Actuel / Le «Grand Débat» de Macron écrit en langue morte
Les Gilets Jaunes et les «Soufflaculs» de Nontron. © DR
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Ce n’est pas la fadasse missive macronienne qui va bouleverser ce triste état de fait. </p><p>Malgré ses appels au secours, Emmanuel Macron ne devra pas compter sur l’aide des maires périgourdins. Réunis en assemblée générale de leur union départementale, mercredi 9 janvier à Périgueux, ils se sont montrés «très réservés», à l’égard du vaste remue-méninges hexagonal, comme le signale le site de la radio France Bleu Périgord.</p><p>André Laignel – ancien secrétaire d’Etat socialiste, premier magistrat d’Issoudun (Indre) et vice-président de l’Association des maires de France – était l’invité de ses confrères de la Dordogne. Alors que le gouvernement tente de mobiliser les élus locaux pour mener à bien le grand débat, Laignel a renvoyé l’exécutif dans ses 22 mètres (nous sommes en terre de rugby), selon France Bleu Périgord: «C’est un débat entre les citoyens et l’Etat, les maires ne sont pas partie prenante. 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Par ce jugement, la CEDH semble vouloir enterrer toute démarche rationnelle appuyée sur des faits pour favoriser des croyances.</p> <p>Accrochées à un mouvement généralisé autour du climat, qui favorise la foi d’une construction sociale de la réalité, à l’instar de la «justice climatique», ces plaignantes semblent avoir banni de leur plaidoyer tout ce qui pourrait résister au contrôle humain de la météo du jour, sans égards aux résultats scientifiques et leurs immenses incertitudes concernant les climats futurs. Les plaignantes ont accusé en substance les autorités suisses de mener une politique climatique aux objectifs et aux mesures insuffisantes, «en violation de leur droit à la vie», arguant de la vulnérabilité des personnes âgées face aux effets des changements en cours, et en particulier aux vagues de chaleur. Ce qui est visé, selon le jugement, serait l’incapacité de la Suisse à fournir une estimation des émissions de gaz à effet de serre futures afin de limiter «le réchauffement climatique» au fameux 1,5°C de l’Accord de Paris, valeur pourtant parfaitement arbitraire et dont les conséquences néfastes restent difficiles à identifier.</p> <p>Mais qu’en est-il vraiment? Que disent les données des études démographiques sur la «violation du droit à la vie» que ce soit sous les climats helvétiques ou mondiaux? Le «réchauffement climatique» met-il réellement en péril le «droit à la vie» des femmes âgées de Suisse?</p> <p>Premier constat, d’après les données de l’Office Fédéral de la Statistique (OFS), l’espérance de vie à la naissance des femmes suisses est passée de 79,3 ans en 1982 à 85,4 ans en 2022, et ce malgré «l’urgence climatique», soit un gain de 56 jours par an depuis 1982. Sur la même période, l’espérance de vie à 65 ans, âge minimal de ces militantes, est passée de 18,4 à 22,5 années. Il ne semble pas que «le climat» ait eu des conséquences fâcheuses sur leur droit à la vie.</p> <p>En recoupant les données de l’OFS et de Météosuisse, on peut observer la nature cyclique du nombre de décès par semaine des personnes de plus de 65 ans en Suisse, de 2010 à 2024 (Figure).</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1713434705_capturedcran2024041812.04.17.png" class="img-responsive img-fluid center " width="784" height="554" /></p> <p>La courbe noire pleine montre que les périodes hivernales restent les plus fatales, toutes causes confondues, pouvant parfois accroître la mortalité de 72% par rapport aux périodes estivales. Bien que les variabilités démographiques soient complexes à appréhender avec précision (comme les «effets moisson» ou les crises sanitaires telles la Covid-19), cette nature cyclique confirme simplement que «le froid tue».</p> <p>Pour s’en convaincre, s’affichent en gris sur la figure et à titre d’exemple, les températures <i>maximales </i>quotidiennes de la station de Neuchâtel montrant de larges amplitudes au cours de l’année. A partir du printemps 2020, la courbe des décès-toutes-causes subit les perturbations du Coronavirus et ses conséquences, rendant hasardeuse toute interprétation de détail. Mais la forte anti-corrélation entre décès et saisonnalité demeure. Nous supportons bien plus aisément les températures non-optimales chaudes que froides. Une étude récente<strong><sup>1</sup></strong> publiée dans <i>The Lancet</i> sur les excès de mortalité dans les villes européennes entre 2000 et 2019, dus cette fois uniquement aux températures non-optimales chaudes ou froides, confirme la tendance générale: entre 65 et 74 ans, le froid tue en Suisse 3 fois plus que le chaud, entre 75 et 84 ans, 6 fois plus, et au-dessus de 85 ans, 7,6 fois davantage. Dans une autre étude du <i>Lancet</i><strong><sup>2</sup></strong> sur les températures non-optimales entre 2000 et 2019 au niveau mondial, le constat est identique: le taux mondial de surmortalité liée au froid a baissé de 0,5% alors que celui lié à la chaleur aurait augmenté de 0,2%, conduisant à une réduction nette du ratio mondial des décès liés aux températures extrêmes. Mais ces pourcentages ne touchent pas le même nombre de personnes, bien plus nombreuses à décéder durant les hivers, ce qui amplifie davantage le bénéfice d’un réchauffement climatique. Ces militantes du climat semblent donc avoir convaincu la CEDH de porter la justice dans un monde fantasmé, où seules les températures excessivement chaudes président à la destinée des femmes, en invitant la Suisse à rejeter la réalité des faits.</p> <p>Pourtant, dans le monde réel, faut-il le rappeler, l’espérance de vie des Suissesses n’a cessé d’augmenter, et ce malgré le «dérèglement climatique», et grâce, pour l’essentiel, aux énergies fossiles. De plus, les décès directement liés aux températures non-optimales s’amenuisent grâce en grande partie à des hivers plus cléments.</p> <p>Dans le monde réel, un pays riche comme la Suisse permet à sa population de s’adapter aisément aux inconforts météorologiques (chauffage ou climatisation, isolations, facilité d’accès aux soins, énergie toujours disponible, etc.). A cela peut s’ajouter une topographie bienveillante durant les étés avec de nombreux lacs et rivières, et une fraicheur montagnarde accessible.</p> <p>Dans le monde réel, la Suisse a diminué de près de 40% ses émissions de CO<sub>2</sub> par habitant depuis 1980 et 91% de sa production électrique est bas-carbone. D’après la Banque Mondiale, les émissions de CO<sub>2</sub> par dollar de parité de pouvoir d’achat de PIB (ce qui ramène tous les pays du monde à une échelle comparable) placent la Suisse au 4ème<sup>.</sup>rang sur 181 pays, démontrant son efficience énergétique tout en maintenant des conditions de vie exceptionnelles, devant la Suède 6ème, la France 28ème, l’Allemagne 74ème (illustrant l’échec de l’<i>Energiewende</i>), les USA 126ème et la Chine 170ème.</p> <p>Dans le monde réel, si la Suisse devait poursuivre ses émissions de CO<sub>2</sub> au niveau de 2019, elle ne contribuerait en 2100 qu’à une élévation de la température mondiale de quelques millièmes de degrés Celsius suivant les formules fournies par le GIEC. Ces valeurs restent non-mesurables et insignifiantes.</p> <p>Mais les militantes du climat ne vivent pas dans le monde réel. Elles séjournent dans un univers peuplé d’illusions où seules les impressions du sujet construisent son milieu, où les slogans inconsistants balaient les données factuelles, où la Suisse parviendrait par sa «politique climatique» à influencer la régulation des climats de la Terre. Oui, la CEDH a bien approuvé la guerre contre la réalité menée par le climatisme, nouvelle religion de certaines classes aisées des pays les plus riches.</p> <hr /> <h4><sup>1</sup>Masselot et al. (2023) <i>Lancet Planet Health</i>, vol. 7, e-271-281</h4> <h4><sup>2</sup>Zhao et al. 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Un article original de Jean-Noël Cuénod, écrivain et journaliste libre, paru sur le blog de la Tribune de Genève: Un plouc chez les bobos et adapté pour Bon pour la tête
Ecrite en langue morte, la «Lettre aux Français» du président Macron ne pouvait que manquer de souffle. Contrairement aux «Soufflaculs» de Nontron (photo), sous-préfecture du Périgord Vert, héros sans culotte de cette fête aussi annuelle que pétaradante1.
Puisque nous sommes au Périgord, autrement dit la Dordogne, restons-y au moment où le coup d’envoi du Grrrand Débat NNNNational est donné. Certes, c’est en Normandie qu’Emmanuel Macron a lancé son remue-méninges. Mais causons Dordogne, puisque ce département est particulièrement touché par la vague des Gilets Jaunes.
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Malgré ses appels au secours, Emmanuel Macron ne devra pas compter sur l’aide des maires périgourdins. Réunis en assemblée générale de leur union départementale, mercredi 9 janvier à Périgueux, ils se sont montrés «très réservés», à l’égard du vaste remue-méninges hexagonal, comme le signale le site de la radio France Bleu Périgord.
André Laignel – ancien secrétaire d’Etat socialiste, premier magistrat d’Issoudun (Indre) et vice-président de l’Association des maires de France – était l’invité de ses confrères de la Dordogne. Alors que le gouvernement tente de mobiliser les élus locaux pour mener à bien le grand débat, Laignel a renvoyé l’exécutif dans ses 22 mètres (nous sommes en terre de rugby), selon France Bleu Périgord: «C’est un débat entre les citoyens et l’Etat, les maires ne sont pas partie prenante. Bien entendu, si l’on nous demande une salle dans notre commune, nous la mettrons à disposition. Mais en aucun cas – contrairement à ce que laisse croire parfois le gouvernement – nous ne sommes associés à la préparation de ce débat.»
Le maire LR de Neuvic, François Roussel se situe sur la même longueur d’onde, dans les tons plus aigus: «C’est de l’enfumage total! ». Même du côté macronien, on ne cache guère son désarroi. Ainsi, le maire La République En Marche du ravissant village de Saint-Crépin-de-Richemont se gratte l’occiput. Il va organiser le débat mais trouve l’exercice plutôt ardu: «Les problèmes des Gilets Jaunes, ce sont des problèmes individuels. Pour une commune, c’est difficile d’y répondre».
La revanche des petits maires
Les élus locaux rendent à Emmanuel Macron la monnaie de sa pièce. Outre, qu’il a boudé le congrès des maires de France – une indélicatesse qui laisse des traces – son gouvernement n’a cessé de tondre les communes. Avec la suppression de la taxe d’habitation, il les a privées d’une importante pompe à phynances qui n’a pas été compensée par d’autres ressources; avec celle des emplois aidés, il a mis fin à de nombreux projets sociaux dans les villages les plus pauvres. Comme les Gilets Jaunes, les maires – ces grognards de la République – se sentent méprisés par la morgue élyséenne.
Depuis cette semaine, le président Macron tente de se rattraper à l’oral en se lançant dans une spectaculaire tournée des mairies, en commençant par celles qui gèrent cette ruralité où poussent les Gilets Jaunes comme jonquilles à l’orée du printemps: mardi 15 janvier à Grand-Bourgtheroulde en Normandie et trois jours plus tard à Souillac (Lot), tout près du site touristique de Rocamadour, chaque fois devant plus de 600 maires. Il s’est livré à un show typiquement macronien qui consiste à emballer son public pendant 6 voire 7 heures, sans s’aider de notes et en noyant dans un flot de paroles chatoyantes ses réponses aux questions souvent rugueuses de ses interlocuteurs en écharpe tricolore.
L’exercice impressionne les médias conventionnels et les élus applaudissent l’acrobate du verbe. Sont-ils convaincus pour autant? L’avertissement du maire de Saint-Cirgues, Christian Venries, traduit bien la méfiance de ses pairs: «Monsieur le président, j’espère que vous n’êtes pas dans la posture du dites-moi de quoi vous avez besoin, je vous expliquerai comment vous en passer. Vous ne ferez que jeter un bidon d’essence sur un incendie qui n’est pas circonscrit. Rappelez-vous que nous ne jouerons pas les pompiers de service, d’autant plus que l’Etat nous a piqué le camion, la lance à incendie et nous a coupé l’eau».
La fièvre jaune n’est pas retombée
Quant aux Gilets Jaunes, les propos présidentiels glissent sur eux comme l’averse sur leur chasuble imperméabilisée. Malgré le lancement du Grand Débat national, leur mobilisation dans les rues reste inchangée. Ils étaient encore 84’000, samedi 19 janvier, à battre le pavé des principales villes françaises – même si le mouvement paraît désormais plus ample en province qu’à Paris – Bordeaux et Toulouse étant les métropoles régionales les plus atteintes par la fièvre jaune.
Emmanuel Macron se vantait d’avoir toujours un coup d’avance sur ses adversaires. Mais c’était avant. Avant les Gilets Jaunes. Maintenant, il a systématiquement un coup de retard. Un coup de retard, lorsqu’il abandonne ses taxes sur le carburant au moment où l’insurrection jaune est passée à une contestation plus politique. Un coup de retard, avec son grand débat alors que c’est l’ensemble des institutions de la Ve République qui est aujourd’hui remis en cause, de fond en comble. Non seulement de la part des Gilets Jaunes mais aussi par les deux tiers des Français, selon un sondage Opinion Way.
Langue morte que celle de Macron, disions-nous en commençant ce papier. Langue de communicant qui ne communique plus rien.
1Pour celles et ceux qui lèveraient le nez sur cette célébration carnavalesque, qu’ils sachent que la «Fête des Soufflaculs de Nontron» est inscrite à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France. Elle se pratique aussi de l’autre côté de l’Hexagone, à Saint-Claude, dans le Jura français, haut-lieu des maîtres pipiers.
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Contrairement aux «Soufflaculs» de Nontron (photo), sous-préfecture du Périgord Vert, héros sans culotte de cette fête aussi annuelle que pétaradante<sup>1</sup>. </p><p>Puisque nous sommes au Périgord, autrement dit la Dordogne, restons-y au moment où le coup d’envoi du <em>Grrrand Débat NNNNational</em> est donné. Certes, c’est en Normandie qu’Emmanuel Macron a lancé son remue-méninges. 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Bien entendu, si l’on nous demande une salle dans notre commune, nous la mettrons à disposition. Mais en aucun cas – contrairement à ce que laisse croire parfois le gouvernement – nous ne sommes associés à la préparation de ce débat.»</p><p>Le maire LR de Neuvic, François Roussel se situe sur la même longueur d’onde, dans les tons plus aigus: «C’est de l’enfumage total! ». Même du côté macronien, on ne cache guère son désarroi. Ainsi, le maire La République En Marche du ravissant village de Saint-Crépin-de-Richemont se gratte l’occiput. Il va organiser le débat mais trouve l’exercice plutôt ardu: «Les problèmes des Gilets Jaunes, ce sont des problèmes individuels. Pour une commune, c’est difficile d’y répondre».</p><h3>La revanche des petits maires</h3><p>Les élus locaux rendent à Emmanuel Macron la monnaie de sa pièce. Outre, qu’il a boudé le congrès des maires de France – une indélicatesse qui laisse des traces – son gouvernement n’a cessé de tondre les communes. 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Contrairement aux «Soufflaculs» de Nontron (photo), sous-préfecture du Périgord Vert, héros sans culotte de cette fête aussi annuelle que pétaradante<sup>1</sup>. </p><p>Puisque nous sommes au Périgord, autrement dit la Dordogne, restons-y au moment où le coup d’envoi du <em>Grrrand Débat NNNNational</em> est donné. Certes, c’est en Normandie qu’Emmanuel Macron a lancé son remue-méninges. 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Au lieu de cela, il place de plus en plus souvent ses propres objectifs et intérêts au-dessus des principes démocratiques et adapte les règles du jeu dans le processus de décision parlementaire à ce qui sert ses propres intérêts, grâce à de larges majorités.</span></p> <h3 style="text-align: justify;"><strong><span>Un opportunisme dangereux</span></strong></h3> <p style="text-align: justify;"><o:p></o:p><span>L'attitude de plus en plus opportuniste de la majorité bourgeoise vis-à-vis des principes de la politique étatique est dangereuse. Elle conduit à des décisions à la légitimité douteuse, déforme la législation, dévalorise nos fondements constitutionnels et endommage la confiance de la population dans le processus politique et dans le fonctionnement des institutions démocratiques.</span></p> <p style="text-align: justify;"><o:p></o:p><span>Cette situation est d'autant plus grave que la Suisse ne connaît pas de juridiction constitutionnelle. Le Tribunal fédéral n'est pas habilité à contrôler les lois fédérales. Le gardien suprême de la Constitution est le Parlement lui-même. Il est à la fois législateur et juge et peut, de fait, édicter des lois fédérales non conformes à la Constitution sans avoir à craindre de sanctions. Les membres du Conseil des États et du Conseil national portent donc une grande responsabilité et devraient d'autant plus être un exemple en matière de respect de la Constitution et d'esprit démocratique. Mais beaucoup ne le sont pas !</span></p> <p style="text-align: justify;"><o:p></o:p><span>Le fait que de nombreux représentants bourgeois du peuple se soient détournés de cette attitude fondamentale est probablement dû surtout à l'évolution politique des dernières décennies. Celle-ci est marquée par deux courants profonds : premièrement, une politique économique, fiscale, financière et sociale néolibérale prononcée et, deuxièmement, une radicalisation dans l'éventail des partis de droite avec un effet d'aspiration sur les partis bourgeois. Ces deux phénomènes ont affaibli la conscience de la nécessité du respect de la Constitution et de l'esprit démocratique.</span></p> <h3 style="text-align: justify;"><strong><span>Néolibéraux et droits de l'Homme</span></strong></h3> <p style="text-align: justify;"><o:p></o:p><span>Tout d'abord, le néolibéralisme : il a conduit à un déchaînement du pouvoir économique, avec pour conséquence que l'État démocratique est devenu le serviteur de groupes et de branches et que le lobbying s'est propagé jusque dans les ramifications les plus fines de la politique et de l'administration. 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Car ici aussi, seul compte le fait de s'imposer - avec ou contre la démocratie et la constitution.</span></p> <p style="text-align: justify;"><o:p></o:p><span>La démocratie au cas par cas, en fonction de l'idéologie, des intérêts particuliers et des calculs de pouvoir ? Et ce à une époque où il serait plus que jamais nécessaire de défendre les valeurs et les principes démocratiques ? Sombres perspectives.</span><o:p></o:p></p> <hr /> <p style="text-align: justify;"><a href="https://www.infosperber.ch/politik/demokratie-ja-aber-nur-wenns-passt/" target="_blank" rel="noopener">L'article original publié sur Infosperber</a></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-democratie-oui-si-elle-convient', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 46, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 85, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4856, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'L'OTAN a 75 ans et des défis devant elle', 'subtitle' => 'Le 4 avril 1949 naissait à Washington l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, alors composée de 12 membres. 20 autres pays sont venus l’élargir depuis. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
1 Commentaire
@Morisson 24.01.2019 | 10h32
«Bel humour, mais qui annonce de manière élégante la poussée française vers le populisme à l'italienne. Ici le consentement de l'auteur est déguisé mais évident.
Morisson»