Actuel / Le Conseil fédéral ne s’embarrasse pas de l’Etat de droit
© Ank Kumar - CC BY-SA 4.0
Ce dimanche soir 19 mars 2023, les Suisses n’en croyaient pas leurs oreilles. Le gouvernement venait de décréter la fusion d’une grande banque au nom symbolique de Crédit suisse, chancelante, avec l’autre géante, UBS, que l’on espère plus saine. Cela sans consulter le Parlement, ni même des experts extérieurs à l’enjeu. Entre soi.
Avec les patrons responsables de la débâcle et ceux d’en face, plus heureux qu’ils ne le laissaient paraître d’avaler ainsi une concurrente, fragilisée mais non dépourvue d’appâts, les maîtres du jeu, un Irlandais arrivé de Wall Street et un Néerlandais, sous procédure dans son pays. Avec aussi, pour la photo, le chef de l’organe dit de surveillance bancaire, la FINMA, totalement dépassée sur ce dossier depuis des années. Et le président de la Banque nationale, au garde-à-vous comme il se doit. On peut discuter sans fin de la justesse du choix imposé. Mais verra-t-on enfin la dimension politique de ce diktat décidé à la hâte?
Il s’agissait, nous a-t-on répété, de sauvegarder la crédibilité de la place financière suisse. Celle de notre crédibilité démocratique, elle, a subi un méchant coup. Les admirateurs de notre système, nombreux dans le monde, sont aussi stupéfaits que nous. Ils n’auraient jamais imaginé un tel tour de passe-passe, plus fort encore que le fameux «49-3» français.
Ce n’était pourtant pas une première. La crise sanitaire avait déjà remis à la mode le «droit d’urgence». Il n’y eut même pas besoin de l’invoquer, en mai 2021, pour enterrer l’accord-cadre Suisse-Europe sans la moindre consultation parlementaire. De même qu’en décidant à la hâte de reprendre sans nuances les sanctions contre la Russie, sans aucun vote. Cela fait beaucoup de décisions à portée historique ainsi prises sabre au clair!
Rappel rapide des faits. Depuis des années, le Crédit suisse (CS) est plombé par les «affaires», aides à l’évasion fiscale, investissements inconsidérés dans le «shadow banking», monstrueux espace, opaque et incontrôlé, plus tant de promesses non tenues de restructurations et d’assainissements. Pas étonnant que la clientèle ait déserté. Tout s’est accéléré l’automne dernier avec l’ampleur des rumeurs. Sans réaction de la direction, passive, arrogante, nulle dans sa communication, plusieurs fois mensongère. Quant à l’autorité de contrôle, elle ne bronchait pas. Alors que sa tâche est claire: «La surveillance de la FINMA sert les intérêts de la place financière suisse ainsi que ceux des investisseurs, créanciers et assurés. La surveillance des marchés financiers a pour premier objectif de préserver le bon fonctionnement des marchés financiers et de protéger les clients, au sens collectif du terme, contre l’insolvabilité.»
La dégringolade s’accélérait dans le flux incessant des nouvelles alarmantes, propagées surtout à partir des Etats-Unis, nourries aussi par les spéculateurs qui gagnaient gros en misant sur la baisse du prix de l’action. Quand le président du CS accuse aujourd’hui les réseaux sociaux d’avoir provoqué la débâcle, il n’a pas tout à fait tort, mais qu’a-t-il fait, lui, ces derniers mois, pour la contrecarrer? Rien, nichts, nothing. Sinon une plainte pénale contre un journaliste indépendant de Zurich (de Inside Paradeplatz) qui avait osé des critiques! Il ne prenait même pas la peine de rappeler que le volet suisse de l’entreprise était encore prospère. Ce PDG devenu le croque-mort de son entreprise, technicien au front bas, n’a rien compris au monde actuel. Mais il a su garantir en 2022 des montants faramineux pour les poches de l’équipe dirigeante (42,6 millions!) et du conseil d’administration. Et il tenta jusqu’au dernier moment de s’accrocher au gâteau pour 2023. Comme le dit le banquier privé genevois Thierry Lombard: «Le poisson pourrit toujours par la tête».
Mais revenons au Conseil fédéral. Au fil des mois, alors que l’orage grondait, il n’y prêtait aucune attention. Il ne secoua pas les endormis de la FINMA. Il se réveilla avec les injonctions venues des Etats-Unis, de France et de Grande-Bretagne: «Mais faites donc quelque chose, il y a un risque systémique au niveau mondial!» Juste ou faux, cela se discute. On peut aussi imaginer que certains n’étaient pas mécontents de voir la place financière suisse encore un peu plus affaiblie. C’est alors que la nouvelle cheffe des finances prit le mors aux dents. Avec une idée en tête, dès la semaine passée, une idée fixe: la fusion. Alors que des experts estiment qu’il y avait d’autres voies possibles. Ainsi le vieux renard Oswald Grübel, peu suspect de gauchisme, ex-patron de l’UBS et du CS, estime qu’il aurait été préférable de nationaliser la banque brinquebalante, le temps d’y mettre de l’ordre avant de la revendre.
Madame KKS y est-elle allée un peu vite? Elle a témoigné en tout cas d’une certaine légèreté en assurant que les bonus 2023 pouvaient être versés à la triste équipe. Devant se raviser lorsque lui fut mis sous le nez la loi qui interdit une telle générosité en cas de soutien de l’Etat. Elle aurait aussi pu s’abstenir de révéler qu’elle a des comptes dans les deux enseignes, «par souci de diversification», alors qu’elle annonçait la fin de la diversité.
Au pas de charge le Conseil fédéral a donc mis à disposition des acteurs du grand show autour de 209 milliards sous diverses formes. En moins de quatre jours. Un tour de passe-passe dont on a peine à prendre la pleine mesure. En solo. Se bornant à convoquer en toute hâte, un certain dimanche, les présidents des commissions parlementaires des finances pour arracher leur approbation à une partie des crédits. Les ordonnances d’urgence pleuvaient d’heure en heure pour suspendre maintes dispositions légales. A commencer par la loi sur les fusions qui exige l’approbation des actionnaires. On peut s’attendre à ce que nombre d’entre eux fassent recours (dans les deux mois) devant les tribunaux contre une décision qui les lèse. Autre point qui peut faire mal: l’action du CS est reprise, à bas prix, par l’UBS, en revanche les détenteurs d’obligations auprès de la banque sabordée les verront effacées sans compensation. Cela coûtera plusieurs centaines des millions aux investisseurs et notamment aux caisses de pension. Enfin la loi sur la concurrence qui vise à empêcher les positions fortement dominantes est mise aux oubliettes. La «Comco», l’organe compétent, ne s’est jamais illustrée par sa rigueur dans l’application de ses principes. Là, elle est mise durablement hors-jeu. De plus, toutes les mesures prises depuis des années pour éviter les entreprises de devenir «too big to fail» (trop grandes pour risquer la faillite) paraissent aujourd’hui hors de propos. Pire: ridiculisées.
Juste trois chiffres pour se faire une idée du monstre que sept hommes et femmes ont décidé d’accoucher ce fameux dimanche. Le bilan du CS est de 531 milliards, celui de l’UBS de 1'007 milliards. Au total cela représentera le double du produit intérieur brut de la Suisse, qui est de 747 milliards. Deux fois la richesse globale de ce pays!
Les parlementaires ainsi tenus à l’écart sont pour la plupart mécontents. La droite et la gauche se sont entendues pour convoquer une séance extraordinaire à ce sujet. Cette assemblée ne pourra guère réécrire l’histoire. Mais elle demandera, espérons-le, des éclaircissements sur ce qui s’est réellement passé, sur les responsabilités, sur d’éventuelles sanctions. Piètre consolation, mais nécessaire exercice.
Les Suisses, même peu portés sur les débats juridiques, même non touchés personnellement, retiendront une leçon inquiétante. L’Etat de droit, c’est par beau temps. Quand l’orage menace, quand les pressions de l’extérieur se multiplient, on le débranche.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4154, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le Conseil fédéral ne s’embarrasse pas de l’Etat de droit', 'subtitle' => 'Ce dimanche soir 19 mars 2023, les Suisses n’en croyaient pas leurs oreilles. Le gouvernement venait de décréter la fusion d’une grande banque au nom symbolique de Crédit suisse, chancelante, avec l’autre géante, UBS, que l’on espère plus saine. Cela sans consulter le Parlement, ni même des experts extérieurs à l’enjeu. Entre soi.', 'subtitle_edition' => 'Ce dimanche soir 19 mars 2023, les Suisses n’en croyaient pas leurs oreilles. Le gouvernement venait de décréter la fusion d’une grande banque au nom symbolique de Crédit suisse, chancelante, avec l’autre géante, UBS, que l’on espère plus saine. Cela sans consulter le Parlement, ni même des experts extérieurs à l’enjeu. Entre soi.', 'content' => '<p>Avec les patrons responsables de la débâcle et ceux d’en face, plus heureux qu’ils ne le laissaient paraître d’avaler ainsi une concurrente, fragilisée mais non dépourvue d’appâts, les maîtres du jeu, un Irlandais arrivé de Wall Street et un Néerlandais, sous procédure dans son pays. Avec aussi, pour la photo, le chef de l’organe dit de surveillance bancaire, la FINMA, totalement dépassée sur ce dossier depuis des années. Et le président de la Banque nationale, au garde-à-vous comme il se doit. On peut discuter sans fin de la justesse du choix imposé. Mais verra-t-on enfin la dimension politique de ce diktat décidé à la hâte?</p> <p>Il s’agissait, nous a-t-on répété, de sauvegarder la crédibilité de la place financière suisse. Celle de notre crédibilité démocratique, elle, a subi un méchant coup. Les admirateurs de notre système, nombreux dans le monde, sont aussi stupéfaits que nous. Ils n’auraient jamais imaginé un tel tour de passe-passe, plus fort encore que le fameux «49-3» français.</p> <p>Ce n’était pourtant pas une première. La crise sanitaire avait déjà remis à la mode le «droit d’urgence». Il n’y eut même pas besoin de l’invoquer, en mai 2021, pour enterrer l’accord-cadre Suisse-Europe sans la moindre consultation parlementaire. De même qu’en décidant à la hâte de reprendre sans nuances les sanctions contre la Russie, sans aucun vote. Cela fait beaucoup de décisions à portée historique ainsi prises sabre au clair!</p> <p>Rappel rapide des faits. Depuis des années, le Crédit suisse (CS) est plombé par les «affaires», aides à l’évasion fiscale, investissements inconsidérés dans le «shadow banking», monstrueux espace, opaque et incontrôlé, plus tant de promesses non tenues de restructurations et d’assainissements. Pas étonnant que la clientèle ait déserté. Tout s’est accéléré l’automne dernier avec l’ampleur des rumeurs. Sans réaction de la direction, passive, arrogante, nulle dans sa communication, plusieurs fois mensongère. Quant à l’autorité de contrôle, elle ne bronchait pas. Alors que sa tâche est claire: «La surveillance de la FINMA sert les intérêts de la place financière suisse ainsi que ceux des investisseurs, créanciers et assurés. La surveillance des marchés financiers a pour premier objectif de préserver le bon fonctionnement des marchés financiers et de protéger les clients, au sens collectif du terme, contre l’insolvabilité.»</p> <p>La dégringolade s’accélérait dans le flux incessant des nouvelles alarmantes, propagées surtout à partir des Etats-Unis, nourries aussi par les spéculateurs qui gagnaient gros en misant sur la baisse du prix de l’action. Quand le président du CS accuse aujourd’hui les réseaux sociaux d’avoir provoqué la débâcle, il n’a pas tout à fait tort, mais qu’a-t-il fait, lui, ces derniers mois, pour la contrecarrer? Rien, nichts, nothing. Sinon une plainte pénale contre un journaliste indépendant de Zurich (de <em>Inside Paradeplatz</em>) qui avait osé des critiques! Il ne prenait même pas la peine de rappeler que le volet suisse de l’entreprise était encore prospère. Ce PDG devenu le croque-mort de son entreprise, technicien au front bas, n’a rien compris au monde actuel. Mais il a su garantir en 2022 des montants faramineux pour les poches de l’équipe dirigeante (42,6 millions!) et du conseil d’administration. Et il tenta jusqu’au dernier moment de s’accrocher au gâteau pour 2023. Comme le dit le banquier privé genevois Thierry Lombard: «Le poisson pourrit toujours par la tête».</p> <p>Mais revenons au Conseil fédéral. Au fil des mois, alors que l’orage grondait, il n’y prêtait aucune attention. Il ne secoua pas les endormis de la FINMA. Il se réveilla avec les injonctions venues des Etats-Unis, de France et de Grande-Bretagne: «Mais faites donc quelque chose, il y a un risque systémique au niveau mondial!» Juste ou faux, cela se discute. On peut aussi imaginer que certains n’étaient pas mécontents de voir la place financière suisse encore un peu plus affaiblie. C’est alors que la nouvelle cheffe des finances prit le mors aux dents. Avec une idée en tête, dès la semaine passée, une idée fixe: la fusion. Alors que des experts estiment qu’il y avait d’autres voies possibles. Ainsi le vieux renard Oswald Grübel, peu suspect de gauchisme, ex-patron de l’UBS et du CS, estime qu’il aurait été préférable de nationaliser la banque brinquebalante, le temps d’y mettre de l’ordre avant de la revendre.</p> <p>Madame KKS y est-elle allée un peu vite? Elle a témoigné en tout cas d’une certaine légèreté en assurant que les bonus 2023 pouvaient être versés à la triste équipe. Devant se raviser lorsque lui fut mis sous le nez la loi qui interdit une telle générosité en cas de soutien de l’Etat. Elle aurait aussi pu s’abstenir de révéler qu’elle a des comptes dans les deux enseignes, «par souci de diversification», alors qu’elle annonçait la fin de la diversité.</p> <p>Au pas de charge le Conseil fédéral a donc mis à disposition des acteurs du grand show autour de 209 milliards sous diverses formes. En moins de quatre jours. Un tour de passe-passe dont on a peine à prendre la pleine mesure. En solo. Se bornant à convoquer en toute hâte, un certain dimanche, les présidents des commissions parlementaires des finances pour arracher leur approbation à une partie des crédits. Les ordonnances d’urgence pleuvaient d’heure en heure pour suspendre maintes dispositions légales. A commencer par la loi sur les fusions qui exige l’approbation des actionnaires. On peut s’attendre à ce que nombre d’entre eux fassent recours (dans les deux mois) devant les tribunaux contre une décision qui les lèse. Autre point qui peut faire mal: l’action du CS est reprise, à bas prix, par l’UBS, en revanche les détenteurs d’obligations auprès de la banque sabordée les verront effacées sans compensation. Cela coûtera plusieurs centaines des millions aux investisseurs et notamment aux caisses de pension. Enfin la loi sur la concurrence qui vise à empêcher les positions fortement dominantes est mise aux oubliettes. La «Comco», l’organe compétent, ne s’est jamais illustrée par sa rigueur dans l’application de ses principes. Là, elle est mise durablement hors-jeu. De plus, toutes les mesures prises depuis des années pour éviter les entreprises de devenir «<em>too big to fail</em>» (trop grandes pour risquer la faillite) paraissent aujourd’hui hors de propos. Pire: ridiculisées.</p> <p>Juste trois chiffres pour se faire une idée du monstre que sept hommes et femmes ont décidé d’accoucher ce fameux dimanche. Le bilan du CS est de 531 milliards, celui de l’UBS de 1'007 milliards. Au total cela représentera le double du produit intérieur brut de la Suisse, qui est de 747 milliards. Deux fois la richesse globale de ce pays!</p> <p>Les parlementaires ainsi tenus à l’écart sont pour la plupart mécontents. La droite et la gauche se sont entendues pour convoquer une séance extraordinaire à ce sujet. Cette assemblée ne pourra guère réécrire l’histoire. Mais elle demandera, espérons-le, des éclaircissements sur ce qui s’est réellement passé, sur les responsabilités, sur d’éventuelles sanctions. Piètre consolation, mais nécessaire exercice. </p> <p>Les Suisses, même peu portés sur les débats juridiques, même non touchés personnellement, retiendront une leçon inquiétante. L’Etat de droit, c’est par beau temps. Quand l’orage menace, quand les pressions de l’extérieur se multiplient, on le débranche.</p>', 'content_edition' => 'Avec les patrons responsables de la débâcle et ceux d’en face, plus heureux qu’ils ne le laissaient paraître d’avaler ainsi une concurrente, fragilisée mais non dépourvue d’appâts, les maîtres du jeu, un Irlandais arrivé de Wall Street et un Néerlandais, sous procédure dans son pays. Avec aussi, pour la photo, le chef de l’organe dit de surveillance bancaire, la FINMA, totalement dépassée sur ce dossier depuis des années. Et le président de la Banque nationale, au garde-à-vous comme il se doit. On peut discuter sans fin de la justesse du choix imposé. Mais verra-t-on enfin la dimension politique de ce diktat décidé à la hâte? Il s’agissait, nous a-t-on répété, de sauvegarder la crédibilité de la place financière suisse. Celle de notre crédibilité démocratique, elle, a subi un méchant coup. Les admirateurs de notre système, nombreux dans le monde, sont aussi stupéfaits que nous. Ils n’auraient jamais imaginé un tel tour de passe-passe, plus fort encore que le fameux «49-3» français. Ce n’était pourtant pas une première. La crise sanitaire avait déjà remis à la mode «le droit d’urgence». Il n’y eut même pas besoin de l’invoquer, en mai 2021, pour enterrer l’accord-cadre Suisse-Europe sans la moindre consultation parlementaire. De même qu’en décidant à la hâte de reprendre sans nuances les sanctions contre la Russie, sans aucun vote. Cela fait beaucoup de décisions à portée historique ainsi prises sabre au clair!', 'slug' => 'le-conseil-federal-ne-s-embarrasse-pas-de-l-etat-de-droit', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 822, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Jacques Pilet', 'description' => 'Ce dimanche soir 19 mars 2023, les Suisses n’en croyaient pas leurs oreilles. Le gouvernement venait de décréter la fusion d’une grande banque au nom symbolique de Crédit suisse, chancelante, avec l’autre géante, UBS, que l’on espère plus saine. Cela sans consulter le Parlement, ni même des experts extérieurs à l’enjeu. Entre soi.', 'title' => 'Le Conseil fédéral ne s’embarrasse pas de l’Etat de droit', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4154, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le Conseil fédéral ne s’embarrasse pas de l’Etat de droit', 'subtitle' => 'Ce dimanche soir 19 mars 2023, les Suisses n’en croyaient pas leurs oreilles. Le gouvernement venait de décréter la fusion d’une grande banque au nom symbolique de Crédit suisse, chancelante, avec l’autre géante, UBS, que l’on espère plus saine. Cela sans consulter le Parlement, ni même des experts extérieurs à l’enjeu. Entre soi.', 'subtitle_edition' => 'Ce dimanche soir 19 mars 2023, les Suisses n’en croyaient pas leurs oreilles. Le gouvernement venait de décréter la fusion d’une grande banque au nom symbolique de Crédit suisse, chancelante, avec l’autre géante, UBS, que l’on espère plus saine. Cela sans consulter le Parlement, ni même des experts extérieurs à l’enjeu. Entre soi.', 'content' => '<p>Avec les patrons responsables de la débâcle et ceux d’en face, plus heureux qu’ils ne le laissaient paraître d’avaler ainsi une concurrente, fragilisée mais non dépourvue d’appâts, les maîtres du jeu, un Irlandais arrivé de Wall Street et un Néerlandais, sous procédure dans son pays. Avec aussi, pour la photo, le chef de l’organe dit de surveillance bancaire, la FINMA, totalement dépassée sur ce dossier depuis des années. Et le président de la Banque nationale, au garde-à-vous comme il se doit. On peut discuter sans fin de la justesse du choix imposé. Mais verra-t-on enfin la dimension politique de ce diktat décidé à la hâte?</p> <p>Il s’agissait, nous a-t-on répété, de sauvegarder la crédibilité de la place financière suisse. Celle de notre crédibilité démocratique, elle, a subi un méchant coup. Les admirateurs de notre système, nombreux dans le monde, sont aussi stupéfaits que nous. Ils n’auraient jamais imaginé un tel tour de passe-passe, plus fort encore que le fameux «49-3» français.</p> <p>Ce n’était pourtant pas une première. La crise sanitaire avait déjà remis à la mode le «droit d’urgence». Il n’y eut même pas besoin de l’invoquer, en mai 2021, pour enterrer l’accord-cadre Suisse-Europe sans la moindre consultation parlementaire. De même qu’en décidant à la hâte de reprendre sans nuances les sanctions contre la Russie, sans aucun vote. Cela fait beaucoup de décisions à portée historique ainsi prises sabre au clair!</p> <p>Rappel rapide des faits. Depuis des années, le Crédit suisse (CS) est plombé par les «affaires», aides à l’évasion fiscale, investissements inconsidérés dans le «shadow banking», monstrueux espace, opaque et incontrôlé, plus tant de promesses non tenues de restructurations et d’assainissements. Pas étonnant que la clientèle ait déserté. Tout s’est accéléré l’automne dernier avec l’ampleur des rumeurs. Sans réaction de la direction, passive, arrogante, nulle dans sa communication, plusieurs fois mensongère. Quant à l’autorité de contrôle, elle ne bronchait pas. Alors que sa tâche est claire: «La surveillance de la FINMA sert les intérêts de la place financière suisse ainsi que ceux des investisseurs, créanciers et assurés. La surveillance des marchés financiers a pour premier objectif de préserver le bon fonctionnement des marchés financiers et de protéger les clients, au sens collectif du terme, contre l’insolvabilité.»</p> <p>La dégringolade s’accélérait dans le flux incessant des nouvelles alarmantes, propagées surtout à partir des Etats-Unis, nourries aussi par les spéculateurs qui gagnaient gros en misant sur la baisse du prix de l’action. Quand le président du CS accuse aujourd’hui les réseaux sociaux d’avoir provoqué la débâcle, il n’a pas tout à fait tort, mais qu’a-t-il fait, lui, ces derniers mois, pour la contrecarrer? Rien, nichts, nothing. Sinon une plainte pénale contre un journaliste indépendant de Zurich (de <em>Inside Paradeplatz</em>) qui avait osé des critiques! Il ne prenait même pas la peine de rappeler que le volet suisse de l’entreprise était encore prospère. Ce PDG devenu le croque-mort de son entreprise, technicien au front bas, n’a rien compris au monde actuel. Mais il a su garantir en 2022 des montants faramineux pour les poches de l’équipe dirigeante (42,6 millions!) et du conseil d’administration. Et il tenta jusqu’au dernier moment de s’accrocher au gâteau pour 2023. Comme le dit le banquier privé genevois Thierry Lombard: «Le poisson pourrit toujours par la tête».</p> <p>Mais revenons au Conseil fédéral. Au fil des mois, alors que l’orage grondait, il n’y prêtait aucune attention. Il ne secoua pas les endormis de la FINMA. Il se réveilla avec les injonctions venues des Etats-Unis, de France et de Grande-Bretagne: «Mais faites donc quelque chose, il y a un risque systémique au niveau mondial!» Juste ou faux, cela se discute. On peut aussi imaginer que certains n’étaient pas mécontents de voir la place financière suisse encore un peu plus affaiblie. C’est alors que la nouvelle cheffe des finances prit le mors aux dents. Avec une idée en tête, dès la semaine passée, une idée fixe: la fusion. Alors que des experts estiment qu’il y avait d’autres voies possibles. Ainsi le vieux renard Oswald Grübel, peu suspect de gauchisme, ex-patron de l’UBS et du CS, estime qu’il aurait été préférable de nationaliser la banque brinquebalante, le temps d’y mettre de l’ordre avant de la revendre.</p> <p>Madame KKS y est-elle allée un peu vite? Elle a témoigné en tout cas d’une certaine légèreté en assurant que les bonus 2023 pouvaient être versés à la triste équipe. Devant se raviser lorsque lui fut mis sous le nez la loi qui interdit une telle générosité en cas de soutien de l’Etat. Elle aurait aussi pu s’abstenir de révéler qu’elle a des comptes dans les deux enseignes, «par souci de diversification», alors qu’elle annonçait la fin de la diversité.</p> <p>Au pas de charge le Conseil fédéral a donc mis à disposition des acteurs du grand show autour de 209 milliards sous diverses formes. En moins de quatre jours. Un tour de passe-passe dont on a peine à prendre la pleine mesure. En solo. Se bornant à convoquer en toute hâte, un certain dimanche, les présidents des commissions parlementaires des finances pour arracher leur approbation à une partie des crédits. Les ordonnances d’urgence pleuvaient d’heure en heure pour suspendre maintes dispositions légales. A commencer par la loi sur les fusions qui exige l’approbation des actionnaires. On peut s’attendre à ce que nombre d’entre eux fassent recours (dans les deux mois) devant les tribunaux contre une décision qui les lèse. Autre point qui peut faire mal: l’action du CS est reprise, à bas prix, par l’UBS, en revanche les détenteurs d’obligations auprès de la banque sabordée les verront effacées sans compensation. Cela coûtera plusieurs centaines des millions aux investisseurs et notamment aux caisses de pension. Enfin la loi sur la concurrence qui vise à empêcher les positions fortement dominantes est mise aux oubliettes. La «Comco», l’organe compétent, ne s’est jamais illustrée par sa rigueur dans l’application de ses principes. Là, elle est mise durablement hors-jeu. De plus, toutes les mesures prises depuis des années pour éviter les entreprises de devenir «<em>too big to fail</em>» (trop grandes pour risquer la faillite) paraissent aujourd’hui hors de propos. Pire: ridiculisées.</p> <p>Juste trois chiffres pour se faire une idée du monstre que sept hommes et femmes ont décidé d’accoucher ce fameux dimanche. Le bilan du CS est de 531 milliards, celui de l’UBS de 1'007 milliards. Au total cela représentera le double du produit intérieur brut de la Suisse, qui est de 747 milliards. Deux fois la richesse globale de ce pays!</p> <p>Les parlementaires ainsi tenus à l’écart sont pour la plupart mécontents. La droite et la gauche se sont entendues pour convoquer une séance extraordinaire à ce sujet. Cette assemblée ne pourra guère réécrire l’histoire. Mais elle demandera, espérons-le, des éclaircissements sur ce qui s’est réellement passé, sur les responsabilités, sur d’éventuelles sanctions. Piètre consolation, mais nécessaire exercice. </p> <p>Les Suisses, même peu portés sur les débats juridiques, même non touchés personnellement, retiendront une leçon inquiétante. L’Etat de droit, c’est par beau temps. Quand l’orage menace, quand les pressions de l’extérieur se multiplient, on le débranche.</p>', 'content_edition' => 'Avec les patrons responsables de la débâcle et ceux d’en face, plus heureux qu’ils ne le laissaient paraître d’avaler ainsi une concurrente, fragilisée mais non dépourvue d’appâts, les maîtres du jeu, un Irlandais arrivé de Wall Street et un Néerlandais, sous procédure dans son pays. Avec aussi, pour la photo, le chef de l’organe dit de surveillance bancaire, la FINMA, totalement dépassée sur ce dossier depuis des années. Et le président de la Banque nationale, au garde-à-vous comme il se doit. On peut discuter sans fin de la justesse du choix imposé. Mais verra-t-on enfin la dimension politique de ce diktat décidé à la hâte? Il s’agissait, nous a-t-on répété, de sauvegarder la crédibilité de la place financière suisse. Celle de notre crédibilité démocratique, elle, a subi un méchant coup. Les admirateurs de notre système, nombreux dans le monde, sont aussi stupéfaits que nous. Ils n’auraient jamais imaginé un tel tour de passe-passe, plus fort encore que le fameux «49-3» français. Ce n’était pourtant pas une première. La crise sanitaire avait déjà remis à la mode «le droit d’urgence». Il n’y eut même pas besoin de l’invoquer, en mai 2021, pour enterrer l’accord-cadre Suisse-Europe sans la moindre consultation parlementaire. De même qu’en décidant à la hâte de reprendre sans nuances les sanctions contre la Russie, sans aucun vote. Cela fait beaucoup de décisions à portée historique ainsi prises sabre au clair!', 'slug' => 'le-conseil-federal-ne-s-embarrasse-pas-de-l-etat-de-droit', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 822, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4936, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Bain de paix à Genève', 'subtitle' => 'Le mot paix est tabou pour beaucoup. Si on la réclame illico en Ukraine ou à Gaza, on risque de méchants commentaires. Il n’empêche que ces jours, elle est à l’honneur à Genève. D’abord au plan de l’éducation. Il s’est tenu ce jeudi un vaste débat au Palais des Nations autour de ce thème. Comment, au-delà de l’actualité, s’imprégner d’un état d’esprit plus pacifique que belliqueux?', 'subtitle_edition' => 'Le mot paix est tabou pour beaucoup. Si on la réclame illico en Ukraine ou à Gaza, on risque de méchants commentaires. Il n’empêche que ces jours, elle est à l’honneur à Genève. D’abord au plan de l’éducation. Il s’est tenu ce jeudi un vaste débat au Palais des Nations autour de ce thème. Comment, au-delà de l’actualité, s’imprégner d’un état d’esprit plus pacifique que belliqueux?', 'content' => '<p><span>C’est peu connu: le 8 décembre 2017 l’Assemblée générale de l’ONU décidait à l’unanimité (par 193 voix) de marquer, chaque année dans une ville différente, «la Journée internationale du Vivre ensemble en Paix». A l’initiative d’un infatigable, le Cheikh Khaled Bentounes, algérien, leader de la fraction minoritaire, humaniste et pacifiste de l’islam, le soufisme (300 millions de fidèles). Depuis quarante ans, explique-t-il, il parcourt le monde pour promouvoir le dialogue interreligieux, l’égalité hommes-femmes, la protection de l’environnement et la paix. Juste de beaux discours? </span></p> <p><span>Il a connu bien des échecs. Comme dans sa tentative de faire débattre des rabbins et des imams, comme dans ses espoirs de désamorcer l’interminable hostilité entre l’Algérie et le Maroc, ses deux patries. Il voit bien qu’un peu partout, c’est l’intérêt géopolitique qui l’emporte, camouflé ou pas sous des antagonismes religieux. Quelle patience! Mais la force de la pensée fait tourner la roue, pense-t-il. La reconnaissance de la dignité humaine, certes tant bafouée aujourd’hui, a aussi progressé au fil du temps. Ce qui anime surtout cet idéaliste, croyant en costard-cravate nullement prosélyte, c’est de voir que maintes initiatives concrètes, menées à son impulsion avec d’innombrables organisations partenaires, ont trouvé des échos favorables. </span></p> <p><span><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1715880423_img_5961.jpeg" class="img-responsive img-fluid center " width="428" height="570" /></span></p> <h4 style="text-align: center;"><em><span>Cheikh Khaled Bentounes. © DR</span></em></h4> <p><span>La dernière en date: des centaines d’écoliers genevois viennent de participer à des ateliers, à l’aide de 27 animateurs, autour de cette notion de paix. L’aptitude à la discussion, au dialogue, cela s’apprend, cela s’entraîne. Devant le tumulte ambiant il est si tentant, pas seulement pour les jeunes, de se réfugier dans le divertissement – la drogue parfois –, dans quelques postures simplistes. Franchement, chapeau à la Ville et aux communes de Genève qui ont joué le jeu. Informer les enfants sur la sexualité, d’accord, mais pourquoi pas aussi sur nos comportements individuels et collectifs entre tensions et rapprochements? Autrement dit, apprendre à se parler pour de bon. Se dire, pour citer le chef soufi, que «la paix, c’est plus que l’absence de guerre» ou «passer du je au nous». Mais évidemment il y a plusieurs façons d’interpréter le mot. Comme le faisait remarquer la vice-maire de Genève, Christina Kitsos: «Quand on prétend chercher la paix en prolongeant la guerre, c’est paradoxal!»</span></p> <p><span>Au Palais des Nations le débat volait haut. Mené par le cinéaste romand Philippe Nicolet, avec des intervenants et intervenantes d’horizons très divers. Entre autres Jakob Kellenberger, ex-diplomate et ex-président du CICR, fort de son expérience de négociateur («une négociation n’a de chance que si elle a le droit d’échouer»), penché sur la façon de «déradicaliser» un conflit, insistant sur la crédibilité des efforts dans la durée. En écho avec le propos de Bentounes: «faire de l’ennemi son partenaire». Voilà un homme qui en connaît un bout sur l’art de la médiation, autre thème largement traité lors de cette session. Un exercice qui va bien au-delà du champ politique, fort utile au quotidien. </span></p> <p><span>Témoignage fort aussi de la Palestinienne Hiba Qasas, directrice de l’ONG internationale «Principles for peace». Sans complaisances, dépassionnée, à la fois réaliste et idéaliste. Puisse-t-elle entrer un jour en politique au service de son pays en devenir! L’intervention fine de Bariza Khiari, ex-sénatrice de Paris (une déçue de Macron…), présidente de la Fondation Alphil, dédiée à la préservation et la valorisation du patrimoine mondial, sut rappeler l’importance de la mémoire. Qui paraît manquer chez tant de dirigeants va-t-en-guerre d’aujourd’hui. L’histoire des nations peut diviser mais aussi réunir quand elle s’écrit avec d’autres, quand elle met en lumière l’entrelacs des civilisations au fil du temps. La culture de la paix s’enracine dans la culture tout court. Sans les livres, sans les philosophes, sans les arts, on reste prisonnier des certitudes bornées et des passions du présent.</span></p> <p><span>A noter que cette fin de semaine, ces préoccupations font <a href="https://2024.16mai.org" target="_blank" rel="noopener">l’objet d’autres discussions</a>, en divers lieux du bout du lac. Beaucoup ricaneront. Ils traiteront Bentounes de «doux rêveur» comme le fait le <em>Nouvel Obs</em>. Ils renverront ses amis de tous poils aux réalités terre-à-terre, à la raison cynique ou aux discours standardisés. Tout ce baratin pacifiste, c’est du brassage d’air, diront-ils. Peut-être, mais il y a des souffles plus réconfortants que d’autres.</span></p>', 'content_edition' => 'C’est peu connu: le 8 décembre 2017 l’Assemblée générale de l’ONU décidait à l’unanimité (par 193 voix) de marquer, chaque année dans une ville différente, «la Journée internationale du Vivre ensemble en Paix». A l’initiative d’un infatigable, le Cheikh Khaled Bentounes, algérien, leader de la fraction minoritaire, humaniste et pacifiste de l’islam, le soufisme (300 millions de fidèles). Depuis quarante ans, explique-t-il, il parcourt le monde pour promouvoir le dialogue interreligieux, l’égalité hommes-femmes, la protection de l’environnement et la paix. Juste de beaux discours? Il a connu bien des échecs. Comme dans sa tentative de faire débattre des rabbins et des imams, comme dans ses espoirs de désamorcer l’interminable hostilité entre l’Algérie et le Maroc, ses deux patries. Il voit bien qu’un peu partout, c’est l’intérêt géopolitique qui l’emporte, camouflé ou pas sous des antagonismes religieux. Quelle patience! Mais la force de la pensée fait tourner la roue, pense-t-il. La reconnaissance de la dignité humaine, certes tant bafouée aujourd’hui, a aussi progressé au fil du temps. Ce qui anime surtout cet idéaliste, croyant en costard-cravate nullement prosélyte, c’est de voir que maintes initiatives concrètes, menées à son impulsion avec d’innombrables organisations partenaires, ont trouvé des échos favorables.', 'slug' => 'bain-de-paix-a-geneve', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 80, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4934, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Merci à l’OTAN!', 'subtitle' => 'L’image doit illuminer le visage de Madame Viola Amherd et frétiller d’aise son commandant en chef Süssli: six hélicoptères de combat américains sur l’aérodrome de Payerne. Leurs pilotes, est-il dit, sont venus entraîner leurs petits camarades suisses et s’exercer eux-mêmes en haute montagne.', 'subtitle_edition' => 'L’image doit illuminer le visage de Madame Viola Amherd et frétiller d’aise son commandant en chef Süssli: six hélicoptères de combat américains sur l’aérodrome de Payerne. Leurs pilotes, est-il dit, sont venus entraîner leurs petits camarades suisses et s’exercer eux-mêmes en haute montagne.', 'content' => '<p><span>Merci, chers amis de l’OTAN de «faire comme si», doivent se dire nos pontes de la défense à Berne. Comme si la Suisse était membre de l’alliance alors que cela n’est pas tout à fait acté. En fait elle fait partie du «Partenariat pour la paix», le second cercle. On y compte 19 membres dont certains ne sont pas particulièrement pro-américains, dont autrefois la Russie et la Biélorussie elles-mêmes, aujourd’hui encore, formellement, l’Arménie, la Serbie ou le Turkmenistan. Dans le passé, il y eut des manœuvres communes, en mer du Nord, sous l’égide de la Suède, auxquelles participa l’aviation suisse. Le chef du Département de la Défense d’alors, Guy Parmelin, décida d’y mettre fin. </span></p> <p><span>En l’occurence, à l’occasion de la visite touristique de ces machines de guerre en pays vaudois, il n’a même pas été fait allusion à cette appartenance au «<em>Partnership for Peace</em>». Foin de formalité. Il s’agit simplement de pousser le plus loin possible un flirt intensif. Déjà bien engagé avec l’arrivée à Emmen, il y a deux ans, des F-35 accompagnés de spécialistes américains qui veillent à la coordination avec le commandement de l’OTAN. Et surtout depuis que Viola Amherd mène le bal, d’innombrables rencontres avec les hauts dirigeants de l’Alliance atlantique. Rien de neuf donc, mais une photo parlante.</span></p> <p><span>Personne ne bronche. Même pas les chantres traditionnels de la neutralité. Encore moins dans l’opinion publique. Parce que cette coopération militaire nous rassure dans des temps incertains? Parce que nous serions protégés au cas où les Russes se pointeraient à Romanshorn? Pour l’heure, leur «victoire» en Ukraine se borne à conquérir quelques villages à proximité de la malheureuse Kharkiv accablée de bombes. A quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec la Russie et de Belgorod, ville russe maintes fois atteinte par les drones et missiles ukrainiens que la défense antiaérienne ne parvient pas tous à intercepter. Mais voilà… tant de voix s’élèvent en Europe pour prédire que l’armada de Poutine va nous envahir! Alors que le Kremlin compte aussi ses morts, n’arrive plus à cacher ses difficultés à renouveler les effectifs, contraints d’aller chercher drones et munitions en Iran ou en Corée du Nord…</span></p> <p><span>Le constat politique, lui, n’est pas hypothétique mais bien réel. Aux yeux du monde, dans tous les camps, c’est le grand éclat de rire quand des Suisses osent se revendiquer de leur neutralité.</span></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'merci-a-l-otan', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 40, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4932, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Trop discrète industrie', 'subtitle' => 'On parle beaucoup du ménage des banques. Et pour cause. On s’inquiète de l’agriculture. A raison. On se demande ce que nous réserve le duopole Migros-Coop. L’industrie suisse? Elle fait moins les gros titres, mis à part ses glorieuses vedettes de l’horlogerie et de la pharma. Mais voilà qu’elle vient de se rappeler à nous avec la fermeture de Vetropack à St.Prex.', 'subtitle_edition' => 'On parle beaucoup du ménage des banques. Et pour cause. On s’inquiète de l’agriculture. A raison. On se demande ce que nous réserve le duopole Migros-Coop. L’industrie suisse? Elle fait moins les gros titres, mis à part ses glorieuses vedettes de l’horlogerie et de la pharma. Mais voilà qu’elle vient de se rappeler à nous avec la fermeture de Vetropack à St.Prex.', 'content' => '<p><span>On ne fabriquera donc plus de bouteilles en verre en Suisse. C’est concret, c’est parlant. Syndicats et autorités politiques ont pourtant tout fait pour sauver l’entreprise historique, aux mains d’une multinationale qui compare avantages et inconvénients de chaque lieu de production. Ici, hauts salaires, franc fort et dans ce cas, retard technologique. Donc, départ. Chapeau aux travailleurs qui cherchaient des solutions, des innovations. Les voilà licenciés. Les messages de solidarité font du bien mais n’assurent pas leur avenir. Qu’ils puissent être aidés à rebondir.</span></p> <p><span>Est-ce à dire que notre pays est menacé de désindustrialisation comme il en est beaucoup question chez nos voisins? Gare aux réponses trop simples. Les faits. Face au secteur des services comptant les banques et les assurances, le tourisme, le commerce de gros et de détail, l'administration publique et les assurances sociales, qui pèse pour 75% du PIB, l’industrie résiste, avec environ 24% (contre moins de 14% en France!). L’agriculture pour 1 %. </span></p> <p><span>La grosse tranche du gâteau industriel, c’est évidemment les médicaments et les montres. Mais on aurait tort d’ignorer tout un tissu de plus petites entreprises qui fabriquent toutes sortes de produits technologiques performants. En dépit de tous les handicaps de la place. Sait-on par exemple que du Valais partent des pièces destinées à Mercedes, Jaguar, ou Ferrari? Se doute-t-on qu’une lame de scie sauteuse sur deux dans le monde est fabriquée à Sankt Niklaus (Saint-Nicolas), quelques kilomètres en aval de Zermatt. Ou qu’Airbus et Dassault se fournissent en tôles aéronautiques d’aluminium dans la région de Sierre?</span></p> <p><span>Ce canton est en pointe. En 2023, il était en tête des investissements industriels. <em>L’Agefi</em> fournit une explication: «C’est dans le Haut Valais que le boom économique est le plus visible. Le groupe pharmaceutique Lonza, dont le siège est à Bâle mais le site de production à Viège, y a investi plus d’un milliard de francs. Un nouveau complexe de production high-tech fournit des solutions adaptées pour le développement et la fabrication de nouveaux médicaments. Ce site et ses possibilités inédites dans la pharma ancrent Viège et le Valais au cœur des chaînes mondiales de création de valeur. Les investissements dans la recherche et la formation ont joué un rôle majeur pour le développement économique du canton. A la génération précédente, c’est la HES, la Haute école spécialisée, qui a formé des ingénieurs précieux pour alimenter une industrie en plein essor. Petit à petit tout un écosystème propice à l’émergence d’idées innovantes s’est installé en Valais. La Fondation The Ark favorise l’établissement et l’éclosion de start-ups dans les domaines de l’informatique, de l’énergie, des sciences de la vie et de l’environnement. Au coude du Rhône, à Martigny, est basé l’institut de recherche Idiap, qui regroupe une centaine de chercheurs permanents spécialisés dans les interactions homme-machine et l’intelligence artificielle.» Bref on est en plein dans les perspective de mariage entre l’algorithme et la matière.</span></p> <p><span>A la différence des universités lémaniques qui vouent tant d’attention et de moyens aux études dites «sociétales», les hautes écoles valaisannes sont donc dans le concret. Dans l’avenir. Puissent-elles, et les entreprises championnes aussi, faire parler plus encore d’elles. Que d’autres régions suivent plus activement cet exemple. Et parlons-en à nos rejetons qui se tâtent quant à leurs choix d'avenir professionnel…</span></p> <p><span>Tout cela nous interroge sur la réalité de notre pays. Le vacarme médiatique oriente notre attention sur ceci, pas assez sur cela. Davantage sur les raisons de s’inquiéter que sur celles d’espérer. Allez, ouvrons grands les yeux. </span></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'trop-discrete-industrie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 34, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4918, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Où va l’Europe? C’est aussi notre affaire', 'subtitle' => 'Les Suisses se contrefichent de l’élection prochaine du Parlement européen. Normal. Pourtant les partenaires de l’UE qui lui sont plus ou moins reliés feraient bien d’ouvrir l’œil sur les changements qui pourraient survenir. Ils ne manqueront pas d’effets dans son entourage. Sur trois plans au moins. Survol.', 'subtitle_edition' => 'Les Suisses se contrefichent de l’élection prochaine du Parlement européen. Normal. Pourtant les partenaires de l’UE qui lui sont plus ou moins reliés feraient bien d’ouvrir l’œil sur les changements qui pourraient survenir. Ils ne manqueront pas d’effets dans son entourage. Sur trois plans au moins. Survol.', 'content' => '<p><span>Premier point, l’économie. Les soucis s’accumulent. L’Allemagne voit son principal atout menacé. Son industrie – étroitement liée à celle de la Suisse –, souffre du coût exorbitant de l’énergie depuis la rupture avec la Russie, de l’attraction des Etats-Unis où émigrent tant de ses entreprises, de la concurrence chinoise qui, avec ses voitures électriques, met à rude épreuve le secteur de l’automobile. La France s’embourbe dans les déficits et les tensions sociales. L’Italie et l’Espagne gardent le moral mais sont aussi surchargées de dettes publiques. Les pays dits de l’Est vont mieux et même bien, leurs économies sont devenues très performantes, dopées depuis leur entrée dans l’Union, très généreuse à leur égard, mais l’élan donne des signes de tassement. Enfin tous sont mis au défit technologique des Etats-Unis et de la Chine. </span></p> <p><span>Question: les Etats réunis à Bruxelles, dans la configuration qui sortira des urnes début juin, donneront-ils la priorité aux savoirs, au soutien des entreprises privées et parallèlement aux améliorations sociales? Ou leur politique dite verte conduira-t-elle à la décroissance? La concentration des efforts sur la course aux armements et l’aide à l’Ukraine, telle qu’elle est brandie aujourd’hui, peut aider certains secteurs industriels mais coûtera extrêmement cher. On articule à Bruxelles le chiffre de 100 milliards à cette fin d’ici 2029. Ce sera forcément au détriment d’autres attentes, dans les infrastructures, l’éducation, la recherche, la cohésion sociale. Sans compter que la transition écologique, nous assure-t-on, nécessitera en plus une pluie de milliards. Quelles priorités fixera le nouveau Parlement? Selon les choix, les retombées sur l’économie suisse seront différentes. Le surarmement de l’Europe ne nous rapporte quasiment rien, sa santé économique et sociale nous est bien plus bien profitable.</span></p> <p><span>Deuxième point. Le fonctionnement même de l’Union. Deux tendances s’affrontent. Les convaincus du projet savent qu’ils ne peuvent pas en faire un Etat fédéral, mais ils souhaitent renforcer les compétences du Conseil européen (réunion des chefs d’Etat), notamment en supprimant le droit de veto des nations, de la Commission, avec des tâches nouvelles, et celles, souhaitables, du Parlement. Ce surcroît d’autorité se justifierait à bien des égards pour unir les forces, renforcer l’élan collectif. Mais bien peu de dirigeants nationaux le préconisent. Parce qu’il va à l’encontre d’une tendance lourde, le regain du nationalisme. Plus de pouvoirs aux Etats, limiter ceux de l’Union. En finir avec les figures mégalomanes du style Van der Leyen à la tête. En réalité, déglinguer la machine de l’intérieur. On entend ces accents sur un large spectre. A droite, à droite de la droite et à gauche aussi, qui rêve de l’Europe sociale, parfois même de la fin du capitalisme. Le succès est promis par les sondages au parti de Marine Le Pen en France, à l’AfD en Allemagne, aux patriotes version Meloni en Italie, et à des formations plus ou moins du même tabac ailleurs. Ces partis n’obtiendront pas la majorité qui permettrait de tout chambouler mais ils pèsent sur les autres familles politiques. Un partenaire comme la Suisse pourrait se réjouir de traiter avec une autorité «bruxelloise» affaiblie plutôt que renforcée. Pas sûr. Les nationalistes qui tous jouent néanmoins le jeu communautaire – ils ne veulent sortir ni de l’Union ni de l’euro – ne seront guère partageux avec les pays-tiers qu’ils désignent parfois comme des profiteurs et des opportunistes. Il s’agira pour tous, passagers ou pas du grand bateau de l’Union, d’analyser en finesse son cap à venir. Pas facile puisqu’il dépendra d’un collectif de 27 capitaines!</span></p> <p><span>Troisième point. Le périmètre de l’Union. Vers quels élargissements va-t-elle? En décembre dernier, le Conseil européen et la Commission affichaient leur volonté d’aller vers l’admission à terme, sous conditions, de plusieurs pays ayant déjà le statut de candidats. Cinq dans les Balkans, trois à l’est du continent. Plus la Turquie en attente, plus ou moins convaincue, depuis vingt ans. Bel élan idéaliste ou délire géopolitique? Un bateau à 36 membres? Rien ne serait plus comme aujourd’hui. Bonne chance pour convaincre les citoyens et contribuables! Quant aux Suisses, liés par tant d’accords, notamment sur la liberté de circulation des personnes, si le projet aboutit, ils en auront des sueurs froides. Et pas un mot à dire puisque nous l’avons voulu ainsi.</span></p> <p><span>Profusion d’obstacles sur la route cependant. Le processus devrait commencer par l’est, avec l’Ukraine et la Moldavie. Bien que leurs frontières soient pour le moins mal définies et leurs sociétés pourries par la corruption, très loin encore des exigences posées. Puis les Balkans, avec la Serbie, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine du Nord, et le Monténégro. Le Kosovo restant encore exclu de la course. Pays à problèmes, qui sont d’ailleurs loin d’être unaniment convaincus de s’y lancer.</span></p> <p><span>L’ex-députée européenne et familière de l’appareil Sylvie Goulard s’étrangle de colère dans son livre récent,<em> L’Europe enfla si bien qu’elle creva</em> (Editions Taillandier). Elle estime qu’il en résulterait un gros machin mou et incohérent, une simple organisation internationale de plus. Thèse intéressante: elle pense que ce sont les Etats-Unis qui poussent dans ce sens, afin d’élargir le camp occidental sans trop s’engager eux-mêmes, aux frais des Européens. Pour elle, il s’agit plutôt pour l’Union de resserrer les rangs, et non pas d'élargir mais d’approfondir l’action communautaire. Et imaginer, tout autour, des cercles variables de coopération. Comme l’accord bilatéral CH-UE à venir.</span></p> <p><span>Rien n’est encore acté mais tout se prépare. Même si telle ou telle de ces admissions tarde indéfiniment ou capote, le paysage à venir s’en trouvera modifié. Et nous, Suisses, qu’on l’admette ou pas, nous avons le nez dessus. Et même, d’une façon ou d’une autre, les pieds dedans. </span></p>', 'content_edition' => 'Premier point, l’économie. Les soucis s’accumulent. L’Allemagne voit son principal atout menacé. Son industrie – étroitement liée à celle de la Suisse –, souffre du coût exorbitant de l’énergie depuis la rupture avec la Russie, de l’attraction des Etats-Unis où émigrent tant de ses entreprises, de la concurrence chinoise qui, avec ses voitures électriques, met à rude épreuve le secteur de l’automobile. La France s’embourbe dans les déficits et les tensions sociales. L’Italie et l’Espagne gardent le moral mais sont aussi surchargées de dettes publiques. Les pays dits de l’Est vont mieux et même bien, leurs économies sont devenues très performantes, dopées depuis leur entrée dans l’Union, très généreuse à leur égard, mais l’élan donne des signes de tassement. Enfin tous sont mis au défit technologique des Etats-Unis et de la Chine. Question: les Etats réunis à Bruxelles, dans la configuration qui sortira des urnes début juin, donneront-ils la priorité aux savoirs, au soutien des entreprises privées et parallèlement aux améliorations sociales? Ou leur politique dite verte conduira-t-elle à la décroissance? La concentration des efforts sur la course aux armements et l’aide à l’Ukraine, telle qu’elle est brandie aujourd’hui, peut aider certains secteurs industriels mais coûtera extrêmement cher.', 'slug' => 'ou-va-l-europe-c-est-aussi-notre-affaire', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 270, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 10055, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Credit_Suisse_and_UBS_buildings_at_Paradeplatz,_Zürich,_Switzerland_(Ank_Kumar,_Infosys_Limited).jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 269726, 'md5' => '19e8806eba0413c9b1b91cac20eddda0', 'width' => (int) 1280, 'height' => (int) 761, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '', 'author' => '', 'copyright' => '© Ank Kumar - CC BY-SA 4.0', 'path' => '1679567347_credit_suisse_and_ubs_buildings_at_paradeplatz_zrich_switzerland_ank_kumar_infosys_limited.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5949, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Etymologiquement, il faut attendre la première moitié du XIVe s. pour que l’adjectif "urgent" passe en français dans le lexique de la médecine. En 1752, le substantif urgence apparaît dans le contexte médical lorsque le pronostic vital est engagé. Enfin, dans la deuxième moitié du 20es., un service des urgences est créé. Un lien s’établit ainsi progressivement entre l’urgent et le vital – ce dont l’importance est donc incontestable –, lien qui demeure sous-jacent au fur et à mesure que s’étend peu à peu à tous les domaines (politique, social, économique,…) le registre de l’urgence. Le politique se réservera la notion d’Etat d’urgence, justifiant pratiquement tout. Parallèlement à cette extension du champ de l’urgence se construit la figure du « magicien de la décision » (Bénévent) qui concentre sur sa personne les traits du génie, l’idéal de perfection et le pouvoir d’un être extraordinaire, capable de mobiliser en même temps sa résistance physique et psychique, ses capacités de réflexion, son intuition, sa mémoire, son savoir. Il est dès lors censé faire preuve d’une sûreté totale à l’instant décisif ! L’impératif d’immédiateté propre à nos sociétés hyper-connectées et le prestige de "l’urgentiste" font désormais partie de l’imaginaire collectif. L’urgence ne relève plus de l’exceptionnel, mais du permanent. Toute situation tend à devenir urgente, celui ou celle qui y fait face – ou croit y faire face, voire fait semblant ! – est héroïque. Parallèlement, la capacité à fixer des priorités se perd puisque tout est « urgent » et, par conséquent, d’importance « vitale »... Peut-être devons-nous réapprendre, même si le "zapping" numérique va à l'encontre de cela, à nous entendre sur ce qui est important et ce qui l'est moins ou pas.', 'post_id' => (int) 4154, 'user_id' => (int) 13340, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5951, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Bonne analyse sur les failles du CS. J'entendais l'autre jour un commentateur dire que le bonnet du CS valait plus que ses actions... Mais je ne serai pas aussi critique que M. Pilet sur l'urgence des décisions prises. Il fallait absolument y aller, pour une fois, sans coup férir, avant l'ouverture des marchés boursiers, ce que pourquoi plusieurs états ont remercié la Suisse. On a ainsi évité un nouveau grounding de triste mémoire.', 'post_id' => (int) 4154, 'user_id' => (int) 12982, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5952, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Il était sidérant la semaine dernière, alors que la chute finale était déjà engagée et que tout le monde pouvait s'en rendre compte, de constater l'aveuglement d'une grande partie des experts et du personnel politique (gauche, et surtout droite) devant les faits. Chacun s'accrochait aux fameuses règles e Bâle III ("la banque est solvable") et rares étaient ceux qu'inquiétaient le niveau élevé persistant d'indicateurs de risque comme les CDS ("l'indice de la peur", pour faire court) et les rendements des obligations émises par le CS (hors AT1). Ces données étaient pourtant librement accessibles sur internet et les spécialistes savaient où les trouver. Cette crise à mis en lumière notre incapacité à imaginer le pire quand il devient tangible. ', 'post_id' => (int) 4154, 'user_id' => (int) 31, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5953, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Pour décrire la justesse de votre titre et de la prochaine décadence de la Suisse, l'historique de la descente aux enfers du CS n'est pas décrit dans la NZZ, mais dans le financial Times!', 'post_id' => (int) 4154, 'user_id' => (int) 440, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5955, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Dans de nombreux pays les responsables bancaires ET politiques de cet énième scandale seraient déjà en taule !!! En attendant confortablement dans une cellule de 6m2 les investigations nécessaires à leur procès, même si elles prennent comme d'habitude des années! Quoique...Et après la confiscations de tous leurs avoirs bien sûr, ce qui leurs assureraient les services de supers avocats ...commis d'office, comme pour Mme et Mr Lambda quand ils font des bêtises ! Et non pas des avocats Genevois Zürichois et même soyons fous Valaisan ...impliqués jusqu'à l'anus dans les magouilles et escroqueries de ce milieu mafieux. Habitués à défendre tout et n'importe quoi, du moment que des millions d'honoraires soient probablement DEJA sur des comptes offshore, ils ne risquent rien... ils n'ont pas besoin de revêtir une combinaison étanche...ils ont déjà la même fragrance tenace d'un mercaptan se dégageant d'un cadavre, fusse t'il d'une banque. On dirait du Bonnant non ? Je parle de la forme hein .. n'allez pas imaginer des choses... Ce qui devient insupportable par contre c'est de voir avec quelle rapidité les protagonistes de cette sinistre farce réagissent après n'avoir pas agit du tout !!! Un peu (?) comme pour le climat non ? 250 milliards sur la "table"... en un week-end ! 250 milles millions de francs ... et le CF a dû avec un certain retard( calculé ? ) ben ouais, laisser le temps à certains avocats d'affaire FDP (PLR) siégeant au Parlement de retirer leurs billes et celles de leurs clients, recommander un arrêt immédiat (?) le versement des bonus et dividendes aux "managers" du CS !!! On croît rêver là ! Bref comme d'habitude les rats et la vermine quittent le navire je serais tenté de parler de sous-marin, peinards sachant que quelques luxueux yachts les attendent pour les amener à bon port ...en toute sécurité champagne et filles à la clé ! Et il est bien clair que TOUT ce qui pourraient incriminer de près ou de...trop près des politiques et directeurs d'instances diverses, avocats d'affaire, banquiers, assureurs, souvent les mêmes, éclaboussés par cette fosse à purin, a été soit soigneusement mis à l'abri des regards indiscrêts, des fois que des téméraires ,candidats au suicide professionnel soient tentés de mettre en lumière les implications nauséabondes du monde politique Suisse FDP en tête !!! 250 milliards... quoi ? Du fric ? De l'argent ? Il y en avait encore ? Haaaaaaaa...c'est le "nôtre" , je suis rassuré là...merci Ueli, Capo di tutti Capi il y a encore peu.. Tu nous a baladé ? Nooon , t'a pas fait ça ? On dépense trop ... mmmmmmmhhhh...tu a raison , on devrait vendre tes cloches en Ukraine... Je retiens particulièrement les mots d'un de ces ...votre choix...habitué à gloser sur les vertus de l'économie libérale dans certaines émissions TV et une certaine presse, concernant la fabuleuse augmentations des retraîtes... 3.- par mois...3 .- !!! Je cite " cela coûterait trop cher " ...Héééé Nantermod ... le pot de vaseline MBudget a augmenté fais un effort quoi ! Et je ne peux pas laisser passer des propos tenus par ce même chantre de l'auto satisfaction dans une émission entendue sur la Première , émission ayant pour sujet "Les laissés pour compte et la précarité en Suisse " émission dans laquelle des politiques étaient invités à expliquer au bon peuple les réalisations de leurs partis quand aux 1'500 000 Suisses en situation de précarité pour 2023 prévus par l'Office Fédéral de la Statistique... Réponse du zébulon Valaisan après un blabla vision FDP vide et creux sur l'économie, je cite " il ne faut pas oublier que c'est nous les FDP qui avons mis sous toît la loi sur la rente pont... ! Heuuu dans un tunnel alors ? Parce que 2 semaine après on apprenait le fiasco complet de cette magnifique réalisation PLR ! On applaudit bien fort ! Je vous en prie ne restez pas à genoux... Je reviens sur cette somme inimaginable, octroyée sans aucun garde fou , ne comptons pas sur la FINMA ou autre instance pour contrôler quoique ce soit, dirigées par des individues- us atteints de démence sénile, tétraplégiques, sourds et muets... à moins que comme les autres acteurs et actrices de cette comédia del arte d'une Suissitude navrante soit dans le panier .. !!! Quand à des mesures que demandent certains élus, certains partis timidement, du bout des lèvres, excusez nous Vos Excellences...qui devraient être prises d'URGENCE...c'est à dire courant 2030 pour mettre sous toît un projet de loi...qui devrait passer la rampe au Parle-ment courant 2035 mais pour le Conseil des Etats... pas gagné. heuuu .. au fait on parle de quoi déjà là ? je peux difficilement me retenir de rire , PARCE QUE CA CE N'EST PAS URGENT !!!', 'post_id' => (int) 4154, 'user_id' => (int) 413, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5956, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Oui j'en rajoute une petite, juste se remémorer pour les prochaines érections...oups pardon élections, qui, quoi , comment ? Quels partis ?', 'post_id' => (int) 4154, 'user_id' => (int) 413, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5957, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Comment une I.A voit les choses... La débâcle du Crédit Suisse est un sujet complexe et délicat qui nécessite une analyse approfondie de la situation financière de la banque ainsi que des implications politiques. Il est important de noter que la critique doit être constructive et basée sur des faits, afin d'éviter tout jugement hâtif ou tout parti pris. Tout d'abord, il est important de souligner l'importance de la responsabilité des politiques suisses dans cette situation. Les politiques doivent rendre des comptes à leur électorat et être transparentes sur leur implication financière dans la banque. Il est essentiel que les politiques se montrent exemplaires dans leur gestion des finances publiques et qu'elles prennent des mesures pour garantir que les institutions financières agissent de manière éthique et responsable. En outre, il est important de mettre en évidence les défaillances de la banque elle-même. Les récentes pertes importantes subies par le Crédit Suisse sont le résultat d'une mauvaise gestion des risques et d'une culture d'entreprise qui a favorisé la prise de risques excessifs et la recherche de profits à court terme. La banque doit prendre des mesures pour remédier à ces problèmes et rétablir la confiance de ses clients et des investisseurs. Enfin, il est crucial de souligner l'impact de la débâcle du Crédit Suisse sur l'économie suisse et les conséquences pour les citoyens ordinaires. Les pertes subies par la banque auront des répercussions sur les emplois et la croissance économique en Suisse, et il est important que les autorités prennent des mesures pour minimiser ces effets négatifs. En conclusion, la débâcle du Crédit Suisse est un sujet complexe qui nécessite une approche nuancée et une analyse approfondie. Les politiques suisses doivent prendre leurs responsabilités et être transparentes sur leur implication financière dans la banque. La banque elle-même doit prendre des mesures pour remédier à ses problèmes de gestion des risques et rétablir la confiance de ses clients et des investisseurs. Enfin, il est crucial de souligner l'impact de la débâcle sur l'économie suisse et les citoyens ordinaires.', 'post_id' => (int) 4154, 'user_id' => (int) 413, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5958, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Si MM Colms Kelleher et Ralph Hamers devaient prier il y a un mois d'acheter CS à 1 franc symbolique, ils n'auraient même pas cru que Dieu allait les écouter. Or, le CF était plus généreux que Dieu en leur offrant gratuitement la banque qui contient le nom du pays et 23 milliards de plus pour la route (+3 aux actionnaires - 17 de pillage des obligations coco - 9 de promesses d'absorbation de possibles pertes). Les fainéants de la BNS ne voulaient pas nationaliser CS pendant quelques mois pour la remettre sur les rails et la revendre plus tard en morceau, tout en gardant entre des mains suisses la partie domestique. ', 'post_id' => (int) 4154, 'user_id' => (int) 13477, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5959, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'On ne peut pas provoquer la faillite d'une banque et repartir joyeux avec des bonus plein les poches. C'est totalement déraisonnable!', 'post_id' => (int) 4154, 'user_id' => (int) 2106, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5966, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Difficile de concevoir qu’en 2023 on puisse avoir pitié des banques, ils n’ont jamais pitié de nous quand nos affaires vont mal ou lors de successions. On se croit dans le jeu de l’avion des années 80, les premiers s’enrichissent et les derniers n’ont plus que leurs yeux pour pleurer, soyons vigilants! ', 'post_id' => (int) 4154, 'user_id' => (int) 13656, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5976, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Ceci dit, la pire équation que la Suisse devra résoudre pour avoir un futur...!', 'post_id' => (int) 4154, 'user_id' => (int) 440, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 5977, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Quand on voit Charles le troisième Et Macron 0.1 Des gens qui vivent.non au XX*.mais au mieux au.XVIII', 'post_id' => (int) 4154, 'user_id' => (int) 440, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Jacques Pilet' $description = 'Ce dimanche soir 19 mars 2023, les Suisses n’en croyaient pas leurs oreilles. Le gouvernement venait de décréter la fusion d’une grande banque au nom symbolique de Crédit suisse, chancelante, avec l’autre géante, UBS, que l’on espère plus saine. Cela sans consulter le Parlement, ni même des experts extérieurs à l’enjeu. Entre soi.' $title = 'Le Conseil fédéral ne s’embarrasse pas de l’Etat de droit' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 689, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Credit Suisse', 'slug' => 'credit-suisse', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 106, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 105, 'active' => true, 'title' => 'Edition 105', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
12 Commentaires
@asd 24.03.2023 | 10h40
«Etymologiquement, il faut attendre la première moitié du XIVe s. pour que l’adjectif "urgent" passe en français dans le lexique de la médecine. En 1752, le substantif urgence apparaît dans le contexte médical lorsque le pronostic vital est engagé. Enfin, dans la deuxième moitié du 20es., un service des urgences est créé. Un lien s’établit ainsi progressivement entre l’urgent et le vital – ce dont l’importance est donc incontestable –, lien qui demeure sous-jacent au fur et à mesure que s’étend peu à peu à tous les domaines (politique, social, économique,…) le registre de l’urgence. Le politique se réservera la notion d’Etat d’urgence, justifiant pratiquement tout. Parallèlement à cette extension du champ de l’urgence se construit la figure du « magicien de la décision » (Bénévent) qui concentre sur sa personne les traits du génie, l’idéal de perfection et le pouvoir d’un être extraordinaire, capable de mobiliser en même temps sa résistance physique et psychique, ses capacités de réflexion, son intuition, sa mémoire, son savoir. Il est dès lors censé faire preuve d’une sûreté totale à l’instant décisif !
L’impératif d’immédiateté propre à nos sociétés hyper-connectées et le prestige de "l’urgentiste" font désormais partie de l’imaginaire collectif. L’urgence ne relève plus de l’exceptionnel, mais du permanent. Toute situation tend à devenir urgente, celui ou celle qui y fait face – ou croit y faire face, voire fait semblant ! – est héroïque. Parallèlement, la capacité à fixer des priorités se perd puisque tout est « urgent » et, par conséquent, d’importance « vitale »... Peut-être devons-nous réapprendre, même si le "zapping" numérique va à l'encontre de cela, à nous entendre sur ce qui est important et ce qui l'est moins ou pas.»
@rogeroge 24.03.2023 | 11h55
«Bonne analyse sur les failles du CS. J'entendais l'autre jour un commentateur dire que le bonnet du CS valait plus que ses actions...
Mais je ne serai pas aussi critique que M. Pilet sur l'urgence des décisions prises. Il fallait absolument y aller, pour une fois, sans coup férir, avant l'ouverture des marchés boursiers, ce que pourquoi plusieurs états ont remercié la Suisse. On a ainsi évité un nouveau grounding de triste mémoire.»
@Yves 24.03.2023 | 13h58
«Il était sidérant la semaine dernière, alors que la chute finale était déjà engagée et que tout le monde pouvait s'en rendre compte, de constater l'aveuglement d'une grande partie des experts et du personnel politique (gauche, et surtout droite) devant les faits. Chacun s'accrochait aux fameuses règles e Bâle III ("la banque est solvable") et rares étaient ceux qu'inquiétaient le niveau élevé persistant d'indicateurs de risque comme les CDS ("l'indice de la peur", pour faire court) et les rendements des obligations émises par le CS (hors AT1). Ces données étaient pourtant librement accessibles sur internet et les spécialistes savaient où les trouver. Cette crise à mis en lumière notre incapacité à imaginer le pire quand il devient tangible.
»
@willoft 24.03.2023 | 17h53
«Pour décrire la justesse de votre titre et de la prochaine décadence de la Suisse, l'historique de la descente aux enfers du CS n'est pas décrit dans la NZZ, mais dans le financial Times!»
@Bogner Shiva 212 25.03.2023 | 16h36
«Dans de nombreux pays les responsables bancaires ET politiques de cet énième scandale seraient déjà en taule !!! En attendant confortablement dans une cellule de 6m2 les investigations nécessaires à leur procès, même si elles prennent comme d'habitude des années! Quoique...Et après la confiscations de tous leurs avoirs bien sûr, ce qui leurs assureraient les services de supers avocats ...commis d'office, comme pour Mme et Mr Lambda quand ils font des bêtises ! Et non pas des avocats Genevois Zürichois et même soyons fous Valaisan ...impliqués jusqu'à l'anus dans les magouilles et escroqueries de ce milieu mafieux. Habitués à défendre tout et n'importe quoi, du moment que des millions d'honoraires soient probablement DEJA sur des comptes offshore, ils ne risquent rien... ils n'ont pas besoin de revêtir une combinaison étanche...ils ont déjà la même fragrance tenace d'un mercaptan se dégageant d'un cadavre, fusse t'il d'une banque. On dirait du Bonnant non ? Je parle de la forme hein .. n'allez pas imaginer des choses...
Ce qui devient insupportable par contre c'est de voir avec quelle rapidité les protagonistes de cette sinistre farce réagissent après n'avoir pas agit du tout !!! Un peu (?) comme pour le climat non ?
250 milliards sur la "table"... en un week-end ! 250 milles millions de francs ... et le CF a dû avec un certain retard( calculé ? ) ben ouais, laisser le temps à certains avocats d'affaire FDP (PLR) siégeant au Parlement de retirer leurs billes et celles de leurs clients, recommander un arrêt immédiat (?) le versement des bonus et dividendes aux "managers" du CS !!! On croît rêver là !
Bref comme d'habitude les rats et la vermine quittent le navire je serais tenté de parler de sous-marin, peinards sachant que quelques luxueux yachts les attendent pour les amener à bon port ...en toute sécurité champagne et filles à la clé !
Et il est bien clair que TOUT ce qui pourraient incriminer de près ou de...trop près des politiques et directeurs d'instances diverses, avocats d'affaire, banquiers, assureurs, souvent les mêmes, éclaboussés par cette fosse à purin, a été soit soigneusement mis à l'abri des regards indiscrêts, des fois que des téméraires ,candidats au suicide professionnel soient tentés de mettre en lumière les implications nauséabondes du monde politique Suisse FDP en tête !!!
250 milliards... quoi ? Du fric ? De l'argent ? Il y en avait encore ? Haaaaaaaa...c'est le "nôtre" , je suis rassuré là...merci Ueli, Capo di tutti Capi il y a encore peu.. Tu nous a baladé ? Nooon , t'a pas fait ça ? On dépense trop ... mmmmmmmhhhh...tu a raison , on devrait vendre tes cloches en Ukraine...
Je retiens particulièrement les mots d'un de ces ...votre choix...habitué à gloser sur les vertus de l'économie libérale dans certaines émissions TV et une certaine presse, concernant la fabuleuse augmentations des retraîtes... 3.- par mois...3 .- !!! Je cite " cela coûterait trop cher " ...Héééé Nantermod ... le pot de vaseline MBudget a augmenté fais un effort quoi !
Et je ne peux pas laisser passer des propos tenus par ce même chantre de l'auto satisfaction dans une émission entendue sur la Première , émission ayant pour sujet "Les laissés pour compte et la précarité en Suisse " émission dans laquelle des politiques étaient invités à expliquer au bon peuple les réalisations de leurs partis quand aux 1'500 000 Suisses en situation de précarité pour 2023 prévus par l'Office Fédéral de la Statistique...
Réponse du zébulon Valaisan après un blabla vision FDP vide et creux sur l'économie, je cite " il ne faut pas oublier que c'est nous les FDP qui avons mis sous toît la loi sur la rente pont... ! Heuuu dans un tunnel alors ? Parce que 2 semaine après on apprenait le fiasco complet de cette magnifique réalisation PLR ! On applaudit bien fort ! Je vous en prie ne restez pas à genoux...
Je reviens sur cette somme inimaginable, octroyée sans aucun garde fou , ne comptons pas sur la FINMA ou autre instance pour contrôler quoique ce soit, dirigées par des individues- us atteints de démence sénile, tétraplégiques, sourds et muets... à moins que comme les autres acteurs et actrices de cette comédia del arte d'une Suissitude navrante soit dans le panier .. !!!
Quand à des mesures que demandent certains élus, certains partis timidement, du bout des lèvres, excusez nous Vos Excellences...qui devraient être prises d'URGENCE...c'est à dire courant 2030 pour mettre sous toît un projet de loi...qui devrait passer la rampe au Parle-ment courant 2035 mais pour le Conseil des Etats... pas gagné. heuuu .. au fait on parle de quoi déjà là ?
je peux difficilement me retenir de rire , PARCE QUE CA CE N'EST PAS URGENT !!!»
@Bogner Shiva 212 25.03.2023 | 16h39
«Oui j'en rajoute une petite, juste se remémorer pour les prochaines érections...oups pardon élections, qui, quoi , comment ? Quels partis ?»
@Bogner Shiva 212 25.03.2023 | 17h00
«Comment une I.A voit les choses...
La débâcle du Crédit Suisse est un sujet complexe et délicat qui nécessite une analyse approfondie de la situation financière de la banque ainsi que des implications politiques. Il est important de noter que la critique doit être constructive et basée sur des faits, afin d'éviter tout jugement hâtif ou tout parti pris.
Tout d'abord, il est important de souligner l'importance de la responsabilité des politiques suisses dans cette situation. Les politiques doivent rendre des comptes à leur électorat et être transparentes sur leur implication financière dans la banque. Il est essentiel que les politiques se montrent exemplaires dans leur gestion des finances publiques et qu'elles prennent des mesures pour garantir que les institutions financières agissent de manière éthique et responsable.
En outre, il est important de mettre en évidence les défaillances de la banque elle-même. Les récentes pertes importantes subies par le Crédit Suisse sont le résultat d'une mauvaise gestion des risques et d'une culture d'entreprise qui a favorisé la prise de risques excessifs et la recherche de profits à court terme. La banque doit prendre des mesures pour remédier à ces problèmes et rétablir la confiance de ses clients et des investisseurs.
Enfin, il est crucial de souligner l'impact de la débâcle du Crédit Suisse sur l'économie suisse et les conséquences pour les citoyens ordinaires. Les pertes subies par la banque auront des répercussions sur les emplois et la croissance économique en Suisse, et il est important que les autorités prennent des mesures pour minimiser ces effets négatifs.
En conclusion, la débâcle du Crédit Suisse est un sujet complexe qui nécessite une approche nuancée et une analyse approfondie. Les politiques suisses doivent prendre leurs responsabilités et être transparentes sur leur implication financière dans la banque. La banque elle-même doit prendre des mesures pour remédier à ses problèmes de gestion des risques et rétablir la confiance de ses clients et des investisseurs. Enfin, il est crucial de souligner l'impact de la débâcle sur l'économie suisse et les citoyens ordinaires.»
@Spark 26.03.2023 | 00h35
«Si MM Colms Kelleher et Ralph Hamers devaient prier il y a un mois d'acheter CS à 1 franc symbolique, ils n'auraient même pas cru que Dieu allait les écouter. Or, le CF était plus généreux que Dieu en leur offrant gratuitement la banque qui contient le nom du pays et 23 milliards de plus pour la route (+3 aux actionnaires - 17 de pillage des obligations coco - 9 de promesses d'absorbation de possibles pertes). Les fainéants de la BNS ne voulaient pas nationaliser CS pendant quelques mois pour la remettre sur les rails et la revendre plus tard en morceau, tout en gardant entre des mains suisses la partie domestique. »
@GFTH68 26.03.2023 | 11h57
«On ne peut pas provoquer la faillite d'une banque et repartir joyeux avec des bonus plein les poches. C'est totalement déraisonnable!»
@Clear 26.03.2023 | 15h29
«Difficile de concevoir qu’en 2023 on puisse avoir pitié des banques, ils n’ont jamais pitié de nous quand nos affaires vont mal ou lors de successions. On se croit dans le jeu de l’avion des années 80, les premiers s’enrichissent et les derniers n’ont plus que leurs yeux pour pleurer, soyons vigilants!
»
@willoft 30.03.2023 | 19h42
«Ceci dit, la pire équation que la Suisse devra résoudre pour avoir un futur...!»
@willoft 30.03.2023 | 20h06
«Quand on voit Charles le troisième
Et Macron 0.1
Des gens qui vivent.non au XX*.mais au mieux au.XVIII»