Culture / Dora Maar, sorcière et chasseresse d’images
Dora Maar a le profil grec, de grands yeux sombres, les cheveux coupés courts, et une aura de magie autour des épaules. © Centre Pompidou, MNAM-CCI / Georges Meguerditchian / Dist. RMN-GP
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C’est au visage et à la beauté des autres femmes que Dora Maar, née Henriette Theodora Markovitch, en 1907, se consacre au début de sa carrière. Dans son atelier de la rue d’Astorg à Paris, elle est photographe de mode. Elle publie dans la plupart des revues en vogue au début du siècle. Ses portraits en studio sont appliqués, minutieux, servis par des éclairages subtils, et recèlent toujours une petite part de bizarrerie. Un style Dora Maar, même dans ses publicités pour des fers à friser et des marques de shampoing, est né et s’affirme. Pour preuve Les Années vous guettent (1934), portrait du visage renversant de Nusch Eluard avec une toile d’araignée en surimpression, projet de publicité pour une crème anti-rides: une véritable vanité à vocation mercantile. En excellente portraitiste, elle documente sa fréquentation des cercles artistes de l’entre-deux guerres: Jean-Louis Barrault, Jean Cocteau, Leonor Fini, Marie-Laure de Noailles, Georges Hugnet...
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Le grand public la connait pour sa relation tumultueuse et féconde avec Picasso, qu’elle rencontre en 1936. Le peintre est subjugué par son allure, son assurance, son univers et son savoir-faire. Mais Dora Maar n’est pas – pas seulement – une muse. Rare femme du cercle d’André Breton à être reconnue pour son talent, c’est aussi elle qui enseigne à Picasso la technique du cliché-verre, qu’il utilise pour quelques uns de ses nombreux portraits de l’artiste. «Dora mortelle et bonne, constante et belle» «Dora enfant poète et femme» écrit Paul Eluard.
Les hommes ne lui dictent pas non plus ses engagements politiques. Auprès du groupe Octobre des frères Prévert, puis très à gauche, comme en témoignent ses clichés de rue, pris à Barcelone, Londres et Paris, qui montrent certes, déjà, la misère et la grandeur des «petites gens», comme le feront plus tard les photographes humanistes, mais aussi, sans trucages, l’équilibre précaire et si peu rationnel du monde. Dora Maar semble toujours marcher sur un fil, entre rêve et réalité. Pour composer la plupart de ses collages, elle se sert d’ailleurs de «chutes», ou d’éléments de sa propre production: ici une paire de jambes (Sans titre, 1935), là un jeune garçon des rues de Barcelone (Le Simulateur, 1935). Un engagement politique, mais en premier lieu, et profondément artistique. Dora Maar ne cherche pas à coller à un mouvement, à s’intégrer à un courant: Dora Maar est, pense, produit, agit.
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Dora Maar, au Centre Pompidou (Paris IVe) jusqu’au 29 juillet 2019. L’exposition sera accueillie en 2019-2020 par le J. Paul Getty Museum de Los Angeles et par la Tate Modern à Londres.
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