Chronique / La possibilité d'une île: Rangiroa
Seul au monde sur un îlot, au loin la limite du lagon. © Stephan Engler
Ah, larguer les amarres, partir au large… en cet étrange printemps 2020, la fringale d’ailleurs azurés est mise à rude épreuve. Pour nous faire patienter, le photographe Stephan Engler nous ouvre son album de voyages au chapitre « îles lointaines».
C’est dans le Pacifique Sud en Polynésie française que se situe l’atoll de Rangiroa qui signifie «Ciel immense» ou «Vaste ciel» en Paumotu, le dialecte local. Le nom est bien choisi, c’est le deuxième plus grand atoll du monde! Ce lieu particulier par la richesse de son lagon a été classé par le Commandant Cousteau parmi l’un des plus beaux au monde, ce qui n’a évidemment pas échappé aux plongeurs…
La majorité des insulaires et visiteurs se concentre à Tiputa et Avatoru les deux villages principaux de Rangiora proches du petit aéroport. Cet atoll qui fait partie de l’archipel des Tuamotu est relié à Tahiti Fa'a'ā, l’aéroport de Papeete, à environ 350 kilomètres. Heureusement l’infrastructure hôtelière limitée et la dimension gigantesque du lagon avec ses 80 kilomètres de long et 32 de large, permettent de préserver ce lieu. Seules deux îles sur les 240 motus (îlot de sable corallien) qui composent l'atoll sont habitées en permanence, les autres sont occasionnellement utilisées par les pêcheurs locaux. Elles ont été découvertes par les hollandais Willem Schouten et Jacob Le Maire en 1616 et baptisées Vlieghen Eyland (île des Mouches). Après leur départ, l’atoll n’a plus été visité par des Européens pendant au moins un siècle. Pour les locaux ce ne fut qu’un interlude, car les Polynésiens, grands navigateurs, ont depuis longtemps développé de nombreuses voies maritimes entre les différentes îles, ainsi qu’une vie sociale, économique et religieuse. Aujourd’hui, le peu d’habitants et l’immensité du lagon expliquent la richesse de celui-ci et son écosystème préservé.
Une activité importante pour les insulaires est l'élevage des huîtres perlières de l'espèce Pinctada margaritifera. En tahitien, «Poe Rava» désigne la légendaire perle noire qui ne se développe que dans des eaux très propres, cette condition est indispensable à sa croissance. C’est un vrai privilège que de pouvoir se promener sur un motu désert, accompagné par cette lumière particulière typique des Tuamotu.
Vous pouvez aussi visiter l'île de Rodrigues depuis votre canapé, par ici.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2267, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'EN IMAGES', 'title' => 'La possibilité d'une île: Rangiroa', 'subtitle' => 'Ah, larguer les amarres, partir au large… en cet étrange printemps 2020, la fringale d’ailleurs azurés est mise à rude épreuve. Pour nous faire patienter, le photographe Stephan Engler nous ouvre son album de voyages au chapitre « îles lointaines».', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1587395619_capturedcran2020042017.06.41.png" class="img-responsive img-fluid center " width="380" height="262" /></p> <p>C’est dans le Pacifique Sud en Polynésie française que se situe l’atoll de Rangiroa qui signifie «Ciel immense» ou «Vaste ciel» en Paumotu, le dialecte local. Le nom est bien choisi, c’est le deuxième plus grand atoll du monde! Ce lieu particulier par la richesse de son lagon a été classé par le Commandant Cousteau parmi l’un des plus beaux au monde, ce qui n’a évidemment pas échappé aux plongeurs…</p> <p>La majorité des insulaires et visiteurs se concentre à Tiputa et Avatoru les deux villages principaux de Rangiora proches du petit aéroport. Cet atoll qui fait partie de l’archipel des Tuamotu est relié à Tahiti Fa'a'ā, l’aéroport de Papeete, à environ 350 kilomètres. Heureusement l’infrastructure hôtelière limitée et la dimension gigantesque du lagon avec ses 80 kilomètres de long et 32 de large, permettent de préserver ce lieu. Seules deux îles sur les 240 <em>motus</em> (îlot de sable corallien) qui composent l'atoll sont habitées en permanence, les autres sont occasionnellement utilisées par les pêcheurs locaux. Elles ont été découvertes par les hollandais Willem Schouten et Jacob Le Maire en 1616 et baptisées Vlieghen Eyland (île des Mouches). Après leur départ, l’atoll n’a plus été visité par des Européens pendant au moins un siècle. Pour les locaux ce ne fut qu’un interlude, car les Polynésiens, grands navigateurs, ont depuis longtemps développé de nombreuses voies maritimes entre les différentes îles, ainsi qu’une vie sociale, économique et religieuse. Aujourd’hui, le peu d’habitants et l’immensité du lagon expliquent la richesse de celui-ci et son écosystème préservé.</p> <p>Une activité importante pour les insulaires est l'élevage des huîtres perlières de l'espèce <em>Pinctada margaritifera</em>. En tahitien, «Poe Rava» désigne la légendaire perle noire qui ne se développe que dans des eaux très propres, cette condition est indispensable à sa croissance. C’est un vrai privilège que de pouvoir se promener sur un <em>motu</em> désert, accompagné par cette lumière particulière typique des Tuamotu.</p> <hr /> <h4>Vous pouvez aussi visiter l'île de Rodrigues depuis votre canapé, <a href="/chroniques/la-possibilite-d-une-ile" target="_blank" rel="noopener">par ici</a>. </h4>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'la-possibilite-d-une-ile-rangiroa', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 668, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 2272, 'homepage_order' => (int) 2512, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 3, 'person_id' => (int) 5950, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [], 'author' => 'Stephan Engler', 'description' => 'Ah, larguer les amarres, partir au large… en cet étrange printemps 2020, la fringale d’ailleurs azurés est mise à rude épreuve. Pour nous faire patienter, le photographe Stephan Engler nous ouvre son album de voyages au chapitre « îles lointaines».', 'title' => 'La possibilité d'une île: Rangiroa', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2267, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'EN IMAGES', 'title' => 'La possibilité d'une île: Rangiroa', 'subtitle' => 'Ah, larguer les amarres, partir au large… en cet étrange printemps 2020, la fringale d’ailleurs azurés est mise à rude épreuve. Pour nous faire patienter, le photographe Stephan Engler nous ouvre son album de voyages au chapitre « îles lointaines».', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1587395619_capturedcran2020042017.06.41.png" class="img-responsive img-fluid center " width="380" height="262" /></p> <p>C’est dans le Pacifique Sud en Polynésie française que se situe l’atoll de Rangiroa qui signifie «Ciel immense» ou «Vaste ciel» en Paumotu, le dialecte local. Le nom est bien choisi, c’est le deuxième plus grand atoll du monde! Ce lieu particulier par la richesse de son lagon a été classé par le Commandant Cousteau parmi l’un des plus beaux au monde, ce qui n’a évidemment pas échappé aux plongeurs…</p> <p>La majorité des insulaires et visiteurs se concentre à Tiputa et Avatoru les deux villages principaux de Rangiora proches du petit aéroport. Cet atoll qui fait partie de l’archipel des Tuamotu est relié à Tahiti Fa'a'ā, l’aéroport de Papeete, à environ 350 kilomètres. Heureusement l’infrastructure hôtelière limitée et la dimension gigantesque du lagon avec ses 80 kilomètres de long et 32 de large, permettent de préserver ce lieu. Seules deux îles sur les 240 <em>motus</em> (îlot de sable corallien) qui composent l'atoll sont habitées en permanence, les autres sont occasionnellement utilisées par les pêcheurs locaux. Elles ont été découvertes par les hollandais Willem Schouten et Jacob Le Maire en 1616 et baptisées Vlieghen Eyland (île des Mouches). Après leur départ, l’atoll n’a plus été visité par des Européens pendant au moins un siècle. Pour les locaux ce ne fut qu’un interlude, car les Polynésiens, grands navigateurs, ont depuis longtemps développé de nombreuses voies maritimes entre les différentes îles, ainsi qu’une vie sociale, économique et religieuse. Aujourd’hui, le peu d’habitants et l’immensité du lagon expliquent la richesse de celui-ci et son écosystème préservé.</p> <p>Une activité importante pour les insulaires est l'élevage des huîtres perlières de l'espèce <em>Pinctada margaritifera</em>. En tahitien, «Poe Rava» désigne la légendaire perle noire qui ne se développe que dans des eaux très propres, cette condition est indispensable à sa croissance. C’est un vrai privilège que de pouvoir se promener sur un <em>motu</em> désert, accompagné par cette lumière particulière typique des Tuamotu.</p> <hr /> <h4>Vous pouvez aussi visiter l'île de Rodrigues depuis votre canapé, <a href="/chroniques/la-possibilite-d-une-ile" target="_blank" rel="noopener">par ici</a>. </h4>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'la-possibilite-d-une-ile-rangiroa', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 668, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 2272, 'homepage_order' => (int) 2512, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 3, 'person_id' => (int) 5950, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5122, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«La Capricieuse», histoire d'une reconversion agricole', 'subtitle' => 'Confrontés à la concurrence implacable des grandes surfaces, aux nombreuses contraintes ainsi qu’aux investissements de plus en plus lourds à assumer, les agriculteurs doivent relever bien des défis pour se projeter dans l’avenir. Pour en savoir plus, nous sommes allés rencontrer sur le terrain Nicolas Crottaz, éleveur de chèvres et fromager à Prévonloup.', 'subtitle_edition' => 'Confrontés à la concurrence implacable des grandes surfaces, aux nombreuses contraintes ainsi qu’aux investissements de plus en plus lourds à assumer, les agriculteurs doivent relever bien des défis pour se projeter dans l’avenir. Pour en savoir plus, nous sommes allés rencontrer sur le terrain Nicolas Crottaz, éleveur de chèvres et fromager à Prévonloup.', 'content' => '<p>C’est sur les hauteurs du village, dans la Broye vaudoise, que se situe son exploitation, «<a href="http://lacapricieuse.ch/" target="_blank" rel="noopener">La Capricieuse</a>». L’imposante ferme a été spécialement construite pour l’élevage des chèvres avec une partie du bâtiment dédiée à la fromagerie artisanale. Dans la famille depuis plusieurs générations, elle était jusqu’en 2010 une ferme de grandes cultures et à vocation laitière. Mais l’intérêt de Nicolas Crottaz était ailleurs. «Il y une trentaine d’années, quand j’avais 5 ou 6 ans, j’ai voulu une chèvre. La première qui s’appelait Fleurette était un peu comme un animal de compagnie. Vers 12 ans je faisais déjà des tests avec mes premiers fromages», raconte-t-il.</p> <h3>Parcours et reconversion de la ferme</h3> <p>Une fois sa formation d’agriculteur avec maîtrise fédérale terminée, Nicolas Crottaz travaille pendant plus de 6 ans dans un grand groupe pharmaceutique. «Cela m’a beaucoup aidé, cela ouvre l’esprit et permet de découvrir d’autres secteurs mais aussi de comprendre les processus. Mon expérience dans la recherche animale en parasitologie m’a permis d’agir avant l’apparition des parasites concernant les chèvres. C’est un grand avantage de pouvoir agir en amont».</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1724943111_5.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em> Les chèvres en quête d’herbe fraîche. © S.E.</em></h4> <p>La décision de la reconversion des vaches aux caprins a été prise pour plusieurs raisons. La ferme était un peu vétuste, il fallait construire un nouveau bâtiment, ce qui coûte cher. Et surtout, Nicolas voulait faire de sa passion son métier. D'autres facteurs entraient dans l'équation, comme le prix du lait industriel qui permettait difficilement d’en vivre, d'autant que l’exploitation est petite en surface.</p> <p>Le but du jeune agriculteur était de s’investir complètement dans cette nouvelle ferme, de dégager de la valeur ajoutée, créer de l’emploi et contribuer à l’économie locale. La création de la fromagerie artisanale permet de vendre des produits finis sur place et de s’en sortir financièrement. Le changement a été opéré sans grandes difficultés. «Je connaissais déjà très bien les chèvres qui sont des animaux très délicats. C’est surtout au niveau de l’alimentation qu’elles sont très exigeantes, autant pour leur santé que pour la production de lait. Et avoir de l’ambition et le culot d’avancer dans des domaines parfois difficiles pour arriver à un but est stimulant» explique-t-il. </p> <h3>Un changement de culture</h3> <p>Aujourd’hui l’exploitation, qui a reçu la certification Bio Suisse en 2019, compte 200 chèvres, des Chamoisées pour la plupart, et quelques-unes de Saanen. Ce label est certes garant de grande qualité, mais les règles sont très strictes, peut-être trop. «Chez Bio Suisse depuis 2022 nous avons dû baisser la quantité d’aliments concentrés composés de céréales, de soja et de maïs autorisés. Le rapport est passé de 10 à 5% de l'alimentation totale des animaux. Il faut savoir que certaines années, la qualité du fourrage est moins bonne; la chèvre aura donc besoin peut-être de 11% de céréales, et l’année suivante 5% suffiront... Je pense que ce n’est pas du bien-être animal que d'imposer des chiffres fixes. Il faudrait un pourcentage de fourrage de base et ensuite compléter selon ce qui manque», suggère l'éleveur. «Par exemple, 2022 était une année de faible production en lait et il n’était pas possible de donner aux chèvres plus de concentré, j’ai donc dû augmenter l’effectif, mais du coup cela fait une immense population due aux naissances. Il serait beaucoup plus judicieux de pouvoir augmenter un peu, en fonction des besoins, le pourcentage des aliments concentrés, cela ferait davantage sens».</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1724943169_3.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>La fromagerie avec la production des fromages frais. © S.E.</em></h4> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1724943188_4.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Une autre spécialité de l'exploitation, les flans maison. © S.E.</em></h4> <h3>Nouveaux défis</h3> <p>Le premier défi sur sa liste est l’augmentation de l’autonomie énergétique de l'exploitation, avec des panneaux solaires ainsi que la diminution de la consommation d’eau. «Le bio j’en suis convaincu, et de pouvoir économiser le plus de ressources possibles. Pour les panneaux solaires, au départ je n’étais pas pour car ce ne sont pas des éléments biodégradables, mais cela a du sens. Je suis pour le côté écologique avec à la clef des schémas qui préservent la nature, du moment qu’on peut produire pour nourrir les gens, car c’est cela mon but, non pas de toucher des subventions». </p> <p>Autre défi: augmenter la production laitière tout en ayant moins d'effectif. C’est un point très important, mais cela peut uniquement se faire sur du long terme. Le soir, après son travail épaulé par deux employés à plein temps, Nicolas réfléchit à de nouveaux produits pour son assortiment de fromages. Ses journées sont longues car il doit jongler avec ses nombreux postes qui comprennent la traite, l’alimentation des chèvres, la fromagerie et l’élevage, la livraison et la vente sur les marchés. «Il faut prendre son temps pour ne pas faire les choses à moitié. J’ai toujours aimé l’innovation, j’adore développer, cela me stimule» précise-t-il. </p> <p>Après le défi réussi de la reconversion et tous ceux assumés au quotidien, ce passionné parviendra sans doute encore à surprendre. Sa persévérance et la qualité de ses produits lui ont apporté un succès mérité loin à la ronde, que ce soit sur les marchés, dans les magasins spécialisés ou auprès de restaurateurs de renom.</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1724943258_2.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>© S.E.</em></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'reconversion-agricole-reussie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 504, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 15, 'person_id' => (int) 5950, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4907, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Sri Lanka: une autre approche de l'agriculture', 'subtitle' => 'En Europe ainsi qu’en Suisse les agriculteurs font part de leurs difficultés et de leurs mécontentements. Mais qu’en est-il ailleurs dans d’autres pays? Reportage au Sri Lanka, pour un autre regard.', 'subtitle_edition' => 'En Europe ainsi qu’en Suisse les agriculteurs font part de leurs difficultés et de leurs mécontentements. Mais qu’en est-il ailleurs dans d’autres pays? Reportage au Sri Lanka, pour un autre regard.', 'content' => '<p>Au Sri Lanka, 82% de la population réside en milieu rural et 28% des insulaires sont actifs dans l’agriculture. C’est bien plus qu’en Suisse ou le pourcentage est de 3,1%. Sur cette île de 65'610 km<sup>2</sup> soit 1,5 fois la Suisse le secteur primaire reste un des piliers de l’économie du pays, qui permet de nourrir les 23 millions d’habitants. Le climat tropical humide est bénéfique pour les cultures, il permet de réaliser deux récoltes annuelles.</p> <h3>Les légumes à l'honneur</h3> <p>Pour ce qui est des productions agricoles, les plus importantes sont le riz, le thé, les fruits et les légumes. Traditionnellement et culturellement la consommation des légumes est très importante au Sri Lanka. La viande (principalement du poulet) et le poisson sont peu consommés en raison de leur coût élevé. Expérience faite, si vous commandez dans un restaurant local un plat classique tel que le chicken fried rice, vous allez recevoir une grande quantité de riz, avec des légumes et une toute petite quantité de poulet. Tout le contraire des habitudes culinaires occidentales. De plus, de nombreux plats traditionnels srilankais sont végétariens.</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714650433_8.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Un vendeur de poisson séché, cher mais excellent. © S.E.</em></h4> <p><em><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714650516_10.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></em></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Au bord de la route, un vendeur de Roti, une collation végétarienne sri-lankaise. © S.E.</em></h4> <h3>Des différences notables</h3> <p>La culture et la vente des produits agricoles dans ce pays diffèrent des systèmes de fonctionnement occidentaux. Constatation faites sur place, il y a peu de grandes surfaces et beaucoup de marchés. Ceux-ci sont de toutes les tailles. Cela va des grands marchés hebdomadaires au centre-ville, aux petites échoppes disséminés dans tout le pays. Cela permet à la population d’acheter des produits frais de saison aux meilleurs prix et à proximité de leur lieu de résidence.</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714651667_2.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Au centre de l’île, des maisons locales avec leurs plantations. © S.E.</em></h4> <p>Concernant les plantations, les grandes fermes se trouvent surtout dans le nord, dans le reste du pays la surface des exploitations est moins importantes. Mais, les Sri Lankais pour la plupart cultivent aussi dans leur jardin ou devant leur maison quelques légumes et piments. Quand l’espace est suffisant il n’est pas rare de découvrir derrière le mur d’une maison un manguier, des cocotiers ou un arbre à pain. Cette habitude a été considérablement accentuée durant la sombre période du Covid, via l’appel du gouvernement à l'autosuffisance en raison de la pénurie alimentaire et la crise économique actuelle. Cette possibilité s’offre aux insulaires car la plupart vivent dans de petites maisons plutôt qu’en appartements locatifs. A l'exception de la région de Colombo, la capitale économique du Sri Lanka, qui compte à elle seule 648'000 habitants et où la terre se paie au prix fort. A Colombo, une initiative agricole helvétique n’est pas passée inaperçue. Répondant à la l'appel du gouvernement pour l'autosuffisance alimentaire en 2022, l’ambassade de Suisse a transformé sa pelouse en jardin potager.</p> <h3>Sur le terrain</h3> <p>Afin d’avoir des renseignements précis sur la situation, entretien avec Wije co-directeur d’un hôtel, chef cuisinier et fin connaisseur de son pays.</p> <p><strong>Stephan Engler</strong>: <strong>Comment l’agriculteur vend-il sa marchandise?</strong></p> <p><strong>Wije</strong>: Il peut la vendre partout, aux marchés, aux magasins et en direct. Par exemple, le magasin Arpico (grande distribution) de Matara dans le sud du pays achète ses produits frais chez des petits fermiers. Pour cette société, il n’y a pas de fournisseurs exclusifs. Bien entendu, les supermarchés prennent des marges hautes, mais le consommateur peut acheter les mêmes légumes bien moins chers au marché local.</p> <p><strong>Existe-t-il de grandes exploitations?</strong></p> <p>Oui, principalement dans le nord du pays. Cela dépend de la configuration du terrain, dans le sud et le centre se sont plutôt de petites exploitations agricoles. </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714651802_6.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Une rizière au sud de l’île. © S.E.</em></h4> <p><strong>Et des coopératives agricoles?</strong></p> <p>Oui, dans tout le pays, ces regroupements permettent d’optimiser les ressources des fermiers. </p> <p><strong>Est-ce que les cultures bio sont développées dans le pays?</strong></p> <p>Avant de répondre à cette question il faut savoir que fin avril 2021, Gotabaya Rajapaksa, alors Président a décidé d’opérer un virage radical: faire du Sri Lanka le premier pays au monde à pratiquer une agriculture 100% biologique. L’objectif derrière cette fausse décision écologique était d’économiser des devises étrangères en n’important plus d’engrais et de pesticides chimiques. Ces <a href="https://www.latribune.fr/economie/international/six-questions-pour-comprendre-le-chaos-economique-qui-frappe-le-sri-lanka-917240.html">produits augmentaient la dette du pays</a>, ils ont donc été définitivement interdits. Bien sûr, la transition n’a pas fonctionné car il n’y a eu aucune préparation, ni de délai raisonnable pour ce changement radical. D’une année à l’autre la production a chuté de 50% et de nombreux travailleurs agricoles ont perdu leur emploi. Actuellement, il est à nouveau possible d’utiliser des produits phytosanitaires, mais ceux-ci sont vendus à des prix prohibitifs, seules les grandes exploitations peuvent en acheter. </p> <p><strong>Les prix d’achats sont-ils corrects pour l’agriculteur?</strong></p> <p>Il peut survivre, mais sans plus. Comme partout, si l’agriculteur vend ses produits en direct, les marges sont plus importantes pour lui et il s’en sort mieux. Par contre s’il passe par des intermédiaires celles-ci diminuent. Les achats se font à des prix très bas, car en tant que businessmen les distributeurs veulent gagner le plus possible lors de la revente. C’est un problème. L’idéal est le contact direct entre les fermiers et le client. </p> <p><strong>A quelles difficultés les agriculteurs sont-ils confrontés?</strong></p> <p>Le prix de l’essence, le change avec le dollar, (la roupie srilankaise est faible), les engrais sont très chers, le prix de l’énergie etc. tout a augmenté d’une manière incroyable. Mais depuis le début de l’année, la situation a tendance à s’améliorer.</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714651855_7.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Une plantation de thé en culture naturelle, 100% bio! © S.E.</em></h4> <p><strong>Quels sont les changements marquants depuis 10 ans?</strong></p> <p>Il y a eu de grands changements principalement dans la recherche agricole. Le Sri Lanka possède plusieurs centres afin d’acclimater les plantes aux conditions spécifiques du pays, ainsi elles produisent plus et ont une résistance accrue. Par exemple les brocolis, le paprika, le chou-fleur et les courgettes étaient importées auparavant, maintenant nous pouvons les cultiver ici. </p> <p><strong>Dans l’agriculture y a-t-il beaucoup de concurrence?</strong></p> <p>Oui beaucoup.</p> <p><strong>Est-ce le fait des importations de produits agricoles depuis l’étranger? </strong></p> <p>Certains produits sont importés car ils ne peuvent pas être produits au Sri Lanka, ou alors la production locale ne suffit pas à la demande comme pour les oignons, les pommes de terre, les lentilles (indispensables pour le dhal, plat emblématique de la cuisine srilankaise) l’ail, les pommes et les oranges. Mais la grande majorité des fruits et légumes consommés sur place proviennent de la culture indigène. Il y a de grandes différences de climat entre les provinces, cela permet en fonction des saisons de faire venir des produits d’autres régions. </p> <p><strong>Est-ce que les changements climatiques touchent aussi le Sri Lanka?</strong></p> <p>Oui assurément, nous sommes très affectés dans toute l’île, nous avons de grands changements avec une irrégularité du climat. Il n’y a plus vraiment de saison des pluies. </p> <p><strong>Qu’est-ce que le Sri Lanka exporte et où?</strong></p> <p>La star des produits agricoles pour l’exportation est bien sûr l’emblématique thé, suivi par les épices tels que l’excellent poivre noir ou la cannelle, ensuite viennent les légumes et fruits tels que les mangues, la papaye, la banane, l’ananas, les fameux King coconut, etc. Les principaux pays d’exportations sont Singapour, la Malaisie, le Moyen Orient et l’Europe. </p> <p><strong>Comment expliquer la différence de prix pendant l’année?</strong></p> <p>Les prix des légumes peuvent varier de manière significative en fonction de la saison, de la demande et en cas de pénurie. Ils sont liés aux récoltes locales, s’il n’y a plus assez de produits ils arrivent d’autres parties du pays. Mais il faut compter les frais de transport plus importants ainsi que des intermédiaires, cela augmente le prix de manière importante pour le client. </p> <p><strong>Est-il difficile de trouver des graines?</strong></p> <p>Non, les graines sont importées ou de provenance srilankaise.</p> <p><strong>Quels sont les prix de quelques fruits et légumes aujourd’hui et à d’autres moments de l’année?</strong></p> <p>Avant de mentionner les prix il faut savoir que le salaire moyen d’un employé dans l’hôtellerie est d’environ CHF 170.- mensuel, et que le cours actuel est de roupie srilankaise est de 330 LKR pour environ 1 CHF.</p> <p>Voici deux comparaisons de prix: l’aubergine actuellement est à 200 LKR pour 1 kg, il y a 5 mois elle était à 500 LKR car c’était la saison des pluies; l’ananas est aujourd’hui à 650 - 700 LKR pour 1 kg, mais le mois dernier il était à 1'200 LKR.</p> <h3>Une culture naturelle</h3> <p>Concernant les jardin de particuliers il est rarement ornemental, souvent, il fait office de garde-manger pour la famille. De plus les engrais étant hors de portée de la majorité des bourses les apports éventuels sont d’origine naturelle et locale. Il est aussi intéressant de constater que certaines plantations de thé ou de cannelle par exemple fonctionnent depuis toujours en culture naturelle 100% bio. La nature ayant repris ses droits, les théiers ou les canneliers poussent au milieu de plantes diverses. Pour certains agriculteurs, ce choix a été délibéré, pour d’autres une obligation. Car comme mentionné précédemment, les engrais sont tellement chers qu’ils sont souvent inaccessibles. Donc, certaines exploitations ont toujours été et restent bio. Aujourd’hui, les produits de ces exploitations respectueuses de l’environnement se vendent bien plus cher que ceux issus des cultures conventionnelles. Cela compense, en tout cas partiellement, leur rendement moins important.</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714651581_13.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Nelson dans son jardin de Mirissa avec son arbre à curry, les feuilles assaisonnent un grand nombre de plats typiques. © S.E.</em></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'sri-lanka-une-autre-approche-de-l-agriculture', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 650, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 15, 'person_id' => (int) 5950, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4630, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Un bateau électrique testé sur le Léman', 'subtitle' => 'Mobyfly, un prototype révolutionnaire, est actuellement en phase de test en conditions réelles sur le lac Léman. Ses nombreux atouts tels que sa motorisation entièrement électrique, sa technologie de pointe avec ses foils rétractables ainsi que son design épuré ne laissent pas indifférent. Ses concepteurs entendent œuvrer à la transition énergétique. ', 'subtitle_edition' => 'Mobyfly, un prototype révolutionnaire, est actuellement en phase de test en conditions réelles sur le lac Léman. Ses nombreux atouts tels que sa motorisation entièrement électrique, sa technologie de pointe avec ses foils rétractables ainsi que son design épuré ne laissent pas indifférent. Ses concepteurs entendent œuvrer à la transition énergétique. ', 'content' => '<p>L’idée du projet est née en 2018 lors de plusieurs rencontres et discussions entre Sue Putallaz et Anders Bringdal à Genève. Mais l’aventure a réellement pris forme début 2020 avec l’arrivée du dernier co-fondateur, Ricardo Bencatel. Sue et Anders avaient déjà collaboré sur le projet Sea Bubbles, un petit taxi à foil électrique. Selon Sue qui vient du monde de l’urbanisme et du transport, la réalisation de Sea Bubbles est aboutie, mais pour avoir un impact réel sur la transition énergétique il fallait s’attaquer au transport de masse. Selon une étude réalisée en Suisse, 96% des émissions de CO<sub>2</sub> sont dues aux entreprises de transport professionnelles, en comparaison la navigation de plaisance ne représente que 4% des émissions.</p> <h3>Le défi du transport à faible empreinte écologique</h3> <p>Le transport rapide par bateau («<em>fast ferry market</em>»), avec son ADN de rapidité et d’efficacité, peut s’inscrire dans le processus de la transition énergétique. De plus, le transport de masse est très intéressant pour les navettes avec des hydrofoils. Celui-ci représente plus de 2 milliards de passagers par année, soit équivalent au transport aérien. </p> <p>Les bateaux de loisirs ont été écartés du développement initial pour des raisons d’efficacité, c’est le secteur du transport de personnes qui a été retenu. Bien entendu à l’avenir, la plateforme technologique développée pourra être adaptée également au transport de marchandises et au secteur des loisirs individuels. </p> <h3>Du projet au concret</h3> <p>Les compétences et l’expérience des co-fondateurs, qui ont tous noué des liens étroits avec le monde de la navigation, ont été déterminantes pour finaliser Mobyfly. Anders Bringdal possède cinq titres de champion du monde de planche à voile, Ricardo Bencatel a travaillé sur des systèmes de contrôle automatique de foil sur des voiliers de compétition pour deux équipes de la prestigieuse America’s Cup, Luna Rossa et Oracle Team USA.</p> <p>Mais rien n’aurait pu se faire sans le financement d’investisseurs privés qui ont été séduits par ce projet et qui ont permis la création du prototype. Un autre soutien de choix est le Canton du Valais avec sa fondation The Ark qui soutient l’innovation et favorise le développement de nouvelles technologies.</p> <p>La coque est construite au Portugal, il est prévu, à l’avenir, d’y construire toutes les coques de ce projet. Tous les autres matériaux et pièces sont dans la mesure du possible <em>Swiss made</em> ainsi que, bien sûr, la recherche et le développement. Dans cette démarche responsable il est important lors des commandes de construire au plus près du client afin de minimiser l’impact écologique et pour des questions de logistique des transports.</p> <p>Les circuits courts à toutes les échelles sont privilégiés afin d’être le plus vertueux possible dans la réalisation. La vision de l’entreprise se veut globale et pas seulement opérationnelle. Pour cela l’équipe fondatrice est entourée d’une douzaine de personnes avec des compétences diverses, pour l'architecture navale, l'analyse de la performance hydrodynamique des coques, la recherche de l'équilibre... S'y associent des ingénieurs en motorisation et en électronique, une équipe marketing et commerciale, ainsi que des spécialistes de la certification du bateau pour les transports publics. Le prototype qui navigue actuellement est la plus petite des unités. Le Mobyfly 10 (10 mètres) est certifié aujourd’hui pour une capacité de 12 passagers. Selon le choix de l’agencement il est possible de transporter jusqu’à 20 personnes.</p> <h3>Navigation et technique</h3> <p>L'entreprise étant installée en Suisse, le choix du Léman comme lieu de mouillage et de test s'est imposé naturellement. Deux indispensables bornes de recharge rapide sont situées aux deux extrémités du lac, la première à la Société Nautique de Genève et la seconde dans la commune de Port-Valais au port du Bouveret où le bateau est amarré.</p> <p>Au port, un coup d’œil suffit pour convenir que Mobyfly ne ressemble à rien de connu. En navigant vers la sortie du port il est encore plus flagrant que son design futuriste le classe dans une autre catégorie que les autres bateaux amarrés.</p> <p>En navigation la première surprise est le très faible niveau sonore des moteurs électriques, à des années-lumières de l’habituel moteur diesel bruyant. Ceux-ci sont logés directement dans les deux arbres à hélice à tribord et bâbord, fixés aux foils rétractables. Les moteurs d’une dimension d’environ 60cm de long pour un diamètre de 17cm en fonction peuvent atteindre une température de 140 degrés. Leur refroidissement s’effectue de manière naturelle par immersion dans l’eau. Naviguer avec les foils apporte un confort inédit aux voyageurs dans la plupart des conditions de navigation. Le bateau est comme suspendu au-dessus de l’eau et créé un sillage quasi inexistant. L’hydrofoil à zéro émission peut transporter les passagers confortablement à une vitesse de 70km/h tout en utilisant 95% d’énergie en moins que les ferries diesel existants, et ce sans créer de vagues ni de pollution. Grâce à sa technologie, le bateau est d’une incroyable stabilité et possède une grande efficacité énergétique. Pour ce qui est de l’autonomie, une pleine recharge suffit pour parcourir 140km en navigation à haute vitesse: aux alentours de 26-28 nœuds, soit environ 50km/h.</p> <p>A ce jour c’est la plus grande autonomie pour un bateau électrique. En termes d’énergie par passager, cet hydrofoil est plus efficace qu’un vélo électrique, seule la bicyclette traditionnelle fait mieux! Enfin, point très important pour l’opérateur, le coût de la maintenance est divisé par quatre, voire par cinq, par rapport à un bateau thermique.</p> <h3>Musique d'avenir</h3> <p>La victoire de MobyFly au prestigieux concours japonais Hack Osaka 2022 Startup Technology, ainsi que le prix des navires commerciaux lors de la cinquième édition des Foiling Week Awards en 2022, a permis à l’entreprise de gagner en visibilité et en reconnaissance. Plusieurs pays sont d'ores et déjà intéressés par l’acquisition de bateaux dans les années à venir: Malte, la Grèce, la Norvège, l’Italie, la France (et la Polynésie française), le Portugal et le Japon.</p> <p>Sur les trois modèles développés, les livraisons prioritaires concernent la petite unité de 10 mètres jusqu’en 2025, les modèles plus grands de 20 et 30 mètres sont planifiés pour plus tard. Grâce à la qualité du concept s'adaptant aux impératifs à la fois technologiques et écologiques, Mobyfly va sans doute contribuer à modifier le transport par bateau.</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1705437641_mby8.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4><em>Mobyfly et ses trois co-fondateurs, de gauche à droite: Ricardo Bencatel, directeur technique, Sue Putallaz, directrice générale et Anders Bringdal, directeur design. © S.E.</em></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'un-bateau-electrique-teste-sur-le-leman', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 303, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 5950, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4298, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'SDF, les chemins de la solitude', 'subtitle' => 'En marchant en ville dans la rue ou dans certains lieux un peu à l’écart nous avons tous déjà croisé un SDF. Leurs quotidiens sont l’opposé de notre mode de vie sédentaire. Nous qui sommes guidés par une multitude de repères tout au long de la journée. Et que dire de ces garanties qui nous semblent acquises pour toujours, comme un chez-soi sécurisé et l’assurance de bénéficier d’une aide dans toutes sortes de situations? Cela suscite bien des interrogations. Comment en est-il arrivé là? Quel est son parcours? Depuis combien de temps vit-il comme cela?', 'subtitle_edition' => 'En marchant en ville dans la rue ou dans certains lieux un peu à l’écart nous avons tous déjà croisé un SDF. Leurs quotidiens sont l’opposé de notre mode de vie sédentaire. Et que dire de ces garanties qui nous semblent acquises pour toujours, comme un chez-soi sécurisé et l’assurance de bénéficier d’une aide dans toutes sortes de situations?', 'content' => '<p>Sur le chemin pour la gare de Vevey, il y a quelques jours déjà, ma compagne a remarqué une personne qui dormait là. Le lendemain matin préoccupée par cette situation, elle prend quelques barres de céréales pour le SDF, je l’accompagne. </p> <p>Arrivé à l’esplanade de St Martin, les couleurs du matin sont magnifiques et la vue panoramique sur les montagnes est splendide. Pourtant la personne que nous cherchons n’a pas sa place sur ce cliché de carte postale. Assis sur un banc, un peu à l’écart, nous allons à sa rencontre. Après quelques mots échangés, ma compagne lui donne son petit-déjeuner et part prendre son train. Cela le touche beaucoup, son premier problème du matin est résolu.</p> <p>Je m’assieds à côté de lui pour en savoir plus. Mohamed a 58 ans et cela fait 6 ans qu’il est sans domicile fixe. Il est très calme et parle parfaitement le français. Pendant la conversation je remarque sa main toujours posée par sécurité sur ses modestes affaires à côté de lui. </p> <p>Son regard ne trompe pas, bien sûr il est cabossé par la vie, mais il paraît honnête et sobre. Mis à part quelques indices comme ses mauvaises dents, personne ne pourrait croire qu’il vit dans la rue depuis tant d’années. Après une timide présentation et quelques propositions pour trouver des solutions afin d’améliorer son quotidien, il me raconte son histoire.</p> <h3>De la stabilité au chaos</h3> <p>Mohamed est marocain et a vécu une enfance sans histoire. A la fin de sa scolarité il obtient son bac français, puis il part à l’armée. Après avoir effectué son service militaire obligatoire de deux ans, il décide de partir pour l’Italie. Le Maroc offre trop peu d’opportunités pour construire son avenir.</p> <p>Grâce à son travail il y parvient. La journée, il travaille dans les caves d’une exploitation viticole et le soir, il assure le service en gants blancs à la table du propriétaire. Celui-ci est issu de la noblesse italienne et vit dans un château au milieu de son vaste domaine. Mohamed, lui, habite comme les autres employés dans une maison individuelle sur la propriété. Celle-ci est mise à disposition par son employeur. A cette époque il est marié, a un garçon et possède sa propre voiture. Du jour au lendemain tout s’écroule, lors de son divorce, il part seul avec seulement quelques affaires dans son sac à dos.</p> <h3>Sur les routes d'Europe</h3> <p>Depuis ce jour-là, ses amis lui ont tourné le dos comme c’est trop souvent le cas, et cela juste au moment où il avait le plus besoin d’eux. Avec d’autres connaissances, il a tout simplement perdu le contact, car il n’habite plus la même région.</p> <p>Durant les six années suivantes il parcourt l’Italie, la France, la Belgique, l’Allemagne et la Suisse. Pour lui c’est en Italie que les conditions de vie sont les plus dures, en raison de la situation économique, défavorable pour toute la population. </p> <p>Il m’apprend que partout pour un SDF, même dans les petites villes, existent des structures. Souvent ce sont des associations qui mettent à disposition des personnes dans le besoin des douches, une machine à laver ainsi que d’autres services. Le grand problème insoluble reste l’argent, car il faut se nourrir et se déplacer pour aller dans ces structures. Mais pour Mohamed, le plus dur est le stress de ne pas savoir s’il pourra manger à midi et le soir. Pendant ses déplacements, parfois, il trouve de petits boulots, mais tout au plus pour quelques semaines. Pas de quoi retrouver une stabilité.</p> <p>En Suisse, à plusieurs reprises, il a dormi à St Martin, le pasteur le connait bien et l’aide de différentes manières. Il apprécie beaucoup cette région car c’est un lieu calme et serein.</p> <h3>Enfin un toit</h3> <p>Aujourd’hui Mohamed est en attente d’une place chez Emmaüs, c’est prévu pour le 12 juin ou peut-être quelques jours avant car il est possible qu’un lit se libère. Cela lui donne de l’espoir car ce qu’il redoute en dormant dehors, ce sont les personnes mal attentionnées. </p> <p>Il y croit d’autant plus qu’il y a peu, il a visité les lieux avec le responsable. Cette communauté peut lui mettre à disposition une chambre et lui apporter cette stabilité et la sécurité qu’il recherche depuis si longtemps. Il me dit en souriant qu’il aura même droit à un petit salaire en travaillant chez Emmaüs.</p> <h3>Un souhait et un message</h3> <p>Il n’aime pas être isolé, il apprécie quand les gens s’arrêtent et discutent avec lui, parfois certains lui donnent quelque chose à manger, quelquefois un peu d’argent, mais surtout il se sent moins seul. Le contact est très important pour lui.</p> <p>«Les gens ont les yeux ouverts mais trop souvent leur cœur est fermé», me dit Mohamed.</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1686338785_4.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>© S.E.</em></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'sdf-les-chemins-de-la-solitude', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 507, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 5950, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 6751, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'RAN6 1200 x 800.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 431473, 'md5' => '98b80ec15226d5ba083e752afdb33807', 'width' => (int) 1200, 'height' => (int) 810, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Seul au monde sur un îlot, au loin la limite du lagon.', 'author' => '', 'copyright' => '© Stephan Engler', 'path' => '1587396245_ran61200x800.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [] $author = 'Stephan Engler' $description = 'Ah, larguer les amarres, partir au large… en cet étrange printemps 2020, la fringale d’ailleurs azurés est mise à rude épreuve. Pour nous faire patienter, le photographe Stephan Engler nous ouvre son album de voyages au chapitre « îles lointaines».' $title = 'La possibilité d'une île: Rangiroa' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 84, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'photographie', 'slug' => 'photographie', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
0 Commentaire