Culture / La vie mosaïque de Niki de Saint-Phalle
© DR
Avec Jean Tinguely. © DR
Un de ses Tirs, en 1963. © DR
Son livre, paru aux Editions La Différence en 1994. Niki de Saint Phalle y raconte le viol commis sur elle par son père, banquier digne et honorable, quand elle avait onze ans. © DR
Bénédicte (1965). © DR
Née en 1930, morte en 2002, la sculptrice a mené une existence de femme et d’artiste libre, engagée, autodidacte, réalisant des œuvres monumentales dans le monde entier. Une biographie «totale» relate sa vie, évoquant notamment le lourd secret de son enfance et sa vie avec le sculpteur fribourgeois Jean Tinguely.
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Donc tout un chacun coïte dès 16-17 ans et s’en cache. C’est <i>hchouma</i> (la honte) et on risque la <i>hogra</i> (l’exclusion). Le garçon qui ne doit jamais avoir peur, ne jamais pleurer, être romantique ou mielleux, vit en général sa première expérience sexuelle avec une prostituée. Ensuite, pour se marier, il doit prouver sa capacité financière. S’il croise les jambes, traîne avec les filles, rit de façon aiguë, porte des habits colorés et n’est pas agressif, on le traitera de <i>bnita</i> (fillette), de <em>3niba</em> (petit raisin), de <em>loubya</em> (petit haricot) et d’<i>attaï</i> (qui se donne). Et de la jeune femme qui a perdu sa virginité, qualifiée de perforée, pourrie et puante, on dit <em><i>17em moujoud</i></em>, y a de la viande à profusion, ou <em><i>Iguezzar mechdou</i></em>, la boucherie est fermée. Un iman tangérois, en 2012, a émis une fatwa autorisant les femmes à se masturber avec des objets pour éviter les relations extra maritales. 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En Inde, au Pakistan, en Afghanistan, en Malaisie et en Indonésie, les personnes transgenres sont reconnues et acceptées alors qu’en Turquie 1'933 personnes trans ont été assassinées entre 2008 et 2015.</p> <h3>L'orientalisme</h3> <p>Ingres et Nerval, même combat. De Christophe Colomb à Montaigne et Gobineau: rien que des des bons sauvages. </p> <p>Les personnes blanches nourrissent leur imaginaire sexuel de tropes et de poncifs racistes, d’exotisation des corps: l’Antillais danse, le Noir est herculéen, l’Asiatique, épicé et l’homme arabe est poilu, endurant, puissant mais pas trop pour pouvoir être dompté.</p> <h3>Et l'amour dans tout ça?</h3> <p>L’auteur ne tente-t-il pas de nous donner quelque chose qu’il n’a pas, l’amour donc, et dont nous ne voulons pas?</p> <p>Il Y a un côté développement personnel, du genre sauver la religion tout en ayant la sexualité de SON choix, et tel un Bisounours dansant sous un arc-en-ciel fluo, il va même jusqu’à se référer à l’apologiste des petites vertus, Comte-Sponville.</p> <p>Bref, en guise de conclusion, il propose d’aller danser sur la scène <i>voguing</i>, style de danse urbaine consistant à faire, en marchant, avec les bras et les mains des mouvements inspirés des poses de mannequins, défilés dans lesquels chaque personne est célébrée pour ses talents et son inventivité. Etre en vie, ce n’est pas juste exister. Oui! C’est défiler sur le <i>danceflor</i>! Vivre intensément! Créer nos tribus, nos familles, nos communautés! <i>Yallah!</i></p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1730972532_amourrevolutionnerlamourgracealasageearabeetoumusulmane.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="310" /></p> <h4>«Amour: révolutionner l’amour grâce à la sagesse arabe et/ou musulmane», Jamal Ouazzani, Leduc société Editeur, 335 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'voeux-pieux', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 74, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2107, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 7382, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'depression.png', 'type' => 'image', 'subtype' => 'png', 'size' => (int) 393363, 'md5' => 'bb15ffee6c722820c8494d6ed29a33bd', 'width' => (int) 644, 'height' => (int) 430, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '', 'author' => '', 'copyright' => '© DR', 'path' => '1599289149_depression.png', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 1 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 7377, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => '55580227983b3024cd923822581027dd.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 68523, 'md5' => '968adb8bcec9a31822a9e1b21b294a57', 'width' => (int) 564, 'height' => (int) 524, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Avec Jean Tinguely.', 'author' => '', 'copyright' => '© DR', 'path' => '1599288357_55580227983b3024cd923822581027dd.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 2 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 7378, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'tirs.png', 'type' => 'image', 'subtype' => 'png', 'size' => (int) 410903, 'md5' => 'a469ac15e9cf02c5c66d07eab1ad4aab', 'width' => (int) 644, 'height' => (int) 430, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Un de ses Tirs, en 1963.', 'author' => '', 'copyright' => '© DR', 'path' => '1599288436_tirs.png', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 3 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 7379, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => '978-2-7291-1903-4_2-e1485082366260.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 238036, 'md5' => '073aa797f7850caa3aeb9ea40f1ec07b', 'width' => (int) 400, 'height' => (int) 500, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Son livre, paru aux Editions La Différence en 1994. 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Trencadis* est le troisième livre de Caroline Deyns. Une biographie totale à la construction très personnelle, qui multiplie les approches, aussi bien typographiques que psychologiques et historiques. Tentant d’être aussi agile, légère et inventive que la sculptrice, l’auteur ne néglige aucune piste, les explorant toutes, celles propres à l’époque autant que les invariantes, les historiques et les psychologiques, pour rendre justice à un monde plein d’odeurs, d’images et de sons, d’onomatopées pop, plein de rapports passionnels et déments, de personnages de jeu de tarot, d’art brut et de mœurs libérés si caractéristiques des années 60. On retrouve Andy Wharholl, le triomphe du Pop, les luttes des noirs, car Niki de Saint-Phalle, avec sa double nationalité, est très en phase avec l’actualité des USA. On la suit aussi dans sa découvert du Facteur Cheval, de l’œuvre d’Antonio Gaudi à Barcelone ou de celle de Brancusi à Paris.
Voilà donc un inventaire, une revisitation post #Metoo de la vie et de l’œuvre d’une artiste autodidacte, devenue fameuse aux temps des Nouveaux Réalistes en peignant à la carabine dès 1961. Une femme à la magnifique carrière, qui a réalisé des œuvres monumentales sur tous les continents, une artiste géniale qui résiste à son histoire et qui s’en échappe par tous les bouts.
Abandons
Née en 1930 et morte en 2002, Niki de Saint-Phalle fut mannequin pour Vogue et Life Magazine, et puis, après une tentative de suicide en 1952 et un internement avec électrochocs, artiste. En 1961, elle adhère aux Nouveaux Réalistes et devient instantanément internationalement célèbre grâce à ses Tirs, peintures exécutées à la carabine. Elle s’était mariée à 18 ans avec un copain de Georges Perec, Harry Mathews, avec qui elle aura deux enfants. Elle avait été elle-même confiée à ses grands-parents à sa naissance et reprise par sa mère à l’âge de trois ans seulement. Elle sera encore plus radicale, et c’est l’un des leitmotiv du livre: pour être une femme indépendante, artiste et libre, elle abandonnera à son tour ses deux enfants et partagera sa vie avec Jean Tinguely, qu’elle épousera en 1971. Elle aura de nombreux amants de passage, parfois plus jeunes qu’elle.
Inséparable de Jean Tinguely
Le sculpteur fribourgeois et elle eurent toute leur vie un rapport exceptionnel. Niki renversa les rôles et c'est Tinguely qui finit par devenir son assistant! Leurs rapports de pouvoir sont sans arrêt rejoués, jamais figés. Il veut un enfant, elle n’en veut pas, il en aura donc un avec une autre femme. Ils travaillent ensemble sur des projets d’installations monumentales comme le Golem à Jérusalem, le Jardin des Tarots en Italie ou la Fontaine Stravinski à Paris. A la mort du sculpteur, elle fondera le magnifique musée Tinguely de Bâle, incontestable réussite, bâtiment de Mario Botta.
Le viol
A 62 ans, elle trouve enfin la force de révéler au grand jour Le Secret qu'elle porte en elle depuis cinquante ans. Le texte, publié en 1994 par les éditions La Différence, a la forme d'une lettre à sa fille Laura. Il se lit en quelques minutes et est poignant.
«Dans notre maison, la morale était partout: écrasante comme une canicule», écrit-elle. C’est l’été, elle a 11 ans, et son père, un respectable banquier, «glissa sa main dans ma culotte comme ces hommes infâmes dans les cinémas qui guettent les petites filles. Honte, plaisir, angoisse, et peur, me serraient la poitrine. Mon amour pour lui se tourna en mépris. Il avait brisé en moi la confiance en l'être humain.»
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mais il manquait du courage d'une vraie révolte. La petite fille que j'étais sera la seule victime de sa lamentable rébellion.» «Il faut se souvenir de l’époque, écrit-elle aussi. J’avais été élevée dans la honte de mon corps et dans l’idée catholique du péché. Les sœurs irlandaises, au couvent, étaient obsédées par le sexe. Les enfants sont perméables. J’avais bu de ce lait empoisonné.»
L’œuvre
L’œuvre de Niki de Saint-Phalle est une ode à la femme épanouie, souveraine, et elle n’a rien de victimaire ni de revanchard. Elle parle de politique, c’est une artiste engagée; ses Tirs, commencés au moment de la guerre d’Algérie, sont des Tirs politiques. Elle tire sur Kennedy comme sur Khrouchtchev, évoquant donc aussi bien la guerre froide, la violence, le patriarcat que l’accouchement, le mariage.
On pose très souvent les équivalences femme = femme victime = art féminin. Mais ici, c’est l’inverse! Niki de Saint Phalle a refusé le rôle de victime et choisi le rôle d’héroïne, celui qu’elle attribue aux femmes qu’elle représente. Rappelez-vous Le Hon, exposée au Moderna Museet de Stockholm (1966), une femme géante, couchée sur le dos, aux jambes écartées; les visiteurs pouvaient pénétrer dans la sculpture par son sexe. Il ne s’agissait pas d’une œuvre thérapeutique mais d’une géniale affirmation de soi et de la grandeur insurpassable de la féminité!
* Le trencadis est un type de mosaïque à base d'éclats de céramique, typique de l'architecture moderniste catalane.
Caroline Deyns, Trencadis, Quidam Editeur, 364 pages.
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Les darbystes ne sont pas prisonniers de leur communauté nous apprend l’auteur qui sait de quoi il parle puisqu’il en fut. Ils peuvent dire <em>Je</em>, faire entendre une idée ou signifier un désaccord. Le retour de Jean Prod’hom sur le darbysme confronte les pratiques et le caractère de son fondateur John Nelson Darby à la fantasque personnalité d’un pasteur de l'Eglise évangélique vaudoise, Alexis Muston. L’un, sombre prêcheur dogmatique, dit la loi, s’occupe de pouvoir, représente l’ordre; l’autre, en quête de grâce, vagabonde et fuit tout cela en bondissant de sentier en chemin. Pour Darby, les croyants ne peuvent ni ne doivent s'organiser en Eglise et les pasteurs doivent renoncer à leurs titres, il n’est nul besoin d'une organisation pour se réunir entre chrétiens, nul besoin de l'ordination, chaque croyant est prêtre mais ce moment anarchiste se métamorphose en machine à exclure et ne sera plus que débats et affrontements autour du pouvoir. 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Ses parents étant juifs, communistes et résistants, il a vécu de 6 à 11 ans loin d’eux. </p> <p>En 1952, il va rendre visite à Debord à l’hôtel où celui-ci habite et le futur situationniste lui ouvre sa porte vêtu d’une robe de chambre bordeaux. Une robe de chambre! La honte…</p> <h3>Centre d’observation et de rééducation de Chevilly-Larue</h3> <p>Institution centrale dans notre histoire tenue par de sinistres religieuses qui, à leur arrivée, vérifient la virginité des filles en leur enfonçant, de dos, un doigt dans le vagin. Si les filles protestent, elles leur tapent le front sur le bord d’un lavabo.</p> <p>Les premiers jours, Sarah Abouaf y vomit souvent parce qu’elle n’a pas l’habitude de manger à heures régulières et en quantité normale. Ses dessins sont précis. «Quand les Allemands ont emmené maman» est le titre de l’un d’eux. Un autre représente une petite pièce sans fenêtre avec comme légende «A Chevilly, je pleure». Elle y passera cinq mois. 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Le 15 mai, elle fomente une évasion; découverte, elle prend cinq jours de mitard. </p> <h3>Une toute petite bêtise: les chemises neuves</h3> <p>La famille d’Eliane lui loue une petite chambre sous les combles près du château de Vincennes et tente de l’aider à ne pas sombrer, à rester propre, en lui envoyant des vêtements, des chemises neuves entre autres. N’ayant pas l’intention de les porter, elle propose aux garçons de les revendre ou de les échanger contre des bouteilles de vin. Ils essaient dans plusieurs bars de Vincennes. Au lever du jour, des coups contre la porte de la chambre de bonne les réveillent. Ils ne bougent pas et se rendorment. Une demi-heure plus tard, la porte est enfoncée, des flics se ruent dans la pièce – c’est Berlé qui prend le plus de coups. Des commerçants du quartier ont dénoncé un trafic de chemises volées. Pour cette affaire de chemises, Eliane, en liberté depuis dix mois, est donc arrêtée. 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Donc tout un chacun coïte dès 16-17 ans et s’en cache. C’est <i>hchouma</i> (la honte) et on risque la <i>hogra</i> (l’exclusion). Le garçon qui ne doit jamais avoir peur, ne jamais pleurer, être romantique ou mielleux, vit en général sa première expérience sexuelle avec une prostituée. Ensuite, pour se marier, il doit prouver sa capacité financière. S’il croise les jambes, traîne avec les filles, rit de façon aiguë, porte des habits colorés et n’est pas agressif, on le traitera de <i>bnita</i> (fillette), de <em>3niba</em> (petit raisin), de <em>loubya</em> (petit haricot) et d’<i>attaï</i> (qui se donne). Et de la jeune femme qui a perdu sa virginité, qualifiée de perforée, pourrie et puante, on dit <em><i>17em moujoud</i></em>, y a de la viande à profusion, ou <em><i>Iguezzar mechdou</i></em>, la boucherie est fermée. Un iman tangérois, en 2012, a émis une fatwa autorisant les femmes à se masturber avec des objets pour éviter les relations extra maritales. 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De Christophe Colomb à Montaigne et Gobineau: rien que des des bons sauvages. </p> <p>Les personnes blanches nourrissent leur imaginaire sexuel de tropes et de poncifs racistes, d’exotisation des corps: l’Antillais danse, le Noir est herculéen, l’Asiatique, épicé et l’homme arabe est poilu, endurant, puissant mais pas trop pour pouvoir être dompté.</p> <h3>Et l'amour dans tout ça?</h3> <p>L’auteur ne tente-t-il pas de nous donner quelque chose qu’il n’a pas, l’amour donc, et dont nous ne voulons pas?</p> <p>Il Y a un côté développement personnel, du genre sauver la religion tout en ayant la sexualité de SON choix, et tel un Bisounours dansant sous un arc-en-ciel fluo, il va même jusqu’à se référer à l’apologiste des petites vertus, Comte-Sponville.</p> <p>Bref, en guise de conclusion, il propose d’aller danser sur la scène <i>voguing</i>, style de danse urbaine consistant à faire, en marchant, avec les bras et les mains des mouvements inspirés des poses de mannequins, défilés dans lesquels chaque personne est célébrée pour ses talents et son inventivité. Etre en vie, ce n’est pas juste exister. Oui! C’est défiler sur le <i>danceflor</i>! Vivre intensément! Créer nos tribus, nos familles, nos communautés! <i>Yallah!</i></p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1730972532_amourrevolutionnerlamourgracealasageearabeetoumusulmane.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="310" /></p> <h4>«Amour: révolutionner l’amour grâce à la sagesse arabe et/ou musulmane», Jamal Ouazzani, Leduc société Editeur, 335 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'voeux-pieux', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 74, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 2107, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 7382, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'depression.png', 'type' => 'image', 'subtype' => 'png', 'size' => (int) 393363, 'md5' => 'bb15ffee6c722820c8494d6ed29a33bd', 'width' => (int) 644, 'height' => (int) 430, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '', 'author' => '', 'copyright' => '© DR', 'path' => '1599289149_depression.png', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 1 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 7377, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => '55580227983b3024cd923822581027dd.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 68523, 'md5' => '968adb8bcec9a31822a9e1b21b294a57', 'width' => (int) 564, 'height' => (int) 524, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Avec Jean Tinguely.', 'author' => '', 'copyright' => '© DR', 'path' => '1599288357_55580227983b3024cd923822581027dd.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 2 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 7378, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'tirs.png', 'type' => 'image', 'subtype' => 'png', 'size' => (int) 410903, 'md5' => 'a469ac15e9cf02c5c66d07eab1ad4aab', 'width' => (int) 644, 'height' => (int) 430, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Un de ses Tirs, en 1963.', 'author' => '', 'copyright' => '© DR', 'path' => '1599288436_tirs.png', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' }, (int) 3 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 7379, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => '978-2-7291-1903-4_2-e1485082366260.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 238036, 'md5' => '073aa797f7850caa3aeb9ea40f1ec07b', 'width' => (int) 400, 'height' => (int) 500, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Son livre, paru aux Editions La Différence en 1994. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
1 Commentaire
@Franky 11.10.2020 | 17h12
«Lors de vos prochaines vacances en Italie , allez urgemment au Jardin des Tarots en Toscane....
Et vous vous éclaterez devant le génie de Niky de Saint Phalle !!»