencontre avec des extraterrestres, <i>Le livre qui dit la vérité</i> (1974). C’est un peu comme la dernière cartouche d’un chasseur qui aurait raté toutes ses proies. Rien qu’au titre de l’ouvrage, l’auteur lui-même ne paraît pas totalement se prendre au sérieux. Et pourtant, il n’est pas le seul, dans les années 70, à être sans réels repères, sans éducation religieuse et perdu dans sa vie spirituelle inexistante. Alors cette fiction apparaît comme une lumière aux yeux d’autres égarés. Et naît Raël, un pervers manipulateur, ignorant de toute culture religieuse, qui baptise pourtant des adeptes et qui délivre des prophéties à tour de bras. Il prône l’amour libre et la jouissance. Grand bien lui fasse. Du reste, qu’y a-t-il de mal à vouloir réussir sa vie, être riche, et coucher avec les plus belles femmes? Il y a de mal quand il s’agit de réussir sa vie en gâchant celle des autres, notamment en les incitant à consacrer leur vie à ce qui ne reste que de la fiction en carton-pâte. Il y a de mal quand il s’agit de s’enrichir sur le dos de misérables qui croient contribuer financièrement à une ambassade pour les extraterrestres, lesquels devraient atterrir en grande pompe d’ici à 2035, et qui ne verra jamais le jour. Il y a de mal quand il s’agit de coucher avec des femmes qui sont pour beaucoup incitées par leur mari ou leurs parents à donner leur corps au grand prophète; il y a encore plus de mal quand ces femmes sont mineures. Claude Vorilhon semble avoir réussi dans sa supercherie. Mais où est la réussite, quand cet amour que vous recherchiez depuis toujours n’est en fait jamais arrivé? Comment parler d’amour, lorsque l’autre est manipulé? Pauvre Vorilhon, qui était mal-aimé, et malgré ses millions et ses adeptes, l'est toujours autant.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'rael-supercherie-d-un-mal-aime', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 54, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 9801, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'PC090154.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 2933464, 'md5' => '43d48d36e87d490152eea1fa202e098f', 'width' => (int) 4608, 'height' => (int) 3456, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '', 'author' => '', 'copyright' => '© Loris S. Musumeci', 'path' => '1671111798_pc090154.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [] $author = 'Loris Salvatore Musumeci ' $description = 'C’était le jour des premières neiges sur la Suisse. Martin Jamar a bien failli ne pas arriver à bon port depuis la Belgique. Encore presque essoufflé, il fut bien à l’heure à Fribourg pour notre rencontre. J’ai eu la chance de m’entretenir avec le bédéiste de renom sur son dernier album «Matteo Ricci dans la Cité interdite», sorti en septembre dernier. C’est le troisième album à caractère religieux, après une œuvre aussi riche que diverse dans ses thèmes. Nous remercions la librairie St-Augustin de Fribourg qui a invité l’artiste et permis l’interview.' $title = '«Que les lecteurs se laissent porter par l’esprit d’aventure de Matteo Ricci». Rencontre avec le bédéiste Martin Jamar' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 618, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Bande dessinée', 'slug' => 'bande-dessinee', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 92, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 91, 'active' => true, 'title' => 'Edition 91', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 123 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
Bon Pour La Tête: Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans les BD à caractère religieux?
Martin Jamar: Vous faites bien de dire «à caractère religieux» car il ne s’agit pas BD religieuses, mais simplement de trois albums qui parlent de personnages religieux, de figures chrétiennes plus précisément. Avec mon ami, le scénariste Jean Dufaux, nous ne voulions pas réaliser des BD hagiographiques, mais bien parler de ces trois personnages à travers notre art.
Mais pourquoi parler de ces trois grands noms de l’Eglise, à savoir saint Vincent de Paul, saint Charles de Foucauld et Matteo Ricci?
A un certain moment de sa vie, Dufaux en a ressenti le besoin. Celui-ci a écrit près de trois cent scénarios sans jamais aborder de sujets religieux. Un jour, nous marchions ensemble pour nous rendre au restaurant où nous avons l’habitude de travailler, et il me demande «Est-ce que tu es croyant?» Très surpris de la question, je lui ai expliqué que j’avais grandi dans une famille catholique pratiquante, mais qu’avec le temps je me suis éloigné de la pratique, sans pour autant renier les valeurs chrétiennes. Je suis croyant à ma façon. A ma réponse, Dufaux et moi avons compris que nous voulions écrire et dessiner sur des personnages inspirants de l’Eglise. Ce fut un appel pour Dufaux, et moi je l’ai suivi dans cet appel.
Et pourquoi ces trois personnages?
Pour les saints Vincent et Charles, Dufaux les affectionnait particulièrement alors nous nous sommes lancés. Quant à Matteo Ricci, ni moi ni lui ne le connaissions. Parler de ce jésuite qui vécut au XVIème siècle nous a été suggéré par des analystes et amateurs de BD proches des jésuites.
Vous, personnellement, quels liens avez-vous tissés avec l’histoire de ces trois personnages?
En travaillant sur saint Vincent de Paul, c’est sa vie vouée aux pauvres qui m’a touché. Je l’ai vu comme un abbé Pierre du XVIIème siècle. En deux ans de travail sur lui, je peux dire que je m’y suis profondément attaché. Quand à Charles de Foucauld, ce fut moins marquant. Certes, beaucoup d’admiration pour son parcours, parce qu’il a tout quitté pour partir dans le désert et vivre dans la pauvreté, au milieu des Touaregs. Mais je ne peux pas dire que j’ai eu pour lui le même attachement que pour Vincent. Quant à Matteo Ricci, je crois que ce qui m’a plu chez lui, c’est comme pour Charles: son insertion dans une autre culture, avec un esprit de tolérance. Certes Matteo avait pour but la conversion de l’empereur de Chine et par là des Chinois, mais toujours en se servant et en valorisant la culture chinoise dans sa langue, sa science, ses coutumes et sa spiritualité.
Matteo Ricci dans la Cité interdite est plein d’action et d’aventure. Est-ce pour vous un moteur dans votre travail?
Oui, absolument. Cela ne nous intéressait pas forcément de dresser une biographie de Matteo Ricci. Nous voulions par l’aventure et une part de fiction inviter un plus large public à s’intéresser à ce personnage, et pas seulement des catholiques. Avec l’aventure, le lecteur participe à une histoire et a envie de tourner les pages. Pour moi aussi, c’est plus stimulant de dessiner en travaillant sur des scènes plus mouvementées, avec du suspense dans les décors de la Cité interdite. Je me suis beaucoup amusé avec Matteo Ricci.
Vous vous êtes amusé et, très concrètement, comment le bédéiste que vous êtes a travaillé à cet ouvrage?
Je rencontre le scénariste Dufaux au restaurant pour les mises en commun et la convivialité (rires), mais moi je dessine seul dans mon atelier à la maison. Dufaux commence par travailler de son côté au scénario à partir de ses lectures et ses recherches. Il me présente ce scénario, découpé case par case, auquel je peux donner mon avis, et après seulement je commence à travailler sur mes dessins dans les cases. Au fur et à mesure que je crayonne mes planches, je les lui montre et il me donne aussi son avis. Une fois que nous sommes d’accord sur le crayonnage, je passe à l’encrage et la mise en couleur.
Au niveau des couleurs, vous avez choisi le bleu comme «fil rouge» à travers les planches. Travaillez-vous d’une façon particulière avec cette couleur?
Oui, le bleu est très présent dans cette BD. Mais ce n’est pas toujours le cas. Je dirais que c’est le sujet et l’ambiance que je dessine qui appellent telle ou telle couleur. Pour Matteo Ricci, j’ai été amené au bleu en premier lieu par une gravure fameuse du personnage où sa tunique chinoise est bleue. Au fond, je peux dire que je cherche l’harmonie par la couleur dominante. Chaque album a sa couleur. Pour Foucauld, on est dans le désert, ce sont alors davantage des jaunes et des ocres qui dominent.
Vous avez fréquenté Matteo Ricci pendant deux années de dessin. Quel est, selon vous, le message de Matteo Ricci pour le monde d’aujourd’hui?
Ce que je retiendrais surtout de lui c’est qu’il ne faut pas avoir peur d’aller vers l’autre. Il lui a fallu quand même un sacré courage pour quitter son Europe natale et passer le restant de ses jours à l’autre bout du monde, dans une culture tout autre, sans savoir si et comment sa mission d’évangélisation aboutirait. Le message que nous laisse donc ce personnage c’est le courage de découvrir l’étranger, et de proposer sans imposer. Son but est la conversion des Chinois, mais une conversion par l’adhésion libre du cœur, et non par la force ou par la peur. Je crois que c’est une pensée très forte pour aujourd’hui.
Et vous, quel message adressez-vous à tous les lecteurs qui découvriront cet album après l’avoir reçu à Noël?
Eh bien simplement: bonne lecture et joyeux Noël! Plus sérieusement, je veux les inviter à la curiosité, à l’ouverture d’esprit pour partager un bout de chemin avec Matteo Ricci. Qu’ils se laissent aussi porter par l’esprit d’aventure, l’intelligence et le courage du personnage.
«Matteo Ricci - Dans la Cité interdite», Martin Jamar (illustration), Jean Dufaux (auteur), Editions Dargaud, 56 pages.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3985, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Que les lecteurs se laissent porter par l’esprit d’aventure de Matteo Ricci». Rencontre avec le bédéiste Martin Jamar', 'subtitle' => 'C’était le jour des premières neiges sur la Suisse. Martin Jamar a bien failli ne pas arriver à bon port depuis la Belgique. Encore presque essoufflé, il fut bien à l’heure à Fribourg pour notre rencontre. J’ai eu la chance de m’entretenir avec le bédéiste de renom sur son dernier album «Matteo Ricci dans la Cité interdite», sorti en septembre dernier. C’est le troisième album à caractère religieux, après une œuvre aussi riche que diverse dans ses thèmes. Nous remercions la librairie St-Augustin de Fribourg qui a invité l’artiste et permis l’interview.', 'subtitle_edition' => 'C’était le jour des premières neiges sur la Suisse. Martin Jamar a bien failli ne pas arriver à bon port depuis la Belgique. Encore presque essoufflé, il fut bien à l’heure à Fribourg pour notre rencontre. J’ai eu la chance de m’entretenir avec le bédéiste de renom sur son dernier album «Matteo Ricci dans la Cité interdite», sorti en septembre dernier. Le troisième à caractère religieux, après une œuvre aussi riche que diverse dans ses thèmes.', 'content' => '<p><strong>Bon Pour La Tête: Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans les BD à caractère religieux?</strong></p> <p><strong>Martin Jamar</strong>: Vous faites bien de dire «à caractère religieux» car il ne s’agit pas BD religieuses, mais simplement de trois albums qui parlent de personnages religieux, de figures chrétiennes plus précisément. Avec mon ami, le scénariste Jean Dufaux, nous ne voulions pas réaliser des BD hagiographiques, mais bien parler de ces trois personnages à travers notre art.</p> <p><strong>Mais pourquoi parler de ces trois grands noms de l’Eglise, à savoir saint Vincent de Paul, saint Charles de Foucauld et Matteo Ricci?</strong></p> <p>A un certain moment de sa vie, Dufaux en a ressenti le besoin. Celui-ci a écrit près de trois cent scénarios sans jamais aborder de sujets religieux. Un jour, nous marchions ensemble pour nous rendre au restaurant où nous avons l’habitude de travailler, et il me demande «Est-ce que tu es croyant?» Très surpris de la question, je lui ai expliqué que j’avais grandi dans une famille catholique pratiquante, mais qu’avec le temps je me suis éloigné de la pratique, sans pour autant renier les valeurs chrétiennes. Je suis croyant à ma façon. A ma réponse, Dufaux et moi avons compris que nous voulions écrire et dessiner sur des personnages inspirants de l’Eglise. Ce fut un appel pour Dufaux, et moi je l’ai suivi dans cet appel.</p> <p><strong>Et pourquoi ces trois personnages?</strong></p> <p>Pour les saints Vincent et Charles, Dufaux les affectionnait particulièrement alors nous nous sommes lancés. Quant à Matteo Ricci, ni moi ni lui ne le connaissions. Parler de ce jésuite qui vécut au XVIème siècle nous a été suggéré par des analystes et amateurs de BD proches des jésuites.</p> <p><strong>Vous, personnellement, quels liens avez-vous tissés avec l’histoire de ces trois personnages?</strong></p> <p>En travaillant sur saint Vincent de Paul, c’est sa vie vouée aux pauvres qui m’a touché. Je l’ai vu comme un abbé Pierre du XVIIème siècle. En deux ans de travail sur lui, je peux dire que je m’y suis profondément attaché. Quand à Charles de Foucauld, ce fut moins marquant. Certes, beaucoup d’admiration pour son parcours, parce qu’il a tout quitté pour partir dans le désert et vivre dans la pauvreté, au milieu des Touaregs. Mais je ne peux pas dire que j’ai eu pour lui le même attachement que pour Vincent. Quant à Matteo Ricci, je crois que ce qui m’a plu chez lui, c’est comme pour Charles: son insertion dans une autre culture, avec un esprit de tolérance. Certes Matteo avait pour but la conversion de l’empereur de Chine et par là des Chinois, mais toujours en se servant et en valorisant la culture chinoise dans sa langue, sa science, ses coutumes et sa spiritualité.</p> <p><strong><i>Matteo Ricci dans la Cité interdite</i> est plein d’action et d’aventure. Est-ce pour vous un moteur dans votre travail?</strong></p> <p>Oui, absolument. Cela ne nous intéressait pas forcément de dresser une biographie de Matteo Ricci. Nous voulions par l’aventure et une part de fiction inviter un plus large public à s’intéresser à ce personnage, et pas seulement des catholiques. Avec l’aventure, le lecteur participe à une histoire et a envie de tourner les pages. Pour moi aussi, c’est plus stimulant de dessiner en travaillant sur des scènes plus mouvementées, avec du suspense dans les décors de la Cité interdite. Je me suis beaucoup amusé avec <i>Matteo Ricci</i>. </p> <p><strong>Vous vous êtes amusé et, très concrètement, comment le bédéiste que vous êtes a travaillé à cet ouvrage?</strong></p> <p>Je rencontre le scénariste Dufaux au restaurant pour les mises en commun et la convivialité <i>(rires)</i>, mais moi je dessine seul dans mon atelier à la maison. Dufaux commence par travailler de son côté au scénario à partir de ses lectures et ses recherches. Il me présente ce scénario, découpé case par case, auquel je peux donner mon avis, et après seulement je commence à travailler sur mes dessins dans les cases. Au fur et à mesure que je crayonne mes planches, je les lui montre et il me donne aussi son avis. Une fois que nous sommes d’accord sur le crayonnage, je passe à l’encrage et la mise en couleur.</p> <p><strong>Au niveau des couleurs, vous avez choisi le bleu comme «fil rouge» à travers les planches. Travaillez-vous d’une façon particulière avec cette couleur?</strong></p> <p>Oui, le bleu est très présent dans cette BD. Mais ce n’est pas toujours le cas. Je dirais que c’est le sujet et l’ambiance que je dessine qui appellent telle ou telle couleur. Pour <i>Matteo Ricci</i>, j’ai été amené au bleu en premier lieu par une gravure fameuse du personnage où sa tunique chinoise est bleue. Au fond, je peux dire que je cherche l’harmonie par la couleur dominante. Chaque album a <i>sa</i> couleur. Pour <i>Foucauld</i>, on est dans le désert, ce sont alors davantage des jaunes et des ocres qui dominent.</p> <p><strong>Vous avez fréquenté Matteo Ricci pendant deux années de dessin. Quel est, selon vous, le message de Matteo Ricci pour le monde d’aujourd’hui?</strong></p> <p>Ce que je retiendrais surtout de lui c’est qu’il ne faut pas avoir peur d’aller vers l’autre. Il lui a fallu quand même un sacré courage pour quitter son Europe natale et passer le restant de ses jours à l’autre bout du monde, dans une culture tout autre, sans savoir si et comment sa mission d’évangélisation aboutirait. Le message que nous laisse donc ce personnage c’est le courage de découvrir l’étranger, et de proposer sans imposer. Son but est la conversion des Chinois, mais une conversion par l’adhésion libre du cœur, et non par la force ou par la peur. Je crois que c’est une pensée très forte pour aujourd’hui.</p> <p><strong>Et vous, quel message adressez-vous à tous les lecteurs qui découvriront cet album après l’avoir reçu à Noël?</strong></p> <p>Eh bien simplement: bonne lecture et joyeux Noël! Plus sérieusement, je veux les inviter à la curiosité, à l’ouverture d’esprit pour partager un bout de chemin avec Matteo Ricci. Qu’ils se laissent aussi porter par l’esprit d’aventure, l’intelligence et le courage du personnage.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1671111953_matteoriccidanslaciteinterdite.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="216" height="285" /></h4> <h4>«Matteo Ricci - Dans la Cité interdite», Martin Jamar (illustration), Jean Dufaux (auteur), Editions Dargaud, 56 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'que-les-lecteurs-se-laissent-porter-par-l-esprit-d-aventure-de-matteo-ricci-rencontre-avec-le-bedeiste-martin-jamar', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 224, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [], 'author' => 'Loris Salvatore Musumeci ', 'description' => 'C’était le jour des premières neiges sur la Suisse. Martin Jamar a bien failli ne pas arriver à bon port depuis la Belgique. Encore presque essoufflé, il fut bien à l’heure à Fribourg pour notre rencontre. J’ai eu la chance de m’entretenir avec le bédéiste de renom sur son dernier album «Matteo Ricci dans la Cité interdite», sorti en septembre dernier. C’est le troisième album à caractère religieux, après une œuvre aussi riche que diverse dans ses thèmes. Nous remercions la librairie St-Augustin de Fribourg qui a invité l’artiste et permis l’interview.', 'title' => '«Que les lecteurs se laissent porter par l’esprit d’aventure de Matteo Ricci». Rencontre avec le bédéiste Martin Jamar', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3985, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Que les lecteurs se laissent porter par l’esprit d’aventure de Matteo Ricci». Rencontre avec le bédéiste Martin Jamar', 'subtitle' => 'C’était le jour des premières neiges sur la Suisse. Martin Jamar a bien failli ne pas arriver à bon port depuis la Belgique. Encore presque essoufflé, il fut bien à l’heure à Fribourg pour notre rencontre. J’ai eu la chance de m’entretenir avec le bédéiste de renom sur son dernier album «Matteo Ricci dans la Cité interdite», sorti en septembre dernier. C’est le troisième album à caractère religieux, après une œuvre aussi riche que diverse dans ses thèmes. Nous remercions la librairie St-Augustin de Fribourg qui a invité l’artiste et permis l’interview.', 'subtitle_edition' => 'C’était le jour des premières neiges sur la Suisse. Martin Jamar a bien failli ne pas arriver à bon port depuis la Belgique. Encore presque essoufflé, il fut bien à l’heure à Fribourg pour notre rencontre. J’ai eu la chance de m’entretenir avec le bédéiste de renom sur son dernier album «Matteo Ricci dans la Cité interdite», sorti en septembre dernier. Le troisième à caractère religieux, après une œuvre aussi riche que diverse dans ses thèmes.', 'content' => '<p><strong>Bon Pour La Tête: Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans les BD à caractère religieux?</strong></p> <p><strong>Martin Jamar</strong>: Vous faites bien de dire «à caractère religieux» car il ne s’agit pas BD religieuses, mais simplement de trois albums qui parlent de personnages religieux, de figures chrétiennes plus précisément. Avec mon ami, le scénariste Jean Dufaux, nous ne voulions pas réaliser des BD hagiographiques, mais bien parler de ces trois personnages à travers notre art.</p> <p><strong>Mais pourquoi parler de ces trois grands noms de l’Eglise, à savoir saint Vincent de Paul, saint Charles de Foucauld et Matteo Ricci?</strong></p> <p>A un certain moment de sa vie, Dufaux en a ressenti le besoin. Celui-ci a écrit près de trois cent scénarios sans jamais aborder de sujets religieux. Un jour, nous marchions ensemble pour nous rendre au restaurant où nous avons l’habitude de travailler, et il me demande «Est-ce que tu es croyant?» Très surpris de la question, je lui ai expliqué que j’avais grandi dans une famille catholique pratiquante, mais qu’avec le temps je me suis éloigné de la pratique, sans pour autant renier les valeurs chrétiennes. Je suis croyant à ma façon. A ma réponse, Dufaux et moi avons compris que nous voulions écrire et dessiner sur des personnages inspirants de l’Eglise. Ce fut un appel pour Dufaux, et moi je l’ai suivi dans cet appel.</p> <p><strong>Et pourquoi ces trois personnages?</strong></p> <p>Pour les saints Vincent et Charles, Dufaux les affectionnait particulièrement alors nous nous sommes lancés. Quant à Matteo Ricci, ni moi ni lui ne le connaissions. Parler de ce jésuite qui vécut au XVIème siècle nous a été suggéré par des analystes et amateurs de BD proches des jésuites.</p> <p><strong>Vous, personnellement, quels liens avez-vous tissés avec l’histoire de ces trois personnages?</strong></p> <p>En travaillant sur saint Vincent de Paul, c’est sa vie vouée aux pauvres qui m’a touché. Je l’ai vu comme un abbé Pierre du XVIIème siècle. En deux ans de travail sur lui, je peux dire que je m’y suis profondément attaché. Quand à Charles de Foucauld, ce fut moins marquant. Certes, beaucoup d’admiration pour son parcours, parce qu’il a tout quitté pour partir dans le désert et vivre dans la pauvreté, au milieu des Touaregs. Mais je ne peux pas dire que j’ai eu pour lui le même attachement que pour Vincent. Quant à Matteo Ricci, je crois que ce qui m’a plu chez lui, c’est comme pour Charles: son insertion dans une autre culture, avec un esprit de tolérance. Certes Matteo avait pour but la conversion de l’empereur de Chine et par là des Chinois, mais toujours en se servant et en valorisant la culture chinoise dans sa langue, sa science, ses coutumes et sa spiritualité.</p> <p><strong><i>Matteo Ricci dans la Cité interdite</i> est plein d’action et d’aventure. Est-ce pour vous un moteur dans votre travail?</strong></p> <p>Oui, absolument. Cela ne nous intéressait pas forcément de dresser une biographie de Matteo Ricci. Nous voulions par l’aventure et une part de fiction inviter un plus large public à s’intéresser à ce personnage, et pas seulement des catholiques. Avec l’aventure, le lecteur participe à une histoire et a envie de tourner les pages. Pour moi aussi, c’est plus stimulant de dessiner en travaillant sur des scènes plus mouvementées, avec du suspense dans les décors de la Cité interdite. Je me suis beaucoup amusé avec <i>Matteo Ricci</i>. </p> <p><strong>Vous vous êtes amusé et, très concrètement, comment le bédéiste que vous êtes a travaillé à cet ouvrage?</strong></p> <p>Je rencontre le scénariste Dufaux au restaurant pour les mises en commun et la convivialité <i>(rires)</i>, mais moi je dessine seul dans mon atelier à la maison. Dufaux commence par travailler de son côté au scénario à partir de ses lectures et ses recherches. Il me présente ce scénario, découpé case par case, auquel je peux donner mon avis, et après seulement je commence à travailler sur mes dessins dans les cases. Au fur et à mesure que je crayonne mes planches, je les lui montre et il me donne aussi son avis. Une fois que nous sommes d’accord sur le crayonnage, je passe à l’encrage et la mise en couleur.</p> <p><strong>Au niveau des couleurs, vous avez choisi le bleu comme «fil rouge» à travers les planches. Travaillez-vous d’une façon particulière avec cette couleur?</strong></p> <p>Oui, le bleu est très présent dans cette BD. Mais ce n’est pas toujours le cas. Je dirais que c’est le sujet et l’ambiance que je dessine qui appellent telle ou telle couleur. Pour <i>Matteo Ricci</i>, j’ai été amené au bleu en premier lieu par une gravure fameuse du personnage où sa tunique chinoise est bleue. Au fond, je peux dire que je cherche l’harmonie par la couleur dominante. Chaque album a <i>sa</i> couleur. Pour <i>Foucauld</i>, on est dans le désert, ce sont alors davantage des jaunes et des ocres qui dominent.</p> <p><strong>Vous avez fréquenté Matteo Ricci pendant deux années de dessin. Quel est, selon vous, le message de Matteo Ricci pour le monde d’aujourd’hui?</strong></p> <p>Ce que je retiendrais surtout de lui c’est qu’il ne faut pas avoir peur d’aller vers l’autre. Il lui a fallu quand même un sacré courage pour quitter son Europe natale et passer le restant de ses jours à l’autre bout du monde, dans une culture tout autre, sans savoir si et comment sa mission d’évangélisation aboutirait. Le message que nous laisse donc ce personnage c’est le courage de découvrir l’étranger, et de proposer sans imposer. Son but est la conversion des Chinois, mais une conversion par l’adhésion libre du cœur, et non par la force ou par la peur. Je crois que c’est une pensée très forte pour aujourd’hui.</p> <p><strong>Et vous, quel message adressez-vous à tous les lecteurs qui découvriront cet album après l’avoir reçu à Noël?</strong></p> <p>Eh bien simplement: bonne lecture et joyeux Noël! Plus sérieusement, je veux les inviter à la curiosité, à l’ouverture d’esprit pour partager un bout de chemin avec Matteo Ricci. Qu’ils se laissent aussi porter par l’esprit d’aventure, l’intelligence et le courage du personnage.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1671111953_matteoriccidanslaciteinterdite.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="216" height="285" /></h4> <h4>«Matteo Ricci - Dans la Cité interdite», Martin Jamar (illustration), Jean Dufaux (auteur), Editions Dargaud, 56 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'que-les-lecteurs-se-laissent-porter-par-l-esprit-d-aventure-de-matteo-ricci-rencontre-avec-le-bedeiste-martin-jamar', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 224, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4887, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Une des mille collines', 'subtitle' => '«Une des mille collines», Bernard Bellefroid, disponible sur Arte.tv jusqu’au 8 mai 2024, 81 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Une des mille collines», Bernard Bellefroid, disponible sur Arte.tv jusqu’au 8 mai 2024, 81 minutes.', 'content' => '<p>Faire mémoire de l’un des drames majeurs de l’histoire de l’humanité. C’est la mission que s’est donnée le Belge Bernard Bellefroid, en toute humilité, pour pleurer les morts et avec les survivants du génocide rwandais. <i>Une des mille collines</i>, un documentaire sobre et poignant qui raconte le martyr de trois enfants dans un village, sur l’une des collines du Rwanda. En choisissant des histoires particulières, le réalisateur veut rejoindre l’universalité du drame en restant dans le témoignage, l’hommage et le concret. Pas de grandes thèses politiques, donc. Pas de déclarations du genre «on aurait dû», «il n’aurait pas fallu», «il aurait suffi». Le documentaire veut par là même redonner vie à ces trois frères et sœurs en enquêtant sur leur assassinat, d’une part, et en offrant par l’image un dessin du visage de chacun de ces trois enfants, d’autre part. Olivier, Fidéline et Fiacre, âgés respectivement de 10, 5 et 4 ans en 1994. Ils sont les fils d’un certain Fidèle, un <i>serpent</i>, comme on l’a considéré au village d’un jour à l’autre. Ces fils de serpent doivent être éliminés; qu’aucune trace n’en demeure. Ils fuiront, trouveront protection chez une proche, Marguerite, qui reste inconsolée 30 ans plus tard, mais finiront malgré tout par être abattus un jour de printemps 94 entre deux arbres. Le documentaire leur redonne vie le temps d’un récit: à jamais, il leur redonne un visage, une histoire. Pour ce faire, le réalisateur revient sur ses archives: images des procès populaires <i>gacaca</i> qui ont eu lieu en 2005, pour découvrir lentement et difficilement les temps, lieux et responsables des crimes. De la colline de ces trois enfants, le documentaire nous mène ensuite à une autre colline. On y rencontre Jean d’Amour, dont les enfants ont été tués, qui est filmé côte à côte avec leur bourreau. Les deux hommes sont désormais amis. Ils témoignent du chemin de croix atroce mais nécessaire qu’est le pardon. Le pardon n’est pas oubli, à entendre les cris et les pleurs de la mère des enfants tués. Ces cris percent l’écran et rejoignent le ciel. Si l’heure est à la construction de la paix au Rwanda, la justice et la mémoire ne sont pas à évacuer, car elles en sont les piliers. Un documentaire à voir absolument, pour faire mémoire, en pleurant, en combattant la haine, en trouvant la paix sur l’une des mille des collines et dans le cœur de chacun.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'une-des-mille-collines', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 16, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4871, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les combats d’une vie de romancier', 'subtitle' => 'Luc Lang, « Le récit du combat », Editions Stock, 2023, 350 pages.', 'subtitle_edition' => 'Luc Lang, « Le récit du combat », Editions Stock, 2023, 350 pages.', 'content' => '<p>Ses romans ne sont pas faciles d’accès. Pourtant, quand on s’y plonge, on se retrouve un univers bâti par un style sec, élégant, précis. J’attendais de retrouver ce cher Luc Lang après avoir été édifié par son roman <em>La tentation</em> (2019), prix Médicis, qui m’avait offert ma première expérience de western en littérature. Il revient, toujours avec une violence maîtrisée, en offrant à ses lecteurs <em>Le récit du combat</em> (2023). Son écriture habituellement sobre laisse place, cette fois, à une sobriété ouverte sur un certain lyrisme. En témoignent les premières pages du récit où l’auteur revient sur une scène de plage lors de son enfance. Il y découvre, sous le soleil chaud au bord d’une eau fraîche, le corps musclé et puissant de celui qui devient peu à peu son père, le judoka Robert. On se croit face à la sensualité de <em>Noces</em> (1936) d’Albert Camus. Ne parvenant jamais à se faire l’héritier de la pratique du judo de son beau-père, le jeune Luc embrassera néanmoins les arts martiaux par le karaté, qu’il pratique encore aujourd’hui. Dans ce roman, il replonge dans sa vie sans faire de l’ouvrage un témoignage. Il tient à ce que son récit reste un roman, bien que le terreau en demeure ses combats. Les combats de la vie d’un romancier, d’un karatéka, d’un homme qui connut maintes chutes, dont il réussit toujours à se relever, nous invitant à nous nourrir de la même force. Entre deux enseignements sur l’histoire fascinante des arts martiaux japonais, Luc Lang ne peut s’empêcher de faire le point sur les combats de sa création. Qu’a-t-il fait de sa vie ? Et nous, que faisons-nous de la nôtre ? Le combat est ouvert. « Faire œuvre ? La question pourrait se poser en des termes moins grandiloquents. Lorsqu’un matin, peu avant l’aube, sans doute échappé d’un cauchemar, je me réveille en sursaut, déjà dressé dans le lit tel un mort surgi du tombeau, avec cette phrase interrogative aux lèvres qui me vrille le cerveau : Qu’as-tu fait de ta vie ? »</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'les-combats-d-une-vie-de-romancier', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 30, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4795, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Pulp Fiction» 30 ans plus tard', 'subtitle' => '«Pulp Fiction», Quentin Tarantino, avec John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman, 1994, 154 minutes. ', 'subtitle_edition' => '«Pulp Fiction», Quentin Tarantino, avec John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman, 1994, 154 minutes.', 'content' => '<p>Deuxième film de Quentin Tarantino, <i>Pulp Fiction</i> fut subversif à sa sortie et le demeure tout autant aujourd’hui. Pour souffler ses trente bougies, le film s’invite sur la plateforme Netflix. Une occasion à saisir pour découvrir ou redécouvrir cet OVNI du cinéma, qui n’a pas fini de nous surprendre. Jouissif ou méprisable pour les cinéphiles, <i>Pulp Fiction</i> apparaît, selon les points de vue, comme un hommage à la culture pop et aux <i>pulp magazines</i>, ou alors comme une vulgaire parodie de genres cinématographiques déjà morts et enterrés depuis belle lurette. Il faut prendre ces deux points de vue pour essayer de comprendre le film et son genre. Il s’agit à la fois d’un hommage au passé, comme tous les films de Tarantino, et d’une parodie de genres déchus. <i>Pulp Fiction</i> illustre à merveille ce qu’est le cinéma postmoderne. C’est un genre de recyclage: faire du neuf avec du vieux. Ce cinéma se construit totalement à partir des films et des genres qui le précèdent, tant en les parodiant qu’en les sublimant. Il renvoie en fait le spectateur à ce qu’il connaît déjà, à la culture populaire. Mais de la bouche de Tarantino, qui veut être un grand cinéaste ou rien, il faudrait plutôt comprendre son cinéma de la façon suivante: «Un grand cinéaste ne rend jamais hommage, il vole ce qui a été fait par les autres, tout simplement.» Pour un vol, c’est plutôt réussi, d’autant plus que le film n’a pris une ride. La preuve en est que <i>Pulp Fiction</i> remporta la Palme d’or à Cannes en 1994, mais pourrait tout aussi bien la remporter aujourd’hui. Car le film était déjà complètement dépassé à sa sortie. Ce qui en fit vite un classique, qui demeure aujourd’hui en référence. Sans être cinéphile, tout spectateur en recherche d’une fable drôle, décalée et nostalgique, en six épisodes plus vulgaires et géniaux les uns que les autres, pourra passer un moment de rires gras et de tendres souvenirs.</p> <hr /> <p><iframe frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/tGpTpVyI_OQ?si=qEN7-jDncFyt2M2z" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'pulp-fiction-30-ans-plus-tard', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 48, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4786, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Raël»: supercherie d’un mal-aimé', 'subtitle' => '«Raël: le prophète des extraterrestres», Antoine Baldassari et Alexandre Ifi, sur Netflix, 4 épisodes de 45 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Raël: le prophète des extraterrestres», Antoine Baldassari et Alexandre Ifi, sur Netflix, 4 épisodes de 45 minutes.', 'content' => '<p>La série documentaire <i>Raël: le prophète des extraterrestres,</i> à peine sortie sur Netflix, fait largement parler d’elle. Elle se décline en quatre épisodes qui racontent à travers des images d’archives et des témoignages d’adeptes, dont celui de Raël lui-même et de Brigitte Boisselier, ou d’anciens adeptes, l’histoire rocambolesque du mouvement raëlien de sa fondation à aujourd’hui. Sans nous attarder sur la haute qualité et de l’enquête et de la réalisation de la série, ni sur l’actualité de ce qui reste aujourd’hui de ce mouvement, entrons dans la psychologie de Claude Vorilhon, alias Raël, à partir de ce que laisse percevoir la série. Claude Vorilhon, né en 1946, a grandi sans père et sans repères. Très jeune, il s’essaie à la chanson, mais il échoue. Il s’adonne à sa passion automobile, en se consacrant au journalisme auto et au pilotage, mais sans succès non plus. Vorilhon est en somme un raté basique, sans doute rongé de frustrations et habité par un désir malsain de réussir à tout prix pour se plaire et plaire aux autres. Sans tarder, il rebondit en s’improvisant écrivain et en publiant un récit de sa rencontre avec des extraterrestres, <i>Le livre qui dit la vérité</i> (1974). C’est un peu comme la dernière cartouche d’un chasseur qui aurait raté toutes ses proies. Rien qu’au titre de l’ouvrage, l’auteur lui-même ne paraît pas totalement se prendre au sérieux. Et pourtant, il n’est pas le seul, dans les années 70, à être sans réels repères, sans éducation religieuse et perdu dans sa vie spirituelle inexistante. Alors cette fiction apparaît comme une lumière aux yeux d’autres égarés. Et naît Raël, un pervers manipulateur, ignorant de toute culture religieuse, qui baptise pourtant des adeptes et qui délivre des prophéties à tour de bras. Il prône l’amour libre et la jouissance. Grand bien lui fasse. Du reste, qu’y a-t-il de mal à vouloir réussir sa vie, être riche, et coucher avec les plus belles femmes? Il y a de mal quand il s’agit de réussir sa vie en gâchant celle des autres, notamment en les incitant à consacrer leur vie à ce qui ne reste que de la fiction en carton-pâte. Il y a de mal quand il s’agit de s’enrichir sur le dos de misérables qui croient contribuer financièrement à une ambassade pour les extraterrestres, lesquels devraient atterrir en grande pompe d’ici à 2035, et qui ne verra jamais le jour. Il y a de mal quand il s’agit de coucher avec des femmes qui sont pour beaucoup incitées par leur mari ou leurs parents à donner leur corps au grand prophète; il y a encore plus de mal quand ces femmes sont mineures. Claude Vorilhon semble avoir réussi dans sa supercherie. Mais où est la réussite, quand cet amour que vous recherchiez depuis toujours n’est en fait jamais arrivé? Comment parler d’amour, lorsque l’autre est manipulé? Pauvre Vorilhon, qui était mal-aimé, et malgré ses millions et ses adeptes, l'est toujours autant.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'rael-supercherie-d-un-mal-aime', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 54, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 9801, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'PC090154.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 2933464, 'md5' => '43d48d36e87d490152eea1fa202e098f', 'width' => (int) 4608, 'height' => (int) 3456, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '', 'author' => '', 'copyright' => '© Loris S. Musumeci', 'path' => '1671111798_pc090154.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [] $author = 'Loris Salvatore Musumeci ' $description = 'C’était le jour des premières neiges sur la Suisse. Martin Jamar a bien failli ne pas arriver à bon port depuis la Belgique. Encore presque essoufflé, il fut bien à l’heure à Fribourg pour notre rencontre. J’ai eu la chance de m’entretenir avec le bédéiste de renom sur son dernier album «Matteo Ricci dans la Cité interdite», sorti en septembre dernier. C’est le troisième album à caractère religieux, après une œuvre aussi riche que diverse dans ses thèmes. Nous remercions la librairie St-Augustin de Fribourg qui a invité l’artiste et permis l’interview.' $title = '«Que les lecteurs se laissent porter par l’esprit d’aventure de Matteo Ricci». Rencontre avec le bédéiste Martin Jamar' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 618, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Bande dessinée', 'slug' => 'bande-dessinee', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 92, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 91, 'active' => true, 'title' => 'Edition 91', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
0 Commentaire