Culture / Marcel Bascoulard, dessinateur inspiré et irréductible clochard
A gauche, Marcel Bascoulard. A droite, un de ses dessins: Eglise Saint-Martin à Clamecy, non daté, encre et lavis. © Les Cahiers dessinés
La Butte d’Archelet, non daté, encre et lavis. © Les Cahiers dessinés
Marcel Bascoulard. © Les Cahiers dessinés
La cathédrale de nuit, 1959, encre et lavis. © Les Cahiers dessinés
Marcel Bascoulard. © Les Cahiers dessinés
Chemin de fer économique, prairie Saint-Sulpice, 1954, encre. © Les Cahiers dessinés
Vue du parvis depuis la rue Porte-Jaune, 1949, encre. © Les Cahiers dessinés
Marcel Bascoulard. © Les Cahiers dessinés
Il portait des robes, vivait en marginal, insoumis; il dessinait, encore et encore. Les Cahiers Dessinés présentent la vie et l’œuvre de Marcel Bascoulard (1913-1978) dans un ouvrage richement illustré. Les dessins de Bascoulard procurent de formidables sensations, comme s’il avait dessiné méticuleusement un décor pour mieux nous en libérer, pour nous laisser enfin penser.
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Jacques-André a des cors aux pieds, Prune n’arrive jamais à se réveiller assez tôt pour aller défiler et Simon-Pierre avait rendez-vous dans le sauna des <a href="https://bonpourlatete.com/humour/bonne-nouvelle-pour-simon-pierre-il-va-retrouver-ses-camarades-au-sauna" target="_blank" rel="noopener">White Falcons</a> pour une réunion.</p> <p><strong>Jean-Michel panique, il doit faire un article sur les mouvements propalestiniens</strong> dans les universités romandes. «Je crains que cela soit très dangereux!» J’ai essayé de le rassurer: les universités suisses ne sont <a href="https://www.letemps.ch/suisse/mobilisations-pro-palestine-la-tension-monte-au-sein-des-campus-alemaniques-et-romands" target="_blank" rel="noopener">pas encore</a>, comme c’est le cas aux Etats-Unis ou en France, contrôlées par les islamo-gauchistes, même si un certain nombre de wokes s’y trouvent. Surtout, ne s’occupe-t-il pas désormais de la rubrique Automobile? «Je me suis fait retirer le permis pour ivresse au volant.»</p> <p><strong>Je suis très préoccupée par l’explosion des coûts de la santé.</strong> Mais je sais déjà ce que je vais <a href="https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/strategie-und-politik/abstimmungen.html" target="_blank" rel="noopener">voter le 9 juin</a> prochain: non à l’initiative populaire pour l’allègement des primes d’assurance. Je vous avoue que sur ce sujet, je me sens proche de l’UDC, je pense qu’il faut arrêter avec <a href="https://www.blick.ch/fr/news/suisse/face-a-lexplosion-des-primes-les-partis-degainent-leur-astuce-pour-freiner-la-flambee-des-co-ts-de-sante-id19695698.html" target="_blank" rel="noopener">l’assurance maladie obligatoire</a>. Que celles et ceux qui ne peuvent pas payer leurs primes arrêtent de s’assurer, ce sera plus simple. Si seuls les riches se font soigner, les coûts vont baisser, c’est mécanique.</p> <p><strong>Prune veut me convaincre de laisser son amie Ambre revenir à la maison.</strong> C’est exclu! Simon-Pierre a encore un œil au beurre noir et Jean-Michel, mon frère, est resté traumatisé par tant de violence – c’est pour ça qu’il a peur d’aller en reportage dans les université suisses. 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Nadège Pochon est psychologue, elle vote Vert Libéral, elle a 55 ans. Ils ont deux enfants, Simon-Pierre, 21 ans, étudiant en droit, et Prune, 19 ans, artiste.</em></p> <p><strong>Celles et ceux qui, comme mon idiote de mère, s’offusquent</strong> parce que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a <a href="https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme-condamne-la-suisse-pour-inaction-climatique-28463613.html" target="_blank" rel="noopener">condamné la Suisse</a> pour son manque d'initiatives pour lutter contre le changement climatique me font bien rire. Ah ah ah! Ça les panique grave. Iels sont incapables d’imaginer un autre mode de vie que la consommation effrénée de marchandises. Ambre et moi sommes très contentes. 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Elle est plutôt gentille mais elle a un peu de moustache.</p> <p><strong>Le président Volodymyr Zelensky est jaloux d’Israël.</strong> Il trouve que l’Etat hébreux est <a href="https://www.blick.ch/fr/news/monde/faites-le-aussi-pour-nous-volodymyr-zelensky-critique-laide-deployee-pour-proteger-israel-id19644740.html" target="_blank" rel="noopener">favorisé</a>, qu’on l’aide plus que l’Ukraine. Je n’y connais rien en géopolitique mais la jalousie est un vilain défaut. Il devrait porter plainte contre la Russie à la Cour européenne des droits de l’homme. Je suis sûre que la guerre, c’est pas bon pour le climat. «Ce qui n’est pas bon pour le climat, c’est les gouines wokes qui produisent du CO<sub>2</sub> en respirant!» Simon-Pierre a toujours été jaloux de moi…</p> <p><strong>Oncle Jean-Michel est venu manger à la maison, c’est toujours malaisant</strong>, il ne fait que de reluquer mes seins. «S’il continue, je lui casse la figure!» Ambre fait du krav-maga – Simon-Pierre en a <a href="https://bonpourlatete.com/humour/bonne-nouvelle-pour-simon-pierre-il-va-retrouver-ses-camarades-au-sauna" target="_blank" rel="noopener">fait les frais</a>. «J’espère qu’un <a href="https://www.blick.ch/fr/news/monde/elle-pensait-avoir-le-cancer-une-femme-de-77-ans-meurt-a-cause-dun-parasite-mangeur-de-cerveau-id19644533.html" target="_blank" rel="noopener">parasite</a> va lui manger le cerveau, à cette islamo-wokiste!» La remarque de Simon-Pierre a fait rire oncle Jean-Michel: «Il faudrait déjà que les femmes en aient un…» Papa a dû les amener tous les deux aux urgences. «On ne peut plus rien dire aujourd’hui, les femmes n'ont plus le sens de l’humour…»</p> <p><strong>C’est décidé, je vais porter plainte contre maman auprès de la CEDH.</strong> Elle refuse qu’Ambre revienne à la maison: «Elle est beaucoup trop violente, c’est une écoterroriste!» Et moi? 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Bascoulard rend visible l’invisible1. Toute cette précision, cette minutie, ce réalisme formel nous emmènent dans une abstraction que l’on ressent d’abord par le mouvement. Ses dessins sont animés. La courbe d’un chemin provoque une sensation tout à la fois mentale et somatique, la pente d’une route idem, une prairie inondée devient un miroir à traverser, la cathédrale de Bourges, un insecte ventru et goulu, repu des âmes des paroissiens dévorés. Les rues sont des méandres où l’on erre libérés d'un but à atteindre, les arbres sont les racines d’un monde inversé. C’est comme si Bascoulard avait répertorié chaque élément pour mieux nous faire voir un ensemble que d'habitude on ne perçoit pas, comme s’il avait compté les pavés pour mieux nous les faire oublier, comme s’il avait dessiné méticuleusement le décor pour mieux nous en désaliéner. Et si, en se perdant dans les détails de ses dessins, on se donnait la chance de nous perdre nous-même dans notre pensée?
Marcel Bascoulard était un homme hors du commun, un grand artiste, un clochard malodorant, un marginal qui se travestissait en femme, un penseur, un poète, un voyant. Le formidable livre publié par Les Cahiers Dessinés − Bascoulard, dessinateur virtuose, clochard magnifique, femme inventée − permet de le découvrir, à travers ses dessins, des photos, dix-neuf lettres inédites de Bascoulard à celui qu’il appelait son «Maître», un certain Joseph de la Nézière, artiste de quarante ans son aîné, et aussi à travers le texte du meilleur connaisseur actuel de la vie de l’artiste, Patrick Martinat.
L'enfance, puis un drame
Marcel-Armand Bascoulard est né le 10 février 1913, dans le Cher; il a une grande sœur, Marie-Julie. On sait peu de choses sur son enfance: son père part à la guerre et en revient, sa mère dit de son mari qu’il est «maussade, grincheux et sournois», le quitte puis reprend la vie commune, tombe une nouvelle fois enceinte d’un garçon, Roger. La famille s’installe près de Bourges, le père fait le maçon. Le petit Marcel commence tôt à dessiner, il est fasciné par les locomotives qu’il observe longuement à la gare plutôt que de rentrer chez lui manger à midi. A 17 ans, il obtient son Brevet élémentaire avec deux ans de retard, quitte l’école et commence à vendre ses dessins. Il se voit bien conduire des locomotives mais doit attendre d’avoir fait son service militaire pour être recruté. En attendant, il dessine, encore et encore.
Marcel Bascoulard a 19 ans quand, le 25 septembre 1932, sa mère tue son père d’un coup de revolver puis est internée dans un institut psychiatrique. Durant toute son existence Bascoulard vouera un amour inconditionnel à celle qui lui a donné la vie et il exprimera dans plusieurs poèmes son aversion pour «la paternelle hargne». En 1933, il est déclaré inapte au service militaire et doit donc dire adieu à sa carrière de conducteur de locomotive. Il va s’installer à Bourges, où il vit comme un clochard. Surtout, il continue de dessiner, encore et encore. Un architecte le remarque et le fait entrer à l’école des Beaux-Arts. L’élève Bascoulard est rétif à l’enseignement, n’en fait qu’à sa tête, ne suit aucune règle académique, abandonne très vite les cours. C’est en autodidacte qu’il va se former et acquérir son époustouflante technique.
Excentrique et rebelle
En 1940, il a 27 ans et l’arrivée des Allemands ne semble pas le bouleverser. «Entre 1940 et 1942, Bascoulard s’est installé dans son personnage excentrique et rebelle. Il a adopté un vêtement féminin dans la vie de tous les jours», raconte Patrick Martinat. Pourquoi s’habille-t-il en femme? «Si je me promène en tenue féminine, c’est que j’est me [sic] cette tenue plus esthétique. Pour les besoin de l’art, lorsque je revêts la tenue féminine, je prends avec moi mon appareil photographique et je fais des clichés de moi-même par des gens de connaissance», répond Bascoulard. En 1942, il est arrêté par les Allemands pour atteinte à la décence publique. A peine sorti de prison, il se balade en ville vêtu d’une crinoline rose déchirée, un écriteau accroché dans le dos par un collier de ficelle avec l'inscription «J’emmerde la société», témoigne une habitante de Bourges. Il sera à nouveau brièvement incarcéré. En 1950, c’est un brigadier français qui verbalise et signale Bascoulard aux autorités; il est alors placé sous surveillance spéciale par la police de sûreté, ce d’autant qu’il porte parfois une pancarte sur laquelle sont inscrits «des propos antimilitaristes et injurieux».
Penser plutôt que vivre confortablement
Bascoulard vit de peu, dans des conditions précaires, ayant pour seul revenu celui que lui procure la vente de ses œuvres qu’il cède à très bon prix ou échange. Depuis la fin des années quarante, il s’est mis à l’encre de Chine et la qualité de ses dessins lui valent un début de reconnaissance. On lui commande des vues de Bourges. En parallèle, il étudie mille choses, développe et cultive sa pensée. En 1952, un journaliste du Berry républicain lui consacre quatre longs articles, l’occasion d’en savoir un peu plus. Chez Bascoulard, il n’y a qu’une chaise cassée, des livres, des croutons de pain, un lit de planches, des toiles d’araignée sur l’unique fenêtre. Il n’y a pas de cuisine, juste un réchaud à pétrole posé à même le sol. L’artiste déclare manger du pain, des fruits, parfois un peu de viande qu’il partage avec son chat, et boire trois quarts de litre de lait par jour. Le journaliste écrit: «Au lieu de se laver les pieds, il assimile un verbe irrégulier allemand, au lieu de se raser, il compose une strophe, au lieu de balayer, il lit une page de Goethe.» Et Bascoulard précise: «A trente-neuf ans, je n’ai que des ambitions intellectuelles. Je lis beaucoup, je suis libre-penseur, antimilitariste, et ma tenue extérieure témoigne du mépris que je nourris pour la foule vulgaire. Ma doctrine est le scientisme. Je consacre le moins de temps possible aux futilités de la vie ordinaire.» Il déclare étudier simultanément l’anglais, l’allemand et le russe. Préférer l’hiver à l’été, ne pas s’intéresser aux femmes, être «trop propre» pour faire de la politique…
Le plaisir visuel
Dans une de ses lettres à Joseph de la Nézière, Marcel Bascoulard écrit: «Je passerais bien la moitié du temps à bouquiner si la vie le permettait toujours. Un livre est un ami si docile! Il fait oublier les peines!» Dans une archives télévisée (voir en fin d'article), Marcel Bascoulard déclare: «J’ai toujours eu comme leitmotiv de mon existence le plaisir visuel. Ce plaisir visuel a été servi par ce tempérament d’indépendance dont je ne me suis jamais départi. Ce qui m’a incité à toujours être seul pour mieux observer et, alors, pour mieux penser.» Voilà sans doute révélé, en partie, l’art de Bascoulard: le plaisir visuel obtenu par l’observation allée à la pensée, comme la mer est allée avec le soleil dans L’Eternité de Rimbaud.
Le 12 janvier 1978, à Asnières-lès-Bourges où il vit dans une cabine de camion vaguement aménagée, Marcel Bascoulard, âgé de 65 ans, est assassiné, étranglé par un jeune marginal qui peine à expliquer son geste. Six cents personnes assistent à l’enterrement du clochard magnifique, du dessinateur virtuose.
Marcel Bascoulard est mort, ses dessins sont toujours en mouvement.
1Voir Gilles Deleuze, Sur la peinture
«Bascoulard, dessinateur virtuose, clochard magnifique, femme inventée», texte de Patrick Martinat, Les Cahiers Dessinés, 384 p., seconde édition revue et augmentée.
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Le petit Marcel commence tôt à dessiner, il est fasciné par les locomotives qu’il observe longuement à la gare plutôt que de rentrer chez lui manger à midi. A 17 ans, il obtient son Brevet élémentaire avec deux ans de retard, quitte l’école et commence à vendre ses dessins. Il se voit bien conduire des locomotives mais doit attendre d’avoir fait son service militaire pour être recruté. En attendant, il dessine, encore et encore.</p> <p>Marcel Bascoulard a 19 ans quand, le 25 septembre 1932, sa mère tue son père d’un coup de revolver puis est internée dans un institut psychiatrique. Durant toute son existence Bascoulard vouera un amour inconditionnel à celle qui lui a donné la vie et il exprimera dans plusieurs poèmes son aversion pour «la paternelle hargne». En 1933, il est déclaré inapte au service militaire et doit donc dire adieu à sa carrière de conducteur de locomotive. Il va s’installer à Bourges, où il vit comme un clochard. Surtout, il continue de dessiner, encore et encore. 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En 1952, un journaliste du <em>Berry républicain</em> lui consacre quatre longs articles, l’occasion d’en savoir un peu plus. Chez Bascoulard, il n’y a qu’une chaise cassée, des livres, des croutons de pain, un lit de planches, des toiles d’araignée sur l’unique fenêtre. Il n’y a pas de cuisine, juste un réchaud à pétrole posé à même le sol. L’artiste déclare manger du pain, des fruits, parfois un peu de viande qu’il partage avec son chat, et boire trois quarts de litre de lait par jour. Le journaliste écrit: «Au lieu de se laver les pieds, il assimile un verbe irrégulier allemand, au lieu de se raser, il compose une strophe, au lieu de balayer, il lit une page de Goethe.» Et Bascoulard précise: «A trente-neuf ans, je n’ai que des ambitions intellectuelles. Je lis beaucoup, je suis libre-penseur, antimilitariste, et ma tenue extérieure témoigne du mépris que je nourris pour la foule vulgaire. Ma doctrine est le scientisme. 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Un architecte le remarque et le fait entrer à l’école des Beaux-Arts. L’élève Bascoulard est rétif à l’enseignement, n’en fait qu’à sa tête, ne suit aucune règle académique, abandonne très vite les cours. C’est en autodidacte qu’il va se former et acquérir son époustouflante technique.</p> <h3>Excentrique et rebelle</h3> <p>En 1940, il a 27 ans et l’arrivée des Allemands ne semble pas le bouleverser. «Entre 1940 et 1942, Bascoulard s’est installé dans son personnage excentrique et rebelle. Il a adopté un vêtement féminin dans la vie de tous les jours», raconte Patrick Martinat. Pourquoi s’habille-t-il en femme? «Si je me promène en tenue féminine, c’est que j’est me [<em>sic</em>] cette tenue plus esthétique. Pour les besoin de l’art, lorsque je revêts la tenue féminine, je prends avec moi mon appareil photographique et je fais des clichés de moi-même par des gens de connaissance», répond Bascoulard. En 1942, il est arrêté par les Allemands pour atteinte à la décence publique. A peine sorti de prison, il se balade en ville vêtu d’une crinoline rose déchirée, un écriteau accroché dans le dos par un collier de ficelle avec l'inscription «J’emmerde la société», témoigne une habitante de Bourges. Il sera à nouveau brièvement incarcéré. En 1950, c’est un brigadier français qui verbalise et signale Bascoulard aux autorités; il est alors placé sous surveillance spéciale par la police de sûreté, ce d’autant qu’il porte parfois une pancarte sur laquelle sont inscrits «des propos antimilitaristes et injurieux».</p> <h3>Penser plutôt que vivre confortablement </h3> <p>Bascoulard vit de peu, dans des conditions précaires, ayant pour seul revenu celui que lui procure la vente de ses œuvres qu’il cède à très bon prix ou échange. Depuis la fin des années quarante, il s’est mis à l’encre de Chine et la qualité de ses dessins lui valent un début de reconnaissance. On lui commande des vues de Bourges. En parallèle, il étudie mille choses, développe et cultive sa pensée. En 1952, un journaliste du <em>Berry républicain</em> lui consacre quatre longs articles, l’occasion d’en savoir un peu plus. Chez Bascoulard, il n’y a qu’une chaise cassée, des livres, des croutons de pain, un lit de planches, des toiles d’araignée sur l’unique fenêtre. Il n’y a pas de cuisine, juste un réchaud à pétrole posé à même le sol. L’artiste déclare manger du pain, des fruits, parfois un peu de viande qu’il partage avec son chat, et boire trois quarts de litre de lait par jour. Le journaliste écrit: «Au lieu de se laver les pieds, il assimile un verbe irrégulier allemand, au lieu de se raser, il compose une strophe, au lieu de balayer, il lit une page de Goethe.» Et Bascoulard précise: «A trente-neuf ans, je n’ai que des ambitions intellectuelles. Je lis beaucoup, je suis libre-penseur, antimilitariste, et ma tenue extérieure témoigne du mépris que je nourris pour la foule vulgaire. Ma doctrine est le scientisme. Je consacre le moins de temps possible aux futilités de la vie ordinaire.» Il déclare étudier simultanément l’anglais, l’allemand et le russe. Préférer l’hiver à l’été, ne pas s’intéresser aux femmes, être «trop propre» pour faire de la politique…</p> <h3>Le plaisir visuel</h3> <p>Dans une de ses lettres à Joseph de la Nézière, Marcel Bascoulard écrit: «Je passerais bien la moitié du temps à bouquiner si la vie le permettait toujours. Un livre est un ami si docile! Il fait oublier les peines!» Dans une archives télévisée (<em>voir en fin d'article</em>), Marcel Bascoulard déclare: «J’ai toujours eu comme leitmotiv de mon existence le plaisir visuel. Ce plaisir visuel a été servi par ce tempérament d’indépendance dont je ne me suis jamais départi. Ce qui m’a incité à toujours être seul pour mieux observer et, alors, pour mieux penser.» Voilà sans doute révélé, en partie, l’art de Bascoulard: le plaisir visuel obtenu par l’observation allée à la pensée, comme la mer est allée avec le soleil dans <a href="https://www.poetica.fr/poeme-651/arthur-rimbaud-eternite/" target="_blank" rel="noopener"><em>L’Eternité</em></a> de Rimbaud. </p> <p>Le 12 janvier 1978, à Asnières-lès-Bourges où il vit dans une cabine de camion vaguement aménagée, Marcel Bascoulard, âgé de 65 ans, est assassiné, étranglé par un jeune marginal qui peine à expliquer son geste. Six cents personnes assistent à l’enterrement du clochard magnifique, du dessinateur virtuose.</p> <p>Marcel Bascoulard est mort, ses dessins sont toujours en mouvement.</p> <hr /> <h4><sup>1</sup>Voir Gilles Deleuze, <em><a href="https://bonpourlatete.com/culture/peindre-des-forces-pas-des-formes%20" target="_blank" rel="noopener">Sur la peinture</a> </em></h4> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1703082526_9782493188151.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " width="285" height="359" /><br />«Bascoulard, dessinateur virtuose, clochard magnifique, femme inventée», texte de Patrick Martinat, Les Cahiers Dessinés, 384 p., seconde édition revue et augmentée.</h4> <p><iframe frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/q9UqKk-QI4g?si=27BPd5yntD9GzLX7" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'bascoulard-dessinateur-virtuose-et-clochard-magnifique', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 91, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 57, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 1 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 2 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 3 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 4 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 5 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 6 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 7 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 1 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 2 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 3 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 4 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 5 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 6 => object(Cake\ORM\Entity) {}, (int) 7 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4904, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le sexe vu par Coco, c’est joyeux! 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Jacques-André a des cors aux pieds, Prune n’arrive jamais à se réveiller assez tôt pour aller défiler et Simon-Pierre avait rendez-vous dans le sauna des <a href="https://bonpourlatete.com/humour/bonne-nouvelle-pour-simon-pierre-il-va-retrouver-ses-camarades-au-sauna" target="_blank" rel="noopener">White Falcons</a> pour une réunion.</p> <p><strong>Jean-Michel panique, il doit faire un article sur les mouvements propalestiniens</strong> dans les universités romandes. «Je crains que cela soit très dangereux!» J’ai essayé de le rassurer: les universités suisses ne sont <a href="https://www.letemps.ch/suisse/mobilisations-pro-palestine-la-tension-monte-au-sein-des-campus-alemaniques-et-romands" target="_blank" rel="noopener">pas encore</a>, comme c’est le cas aux Etats-Unis ou en France, contrôlées par les islamo-gauchistes, même si un certain nombre de wokes s’y trouvent. Surtout, ne s’occupe-t-il pas désormais de la rubrique Automobile? «Je me suis fait retirer le permis pour ivresse au volant.»</p> <p><strong>Je suis très préoccupée par l’explosion des coûts de la santé.</strong> Mais je sais déjà ce que je vais <a href="https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/strategie-und-politik/abstimmungen.html" target="_blank" rel="noopener">voter le 9 juin</a> prochain: non à l’initiative populaire pour l’allègement des primes d’assurance. Je vous avoue que sur ce sujet, je me sens proche de l’UDC, je pense qu’il faut arrêter avec <a href="https://www.blick.ch/fr/news/suisse/face-a-lexplosion-des-primes-les-partis-degainent-leur-astuce-pour-freiner-la-flambee-des-co-ts-de-sante-id19695698.html" target="_blank" rel="noopener">l’assurance maladie obligatoire</a>. Que celles et ceux qui ne peuvent pas payer leurs primes arrêtent de s’assurer, ce sera plus simple. Si seuls les riches se font soigner, les coûts vont baisser, c’est mécanique.</p> <p><strong>Prune veut me convaincre de laisser son amie Ambre revenir à la maison.</strong> C’est exclu! Simon-Pierre a encore un œil au beurre noir et Jean-Michel, mon frère, est resté traumatisé par tant de violence – c’est pour ça qu’il a peur d’aller en reportage dans les université suisses. 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Nadège Pochon est psychologue, elle vote Vert Libéral, elle a 55 ans. Ils ont deux enfants, Simon-Pierre, 21 ans, étudiant en droit, et Prune, 19 ans, artiste.</em></p> <p><strong>Celles et ceux qui, comme mon idiote de mère, s’offusquent</strong> parce que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a <a href="https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme-condamne-la-suisse-pour-inaction-climatique-28463613.html" target="_blank" rel="noopener">condamné la Suisse</a> pour son manque d'initiatives pour lutter contre le changement climatique me font bien rire. Ah ah ah! Ça les panique grave. Iels sont incapables d’imaginer un autre mode de vie que la consommation effrénée de marchandises. Ambre et moi sommes très contentes. 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Lui, il se dit de gauche mais, en fait, il est socialiste.</p> <p><strong>Avec Ambre, on voulait partir une semaine à Barcelone</strong>, sur les traces de Gaudi. Elle adore cet architecte et les tapas, et moi j’adore Ambre; elle me fait tellement jouir, je mouille rien que d’y penser. Sauf qu’il paraît que les Espagnols en ont <a href="https://www.letemps.ch/monde/europe/rentrez-chez-vous-en-proie-au-surtourisme-l-espagne-multiplie-les-mesures-pour-limiter-les-visiteurs" target="_blank" rel="noopener">marre des touristes</a>. Ils vont vivre de quoi? Il faut que je demande à Dolores, la copine de papa, ce qu’elle en pense. Il me l’a présentée mais je ne dois pas en parler à Simon-Pierre et à maman. Elle est plutôt gentille mais elle a un peu de moustache.</p> <p><strong>Le président Volodymyr Zelensky est jaloux d’Israël.</strong> Il trouve que l’Etat hébreux est <a href="https://www.blick.ch/fr/news/monde/faites-le-aussi-pour-nous-volodymyr-zelensky-critique-laide-deployee-pour-proteger-israel-id19644740.html" target="_blank" rel="noopener">favorisé</a>, qu’on l’aide plus que l’Ukraine. Je n’y connais rien en géopolitique mais la jalousie est un vilain défaut. Il devrait porter plainte contre la Russie à la Cour européenne des droits de l’homme. Je suis sûre que la guerre, c’est pas bon pour le climat. «Ce qui n’est pas bon pour le climat, c’est les gouines wokes qui produisent du CO<sub>2</sub> en respirant!» Simon-Pierre a toujours été jaloux de moi…</p> <p><strong>Oncle Jean-Michel est venu manger à la maison, c’est toujours malaisant</strong>, il ne fait que de reluquer mes seins. «S’il continue, je lui casse la figure!» Ambre fait du krav-maga – Simon-Pierre en a <a href="https://bonpourlatete.com/humour/bonne-nouvelle-pour-simon-pierre-il-va-retrouver-ses-camarades-au-sauna" target="_blank" rel="noopener">fait les frais</a>. «J’espère qu’un <a href="https://www.blick.ch/fr/news/monde/elle-pensait-avoir-le-cancer-une-femme-de-77-ans-meurt-a-cause-dun-parasite-mangeur-de-cerveau-id19644533.html" target="_blank" rel="noopener">parasite</a> va lui manger le cerveau, à cette islamo-wokiste!» La remarque de Simon-Pierre a fait rire oncle Jean-Michel: «Il faudrait déjà que les femmes en aient un…» Papa a dû les amener tous les deux aux urgences. «On ne peut plus rien dire aujourd’hui, les femmes n'ont plus le sens de l’humour…»</p> <p><strong>C’est décidé, je vais porter plainte contre maman auprès de la CEDH.</strong> Elle refuse qu’Ambre revienne à la maison: «Elle est beaucoup trop violente, c’est une écoterroriste!» Et moi? 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Ce fut un grand succès, avec 66'000 entrées comptabilisées et de l'émerveillement pour les visiteurs et les visiteuses qui ont découvert de fantastiques œuvres dans un environnement épatant. Du 20 avril au 19 mai aura lieu la deuxième édition de cette aventure, laquelle promet d’être tout aussi enthousiasmante. Une édition qui rend hommage à Tomi Ungerer à travers l’exposition d’une centaine de ses dessins. Quarante-deux autres artistes seront présentés à Arles, certains morts depuis un certain temps déjà, comme par exemple le Suisse Félix Vallotton ou Oskar Kokoschka, d’autres tout à fait contemporains, comme <a href="https://bonpourlatete.com/culture/de-trois-sous-faire-une-voie-lactee" target="_blank" rel="noopener">Al Martin</a> ou Lucile Piketty. 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