Chronique / La possibilité d'une île: Les Tobago Cays
Mouillage près de Petit Rameau, à droite l’île de Baradal. © Stephan Engler
Ah, larguer les amarres, partir au large… en cet étrange printemps 2020, la fringale d’ailleurs azurés est mise à rude épreuve. Pour nous faire patienter, le photographe Stephan Engler nous ouvre son album de voyages au chapitre « îles lointaines».
Situées dans la mer des Caraïbes ces îles font partie du groupe des Grenadines. Les Tobago Cays se composent de plusieurs îles aux doux noms suivants: Petit Rameau, Petit Bateau, Baradal, Jamesby et Petit Tabac.
Elles sont protégées par deux barrières de corail, le fer à cheval (Horse Shoe Reef) qui entoure partiellement les îles, et plus à l’Est, le récif de la fin du monde (World’s End Reef). Elles préservent la richesse des fonds marins, fréquentés par de nombreux mérous, chirurgiens ou poissons-coffres.
Un mérou rayé, présent en mer des Caraïbes.
Le poisson chirurgien bleu.
Tortue imbriquée.
Avec un peu de chance, il est également possible de rencontrer des tortues de mer et des raies dans ces eaux transparentes.
Les Tobago Cays appartiennent à un petit pays, Saint Vincent et les Grenadines parfois abrégé par le sigle SVG, qui est composé d’un chapelet d’îles. Ces lieux protégés sont devenus un rendez-vous incontournable des passionnés de voile. C’est la Tobago Cays Marine Park qui gère cet endroit d’une manière stricte afin de minimiser l’impact sur la faune et la flore. Ces îles paradisiaques posées délicatement sur cet océan pourvu d’une incroyable couleur, invitent le visiteur à se laisser aller à rêver aux histoires réelles ou inventées de pirates. Il y a bien longtemps, ils étaient chez eux ici, et un de leur trésor oublié est peut-être enfoui quelque part sous le sable blanc…
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Mais l’intérêt de Nicolas Crottaz était ailleurs. «Il y une trentaine d’années, quand j’avais 5 ou 6 ans, j’ai voulu une chèvre. La première qui s’appelait Fleurette était un peu comme un animal de compagnie. Vers 12 ans je faisais déjà des tests avec mes premiers fromages», raconte-t-il.</p> <h3>Parcours et reconversion de la ferme</h3> <p>Une fois sa formation d’agriculteur avec maîtrise fédérale terminée, Nicolas Crottaz travaille pendant plus de 6 ans dans un grand groupe pharmaceutique. «Cela m’a beaucoup aidé, cela ouvre l’esprit et permet de découvrir d’autres secteurs mais aussi de comprendre les processus. Mon expérience dans la recherche animale en parasitologie m’a permis d’agir avant l’apparition des parasites concernant les chèvres. C’est un grand avantage de pouvoir agir en amont».</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1724943111_5.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em> Les chèvres en quête d’herbe fraîche. © S.E.</em></h4> <p>La décision de la reconversion des vaches aux caprins a été prise pour plusieurs raisons. La ferme était un peu vétuste, il fallait construire un nouveau bâtiment, ce qui coûte cher. Et surtout, Nicolas voulait faire de sa passion son métier. D'autres facteurs entraient dans l'équation, comme le prix du lait industriel qui permettait difficilement d’en vivre, d'autant que l’exploitation est petite en surface.</p> <p>Le but du jeune agriculteur était de s’investir complètement dans cette nouvelle ferme, de dégager de la valeur ajoutée, créer de l’emploi et contribuer à l’économie locale. La création de la fromagerie artisanale permet de vendre des produits finis sur place et de s’en sortir financièrement. Le changement a été opéré sans grandes difficultés. «Je connaissais déjà très bien les chèvres qui sont des animaux très délicats. C’est surtout au niveau de l’alimentation qu’elles sont très exigeantes, autant pour leur santé que pour la production de lait. Et avoir de l’ambition et le culot d’avancer dans des domaines parfois difficiles pour arriver à un but est stimulant» explique-t-il. </p> <h3>Un changement de culture</h3> <p>Aujourd’hui l’exploitation, qui a reçu la certification Bio Suisse en 2019, compte 200 chèvres, des Chamoisées pour la plupart, et quelques-unes de Saanen. Ce label est certes garant de grande qualité, mais les règles sont très strictes, peut-être trop. «Chez Bio Suisse depuis 2022 nous avons dû baisser la quantité d’aliments concentrés composés de céréales, de soja et de maïs autorisés. Le rapport est passé de 10 à 5% de l'alimentation totale des animaux. Il faut savoir que certaines années, la qualité du fourrage est moins bonne; la chèvre aura donc besoin peut-être de 11% de céréales, et l’année suivante 5% suffiront... Je pense que ce n’est pas du bien-être animal que d'imposer des chiffres fixes. Il faudrait un pourcentage de fourrage de base et ensuite compléter selon ce qui manque», suggère l'éleveur. «Par exemple, 2022 était une année de faible production en lait et il n’était pas possible de donner aux chèvres plus de concentré, j’ai donc dû augmenter l’effectif, mais du coup cela fait une immense population due aux naissances. Il serait beaucoup plus judicieux de pouvoir augmenter un peu, en fonction des besoins, le pourcentage des aliments concentrés, cela ferait davantage sens».</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1724943169_3.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>La fromagerie avec la production des fromages frais. © S.E.</em></h4> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1724943188_4.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Une autre spécialité de l'exploitation, les flans maison. © S.E.</em></h4> <h3>Nouveaux défis</h3> <p>Le premier défi sur sa liste est l’augmentation de l’autonomie énergétique de l'exploitation, avec des panneaux solaires ainsi que la diminution de la consommation d’eau. «Le bio j’en suis convaincu, et de pouvoir économiser le plus de ressources possibles. Pour les panneaux solaires, au départ je n’étais pas pour car ce ne sont pas des éléments biodégradables, mais cela a du sens. Je suis pour le côté écologique avec à la clef des schémas qui préservent la nature, du moment qu’on peut produire pour nourrir les gens, car c’est cela mon but, non pas de toucher des subventions». </p> <p>Autre défi: augmenter la production laitière tout en ayant moins d'effectif. C’est un point très important, mais cela peut uniquement se faire sur du long terme. Le soir, après son travail épaulé par deux employés à plein temps, Nicolas réfléchit à de nouveaux produits pour son assortiment de fromages. Ses journées sont longues car il doit jongler avec ses nombreux postes qui comprennent la traite, l’alimentation des chèvres, la fromagerie et l’élevage, la livraison et la vente sur les marchés. «Il faut prendre son temps pour ne pas faire les choses à moitié. 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Traditionnellement et culturellement la consommation des légumes est très importante au Sri Lanka. La viande (principalement du poulet) et le poisson sont peu consommés en raison de leur coût élevé. Expérience faite, si vous commandez dans un restaurant local un plat classique tel que le chicken fried rice, vous allez recevoir une grande quantité de riz, avec des légumes et une toute petite quantité de poulet. Tout le contraire des habitudes culinaires occidentales. De plus, de nombreux plats traditionnels srilankais sont végétariens.</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714650433_8.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Un vendeur de poisson séché, cher mais excellent. © S.E.</em></h4> <p><em><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714650516_10.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></em></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Au bord de la route, un vendeur de Roti, une collation végétarienne sri-lankaise. © S.E.</em></h4> <h3>Des différences notables</h3> <p>La culture et la vente des produits agricoles dans ce pays diffèrent des systèmes de fonctionnement occidentaux. Constatation faites sur place, il y a peu de grandes surfaces et beaucoup de marchés. Ceux-ci sont de toutes les tailles. Cela va des grands marchés hebdomadaires au centre-ville, aux petites échoppes disséminés dans tout le pays. Cela permet à la population d’acheter des produits frais de saison aux meilleurs prix et à proximité de leur lieu de résidence.</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714651667_2.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Au centre de l’île, des maisons locales avec leurs plantations. © S.E.</em></h4> <p>Concernant les plantations, les grandes fermes se trouvent surtout dans le nord, dans le reste du pays la surface des exploitations est moins importantes. Mais, les Sri Lankais pour la plupart cultivent aussi dans leur jardin ou devant leur maison quelques légumes et piments. Quand l’espace est suffisant il n’est pas rare de découvrir derrière le mur d’une maison un manguier, des cocotiers ou un arbre à pain. Cette habitude a été considérablement accentuée durant la sombre période du Covid, via l’appel du gouvernement à l'autosuffisance en raison de la pénurie alimentaire et la crise économique actuelle. Cette possibilité s’offre aux insulaires car la plupart vivent dans de petites maisons plutôt qu’en appartements locatifs. A l'exception de la région de Colombo, la capitale économique du Sri Lanka, qui compte à elle seule 648'000 habitants et où la terre se paie au prix fort. A Colombo, une initiative agricole helvétique n’est pas passée inaperçue. Répondant à la l'appel du gouvernement pour l'autosuffisance alimentaire en 2022, l’ambassade de Suisse a transformé sa pelouse en jardin potager.</p> <h3>Sur le terrain</h3> <p>Afin d’avoir des renseignements précis sur la situation, entretien avec Wije co-directeur d’un hôtel, chef cuisinier et fin connaisseur de son pays.</p> <p><strong>Stephan Engler</strong>: <strong>Comment l’agriculteur vend-il sa marchandise?</strong></p> <p><strong>Wije</strong>: Il peut la vendre partout, aux marchés, aux magasins et en direct. Par exemple, le magasin Arpico (grande distribution) de Matara dans le sud du pays achète ses produits frais chez des petits fermiers. Pour cette société, il n’y a pas de fournisseurs exclusifs. Bien entendu, les supermarchés prennent des marges hautes, mais le consommateur peut acheter les mêmes légumes bien moins chers au marché local.</p> <p><strong>Existe-t-il de grandes exploitations?</strong></p> <p>Oui, principalement dans le nord du pays. Cela dépend de la configuration du terrain, dans le sud et le centre se sont plutôt de petites exploitations agricoles. </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714651802_6.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Une rizière au sud de l’île. © S.E.</em></h4> <p><strong>Et des coopératives agricoles?</strong></p> <p>Oui, dans tout le pays, ces regroupements permettent d’optimiser les ressources des fermiers. </p> <p><strong>Est-ce que les cultures bio sont développées dans le pays?</strong></p> <p>Avant de répondre à cette question il faut savoir que fin avril 2021, Gotabaya Rajapaksa, alors Président a décidé d’opérer un virage radical: faire du Sri Lanka le premier pays au monde à pratiquer une agriculture 100% biologique. L’objectif derrière cette fausse décision écologique était d’économiser des devises étrangères en n’important plus d’engrais et de pesticides chimiques. Ces <a href="https://www.latribune.fr/economie/international/six-questions-pour-comprendre-le-chaos-economique-qui-frappe-le-sri-lanka-917240.html">produits augmentaient la dette du pays</a>, ils ont donc été définitivement interdits. Bien sûr, la transition n’a pas fonctionné car il n’y a eu aucune préparation, ni de délai raisonnable pour ce changement radical. D’une année à l’autre la production a chuté de 50% et de nombreux travailleurs agricoles ont perdu leur emploi. Actuellement, il est à nouveau possible d’utiliser des produits phytosanitaires, mais ceux-ci sont vendus à des prix prohibitifs, seules les grandes exploitations peuvent en acheter. </p> <p><strong>Les prix d’achats sont-ils corrects pour l’agriculteur?</strong></p> <p>Il peut survivre, mais sans plus. Comme partout, si l’agriculteur vend ses produits en direct, les marges sont plus importantes pour lui et il s’en sort mieux. Par contre s’il passe par des intermédiaires celles-ci diminuent. Les achats se font à des prix très bas, car en tant que businessmen les distributeurs veulent gagner le plus possible lors de la revente. C’est un problème. L’idéal est le contact direct entre les fermiers et le client. </p> <p><strong>A quelles difficultés les agriculteurs sont-ils confrontés?</strong></p> <p>Le prix de l’essence, le change avec le dollar, (la roupie srilankaise est faible), les engrais sont très chers, le prix de l’énergie etc. tout a augmenté d’une manière incroyable. Mais depuis le début de l’année, la situation a tendance à s’améliorer.</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714651855_7.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Une plantation de thé en culture naturelle, 100% bio! © S.E.</em></h4> <p><strong>Quels sont les changements marquants depuis 10 ans?</strong></p> <p>Il y a eu de grands changements principalement dans la recherche agricole. Le Sri Lanka possède plusieurs centres afin d’acclimater les plantes aux conditions spécifiques du pays, ainsi elles produisent plus et ont une résistance accrue. Par exemple les brocolis, le paprika, le chou-fleur et les courgettes étaient importées auparavant, maintenant nous pouvons les cultiver ici. </p> <p><strong>Dans l’agriculture y a-t-il beaucoup de concurrence?</strong></p> <p>Oui beaucoup.</p> <p><strong>Est-ce le fait des importations de produits agricoles depuis l’étranger? </strong></p> <p>Certains produits sont importés car ils ne peuvent pas être produits au Sri Lanka, ou alors la production locale ne suffit pas à la demande comme pour les oignons, les pommes de terre, les lentilles (indispensables pour le dhal, plat emblématique de la cuisine srilankaise) l’ail, les pommes et les oranges. Mais la grande majorité des fruits et légumes consommés sur place proviennent de la culture indigène. 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Mais il faut compter les frais de transport plus importants ainsi que des intermédiaires, cela augmente le prix de manière importante pour le client. </p> <p><strong>Est-il difficile de trouver des graines?</strong></p> <p>Non, les graines sont importées ou de provenance srilankaise.</p> <p><strong>Quels sont les prix de quelques fruits et légumes aujourd’hui et à d’autres moments de l’année?</strong></p> <p>Avant de mentionner les prix il faut savoir que le salaire moyen d’un employé dans l’hôtellerie est d’environ CHF 170.- mensuel, et que le cours actuel est de roupie srilankaise est de 330 LKR pour environ 1 CHF.</p> <p>Voici deux comparaisons de prix: l’aubergine actuellement est à 200 LKR pour 1 kg, il y a 5 mois elle était à 500 LKR car c’était la saison des pluies; l’ananas est aujourd’hui à 650 - 700 LKR pour 1 kg, mais le mois dernier il était à 1'200 LKR.</p> <h3>Une culture naturelle</h3> <p>Concernant les jardin de particuliers il est rarement ornemental, souvent, il fait office de garde-manger pour la famille. De plus les engrais étant hors de portée de la majorité des bourses les apports éventuels sont d’origine naturelle et locale. Il est aussi intéressant de constater que certaines plantations de thé ou de cannelle par exemple fonctionnent depuis toujours en culture naturelle 100% bio. La nature ayant repris ses droits, les théiers ou les canneliers poussent au milieu de plantes diverses. Pour certains agriculteurs, ce choix a été délibéré, pour d’autres une obligation. Car comme mentionné précédemment, les engrais sont tellement chers qu’ils sont souvent inaccessibles. Donc, certaines exploitations ont toujours été et restent bio. Aujourd’hui, les produits de ces exploitations respectueuses de l’environnement se vendent bien plus cher que ceux issus des cultures conventionnelles. 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Selon Sue qui vient du monde de l’urbanisme et du transport, la réalisation de Sea Bubbles est aboutie, mais pour avoir un impact réel sur la transition énergétique il fallait s’attaquer au transport de masse. Selon une étude réalisée en Suisse, 96% des émissions de CO<sub>2</sub> sont dues aux entreprises de transport professionnelles, en comparaison la navigation de plaisance ne représente que 4% des émissions.</p> <h3>Le défi du transport à faible empreinte écologique</h3> <p>Le transport rapide par bateau («<em>fast ferry market</em>»), avec son ADN de rapidité et d’efficacité, peut s’inscrire dans le processus de la transition énergétique. De plus, le transport de masse est très intéressant pour les navettes avec des hydrofoils. 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Anders Bringdal possède cinq titres de champion du monde de planche à voile, Ricardo Bencatel a travaillé sur des systèmes de contrôle automatique de foil sur des voiliers de compétition pour deux équipes de la prestigieuse America’s Cup, Luna Rossa et Oracle Team USA.</p> <p>Mais rien n’aurait pu se faire sans le financement d’investisseurs privés qui ont été séduits par ce projet et qui ont permis la création du prototype. Un autre soutien de choix est le Canton du Valais avec sa fondation The Ark qui soutient l’innovation et favorise le développement de nouvelles technologies.</p> <p>La coque est construite au Portugal, il est prévu, à l’avenir, d’y construire toutes les coques de ce projet. Tous les autres matériaux et pièces sont dans la mesure du possible <em>Swiss made</em> ainsi que, bien sûr, la recherche et le développement. 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Leurs quotidiens sont l’opposé de notre mode de vie sédentaire. Nous qui sommes guidés par une multitude de repères tout au long de la journée. Et que dire de ces garanties qui nous semblent acquises pour toujours, comme un chez-soi sécurisé et l’assurance de bénéficier d’une aide dans toutes sortes de situations? Cela suscite bien des interrogations. Comment en est-il arrivé là? Quel est son parcours? Depuis combien de temps vit-il comme cela?', 'subtitle_edition' => 'En marchant en ville dans la rue ou dans certains lieux un peu à l’écart nous avons tous déjà croisé un SDF. Leurs quotidiens sont l’opposé de notre mode de vie sédentaire. Et que dire de ces garanties qui nous semblent acquises pour toujours, comme un chez-soi sécurisé et l’assurance de bénéficier d’une aide dans toutes sortes de situations?', 'content' => '<p>Sur le chemin pour la gare de Vevey, il y a quelques jours déjà, ma compagne a remarqué une personne qui dormait là. 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