Actuel / Le pouvoir de l’embrouille
«L'escamoteur» (détail) de Jean-Henri Marlet et Charles-Philibert comte de Lasteyrie, 19e siècle. © Paris Musées / Musée Carnavalet – Histoire de Paris
Un gouvernement, cela arrive, peut diriger avec un discours clair, une vision à accepter ou rejeter. Il peut au contraire emmêler les fils jusqu’à n’y plus rien comprendre. Et plonger ainsi le pays dans le marais de la confusion. C’est ce que fait le Conseil fédéral. Avec le sabordage de l’accord-cadre avec l’UE. Et aussi avec le bricolage de sa loi COVID-19.
Date historique. Enterrer d’un coup un accord négocié depuis des années avec nos voisins, c’est une provocation à leur égard. Le faire sans débat parlementaire et sans vote populaire, c’est violer la démocratie.
L’embrouille a été mise en scène avec malice. Qui connaît le dossier sait que les derniers points de divergences sont mineurs et que l’UE était prête à les revoir. En fait, la majorité du gouvernement en est venue à refuser le principe même d’un tel accord. Enfermés dans le mythe de la souveraineté absolue, ces dirigeants s’apprêtent à faire de la Suisse un vassal de l’Union! Que proposent-ils? Aligner «de manière autonome» nos lois sur celles du voisinage. Donc sans contrepartie de droits reconnus. Et aussi lâcher un peu d’argent en espérant quelque bienveillance. Alors qu’il a été dit cent fois à Bruxelles que l’accès au marché unique ne s’achète pas. Le professeur neuchâtelois Thomas Cottier l'explique bien: «Pour une démocratie, reprendre le droit européen sans participation active à son élaboration, c’est se mentir à soi-même.» (NZZ, 26.05.21)
Se moquer du monde
Ce plan B fumeux est indigne pour un pays qui garde quelque fierté. Quand un gouvernement claque ainsi la porte à ses partenaires et demande aussitôt de reprendre «un dialogue politique», on se dit que ces champions de l’embrouille se moquent du monde. Des autres et de nous.
La Suisse qui d’ordinaire ne goûte guère les paris audacieux s’y lance tête baissée. Avec à la clé une foule de problèmes nouveaux. Des tracasseries bureaucratiques de toutes sortes, avec la menace de délocalisations. La gauche découvrira peu à peu les conséquences sociales du sabordage auquel elle s’est honteusement associée. La protection des salaires était mieux assurée avec l’accord que dans le vide. Car la droite dure, elle, se frotte les mains. Elle promet d’imposer restrictions salariales, économies budgétaires et allègements légaux pour «sauver la compétitivité de l’économie».
Ceux qui se sont laisser rouler dans la farine
Comment les entrepreneurs à la recherche d’une relation harmonieuse avec leur plus grand marché extérieur, comment les nombreux cantons désireux d’un voisinage organisé et donc favorables à l’accord, comment cette grande part de l’opinion − majoritaire selon un sondage − souhaitant en finir avec le psychodrame, comment tous ces citoyens et citoyennes qui gardent les pieds sur terre ont-ils pu ainsi se laisser rouler dans la farine?
Farine qui servira à un bouillon fadasse et indigeste. Le mot embrouille dérive du latin populaire brodiculare, faire du bouillon. On est servi.
Une loi d'urgence
Et voilà que l’on en reprend une louche dans quelques jours. Nous dirons donc oui ou non à une loi caduque dite «COVID-19». La version que l’on trouve dans la brochure explicative n’est pas celle en vigueur. Plusieurs articles ont été rajoutés qui s’appliqueront dans tous les cas. Notamment sur le traçage et sur la quasi obligation du vaccin. Enfin et surtout sur le délai de cette loi d’urgence qui court-circuite le Parlement jusqu’à fin 2031! Alors que la France annonce que son propre régime d’urgence prendra fin le 30 juin de cette année… L’article 1 ainsi prolongé est si vaste que l’on peut parler de pleins pouvoirs, bien au-delà des questions sanitaires, pour ces dix prochaines années. C’est invraisemblable. Tellement stupéfiant que le petit monde politique s’en trouve comme paralysé et ne bronche guère. Juste quelques coups de gueule ici et là, puis la pilule passera. Amère. Quant à l’opinion publique, mal informée, sciemment plongée dans l’embrouillamini, elle ne sait pas trop comment réagir. A l’exception de quelques groupes heureusement fort actifs, comme les «Amis de la Constitution» dont nous parlons dans l'article Plongée chez les prétendus «complotistes».
Sur ce sujet dit «sanitaire», il reste des moyens pour contrarier les embrouilles et les manipulations, peut-être un nouveau référendum. Sur la question européenne, d’une grande portée bien qu’elle paraisse plus abstraite, nous nous trouvons démunis. Mais l’heure des comptes viendra. Tôt ou tard les virtuoses de l’embrouille prendront, eux aussi, un bouillon.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2975, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le pouvoir de l’embrouille ', 'subtitle' => 'Un gouvernement, cela arrive, peut diriger avec un discours clair, une vision à accepter ou rejeter. Il peut au contraire emmêler les fils jusqu’à n’y plus rien comprendre. Et plonger ainsi le pays dans le marais de la confusion. C’est ce que fait le Conseil fédéral. Avec le sabordage de l’accord-cadre avec l’UE. Et aussi avec le bricolage de sa loi COVID-19.', 'subtitle_edition' => 'Un gouvernement, cela arrive, peut diriger avec un discours clair, une vision à accepter ou rejeter. Il peut au contraire emmêler les fils jusqu’à n’y plus rien comprendre. Et plonger ainsi le pays dans le marais de la confusion. C’est ce que fait le Conseil fédéral. Avec le sabordage de l’accord-cadre avec l’UE. Et aussi avec le bricolage de sa loi COVID-19.', 'content' => '<p><span>Date historique. Enterrer d’un coup un accord négocié depuis des années avec nos voisins, c’est une provocation à leur égard. Le faire sans débat parlementaire et sans vote populaire, c’est violer la démocratie. </span></p> <p><span>L’embrouille a été mise en scène avec malice. Qui connaît le dossier sait que les derniers points de divergences sont mineurs et que l’UE était prête à les revoir. En fait, la majorité du gouvernement en est venue à refuser le principe même d’un tel accord. Enfermés dans le mythe de la souveraineté absolue, ces dirigeants s’apprêtent à faire de la Suisse un vassal de l’Union! Que proposent-ils? Aligner «de manière autonome» nos lois sur celles du voisinage. Donc sans contrepartie de droits reconnus. Et aussi lâcher un peu d’argent en espérant quelque bienveillance. Alors qu’il a été dit cent fois à Bruxelles que l’accès au marché unique ne s’achète pas. Le professeur neuchâtelois Thomas Cottier l'explique bien: «Pour une démocratie, reprendre le droit européen sans participation active à son élaboration, c’est se mentir à soi-même.» (NZZ, 26.05.21)</span></p> <h3><span>Se moquer du monde</span></h3> <p><span>Ce plan B fumeux est indigne pour un pays qui garde quelque fierté. Quand un gouvernement claque ainsi la porte à ses partenaires et demande aussitôt de reprendre «un dialogue politique», on se dit que ces champions de l’embrouille se moquent du monde. Des autres et de nous. </span></p> <p><span>La Suisse qui d’ordinaire ne goûte guère les paris audacieux s’y lance tête baissée. Avec à la clé une foule de problèmes nouveaux. Des tracasseries bureaucratiques de toutes sortes, avec la menace de délocalisations. La gauche découvrira peu à peu les conséquences sociales du sabordage auquel elle s’est honteusement associée. La protection des salaires était mieux assurée avec l’accord que dans le vide. Car la droite dure, elle, se frotte les mains. Elle promet d’imposer restrictions salariales, économies budgétaires et allègements légaux pour «sauver la compétitivité de l’économie». </span></p> <h3><span>Ceux qui se sont laisser rouler dans la farine</span></h3> <p><span>Comment les entrepreneurs à la recherche d’une relation harmonieuse avec leur plus grand marché extérieur, comment les nombreux cantons désireux d’un voisinage organisé et donc favorables à l’accord, comment cette grande part de l’opinion − majoritaire selon un sondage − souhaitant en finir avec le psychodrame, comment tous ces citoyens et citoyennes qui gardent les pieds sur terre ont-ils pu ainsi se laisser rouler dans la farine?</span></p> <p><span>Farine qui servira à un bouillon fadasse et indigeste. Le mot embrouille dérive du latin populaire <em>brodiculare</em>, faire du bouillon. On est servi. </span></p> <h3><span>Une loi d'urgence</span></h3> <p><span>Et voilà que l’on en reprend une louche dans quelques jours. Nous dirons donc oui ou non à une loi caduque dite «COVID-19». La version que l’on trouve dans la brochure explicative n’est pas celle en vigueur. Plusieurs articles ont été rajoutés qui s’appliqueront dans tous les cas. Notamment sur le traçage et sur la quasi obligation du vaccin. Enfin et surtout sur le délai de cette loi d’urgence qui court-circuite le Parlement jusqu’à fin 2031! Alors que la France annonce que son propre régime d’urgence prendra fin le 30 juin de cette année… L’article 1 ainsi prolongé est si vaste que l’on peut parler de pleins pouvoirs, bien au-delà des questions sanitaires, pour ces dix prochaines années. C’est invraisemblable. Tellement stupéfiant que le petit monde politique s’en trouve comme paralysé et ne bronche guère. Juste quelques coups de gueule ici et là, puis la pilule passera. Amère. Quant à l’opinion publique, mal informée, sciemment plongée dans l’embrouillamini, elle ne sait pas trop comment réagir. A l’exception de quelques groupes heureusement fort actifs, comme les «Amis de la Constitution» dont nous parlons dans l'article </span><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/plongee-chez-les-pretendus-complotistes" target="_blank" rel="noopener"><em>Plongée chez les prétendus «complotistes»</em></a><span>. </span></p> <p><span>Sur ce sujet dit «sanitaire», il reste des moyens pour contrarier les embrouilles et les manipulations, peut-être un nouveau référendum. Sur la question européenne, d’une grande portée bien qu’elle paraisse plus abstraite, nous nous trouvons démunis. Mais l’heure des comptes viendra. Tôt ou tard les virtuoses de l’embrouille prendront, eux aussi, un bouillon.</span></p>', 'content_edition' => 'Date historique. Enterrer d’un coup un accord négocié depuis des années avec nos voisins, c’est une provocation à leur égard. Le faire sans débat parlementaire et sans vote populaire, c’est violer la démocratie. L’embrouille a été mise en scène avec malice. Qui connaît le dossier sait que les derniers points de divergences sont mineurs et que l’UE était prête à les revoir. En fait, la majorité du gouvernement en est venue à refuser le principe même d’un tel accord. Enfermés dans le mythe de la souveraineté absolue, ces dirigeants s’apprêtent à faire de la Suisse un vassal de l’Union! Que proposent-ils? Aligner «de manière autonome» nos lois sur celles du voisinage. Donc sans contrepartie de droits reconnus. Et aussi lâcher un peu d’argent en espérant quelque bienveillance. Alors qu’il a été dit cent fois à Bruxelles que l’accès au marché unique ne s’achète pas. Le professeur neuchâtelois Thomas Cottier l'explique bien: «Pour une démocratie, reprendre le droit européen sans participation active à son élaboration, c’est se mentir à soi-même.» (NZZ, 26.05.21) Ce plan B fumeux est indigne pour un pays qui garde quelque fierté. Quand un gouvernement claque ainsi la porte à ses partenaires et demande aussitôt de reprendre «un dialogue politique», on se dit que ces champions de l’embrouille se moquent du monde. Des autres et de nous.', 'slug' => 'le-pouvoir-de-l-embrouille', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 715, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Jacques Pilet', 'description' => 'Un gouvernement, cela arrive, peut diriger avec un discours clair, une vision à accepter ou rejeter. Il peut au contraire emmêler les fils jusqu’à n’y plus rien comprendre. Et plonger ainsi le pays dans le marais de la confusion. C’est ce que fait le Conseil fédéral. Avec le sabordage de l’accord-cadre avec l’UE. Et aussi avec le bricolage de sa loi COVID-19.', 'title' => 'Le pouvoir de l’embrouille ', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2975, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le pouvoir de l’embrouille ', 'subtitle' => 'Un gouvernement, cela arrive, peut diriger avec un discours clair, une vision à accepter ou rejeter. Il peut au contraire emmêler les fils jusqu’à n’y plus rien comprendre. Et plonger ainsi le pays dans le marais de la confusion. C’est ce que fait le Conseil fédéral. Avec le sabordage de l’accord-cadre avec l’UE. Et aussi avec le bricolage de sa loi COVID-19.', 'subtitle_edition' => 'Un gouvernement, cela arrive, peut diriger avec un discours clair, une vision à accepter ou rejeter. Il peut au contraire emmêler les fils jusqu’à n’y plus rien comprendre. Et plonger ainsi le pays dans le marais de la confusion. C’est ce que fait le Conseil fédéral. Avec le sabordage de l’accord-cadre avec l’UE. Et aussi avec le bricolage de sa loi COVID-19.', 'content' => '<p><span>Date historique. Enterrer d’un coup un accord négocié depuis des années avec nos voisins, c’est une provocation à leur égard. Le faire sans débat parlementaire et sans vote populaire, c’est violer la démocratie. </span></p> <p><span>L’embrouille a été mise en scène avec malice. Qui connaît le dossier sait que les derniers points de divergences sont mineurs et que l’UE était prête à les revoir. En fait, la majorité du gouvernement en est venue à refuser le principe même d’un tel accord. Enfermés dans le mythe de la souveraineté absolue, ces dirigeants s’apprêtent à faire de la Suisse un vassal de l’Union! Que proposent-ils? Aligner «de manière autonome» nos lois sur celles du voisinage. Donc sans contrepartie de droits reconnus. Et aussi lâcher un peu d’argent en espérant quelque bienveillance. Alors qu’il a été dit cent fois à Bruxelles que l’accès au marché unique ne s’achète pas. Le professeur neuchâtelois Thomas Cottier l'explique bien: «Pour une démocratie, reprendre le droit européen sans participation active à son élaboration, c’est se mentir à soi-même.» (NZZ, 26.05.21)</span></p> <h3><span>Se moquer du monde</span></h3> <p><span>Ce plan B fumeux est indigne pour un pays qui garde quelque fierté. Quand un gouvernement claque ainsi la porte à ses partenaires et demande aussitôt de reprendre «un dialogue politique», on se dit que ces champions de l’embrouille se moquent du monde. Des autres et de nous. </span></p> <p><span>La Suisse qui d’ordinaire ne goûte guère les paris audacieux s’y lance tête baissée. Avec à la clé une foule de problèmes nouveaux. Des tracasseries bureaucratiques de toutes sortes, avec la menace de délocalisations. La gauche découvrira peu à peu les conséquences sociales du sabordage auquel elle s’est honteusement associée. La protection des salaires était mieux assurée avec l’accord que dans le vide. Car la droite dure, elle, se frotte les mains. Elle promet d’imposer restrictions salariales, économies budgétaires et allègements légaux pour «sauver la compétitivité de l’économie». </span></p> <h3><span>Ceux qui se sont laisser rouler dans la farine</span></h3> <p><span>Comment les entrepreneurs à la recherche d’une relation harmonieuse avec leur plus grand marché extérieur, comment les nombreux cantons désireux d’un voisinage organisé et donc favorables à l’accord, comment cette grande part de l’opinion − majoritaire selon un sondage − souhaitant en finir avec le psychodrame, comment tous ces citoyens et citoyennes qui gardent les pieds sur terre ont-ils pu ainsi se laisser rouler dans la farine?</span></p> <p><span>Farine qui servira à un bouillon fadasse et indigeste. Le mot embrouille dérive du latin populaire <em>brodiculare</em>, faire du bouillon. On est servi. </span></p> <h3><span>Une loi d'urgence</span></h3> <p><span>Et voilà que l’on en reprend une louche dans quelques jours. Nous dirons donc oui ou non à une loi caduque dite «COVID-19». La version que l’on trouve dans la brochure explicative n’est pas celle en vigueur. Plusieurs articles ont été rajoutés qui s’appliqueront dans tous les cas. Notamment sur le traçage et sur la quasi obligation du vaccin. Enfin et surtout sur le délai de cette loi d’urgence qui court-circuite le Parlement jusqu’à fin 2031! Alors que la France annonce que son propre régime d’urgence prendra fin le 30 juin de cette année… L’article 1 ainsi prolongé est si vaste que l’on peut parler de pleins pouvoirs, bien au-delà des questions sanitaires, pour ces dix prochaines années. C’est invraisemblable. Tellement stupéfiant que le petit monde politique s’en trouve comme paralysé et ne bronche guère. Juste quelques coups de gueule ici et là, puis la pilule passera. Amère. Quant à l’opinion publique, mal informée, sciemment plongée dans l’embrouillamini, elle ne sait pas trop comment réagir. A l’exception de quelques groupes heureusement fort actifs, comme les «Amis de la Constitution» dont nous parlons dans l'article </span><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/plongee-chez-les-pretendus-complotistes" target="_blank" rel="noopener"><em>Plongée chez les prétendus «complotistes»</em></a><span>. </span></p> <p><span>Sur ce sujet dit «sanitaire», il reste des moyens pour contrarier les embrouilles et les manipulations, peut-être un nouveau référendum. Sur la question européenne, d’une grande portée bien qu’elle paraisse plus abstraite, nous nous trouvons démunis. Mais l’heure des comptes viendra. Tôt ou tard les virtuoses de l’embrouille prendront, eux aussi, un bouillon.</span></p>', 'content_edition' => 'Date historique. Enterrer d’un coup un accord négocié depuis des années avec nos voisins, c’est une provocation à leur égard. Le faire sans débat parlementaire et sans vote populaire, c’est violer la démocratie. L’embrouille a été mise en scène avec malice. Qui connaît le dossier sait que les derniers points de divergences sont mineurs et que l’UE était prête à les revoir. En fait, la majorité du gouvernement en est venue à refuser le principe même d’un tel accord. Enfermés dans le mythe de la souveraineté absolue, ces dirigeants s’apprêtent à faire de la Suisse un vassal de l’Union! Que proposent-ils? Aligner «de manière autonome» nos lois sur celles du voisinage. Donc sans contrepartie de droits reconnus. Et aussi lâcher un peu d’argent en espérant quelque bienveillance. Alors qu’il a été dit cent fois à Bruxelles que l’accès au marché unique ne s’achète pas. Le professeur neuchâtelois Thomas Cottier l'explique bien: «Pour une démocratie, reprendre le droit européen sans participation active à son élaboration, c’est se mentir à soi-même.» (NZZ, 26.05.21) Ce plan B fumeux est indigne pour un pays qui garde quelque fierté. Quand un gouvernement claque ainsi la porte à ses partenaires et demande aussitôt de reprendre «un dialogue politique», on se dit que ces champions de l’embrouille se moquent du monde. Des autres et de nous.', 'slug' => 'le-pouvoir-de-l-embrouille', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 715, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4936, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Bain de paix à Genève', 'subtitle' => 'Le mot paix est tabou pour beaucoup. Si on la réclame illico en Ukraine ou à Gaza, on risque de méchants commentaires. Il n’empêche que ces jours, elle est à l’honneur à Genève. D’abord au plan de l’éducation. Il s’est tenu ce jeudi un vaste débat au Palais des Nations autour de ce thème. Comment, au-delà de l’actualité, s’imprégner d’un état d’esprit plus pacifique que belliqueux?', 'subtitle_edition' => 'Le mot paix est tabou pour beaucoup. Si on la réclame illico en Ukraine ou à Gaza, on risque de méchants commentaires. Il n’empêche que ces jours, elle est à l’honneur à Genève. D’abord au plan de l’éducation. Il s’est tenu ce jeudi un vaste débat au Palais des Nations autour de ce thème. Comment, au-delà de l’actualité, s’imprégner d’un état d’esprit plus pacifique que belliqueux?', 'content' => '<p><span>C’est peu connu: le 8 décembre 2017 l’Assemblée générale de l’ONU décidait à l’unanimité (par 193 voix) de marquer, chaque année dans une ville différente, «la Journée internationale du Vivre ensemble en Paix». A l’initiative d’un infatigable, le Cheikh Khaled Bentounes, algérien, leader de la fraction minoritaire, humaniste et pacifiste de l’islam, le soufisme (300 millions de fidèles). Depuis quarante ans, explique-t-il, il parcourt le monde pour promouvoir le dialogue interreligieux, l’égalité hommes-femmes, la protection de l’environnement et la paix. Juste de beaux discours? </span></p> <p><span>Il a connu bien des échecs. Comme dans sa tentative de faire débattre des rabbins et des imams, comme dans ses espoirs de désamorcer l’interminable hostilité entre l’Algérie et le Maroc, ses deux patries. Il voit bien qu’un peu partout, c’est l’intérêt géopolitique qui l’emporte, camouflé ou pas sous des antagonismes religieux. Quelle patience! Mais la force de la pensée fait tourner la roue, pense-t-il. La reconnaissance de la dignité humaine, certes tant bafouée aujourd’hui, a aussi progressé au fil du temps. Ce qui anime surtout cet idéaliste, croyant en costard-cravate nullement prosélyte, c’est de voir que maintes initiatives concrètes, menées à son impulsion avec d’innombrables organisations partenaires, ont trouvé des échos favorables. </span></p> <p><span><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1715880423_img_5961.jpeg" class="img-responsive img-fluid center " width="428" height="570" /></span></p> <h4 style="text-align: center;"><em><span>Cheikh Khaled Bentounes. © DR</span></em></h4> <p><span>La dernière en date: des centaines d’écoliers genevois viennent de participer à des ateliers, à l’aide de 27 animateurs, autour de cette notion de paix. L’aptitude à la discussion, au dialogue, cela s’apprend, cela s’entraîne. Devant le tumulte ambiant il est si tentant, pas seulement pour les jeunes, de se réfugier dans le divertissement – la drogue parfois –, dans quelques postures simplistes. Franchement, chapeau à la Ville et aux communes de Genève qui ont joué le jeu. Informer les enfants sur la sexualité, d’accord, mais pourquoi pas aussi sur nos comportements individuels et collectifs entre tensions et rapprochements? Autrement dit, apprendre à se parler pour de bon. Se dire, pour citer le chef soufi, que «la paix, c’est plus que l’absence de guerre» ou «passer du je au nous». Mais évidemment il y a plusieurs façons d’interpréter le mot. Comme le faisait remarquer la vice-maire de Genève, Christina Kitsos: «Quand on prétend chercher la paix en prolongeant la guerre, c’est paradoxal!»</span></p> <p><span>Au Palais des Nations le débat volait haut. Mené par le cinéaste romand Philippe Nicolet, avec des intervenants et intervenantes d’horizons très divers. Entre autres Jakob Kellenberger, ex-diplomate et ex-président du CICR, fort de son expérience de négociateur («une négociation n’a de chance que si elle a le droit d’échouer»), penché sur la façon de «déradicaliser» un conflit, insistant sur la crédibilité des efforts dans la durée. En écho avec le propos de Bentounes: «faire de l’ennemi son partenaire». Voilà un homme qui en connaît un bout sur l’art de la médiation, autre thème largement traité lors de cette session. Un exercice qui va bien au-delà du champ politique, fort utile au quotidien. </span></p> <p><span>Témoignage fort aussi de la Palestinienne Hiba Qasas, directrice de l’ONG internationale «Principles for peace». Sans complaisances, dépassionnée, à la fois réaliste et idéaliste. Puisse-t-elle entrer un jour en politique au service de son pays en devenir! L’intervention fine de Bariza Khiari, ex-sénatrice de Paris (une déçue de Macron…), présidente de la Fondation Alphil, dédiée à la préservation et la valorisation du patrimoine mondial, sut rappeler l’importance de la mémoire. Qui paraît manquer chez tant de dirigeants va-t-en-guerre d’aujourd’hui. L’histoire des nations peut diviser mais aussi réunir quand elle s’écrit avec d’autres, quand elle met en lumière l’entrelacs des civilisations au fil du temps. La culture de la paix s’enracine dans la culture tout court. Sans les livres, sans les philosophes, sans les arts, on reste prisonnier des certitudes bornées et des passions du présent.</span></p> <p><span>A noter que cette fin de semaine, ces préoccupations font <a href="https://2024.16mai.org" target="_blank" rel="noopener">l’objet d’autres discussions</a>, en divers lieux du bout du lac. Beaucoup ricaneront. Ils traiteront Bentounes de «doux rêveur» comme le fait le <em>Nouvel Obs</em>. Ils renverront ses amis de tous poils aux réalités terre-à-terre, à la raison cynique ou aux discours standardisés. Tout ce baratin pacifiste, c’est du brassage d’air, diront-ils. Peut-être, mais il y a des souffles plus réconfortants que d’autres.</span></p>', 'content_edition' => 'C’est peu connu: le 8 décembre 2017 l’Assemblée générale de l’ONU décidait à l’unanimité (par 193 voix) de marquer, chaque année dans une ville différente, «la Journée internationale du Vivre ensemble en Paix». A l’initiative d’un infatigable, le Cheikh Khaled Bentounes, algérien, leader de la fraction minoritaire, humaniste et pacifiste de l’islam, le soufisme (300 millions de fidèles). Depuis quarante ans, explique-t-il, il parcourt le monde pour promouvoir le dialogue interreligieux, l’égalité hommes-femmes, la protection de l’environnement et la paix. Juste de beaux discours? Il a connu bien des échecs. Comme dans sa tentative de faire débattre des rabbins et des imams, comme dans ses espoirs de désamorcer l’interminable hostilité entre l’Algérie et le Maroc, ses deux patries. Il voit bien qu’un peu partout, c’est l’intérêt géopolitique qui l’emporte, camouflé ou pas sous des antagonismes religieux. Quelle patience! Mais la force de la pensée fait tourner la roue, pense-t-il. La reconnaissance de la dignité humaine, certes tant bafouée aujourd’hui, a aussi progressé au fil du temps. Ce qui anime surtout cet idéaliste, croyant en costard-cravate nullement prosélyte, c’est de voir que maintes initiatives concrètes, menées à son impulsion avec d’innombrables organisations partenaires, ont trouvé des échos favorables.', 'slug' => 'bain-de-paix-a-geneve', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 43, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4934, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Merci à l’OTAN!', 'subtitle' => 'L’image doit illuminer le visage de Madame Viola Amherd et frétiller d’aise son commandant en chef Süssli: six hélicoptères de combat américains sur l’aérodrome de Payerne. Leurs pilotes, est-il dit, sont venus entraîner leurs petits camarades suisses et s’exercer eux-mêmes en haute montagne.', 'subtitle_edition' => 'L’image doit illuminer le visage de Madame Viola Amherd et frétiller d’aise son commandant en chef Süssli: six hélicoptères de combat américains sur l’aérodrome de Payerne. Leurs pilotes, est-il dit, sont venus entraîner leurs petits camarades suisses et s’exercer eux-mêmes en haute montagne.', 'content' => '<p><span>Merci, chers amis de l’OTAN de «faire comme si», doivent se dire nos pontes de la défense à Berne. Comme si la Suisse était membre de l’alliance alors que cela n’est pas tout à fait acté. En fait elle fait partie du «Partenariat pour la paix», le second cercle. On y compte 19 membres dont certains ne sont pas particulièrement pro-américains, dont autrefois la Russie et la Biélorussie elles-mêmes, aujourd’hui encore, formellement, l’Arménie, la Serbie ou le Turkmenistan. Dans le passé, il y eut des manœuvres communes, en mer du Nord, sous l’égide de la Suède, auxquelles participa l’aviation suisse. Le chef du Département de la Défense d’alors, Guy Parmelin, décida d’y mettre fin. </span></p> <p><span>En l’occurence, à l’occasion de la visite touristique de ces machines de guerre en pays vaudois, il n’a même pas été fait allusion à cette appartenance au «<em>Partnership for Peace</em>». Foin de formalité. Il s’agit simplement de pousser le plus loin possible un flirt intensif. Déjà bien engagé avec l’arrivée à Emmen, il y a deux ans, des F-35 accompagnés de spécialistes américains qui veillent à la coordination avec le commandement de l’OTAN. Et surtout depuis que Viola Amherd mène le bal, d’innombrables rencontres avec les hauts dirigeants de l’Alliance atlantique. Rien de neuf donc, mais une photo parlante.</span></p> <p><span>Personne ne bronche. Même pas les chantres traditionnels de la neutralité. Encore moins dans l’opinion publique. Parce que cette coopération militaire nous rassure dans des temps incertains? Parce que nous serions protégés au cas où les Russes se pointeraient à Romanshorn? Pour l’heure, leur «victoire» en Ukraine se borne à conquérir quelques villages à proximité de la malheureuse Kharkiv accablée de bombes. A quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec la Russie et de Belgorod, ville russe maintes fois atteinte par les drones et missiles ukrainiens que la défense antiaérienne ne parvient pas tous à intercepter. Mais voilà… tant de voix s’élèvent en Europe pour prédire que l’armada de Poutine va nous envahir! Alors que le Kremlin compte aussi ses morts, n’arrive plus à cacher ses difficultés à renouveler les effectifs, contraints d’aller chercher drones et munitions en Iran ou en Corée du Nord…</span></p> <p><span>Le constat politique, lui, n’est pas hypothétique mais bien réel. Aux yeux du monde, dans tous les camps, c’est le grand éclat de rire quand des Suisses osent se revendiquer de leur neutralité.</span></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'merci-a-l-otan', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 29, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4932, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Trop discrète industrie', 'subtitle' => 'On parle beaucoup du ménage des banques. Et pour cause. On s’inquiète de l’agriculture. A raison. On se demande ce que nous réserve le duopole Migros-Coop. L’industrie suisse? Elle fait moins les gros titres, mis à part ses glorieuses vedettes de l’horlogerie et de la pharma. Mais voilà qu’elle vient de se rappeler à nous avec la fermeture de Vetropack à St.Prex.', 'subtitle_edition' => 'On parle beaucoup du ménage des banques. Et pour cause. On s’inquiète de l’agriculture. A raison. On se demande ce que nous réserve le duopole Migros-Coop. L’industrie suisse? Elle fait moins les gros titres, mis à part ses glorieuses vedettes de l’horlogerie et de la pharma. Mais voilà qu’elle vient de se rappeler à nous avec la fermeture de Vetropack à St.Prex.', 'content' => '<p><span>On ne fabriquera donc plus de bouteilles en verre en Suisse. C’est concret, c’est parlant. Syndicats et autorités politiques ont pourtant tout fait pour sauver l’entreprise historique, aux mains d’une multinationale qui compare avantages et inconvénients de chaque lieu de production. Ici, hauts salaires, franc fort et dans ce cas, retard technologique. Donc, départ. Chapeau aux travailleurs qui cherchaient des solutions, des innovations. Les voilà licenciés. Les messages de solidarité font du bien mais n’assurent pas leur avenir. Qu’ils puissent être aidés à rebondir.</span></p> <p><span>Est-ce à dire que notre pays est menacé de désindustrialisation comme il en est beaucoup question chez nos voisins? Gare aux réponses trop simples. Les faits. Face au secteur des services comptant les banques et les assurances, le tourisme, le commerce de gros et de détail, l'administration publique et les assurances sociales, qui pèse pour 75% du PIB, l’industrie résiste, avec environ 24% (contre moins de 14% en France!). L’agriculture pour 1 %. </span></p> <p><span>La grosse tranche du gâteau industriel, c’est évidemment les médicaments et les montres. Mais on aurait tort d’ignorer tout un tissu de plus petites entreprises qui fabriquent toutes sortes de produits technologiques performants. En dépit de tous les handicaps de la place. Sait-on par exemple que du Valais partent des pièces destinées à Mercedes, Jaguar, ou Ferrari? Se doute-t-on qu’une lame de scie sauteuse sur deux dans le monde est fabriquée à Sankt Niklaus (Saint-Nicolas), quelques kilomètres en aval de Zermatt. Ou qu’Airbus et Dassault se fournissent en tôles aéronautiques d’aluminium dans la région de Sierre?</span></p> <p><span>Ce canton est en pointe. En 2023, il était en tête des investissements industriels. <em>L’Agefi</em> fournit une explication: «C’est dans le Haut Valais que le boom économique est le plus visible. Le groupe pharmaceutique Lonza, dont le siège est à Bâle mais le site de production à Viège, y a investi plus d’un milliard de francs. Un nouveau complexe de production high-tech fournit des solutions adaptées pour le développement et la fabrication de nouveaux médicaments. Ce site et ses possibilités inédites dans la pharma ancrent Viège et le Valais au cœur des chaînes mondiales de création de valeur. Les investissements dans la recherche et la formation ont joué un rôle majeur pour le développement économique du canton. A la génération précédente, c’est la HES, la Haute école spécialisée, qui a formé des ingénieurs précieux pour alimenter une industrie en plein essor. Petit à petit tout un écosystème propice à l’émergence d’idées innovantes s’est installé en Valais. La Fondation The Ark favorise l’établissement et l’éclosion de start-ups dans les domaines de l’informatique, de l’énergie, des sciences de la vie et de l’environnement. Au coude du Rhône, à Martigny, est basé l’institut de recherche Idiap, qui regroupe une centaine de chercheurs permanents spécialisés dans les interactions homme-machine et l’intelligence artificielle.» Bref on est en plein dans les perspective de mariage entre l’algorithme et la matière.</span></p> <p><span>A la différence des universités lémaniques qui vouent tant d’attention et de moyens aux études dites «sociétales», les hautes écoles valaisannes sont donc dans le concret. Dans l’avenir. Puissent-elles, et les entreprises championnes aussi, faire parler plus encore d’elles. Que d’autres régions suivent plus activement cet exemple. Et parlons-en à nos rejetons qui se tâtent quant à leurs choix d'avenir professionnel…</span></p> <p><span>Tout cela nous interroge sur la réalité de notre pays. Le vacarme médiatique oriente notre attention sur ceci, pas assez sur cela. Davantage sur les raisons de s’inquiéter que sur celles d’espérer. Allez, ouvrons grands les yeux. </span></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'trop-discrete-industrie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 30, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4918, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Où va l’Europe? C’est aussi notre affaire', 'subtitle' => 'Les Suisses se contrefichent de l’élection prochaine du Parlement européen. Normal. Pourtant les partenaires de l’UE qui lui sont plus ou moins reliés feraient bien d’ouvrir l’œil sur les changements qui pourraient survenir. Ils ne manqueront pas d’effets dans son entourage. Sur trois plans au moins. Survol.', 'subtitle_edition' => 'Les Suisses se contrefichent de l’élection prochaine du Parlement européen. Normal. Pourtant les partenaires de l’UE qui lui sont plus ou moins reliés feraient bien d’ouvrir l’œil sur les changements qui pourraient survenir. Ils ne manqueront pas d’effets dans son entourage. Sur trois plans au moins. Survol.', 'content' => '<p><span>Premier point, l’économie. Les soucis s’accumulent. L’Allemagne voit son principal atout menacé. Son industrie – étroitement liée à celle de la Suisse –, souffre du coût exorbitant de l’énergie depuis la rupture avec la Russie, de l’attraction des Etats-Unis où émigrent tant de ses entreprises, de la concurrence chinoise qui, avec ses voitures électriques, met à rude épreuve le secteur de l’automobile. La France s’embourbe dans les déficits et les tensions sociales. L’Italie et l’Espagne gardent le moral mais sont aussi surchargées de dettes publiques. Les pays dits de l’Est vont mieux et même bien, leurs économies sont devenues très performantes, dopées depuis leur entrée dans l’Union, très généreuse à leur égard, mais l’élan donne des signes de tassement. Enfin tous sont mis au défit technologique des Etats-Unis et de la Chine. </span></p> <p><span>Question: les Etats réunis à Bruxelles, dans la configuration qui sortira des urnes début juin, donneront-ils la priorité aux savoirs, au soutien des entreprises privées et parallèlement aux améliorations sociales? Ou leur politique dite verte conduira-t-elle à la décroissance? La concentration des efforts sur la course aux armements et l’aide à l’Ukraine, telle qu’elle est brandie aujourd’hui, peut aider certains secteurs industriels mais coûtera extrêmement cher. On articule à Bruxelles le chiffre de 100 milliards à cette fin d’ici 2029. Ce sera forcément au détriment d’autres attentes, dans les infrastructures, l’éducation, la recherche, la cohésion sociale. Sans compter que la transition écologique, nous assure-t-on, nécessitera en plus une pluie de milliards. Quelles priorités fixera le nouveau Parlement? Selon les choix, les retombées sur l’économie suisse seront différentes. Le surarmement de l’Europe ne nous rapporte quasiment rien, sa santé économique et sociale nous est bien plus bien profitable.</span></p> <p><span>Deuxième point. Le fonctionnement même de l’Union. Deux tendances s’affrontent. Les convaincus du projet savent qu’ils ne peuvent pas en faire un Etat fédéral, mais ils souhaitent renforcer les compétences du Conseil européen (réunion des chefs d’Etat), notamment en supprimant le droit de veto des nations, de la Commission, avec des tâches nouvelles, et celles, souhaitables, du Parlement. Ce surcroît d’autorité se justifierait à bien des égards pour unir les forces, renforcer l’élan collectif. Mais bien peu de dirigeants nationaux le préconisent. Parce qu’il va à l’encontre d’une tendance lourde, le regain du nationalisme. Plus de pouvoirs aux Etats, limiter ceux de l’Union. En finir avec les figures mégalomanes du style Van der Leyen à la tête. En réalité, déglinguer la machine de l’intérieur. On entend ces accents sur un large spectre. A droite, à droite de la droite et à gauche aussi, qui rêve de l’Europe sociale, parfois même de la fin du capitalisme. Le succès est promis par les sondages au parti de Marine Le Pen en France, à l’AfD en Allemagne, aux patriotes version Meloni en Italie, et à des formations plus ou moins du même tabac ailleurs. Ces partis n’obtiendront pas la majorité qui permettrait de tout chambouler mais ils pèsent sur les autres familles politiques. Un partenaire comme la Suisse pourrait se réjouir de traiter avec une autorité «bruxelloise» affaiblie plutôt que renforcée. Pas sûr. Les nationalistes qui tous jouent néanmoins le jeu communautaire – ils ne veulent sortir ni de l’Union ni de l’euro – ne seront guère partageux avec les pays-tiers qu’ils désignent parfois comme des profiteurs et des opportunistes. Il s’agira pour tous, passagers ou pas du grand bateau de l’Union, d’analyser en finesse son cap à venir. Pas facile puisqu’il dépendra d’un collectif de 27 capitaines!</span></p> <p><span>Troisième point. Le périmètre de l’Union. Vers quels élargissements va-t-elle? En décembre dernier, le Conseil européen et la Commission affichaient leur volonté d’aller vers l’admission à terme, sous conditions, de plusieurs pays ayant déjà le statut de candidats. Cinq dans les Balkans, trois à l’est du continent. Plus la Turquie en attente, plus ou moins convaincue, depuis vingt ans. Bel élan idéaliste ou délire géopolitique? Un bateau à 36 membres? Rien ne serait plus comme aujourd’hui. Bonne chance pour convaincre les citoyens et contribuables! Quant aux Suisses, liés par tant d’accords, notamment sur la liberté de circulation des personnes, si le projet aboutit, ils en auront des sueurs froides. Et pas un mot à dire puisque nous l’avons voulu ainsi.</span></p> <p><span>Profusion d’obstacles sur la route cependant. Le processus devrait commencer par l’est, avec l’Ukraine et la Moldavie. Bien que leurs frontières soient pour le moins mal définies et leurs sociétés pourries par la corruption, très loin encore des exigences posées. Puis les Balkans, avec la Serbie, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine du Nord, et le Monténégro. Le Kosovo restant encore exclu de la course. Pays à problèmes, qui sont d’ailleurs loin d’être unaniment convaincus de s’y lancer.</span></p> <p><span>L’ex-députée européenne et familière de l’appareil Sylvie Goulard s’étrangle de colère dans son livre récent,<em> L’Europe enfla si bien qu’elle creva</em> (Editions Taillandier). Elle estime qu’il en résulterait un gros machin mou et incohérent, une simple organisation internationale de plus. Thèse intéressante: elle pense que ce sont les Etats-Unis qui poussent dans ce sens, afin d’élargir le camp occidental sans trop s’engager eux-mêmes, aux frais des Européens. Pour elle, il s’agit plutôt pour l’Union de resserrer les rangs, et non pas d'élargir mais d’approfondir l’action communautaire. Et imaginer, tout autour, des cercles variables de coopération. Comme l’accord bilatéral CH-UE à venir.</span></p> <p><span>Rien n’est encore acté mais tout se prépare. Même si telle ou telle de ces admissions tarde indéfiniment ou capote, le paysage à venir s’en trouvera modifié. Et nous, Suisses, qu’on l’admette ou pas, nous avons le nez dessus. Et même, d’une façon ou d’une autre, les pieds dedans. </span></p>', 'content_edition' => 'Premier point, l’économie. Les soucis s’accumulent. L’Allemagne voit son principal atout menacé. Son industrie – étroitement liée à celle de la Suisse –, souffre du coût exorbitant de l’énergie depuis la rupture avec la Russie, de l’attraction des Etats-Unis où émigrent tant de ses entreprises, de la concurrence chinoise qui, avec ses voitures électriques, met à rude épreuve le secteur de l’automobile. La France s’embourbe dans les déficits et les tensions sociales. L’Italie et l’Espagne gardent le moral mais sont aussi surchargées de dettes publiques. Les pays dits de l’Est vont mieux et même bien, leurs économies sont devenues très performantes, dopées depuis leur entrée dans l’Union, très généreuse à leur égard, mais l’élan donne des signes de tassement. Enfin tous sont mis au défit technologique des Etats-Unis et de la Chine. Question: les Etats réunis à Bruxelles, dans la configuration qui sortira des urnes début juin, donneront-ils la priorité aux savoirs, au soutien des entreprises privées et parallèlement aux améliorations sociales? Ou leur politique dite verte conduira-t-elle à la décroissance? La concentration des efforts sur la course aux armements et l’aide à l’Ukraine, telle qu’elle est brandie aujourd’hui, peut aider certains secteurs industriels mais coûtera extrêmement cher.', 'slug' => 'ou-va-l-europe-c-est-aussi-notre-affaire', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 156, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 8200, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'image_marlet_jean_henri_lescamoteur._g.30286_474677.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 3169928, 'md5' => '45dedcbf7527146dcea17a279f183b86', 'width' => (int) 3156, 'height' => (int) 2215, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '«L'escamoteur» (détail) de Jean-Henri Marlet et Charles-Philibert comte de Lasteyrie, 19e siècle.', 'author' => '', 'copyright' => '© Paris Musées / Musée Carnavalet – Histoire de Paris', 'path' => '1622140319_image_marlet_jean_henri_lescamoteur._g.30286_474677.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4016, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Céder au chantage serait-il tout à coup devenu courageux ? A terme, la fermeté a toujours payé. Et l’intransigeance de l’Europe n’est pas de bon augure pour notre futur statut d’assujetti. Au lieu de geindre sur les décisions de Berne, nous pourrons alors pleurer sur celles prises par Bruxelles, encore bien plus inflexible. L’Europe a autant à gagner que la Suisse, nous disposons de sérieux atouts ; malgré la différence de taille, sachons nous faire respecter. Adhérer, soit, mais pas « quoi qu’il en coûte » comme disait l’autre ! ', 'post_id' => (int) 2975, 'user_id' => (int) 672, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4020, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'La manière avec laquelle le CF a laissé pourrir l'accord-cadre avec l'UE est lamentable de faiblesse, d'hypocrisie et non savoir-faire ! Alors que ces même gens prétendent défendre à longueur d'année les places de travail et le pouvoir d'achat des citoyens, ils ont jetés l'ensemble des accords commerciaux avec leur principal marché est une erreur qui coûtera tôt ou tard cher aux salaries de ce pays. Je suis fâché d'avoir le sentiment d'être manipulé -contre mon gré- par une bande d'incapables soumis au chantage de la droite la plus conservatrice. Comme d'habitude Mr Pilet vous avez dit l'essentiel merci ! ', 'post_id' => (int) 2975, 'user_id' => (int) 1260, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4022, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => '<p>Oui, oui, 100% d'accord.</p>', 'post_id' => (int) 2975, 'user_id' => (int) 12210, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4029, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'J'ai une question, peut on voir la source sur laquelle vous vous basez pour dire " Plusieurs articles ont été rajoutés qui s’appliqueront dans tous les cas. Notamment sur le traçage et sur la quasi obligation du vaccin. Enfin et surtout sur le délai de cette loi d’urgence qui court-circuite le Parlement jusqu’à fin 2031! Alors que la France annonce que son propre régime d’urgence prendra fin le 30 juin de cette année…" C'est peut être vrai mais si le texte de loi sur lequel on vote est faux, ça remet pas mal plus de choses en question que juste dire qu'il y a des embrouilles en politique', 'post_id' => (int) 2975, 'user_id' => (int) 4869, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4032, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Tout ceci vient évidemment de l'UDC. Leur objectif est la suppression de la libre circulation. Ils y arriveront parce que, avec la fin des accords bilatéraux, la libre circulation n'aura plus de sens. On n'a pas voulu faire la moindre réflexion sur les causes du succès de l'UDC. On n'a pas voulu prendre en considération tous ces séniors maltraités dans le monde du travail. Ils sont aussi les plus nombreux à voter, des votes protestataires. De là un blocage politique et économique dans lequel la Suisse s'enfonce de plus en plus. ', 'post_id' => (int) 2975, 'user_id' => (int) 12513, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4033, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'La prose de markefrem (@markefrem 28.05.2021) est l'illustration parfaite de ce mélange instable de complexes d'infériorité et de supériorité qui ronge nos concitoyens lorsqu'on parle de l'UE. Ce désarroi psychologique tranche avec la sérénité apparente de ces mêmes citoyens face à l'à-plat-ventrisme dont notre pays fait preuve face aux USA et à la Chine sur tout un tas de sujets. Et notre Conseil Fédéral, au lieu de rassurer les citoyens et de les associer au débat sur l'Europe, tire la prise et joue aux apprentis sorciers. Dans ce contexte, il est inutile de leur faire confiance et ce sera 5 fois non le 13 juin prochain.', 'post_id' => (int) 2975, 'user_id' => (int) 4050, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4034, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Excusez-moi Monsieur Pilet d'être insupportablement pédant, mais la loi Covid 19 qui sera validée par le peuple en cas de oui est la version figurant sur la brochure de vote. Toute modification ultérieure apportée par le Conseil fédéral serait une ordonnance qui devrait être validée après débats aux deux Chambres dans un bref délai sous peine de caducité. Les nouvelles dispositions légales seraient soumises au délai référendaire et en cas d'aboutissement certain de la récolte de signatures, seraient balayée par le peuple dans une telle proportion que l'on pourrait envisager une nouvelle élection anticipée du Conseil fédéral. Il n'est pas nécessaire d'être à ce point pédant avec l'abandon de l'accord cadre.', 'post_id' => (int) 2975, 'user_id' => (int) 6416, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Jacques Pilet' $description = 'Un gouvernement, cela arrive, peut diriger avec un discours clair, une vision à accepter ou rejeter. Il peut au contraire emmêler les fils jusqu’à n’y plus rien comprendre. Et plonger ainsi le pays dans le marais de la confusion. C’est ce que fait le Conseil fédéral. Avec le sabordage de l’accord-cadre avec l’UE. Et aussi avec le bricolage de sa loi COVID-19.' $title = 'Le pouvoir de l’embrouille ' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 704, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'accord-cadre', 'slug' => 'accord-cadre', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 10, 'active' => true, 'title' => 'Edition 10', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
7 Commentaires
@markefrem 28.05.2021 | 11h07
«Céder au chantage serait-il tout à coup devenu courageux ? A terme, la fermeté a toujours payé. Et l’intransigeance de l’Europe n’est pas de bon augure pour notre futur statut d’assujetti. Au lieu de geindre sur les décisions de Berne, nous pourrons alors pleurer sur celles prises par Bruxelles, encore bien plus inflexible. L’Europe a autant à gagner que la Suisse, nous disposons de sérieux atouts ; malgré la différence de taille, sachons nous faire respecter. Adhérer, soit, mais pas « quoi qu’il en coûte » comme disait l’autre !
»
@flegmatique 28.05.2021 | 13h20
«La manière avec laquelle le CF a laissé pourrir l'accord-cadre avec l'UE est lamentable de faiblesse, d'hypocrisie et non savoir-faire !
Alors que ces même gens prétendent défendre à longueur d'année les places de travail et le pouvoir d'achat des citoyens, ils ont jetés l'ensemble des accords commerciaux avec leur principal marché est une erreur qui coûtera tôt ou tard cher aux salaries de ce pays.
Je suis fâché d'avoir le sentiment d'être manipulé -contre mon gré- par une bande d'incapables soumis au chantage de la droite la plus conservatrice. Comme d'habitude Mr Pilet vous avez dit l'essentiel merci ! »
@Philemon 28.05.2021 | 15h13
«
Oui, oui, 100% d'accord.
»@Sai_333 29.05.2021 | 15h53
«J'ai une question, peut on voir la source sur laquelle vous vous basez pour dire " Plusieurs articles ont été rajoutés qui s’appliqueront dans tous les cas. Notamment sur le traçage et sur la quasi obligation du vaccin. Enfin et surtout sur le délai de cette loi d’urgence qui court-circuite le Parlement jusqu’à fin 2031! Alors que la France annonce que son propre régime d’urgence prendra fin le 30 juin de cette année…"
C'est peut être vrai mais si le texte de loi sur lequel on vote est faux, ça remet pas mal plus de choses en question que juste dire qu'il y a des embrouilles en politique»
@roethlisberj 30.05.2021 | 22h45
«Tout ceci vient évidemment de l'UDC. Leur objectif est la suppression de la libre circulation. Ils y arriveront parce que, avec la fin des accords bilatéraux, la libre circulation n'aura plus de sens.
On n'a pas voulu faire la moindre réflexion sur les causes du succès de l'UDC. On n'a pas voulu prendre en considération tous ces séniors maltraités dans le monde du travail. Ils sont aussi les plus nombreux à voter, des votes protestataires. De là un blocage politique et économique dans lequel la Suisse s'enfonce de plus en plus.
»
@hermes 31.05.2021 | 14h17
«La prose de markefrem (@markefrem 28.05.2021) est l'illustration parfaite de ce mélange instable de complexes d'infériorité et de supériorité qui ronge nos concitoyens lorsqu'on parle de l'UE. Ce désarroi psychologique tranche avec la sérénité apparente de ces mêmes citoyens face à l'à-plat-ventrisme dont notre pays fait preuve face aux USA et à la Chine sur tout un tas de sujets.
Et notre Conseil Fédéral, au lieu de rassurer les citoyens et de les associer au débat sur l'Europe, tire la prise et joue aux apprentis sorciers.
Dans ce contexte, il est inutile de leur faire confiance et ce sera 5 fois non le 13 juin prochain.»
@Zag-Zig 31.05.2021 | 17h15
«Excusez-moi Monsieur Pilet d'être insupportablement pédant, mais la loi Covid 19 qui sera validée par le peuple en cas de oui est la version figurant sur la brochure de vote. Toute modification ultérieure apportée par le Conseil fédéral serait une ordonnance qui devrait être validée après débats aux deux Chambres dans un bref délai sous peine de caducité. Les nouvelles dispositions légales seraient soumises au délai référendaire et en cas d'aboutissement certain de la récolte de signatures, seraient balayée par le peuple dans une telle proportion que l'on pourrait envisager une nouvelle élection anticipée du Conseil fédéral. Il n'est pas nécessaire d'être à ce point pédant avec l'abandon de l'accord cadre.»