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Lu ailleurs

Lu ailleurs / Le jeune Président à la main dure, très dure


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Le magazine colombien «Semana» présente le jeune Président du Salvador, Nayib Bukele, devenu une star en Amérique latine. Une polémique entre lui et le Président de la Colombie, Gustavo Pietro, fait grand bruit. Le premier reproche au second de négocier avec les mafias qui contrôlent le marché de la drogue, préférant quant à lui une répression militaro-policière sans freins.



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Le petit pays d’Amérique centrale (6 millions d’habitants) était celui de tous les cauchemars. Avec des bandes criminelles, les «maras», semant la terreur, contrôlant des quartiers entiers, face à une police dépassée. Le taux de criminalité y était le plus élevé du continent. Or depuis qu’est arrivé au pouvoir ce self-made-man, élu à 37 ans, tout a changé. Le nombre des homicides a chuté de 90%. Le calme et la sécurité semblent revenus. Comment?

Bukele a déclaré l’état d’urgence, la guerre au «terrorisme». Il a équipé convenablement les policiers, augmenté leurs salaires et leur a donné tous pouvoirs, au nez de la justice et de l’opposition parlementaire. Il a fait construire en un temps record une «mega cárcel», une prison géante pouvant concentrer 40’000 détenus, qui vient d’être inaugurée. Avec de grandes cellules où s’entassent les «terroristes» sans aucun confort, privés de la lumière du jour, surveillés en permanence par caméras et par des centaines de gardiens, privés de tout droit de visites et de contacts avec l’extérieur. Il est demandé aux familles de payer la nourriture fournie à leurs proches enfermés. Le transfert des anciens pénitenciers vers le nouveau, à 74 kilomètres de la capitale, a commencé. Et chaque jour, les forces de police arrêtent des centaines d’hommes, le plus souvent tatoués, et les conduisent vers le «CECOT», «centre de confinement du terrorisme». Sans limites de temps, sans procédures judiciaires pour l’instant. Quand les juges, dans les tribunaux, interrogeront les prévenus, ils le feront par vidéo, ceux-ci restant dans la prison. 

Le président Bukele se moquait du FMI et des USA en systématisant le bitcoin. Il se moque ouvertement des organisations de défense des droits humains, leur reprochant de s’occuper davantage du sort des criminels que des victimes. Cette politique lui vaut une extraordinaire popularité dans son pays. Et de vives sympathies dans une partie de l’opinion chez les voisins. En Colombie notamment, où la situation sécuritaire est pourtant fort différente. Gustavo Pietro a déclaré que la «mega cárcel» salvadorienne lui faisait penser aux camps de concentration nazis. Ce qui lui a valu un tollé dans les deux pays. Et des soutiens aussi.


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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET

1 Commentaire

@vladm 20.03.2023 | 16h40

«C'est en effet une situation paradoxale. Il est vrai que les gangs représentent un fléau total dans bon nombre de pays d'Amérique latine, des Caraïbes et ailleurs dans le monde. Lutter contre eux est une tâche très complexe, car ces gangs n'ont aucun scrupule à tuer, violer, faire disparaître ou menacer des témoins, juges et policiers, comme leurs familles.
Je partage malheureusement les avis des deux présidents, celui qui a déclaré une guerre totale et qui sait que pour avoir un petit espoir de la gagner, il ne faut s'encombre d'aucun scrupule. L'avis de Gutavo Pietro est aussi tout à fait juste !
Cela me choque dans notre pays, que l'on ose plus parler dans les médias de coupables, mais de "présumés coupables", même dans des cas de personnes prises en flagrant délit. De même les procès à l'encontre de la Police, qui ont peut-être exagéré, mais contre des personnes complètement hors contrôle (à Bex - le TF vient de clore le dossier, gare de Morges, etc.). Et s'ils ne ne font rien (l'autre crime de Morges) là encore, ils sont décriés. Où est le bon équilibre ?»