Actuel / Rhume: le business de l’eau salée
© Bon pour la tête / Parrone
Chaque année, des milliers de litres d’eau salée sont vendus en Suisse avec un but – venir à bout des rhumes qui s’attaquent à nos sinus – et à des prix délirants. Pourtant il existe une alternative bien moins coûteuse. Explications.
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Comment diable un nouveau quartier comptant 1350 logements et regroupant 3000 habitants pourrait vivre sans héberger une Migros ou une Coop? Pourtant, la suggestion reçoit un soutien de poids, celui de Raeto Cadotsch, pilier de l’agriculture contractuelle de proximité à l’origine notamment des Cueillettes de Landecy et des Jardins de Cocagne. </p><p>Depuis, l’idée de créer un supermarché participatif a fait son chemin pour finir par s’imposer. Aujourd’hui le projet est lancé, les demandes de subventions sont en cours et la coopérative compte d’ores et déjà 250 membres. «On estime qu’il nous en faut 500 pour démarrer et à terme nous visons les 1000 adhérents pour pouvoir tourner», explique le responsable. </p><p>Mais concrètement comment fonctionne un supermarché participatif? Avant de pouvoir envisager de remplir son caddie dans les rayons de La Fève, il faut devenir membre de la coopérative et acquérir au minimum une part sociale (à hauteur de 100 francs). Les adhérents devront également travailler bénévolement deux à trois heures par mois dans l’enseigne que ce soit à la caisse, au nettoyage, ou encore au remplissage des rayons. En échange, ils ont leur mot à dire sur l’orientation du magasin, l’assortiment, le fonctionnement et bénéficient de prix défiant toute concurrence. Car c’est bien là que réside la force de ce modèle: en économisant sur les salaires grâce au travail des bénévoles et en diminuant drastiquement les marges, les coûts des produits peuvent être jusqu’à 30% moins cher que dans un supermarché classique.</p><h3>Succès fulgurant </h3><p>Afin de lancer ce nouveau magasin, ses concepteurs ont pris exemple sur les coopératives de <a href="https://www.foodcoop.com/">Park Slope Food Coop</a> à Brooklyn et de <a href="https://cooplalouve.fr/">La Louve</a> à Paris. La première enseigne est la référence en la matière. 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Seule spécificité genevoise: les agriculteurs sont intégrés dans la direction du supermarché qui se nomme d’ailleurs Supermarché Participatif Paysan. «Le but c’est que les agriculteurs fassent partie intégrante du projet, qu’ils aient leur mot à dire et puissent écouter les souhaits des membres. Nous voulons qu’il y ait un échange continu entre consommateurs et producteurs.» </p><h3>Recherche de financement </h3><p>Au-delà des producteurs, c’est toute la chaîne de transformation qui devrait également être présente dans l’éco quartier. Un boucher, une boulangerie, une conserverie pour les fruits et les légumes et une laiterie devraient permettre de fournir le supermarché qui proposera également tous les biens de consommation courants. «Nous souhaitons vendre des produits bio, éthiques et, dans la mesure du possible, issus de la production locale, mais n’importe quel article demandé par des membres pourrait être mis en rayon, même si il ne rentre pas dans certaines catégories», précise Benoît Molineaux. A titre d’exemple, des tomates bio produites en Espagne dans des conditions sociales discutables pourraient donc être vendues, mais tous les articles seront accompagnés d’une étiquette spécifiant leurs conditions de production. «Le but est d’avoir une vraie réflexion et des discussions sur ce que nous mangeons. Nous souhaitons passer d’une société de consommation à une société d’action.»</p><p>Tout cela semble fort intéressant, mais qu’en est-il des deux millions nécessaires pour démarrer l’aventure? «A ce stade, la levée de fond avance bien grâce aux ventes des parts sociales (les adhérents achètent en moyenne trois parts) et aux dépôts participatifs. Nous attendons également des réponses de différentes associations et organismes auprès desquels nous avons fait des demandes de subventions. Les premiers retours sont plutôt encourageants et les gros efforts en matière de communication vont commencer prochainement. 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Venus demander les noms des responsables du local, ils n’ont pas réussi à entrer et sont descendus se poster au bas de la rue alors que la foule leur fait front. «Restez groupés, et ne laissez aucun passage!», hurle une jeune femme dans un microphone. La foule est bigarrée. Des grand-mères patientent au bras de leurs enfants ou de voisins, des jeunes portent encore les sacs de couchage dans lesquels ils ont occupé les locaux de vote afin de garantir leur ouverture. Les sourires sont rares, les visages fatigués et tendus. <br></p><h3>Soupçons et nervosité<br></h3><p>«J’ai mal au ventre. Je ne vais pas tenir la journée comme ça», murmure Jordi. Il fait partie des volontaires qui ont décidé de participer à la tenue de ce référendum. «Pour l’instant, nous n’avons pas encore le matériel de vote. Ni les urnes, ni les bulletins, ni les ordinateurs. Nous ne savons même pas vraiment s’ils arriveront. Seules quelques personnes sont dans le secret et nous ne savons pas qui elles sont...»</p><p>Il est 7h45 lorsqu’une golf blanche aux plaques d’immatriculation dissimulées, descend la rue Santa Fe pour s’arrêter devant l’école. Un homme en sort et en extrait un énorme sac poubelle. Les rares flashes et applaudissements sont rapidement réprimés par des citoyens redoutant que des policiers ne se rendent compte de l’arrivée de l’indispensable matériel. <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1506887581_bulletins.jpg">Un instant hautement symbolique tant l’existence de ces fameuses urnes était devenu un mythe. «Pendant tout ce temps, elles étaient cachées chez des citoyens lambdas pas forcément politisés, des épiciers ou d’autres locaux de tous genres dans l’ensemble de la Catalogne», confie un quadragénaire, un léger sourire en coin. </p><p>Cette arrivée impromptue fait office de première victoire pour beaucoup mais l’heure n’est pas à la célébration. La tension monte encore d’un cran avec l’apparition de deux individus sortis d'un taxi et rapidement soupçonnés d'appartenir à la police nationale. 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C’est une garantie de légitimité», explique un professeur de l’Université de Barcelone devant l’une des six tables électorales installées dans une salle de classe. «Heureusement, chaque fois que le gouvernement espagnol bloque nos systèmes, des informaticiens catalans font en sorte de trouver une solution!»</p><p>Des cris. Les premiers votants – des aînés et les parents accompagnés d’enfants – sortent, le sourire aux lèvres et les larmes aux yeux. Ils sont soulagés, mais pas heureux. Pas encore. Ils savent que la journée va être longue. <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1506887631_votemamanenfant.jpg">Alors que les urnes se remplissent, la file d’attente ne cesse de s’allonger, alimentée par des citoyens venant d’autres locaux de vote fermés par la <em>Guardia civil</em>. Tous ont les yeux rivés sur leurs téléphones à l’affut des informations relatant les différentes interventions policières qui se déroulent aux quatre coins de Barcelone. «Ils sont rentrés dans Ramon Lull et ont tapé des gens. Ils ne sont plus très loin et vont certainement arriver prochainement!» </p><p>Les rumeurs se mêlent aux informations transmises par les médias, mais personne ne sait vraiment ce qu'il se passe. Comment la garde civile choisit-elle les locaux? Où interviendra-t-elle ensuite? Combien seront-ils? A quelle heure vont-ils arriver? Même les deux <em>Mossos d’Esquadra</em> (policiers catalans) qui observent la scène depuis ce matin disent ne pas connaître les plans de leurs homologues et semblent exclure une intervention de leur part. «Notre rôle est de garantir la sécurité des citoyens. Pour l’instant nous n’avons pas d’autre mot d’ordre», confirme aimablement un des agents. A ce stade pourtant, une seule chose est sûre: les Barcelonais défilent dans le local de vote et sous les grondement des hélicoptères qui quadrillent l’espace aérien.</p><p><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1506887609_foulepassagehelico.jpg"></p><h3>Beaucoup d’émotion </h3><p>A quelques centaines de mètres de là, la foule est également présente dans la grande cour de l’Institut Barcelona Congrès mais l’ambiance est nettement plus détendue. «Si la <em>Guardia civil </em>vient, on fermera la porte de fer du préau et on préviendra les gens de se regrouper devant l'entrée de la salle de vote. La consigne est simple: calme, pacifisme et détermination», explique Josep. Dans le local, les parents portent leurs enfants pour glisser le bulletin dans l’urne, les gens se prennent en photo devant les tables électorales et se serrent dans les bras. Ils se relaient pour occuper la cour afin de «protéger» leur vote, espérant que personne ne viendra prendre les urnes avant le décompte. Helena est venue voter un œillet rouge dans une main, la photo de son père Juan dans l’autre. «Il est malheureusement décédé, mais je ne pouvais pas venir voter sans lui. C’était un indépendantiste de la première heure et il aurait voulu être là.»</p><h3><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1506887589_elena.jpg" width="1178" height="832">Tenir jusqu’au bout</h3><p>Au centre de Barcelone le local de vote de l’Escola Industrial a également vu défiler des milliers de votant tout au long de la journée. A 18h30, les dix-sept tables électorales fonctionnent toujours à plein régime et la foule reste amassée dans la cour. A l’arrière du bâtiment, des jeunes ont monté une barricade faite de mobilier et de vaubans trouvés dans la rue afin d’éviter que les Guardias civils ne puissent pénétrer dans le bâtiment. <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1506887047_barricade.jpg">«Ils sont déjà venus à l’entrée principale ce matin avec de nombreuses fourgonnettes, mais devant les 2000 personnes massées dans la cour, ils sont repartis», relève Mariona. Une petite victoire qui ne réjouit pourtant pas grand monde. <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1506887606_fouleescolaindustrial.jpg">«Nous savons qu’ils vont revenir, ajoute Ricard. Ce local de vote est le deuxième plus grand de Catalogne. Ils ne vont pas nous laisser compter.» La veillée continue donc. Ils sont encore des milliers. Les <em>Votarem</em> (nous voterons) se sont mués en <em>Hem votat </em>(nous avons voté), mais personne ne semble vouloir quitter les lieux avant la fermeture des locaux annoncée à 20h (ou plus tard si des gens n’ont pas pu voter) et la fin du décompte. <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1506887574_bulletindevote.jpg">Et après? Ils se poseront cette question demain. Car dans la cour de l’Escola Industrial tous regardent leurs montres et guettent les sirènes. <br></p><p></p><hr><p></p><h2>Sur le même sujet dans Bon pour la tête</h2><p><a href="https://bonpourlatete.com/a-vif/l-affreuse-journee-de-barcelone">L'affreuse journée de Barcelone</a>, par Jacques Pilet (1<sup>er</sup> octobre)<br><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/la-catalanite-n-est-pas-genetique">«La catalanité n’est pas génétique»</a>, par Marta Beltran (30 septembre) <strong>En libre accès</strong><br><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/la-nation-avortee">La réalité multinationale n’a pas de place dans un Etat national</a>, Josef Lang<br><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/au-regard-du-droit-international-le-referendum-catalan-est-legitime">«Au regard du droit international, le référendum catalan est légitime»</a>, Marta Beltran <br><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/le-nationalisme-indecent-de-la-catalogne">Le nationalisme indécent de la Catalogne</a>, Jacques Pilet<br><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/l-avenir-de-la-catalogne-se-joue-aussi-en-suisse">L’avenir de la Catalogne se joue aussi en Suisse</a>, Marta Beltran <br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'a-barcelone-des-larmes-et-beaucoup-de-tension', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 934, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 450, 'homepage_order' => (int) 451, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1433, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 441, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Démographie', 'title' => '«La catalanité n’est pas génétique»', 'subtitle' => 'Constituée d’une multitude de nationalités, d’origines et d’avis, la société catalane est divisée face au défi indépendantiste. 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Mais qui sont réellement ces catalans taxés de nationalistes de toutes parts?</p><p> «Si on s’en tient à la génétique, il n’existe quasiment plus de Catalans tout comme il n’existe presque plus de Genevois. Il faut donc cesser de parler de la catalanité comme quelque chose qui s’hériterait de pères en fils», assène d’emblée Anna Cabré, ancienne professeur de géographie humaine et directrice honoraire du Centre d’études démographique de l’Université autonome de Barcelone. Pour la spécialiste, les Catalans ne sont pas les descendants d’ancêtres communs, mais un mélange extrêmement divers qui s’est constitué au long de plusieurs décennies de migrations. «Ce qui fait la spécificité de la démographie catalane, c’est une très basse fécondité et une migration extrêmement dynamique. A titre d’exemple, la région représentait 1,3 pour mille de la population mondiale en 1850 et elle avait le même ratio en 1980 alors que son taux de fécondité est un des plus faibles du monde depuis le XIX<sup>e</sup> siècle.» Cette stabilité démographique s’explique uniquement grâce à la migration qui a permis à la population catalane de passer de deux millions d’habitants en 1900 à près de 7,5 millions à ce jour. </p><h3>Migration interne</h3><p>Cette augmentation du nombre d’habitants s’est réalisée au cours de plusieurs vagues de migrations successives. La première se situe à la moitié du 19ème siècle. A cette époque, des Espagnols originaires principalement des provinces d’Aragon, Valencia, Murcia et d’Almeria rejoignent en masse la Catalogne pour trouver du travail. La construction du métro de Barcelone ou encore l’exposition universelle de 1929 leur offrent de nombreuses opportunités. </p><p>Ces arrivées sont stoppées par la guerre civile qui déchire le pays entre 1936 et 1939. «Les premières années de l’après guerre seront marquées par une baisse de l’immigration due à la volonté de Franco d’éviter l’arrivée d’habitants supplémentaires dans les grandes villes. Ils continuent pourtant de venir et sautent des trains avant d’arriver à la Estacion de Francia où les attendaient la <em>Guardia civil </em>pour les renvoyer chez eux», ajoute Anna Cabré. </p><p>Ce n’est que dans les années cinquante que la dictature autorise à nouveau les mouvements de population. Il créé même un service d’émigration afin d’aider les candidats à l’exode dans leur préparation. La migration reprend donc de plus belle vers la Catalogne, mais également vers la Suisse ou l’Allemagne. </p><p>Cette deuxième vague de migration est d’une ampleur sans précédant. Entre 1960 et 1975 près de 1,5 millions de nouveaux habitants issus principalement d’Andalousie et d’Extremadura (où l’exode rurale bat son plein) s’installent en Catalogne. La crise économique de 1975 met fin à ce phénomène et sonne le glas de l’immigration espagnole en Catalogne. «Depuis cette période, la plupart des gens qui viennent du reste de l’Espagne sont des étrangers, précise la géographe. Le seul flux de mouvements inter-espagnols qui existe encore aujourd’hui se passe entre Madrid et Barcelone. Mais il s’agit là d’un phénomène marginal concernant des opportunités de travail et non plus des questions de survie.»</p><h3>Des Marocains aux Sud-Américains</h3><p>Les années 70 voient l’arrivée de nouveaux migrants provenant d’autres pays. Les réfugiés politiques argentins, chiliens, uruguayens sont les premiers. Ils seront suivis par l’immigration subsaharienne et les Marocains qui restent à ce jour la première communauté étrangère de la région. «Au début des années 2000, le gouvernement espagnol a souhaité contrecarrer l’immigration marocaine en favorisant d’avantage l’arrivée aux migrants parlant castillan. Ils ont donc facilité l’arrivée et la naturalisation des Sud-Américains». Entre 2000 et 2008, plus d’un million de nouveaux habitants, principalement issus d’Amérique du sud, d’Europe de l’Est et d’Asie, s’installent en Catalogne. </p><p>«Toutes ces arrivées ont fait évoluer la société catalane. Les Marocains et les Africains offraient une main d’œuvre pour les travaux liés à la terre ou à la construction, les asiatiques ont repris de nombreux petits commerces de détail qui auraient certainement disparus sans eux et les sud américaines ont révolutionné l’économie domestique en occupant des emplois de garde d’enfants ou en s’occupant des personnes âgées. Le secteur du tourisme a également largement bénéficié de cette nouvelle main d’œuvre bon marché.» </p><p>Si ce mouvement a nettement diminué depuis 2008 en raison de la crise, la société catalane reste profondément marquée par ces arrivées successives et est désormais fortement métissée à tous les niveaux. «Une des particularité de la Catalogne qui explique notamment cette forte immigration c’est que l’ascenseur social fonctionne plutôt bien. Ainsi, des migrants arrivés il y a quelques années ont pu monter les échelons et avoir une vie décente. Ils se sont identifiés au mode de vie catalan et à sa culture, certains parlent catalan et se sentent de plus en plus Catalans.» </p><h3>La langue comme ciment de la société</h3><p>L’importance de la langue catalane est essentielle pour comprendre ce sentiment d’appartenance nationale. «Elle n’est pas une condition de la catalanité, mais elle lui a donné une réelle continuité», confirme le professeur d’histoire contemporaine Josep Maria Solé i Sabaté. «En la matière, l’école est la plus grande usine à fabriquer des catalans, souligne Anna Cabré avant d’ajouter que la survie de cette langue est un miracle car elle ne s’appuie sur aucune autre culture comme c’est le cas par exemple des pays francophones avec la France. Cette langue c’est un peu la carte d’identité de la Catalogne, c’est une manière d’exhiber notre appartenance au pays.» </p><p>Si les origines sont diverses, les appartenances politiques les sont également, tout comme les avis au sujet de l’indépendance de la Catalogne. «Jusqu’en 2010, on estimait le nombre de sympathisants à la cause indépendantiste à environ 20%, glisse Josep Solé Sabaté. Ce chiffre a explosé pour atteindre près de 49% lors des dernières élections de 2015 (un nombre qui pourrait même être supérieur car 9% de la population a voté en faveur de partis qui ne s’étaient pas positionnés sur la question de l’indépendance). 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Alors qu’elle préfère taire son nom, elle nous confirme qu’elle se rendra aux urnes dimanche matin bien qu’elle ne sache pas encore où elle devra voter. «Je demanderai aux voisins, mais je compte bien y aller car je veux dire oui à l’indépendance. On nous a dit qu’on vivrait mieux après, même si tout ça a l’air compliqué», confie-t-elle modestement.</p><h3>«Mes amis essaient de me convaincre. En vain»<br></h3><p>Dans le Club Yamaya, un lieu de rencontre destiné aux Espagnols, la responsable du local, Maria Dolores ne partage pas cette position. «Moi je suis née ici, mais avant d’être catalane je suis Espagnole et je ne veux pas quitter ce pays ni lui enlever un bout! Je pense quand même que les gens doivent pouvoir voter, mais seulement si on est sûrs que tout sera fait légalement. 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Ici la foule partage un même rêve bien que les Catalans qui la composent soient d’origines différentes.</p><p><img class="img-responsive " src="https://bonpourlatete.comhttps://media.bonpourlatete.com/default/w800/1506767451_09_edouardoreyes.jpg">Eduardo Reyes, député au parlement catalan confirme avoir vu le jour en Andalousie. «Je suis arrivé ici à l’âge de 10 ans avec mes parents qui venaient pour trouver du travail. Après avoir terminé l’école obligatoire, j’ai d’abord été engagé comme charpentier puis j’ai créé ma propre entreprise de décoration avant de posséder une discothèque et des supermarchés. Je me sens désormais totalement Catalan. Pour moi est Catalan qui veut vivre et travailler ici!» <br></p><h3>«C’est comme un couple. Si l’entente n’est pas bonne il faut se séparer!»<br></h3><p>«Moi aussi je suis indépendantiste alors que je suis originaire en grande partie du reste de l’Espagne!», lance Jordi, un des volontaires de l’Assemblée nationale catalane chargé de veiller au bon déroulement de la manifestation. <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w800/1506767454_10_jordialemany.jpg">«Mon père est d’ici mais ma mère de la Rioja, mes grands-parents de Guadalajara et d’Aragon. On peut dire que je suis uniquement un quart Catalan, mais ici c’est mon pays!»</p><p>Non loin de là, Olivia reste pragmatique: «En fait, la Catalogne et l’Espagne c’est comme un couple. Si l’entente n’est pas bonne il faut se séparer!». <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w800/1506767458_11_olivia.jpg">Arrivée à Barcelone il y a deux ans, cette Hondurienne n’ira pas voter dimanche, faute de posséder la nationalité espagnole, mais elle confirmer que si elle avait pu, elle aurait voté pour. «Je me sens Catalane, mes amis sont Catalans, je ne vois pas pourquoi je voterai contre!», conclut-elle.</p><p></p><hr><p></p><h2>Précédemment dans Bon pour la tête</h2><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/la-nation-avortee">La réalité multinationale n’a pas de place dans un Etat national</a>, Josef Lang <br></p><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/au-regard-du-droit-international-le-referendum-catalan-est-legitime">«Au regard du droit international, le référendum catalan est légitime»</a>, Marta Beltran </p><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/le-nationalisme-indecent-de-la-catalogne">Le nationalisme indécent de la Catalogne</a>,<strong> </strong>Jacques Pilet <br></p><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/l-avenir-de-la-catalogne-se-joue-aussi-en-suisse">L’avenir de la Catalogne se joue aussi en Suisse</a>, Marta Beltran <br></p><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'la-catalanite-n-est-pas-genetique', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 1161, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 441, 'homepage_order' => (int) 446, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1433, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 396, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Indépendance', 'title' => ' «Au regard du droit international, le référendum catalan est légitime»', 'subtitle' => 'Quatre experts en droit international se sont penchés sur la question catalane. 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Les premiers parlent d’une faible affluence de 350 000 personnes qui s’expliquerait par le ras-le-bol des Catalans face à leurs autorités indépendantistes, les seconds se réjouissent d’une participation exceptionnelle approchant le million de manifestants et justifiant la tenue du référendum.</p><p>Si chacun tient ses positions, une seule chose est sûre: l’escalade entre le gouvernement central et les autorités catalanes, elles-mêmes déchirées par un conflit politique interne, continue et personne ne sait comment se terminera ce contentieux. <br></p><p>Dans l’attente d’un épilogue, quatre experts internationaux viennent de rendre public un rapport sur la légitimité des Catalans à décider de leur avenir. Payé par le Gouvernement catalan et coordonné par le professeur de droit international public de l’Université de Genève, Nicolas Levrat, le rapport «Catalonia’s legitimate right to decide» conclut que Madrid fait fausse route. Le professeur Nicolas Levrat nous explique pourquoi. <strong><br></strong></p><p><strong><br></strong></p><p><strong>Pourquoi avoir décidé de vous pencher sur la question catalane?<br></strong>J’ai été approché par le Gouvernement catalan afin d’examiner la légitimité de la tenue de ce référendum. La question étant très intéressante, j’ai accepté de me lancer dans cette aventure aux cotés d’un panel d’experts formé des professeurs Sandrina Antunes, de l’Université do Minho, Guillaume Tusseau de Sciences Po, Paris et Paul Williams, Professeur à l’ American University de Washington. Je précise que j’en aurais fait de même si la requête avait émané du Gouvernement espagnol. <strong><br><br>Comment avez-vous procédé?<br></strong>Nous avons étudié les relations entre la Catalogne et l’Espagne durant ces quarante dernières années pour comprendre comment ils sont arrivés à ce point de rupture. 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Dans 26 cas, la consultation s’est déroulée sans consentement de l’Etat central. Parmi ces 53 entités, 27 nouveaux Etats ont obtenus leur indépendance (dont de nombreux pays européens) et quasiment tous ont été reconnus par l’Union européenne. 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15 francs le... décilitre!
Mais en fait, qu’est ce que c’est le sérum physiologique? «De l’eau purifiée contenant 0.9% de sel», nous glisse une pharmacienne. S’il existe des variantes un peu plus dosées à base d’eau de mer purifiée, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit bien d’eau salée. Vendu en dosette pour les enfants ou en flacon à embout propulseur, ce fameux remède a un prix pouvant aller jusqu’à 20 francs pour une bouteille de 130 ml et 13 francs pour trente mono doses. Ne serait-ce pas un tantinet exagéré pour de l’eau salée? Interrogé sur le sujet, l’Office fédéral de la santé publique se dédouane en précisant qu’il ne fixe aucun tarif pour ce type de produits et que les pharmacies et autres drogueries sont libres d’appliquer les prix qu’ils désirent.
Une information confirmée par le président de la société vaudoise de pharmacie, Christophe Berger, qui indique que chaque établissement fixe le prix qu’il souhaite. Ce qui explique les grosses variations que l’on trouve sur le marché. «Il faut également comprendre que nous dépendons des prix de vente décidés par les fabricants et que ces-derniers prennent en compte les coûts induits par les processus de stérilisation, la fabrication des emballages et les contraintes de conditionnement.»
Elaborés principalement par des entreprises françaises, ces produits peuvent pourtant coûter jusqu’à six fois moins cher de l’autre côté de la frontière alors qu’ils sortent de la même usine. «Pour savoir pourquoi les prix sont beaucoup plus élevés en Suisse, il faut vous adresser aux fabricants de médicaments. Les pharmaciens suisses n’y sont pour rien», conclut Christophe Berger.
Faites-le vous-même
En attendant de comprendre pourquoi un rhume est significativement plus onéreux en Suisse qu’en France, il reste une solution: fabriquer son sérum soi-même. C’est ce que propose à ses patients le docteur Christian Mégevand, président du groupe des oto-rhino-laryngologues de Genève. «Il suffit d’acheter des douchettes nasales et de faire soi-même le mélange avec de l’eau préalablement bouillie. C’est un très bon moyen d’économiser de l’argent et de limiter la pollution. Il existe même des sachets de sel déjà dosés en pharmacie.»
Reste encore à savoir si ces produits sont réellement efficaces en cas de rhume… «Je dirais qu’il s’agit avant tout d’un phénomène de marketing. On a fait passer le message que c’était la première chose à faire en cas de rhume. Du coup les gens dépensent des fortunes pour ces produits dont la consommation a explosé. Leur usage peut se justifier pour des patients atteints de pathologies chroniques telles que des rhinites sèches, mais pour un simple rhume je ne le conseille pas d’office. La meilleure solution reste à mon avis de se moucher et éventuellement de prendre de la phytothérapie par la bouche», précise le spécialiste avant d’ajouter que ce type de traitement peut même être problématique s’il est utilisé avec des embouts trop puissants. «Dans ce cas, l’eau peut avoir un effet karcher sur un rhume purulent et disperser le pus dans d’autres cavités provoquant ainsi une sinusite».
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Comment diable un nouveau quartier comptant 1350 logements et regroupant 3000 habitants pourrait vivre sans héberger une Migros ou une Coop? Pourtant, la suggestion reçoit un soutien de poids, celui de Raeto Cadotsch, pilier de l’agriculture contractuelle de proximité à l’origine notamment des Cueillettes de Landecy et des Jardins de Cocagne. </p><p>Depuis, l’idée de créer un supermarché participatif a fait son chemin pour finir par s’imposer. Aujourd’hui le projet est lancé, les demandes de subventions sont en cours et la coopérative compte d’ores et déjà 250 membres. «On estime qu’il nous en faut 500 pour démarrer et à terme nous visons les 1000 adhérents pour pouvoir tourner», explique le responsable. </p><p>Mais concrètement comment fonctionne un supermarché participatif? Avant de pouvoir envisager de remplir son caddie dans les rayons de La Fève, il faut devenir membre de la coopérative et acquérir au minimum une part sociale (à hauteur de 100 francs). 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Les rares flashes et applaudissements sont rapidement réprimés par des citoyens redoutant que des policiers ne se rendent compte de l’arrivée de l’indispensable matériel. <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1506887581_bulletins.jpg">Un instant hautement symbolique tant l’existence de ces fameuses urnes était devenu un mythe. «Pendant tout ce temps, elles étaient cachées chez des citoyens lambdas pas forcément politisés, des épiciers ou d’autres locaux de tous genres dans l’ensemble de la Catalogne», confie un quadragénaire, un léger sourire en coin. </p><p>Cette arrivée impromptue fait office de première victoire pour beaucoup mais l’heure n’est pas à la célébration. La tension monte encore d’un cran avec l’apparition de deux individus sortis d'un taxi et rapidement soupçonnés d'appartenir à la police nationale. 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Tous ont les yeux rivés sur leurs téléphones à l’affut des informations relatant les différentes interventions policières qui se déroulent aux quatre coins de Barcelone. «Ils sont rentrés dans Ramon Lull et ont tapé des gens. Ils ne sont plus très loin et vont certainement arriver prochainement!» </p><p>Les rumeurs se mêlent aux informations transmises par les médias, mais personne ne sait vraiment ce qu'il se passe. Comment la garde civile choisit-elle les locaux? Où interviendra-t-elle ensuite? Combien seront-ils? A quelle heure vont-ils arriver? Même les deux <em>Mossos d’Esquadra</em> (policiers catalans) qui observent la scène depuis ce matin disent ne pas connaître les plans de leurs homologues et semblent exclure une intervention de leur part. «Notre rôle est de garantir la sécurité des citoyens. Pour l’instant nous n’avons pas d’autre mot d’ordre», confirme aimablement un des agents. A ce stade pourtant, une seule chose est sûre: les Barcelonais défilent dans le local de vote et sous les grondement des hélicoptères qui quadrillent l’espace aérien.</p><p><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1506887609_foulepassagehelico.jpg"></p><h3>Beaucoup d’émotion </h3><p>A quelques centaines de mètres de là, la foule est également présente dans la grande cour de l’Institut Barcelona Congrès mais l’ambiance est nettement plus détendue. «Si la <em>Guardia civil </em>vient, on fermera la porte de fer du préau et on préviendra les gens de se regrouper devant l'entrée de la salle de vote. La consigne est simple: calme, pacifisme et détermination», explique Josep. Dans le local, les parents portent leurs enfants pour glisser le bulletin dans l’urne, les gens se prennent en photo devant les tables électorales et se serrent dans les bras. 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A l’arrière du bâtiment, des jeunes ont monté une barricade faite de mobilier et de vaubans trouvés dans la rue afin d’éviter que les Guardias civils ne puissent pénétrer dans le bâtiment. <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1506887047_barricade.jpg">«Ils sont déjà venus à l’entrée principale ce matin avec de nombreuses fourgonnettes, mais devant les 2000 personnes massées dans la cour, ils sont repartis», relève Mariona. Une petite victoire qui ne réjouit pourtant pas grand monde. <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1506887606_fouleescolaindustrial.jpg">«Nous savons qu’ils vont revenir, ajoute Ricard. Ce local de vote est le deuxième plus grand de Catalogne. Ils ne vont pas nous laisser compter.» La veillée continue donc. Ils sont encore des milliers. Les <em>Votarem</em> (nous voterons) se sont mués en <em>Hem votat </em>(nous avons voté), mais personne ne semble vouloir quitter les lieux avant la fermeture des locaux annoncée à 20h (ou plus tard si des gens n’ont pas pu voter) et la fin du décompte. <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1506887574_bulletindevote.jpg">Et après? Ils se poseront cette question demain. Car dans la cour de l’Escola Industrial tous regardent leurs montres et guettent les sirènes. <br></p><p></p><hr><p></p><h2>Sur le même sujet dans Bon pour la tête</h2><p><a href="https://bonpourlatete.com/a-vif/l-affreuse-journee-de-barcelone">L'affreuse journée de Barcelone</a>, par Jacques Pilet (1<sup>er</sup> octobre)<br><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/la-catalanite-n-est-pas-genetique">«La catalanité n’est pas génétique»</a>, par Marta Beltran (30 septembre) <strong>En libre accès</strong><br><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/la-nation-avortee">La réalité multinationale n’a pas de place dans un Etat national</a>, Josef Lang<br><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/au-regard-du-droit-international-le-referendum-catalan-est-legitime">«Au regard du droit international, le référendum catalan est légitime»</a>, Marta Beltran <br><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/le-nationalisme-indecent-de-la-catalogne">Le nationalisme indécent de la Catalogne</a>, Jacques Pilet<br><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/l-avenir-de-la-catalogne-se-joue-aussi-en-suisse">L’avenir de la Catalogne se joue aussi en Suisse</a>, Marta Beltran <br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'a-barcelone-des-larmes-et-beaucoup-de-tension', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 934, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 450, 'homepage_order' => (int) 451, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1433, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 441, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Démographie', 'title' => '«La catalanité n’est pas génétique»', 'subtitle' => 'Constituée d’une multitude de nationalités, d’origines et d’avis, la société catalane est divisée face au défi indépendantiste. 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Mais qui sont réellement ces catalans taxés de nationalistes de toutes parts?</p><p> «Si on s’en tient à la génétique, il n’existe quasiment plus de Catalans tout comme il n’existe presque plus de Genevois. Il faut donc cesser de parler de la catalanité comme quelque chose qui s’hériterait de pères en fils», assène d’emblée Anna Cabré, ancienne professeur de géographie humaine et directrice honoraire du Centre d’études démographique de l’Université autonome de Barcelone. Pour la spécialiste, les Catalans ne sont pas les descendants d’ancêtres communs, mais un mélange extrêmement divers qui s’est constitué au long de plusieurs décennies de migrations. «Ce qui fait la spécificité de la démographie catalane, c’est une très basse fécondité et une migration extrêmement dynamique. A titre d’exemple, la région représentait 1,3 pour mille de la population mondiale en 1850 et elle avait le même ratio en 1980 alors que son taux de fécondité est un des plus faibles du monde depuis le XIX<sup>e</sup> siècle.» Cette stabilité démographique s’explique uniquement grâce à la migration qui a permis à la population catalane de passer de deux millions d’habitants en 1900 à près de 7,5 millions à ce jour. </p><h3>Migration interne</h3><p>Cette augmentation du nombre d’habitants s’est réalisée au cours de plusieurs vagues de migrations successives. La première se situe à la moitié du 19ème siècle. A cette époque, des Espagnols originaires principalement des provinces d’Aragon, Valencia, Murcia et d’Almeria rejoignent en masse la Catalogne pour trouver du travail. La construction du métro de Barcelone ou encore l’exposition universelle de 1929 leur offrent de nombreuses opportunités. </p><p>Ces arrivées sont stoppées par la guerre civile qui déchire le pays entre 1936 et 1939. «Les premières années de l’après guerre seront marquées par une baisse de l’immigration due à la volonté de Franco d’éviter l’arrivée d’habitants supplémentaires dans les grandes villes. Ils continuent pourtant de venir et sautent des trains avant d’arriver à la Estacion de Francia où les attendaient la <em>Guardia civil </em>pour les renvoyer chez eux», ajoute Anna Cabré. </p><p>Ce n’est que dans les années cinquante que la dictature autorise à nouveau les mouvements de population. Il créé même un service d’émigration afin d’aider les candidats à l’exode dans leur préparation. La migration reprend donc de plus belle vers la Catalogne, mais également vers la Suisse ou l’Allemagne. </p><p>Cette deuxième vague de migration est d’une ampleur sans précédant. Entre 1960 et 1975 près de 1,5 millions de nouveaux habitants issus principalement d’Andalousie et d’Extremadura (où l’exode rurale bat son plein) s’installent en Catalogne. La crise économique de 1975 met fin à ce phénomène et sonne le glas de l’immigration espagnole en Catalogne. «Depuis cette période, la plupart des gens qui viennent du reste de l’Espagne sont des étrangers, précise la géographe. Le seul flux de mouvements inter-espagnols qui existe encore aujourd’hui se passe entre Madrid et Barcelone. Mais il s’agit là d’un phénomène marginal concernant des opportunités de travail et non plus des questions de survie.»</p><h3>Des Marocains aux Sud-Américains</h3><p>Les années 70 voient l’arrivée de nouveaux migrants provenant d’autres pays. Les réfugiés politiques argentins, chiliens, uruguayens sont les premiers. Ils seront suivis par l’immigration subsaharienne et les Marocains qui restent à ce jour la première communauté étrangère de la région. «Au début des années 2000, le gouvernement espagnol a souhaité contrecarrer l’immigration marocaine en favorisant d’avantage l’arrivée aux migrants parlant castillan. Ils ont donc facilité l’arrivée et la naturalisation des Sud-Américains». Entre 2000 et 2008, plus d’un million de nouveaux habitants, principalement issus d’Amérique du sud, d’Europe de l’Est et d’Asie, s’installent en Catalogne. </p><p>«Toutes ces arrivées ont fait évoluer la société catalane. Les Marocains et les Africains offraient une main d’œuvre pour les travaux liés à la terre ou à la construction, les asiatiques ont repris de nombreux petits commerces de détail qui auraient certainement disparus sans eux et les sud américaines ont révolutionné l’économie domestique en occupant des emplois de garde d’enfants ou en s’occupant des personnes âgées. Le secteur du tourisme a également largement bénéficié de cette nouvelle main d’œuvre bon marché.» </p><p>Si ce mouvement a nettement diminué depuis 2008 en raison de la crise, la société catalane reste profondément marquée par ces arrivées successives et est désormais fortement métissée à tous les niveaux. «Une des particularité de la Catalogne qui explique notamment cette forte immigration c’est que l’ascenseur social fonctionne plutôt bien. Ainsi, des migrants arrivés il y a quelques années ont pu monter les échelons et avoir une vie décente. Ils se sont identifiés au mode de vie catalan et à sa culture, certains parlent catalan et se sentent de plus en plus Catalans.» </p><h3>La langue comme ciment de la société</h3><p>L’importance de la langue catalane est essentielle pour comprendre ce sentiment d’appartenance nationale. «Elle n’est pas une condition de la catalanité, mais elle lui a donné une réelle continuité», confirme le professeur d’histoire contemporaine Josep Maria Solé i Sabaté. «En la matière, l’école est la plus grande usine à fabriquer des catalans, souligne Anna Cabré avant d’ajouter que la survie de cette langue est un miracle car elle ne s’appuie sur aucune autre culture comme c’est le cas par exemple des pays francophones avec la France. Cette langue c’est un peu la carte d’identité de la Catalogne, c’est une manière d’exhiber notre appartenance au pays.» </p><p>Si les origines sont diverses, les appartenances politiques les sont également, tout comme les avis au sujet de l’indépendance de la Catalogne. «Jusqu’en 2010, on estimait le nombre de sympathisants à la cause indépendantiste à environ 20%, glisse Josep Solé Sabaté. Ce chiffre a explosé pour atteindre près de 49% lors des dernières élections de 2015 (un nombre qui pourrait même être supérieur car 9% de la population a voté en faveur de partis qui ne s’étaient pas positionnés sur la question de l’indépendance). Depuis, ils sont de plus en plus nombreux à se positionner en faveur du droit à décider.» </p><p>Au sein de cette complexe société, on trouve donc des adhérents historiques du parti socialiste qui ont rejoint la cause indépendantiste contre l’avis de leur parti, des élus de la CUP, parti politique d’extrême gauche pro indépendance issus d’autres régions d’Espagne et des Catalans de la première heure qui s’opposent à la séparation. «Il ne faut pas chercher une explication au nationalisme catalan dans les origines des habitants ou leur niveau social. Il s’agit d’un mouvement issu de la société civile totalement transversal et qui évolue principalement en réaction aux attitudes de Madrid», conclut l’historien. <img class="img-responsive " src="https://bonpourlatete.comhttps://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1506767424_02_foule.jpg"></p><p></p><hr><p></p><h2>Une société multiculturelle</h2><p>Dans le quartier du Raval, non loin des Ramblas, la diversité culturelle de la Catalogne est frappante. Ici, les boucheries halal côtoient les ateliers de couture pakistanais. Les nationalités sont multiples, les avis aussi et les plus fervents défenseurs de la cause indépendantiste ne sont pas forcément ceux qui sont nés là. Au sein de la communauté étrangère, il semble même régner une sorte de consensus pour la cause séparatiste. C’est le cas dans le restaurant marocain de Elias & Zakaria. «Nous sommes ici depuis 24 ans et moi je me sens moitié catalane moitié marocaine», glisse la patronne. Alors qu’elle préfère taire son nom, elle nous confirme qu’elle se rendra aux urnes dimanche matin bien qu’elle ne sache pas encore où elle devra voter. «Je demanderai aux voisins, mais je compte bien y aller car je veux dire oui à l’indépendance. On nous a dit qu’on vivrait mieux après, même si tout ça a l’air compliqué», confie-t-elle modestement.</p><h3>«Mes amis essaient de me convaincre. En vain»<br></h3><p>Dans le Club Yamaya, un lieu de rencontre destiné aux Espagnols, la responsable du local, Maria Dolores ne partage pas cette position. «Moi je suis née ici, mais avant d’être catalane je suis Espagnole et je ne veux pas quitter ce pays ni lui enlever un bout! Je pense quand même que les gens doivent pouvoir voter, mais seulement si on est sûrs que tout sera fait légalement. Là ce n’est pas le cas!» <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w800/1506767439_06_mariadolores.jpg" width="805" height="571">Tout en fabriquant des colliers de perles, la dynamique quinquagénaire précise qu’elle parle prioritairement en castillan, que son père est Andalou et sa mère Madrilène. «Je ne pense pas qu’une Catalogne indépendante puisse survivre seule. Si on a un problème qui viendra nous aider?». Ces positions sont tranchées, mais elle avoue se sentir un peu seule: «Mes enfants pensent comme moi, mais dans mon entourage nous sommes un peu minorisés. La majorité de mes amis sont pour l’indépendance. Ils essaient de me convaincre en vain, alors on essaie de ne pas aborder le sujet et tout va bien», glisse-t-elle.</p><p>Non loin de ce quartier populaire, les partis indépendantistes se sont donné rendez-vous pour l’ultime étape de la campagne électorale. Ici la foule partage un même rêve bien que les Catalans qui la composent soient d’origines différentes.</p><p><img class="img-responsive " src="https://bonpourlatete.comhttps://media.bonpourlatete.com/default/w800/1506767451_09_edouardoreyes.jpg">Eduardo Reyes, député au parlement catalan confirme avoir vu le jour en Andalousie. «Je suis arrivé ici à l’âge de 10 ans avec mes parents qui venaient pour trouver du travail. Après avoir terminé l’école obligatoire, j’ai d’abord été engagé comme charpentier puis j’ai créé ma propre entreprise de décoration avant de posséder une discothèque et des supermarchés. Je me sens désormais totalement Catalan. Pour moi est Catalan qui veut vivre et travailler ici!» <br></p><h3>«C’est comme un couple. Si l’entente n’est pas bonne il faut se séparer!»<br></h3><p>«Moi aussi je suis indépendantiste alors que je suis originaire en grande partie du reste de l’Espagne!», lance Jordi, un des volontaires de l’Assemblée nationale catalane chargé de veiller au bon déroulement de la manifestation. <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w800/1506767454_10_jordialemany.jpg">«Mon père est d’ici mais ma mère de la Rioja, mes grands-parents de Guadalajara et d’Aragon. On peut dire que je suis uniquement un quart Catalan, mais ici c’est mon pays!»</p><p>Non loin de là, Olivia reste pragmatique: «En fait, la Catalogne et l’Espagne c’est comme un couple. Si l’entente n’est pas bonne il faut se séparer!». <img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w800/1506767458_11_olivia.jpg">Arrivée à Barcelone il y a deux ans, cette Hondurienne n’ira pas voter dimanche, faute de posséder la nationalité espagnole, mais elle confirmer que si elle avait pu, elle aurait voté pour. «Je me sens Catalane, mes amis sont Catalans, je ne vois pas pourquoi je voterai contre!», conclut-elle.</p><p></p><hr><p></p><h2>Précédemment dans Bon pour la tête</h2><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/la-nation-avortee">La réalité multinationale n’a pas de place dans un Etat national</a>, Josef Lang <br></p><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/au-regard-du-droit-international-le-referendum-catalan-est-legitime">«Au regard du droit international, le référendum catalan est légitime»</a>, Marta Beltran </p><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/le-nationalisme-indecent-de-la-catalogne">Le nationalisme indécent de la Catalogne</a>,<strong> </strong>Jacques Pilet <br></p><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/l-avenir-de-la-catalogne-se-joue-aussi-en-suisse">L’avenir de la Catalogne se joue aussi en Suisse</a>, Marta Beltran <br></p><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'la-catalanite-n-est-pas-genetique', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 1161, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 441, 'homepage_order' => (int) 446, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1433, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 396, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Indépendance', 'title' => ' «Au regard du droit international, le référendum catalan est légitime»', 'subtitle' => 'Quatre experts en droit international se sont penchés sur la question catalane. 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Les premiers parlent d’une faible affluence de 350 000 personnes qui s’expliquerait par le ras-le-bol des Catalans face à leurs autorités indépendantistes, les seconds se réjouissent d’une participation exceptionnelle approchant le million de manifestants et justifiant la tenue du référendum.</p><p>Si chacun tient ses positions, une seule chose est sûre: l’escalade entre le gouvernement central et les autorités catalanes, elles-mêmes déchirées par un conflit politique interne, continue et personne ne sait comment se terminera ce contentieux. <br></p><p>Dans l’attente d’un épilogue, quatre experts internationaux viennent de rendre public un rapport sur la légitimité des Catalans à décider de leur avenir. Payé par le Gouvernement catalan et coordonné par le professeur de droit international public de l’Université de Genève, Nicolas Levrat, le rapport «Catalonia’s legitimate right to decide» conclut que Madrid fait fausse route. Le professeur Nicolas Levrat nous explique pourquoi. <strong><br></strong></p><p><strong><br></strong></p><p><strong>Pourquoi avoir décidé de vous pencher sur la question catalane?<br></strong>J’ai été approché par le Gouvernement catalan afin d’examiner la légitimité de la tenue de ce référendum. La question étant très intéressante, j’ai accepté de me lancer dans cette aventure aux cotés d’un panel d’experts formé des professeurs Sandrina Antunes, de l’Université do Minho, Guillaume Tusseau de Sciences Po, Paris et Paul Williams, Professeur à l’ American University de Washington. Je précise que j’en aurais fait de même si la requête avait émané du Gouvernement espagnol. <strong><br><br>Comment avez-vous procédé?<br></strong>Nous avons étudié les relations entre la Catalogne et l’Espagne durant ces quarante dernières années pour comprendre comment ils sont arrivés à ce point de rupture. 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Dans 26 cas, la consultation s’est déroulée sans consentement de l’Etat central. Parmi ces 53 entités, 27 nouveaux Etats ont obtenus leur indépendance (dont de nombreux pays européens) et quasiment tous ont été reconnus par l’Union européenne. 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C’est à partir de ce moment-là qu’une partie de la société civile catalane s’est réellement mobilisée pour revendiquer son indépendance. <br>Depuis, les autorités de la région autonomiste n’ont cessé de tenter de faire entendre leurs arguments. Jusqu’à la fin du mois de juin elles se sont rendues à Madrid toutes les deux semaines. Elles ont été éconduites, non pas sur le fond, mais sur la forme, par le chef du gouvernement Mariano Rajoy qui a systématiquement refusé de négocier. Combien de temps devraient-elles encore patienter? Je vous rappelle que le Sahara occidental attend depuis 1971 de pouvoir organiser un référendum sur son indépendance…<strong><br><br>Pourtant il semble que Madrid durcisse sa position.<br></strong>Ce que fait Madrid en tentant d’empêcher la tenue du référendum n’est pas illégal, mais de moins en moins légitime. J’ai d’ailleurs cru comprendre que certains Ministres européens ont d’ores et déjà prévenu Mariano Rajoy que sa position hyper légaliste n’était plus tenable. Il y a une limite à l’argument de la légalité, il s’agit là de l’angle mort du droit. <strong><br><br>Comment voyez-vous le futur? <br></strong></p><p>Je ne sais pas si le référendum aura lieu. Si c’est le cas je ne pense pas que la question sera réglée pour autant. En cas de victoire du non, le conflit demeurera car il existe un réel problème structurel au niveau du fonctionnement du système politique espagnol qui concerne tout le pays. Si le oui l’emporte, il restera la question du taux de participation et du nombre nécessaire de «ou» justifiant une déclaration d’indépendance. <br>A vrai dire, ce qui m’étonne c’est qu’on soit arrivé si près du vote et qu’il règne une telle incertitude. Le Gouvernement espagnol a désormais peu de marge de manœuvre car une victoire du oui remettrai en cause tout le compromis politique sur lequel a été fondé l’Espagne post franquiste. Je doute que le parti populaire accepte ce scénario. <br><strong><br>Quelle serait donc la solution?<br></strong>Que le référendum ait lieu ou non, le cas catalan ne pourra se régler que par une négociation et étant donné que cela semble impossible à réaliser dans le cadre de l’Espagne dans la situation actuelle, nous recommandons que ce processus se tienne dans le cadre européen. C’est également dans l’intérêt de l’Union européenne de s’intéresser à ces demandes et d’imaginer un processus qui permette de satisfaire ce type d’aspirations. <br><strong><br>L’ONU s’intéresse-t-elle également à la question catalane? <br></strong>Tout ce que je sais c’est que le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme semble s’y intéresser puisqu’il nous a demandé de venir lui présenter notre rapport. <strong><br></strong></p><p></p><hr><p></p><p><strong>Table ronde à UNIGE</strong></p><h2>Les Catalans doivent-ils pouvoir voter sur leur indépendance? <br></h2><h2><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1505241912_levrat2.jpg" height="488" width="721"></h2><br><br> <br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'au-regard-du-droit-international-le-referendum-catalan-est-legitime', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 1058, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 394, 'homepage_order' => (int) 397, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1433, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 1874, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => '20171102 Un petit coup dans le nez.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1111440, 'md5' => '42f19ebaba4f337ffcab547fb3da22a7', 'width' => (int) 3510, 'height' => (int) 2550, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => null, 'description' => null, 'author' => null, 'copyright' => '© Bon pour la tête / Parrone', 'path' => '1510335007_20171102unpetitcoupdanslenez.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [] $author = 'Marta Beltran' $description = 'Chaque année, des milliers de litres d’eau salée sont vendus en Suisse avec un but – venir à bout des rhumes qui s’attaquent à nos sinus – et à des prix délirants. 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