Actuel / «Pourquoi les Occidentaux veulent-ils que leur ennemi devienne automatiquement celui des Africains?»
Le journaliste Venance Konan. © DR
Auteur de plusieurs ouvrages – dont des «Chroniques afro-sarcastiques» publiées en 2011 aux éditions Favre à Lausanne – le journaliste-écrivain Venance Konan est un fin observateur de l'actualité politique ouest-africaine. Il répond aux questions de BPLT sur l’influence de la Russie et la montée d’un sentiment anti-français dans la région.
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Pourquoi les Occidentaux veulent-ils que leur ennemi devienne automatiquement celui des Africains?</p> <p><strong>Au Mali, en Centrafrique, au Burkina Faso, la Russie est-elle en train de supplanter la France?</strong></p> <p>Ces pays ont rompu avec la France, et je dirais que la France l’a bien cherché. Mais de là à aller se jeter dans les bras de Wagner, là, je ne les suis plus. Changer de maître n’est pas se libérer. Lorsque la France avait rompu avec Sékou Touré en Guinée en 1958, celui-ci s’est jeté dans les bras des Soviétiques. Je ne vois pas ce que la Guinée en a retiré. Tous les pays qui se trouvaient dans le giron soviétique en sont sortis. Nous devons travailler à assumer nous-mêmes nos destins. Ce ne sont pas des mercenaires qui assureront notre sécurité. Nous pouvons avoir des partenaires occidentaux, mais nous devons veiller à ce que ces partenariats soient plus équitables désormais. </p> <p><strong>A chaque manifestation, des drapeaux russes sont déployés.</strong></p> <p>Je ne crois pas que ces manifestants soient subitement tombés amoureux de la Russie. Ils brandissent des drapeaux russes juste pour défier la France. Bien sûr il y a des activistes qui sont payés par la Russie, mais pour le reste, c’est juste par réaction.</p> <p><strong>Quels sont ses objectifs en Afrique?</strong></p> <p>Nous voyons bien qu’elle veut chasser la France de son pré-carré. Mais je ne crois pas du tout que la Russie puisse ou même veuille contribuer à installer ou renforcer des démocraties en Afrique. Ce que nous devons comprendre c’est que tout le monde convoite ce que nous avons dans notre sous-sol. 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Ou bien faudra-t-il attendre leur disparition ?</p> <p><strong>En quoi <a href="https://www.vie-publique.fr/files/rapport/pdf/279186_1.pdf" target="_blank" rel="noopener">le rapport</a> de la Commission d’historiens dirigée par Vincent Duclert, rendu public le 21 mars 2021, marque-t-il un tournant ? </strong></p> <p>En parlant de « responsabilités lourdes et accablantes », cette commission d’historiens réunie à l’initiative de l’Élysée a légitimé et officialisé ce qui était su de longue date. Mais il reste encore du chemin… </p> <p><strong>Vous avez été un des premiers à évoquer la part de responsabilités des dirigeants français de l’époque, et au premier chef du président François Mitterrand, ce qui a vous a valu de nombreuses attaques, des procès. </strong></p> <p>Les responsabilités sont à ce point « lourdes et accablantes » que de nombreux acteurs du dossier se sont – consciemment ou inconsciemment – réfugiés dans le déni. « Les responsables politiques et militaires qui nous ont poussés, et continuent de nous inciter à défendre ce que fut leur politique, nous sont plus odieux que ne sont injustes ceux qui nous accusent de complicité de génocide » : ce propos a été tenu par le colonel Patrice Sartre, qui fut un des responsables sur le terrain des troupes françaises déployées au Rwanda dans le cadre de l’opération Turquoise.</p> <p><strong>Y compris, récemment, de la part d’Hubert Védrine, pour quel motif ?</strong></p> <p>Je reproche à Hubert Védrine de s’employer à banaliser le génocide des Tutsis du Rwanda. L’ancien secrétaire-général de l’Élysée n’est pas d’accord, il a porté plainte. </p> <p><strong>Comment expliquer le soutien inconditionnel de la France à un régime préparant ouvertement un génocide, avant, pendant, et après ?</strong></p> <p>C’est bien le nœud. À entendre Hubert Védrine, il s’agissait de préserver <em>« le pré carré »</em> de la France en Afrique. Au prix d’un million de morts en cent jours ?</p> <p><strong>Comment expliquer la faillite des Nations Unies, celle de l’Union africaine, et plus généralement de la « communauté internationale », accusée le 7 avril par le président rwandais Paul Kagame de « nous avoir tous laissé tomber » ? </strong></p> <p>Paris, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, s’est employé à défendre les intérêts de ses alliés rwandais, ceux-là mêmes qui commettaient le génocide. Ajoutez à cela les timidités belges, l’ancien colonisateur, et américaines, les États-Unis venaient d’essuyer un revers majeur en Somalie, et vous avez l’explication de ce lâchage. De rares pays, dont la Nouvelle-Zélande, ont eu une attitude courageuse à l’ONU, mais ils n’ont pas été écoutés. </p> <p><strong>Le génocide au Rwanda fait l’objet de thèses révisionnistes, que vous dénoncez. Lesquelles précisément ?</strong></p> <p>La plus publicisée est la théorie du « double génocide » - celui réel des Tutsis par les Hutus et celui supposé des Hutus par les Tutsis - introduite en France par le président François Mitterrand qui, dès novembre 1994, lors du sommet France-Afrique de Biarritz, la posait en toute solennité. Cette théorie a depuis muté et prospéré. Ne trouvant pas de champ d’application au Rwanda, des voix tentent de la transposer artificiellement au Congo.</p> <p><strong>Vous racontez dans votre </strong><strong>dernier livre <em>La Traversée</em> votre</strong><strong> périple de Kigali à Kinshasa. Que vous a-t-il appris ?</strong></p> <p>Que des massacres – et il y en a eu au Congo dans les années 1995-1996 – ne font pas un génocide. On peut bien sûr raconter ces massacres avec le vocabulaire de l’extermination – comme on raconterait Waterloo – mais ce serait alors une tromperie intellectuelle.</p> <p><strong>Des extrémistes hutus songent-ils toujours/encore à renverser le régime en place ? </strong></p> <p>Une fois mise en œuvre, la logique du génocide n’a pas de fin, jamais. Au Tribunal international sur le Rwanda, j’ai entendu des accusés de crime de génocide menacer ouvertement ceux qui osaient témoigner : « Toi, tu n’as donc pas peur ? Tu sais pourtant que nous finirons le travail. 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Mais, plus important encore, est l’usage du terme « volonté ». Comme les États-Unis, la Belgique, la Suisse, l’Afrique et le reste du monde, la France n’a pas eu la « volonté » d’arrêter ce génocide alors que cela était possible. Dans les jours suivant le début de l’extermination, des troupes françaises ont été déployées au Rwanda pour évacuer les ressortissants étrangers, mais avec interdiction absolue d’intervenir. Il était même précisé dans la directive n°008/DEF/EMA du 10 avril 1994 qu’il fallait éviter que les médias soient témoins du tri sélectif opéré. Les premiers évacués par Paris ont ainsi été la veuve du président rwandais, Agathe Kanziga, soupçonnée d’être au cœur du génocide, et son entourage dont bon nombre d’extrémistes.</p> <p><strong>Peut-on dire que 30 ans après, la question des responsabilités dans le génocide rwandais demeure une question (ultra)sensible en France ?</strong></p> <p>En un sens, votre question témoigne de cette ultra-sensibilité. Vous parlez en effet de génocide rwandais. Pour ma part, je ne connais pas de « génocide rwandais », ni de « génocide allemand ». Je connais le génocide des Juifs par les nazis, et l’extermination des Tutsis par les extrémistes hutus. Ça a l’air d’un détail, mais les mots sont importants. Il est essentiel de désigner, de dire précisément ce qui a été, ce que fut la dernière solution finale du XXe siècle mise en œuvre au Rwanda.</p> <p><strong>Propos recueillis par Catherine Morand</strong><strong></strong></p> <hr /> <p><em>(*) “L’inavouable : la France au Rwanda”, 2004, Les Arènes; réédité en 2009 dans une édition revue et augmentée, sous le titre : “Complices de l’inavouable : la France au Rwanda”, Les Arènes</em></p> <p><em>“La Fantaisie des Dieux”, BD, dessins de Hippolyte, 2014, rééditée en 2024, Les Arènes</em></p> <p><em>“La Traversée, une odyssée au coeur de l’Afrique”, 2021, Les Arènes</em></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'genocide-des-tutsis-au-rwanda-il-y-a-30-ans-l-engagement-de-paris-reste-une-grenade-degoupillee', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 50, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12682, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4838, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Au Sénégal, une révolution dans les urnes', 'subtitle' => 'L’élection à la présidence d’un jeune opposant au régime en place, porteur d’un ambitieux programme de «rupture», montre qu’un changement est possible dans le cadre d’un processus démocratique. 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Ainsi que la volonté d’en finir avec un système dont les Sénégalais ne veulent plus, incarné par des élites dirigeantes pratiquant l’entre-soi pour s’enrichir de manière éhontée, au détriment du plus grand nombre.</p> <p>Est-ce pour cela que le nouveau Président démocratiquement élu fut qualifié de «candidat anti-système, radical, de rupture»? Il a en tout cas promis de combattre la corruption, de rétablir la «souveraineté» nationale, bradée selon lui à l’étranger; de renégocier les contrats miniers, gaziers et pétroliers, souvent déséquilibrés, ainsi que les accords de pêche, qui privent tant de Sénégalais de leur gagne-pain et les contraignent à émigrer; de mener des concertations pour sortir du franc CFA et de questionner la présence permanente, depuis l’indépendance du pays en 1960, de quelque 400 soldats français sur son sol. 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Laquelle estime que la prise de pouvoir des entreprises au sein de la COP représente «une évolution dangereuse, qui conduit vers des solutions privées à des problèmes publics».</p> <h3>Des lobbyistes deux fois plus nombreux</h3> <p>Si d’une COP (Conférence des Parties) à l’autre, la présence croissante du secteur privé, à l’affût de nouvelles opportunités d’affaires, était perceptible, celle de Dubaï a battu tous les records. Les lobbyistes représentant les intérêts de l’agrobusiness ainsi que des industries pétrolières et gazières furent en tout cas deux fois plus nombreux que lors de la COP précédente. Y compris au sein des délégations nationales, ce qui leur a permis d’avoir un accès direct à l’information et aux salles de négociations. Mais les multinationales ne cherchent pas seulement à peser sur les négociations. 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La trahison intervient souvent dès la fermeture des bureaux de vote et avant la proclamation des résultats. Un trou noir temporel qui peut durer quelques heures ou plusieurs jours, durant lequel toutes sortes de tripatouillages, peu reluisants, sont possibles. Lorsque le nouveau Président entre en fonction, il est encore porté par ses promesses de campagne et l’enthousiasme des foules auxquelles il promet monts et merveilles. Puis, au fur et à mesure que le temps passe, on l’entend moins; les promesses deviennent diffuses, lointaines, non tenues, l’autoritarisme guette. Le pays entre alors dans une nouvelle ère de prédation au sommet de l’Etat, et de profonde désillusion pour les populations. </p> <p>Cerise sur le gâteau: en fin de mandat, les Présidents sortants s’accrochent le plus souvent à un pouvoir qu’ils refusent de quitter. C’est alors le début d’une période troublée, émaillée de manifestations au cours desquelles la population crie son ras-le-bol. 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BPLT: En Europe, le manque d’empressement de certains pays africains à condamner la Russie pour son agression de l’Ukraine interroge.
Venance Konan: Nous avons nos propres guerres qui laissent les Européens indifférents. Nous avons du mal à comprendre qu’ils veuillent que nous nous mêlions de leur guerre à eux. Et puis il y a cette espèce d’obligation qui nous est faite de condamner à tout prix un camp. Pourquoi les Occidentaux veulent-ils que leur ennemi devienne automatiquement celui des Africains?
Au Mali, en Centrafrique, au Burkina Faso, la Russie est-elle en train de supplanter la France?
Ces pays ont rompu avec la France, et je dirais que la France l’a bien cherché. Mais de là à aller se jeter dans les bras de Wagner, là, je ne les suis plus. Changer de maître n’est pas se libérer. Lorsque la France avait rompu avec Sékou Touré en Guinée en 1958, celui-ci s’est jeté dans les bras des Soviétiques. Je ne vois pas ce que la Guinée en a retiré. Tous les pays qui se trouvaient dans le giron soviétique en sont sortis. Nous devons travailler à assumer nous-mêmes nos destins. Ce ne sont pas des mercenaires qui assureront notre sécurité. Nous pouvons avoir des partenaires occidentaux, mais nous devons veiller à ce que ces partenariats soient plus équitables désormais.
A chaque manifestation, des drapeaux russes sont déployés.
Je ne crois pas que ces manifestants soient subitement tombés amoureux de la Russie. Ils brandissent des drapeaux russes juste pour défier la France. Bien sûr il y a des activistes qui sont payés par la Russie, mais pour le reste, c’est juste par réaction.
Quels sont ses objectifs en Afrique?
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Comment expliquer la montée d’un sentiment anti-français?
Le problème de la France est qu’elle s’est trop ingérée dans les affaires de l’Afrique francophone. La Grande Bretagne a aussi eu des colonies en Afrique. Mais on ne l’a jamais accusée d’être derrière des coups d’Etat, de soutenir des dictatures ou de contrôler les monnaies de ses ex-colonies. Et ce pays, contrairement à la France, n’a pas de bases militaires sur le contient. On n’entend donc pas parler de sentiment anti-britannique en Afrique.
Les dirigeants français, y compris le plus jeune d’entre eux Emmanuel Macron, affichent par ailleurs un tel paternalisme à l’égard des Africains que c’est insultant. Pourquoi leur dire qui ils doivent fréquenter? Pourquoi le fils d’Idriss Deby, adoubé par Macron au Tchad, serait-il plus légitime qu’Assimi Goïta au Mali, voué, lui, aux gémonies? Je pense que certains dirigeants français n’ont pas vu les Africains grandir. Ils croient avoir toujours affaire à des grands enfants à qui l’on doit tout dicter, à qui on doit donner la becquée comme à des oisillons. Mais si la France ne cesse pas d’être aussi arrogante, les jeunes Africains finiront par la chasser un peu partout.
Ce sentiment est très présent au Mali et au Burkina Faso, pourquoi?
Dans ces deux pays, la France est surtout accusée d’avoir échoué à combattre le terrorisme. Au Mali, la France est certes arrivée à la demande de Bamako, mais elle a empêché l’armée malienne d’aller jusqu’à Kidal, ce qui était tout de même humiliant pour l’armée de ce pays. La raison invoquée par la France était l’efficacité de la lutte contre le terrorisme. Or, quels ont été les résultats? Non seulement le terrorisme s’est étendu à tout le Mali, mais il a aussi contaminé les pays voisins.
De là à penser que les Français sont de connivence avec les terroristes, il n’y a qu’un pas que certains ont allègrement franchi. Ils se sont persuadés que leurs pays sont assis sur d’importantes ressources en uranium que la France convoiterait, et qu’elle a besoin pour cela de les affaiblir pour s’en emparer.
La Côte d’Ivoire est-elle menacée par des attaques de djihadistes?
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Un véritable raz-de-marée de voix en sa faveur, qui n’a laissé d’autre choix au président Macky Sall que de féliciter Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire, avant même la proclamation officielle des résultats.</p> <p>Un retournement de situation spectaculaire pour cet homme discret, qui, moins de dix jours auparavant, croupissait encore en prison. Tout comme son mentor, la figure phare de l’opposition sénégalaise Ousmane Sonko, lequel fait l’objet, depuis plusieurs années, d’un acharnement de la part du pouvoir en place, bien décidé à neutraliser son immense popularité et à l’empêcher de se présenter aux élections. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
2 Commentaires
@Spark 30.03.2023 | 17h10
«C'est tellement facile de brandir l'arrogance des blancs. Sans les occidentaux, l'Afrique n'avait même pas une langue de communication entre leurs pays et entre l'Afrique et le reste du monde. L'Afrique parle français, anglais, portugais, espagnole, etc, elle ne parle pas africain. Oui, il est du devoir de l'Afrique de s'abstenir au moins que de se montrer hostile à l'Occident. Rompre avec la France revient à casser la main qui a enseigné, instruit, nourri, etc. La faute des occidentaux est de laisser l'Afrique à certains dirigeants africains corrompus au lieu de les dénoncer! Depuis Mitterrand je pense que la France n'a plus renversé des dirigeants africains. Il faut arrêter de critiquer les européens pour briller et se montrer beaux au yeux de la Chine.»
@stef 19.05.2023 | 16h58
«Réponse à Spark:
Il est sans doute normal que vous ne parveniez pas à voir ou sentir l'arrogance des Français envers l'Afrique. De notre point de vue occidental, pas évident.
Mais l'Afrique n'a jamais eu besoin des européens.
Pour se moderniser ?
Quelle modernité ?
Celle qui pollue le monde et rejette trop de CO2 ?»