Actuel / L’Ukraine et les trous de mémoire
Célébration de la "Journée de libération du Donbass" en 2021, sur le site symbolique et stratégique de Saur-Mogila. © A. Butko
La nouvelle la plus folle de la semaine: les Etats-Unis et quelques pays européens rapatrient leurs ressortissants établis en Ukraine. Comme si des Talibans allaient d’un jour à l’autre envahir Kiev. Episode ridicule de la guerre de l’info entre l’est et l’ouest, comme au temps de la guerre froide. On lit ces jours une foule d’hypothèses et d’analyses délirantes. Sur fond d’ignorance et de déni historique.
Oui, la Russie a massé des troupes à la frontière. Sur son sol et celui de son allié biélorusse. Qu’elle fasse ainsi pression pour que l’Ukraine ne devienne pas une tête de pont de l’OTAN à sa porte, c’est évident. Qu’elle envisage, comme tant le disent, l’invasion de ce pays plus grand que la France, c’est invraisemblable. Quel serait l’intérêt d’occuper un pays attaché à son indépendance? On peut faire bien des reproches à Poutine, mais pas celui de la déraison mégalomane. Cet animal à sang-froid sait qu’un tel conflit enfoncerait la Russie dans un désastre comme elle l’a connu autrefois en Afghanistan. Il a bonne mémoire. Les Occidentaux beaucoup moins. Ceux-ci veulent oublier que ces deux pays sont profondément liés par l’histoire, parfois tragique, parfois féconde. Voir leur voisinage pacifié est une aspiration profonde des deux peuples. Seuls les Allemands, semble-t-il, ont le passé en tête. D’où leur refus de rejoindre la frénésie anti-russe de leurs partenaires. Le chancelier Scholz a rappelé la responsabilité de son pays dans les tragédies du XXème siècle, et les sacrifices incommensurables de la Russie pour mettre fin au cauchemar nazi. Son propos en deux mots: restons calmes. Mettre la volonté d’apaisement sur le compte des seuls intérêts économiques, comme le font tant de perroquets médiatiques, est de courte vue, insultant même.
Rappel d’un passé plus récent. Lorsqu’éclata l’URSS, son maître d’alors, le malheureux Gorbatchev accepta le grand chambardement, le départ des pays du camp socialiste, en échange d’une promesse: les Occidentaux ne feraient pas de l’Ukraine leur avant-poste armé, membre de l’OTAN. Un accord fut trouvé entre tous les partenaires pour pacifier la région. En 1991, même la population russophone du Donbass vota, comme toute l’Ukraine, en faveur de l’indépendance. Mais ce bastion industriel connut ensuite un rapide déclin, usines fermées, niveau de vie effondré. Alors que peu à peu, l’ouest du pays, avec l’aide occidentale, se renforçait. Son économie est aujourd’hui prospère, notamment grâce à une agriculture performante et exportatrice. L’écartèlement est donc ancien entre les provinces de l’est, dites séparatistes, et le pouvoir de Kiev qui de surcroît tend à marginaliser la langue russe, là comme dans le sud où elle est majoritaire.
On en arrive à l’année-clé: 2014. Une révolte populaire renversa un président russophile, mêlant les aspirations démocratiques, les manœuvres des services occidentaux et les fièvres hyper-nationalistes, de ce vieux courant hérité du temps où il s’alliait aux nazis pour éliminer les Juifs et les minorités ethniques. La guerre du Donbass éclata, certes soutenue par les armes et les «conseillers» russes mais issue aussi d’une vraie frustration. Elle dure jusqu’à ce jour avec des hauts et des bas, un grand nombre de victimes (14’000 morts, 30’000 blessés, un million de réfugiés) et des destructions qui ont ravagé cette partie du pays.
Puis vint «l’annexion» de la Crimée. Cette presqu’île, entre la Mer noire et la mer d’Azov, fait partie de l’histoire de la Russie. Elle a été attribuée à l’Ukraine par Nikita Khrouchtchev en 1954, à l’époque simple modification administrative sans conséquences. La Russie l’a récupérée en 2014 au terme d’un référendum approuvant massivement ce rattachement. Sa population s’estimait défavorisée aux plans politique, économique et culturel, par le pouvoir central de Kiev. On ne peut comparer cette «annexion» à celle, dont on parle beaucoup moins, du plateau du Golan, historiquement et juridiquement syrien, à Israël, qui a ainsi élargi son territoire par les armes.
Le chef de la marine allemande, Kay-Achim Schönbach, un conservateur catholique bon teint, a résumé ainsi la situation: la Crimée ne reviendra jamais à l’Ukraine, la Russie n’a pas l’intention de conquérir celle-ci, Poutine cherche avant tout à obtenir le respect et la reconnaissance de sa puissance. Il a dit tout haut ce que beaucoup, en Occident, pensent tout bas. Il n’en dut pas moins démissionner. Car Américains, Britanniques et quelques pays européens de l’est ne cessent de brandir le spectre d’une invasion russe et de fournir des armements à l’Ukraine.
Si une telle hypothèse se vérifiait, on assisterait à une curieuse situation. En franchissant ouvertement la frontière, les troupes russes se trouveraient d’abord en territoire ami! Dans la frange séparatiste de l’est du pays. Poutine aurait tout à perdre à une telle aventure: des sanctions économiques dévastatrices, l’arrêt du dialogue avec les Américains qui valorise son rôle sur la scène du monde. Autre hypothèse: en forme de provocation, la Russie pourrait reconnaître officiellement l’indépendance des «Républiques populaires» séparatistes de Louhansk et Donetsk. Peu probable. Elle préfère laisser «flotter» à sa proximité de tels espaces proches d’elle sans s’engager à les soutenir. Comme elle se comporte avec la Transnistrie, séparée de la Moldavie, ou l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie.
Quant aux Européens, ils auraient sans doute intérêt à tenter de renouer les fils, au-delà des rodomontades belliqueuses. Ils étaient parvenus à un résultat prometteur en 2015, avec les accords de Minsk où étaient représentées toutes les parties au conflit, sous l’égide l’OSCE. Les engagements ne furent pas tenus. A commencer par le gouvernement de Kiev, qui y voyait une limitation à son pouvoir. Vers une nouvelle tentative de raison? C’est difficile dans l’excitation manipulée du moment. A terme, possible. Les discussions engagées à Paris entre Russes, Ukrainiens, Français et Allemands (le format dit de «Normandie») sont de bon augure. La ligne intransigeante des Américains, Britanniques, Polonais et Baltes aura peine à tenir face à la résistance des poids lourds européens. De plus, la population de l’Ukraine, pas plus que celle de la Russie, n’est favorable à l’aggravation du conflit. Elles ont d’autres soucis. Plus terre-à-terre.
Américains et Européens, plutôt que de monter les tours du théâtre de la propagande, feraient bien de songer à des défis géostratégiques autrement plus décisifs qui se présentent à eux. La montée de la Chine, la menace sur Taiwan, la question de l’Iran, et aussi, moins évoqué, le casse-tête de toute une partie de l’Afrique noire gangrénée par le djihadisme.
Il ne serait pas étonnant, dès lors, que le discours de néo-guerre froide s’essouffle et que Poutine, ayant joué des muscles, se recentre sur la Russie qui, malgré ses divisions et ses armes de pointe, reste affaiblie par une économie trop dépendante de son sous-sol et par une démographie en déclin. Le pari est pris. Pas aussi audacieux qu’il y paraît dans la fureur de l’actualité.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3391, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'L’Ukraine et les trous de mémoire', 'subtitle' => 'La nouvelle la plus folle de la semaine: les Etats-Unis et quelques pays européens rapatrient leurs ressortissants établis en Ukraine. Comme si des Talibans allaient d’un jour à l’autre envahir Kiev. Episode ridicule de la guerre de l’info entre l’est et l’ouest, comme au temps de la guerre froide. On lit ces jours une foule d’hypothèses et d’analyses délirantes. Sur fond d’ignorance et de déni historique.', 'subtitle_edition' => 'La nouvelle la plus folle de la semaine: les Etats-Unis et quelques pays européens rapatrient leurs ressortissants établis en Ukraine. Comme si des Talibans allaient d’un jour à l’autre envahir Kiev. Episode ridicule de la guerre de l’info entre l’est et l’ouest, comme au temps de la guerre froide. On lit ces jours une foule d’hypothèses et d’analyses délirantes. Sur fond d’ignorance et de déni historique.', 'content' => '<p>Oui, la Russie a massé des troupes à la frontière. Sur son sol et celui de son allié biélorusse. Qu’elle fasse ainsi pression pour que l’Ukraine ne devienne pas une tête de pont de l’OTAN à sa porte, c’est évident. Qu’elle envisage, comme tant le disent, l’invasion de ce pays plus grand que la France, c’est invraisemblable. Quel serait l’intérêt d’occuper un pays attaché à son indépendance? On peut faire bien des reproches à Poutine, mais pas celui de la déraison mégalomane. Cet animal à sang-froid sait qu’un tel conflit enfoncerait la Russie dans un désastre comme elle l’a connu autrefois en Afghanistan. Il a bonne mémoire. Les Occidentaux beaucoup moins. Ceux-ci veulent oublier que ces deux pays sont profondément liés par l’histoire, parfois tragique, parfois féconde. Voir leur voisinage pacifié est une aspiration profonde des deux peuples. Seuls les Allemands, semble-t-il, ont le passé en tête. D’où leur refus de rejoindre la frénésie anti-russe de leurs partenaires. Le chancelier Scholz a rappelé la responsabilité de son pays dans les tragédies du XXème siècle, et les sacrifices incommensurables de la Russie pour mettre fin au cauchemar nazi. Son propos en deux mots: restons calmes. Mettre la volonté d’apaisement sur le compte des seuls intérêts économiques, comme le font tant de perroquets médiatiques, est de courte vue, insultant même.</p> <p>Rappel d’un passé plus récent. Lorsqu’éclata l’URSS, son maître d’alors, le malheureux Gorbatchev accepta le grand chambardement, le départ des pays du camp socialiste, en échange d’une promesse: les Occidentaux ne feraient pas de l’Ukraine leur avant-poste armé, membre de l’OTAN. Un accord fut trouvé entre tous les partenaires pour pacifier la région. En 1991, même la population russophone du Donbass vota, comme toute l’Ukraine, en faveur de l’indépendance. Mais ce bastion industriel connut ensuite un rapide déclin, usines fermées, niveau de vie effondré. Alors que peu à peu, l’ouest du pays, avec l’aide occidentale, se renforçait. Son économie est aujourd’hui prospère, notamment grâce à une agriculture performante et exportatrice. L’écartèlement est donc ancien entre les provinces de l’est, dites séparatistes, et le pouvoir de Kiev qui de surcroît tend à marginaliser la langue russe, là comme dans le sud où elle est majoritaire.</p> <p>On en arrive à l’année-clé: 2014. Une révolte populaire renversa un président russophile, mêlant les aspirations démocratiques, les manœuvres des services occidentaux et les fièvres hyper-nationalistes, de ce vieux courant hérité du temps où il s’alliait aux nazis pour éliminer les Juifs et les minorités ethniques. La guerre du Donbass éclata, certes soutenue par les armes et les «conseillers» russes mais issue aussi d’une vraie frustration. Elle dure jusqu’à ce jour avec des hauts et des bas, un grand nombre de victimes (14’000 morts, 30’000 blessés, un million de réfugiés) et des destructions qui ont ravagé cette partie du pays. </p> <p>Puis vint «l’annexion» de la Crimée. Cette presqu’île, entre la Mer noire et la mer d’Azov, fait partie de l’histoire de la Russie. Elle a été attribuée à l’Ukraine par Nikita Khrouchtchev en 1954, à l’époque simple modification administrative sans conséquences. La Russie l’a récupérée en 2014 au terme d’un référendum approuvant massivement ce rattachement. Sa population s’estimait défavorisée aux plans politique, économique et culturel, par le pouvoir central de Kiev. On ne peut comparer cette «annexion» à celle, dont on parle beaucoup moins, du plateau du Golan, historiquement et juridiquement syrien, à Israël, qui a ainsi élargi son territoire par les armes. </p> <p>Le chef de la marine allemande, Kay-Achim Schönbach, un conservateur catholique bon teint, a résumé ainsi la situation: la Crimée ne reviendra jamais à l’Ukraine, la Russie n’a pas l’intention de conquérir celle-ci, Poutine cherche avant tout à obtenir le respect et la reconnaissance de sa puissance. Il a dit tout haut ce que beaucoup, en Occident, pensent tout bas. Il n’en dut pas moins démissionner. Car Américains, Britanniques et quelques pays européens de l’est ne cessent de brandir le spectre d’une invasion russe et de fournir des armements à l’Ukraine. </p> <p>Si une telle hypothèse se vérifiait, on assisterait à une curieuse situation. En franchissant ouvertement la frontière, les troupes russes se trouveraient d’abord en territoire ami! Dans la frange séparatiste de l’est du pays. Poutine aurait tout à perdre à une telle aventure: des sanctions économiques dévastatrices, l’arrêt du dialogue avec les Américains qui valorise son rôle sur la scène du monde. Autre hypothèse: en forme de provocation, la Russie pourrait reconnaître officiellement l’indépendance des «Républiques populaires» séparatistes de Louhansk et Donetsk. Peu probable. Elle préfère laisser «flotter» à sa proximité de tels espaces proches d’elle sans s’engager à les soutenir. Comme elle se comporte avec la Transnistrie, séparée de la Moldavie, ou l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie.</p> <p>Quant aux Européens, ils auraient sans doute intérêt à tenter de renouer les fils, au-delà des rodomontades belliqueuses. Ils étaient parvenus à un résultat prometteur en 2015, avec les accords de Minsk où étaient représentées toutes les parties au conflit, sous l’égide l’OSCE. Les engagements ne furent pas tenus. A commencer par le gouvernement de Kiev, qui y voyait une limitation à son pouvoir. Vers une nouvelle tentative de raison? C’est difficile dans l’excitation manipulée du moment. A terme, possible. Les discussions engagées à Paris entre Russes, Ukrainiens, Français et Allemands (le format dit de «Normandie») sont de bon augure. La ligne intransigeante des Américains, Britanniques, Polonais et Baltes aura peine à tenir face à la résistance des poids lourds européens. De plus, la population de l’Ukraine, pas plus que celle de la Russie, n’est favorable à l’aggravation du conflit. Elles ont d’autres soucis. Plus terre-à-terre.</p> <p>Américains et Européens, plutôt que de monter les tours du théâtre de la propagande, feraient bien de songer à des défis géostratégiques autrement plus décisifs qui se présentent à eux. La montée de la Chine, la menace sur Taiwan, la question de l’Iran, et aussi, moins évoqué, le casse-tête de toute une partie de l’Afrique noire gangrénée par le djihadisme. </p> <p>Il ne serait pas étonnant, dès lors, que le discours de néo-guerre froide s’essouffle et que Poutine, ayant joué des muscles, se recentre sur la Russie qui, malgré ses divisions et ses armes de pointe, reste affaiblie par une économie trop dépendante de son sous-sol et par une démographie en déclin. Le pari est pris. Pas aussi audacieux qu’il y paraît dans la fureur de l’actualité.</p>', 'content_edition' => 'Oui, la Russie a massé des troupes à la frontière. Sur son sol et celui de son allié biélorusse. Qu’elle fasse ainsi pression pour que l’Ukraine ne devienne pas une tête de pont de l’OTAN à sa porte, c’est évident. Qu’elle envisage, comme tant le disent, l’invasion de ce pays plus grand que la France, c’est invraisemblable. Quel serait l’intérêt d’occuper un pays attaché à son indépendance? On peut faire bien des reproches à Poutine, mais pas celui de la déraison mégalomane. Cet animal à sang-froid sait qu’un tel conflit enfoncerait la Russie dans un désastre comme elle l’a connu autrefois en Afghanistan. Il a bonne mémoire. Les Occidentaux beaucoup moins. Ceux-ci veulent oublier que ces deux pays sont profondément liés par l’histoire, parfois tragique, parfois féconde. Voir leur voisinage pacifié est une aspiration profonde des deux peuples. Seuls les Allemands, semble-t-il, ont le passé en tête. D’où leur refus de rejoindre la frénésie anti-russe de leurs partenaires. Le chancelier Scholz a rappelé la responsabilité de son pays dans les tragédies du XXème siècle, et les sacrifices incommensurables de la Russie pour mettre fin au cauchemar nazi. Son propos en deux mots: restons calmes.', 'slug' => 'l-ukraine-et-les-trous-de-memoire', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 772, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Jacques Pilet', 'description' => 'La nouvelle la plus folle de la semaine: les Etats-Unis et quelques pays européens rapatrient leurs ressortissants établis en Ukraine. Comme si des Talibans allaient d’un jour à l’autre envahir Kiev. Episode ridicule de la guerre de l’info entre l’est et l’ouest, comme au temps de la guerre froide. On lit ces jours une foule d’hypothèses et d’analyses délirantes. Sur fond d’ignorance et de déni historique.', 'title' => 'L’Ukraine et les trous de mémoire', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3391, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'L’Ukraine et les trous de mémoire', 'subtitle' => 'La nouvelle la plus folle de la semaine: les Etats-Unis et quelques pays européens rapatrient leurs ressortissants établis en Ukraine. Comme si des Talibans allaient d’un jour à l’autre envahir Kiev. Episode ridicule de la guerre de l’info entre l’est et l’ouest, comme au temps de la guerre froide. On lit ces jours une foule d’hypothèses et d’analyses délirantes. Sur fond d’ignorance et de déni historique.', 'subtitle_edition' => 'La nouvelle la plus folle de la semaine: les Etats-Unis et quelques pays européens rapatrient leurs ressortissants établis en Ukraine. Comme si des Talibans allaient d’un jour à l’autre envahir Kiev. Episode ridicule de la guerre de l’info entre l’est et l’ouest, comme au temps de la guerre froide. On lit ces jours une foule d’hypothèses et d’analyses délirantes. Sur fond d’ignorance et de déni historique.', 'content' => '<p>Oui, la Russie a massé des troupes à la frontière. Sur son sol et celui de son allié biélorusse. Qu’elle fasse ainsi pression pour que l’Ukraine ne devienne pas une tête de pont de l’OTAN à sa porte, c’est évident. Qu’elle envisage, comme tant le disent, l’invasion de ce pays plus grand que la France, c’est invraisemblable. Quel serait l’intérêt d’occuper un pays attaché à son indépendance? On peut faire bien des reproches à Poutine, mais pas celui de la déraison mégalomane. Cet animal à sang-froid sait qu’un tel conflit enfoncerait la Russie dans un désastre comme elle l’a connu autrefois en Afghanistan. Il a bonne mémoire. Les Occidentaux beaucoup moins. Ceux-ci veulent oublier que ces deux pays sont profondément liés par l’histoire, parfois tragique, parfois féconde. Voir leur voisinage pacifié est une aspiration profonde des deux peuples. Seuls les Allemands, semble-t-il, ont le passé en tête. D’où leur refus de rejoindre la frénésie anti-russe de leurs partenaires. Le chancelier Scholz a rappelé la responsabilité de son pays dans les tragédies du XXème siècle, et les sacrifices incommensurables de la Russie pour mettre fin au cauchemar nazi. Son propos en deux mots: restons calmes. Mettre la volonté d’apaisement sur le compte des seuls intérêts économiques, comme le font tant de perroquets médiatiques, est de courte vue, insultant même.</p> <p>Rappel d’un passé plus récent. Lorsqu’éclata l’URSS, son maître d’alors, le malheureux Gorbatchev accepta le grand chambardement, le départ des pays du camp socialiste, en échange d’une promesse: les Occidentaux ne feraient pas de l’Ukraine leur avant-poste armé, membre de l’OTAN. Un accord fut trouvé entre tous les partenaires pour pacifier la région. En 1991, même la population russophone du Donbass vota, comme toute l’Ukraine, en faveur de l’indépendance. Mais ce bastion industriel connut ensuite un rapide déclin, usines fermées, niveau de vie effondré. Alors que peu à peu, l’ouest du pays, avec l’aide occidentale, se renforçait. Son économie est aujourd’hui prospère, notamment grâce à une agriculture performante et exportatrice. L’écartèlement est donc ancien entre les provinces de l’est, dites séparatistes, et le pouvoir de Kiev qui de surcroît tend à marginaliser la langue russe, là comme dans le sud où elle est majoritaire.</p> <p>On en arrive à l’année-clé: 2014. Une révolte populaire renversa un président russophile, mêlant les aspirations démocratiques, les manœuvres des services occidentaux et les fièvres hyper-nationalistes, de ce vieux courant hérité du temps où il s’alliait aux nazis pour éliminer les Juifs et les minorités ethniques. La guerre du Donbass éclata, certes soutenue par les armes et les «conseillers» russes mais issue aussi d’une vraie frustration. Elle dure jusqu’à ce jour avec des hauts et des bas, un grand nombre de victimes (14’000 morts, 30’000 blessés, un million de réfugiés) et des destructions qui ont ravagé cette partie du pays. </p> <p>Puis vint «l’annexion» de la Crimée. Cette presqu’île, entre la Mer noire et la mer d’Azov, fait partie de l’histoire de la Russie. Elle a été attribuée à l’Ukraine par Nikita Khrouchtchev en 1954, à l’époque simple modification administrative sans conséquences. La Russie l’a récupérée en 2014 au terme d’un référendum approuvant massivement ce rattachement. Sa population s’estimait défavorisée aux plans politique, économique et culturel, par le pouvoir central de Kiev. On ne peut comparer cette «annexion» à celle, dont on parle beaucoup moins, du plateau du Golan, historiquement et juridiquement syrien, à Israël, qui a ainsi élargi son territoire par les armes. </p> <p>Le chef de la marine allemande, Kay-Achim Schönbach, un conservateur catholique bon teint, a résumé ainsi la situation: la Crimée ne reviendra jamais à l’Ukraine, la Russie n’a pas l’intention de conquérir celle-ci, Poutine cherche avant tout à obtenir le respect et la reconnaissance de sa puissance. Il a dit tout haut ce que beaucoup, en Occident, pensent tout bas. Il n’en dut pas moins démissionner. Car Américains, Britanniques et quelques pays européens de l’est ne cessent de brandir le spectre d’une invasion russe et de fournir des armements à l’Ukraine. </p> <p>Si une telle hypothèse se vérifiait, on assisterait à une curieuse situation. En franchissant ouvertement la frontière, les troupes russes se trouveraient d’abord en territoire ami! Dans la frange séparatiste de l’est du pays. Poutine aurait tout à perdre à une telle aventure: des sanctions économiques dévastatrices, l’arrêt du dialogue avec les Américains qui valorise son rôle sur la scène du monde. Autre hypothèse: en forme de provocation, la Russie pourrait reconnaître officiellement l’indépendance des «Républiques populaires» séparatistes de Louhansk et Donetsk. Peu probable. Elle préfère laisser «flotter» à sa proximité de tels espaces proches d’elle sans s’engager à les soutenir. Comme elle se comporte avec la Transnistrie, séparée de la Moldavie, ou l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie.</p> <p>Quant aux Européens, ils auraient sans doute intérêt à tenter de renouer les fils, au-delà des rodomontades belliqueuses. Ils étaient parvenus à un résultat prometteur en 2015, avec les accords de Minsk où étaient représentées toutes les parties au conflit, sous l’égide l’OSCE. Les engagements ne furent pas tenus. A commencer par le gouvernement de Kiev, qui y voyait une limitation à son pouvoir. Vers une nouvelle tentative de raison? C’est difficile dans l’excitation manipulée du moment. A terme, possible. Les discussions engagées à Paris entre Russes, Ukrainiens, Français et Allemands (le format dit de «Normandie») sont de bon augure. La ligne intransigeante des Américains, Britanniques, Polonais et Baltes aura peine à tenir face à la résistance des poids lourds européens. De plus, la population de l’Ukraine, pas plus que celle de la Russie, n’est favorable à l’aggravation du conflit. Elles ont d’autres soucis. Plus terre-à-terre.</p> <p>Américains et Européens, plutôt que de monter les tours du théâtre de la propagande, feraient bien de songer à des défis géostratégiques autrement plus décisifs qui se présentent à eux. La montée de la Chine, la menace sur Taiwan, la question de l’Iran, et aussi, moins évoqué, le casse-tête de toute une partie de l’Afrique noire gangrénée par le djihadisme. </p> <p>Il ne serait pas étonnant, dès lors, que le discours de néo-guerre froide s’essouffle et que Poutine, ayant joué des muscles, se recentre sur la Russie qui, malgré ses divisions et ses armes de pointe, reste affaiblie par une économie trop dépendante de son sous-sol et par une démographie en déclin. Le pari est pris. Pas aussi audacieux qu’il y paraît dans la fureur de l’actualité.</p>', 'content_edition' => 'Oui, la Russie a massé des troupes à la frontière. Sur son sol et celui de son allié biélorusse. Qu’elle fasse ainsi pression pour que l’Ukraine ne devienne pas une tête de pont de l’OTAN à sa porte, c’est évident. Qu’elle envisage, comme tant le disent, l’invasion de ce pays plus grand que la France, c’est invraisemblable. Quel serait l’intérêt d’occuper un pays attaché à son indépendance? On peut faire bien des reproches à Poutine, mais pas celui de la déraison mégalomane. Cet animal à sang-froid sait qu’un tel conflit enfoncerait la Russie dans un désastre comme elle l’a connu autrefois en Afghanistan. Il a bonne mémoire. Les Occidentaux beaucoup moins. Ceux-ci veulent oublier que ces deux pays sont profondément liés par l’histoire, parfois tragique, parfois féconde. Voir leur voisinage pacifié est une aspiration profonde des deux peuples. Seuls les Allemands, semble-t-il, ont le passé en tête. D’où leur refus de rejoindre la frénésie anti-russe de leurs partenaires. Le chancelier Scholz a rappelé la responsabilité de son pays dans les tragédies du XXème siècle, et les sacrifices incommensurables de la Russie pour mettre fin au cauchemar nazi. Son propos en deux mots: restons calmes.', 'slug' => 'l-ukraine-et-les-trous-de-memoire', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 772, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5297, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Syrie: surprises, surprises', 'subtitle' => 'Retournement total et inattendu en Syrie. Les explosions de joie des exilés – ils sont 65’000 en Suisse – sont bien compréhensibles. Il faut être naïf, cependant, pour croire qu’ils rentreront en nombre dans leur pays effondré. Et il pourrait en arriver d’autres, craignant, eux, la mainmise islamiste. Comment rester indifférent à ce bouleversement de dimension régionale, après Gaza, la Cisjordanie, le Liban…', 'subtitle_edition' => 'Retournement total et inattendu en Syrie. Les explosions de joie des exilés – ils sont 65’000 en Suisse – sont bien compréhensibles. Il faut être naïf, cependant, pour croire qu’ils rentreront en nombre dans leur pays effondré. Et il pourrait en arriver d’autres, craignant, eux, la mainmise islamiste. Comment rester indifférent à ce bouleversement de dimension régionale, après Gaza, la Cisjordanie, le Liban…', 'content' => '<p>Surprise de voir les Occidentaux indifférents, sinon approbateurs, devant l’avancée israélienne sur le territoire syrien, devant les bombardements massifs – plus de 300 en trois jours – qui ont détruit toute la structure militaire du pays ainsi que le port de Lattaquié, porte vitale du commerce. </p> <p>Surprise aussi de voir ces mêmes Occidentaux applaudir soudain un gouvernement en formation dirigé par un islamiste patenté, issu de Al-Qaïda, Al-Nosra, Isis et maintenant à la tête de Hayat Tahrir al-Cham (HTS). Un homme dont la tête est mise à prix aux USA. Abou Mohammed al-Joulani est fort intelligent, habile, calculateur et donne de lui aujourd’hui l’image la plus rassurante possible. Un fou d’Allah soudain touché par la grâce de la raison occidentale, par la soudaine illumination des droits de l’homme. Il va jusqu’à promettre une ambassade à Jérusalem… où l’on n’est guère convaincu par ce nouvel allié proclamé. Ses seuls ennemis, dit-il, ce sont l’Iran et le Hezbollah. Et n’a pas un mot quant aux bombes israéliennes qui pleuvent sur son territoire ni sur la présence de Tsahal aux portes de Damas. Silence aussi devant les exactions et les assassinats commis par ses partisans, rapportés sur le net, image à l’appui. En outre, il est prévu de mijoter une nouvelle constitution. La «République arabe syrienne» devrait s’appeler «Etat islamique de Syrie».</p> <p>On peut comprendre la satisfaction des Américains et des Européens voyant que la Russie et l’Iran sont bannis des lieux. Mais comment peuvent-ils peindre ainsi en rose la nouvelle situation? Sans penser aux désastreux précédents de l’Irak, de la Libye?</p> <p>En fait, ce n’est pas totalement surprenant. Lorsque la guerre civile fut déclenchée en 2011, ce sont les mêmes forces islamistes qui prirent très tôt le relais des manifestants qui réclamaient la démocratie, brutalisés par la police d’Assad. Elles furent soutenues aveuglément, des années durant, par plusieurs pays arabes et européens. Ce fut atroce. Un demi-million de morts, dit-on. Sous le double feu du dictateur criminel, certes, et celui des insurgés barbus. Des dizaines de millions d’exilés fuyant la fureur des uns et des autres.</p> <p>N’entrons pas ici dans les spéculations sur l’avenir, sur les desseins des puissances qui, de fait, s’emparent du pays, qui s’agitent au fil de leurs ambitions géopolitiques et économiques. Sans parler du pétrole, exploité par les Américains sur la partie kurde… Qu’il nous soit permis d’évoquer plutôt un souvenir. Cinq ans avant la guerre, un voyage inoubliable en Syrie. Un prêtre nous faisait visiter Alep, tous les quartiers, animés et relativement prospères. Nous parlions avec tous. Conscients d’être dans une dictature, nous constations que chacun exprimait sans peur sa foi, son appartenance. Nous avions visité l’admirable mosquée des Omeyyades à Damas. Nous nous sommes étonnés auprès de deux jeunes filles de voir tant de monde, des familles en sortie, un dimanche et non un vendredi. Elles éclatèrent de rire: «Mais c’est le jour de Pâques!». Comme Noël, les jours de fêtes chrétiennes sont officiellement fériés en Syrie. Jusqu’à quand?</p> <p>Le prêtre d’Alep, devenu un ami, qui vit aujourd’hui en France, n’a pas le cœur à applaudir le tournant actuel. Il s’est exilé avec les siens après que sa fille de dix-huit ans ait été débarquée d’un bus, violée et assassinée parce qu’elle portait une croix autour du cou. Par des «rebelles modérés» comme on disait à l’époque. Par les islamistes aujourd’hui au pouvoir.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'syrie-surprises-surprises', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 56, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5296, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le coup d’Etat en Roumanie et la dérive de l’UE', 'subtitle' => 'L’annulation d’une élection présidentielle, aux résultats pourtant incontestés, dans un pays membre de l’UE, aurait de quoi choquer. Or la Commission européenne ne bronche pas, trop satisfaite, sans doute, de la tournure que prennent les événements anti-démocratiques en Roumanie. Car les opinions de Călin Georgescu, le candidat indépendant vainqueur du premier tour, dérangent à bien des niveaux. Cette tactique du «deux poids deux mesures» ne fait toutefois que discréditer un peu plus l’UE. ', 'subtitle_edition' => 'L’annulation d’une élection présidentielle, aux résultats pourtant incontestés, dans un pays membre de l’UE, aurait de quoi choquer. Or la Commission européenne ne bronche pas, trop satisfaite, sans doute, de la tournure que prennent les événements anti-démocratiques en Roumanie. Car les opinions de Călin Georgescu, le candidat indépendant vainqueur du premier tour, dérangent à bien des niveaux. Cette tactique du «deux poids deux mesures» ne fait toutefois que discréditer un peu plus l’UE. ', 'content' => '<p>Le bouleversement en Syrie détourne les regards. Il vient pourtant de se produire un évènement majeur près de nous, dans un pays membre de l’UE, la Roumanie. Les élections présidentielles y ont été annulées. Car le vainqueur de premier tour, Călin Georgescu, candidat indépendant, est vivement attaqué par les deux grands partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. L’affrontement ne cesse de s’échauffer entre ses partisans et ses adversaires, dans les médias, sur internet et parfois dans la rue. Aucune nouvelle date n’a encore été fixée pour de nouvelles élections.</p> <p>Or la Commission européenne ne bronche pas. Elle a su tancer, à raison, les pressions du gouvernement sur la justice en Pologne et en Hongrie. Mais là, l’annulation d’une élection incontestée – les bulletins ont été recomptés – n’appelle aucune critique. Donald Trump a d’ailleurs condamné cette décision anti-démocratique. Tout comme la rivale du vainqueur, arrivée en deuxième position, Elena Lasconi, qui voit là «un retour des jours sombres du communisme». Mme von der Leyen croit bon au contraire d’appuyer le président roumain sortant qui réclame une enquête sur les ingérences hypothétiques de la Russie lors de la campagne, largement menée sur les réseaux sociaux.</p> <h3><strong>Qui veut la peau de Călin Georgescu ?</strong></h3> <p>C’est piquant si l’on songe que sur l’autre bord, l’influence américaine pèse lourd sur ce pays. Son commandant en chef, le général Vlad, a été formé dans la plus haute école militaire aux USA et a même participé à l’opération menée contre l’Irak en 2003. Depuis la guerre en Ukraine, la pression de l’OTAN et des lobbies de l’armement est énorme. Le budget de la défense roumaine a augmenté de 53 %, il représente 3 % du PIB. Une grande base est en construction à la frontière avec la Russie. Des contingents étrangers sont sur place, notamment avec environ 1000 soldats français. </p> <p>Alors évidemment Georgescu est un gêneur. Il ne veut pas quitter l’OTAN, mais considère que l’intérêt de la Roumanie, c’est l’arrêt au plus vite de la guerre. Ce qui lui vaut aussitôt chez nous l’étiquette de pro-russe. Il s’oppose aussi à une dépense prévue de 6,5 milliards de dollars pour l’achat d’une flotte de FA-35 dans un pays où le quart de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. On voit dès lors qui veut sa peau, au-delà des appareils politiques locaux accrochés à leurs pouvoirs et leurs privilèges. </p> <p>L’impertinent aggrave encore son cas avec sa revendication d’un meilleur contrôle et d’une plus forte imposition des sociétés internationales (notamment américaines, françaises, autrichiennes, kazakhs, émiratis... et russes) qui exploitent les considérables ressources minières de la Roumanie, pétrole et gaz en tête. Le discours nationaliste passe bien ailleurs et fort mal là… A noter qu’il ne souhaite nullement la sortie de l’UE mais souhaite y défendre mieux les intérêts de son pays. Comme à peu près tous. </p> <h3><strong>Portrait d’un personnage peu banal</strong></h3> <p>L’image caricaturale qui nous est proposée de ce personnage peu banal est à côté de la plaque. Cet ingénieur agronome écologiste a fait carrière dans les institutions de son pays et aux Nations Unies (avec un passage à Genève). Il maîtrise son propos, plutôt mesuré. Mais avec le sens de la formule. Par exemple, à propos des partis traditionnels qui ont connu bien des cas de magouilles et de corruptions: «ils essuient leurs bottes sales sur le visage de la démocratie!»</p> <p>C’est un conservateur comme on en trouve en France, en Allemagne. Avec en plus des préoccupations sociales, en particulier dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la condition paysanne. Et aussi des manies, il est vrai, une fixation sur l’affreux Davos, le redoutable Soros. Un penchant religieux aussi et même mystique. Grand défenseur de la famille traditionnelle, mais pas opposé à l’avortement et aux couples homosexuels. Attentif, et c’est rare, aux minorités, tels les Hongrois sur sol roumain ou les Roms. Ses refrains préférés tournent autour de la défense du peuple roumain, du rassemblement de tous, du redressement d’un pays resté pauvre malgré de réels progrès économiques aux bénéfices trop inégalement répartis. On apprécie ou pas le bonhomme, mais pas de quoi le maudire… ou l’enfermer, ou l’exiler comme en rêvent les plus exaltés de ses adversaires. Certains sont allés jusqu’à couper l’eau et l’électricité de son domicile. A quoi Georgescu réagit avec le sourire et rassure, il restera sur internet et le débat, le combat continueront. Plus inquiétant pour lui: divers services s’activent pour trouver quelques charges à son encontre qui permettraient d’écarter une nouvelle candidature. «Comme il n’y a rien à me reprocher, il leur faut du temps pour fabriquer des preuves…», commente l’intéressé. Il appelle de ses vœux des enquêteurs internationaux, européens, américains. Ajoutant: «Nous respectons nos partenaires démocratiques, mais j’ai le sentiment qu’ils nous lâchent, j’espère me tromper.»</p> <h3><strong>L’Union européenne discréditée </strong></h3> <p>Il y a bien lâchage du côté de Mme von der Leyen et ses gens. Soucieux d’abord de s’aligner sur la ligne de l’OTAN et de l’administration Biden, entraînant tant de médias dans ce sillage. Il s’agit là d’une dérive de l’UE et de ses principes. Une fois de plus, la tactique du «deux poids deux mesures». On tance un Erdogan, un Fico (le président slovaque), mais pas un mot sur le président roumain Iohannis qui prolonge son mandat en cassant une élection. Bien sûr pas un froncement de sourcils non plus lorsqu’en France le gouvernement tente d’imposer sa volonté à coups de «49.3» contre la majorité du parlement. </p> <p>La «maison commune» se remettra-t-elle du discrédit ainsi démontré à la face du monde? Pas de si tôt, c’est à craindre. </p>', 'content_edition' => 'Le bouleversement en Syrie détourne les regards. Il vient pourtant de se produire un évènement majeur près de nous, dans un pays membre de l’UE, la Roumanie. Les élections présidentielles y ont été annulées. Car le vainqueur de premier tour, Călin Georgescu, candidat indépendant, est vivement attaqué par les deux grands partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. L’affrontement ne cesse de s’échauffer entre ses partisans et ses adversaires, dans les médias, sur internet et parfois dans la rue. Aucune nouvelle date n’a encore été fixée pour de nouvelles élections. Or la Commission européenne ne bronche pas. Elle a su tancer, à raison, les pressions du gouvernement sur la justice en Pologne et en Hongrie. Mais là, l’annulation d’une élection incontestée – les bulletins ont été recomptés – n’appelle aucune critique. Donald Trump a d’ailleurs condamné cette décision anti-démocratique. Tout comme la rivale du vainqueur, arrivée en deuxième position, Elena Lasconi, qui voit là «un retour des jours sombres du communisme». Mme von der Leyen croit bon au contraire d’appuyer le président roumain sortant qui réclame une enquête sur les ingérences hypothétiques de la Russie lors de la campagne, largement menée sur les réseaux sociaux.', 'slug' => 'le-coup-d-etat-en-roumanie-et-la-derive-de-l-ue', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 106, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5287, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les somnambules mènent au chaos. Par le verbe et par les armes', 'subtitle' => 'Le livre de l’historien australien Christopher Clark sur le cheminement vers la guerre de 14-18 décrit les dirigeants d’alors comme des somnambules (1), «hantés par leurs songes mais aveugles à la réalité des horreurs qu'ils étaient sur le point de faire naître dans le monde». Dans plusieurs pays, ces temps-ci, les escalades haineuses sont également folles. Quelques cas en vrac.', 'subtitle_edition' => 'Le livre de l’historien australien Christopher Clark sur le cheminement vers la guerre de 14-18 décrit les dirigeants d’alors comme des somnambules (1), «hantés par leurs songes mais aveugles à la réalité des horreurs qu'ils étaient sur le point de faire naître dans le monde». Dans plusieurs pays, ces temps-ci, les escalades haineuses sont également folles. Quelques cas en vrac.', 'content' => '<p><strong>En France</strong>, les affrontements entre factions – et au sein de chacune – tournent au désastre. Aucune issue en vue ne donne de vraies raisons d’espérer une amélioration dans ce pays endetté au point de payer plus d’intérêts que le budget de l’armée ou celui de l’éducation supérieure. Un pays livré à une gigantesque machine bureaucratique d’Etat. Un pays déprimé. Avec un président hors du réel, obsédé par son ego. Et une assemblée de tribuns ivres de leur rhétorique, incapables de s’entendre et de remettre les pieds sur terre.</p> <p>Moins grave: <strong>le président de la Corée du Sud</strong>, renouant avec les vieux démons de ce pays, tente d’en faire une dictature manu militari. Il échoue… mais ne se fait pas arrêter pour autant.</p> <p><strong>En Géorgie</strong>, c’est la castagne entre pro-Européens et pro-Russes à coups de poings et de slogans simplistes, enflammés, là aussi hors de toute raison. Les deux camps livrés aux jeux des influences extérieures. A la malédiction des pays charnières en temps de guerre froide… devenant de plus en plus chaude.</p> <p><strong>Au Moyen-Orient</strong>, le premier ministre israélien et ses soutiens messianiques ne cessent d’élargir la guerre au-delà de leur pays. Aucun cessez-le-feu à Gaza où la tragédie n’en finit pas, celui du Liban aussitôt violé, aucune accalmie en Cisjordanie. Et maintenant la Syrie, quitte à soutenir des guerriers islamistes. Bientôt l’Iran dans le collimateur sans doute, avec un Trump plus va-t-en-guerre qu’il n’y paraît sur ce terrain. L’allergie au simple mot paix balaie toute réflexion raisonnable sur l’avenir. Comment peut-on croire que l’expulsion des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, ouvertement souhaitée, vers la Jordanie ou l’Egypte ne conduirait pas à de nouveaux conflits? Même si un répit se dessine, sous la forme d’un «pax americana» dans la région, à terme, la guerre repartira dans quelque nouvelle configuration, peut-être pire encore qu’aujourd’hui. </p> <p><strong>Le Turc Erdogan</strong>, lui, se veut le plus malin des somnambules. Malgré ses dénégations, il a manifestement poussé à l’attaque des mouvements islamistes contre l’Etat syrien. Espérant ainsi tirer les ficelles dans son voisinage et surtout affaiblir ses ennemis kurdes. Avec l’appui discret des Israéliens et des Américains qui, eux, veulent en finir avec un régime appuyé par la Russie et l’Iran. Là, on retrouve la courte vue des somnambules. Quels lendemains si les fous d’Allah renversent Assad? Un nouvel Afghanistan? Ne tire-t-on jamais les leçons de l’histoire? Certes, Biden n’est plus en état de lire le livre de Christopher Clark, mais il est douteux que Trump connaisse toutes les dimensions du mot somnambule.</p> <p><strong>En Ukraine</strong>, le président Zelensky, si porteur d’espoir à son élection, devenu un héros à la suite de l’agression russe, titube aujourd’hui. Enfermé dans son discours, il ne sait comment répondre au désir de paix, au ras-le-bol de son peuple devant les souffrances endurées, sous un régime de surcroît corrompu et autoritaire. Aucune guerre ne peut se prolonger lorsque des policiers doivent pourchasser dans les rues les hommes qui se cachent pour ne pas prendre les armes. Certes, Zelensky vient de faire un pas vers l’idée de négociation, mais son obsession du rattachement à l’OTAN la condamne d’avance. </p> <p><strong>Même en Pologne</strong>, le gouvernement de centre-droit de Donald Tusk fait sa petite crise de somnambulisme. Il construit un mur sur plusieurs centaines de kilomètres, non seulement autour du territoire de Kaliningrad, mais le long de la frontière avec la Biélorussie et celle avec l’Ukraine. Il exproprie pour cela des paysans totalement affolés. Il s’agirait de retenir les fantassins russes au cas où ils auraient conquis tout le pays voisin! Cette perspective rocambolesque cache en fait un autre souci: empêcher les Ukrainiens de fuir vers l’ouest sans contrôle, à travers champs et forêts. Enfin, peut-être une préoccupation électorale au passage: démontrer aux sympathisants du parti PIS, hypernationaliste, que les «modérés» prennent aussi au sérieux qu’eux toute croisade antirusse.</p> <p>Bref, ici et là, nombre de dirigeants se font du cinéma. Chacun le leur. Dans l’affrontement, verbal ou militaire, avec le scénario du voisin. Il y a certes, dans tous les conflits, d’autres approches des parties rivales, celles des intérêts objectifs, rationnels. Au plan sécuritaire, économique, sur le partage des richesses et des influences géopolitiques. Mais à ces calculs froids s’ajoutent, dans la tête des responsables, les perceptions fantasmatiques, les obsessions émotionnelles, les ambitions incandescentes. Ce bal des imaginaires conduit aussi dans le mur. Dans le pire du pire.</p> <hr /> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1733414363_livsomnambules.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " width="138" height="218" /></h4> <h4>(1) «Les Somnambules. Eté 1914: comment l’Europe a marché vers la guerre», de Christopher Clark. 672 pages. Ed. Flammarion.</h4> <p> </p>', 'content_edition' => 'En France, les affrontements entre factions – et au sein de chacune – tournent au désastre. Aucune issue en vue ne donne de vraies raisons d’espérer une amélioration dans ce pays endetté au point de payer plus d’intérêts que le budget de l’armée ou celui de l’éducation supérieure. Un pays livré à une gigantesque machine bureaucratique d’Etat. Un pays déprimé. Avec un président hors du réel, obsédé par son ego. Et une assemblée de tribuns ivres de leur rhétorique, incapables de s’entendre et de remettre les pieds sur terre. Moins grave: le président de la Corée du Sud, renouant avec les vieux démons de ce pays, tente d’en faire une dictature manu militari. Il échoue… mais ne se fait pas arrêter pour autant. En Géorgie, c’est la castagne entre pro-Européens et pro-Russes à coups de poings et de slogans simplistes, enflammés, là aussi hors de toute raison. Les deux camps livrés aux jeux des influences extérieures. A la malédiction des pays charnières en temps de guerre froide… devenant de plus en plus chaude. Au Moyen-Orient, le premier ministre israélien et ses soutiens messianiques ne cessent d’élargir la guerre au-delà de leur pays. Aucun cessez-le-feu à Gaza où la tragédie n’en finit pas, celui du Liban aussitôt violé, aucune accalmie en Cisjordanie. Et maintenant la Syrie, quitte à soutenir des guerriers islamistes. Bientôt l’Iran dans le collimateur sans doute, avec un Trump plus va-t-en-guerre qu’il n’y paraît sur ce terrain. ', 'slug' => 'les-somnambules-menent-au-chaos-par-le-verbe-et-par-les-armes', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 340, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5274, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Choc politique majeur en Roumanie', 'subtitle' => 'A croire les médias hâtifs, c’est tout simple: un candidat «pro-russe» et «extrémiste de droite» a gagné le premier tour des élections présidentielles en Roumanie, membre de l’UE et de l’OTAN. Evénement bien plus compliqué en fait et porteur de grands enjeux pour l’Europe. ', 'subtitle_edition' => 'A croire les médias hâtifs, c’est tout simple: un candidat «pro-russe» et «extrémiste de droite» a gagné le premier tour des élections présidentielles en Roumanie, membre de l’UE et de l’OTAN. Evénement bien plus compliqué en fait et porteur de grands enjeux pour l’Europe. ', 'content' => '<p><span>Ce Călin Georgescu, 62 ans, ingénieur agronome écologiste, ayant occupé de hautes fonctions nationales et internationales dans ce domaine, est un curieux personnage. Haute stature, à l’éloquence maîtrisée, aux connaissances diverses et poussées, il dégage une impression fort sérieuse. Mais outre ses convictions nationalistes et sociales, il est aussi un croyant, orthodoxe, qui invoque Dieu dans tous ses discours, avec un côté mystique peu soudable. Sur la famille, sur la patrie, sur la dignité du peuple roumain qu’il juge bafouée. Sur la paix qu’il veut voir en Ukraine. Très critique donc sur l’OTAN et l’UE… qu’il ne veut cependant pas quitter mais où il entend mieux défendre les intérêts de son pays.</span></p> <p><span>Hors partis ce candidat indépendant a fait toute sa campagne sur les réseaux sociaux, sur Tiktok en particulier, où il compte 3,4 millions d’abonnés. On l’a vu caracolant sur un cheval blanc et se baignant dans un lac froid, d’où le rapprochement avec les anciennes exhibitions de Poutine. Mais ses interventions trouvent de larges échos. Car il met le doigt sur des points sensibles. D’autant plus facilement que les partis qui se sont partagé le pouvoir ces dernières années n’ont pas brillé, souvent accusés de corruption, intéressés au développement économique – qui connut effectivement des succès – mais fort peu à la condition sociale, à la santé publique, à l’éducation. Cela dans le pays qui, après la Bulgarie, est le plus pauvre de l’UE. On ne peut donc le comparer à Trump. Il est d’ailleurs beaucoup plus policé dans l’expression, démagogique certes mais nullement vulgaire.</span></p> <p><span>Sa rivale du second tour (le 8 décembre), Elena Lasconi, ancienne présentatrice du téléjournal, sans expérience politique sinon la mairie d’un village de 30’000 habitants, illustre la tendance: elle se veut libérale, se compare à Ronald Reagan, reprend mot pour mot le récit atlantiste sur l’Ukraine, la Russie, mais n’aborde quasiment jamais le quotidien des démunis, des petits paysans, des laissés-pour-compte. Une cible idéale pour le pan de la population qui se veut «anti-système».</span></p> <p><span>Leurs chances au second tour? Aux 23,94% des voix de Georgescu pourraient s’ajouter celles d’une formation ultra-nationaliste – qui prône l’union avec la Moldavie! – d’un certain George Simion, accusé d’être un espion de Moscou, et fort de 13,86% des voix. Quant à Elena Lasconi qui a recueilli 19,18%, trouvera-t-elle l’appui des autres partis, restés querelleurs? Le candidat donné favori par les sondages, le socialiste Marcel Ciolacu, a obtenu 19,15% des suffrages. Mais tout évolue très vite. Dans un sens ou dans l’autre. Le vote des femmes, que le nouveau venu dans l’arène préfère voir à la maison avec les enfants, fera-t-il la différence? Depuis la réélection de Donald Trump, on ne se hasarde plus à ce type de spéculation.</span></p> <p><span>Et puis, grand remous ces jours. Sur la demande du Président sortant, Klaus Iohannis, qui ne peut plus se représenter, une «commission électorale» composée des seuls partis représentés au Parlement, demande l’annulation de l’élection! Incriminant l’usage massif de Tiktok et l’absence de certaines inscriptions formelles avant le scrutin. Les médias officiels appuient pour la plupart cette audace et tirent à boulets rouges sur le trublion. Si une telle décision est confirmée, on imagine la turbulence chez les sympathisant de Georgescu…</span></p> <p><span>Si au contraire celui-ci est élu, qu’arrivera-t-il? On peut le prédire en regardant ses vidéos (sous-titrées en français). Au sein de l’UE, il se joindra à Orbán (Hongrie) et Fico (Slovaquie) pour contrebalancer l’engagement de Mme von der Leyen et les autres pour l’appui à l’Ukraine. Versant OTAN, il donnera aussi de la voix. Car nombre de Roumains, même à l’opposé de ses opinions politiques, s’inquiètent de voir l’alliance atlantique renforcer sa base de Constanța, sur la mer Noire, plus grande encore que celle de Ramstein en Allemagne. Ils n’apprécient guère non plus la présence de 1'000 soldats français (il en est promis 5'000) sur leur territoire. Ces soutiens militaires sont vus davantage comme un danger qu’une garantie de tranquillité. </span></p> <p><span>Côté budget, ce serait le grand chambardement. Georgescu tempête contre les 6,5 milliards tout récemment votés pour l’achat de 35 avions F-35 alors que la part de l’éducation dans le budget (3,3%) est inférieure à la moyenne européenne et même à certains pays d’Afrique. Il promet de développer enfin la santé publique, très défaillante. Sans argent pour le privé, il est difficile de se soigner, les Roumains le savent trop bien. Il se tournera aussi, vu sa formation, vers la petite paysannerie qui souffre comme ailleurs. Plus que les grandes entreprises agricoles, largement aux mains de sociétés étrangères. </span></p> <p><span>Georgescu, qui a beaucoup fréquenté l’ONU et d’autres institutions internationales, qui connaît les rouages de son Etat, ne cassera pas la baraque. Mais il chahutera toutes celles où il pense défendre les intérêts de la Roumanie tels qu’il les voit. </span></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'choc-politique-majeur-en-roumanie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 345, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 8951, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => '2021._День_освобождения_Донбасса_на_Саур-Могиле_DSC_8654.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 285041, 'md5' => 'ddb68290743d85318ff5a12f0786cce7', 'width' => (int) 1024, 'height' => (int) 678, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Célébration de la "Journée de libération du Donbass" en 2021, sur le site symbolique et stratégique de Saur-Mogila.', 'author' => '', 'copyright' => '© A. Butko', 'path' => '1643281426_2021.______dsc_8654.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4725, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci de rappeler quelques vérités vite oubliées quand on a envie de prendre des postures simplistes anti-russes, relents de la guerre froide et de l'incompréhension qu'on a souvent de ce grand pays et de ses enjeux.', 'post_id' => (int) 3391, 'user_id' => (int) 3077, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4727, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Toujours mettre la balle touche et la conclusion est pitoyable! D'abord, car on ne voit pas ce qu'une "vraie" Europe aurait encore à voir avec l'Amérique, à part d'être lobbyiée (cf banques); Ensuite, car celle-ci a oublié que sans les millions de sacrifices russes, elle serait nazie; Enfin, que pour ces inepties, elle ne vaut déjà rien et sera américaine, chinoise, voire russe, suerte!', 'post_id' => (int) 3391, 'user_id' => (int) 440, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4729, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Cher Jacques, merci pour ce rappel et cette analyse. J'espère juste que tu as raison et que le tsar Poutine ne va pas s'engager dans un dangereux concours à celui qui pi**e le plus loin...', 'post_id' => (int) 3391, 'user_id' => (int) 4908, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4730, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Très intéressant. Merci de cette analyse qui sort enfin des sentiers battus. Suzette Sandoz', 'post_id' => (int) 3391, 'user_id' => (int) 5700, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4735, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Analyse intéressante, certes, mais dont le point départ, Poutine ne serait pas affecté de "déraison mégalomane", peut facilement être controversé...', 'post_id' => (int) 3391, 'user_id' => (int) 2308, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4741, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Ce jounal, qui se se veut indépendant se permet de corriger les commentaires! Sans l'assentiment du commentateur, c'est dire!!! On verra votre indépendance, si vous publiez un jour la schizophrénie du procureur vaudois. Oui, on ne lui demande rien, du moins le plaignant, mais il se croit plus intelligent que la loi!', 'post_id' => (int) 3391, 'user_id' => (int) 440, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4742, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => '@willoft Nous nous ne permettrons jamais à modifier les commentaires. Pourquoi cette allégation? Cordialement, Sarah Dohr', 'post_id' => (int) 3391, 'user_id' => (int) 34, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4743, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Cf. Le commentaire @ EGGI, ci-dessus. Hier il mentionnait "je comprends @ willoft"... . Aujourd'hui, cette mention a disparu ????', 'post_id' => (int) 3391, 'user_id' => (int) 440, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4744, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Je trouve M. Pilett bien compréhensif avec le discours offensif de M. Poutine et je trouve que l'avis de l'écrivain ukrainien Andreï Kourkov est plus pertinent lorsqu'il répond à la question du journal Le Point : "Prenez-vous les menaces de Vladimir Poutine sur l'Ukraine au sérieux ?" Andreï Kourkov : "Même si je pense qu'il y a beaucoup de postures dans la séquence actuelle, ce serait une erreur d'imaginer que Poutine se contente de montrer ses muscles. La Crimée a été annexée il y a presque dix ans. Je sais bien que tout le monde en Europe l'a oublié. Mais la Russie a pu croquer un morceau d'un pays pacifique sans que le reste du monde s'en inquiète. Et avant cela, il y avait eu la Géorgie, dont la moitié du territoire est sous contrôle russe depuis 2008. Si vous prenez Poutine pour un fanfaron, c'est que vous n'avez pas lu les journaux depuis pas mal de temps. Aujourd'hui, pour légitimer une éventuelle intervention, ce n'est pas vers ses homologues qu'il se tourne. Mais vers les Russes. Avec cette idée : la Russie va sauver du chaos les Russes qui vivent en Ukraine. L'association Memorial, qui entretenait le souvenir du goulag, a été interdite. L'opposition est bâillonnée. Et sans qu'aucune voix ne s'élève contre lui, Poutine peut donc à loisir convaincre les Russes que cette guerre est nécessaire."', 'post_id' => (int) 3391, 'user_id' => (int) 12516, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4851, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'C'était donc la nouvelle la plus folle de la semaine, la plus invraissemblable : que la Russie envahisse l'Ukraine. Aujourd'hui (28 février 2022), que dites-vous M. Pilet ? J'attends votre réponse avec impatience. Répondrez-vous?', 'post_id' => (int) 3391, 'user_id' => (int) 12210, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 4865, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Oh combien étrange de lire cet article ce vendredi 4 mars, et après que Poutine ait annoncé 'venir au Donbass pour une opération de maintien de la paix' !', 'post_id' => (int) 3391, 'user_id' => (int) 3152, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Jacques Pilet' $description = 'La nouvelle la plus folle de la semaine: les Etats-Unis et quelques pays européens rapatrient leurs ressortissants établis en Ukraine. Comme si des Talibans allaient d’un jour à l’autre envahir Kiev. Episode ridicule de la guerre de l’info entre l’est et l’ouest, comme au temps de la guerre froide. On lit ces jours une foule d’hypothèses et d’analyses délirantes. Sur fond d’ignorance et de déni historique.' $title = 'L’Ukraine et les trous de mémoire' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 805, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Occident', 'slug' => 'occident', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 46, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 45, 'active' => true, 'title' => 'Edition 45', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
11 Commentaires
@Michel Finsterwald 28.01.2022 | 07h59
«Merci de rappeler quelques vérités vite oubliées quand on a envie de prendre des postures simplistes anti-russes, relents de la guerre froide et de l'incompréhension qu'on a souvent de ce grand pays et de ses enjeux.»
@willoft 29.01.2022 | 00h58
«Toujours mettre la balle touche et la conclusion est pitoyable!
D'abord, car on ne voit pas ce qu'une "vraie" Europe aurait encore à voir avec l'Amérique, à part d'être lobbyiée (cf banques);
Ensuite, car celle-ci a oublié que sans les millions de sacrifices russes, elle serait nazie;
Enfin, que pour ces inepties, elle ne vaut déjà rien et sera américaine, chinoise, voire russe, suerte!»
@Marta Z. 29.01.2022 | 11h39
«Cher Jacques, merci pour ce rappel et cette analyse. J'espère juste que tu as raison et que le tsar Poutine ne va pas s'engager dans un dangereux concours à celui qui pi**e le plus loin...»
@simone 29.01.2022 | 12h01
«Très intéressant. Merci de cette analyse qui sort enfin des sentiers battus.
Suzette Sandoz»
@Eggi 30.01.2022 | 22h42
«Analyse intéressante, certes, mais dont le point départ, Poutine ne serait pas affecté de "déraison mégalomane", peut facilement être controversé...»
@willoft 02.02.2022 | 23h45
«Ce jounal, qui se se veut indépendant se permet de corriger les commentaires! Sans l'assentiment du commentateur, c'est dire!!!
On verra votre indépendance, si vous publiez un jour la schizophrénie du procureur vaudois.
Oui, on ne lui demande rien, du moins le plaignant, mais il se croit plus intelligent que la loi!»
@Sarah 03.02.2022 | 07h38
«@willoft
Nous nous ne permettrons jamais à modifier les commentaires. Pourquoi cette allégation? Cordialement, Sarah Dohr»
@willoft 03.02.2022 | 15h01
«Cf. Le commentaire @ EGGI, ci-dessus.
Hier il mentionnait "je comprends @ willoft"... .
Aujourd'hui, cette mention a disparu ????»
@Michel Rossinelli 03.02.2022 | 15h59
«Je trouve M. Pilett bien compréhensif avec le discours offensif de M. Poutine et je trouve que l'avis de l'écrivain ukrainien Andreï Kourkov est plus pertinent lorsqu'il répond à la question du journal Le Point : "Prenez-vous les menaces de Vladimir Poutine sur l'Ukraine au sérieux ?"
Andreï Kourkov : "Même si je pense qu'il y a beaucoup de postures dans la séquence actuelle, ce serait une erreur d'imaginer que Poutine se contente de montrer ses muscles. La Crimée a été annexée il y a presque dix ans. Je sais bien que tout le monde en Europe l'a oublié. Mais la Russie a pu croquer un morceau d'un pays pacifique sans que le reste du monde s'en inquiète. Et avant cela, il y avait eu la Géorgie, dont la moitié du territoire est sous contrôle russe depuis 2008. Si vous prenez Poutine pour un fanfaron, c'est que vous n'avez pas lu les journaux depuis pas mal de temps. Aujourd'hui, pour légitimer une éventuelle intervention, ce n'est pas vers ses homologues qu'il se tourne. Mais vers les Russes. Avec cette idée : la Russie va sauver du chaos les Russes qui vivent en Ukraine. L'association Memorial, qui entretenait le souvenir du goulag, a été interdite. L'opposition est bâillonnée. Et sans qu'aucune voix ne s'élève contre lui, Poutine peut donc à loisir convaincre les Russes que cette guerre est nécessaire."»
@Philemon 28.02.2022 | 21h12
«C'était donc la nouvelle la plus folle de la semaine, la plus invraissemblable : que la Russie envahisse l'Ukraine. Aujourd'hui (28 février 2022), que dites-vous M. Pilet ? J'attends votre réponse avec impatience. Répondrez-vous?»
@HCC 04.03.2022 | 13h43
«Oh combien étrange de lire cet article ce vendredi 4 mars, et après que Poutine ait annoncé 'venir au Donbass pour une opération de maintien de la paix' !»