Culture / «La nostalgie n’est jamais légère»
«Tchéquie. La nostalgie n’est jamais légère», Renata Libal, Editions Nevicata, collection «L’âme des peuples», 92 pages.
Le président tchèque Petr Pavel est en visite officielle à Berne. Quelqu’un aura-t-il le bon goût de lui offrir ce petit livre consacré à son pays? Signé Renata Libal, la journaliste romande bien connue, rédactrice en chef du magazine Encore!, arrivée en Suisse en bas âge avec ses parents qui fuyaient le communisme, restée attachée à son pays d’origine. «La nostalgie n’est jamais légère», comme dit le sous-titre en référence aux temps glorieux, aux moult malheurs, de ce pays d’une grande culture. Mais la lecture de l’ouvrage est fort attrayante. Et l’on y apprend tant de faits peu connus, on y découvre tant de personnages d’envergure européenne, tant de paysages au-delà du pont Charles de Prague, surchargé de touristes envahissants.
Apparaît un mot-clé, intraduisible, «pohada», qui dit une propension des Tchèques à se la couler douce, à se calmer, à savourer tranquillement sa bière, bien calé dans le fauteuil, dans «un jardinet protégé du monde», dans un paradis perdu. Quand les Russes ont agressé l’Ukraine, certains se sont demandé: et lorsqu’ils ont envahi la Tchécoslovaquie en 1968 pour mettre fin au Printemps de Prague, pourquoi n’avons-nous pas résisté? Au lieu de grimper sur les blindés pour tenter de dialoguer avec les soldats soviétiques? Il y a maintes raisons politiques à cela, mais la réponse est aussi dans le mot pohada. Ce pays est profondément pacifique et n’ambitionne nullement de façonner l’histoire du monde. Peu croyant aussi malgré les nombreuses églises… qui restent vides. Au cœur de l’Europe, sur la carte Prague se situe un peu plus à l’ouest que Vienne. A l’équilibre – le mot lui va bien – entre les plans réunifiés du continent.
La Tchéquie a pourtant ses zones d’ombre, guère évoquées par l’auteure. L’épuration ethnique d’après-guerre, fort compréhensible, avec 1,6 million d’Allemands des Suèdes chassés, le mépris encore présent des Romanichels, la tendance à voter pour un opportuniste mafieux viré à l’extrême droite après un passé communiste.
Reste que la Republika czeska, séparée sans heurts de la Slovaquie en 1993, est bien davantage qu’un drapeaux de plus à Bruxelles, plus qu’une économie prospère, plus qu’un musée pour touristes pressés. On perçoit, à Prague surtout, le cœur battant de la culture, de la liberté. De Jan Hus qui luttait au quatorzième siècle contre les privilèges du clergé à Milan Kundera qui raconta mieux que personne la fronde des années 60 contre le régime communiste. Le nom de son premier président, Vaclav Havel, marque aussi la mémoire. Acclamé en 1989 par la foule qui débarqua ses prédécesseurs alignés sur l’URSS, en manifestant pendant cinq jours sur l’avenir principale de Prague. La révolution de velours. Qui mit au pouvoir l’ex-dissident en 1990 lors des premières élections libres. Le personnage est un tantinet critiqué aujourd’hui pour son côté «bisounours», il n’empêche qu’il a marqué l’histoire de son pays et au-delà. Pour qui l’a rencontré – nous avons eu cette chance, dans sa demeure fliquée puis plus tard au château –, il reste inoubliable, si attachant, une figure unique de paix et de liberté.
Allons-y, c’est si proche. Et aussi proche à certains égards de la mentalité helvétique qui n’a pas de mot pour dire sa pohada mais où l’on apprécie aussi de se sentir à l’écart des tumultes. Bien installés.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5233, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«La nostalgie n’est jamais légère»', 'subtitle' => '«Tchéquie. La nostalgie n’est jamais légère», Renata Libal, Editions Nevicata, collection «L’âme des peuples», 92 pages.', 'subtitle_edition' => '«Tchéquie. La nostalgie n’est jamais légère», Renata Libal, Editions Nevicata, collection «L’âme des peuples», 92 pages.', 'content' => '<p><span>Le président tchèque Petr Pavel est en visite officielle à Berne. Quelqu’un aura-t-il le bon goût de lui offrir ce petit livre consacré à son pays? Signé Renata Libal, la journaliste romande bien connue, rédactrice en chef du magazine <em>Encore!</em>, arrivée en Suisse en bas âge avec ses parents qui fuyaient le communisme, restée attachée à son pays d’origine. «La nostalgie n’est jamais légère», comme dit le sous-titre en référence aux temps glorieux, aux moult malheurs, de ce pays d’une grande culture. Mais la lecture de l’ouvrage est fort attrayante. Et l’on y apprend tant de faits peu connus, on y découvre tant de personnages d’envergure européenne, tant de paysages au-delà du pont Charles de Prague, surchargé de touristes envahissants. </span></p> <p><span>Apparaît un mot-clé, intraduisible, «<em>pohada</em>», qui dit une propension des Tchèques à se la couler douce, à se calmer, à savourer tranquillement sa bière, bien calé dans le fauteuil, dans «un jardinet protégé du monde», dans un paradis perdu. Quand les Russes ont agressé l’Ukraine, certains se sont demandé: et lorsqu’ils ont envahi la Tchécoslovaquie en 1968 pour mettre fin au Printemps de Prague, pourquoi n’avons-nous pas résisté? Au lieu de grimper sur les blindés pour tenter de dialoguer avec les soldats soviétiques? Il y a maintes raisons politiques à cela, mais la réponse est aussi dans le mot <em>pohada</em>. Ce pays est profondément pacifique et n’ambitionne nullement de façonner l’histoire du monde. Peu croyant aussi malgré les nombreuses églises… qui restent vides. Au cœur de l’Europe, sur la carte Prague se situe un peu plus à l’ouest que Vienne. A l’équilibre – le mot lui va bien – entre les plans réunifiés du continent.</span></p> <p><span>La Tchéquie a pourtant ses zones d’ombre, guère évoquées par l’auteure. L’épuration ethnique d’après-guerre, fort compréhensible, avec 1,6 million d’Allemands des Suèdes chassés, le mépris encore présent des Romanichels, la tendance à voter pour un opportuniste mafieux viré à l’extrême droite après un passé communiste. </span></p> <p><span>Reste que la <em>Republika czeska</em>, séparée sans heurts de la Slovaquie en 1993, est bien davantage qu’un drapeaux de plus à Bruxelles, plus qu’une économie prospère, plus qu’un musée pour touristes pressés. On perçoit, à Prague surtout, le cœur battant de la culture, de la liberté. De Jan Hus qui luttait au quatorzième siècle contre les privilèges du clergé à Milan Kundera qui raconta mieux que personne la fronde des années 60 contre le régime communiste. Le nom de son premier président, Vaclav Havel, marque aussi la mémoire. Acclamé en 1989 par la foule qui débarqua ses prédécesseurs alignés sur l’URSS, en manifestant pendant cinq jours sur l’avenir principale de Prague. La révolution de velours. Qui mit au pouvoir l’ex-dissident en 1990 lors des premières élections libres. Le personnage est un tantinet critiqué aujourd’hui pour son côté «bisounours», il n’empêche qu’il a marqué l’histoire de son pays et au-delà. Pour qui l’a rencontré – nous avons eu cette chance, dans sa demeure fliquée puis plus tard au château –, il reste inoubliable, si attachant, une figure unique de paix et de liberté.</span></p> <p><span>Allons-y, c’est si proche. Et aussi proche à certains égards de la mentalité helvétique qui n’a pas de mot pour dire sa <em>pohada</em> mais où l’on apprécie aussi de se sentir à l’écart des tumultes. Bien installés.</span></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-nostalgie-n-est-jamais-legere', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 28, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [], 'author' => 'Jacques Pilet', 'description' => '«Tchéquie. La nostalgie n’est jamais légère», Renata Libal, Editions Nevicata, collection «L’âme des peuples», 92 pages.', 'title' => '«La nostalgie n’est jamais légère»', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5233, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«La nostalgie n’est jamais légère»', 'subtitle' => '«Tchéquie. La nostalgie n’est jamais légère», Renata Libal, Editions Nevicata, collection «L’âme des peuples», 92 pages.', 'subtitle_edition' => '«Tchéquie. La nostalgie n’est jamais légère», Renata Libal, Editions Nevicata, collection «L’âme des peuples», 92 pages.', 'content' => '<p><span>Le président tchèque Petr Pavel est en visite officielle à Berne. Quelqu’un aura-t-il le bon goût de lui offrir ce petit livre consacré à son pays? Signé Renata Libal, la journaliste romande bien connue, rédactrice en chef du magazine <em>Encore!</em>, arrivée en Suisse en bas âge avec ses parents qui fuyaient le communisme, restée attachée à son pays d’origine. «La nostalgie n’est jamais légère», comme dit le sous-titre en référence aux temps glorieux, aux moult malheurs, de ce pays d’une grande culture. Mais la lecture de l’ouvrage est fort attrayante. Et l’on y apprend tant de faits peu connus, on y découvre tant de personnages d’envergure européenne, tant de paysages au-delà du pont Charles de Prague, surchargé de touristes envahissants. </span></p> <p><span>Apparaît un mot-clé, intraduisible, «<em>pohada</em>», qui dit une propension des Tchèques à se la couler douce, à se calmer, à savourer tranquillement sa bière, bien calé dans le fauteuil, dans «un jardinet protégé du monde», dans un paradis perdu. Quand les Russes ont agressé l’Ukraine, certains se sont demandé: et lorsqu’ils ont envahi la Tchécoslovaquie en 1968 pour mettre fin au Printemps de Prague, pourquoi n’avons-nous pas résisté? Au lieu de grimper sur les blindés pour tenter de dialoguer avec les soldats soviétiques? Il y a maintes raisons politiques à cela, mais la réponse est aussi dans le mot <em>pohada</em>. Ce pays est profondément pacifique et n’ambitionne nullement de façonner l’histoire du monde. Peu croyant aussi malgré les nombreuses églises… qui restent vides. Au cœur de l’Europe, sur la carte Prague se situe un peu plus à l’ouest que Vienne. A l’équilibre – le mot lui va bien – entre les plans réunifiés du continent.</span></p> <p><span>La Tchéquie a pourtant ses zones d’ombre, guère évoquées par l’auteure. L’épuration ethnique d’après-guerre, fort compréhensible, avec 1,6 million d’Allemands des Suèdes chassés, le mépris encore présent des Romanichels, la tendance à voter pour un opportuniste mafieux viré à l’extrême droite après un passé communiste. </span></p> <p><span>Reste que la <em>Republika czeska</em>, séparée sans heurts de la Slovaquie en 1993, est bien davantage qu’un drapeaux de plus à Bruxelles, plus qu’une économie prospère, plus qu’un musée pour touristes pressés. On perçoit, à Prague surtout, le cœur battant de la culture, de la liberté. De Jan Hus qui luttait au quatorzième siècle contre les privilèges du clergé à Milan Kundera qui raconta mieux que personne la fronde des années 60 contre le régime communiste. Le nom de son premier président, Vaclav Havel, marque aussi la mémoire. Acclamé en 1989 par la foule qui débarqua ses prédécesseurs alignés sur l’URSS, en manifestant pendant cinq jours sur l’avenir principale de Prague. La révolution de velours. Qui mit au pouvoir l’ex-dissident en 1990 lors des premières élections libres. Le personnage est un tantinet critiqué aujourd’hui pour son côté «bisounours», il n’empêche qu’il a marqué l’histoire de son pays et au-delà. Pour qui l’a rencontré – nous avons eu cette chance, dans sa demeure fliquée puis plus tard au château –, il reste inoubliable, si attachant, une figure unique de paix et de liberté.</span></p> <p><span>Allons-y, c’est si proche. Et aussi proche à certains égards de la mentalité helvétique qui n’a pas de mot pour dire sa <em>pohada</em> mais où l’on apprécie aussi de se sentir à l’écart des tumultes. Bien installés.</span></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-nostalgie-n-est-jamais-legere', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 28, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5234, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le sombre tableau de l’Europe', 'subtitle' => 'Les dirigeants européens félicitent Trump avec des mines longues comme ça. Sans avoir vu venir une si haute vague ni les fonds dont elle monte. Comme si l’avenir d’ici dépendait de cet évènement. Des conséquences, il y en aura, probablement fâcheuses, pas aussi prévisibles que ne le disent ces jours les «experts» si souvent fourvoyés. Ces messieurs-dames feraient mieux de voir leur propre assiette. Elle a un goût amer.', 'subtitle_edition' => 'Les dirigeants européens félicitent Trump avec des mines longues comme ça. Sans avoir vu venir une si haute vague ni les fonds dont elle monte. Comme si l’avenir d’ici dépendait de cet évènement. Des conséquences, il y en aura, probablement fâcheuses, pas aussi prévisibles que ne le disent ces jours les «experts» si souvent fourvoyés. Ces messieurs-dames feraient mieux de voir leur propre assiette. Elle a un goût amer.', 'content' => '<p><span>Après la France dans la panade financière et politique, voilà que l’Allemagne dérape. Son industrie, avec ou sans Trump, est blessée au cœur. L’automobile. L’empire Volkswagen ferme des usines, licencie des dizaines de milliers de travailleurs. Et les autres, les glorieuses Mercedes, Audi et BMW battent aussi de l’aile. A cause des méchants Chinois? Certes la concurrence est rude, mais surtout faute d’innovations à temps. Faute d’avoir su coller aux nouveaux rêves. Assises sur leur prestige, ces marques ont cru à l’éternité. A l’image d’une société auto-satisfaite, aujourd’hui en désarroi. Comme en Suisse? En tout cas, elle a du souci à se faire, si étroitement liée à l’industrie d’outre-Rhin.</span></p> <p><span>La crise survient au moment où le gouvernement de la République fédérale est plus faible, plus désemparé que jamais. La coalition SPD-Verts-FDP se déchire. Le ministre de l’Economie vert Habeck prône le soutien aux entreprises et à la transition écologique à coup de milliards, quitte à creuser la dette,. Celui des Finances, le libéral Lindner, s’y oppose vivement…. et vient de se faire mettre à la porte! Le chancelier socialiste Scholz n’en donne pas pour autant un cap clair. Il donne souvent l’impression de ne pas savoir trop quoi dire. Sinon sa volonté de s’accrocher au pouvoir. Tandis que la jeune ministre des Affaires étrangères, Baerbock, batifole à travers le monde avec des discours enfantins et belliqueux, anti-russe et anti-chinois. Les trois partis de la «Ampelregierung» voient les intentions de vote s’effondrer. L’opposition, la droite classique de la CDU/CSU, se frotte les mains et attend les prochaines élections.</span></p> <p><span>Au malaise s’ajoute la montée d’un vaste pan de l’opinion, emmené par l’AfD, dite d’extrême droite, et le BSW de Sarah Wagenknecht. Avec des nuances entre ces formations, mais en gros pour plus de justice sociale, moins de réglementations, moins de bureaucratie, moins d’immigration, et pour cesser d’envoyer des milliards à l’Ukraine, trouver enfin une solution diplomatique. Enfin et surtout, pour retrouver la souveraineté, se débarrasser de la tutelle politique des Etats-Unis. Populisme, dit-on. Et si l’on écoutait ce camp plutôt que de diffamer sans relâche ses partisans? La leçon Trump sera-t-elle entendue en Europe? </span></p> <p><span>Certes les pays du sud méditerranéen et de l’est vont mieux que les vieux piliers de l’union, gardent plus d’élan, mais c’est tout le continent qui doit revoir sa position et son ambition dans le monde. En définir les nouveaux termes tout en restant fidèles à ses idéaux, les Lumières, pas toutes éteintes, les libertés individuelles, la notion de droit international… Mais avec un peu de cohérence, en mots crédibles! Lorsqu’on s’indigne fort du débordement de la Russie sur son si proche voisin et que l’on se tait lorsque lorsque l’Etat d’Israël s’étend dans le feu incessant des bombes sur des territoires qui ne lui appartiennent pas, nos beaux discours passent mal.</span></p> <p><span>Le manichéisme furibond est une arme contre l’intelligence. Trump comme les autres en feront l’expérience. La politique est un combat, mais si la colère paie un moment, une fois au pouvoir, s’impose la nécessité de la compétence. L’entourage du tribun à la casquette rouge, pas tous des allumés, pas tous des sots, pas tous des misogynes, pas tous des racistes, aura son poids. Quoi qu’on dise de son autoritarisme. Faire bondir les droits de douane, c’est prometteur, mais diablement risqué à la longue avec les ripostes d’en face. Les affaires - l’oiseau gueulard le sait! –, ont besoin d’échanges. Le dollar est concurrencé, une foison de barrières ne le renforcera pas. Celles-ci ne revitaliseront pas d’un coup les industries en crise, dans l’automobile et l’aviation (Boeing à genoux…). Les trompe-l’œil ne tarderont pas à décevoir. Surtout les foules qui ont voté ainsi en raison de la hausse des prix au supermarché. Ce ne sont pas les coups de gueule qui les feront baisser. Quant à la juste colère des femmes atteintes dans leurs droits, elle ne fera que s’amplifier.</span></p> <p><span>Cela dit, pour parler de la Suisse, la guerre commerciale contre la Chine va causer bien des soucis à Parmelin et consorts, avec notre accord de libre-échange que la nouvelle Maison blanche va attaquer tôt ou tard. En matière d’ingérences – puisque c’est le mot à la mode, elle s’y connaît. Quant à la défense, certains s’en inquiètent, on ne voit pas pourquoi Trump freinerait le flirt atlantiste en cours. Il rapporte tant d’argent au lobby américain des armes.</span></p> <p><span>On n’a pas fini de regarder vers Washington, bon gré mal gré. Mais si possible sans les yeux d'une Chimène asservie. </span></p> <p><span>En attendant, moquons-nous de Madame von der Leyen qui demande aux familles d’emmagasiner des boîtes de conserves en vue de la guerre russe portée dans toute l’Europe. Alors que les troupes de Poutine, avec ou sans Nord-Coréens, pataugent depuis des mois pour conquérir deux-trois villages à sa frontière.</span></p> <p><span>Conclusion en forme de recette: quoi qu’il arrive, tentons de rire encore. Et pleurons aussi les vraies tragédies du moment.</span></p>', 'content_edition' => 'Après la France dans la panade financière et politique, voilà que l’Allemagne dérape. Son industrie, avec ou sans Trump, est blessée au cœur. L’automobile. L’empire Volkswagen ferme des usines, licencie des dizaines de milliers de travailleurs. Et les autres, les glorieuses Mercedes, Audi et BMW battent aussi de l’aile. A cause des méchants Chinois? Certes la concurrence est rude, mais surtout faute d’innovations à temps. Faute d’avoir su coller aux nouveaux rêves. Assises sur leur prestige, ces marques ont cru à l’éternité. A l’image d’une société auto-satisfaite, aujourd’hui en désarroi. Comme en Suisse? En tout cas, elle a du souci à se faire, si étroitement liée à l’industrie d’outre-Rhin. La crise survient au moment où le gouvernement de la République fédérale est plus faible, plus désemparé que jamais. La coalition SPD-Verts-FDP se déchire. Le ministre de l’Economie vert Habeck prône le soutien aux entreprises et à la transition écologique à coup de milliards, quitte à creuser la dette,. Celui des Finances, le libéral Lindner, s’y oppose vivement…. et vient de se faire mettre à la porte! Le chancelier socialiste Scholz n’en donne pas pour autant un cap clair. Il donne souvent l’impression de ne pas savoir trop quoi dire. Sinon sa volonté de s’accrocher au pouvoir.', 'slug' => 'le-sombre-tableau-de-l-europe', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 74, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5227, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Que faire face à l’Etat-paria?', 'subtitle' => 'Le mot était lâché en mai déjà par l’ex-ambassadeur et consul général d’Israël à New York, Alon Pinkas, révulsé par les agissements de son pays à Gaza, jugeant la réponse au 7 octobre disproportionnée et mal conçue. Il mettait le terme paria au conditionnel: «si cette trajectoire politique persiste». Or celle-ci a pris des proportions inouïes.', 'subtitle_edition' => 'Le mot était lâché en mai déjà par l’ex-ambassadeur et consul général d’Israël à New York, Alon Pinkas, révulsé par les agissements de son pays à Gaza, jugeant la réponse au 7 octobre disproportionnée et mal conçue. Il mettait le terme paria au conditionnel: «si cette trajectoire politique persiste». Or celle-ci a pris des proportions inouïes.', 'content' => '<p><span>Les attaques contre la FINUL au Liban n’étaient qu’un signe symbolique du mépris des Nations Unies. Comme la provocante décision de déclarer <em>persona non grata</em> le Secrétaire général de l’ONU. Mais aujourd’hui Netanyahou et les siens dépassent toutes les limites. L’adoption par le Parlement israélien, à une écrasante majorité, d’une loi interdisant l’UNRWA à Gaza, en Cisjordanie et en Israël, c’est un pas de plus dans la rupture avec le monde civilisé. A Gaza cette structure est la seule qui peut aider à la survie d’une population de deux millions de personnes, sans cesse déplacées, dans les ruines et sous les bombes. Certes il reste, pour le médical, le Croissant rouge palestinien, mais ses représentants sont harcelés, menacés, impuissants car la plupart des hôpitaux sont détruits ou endommagés. Dans le nord de la bande – longue au total comme de Lausanne à Nyon – tout est rasé. Un des rares immeubles encore debout a été détruit dans la nuit de lundi. Plus de cent morts d’un coup. Les habitants qui s’accrochent encore à ce bout de terre sont ouvertement avertis, promis à périr tous s’ils ne partent pas.</span></p> <p><span>Le message est clair: que les Gazaouis crèvent, de faim, sous le feu, ou qu’ils s’en aillent au diable. Que les pays voisins les accueillent. Parce que nous, nous resterons. Au-delà de l’indignation morale, on ne peut être que stupéfait de cette politique insensée. Quelle que soit l’issue, elle sème autour d’Israël une haine durable qui, dans les années à venir, est promise à exploser des pires façons imaginables.</span></p> <p><span>Et nous ne parlons pas de la Cisjordanie où la colonisation violente progresse, nous parlons du Liban où les bombardements sont quotidiens, où des pans entiers de la population sont chassés d’un lieu à l’autre. Quasiment comme à Gaza. Particulièrement dans le sud et dans la plaine de la Bekaa, où la ville de Baalbek, connue pour ses vestiges grecs, subit ces jours de violents bombardements. D’où des centaines de milliers de personnes fuient vers la Syrie.</span></p> <p><span>Que faire face à un Etat qui commet de tels crimes, qui défie et humilie l’ONU, organisation critiquable à certains égards mais indispensable à la raison, au dialogue, à la recherche de paix? A s’en exclure ainsi <em>de facto</em>, il devient en effet un paria. Définition du mot: banni, exclu, réprouvé. Désignation lourde à porter même en gardant l’appui d’une grande puissance.</span></p> <p><span>Car il faut dire que ces horreurs se produisent avec l’accord et le soutien continu des Etats-Unis. En dépit de quelques mots d’apaisement ici et là. Comme cette récente et dérisoire proposition de cessez-le-feu pour 28 jours. Quant aux Européens, leurs suiveurs, ils restent muets ou d’une retenue assourdissante. Ignazio Cassis, à la présidence du Conseil de sécurité, s’est cependant prononcé à New York. Dans le texte: «Israël a a adopté deux lois interdisant la coopération avec l’UNRWA, cherchant à limiter sa présence en Israël et dans le Territoire palestinien occupé. La Suisse est très préoccupée par les implications humanitaires, politiques et juridiques de ces décisions». Difficile de faire plus soft.</span></p> <p><span>Quand donc les Occidentaux se rendront-ils compte que leurs complicités, leurs retenues ou leurs silences nous éloignent du reste du monde?</span></p> <p><span>Mais attention, un mot de trop, parler de sanctions par exemple, et vous voilà taxés d’antisémites… Osons dire pourtant que ce pays qui a fait de son droit – incontesté – à se défendre une arme de conquête territoriale et d’épuration ethnique, ce pays qui dans les faits se met au ban des Nations Unies, ce pays doit être franchement condamné. Même si Netanyahou et consorts s’en contrefichent. Pour le principe. Pour ne pas avoir trop honte de notre impuissance devant une telle tragédie.</span></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'que-faire-face-a-l-etat-paria', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 63, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5223, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Quand les soldats n’en peuvent plus', 'subtitle' => 'Gouvernements et états-majors suivent avancées et reculs des guerres à distance, sur les cartes. Les hommes au front les vivent dans leur chair, dans leurs têtes, entre la vie et la mort. Quand elles durent arrive un moment où ils sont moins, ou plus du tout enflammés par les discours belliqueux. Ils commencent à s’interroger sur le sens de leurs sacrifices. Nombre d’appelés préfèrent se cacher, quitter leur pays. C’est le cas en Ukraine. Et, dans une moindre mesure, en Israël.', 'subtitle_edition' => 'Gouvernements et états-majors suivent avancées et reculs des guerres à distance, sur les cartes. Les hommes au front les vivent dans leur chair, dans leurs têtes, entre la vie et la mort. Quand elles durent arrive un moment où ils sont moins, ou plus du tout enflammés par les discours belliqueux. Ils commencent à s’interroger sur le sens de leurs sacrifices. Nombre d’appelés préfèrent se cacher, quitter leur pays. C’est le cas en Ukraine. Et, dans une moindre mesure, en Israël.', 'content' => '<p><span>Les témoignages se multiplient. A l’approche du millième jour de la guerre, les soldats ukrainiens sont à bout. Harcelés, encerclés, bombardés, ils ne croient plus depuis longtemps à la contre-offensive qui devait rendre au pouvoir de Kiew les territoires contrôlés par la Russie. Faute d’armements et de munitions? Peut-être. Pas seulement. Le journaliste Stanislav Asseyev, ancien soldat, ex-prisonnier des Russes, blessé deux fois dans le Donbass, déclare au journal <em>Le Monde</em>: «Il n’y a presque plus de motivation. Il y a une grande crise dans l’infanterie qui s’explique par un manque de personnel, d’entraînement et de communication entre les unités. C’est un problème interne à l’Ukraine qu’aucun pays occidental ne peut changer. Nous pouvons avoir autant de drones ou de munitions qu’on veut, s’il n’y a pas de soldats dans les tranchées, rien ne changera.» Et il ajoute: «Nous avons une immense armée de déserteurs qui se balade dans le pays». Des planqués aussi, faux certificats d’invalidité en poche, obtenus par des faveurs d’en-haut ou à coups de milliers de dollars. Le problème est reconnu même par le président Zelensky qui vient de limoger le procureur général d'Ukraine Andriï Kostine. Ce dernier a dû démissionner après qu'une enquête a révélé un système de corruption qui aurait permis à des responsables de son administration d'éviter l'enrôlement dans l'armée. Un cas entre bien d’autres, soupçonnés, mis à jour ou ignorés. Des miliciens gouvernementaux parcourent les villes, jusqu’à Lviv, cœur du nationalisme, pour débusquer les hommes de plus de 25 ans qui se planquent. Contrôlés, rudement embarqués, ils sont envoyés vers un brève formation puis au front. </span></p> <p><span>Dans aucune guerre moderne, dans aucun camp il n’y eut autant de désertions. Ni en 14-18, ni en 39-45. Quelques centaines il est vrai pendant la guerre d’Algérie, fort peu. La question n’est pas de porter un jugement sur ceux qui refusent l’appel et le combat. Il s’agit de s’interroger sur leurs raisons. </span></p> <p><span>En Ukraine, c’est l’absence de perspectives, les failles et les contradictions des commandements, l’aventure vaine de l’incursion en Russie, si coûteuse en vies humaines, le dégoût devant la corruption. Et pour certains, une minorité sans doute, des questions de fond qui finissent par émerger. N’eût-il pas été préférable de conclure un accord dès les premiers jours comme cela fut tenté? Etait-il raisonnable, dès 2014, de combattre par les armes les autonomistes devenus ensuite séparatistes du Donbass? Pourquoi les Européens n’ont-ils pas mis plus de pression pour que soient respectés les accords de Minsk? Car ne l’oublions pas, ce qui en a résulté est à la base de l’engrenage infernal. </span></p> <p><span>Côté russe, la fatigue de la guerre est là aussi. Mais elle porte moins à conséquences car la mobilisation générale n’a pas été décrétée. Le renouvellement des troupes se fait par des engagements volontaires bien payés, par des appoints de mercenaires étrangers. Peut-être par un continent nord-coréen qui fait grand bruit. Vieille recette… Lors de la guerre d’Irak en 2003, en Afghanistan, les Américains aussi avaient fait appel à maints soutiens soldatesques extérieurs. </span></p> <p><span>Dans l’autre conflit actuel qui nous horrifie, au Moyen-Orient, qu’en est-il? Bien que le phénomène ne soit pas reconnu en haut lieu, qu’il soit peu abordé par les médias, le fait est que les soldats israéliens, engagés à Gaza, au Liban, en Cisjordanie, commencent, pour beaucoup d’entre eux en tout cas, à éprouver lassitude et inquiétude. La guérilla dans les ruines de Gaza fait encore des morts dans leurs rangs. L’incursion au Liban s’avère plus difficile que prévu malgré les coups portés au Hezbollah, plus coûteux en vies humaines qu’officiellement annoncé. Certes l’écrasante supériorité technologique, la mainmise aérienne totale permettent à Tsahal de raser le sud du pays, de porter des coups partout, mais on ne gagne aucune guerre sans contrôle physique du terrain, sans que le vainqueur ne se sente en sécurité dans les villes et les villages conquis. On en est loin si l’on sait la capacité de résistance des Libanais qui en ont tant vu… Même si cette invasion est plus destructrice encore que la dernière, en 2006. Aucune raison d’euphorie pour l’état-major israélien. </span></p> <p><span>On note d’ailleurs que certains de ces soldats, avec d’autres voix, disent ouvertement, sur les tribunes et les réseaux, qu’ils ne veulent plus de ces guerres effroyables dans le voisinage d’Israël. Peu nombreux sans doute, mais non sans écho dans une partie de l’opinion publique. Grâce à un espace de liberté d’expression qui, c’est remarquable, subsiste envers et contre tout. Cent vingt réservistes qui ont combattu viennent de publier une lettre où </span><span>ils annoncent qu'ils ne rejoindront plus l'armée. </span><span>L’un d’eux, Max Kresch, déclare au <em>Monde</em>: «Ce n’est pas une guerre existentielle mais de la pure vengeance». D’autres jeunes gens, pas encore enrôlés, quittent par milliers le pays avec leurs familles. Parce que, comme en Ukraine, ils ne voient pas de perspectives de paix et veulent échapper à un destin marqué au sceau du malheur. </span></p> <p><span>Conclusion? Les pouvoirs emportés par la passion belliqueuse peuvent tracer tous les plans possibles sur leurs tables, bien à l’abri, ils peuvent préférer longtemps l’espoir d’une victoire militaire à celui des pourparlers, mais arrive le moment, tôt ou tard, où les hommes promis au pire n’entrent plus dans leurs visions.</span></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'quand-les-soldats-n-en-peuvent-plus', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 81, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5215, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La Suisse se tait devant le chambardement du monde', 'subtitle' => 'Que la rencontre des BRICS à Kazan soit un évènement majeur, difficile de le nier. Quoi qu’il en sorte. La Russie que l’on disait totalement isolée voit accourir de grosses pointures. Les membres du groupe, Chine, Inde, Afrique du sud, Brésil, Ethiopie, Iran, Emirats arabes unis, plus d’autres qui songent à s’en rapprocher, dont l’Arabie saoudite, encore hésitante. Un club de poids face au G7 occidental. Tout un pan du monde.', 'subtitle_edition' => 'Que la rencontre des BRICS à Kazan soit un évènement majeur, difficile de le nier. Quoi qu’il en sorte. La Russie que l’on disait totalement isolée voit accourir de grosses pointures. Les membres du groupe, Chine, Inde, Afrique du sud, Brésil, Ethiopie, Iran, Emirats arabes unis, plus d’autres qui songent à s’en rapprocher, dont l’Arabie saoudite, encore hésitante. Un club de poids face au G7 occidental. Tout un pan du monde.', 'content' => '<p><span>On entend aux Etats-Unis et en Europe trois raisons de minimiser le sujet. 1) ces pays sont loin de défier le règne du dollar; 2) certains sont en bisbille entre eux; 3) ce qui les unit, c’est leur goût de la dictature face à la démocratie. </span></p> <p><span>Objections factuelles. Les BRICS sont effet loin d’établir une monnaie commune mais ils mettent en place des moyens de paiement entre leurs propres devises. Ces nations désireuses de prendre du champ face à l’empire américain et ses serviteurs européens ne partagent pas toutes la même vision internationale. Mais le sommet enregistre un premier succès: les chefs d’Etat chinois et indien se sont rencontrés pour la première fois depuis cinq ans et ont décidé d’enterrer la hache de guerre larvée entre eux. A l’exception du Brésil et de l’Afrique du sud, ces puissances émergentes sont certes des dictatures, ou manifestent des penchants autoritaires. Tous éprouvent une allergie, plus ou moins marquée, à l’égard des leçons à géométrie variable de l’Occident, discrédité par son passé colonial et son présent néo-colonial. Sa civilisation même est mal perçue, avec ses dérives sociétales, ou vues comme telles. Elle est considérée comme doutant d’elle, en désarroi, en déclin. </span></p> <p><span>Une grande partie du monde est moins fixée que nous sur les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient. Bien que le Brésilien Lula et d’autres aient réaffirmé à Kazan la nécessité de résoudre les conflits par des pourparlers de paix. Ramener toute la vision politique mondiale à ces deux horribles abcès s’avère trompeur.</span></p> <p><span>Dans tous ces pays il y a aussi des aspirations à la liberté d’expression. Alors que faire pour les encourager? Désigner leur rapprochement comme une machine de guerre anti-occidentale? C’est absurde. Tous, Russie comprise, affirment qu’ils souhaitent maintenir ou rétablir un jour de bonnes relations politiques et économiques avec les Etats-Unis et l’Europe. Les bouder? Comme si nous pouvions tourner le dos à une constellation aussi étendue! Les nouveaux BRICS élargis représentent environ 45% de la population mondiale et 35% du PIB mondial en parité de pouvoir d'achat. Tous connaissent une croissance plus marquée qu’en Europe et aux Etats-Unis. A noter au passage que le dit «sud global» s’étend quelque peu vers le continent européen: la Serbie et la Turquie sont au rendez-vous de Kazan.</span></p> <p><span>Un certain Emmanuel Macron, bien inspiré cette fois, résume la situation ainsi: «Nous sommes en train d’assister à la fin de l’hégémonie occidentale dans le monde. Les choses changent et elles sont profondément bousculées par les erreurs des Occidentaux lors de certaines crises, par l’émergence de nouvelles puissances dont nous avons longtemps sous-estimé l’impact. Pas seulement économiques, elles repensent l’ordre politique et l’imaginaire politique… Un imaginaire que nous avons un peu perdu.»</span></p> <p><span>La Suisse, elle, se tait. Elle aurait eu une chance unique de faire entendre la voix de la justice internationale, en sa qualité momentanée de présidente du Conseil de sécurité de l’ONU. Ignazio Cassis aurait dû se joindre au Secrétaire général, Antonio Guterres, qui, lui, s’est rendu à Kazan. A-t-il tenté de se faire inviter? Que l’Organisation des Nations Unies soit efficace ou pas, ce n’est pas la question, toutes ces nations en font partie. Se parler encore et encore! Comment espérer autrement apaiser le monde, ne serait-ce qu’un peu? Certains pouvoirs préfèrent l’incessante guerre froide dont les fronts s’étendraient tout autour de la planète. Les peuples ne veulent pas de cela. </span></p> <p><span>A la veille du sommet des BRICS, notre ministre des Affaires étrangères, par ailleurs peu sensible aux tragédies en cours au Moyen-Orient, a préféré tenir, devant l’assemblée onusienne à New York, un fumeux discours. Sur «la nécessité de prendre en compte les avancées scientifiques et leur impact sur la paix et la sécurité», dans le souci d’éviter la «déshumanisation» des guerres. A peu près personne n’a repris ce blabla hors sol.</span></p> <p><span>Notre gouvernement nage dans le flou. On connaît ses penchants plus ou moins avoués pour l’engagement atlantiste, mais il ne sait plus où il en est avec la question européenne et encore moins sur ce qu’il faut penser et faire face au chambardement du monde. Une Suisse désemparée. Dans la tempête, comme une vache à l’alpage, elle se réfugie sous le plus gros sapin….</span></p>', 'content_edition' => 'On entend aux Etats-Unis et en Europe trois raisons de minimiser le sujet. 1) ces pays sont loin de défier le règne du dollar; 2) certains sont en bisbille entre eux; 3) ce qui les unit, c’est leur goût de la dictature face à la démocratie. Objections factuelles. Les BRICS sont effet loin d’établir une monnaie commune mais ils mettent en place des moyens de paiement entre leurs propres devises. Ces nations désireuses de prendre du champ face à l’empire américain et ses serviteurs européens ne partagent pas toutes la même vision internationale. Mais le sommet enregistre un premier succès: les chefs d’Etat chinois et indien se sont rencontrés pour la première fois depuis cinq ans et ont décidé d’enterrer la hache de guerre larvée entre eux. A l’exception du Brésil et de l’Afrique du sud, ces puissances émergentes sont certes des dictatures, ou manifestent des penchants autoritaires. Tous éprouvent une allergie, plus ou moins marquée, à l’égard des leçons à géométrie variable de l’Occident, discrédité par son passé colonial et son présent néo-colonial. Sa civilisation même est mal perçue, avec ses dérives sociétales, ou vues comme telles. Elle est considérée comme doutant d’elle, en désarroi, en déclin. Une grande partie du monde est moins fixée que nous sur les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient. Bien que le Brésilien Lula et d’autres aient réaffirmé à Kazan la nécessité de résoudre les conflits par des pourparlers de paix. Ramener toute la vision politique mondiale à ces deux horribles abcès s’avère trompeur.', 'slug' => 'la-suisse-se-tait-devant-le-chambardement-du-monde', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 115, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 11666, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => '8227cd45f9314adfce1001998dddf7964128e6f50552914f964caa14d73517e0.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 115306, 'md5' => '0520fb8939673f549ccaa3b46038cc8f', 'width' => (int) 400, 'height' => (int) 556, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '', 'author' => '', 'copyright' => '', 'path' => '1730974922_8227cd45f9314adfce1001998dddf7964128e6f50552914f964caa14d73517e0.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [] $author = 'Jacques Pilet' $description = '«Tchéquie. La nostalgie n’est jamais légère», Renata Libal, Editions Nevicata, collection «L’âme des peuples», 92 pages.' $title = '«La nostalgie n’est jamais légère»' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ]include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
0 Commentaire