Soldats de Tsahal en manœuvre au sol dans le Sud-Liban, en octobre 2024. © IDF - source officielle
Elie Barnavi, historien, essayiste et diplomate israélien dit ainsi le malaise qui saisit son pays et la communauté juive dans le monde: «Israël gagne des batailles mais est en train de perdre la guerre. (…) Nul ne sait où nous allons.» Tsahal est engagée à Gaza, où ce qui reste du Hamas n’est pas encore désarmé, en Cisjordanie, où elle appuie la colonisation accélérée, au Liban où elle bombarde massivement et commence une difficile offensive terrestre. Et elle paraît préparer en plus une attaque de l’Iran. Cette furie belliqueuse tous azimuts commence à faire naître une peur nouvelle, existentielle, au sein de l’Etat hébreu.
Aux Rencontres Orient-Occident – remarquable lieu de réflexion – cette semaine à Sierre, l’écrivain Shlomo Sand1, historien lui aussi, en vidéo depuis Tel-Aviv, trouvait pour dire ces craintes des accents très personnels. Il ne pense plus possible, comme hier encore, la solution dite à deux Etats. Il rêve, sans trop y croire, d’une solution fédérale, à la manière suisse, où Juifs et Palestiniens vivraient côte-à-côte. Son pessimisme s’est encore noirci avec l’offensive sur le Liban. «La nouvelle de la mort de Nasrallah a provoqué une explosion de joie extraordinaire, quasiment unanime. Puis elle a fait place, dans de larges milieux, à l’exception des fervents adeptes du messianisme à la manière Netanyahou, à une profonde inquiétude. Cela ne s’arrêtera donc jamais?» Et il ne mentionna même pas, retenant sans doute son effroi, la perspective d’une confrontation d’envergure et directe avec l’Iran. Prometteuse du pire, même face à une République islamique divisée et affaiblie, même avec l’appui des Etats-Unis, manifestement peu échaudés par les désastres qui ont suivi leurs guerres en Afghanistan, en Irak et ailleurs.
Les raisons d’inquiétude en Israël sont nombreuses. Les observateurs qui ne se laissent pas emporter par le tsunami émotionnel sont quelques-uns, sur place et à l’étranger, à en faire la liste. D’abord le facteur humain: au-delà de la supériorité écrasante du potentiel technologique, la fatigue des soldats de Tsahal engagés sur les divers fronts. Le total des pertes accumulées depuis un an est bien plus élevé que ne l’indiquent les chiffres officiels. Sans parler des blessés, des traumatisés qui se comptent par milliiers.
L’économie est aussi frappée de plein fouet. Le coût énorme des opérations militaires plombe le budget de l’Etat. Qui peut compter certes sur une pluie de milliards américains, loin cependant de compenser les pertes. Car depuis un an, des dizaines de milliers d’entreprises ont disparu. Faute de clients – le tourisme s’est arrêté – et faute de main d’œuvre. Les travailleurs étrangers, thaïlandais par exemple, s’en vont, les Palestiniens des territoires ne sont plus autorisés à entrer. L’agriculture même est réduite, et de ce fait les prix de l'alimentation, de plus en plus importée, grimpent. A quoi s'ajoutent des coûts de transport croissants: les bateaux, visés par les Houtis du Yemen, n’arrivent plus dans la mer Rouge.
Le plus grave est ailleurs. Ce pays star de la high tech attirait comme le miel les investisseurs occidentaux. La tendance s’inverse. Même les plus chauds supporters d’Israël, en paroles du moins, retirent leurs billes ou refusent d’en ajouter. Notamment auprès de la floraison de start-ups de pointe en développement. Certaines quittent le pays en douce, toutes sont affectées par l’exode de dizaines, peut-être de centaines, de milliers de jeunes gens qualifiés, préférant aborder l’avenir aux Etats-Unis, en Europe… ou à Dubai. Provisoirement ou pas.
Ce fait renvoie à la préoccupation démographique. Dix millions d’habitants, dont un quart de non-Juifs, face à une population palestinienne en croissance rapide de cinq à six millions à Gaza et en Cisjordanie, sans compter les réfugiés au Liban, en Jordanie et en Syrie. Les projections n’ont pas de quoi rassurer les Israéliens.
Par ailleurs ceux-ci se rendent compte, peu à peu, que la cote de leur pays, si brillante hier, s’est effondrée. A preuve, les votes aux Nations Unies où quasiment tous les Etats du monde condamnent le cap annexionniste du gouvernement actuel. D’où un surcroît du sentiment victimaire. Celui-ci peut virer au sursaut offensif mais aussi à la déprime collective.
Toutes ces craintes, dont certaines sont avivées par le discours officiel, ne préparent évidemment pas le terrain pour la prise de conscience d’une nécessité: négocier enfin la paix avec le voisinage. La paix, ce mot que ne prononce jamais le Premier ministre et son entourage extrémiste, qui déclarent leur volonté de prolonger et élargir le champ des guerres. Lorsque Netanyahou menace le Liban de le raser «comme à Gaza», lorsque son ministre des Finances Bezalel Smotrich dit vouloir élargir encore les frontières du pays, les Libanais ne s’affolent pas mais il y a de quoi inquiéter les Israéliens sur l’état mental de leurs dirigeants.
Devant le public de Sierre, Shlomo Sand alla jusqu’à dire que la coexistence pacifique ne se ferait qu’au jour où les Israéliens reconnaîtront la blessure subie par les Palestiniens en 1948. Sans mettre en cause cet Etat, mais dans la conscience de ses limites. On en est loin, très loin. Mais l’histoire de cette région, à l’échelle du temps long, a connu tant de renversements… Pas toujours aussi tragiques que ceux d’aujourd’hui.
1Son dernier livre: Deux peuples pour un Etat? Relire l'histoire du sionisme», Ed. La Couleur des idées.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5187, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Israël entre la furie et la peur', 'subtitle' => 'Elie Barnavi, historien, essayiste et diplomate israélien dit ainsi le malaise qui saisit son pays et la communauté juive dans le monde: «Israël gagne des batailles mais est en train de perdre la guerre. (…) Nul ne sait où nous allons.» Tsahal est engagée à Gaza, où ce qui reste du Hamas n’est pas encore désarmé, en Cisjordanie, où elle appuie la colonisation accélérée, au Liban où elle bombarde massivement et commence une difficile offensive terrestre. Et elle paraît préparer en plus une attaque de l’Iran. Cette furie belliqueuse tous azimuts commence à faire naître une peur nouvelle, existentielle, au sein de l’Etat hébreu.', 'subtitle_edition' => 'Elie Barnavi, historien, essayiste et diplomate israélien dit ainsi le malaise qui saisit son pays et la communauté juive dans le monde: «Israël gagne des batailles mais est en train de perdre la guerre. (…) Nul ne sait où nous allons.» Tsahal est engagée à Gaza, où ce qui reste du Hamas n’est pas encore désarmé, en Cisjordanie, où elle appuie la colonisation accélérée, au Liban où elle bombarde massivement et commence une difficile offensive terrestre. Et elle paraît préparer en plus une attaque de l’Iran. Cette furie belliqueuse tous azimuts commence à faire naître une peur nouvelle, existentielle, au sein de l’Etat hébreu.', 'content' => '<p><span>Aux Rencontres Orient-Occident – remarquable lieu de réflexion – cette semaine à Sierre, l’écrivain Shlomo Sand<strong><sup>1</sup></strong>, historien lui aussi, en vidéo depuis Tel-Aviv, trouvait pour dire ces craintes des accents très personnels. Il ne pense plus possible, comme hier encore, la solution dite à deux Etats. Il rêve, sans trop y croire, d’une solution fédérale, à la manière suisse, où Juifs et Palestiniens vivraient côte-à-côte. Son pessimisme s’est encore noirci avec l’offensive sur le Liban. «La nouvelle de la mort de Nasrallah a provoqué une explosion de joie extraordinaire, quasiment unanime. Puis elle a fait place, dans de larges milieux, à l’exception des fervents adeptes du messianisme à la manière Netanyahou, à une profonde inquiétude. Cela ne s’arrêtera donc jamais?» Et il ne mentionna même pas, retenant sans doute son effroi, la perspective d’une confrontation d’envergure et directe avec l’Iran. Prometteuse du pire, même face à une République islamique divisée et affaiblie, même avec l’appui des Etats-Unis, manifestement peu échaudés par les désastres qui ont suivi leurs guerres en Afghanistan, en Irak et ailleurs. </span></p> <p><span>Les raisons d’inquiétude en Israël sont nombreuses. Les observateurs qui ne se laissent pas emporter par le tsunami émotionnel sont quelques-uns, sur place et à l’étranger, à en faire la liste. D’abord le facteur humain: au-delà de la supériorité écrasante du potentiel technologique, la fatigue des soldats de Tsahal engagés sur les divers fronts. Le total des pertes accumulées depuis un an est bien plus élevé que ne l’indiquent les chiffres officiels. Sans parler des blessés, des traumatisés qui se comptent par milliiers. </span></p> <p><span>L’économie est aussi frappée de plein fouet. Le coût énorme des opérations militaires plombe le budget de l’Etat. Qui peut compter certes sur une pluie de milliards américains, loin cependant de compenser les pertes. Car depuis un an, des dizaines de milliers d’entreprises ont disparu. Faute de clients – le tourisme s’est arrêté – et faute de main d’œuvre. Les travailleurs étrangers, thaïlandais par exemple, s’en vont, les Palestiniens des territoires ne sont plus autorisés à entrer. L’agriculture même est réduite, et de ce fait les prix de l'alimentation, de plus en plus importée, grimpent. A quoi s'ajoutent des coûts de transport croissants: les bateaux, visés par les Houtis du Yemen, n’arrivent plus dans la mer Rouge. </span></p> <p><span>Le plus grave est ailleurs. Ce pays star de la <em>high tech</em> attirait comme le miel les investisseurs occidentaux. La tendance s’inverse. Même les plus chauds supporters d’Israël, en paroles du moins, retirent leurs billes ou refusent d’en ajouter. Notamment auprès de la floraison de start-ups de pointe en développement. Certaines quittent le pays en douce, toutes sont affectées par l’exode de dizaines, peut-être de centaines, de milliers de jeunes gens qualifiés, préférant aborder l’avenir aux Etats-Unis, en Europe… ou à Dubai. Provisoirement ou pas. </span></p> <p><span>Ce fait renvoie à la préoccupation démographique. Dix millions d’habitants, dont un quart de non-Juifs, face à une population palestinienne en croissance rapide de cinq à six millions à Gaza et en Cisjordanie, sans compter les réfugiés au Liban, en Jordanie et en Syrie. Les projections n’ont pas de quoi rassurer les Israéliens.</span></p> <p><span>Par ailleurs ceux-ci se rendent compte, peu à peu, que la cote de leur pays, si brillante hier, s’est effondrée. A preuve, les votes aux Nations Unies où quasiment tous les Etats du monde condamnent le cap annexionniste du gouvernement actuel. D’où un surcroît du sentiment victimaire. Celui-ci peut virer au sursaut offensif mais aussi à la déprime collective.</span></p> <p><span>Toutes ces craintes, dont certaines sont avivées par le discours officiel, ne préparent évidemment pas le terrain pour la prise de conscience d’une nécessité: négocier enfin la paix avec le voisinage. La paix, ce mot que ne prononce jamais le Premier ministre et son entourage extrémiste, qui déclarent leur volonté de prolonger et élargir le champ des guerres. Lorsque Netanyahou menace le Liban de le raser «comme à Gaza», lorsque son ministre des Finances Bezalel Smotrich dit vouloir élargir encore les frontières du pays, les Libanais ne s’affolent pas mais il y a de quoi inquiéter les Israéliens sur l’état mental de leurs dirigeants.</span></p> <p><span>Devant le public de Sierre, Shlomo Sand alla jusqu’à dire que la coexistence pacifique ne se ferait qu’au jour où les Israéliens reconnaîtront la blessure subie par les Palestiniens en 1948. Sans mettre en cause cet Etat, mais dans la conscience de ses limites. On en est loin, très loin. Mais l’histoire de cette région, à l’échelle du temps long, a connu tant de renversements… Pas toujours aussi tragiques que ceux d’aujourd’hui.</span></p> <hr /> <h4><span><sup>1</sup>Son dernier livre: Deux peuples pour un Etat? Relire l'histoire du sionisme», Ed. La Couleur des idées.</span></h4>', 'content_edition' => 'Aux Rencontres Orient-Occident – remarquable lieu de réflexion – cette semaine à Sierre, l’écrivain Shlomo Sand, historien lui aussi, en vidéo depuis Tel Aviv, trouvait pour dire ces craintes des accents très personnels. Il ne pense plus possible, comme hier encore, la solution dite à deux Etats. Il rêve, sans trop y croire, d’une solution fédérale, à la manière suisse, où Juifs et Palestiniens vivraient côte-à-côte. Son pessimisme s’est encore noirci avec l’offensive sur le Liban. «La nouvelle de la mort de Nasrallah a provoqué une explosion de joie extraordinaire, quasiment unanime. Puis elle a fait place, dans de larges milieux, à l’exception des fervents adeptes du messianisme à la manière Netanyahou, à une profonde inquiétude. Cela ne s’arrêtera donc jamais?» Et il ne mentionna même pas, retenant sans doute son effroi, la perspective d’une confrontation d’envergure et directe avec l’Iran. Prometteuse du pire, même face à une République islamique divisée et affaiblie, même avec l’appui des Etats-Unis, manifestement peu échaudés par les désastres qui ont suivi leurs guerres en Afghanistan, en Irak et ailleurs.', 'slug' => 'israel-entre-la-furie-et-la-peur', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 42, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [], 'author' => 'Jacques Pilet', 'description' => 'Elie Barnavi, historien, essayiste et diplomate israélien dit ainsi le malaise qui saisit son pays et la communauté juive dans le monde: «Israël gagne des batailles mais est en train de perdre la guerre. (…) Nul ne sait où nous allons.» Tsahal est engagée à Gaza, où ce qui reste du Hamas n’est pas encore désarmé, en Cisjordanie, où elle appuie la colonisation accélérée, au Liban où elle bombarde massivement et commence une difficile offensive terrestre. Et elle paraît préparer en plus une attaque de l’Iran. Cette furie belliqueuse tous azimuts commence à faire naître une peur nouvelle, existentielle, au sein de l’Etat hébreu.', 'title' => 'Israël entre la furie et la peur', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5187, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Israël entre la furie et la peur', 'subtitle' => 'Elie Barnavi, historien, essayiste et diplomate israélien dit ainsi le malaise qui saisit son pays et la communauté juive dans le monde: «Israël gagne des batailles mais est en train de perdre la guerre. (…) Nul ne sait où nous allons.» Tsahal est engagée à Gaza, où ce qui reste du Hamas n’est pas encore désarmé, en Cisjordanie, où elle appuie la colonisation accélérée, au Liban où elle bombarde massivement et commence une difficile offensive terrestre. Et elle paraît préparer en plus une attaque de l’Iran. Cette furie belliqueuse tous azimuts commence à faire naître une peur nouvelle, existentielle, au sein de l’Etat hébreu.', 'subtitle_edition' => 'Elie Barnavi, historien, essayiste et diplomate israélien dit ainsi le malaise qui saisit son pays et la communauté juive dans le monde: «Israël gagne des batailles mais est en train de perdre la guerre. (…) Nul ne sait où nous allons.» Tsahal est engagée à Gaza, où ce qui reste du Hamas n’est pas encore désarmé, en Cisjordanie, où elle appuie la colonisation accélérée, au Liban où elle bombarde massivement et commence une difficile offensive terrestre. Et elle paraît préparer en plus une attaque de l’Iran. Cette furie belliqueuse tous azimuts commence à faire naître une peur nouvelle, existentielle, au sein de l’Etat hébreu.', 'content' => '<p><span>Aux Rencontres Orient-Occident – remarquable lieu de réflexion – cette semaine à Sierre, l’écrivain Shlomo Sand<strong><sup>1</sup></strong>, historien lui aussi, en vidéo depuis Tel-Aviv, trouvait pour dire ces craintes des accents très personnels. Il ne pense plus possible, comme hier encore, la solution dite à deux Etats. Il rêve, sans trop y croire, d’une solution fédérale, à la manière suisse, où Juifs et Palestiniens vivraient côte-à-côte. Son pessimisme s’est encore noirci avec l’offensive sur le Liban. «La nouvelle de la mort de Nasrallah a provoqué une explosion de joie extraordinaire, quasiment unanime. Puis elle a fait place, dans de larges milieux, à l’exception des fervents adeptes du messianisme à la manière Netanyahou, à une profonde inquiétude. Cela ne s’arrêtera donc jamais?» Et il ne mentionna même pas, retenant sans doute son effroi, la perspective d’une confrontation d’envergure et directe avec l’Iran. Prometteuse du pire, même face à une République islamique divisée et affaiblie, même avec l’appui des Etats-Unis, manifestement peu échaudés par les désastres qui ont suivi leurs guerres en Afghanistan, en Irak et ailleurs. </span></p> <p><span>Les raisons d’inquiétude en Israël sont nombreuses. Les observateurs qui ne se laissent pas emporter par le tsunami émotionnel sont quelques-uns, sur place et à l’étranger, à en faire la liste. D’abord le facteur humain: au-delà de la supériorité écrasante du potentiel technologique, la fatigue des soldats de Tsahal engagés sur les divers fronts. Le total des pertes accumulées depuis un an est bien plus élevé que ne l’indiquent les chiffres officiels. Sans parler des blessés, des traumatisés qui se comptent par milliiers. </span></p> <p><span>L’économie est aussi frappée de plein fouet. Le coût énorme des opérations militaires plombe le budget de l’Etat. Qui peut compter certes sur une pluie de milliards américains, loin cependant de compenser les pertes. Car depuis un an, des dizaines de milliers d’entreprises ont disparu. Faute de clients – le tourisme s’est arrêté – et faute de main d’œuvre. Les travailleurs étrangers, thaïlandais par exemple, s’en vont, les Palestiniens des territoires ne sont plus autorisés à entrer. L’agriculture même est réduite, et de ce fait les prix de l'alimentation, de plus en plus importée, grimpent. A quoi s'ajoutent des coûts de transport croissants: les bateaux, visés par les Houtis du Yemen, n’arrivent plus dans la mer Rouge. </span></p> <p><span>Le plus grave est ailleurs. Ce pays star de la <em>high tech</em> attirait comme le miel les investisseurs occidentaux. La tendance s’inverse. Même les plus chauds supporters d’Israël, en paroles du moins, retirent leurs billes ou refusent d’en ajouter. Notamment auprès de la floraison de start-ups de pointe en développement. Certaines quittent le pays en douce, toutes sont affectées par l’exode de dizaines, peut-être de centaines, de milliers de jeunes gens qualifiés, préférant aborder l’avenir aux Etats-Unis, en Europe… ou à Dubai. Provisoirement ou pas. </span></p> <p><span>Ce fait renvoie à la préoccupation démographique. Dix millions d’habitants, dont un quart de non-Juifs, face à une population palestinienne en croissance rapide de cinq à six millions à Gaza et en Cisjordanie, sans compter les réfugiés au Liban, en Jordanie et en Syrie. Les projections n’ont pas de quoi rassurer les Israéliens.</span></p> <p><span>Par ailleurs ceux-ci se rendent compte, peu à peu, que la cote de leur pays, si brillante hier, s’est effondrée. A preuve, les votes aux Nations Unies où quasiment tous les Etats du monde condamnent le cap annexionniste du gouvernement actuel. D’où un surcroît du sentiment victimaire. Celui-ci peut virer au sursaut offensif mais aussi à la déprime collective.</span></p> <p><span>Toutes ces craintes, dont certaines sont avivées par le discours officiel, ne préparent évidemment pas le terrain pour la prise de conscience d’une nécessité: négocier enfin la paix avec le voisinage. La paix, ce mot que ne prononce jamais le Premier ministre et son entourage extrémiste, qui déclarent leur volonté de prolonger et élargir le champ des guerres. Lorsque Netanyahou menace le Liban de le raser «comme à Gaza», lorsque son ministre des Finances Bezalel Smotrich dit vouloir élargir encore les frontières du pays, les Libanais ne s’affolent pas mais il y a de quoi inquiéter les Israéliens sur l’état mental de leurs dirigeants.</span></p> <p><span>Devant le public de Sierre, Shlomo Sand alla jusqu’à dire que la coexistence pacifique ne se ferait qu’au jour où les Israéliens reconnaîtront la blessure subie par les Palestiniens en 1948. Sans mettre en cause cet Etat, mais dans la conscience de ses limites. On en est loin, très loin. Mais l’histoire de cette région, à l’échelle du temps long, a connu tant de renversements… Pas toujours aussi tragiques que ceux d’aujourd’hui.</span></p> <hr /> <h4><span><sup>1</sup>Son dernier livre: Deux peuples pour un Etat? Relire l'histoire du sionisme», Ed. La Couleur des idées.</span></h4>', 'content_edition' => 'Aux Rencontres Orient-Occident – remarquable lieu de réflexion – cette semaine à Sierre, l’écrivain Shlomo Sand, historien lui aussi, en vidéo depuis Tel Aviv, trouvait pour dire ces craintes des accents très personnels. Il ne pense plus possible, comme hier encore, la solution dite à deux Etats. Il rêve, sans trop y croire, d’une solution fédérale, à la manière suisse, où Juifs et Palestiniens vivraient côte-à-côte. Son pessimisme s’est encore noirci avec l’offensive sur le Liban. «La nouvelle de la mort de Nasrallah a provoqué une explosion de joie extraordinaire, quasiment unanime. Puis elle a fait place, dans de larges milieux, à l’exception des fervents adeptes du messianisme à la manière Netanyahou, à une profonde inquiétude. Cela ne s’arrêtera donc jamais?» Et il ne mentionna même pas, retenant sans doute son effroi, la perspective d’une confrontation d’envergure et directe avec l’Iran. Prometteuse du pire, même face à une République islamique divisée et affaiblie, même avec l’appui des Etats-Unis, manifestement peu échaudés par les désastres qui ont suivi leurs guerres en Afghanistan, en Irak et ailleurs.', 'slug' => 'israel-entre-la-furie-et-la-peur', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 42, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5193, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Gare au wokisme!', 'subtitle' => 'Une fois franchie la pédante introduction d’un prof de philosophie neuchâtelois, nous découvrons les définitions, les réflexions politiques et les alarmes de notre ami Jonas Follonier, rédacteur en chef du «Regard libre». Survol bienvenu des dérapages d’une idéologie aux contours flous qui s’est étendue ces dernières années, notamment dans les écoles, les universités et à la RTS. Encore à la mode mais de plus en plus contestée. Le hic, c’est que ses tenants les plus revendicatifs sont réticents à débattre. A preuve les débats houleux dans les aulas académiques, à Genève, à Neuchâtel et ailleurs, où des intervenants ont été conspués, bousculés, empêchés de parler.', 'subtitle_edition' => 'Une fois franchie la pédante introduction d’un prof de philosophie neuchâtelois, nous découvrons les définitions, les réflexions politiques et les alarmes de notre ami Jonas Follonier, rédacteur en chef du «Regard libre». Survol bienvenu des dérapages d’une idéologie aux contours flous qui s’est étendue ces dernières années, notamment dans les écoles, les universités et à la RTS. Encore à la mode mais de plus en plus contestée. Le hic, c’est que ses tenants les plus revendicatifs sont réticents à débattre.', 'content' => '<p><span>Le mot «<em>woke</em>», l’éveil, importé des Etats-Unis, renvoie à une noble cause, le refus des discriminations raciales. Il s’est étendu à l’affirmation des minorités sexuelles, transgenres et autres, et aussi à la défense des femmes. Posées en victimes systématiques du harcèlement, «ressenti» ou réel, du sexisme, des violences trop souvent meurtrières, des disparités salariales (pas partout!)… Pas question de nier ces problèmes plus que préoccupants, mais lorsque ceux-ci tournent à l’obsession, à la généralisation, on entre dans une vision aberrante de la société. Au risque d’amener les opposants, eux aussi, à un regard simpliste et réducteur. </span></p> <p><span>Certains cas cités dans cet essai sont hallucinants. Par exemple, lorsque la RTS conditionne son soutien aux producteurs de films au respect de tout un catalogue d’exigences, quant aux propos de l’histoire, au nombre de femmes dans les équipes techniques, dans la distribution des personnages, elle tue la créativité. Aujourd’hui les Tanner, les Soutter n’auraient pas de chance auprès de notre télé moraliste. Qui par ailleurs promeut «le langage épicène et inclusif».</span></p> <p><span>A y songer on constate que les puristes du wokisme se prennent les pieds dans le tapis des contradictions. Les jongleries de l’écriture nouvelle manière accroissent les difficultés des écoliers qui apprennent le français. Certains discours sont sous-tendus d’une hostilité à l’Occident qui serait par nature patriarcal et néocolonialiste. Or dans la plupart des pays d’Asie, d’Afrique et même d’Europe (à l’est surtout), ce charabia est perçu comme le signe du déclin de notre société. Si un étudiant chinois en français, découvrant Molière et Racine, apprend que certaines de leurs réparties sont suspectes de sexisme, même habitué à la censure, il doit bien se marrer.</span></p> <p><span>La mise en garde? Ne sombrons pas dans le nombrilisme, nous tâter pour savoir si nous ressentons, les uns, les unes et les autres, quelque oppression. Laissons les philosophes plus ou moins patentés patauger dans la définition du phénomène et ouvrons plutôt les yeux sur la politique, la vraie. Elle offre de vastes perspectives d’amélioration de la condition humaine. Dans sa langue à elle.</span></p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1728566725_book08211330.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="295" /></p> <h4>«La diffusion du wokisme en Suisse», Jonas Follonier, Editions Slatkine, 120 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'gare-au-wokisme', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 32, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5181, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Aidons le Liban!', 'subtitle' => 'Que faire dans nos têtes des tragédies et des périls au Moyen-Orient? S’informer, tenter de comprendre les uns et les autres dans une perpective historique, ne pas nous embarquer aveuglément dans le feu croisé des propagandes. Aux bombardements des populations s’ajoutent jusqu’ici ceux des discours.', 'subtitle_edition' => 'Que faire dans nos têtes des tragédies et des périls au Moyen-Orient? S’informer, tenter de comprendre les uns et les autres dans une perpective historique, ne pas nous embarquer aveuglément dans le feu croisé des propagandes. Aux bombardements des populations s’ajoutent jusqu’ici ceux des discours.', 'content' => '<p><span>On peut fermer les yeux. On peut suivre l’actualité comme un jeu stratégique. On peut aussi, quand se bousculent les émotions, se poser la question: que faire? Trouver une réponse, même dérisoire, au sentiment d’impuissance. </span></p> <p><span>Au moins un geste? <a href="https://www.bonheur.ch/collectes/crise-humanitaire-au-proche-orient/" target="_blank" rel="noopener">La Chaîne du Bonheur</a> rappelle les faits et lance un appel: «<em>Les récents bombardements dans le sud du Liban ont causé la mort de plusieurs centaines de civils et fait d’innombrables blessés. Des centaines de milliers de personnes ont été forcées de fuir leurs foyers en quelques jours, aggravant ainsi la situation dans un pays déjà extrêmement fragile. Plusieurs ONG partenaires de la Chaîne du Bonheur, notamment Terre des hommes, Medair, Caritas et Save the Children, sont actuellement actives sur le terrain et en mesure de déployer une aide essentielle à la population libanaise. Après 12 mois de bombardements incessants, la population à Gaza est à bout de souffle. Elle subit de graves pénuries de nourriture, d’eau, de médicaments et d’électricité. Le risque de famine est imminent, et les victimes du conflit, principalement des femmes et des enfants, se comptent déjà par dizaines de milliers. Les personnes vivent dans un état de stress permanent, sans aucun endroit sûr où se réfugier.</em>»</span></p> <p><span>Cette campagne, à la RTS, tarde à décoller. Alors je prends la liberté de proposer un autre canal. Connaissant le Liban, y ayant des amis chers. Marie-Claude Souaid, femme d’esprit libre, engagée, y anime une modeste ONG locale, Alpha. Engagée surtout dans des projets éducatifs mais tournée maintenant vers l’aide aux réfugiés intérieurs. On le sait, près d’un million de personnes ont fui le sud du pays, en voie d’être rasé, vers Beyrouth et divers lieux. Où d’ailleurs tombent aussi des bombes. Les besoins sont immenses. Il s’agit de fournir aux déplacés non seulement de quoi manger, de quoi se soigner, de quoi payer des habitations provisoires ou plus, de quoi acheter des médicaments. Sans aucune distinction d’affiliations religieuses ou politiques, </span><span>les équipes de Alpha s’y emploient, bravant les risques car les centres de secours sont aussi visés par les attaques israéliennes.</span></p> <p><span>C’est dire combien serait précieux quelque soutien, même modeste, à ces amis de confiance, à leur travail solidaire...</span></p> <hr /> <h4><span></span><span><a href="http://www.alpha-association.info/">http://www.alpha-association.info/</a></span></h4> <h4><span>Adresse de la banque (elles ne fonctionnent plus au Liban): Stitching Friends of Alpha, ING bank, Diemen, The Netherlands. IBAN: NL33INGB0006976151 BIC-code INGBNL2A</span></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'aidons-le-liban', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 53, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5179, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La fièvre xénophobe face au choc des réalités', 'subtitle' => 'La terrifiante escalade de la guerre au Moyen-Orient ne devrait pas nous détourner des périls intérieurs en Europe. Partout ou presque montent, à divers degrés, les clameurs nationalistes. Les mouvances qui se profilent ainsi sont en progrès en Allemagne, en Autriche, en France et l’une est au pouvoir en Italie. Avec une rengaine: chassez les étrangers! Stop à l’immigration! Or, dans les faits apparaissent bien des nuances, bien des contradictions… A voir de plus près.', 'subtitle_edition' => 'La terrifiante escalade de la guerre au Moyen-Orient ne devrait pas nous détourner des périls intérieurs en Europe. Partout ou presque montent, à divers degrés, les clameurs nationalistes. Les mouvances qui se profilent ainsi sont en progrès en Allemagne, en Autriche, en France et l’une est au pouvoir en Italie. Avec une rengaine: chassez les étrangers! Stop à l’immigration! Or, dans les faits, apparaissent bien des nuances, bien des contradictions… A voir de plus près.', 'content' => '<p><span>Contrastes avec la Suisse. A la différence des autres, son patriotisme ne dérape guère dans les excès. L’UDC peut parfois dégager des relents xénophobes à la marge mais elle s’est assagie depuis le temps lointain où quelques-uns tempêtaient contre… les Italiens. Sa participation à tous les échelons des pouvoirs l’a amenée à la raison, à la dignité. Elle apporte une part nécessaire au débat. Autour de nous en revanche…</span></p> <p><span>En Autriche, l'avancée du FPÖ (Freiheitliche Partei Österreichs), fondé en 1955, est notable (29% des voix) mais ne le mènera pas au pouvoir. C’est un vieil acteur de la scène autrichienne qui eut d’autres heures de gloire, en dépit des affinités néonazies de certains en son sein. Le terrain lui est favorable: avec 20% d’étrangers, beaucoup de voisins mais aussi d’immigrés venus de loin. Le leader du parti, Herbert Kickl, totalement centré sur ce sujet, admire le Hongrois Orbán, apprécie moins Giorgia Meloni… Car la Première ministre italienne, elle aussi portée au pouvoir par la vague nationaliste et anti-migrants, voit les faits en face. L'économie italienne tourne pour une grande part, et de plus en plus, grâce à la force de travail des étrangers. De plus Mme Meloni reste très attachée à l’Union européenne. Tout en la critiquant à raison. Etiquettée comme «populiste», elle se montre inventive. Seule parmi les dirigeants européens à se rendre en Tunisie et en Libye pour marchander des freins aux départs de migrants sur la Méditerranée. Ces mesures ont réduit le nombre des arrivées de 64%. Les discours, c’est bien beau, mais une fois aux affaires, le choc des réalités exige d’autres qualités. </span></p> <p><span>Même expérience en Allemagne. L’AfD y progresse, surtout à l’Est, ainsi que le jeune parti de Sarah Wagenknecht, dans un registre plus diversifié et nullement haineux. Mais la droite de la droite n’a aucune perspective d’arriver au pouvoir, avec moins d’un tiers de l’électorat. Même si les excités de l’extrême gauche et des Verts (90 parlementaires!) n’obtiennent pas son interdiction, demandée au mépris des règles démocratiques. Comme en Italie, l’industrie, déjà fragilisée par le coût de l’énergie, et certains services, comme la santé, la restauration et l’hôtellerie, fonctionnent surtout grâce à la main d’œuvre étrangère. Au point que le gouvernement vient de conclure un accord avec le Kenya pour faire venir des forces de travail formées de ce pays où le chômage est massif. </span></p> <p><span>Autre leçon qu’escamotent ceux qui rêvent d’élever toujours davantage les barricades nationales, la Grande-Bretagne. Trop d’étrangers! C’est ce qui a fait passer le Brexit. Le résultat: près d’un million de travailleurs qualifiés européens ont quitté l’île, en raison des tracas administratifs et de la crise économique. Mais ensuite le royaume a connu une envolée du flux des migrants en provenance d’Afrique et d’Asie (745’000 en 2022 et 685’000 en 2023). </span></p> <p><span>Ces réalités ne sont guère évoquées en France dans le débat surchauffé sur l’immigration. Les chiffres? En 2023, elle a émis 320’000 permis de séjour, y compris pour les Européens, et constaté 100’000 entrées illégales. Nul ne conteste que se posent de sérieux problèmes avec une grande part de la population d’origine maghrébine, nombreuse à détenir la nationalité française mais non intégrée, «communautariste» comme on dit. Un casse-tête, il est vrai, mis en tête de l’actualité sur certaines chaînes TV à des fins politiques évidentes, dans un défilé incessant de faits divers choquants. </span></p> <p><span>La colère monte, monte et les discours dérapent. Paradoxalement assez peu du côté de Marine Le Pen et de son RN. Mais voilà qu’au sein même du nouveau gouvernement, sous la houlette du sage Barnier, on entend des voix dans l’outrance. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, membre des Républicains, martèle tous les jours des slogans «anti-migrants». Il profite de l’émotion suscitée par l’assassinat de la jeune Philippine pour réclamer l’expulsion systématique des délinquants étrangers ou double-nationaux, quitte à leur enlever le passeport français. Comme l’Algérie et le Maroc refusent de les accueillir, le ministre les menace de sanctions. Et tend encore les déjà mauvaises relations avec le sud de la Méditerranée. Au quotidien, ces diatribes pourrissent un peu plus le climat entre la population dite «de souche» et les Maghrébins, quelles que soient leur attitude et leur position dans la société. Ceux-ci ont le sentiment, non sans raisons, qu’on les rend coupables de tout ce qui ne va pas en France.</span></p> <p><span>Plus graves encore sur le fond, les déclarations de ce même ministre qui s’en prend à la justice et à ses fondements: «L’Etat de droit, ça n’est pas intangible, ni sacré. (…) C’est un ensemble de règles, une hiérarchie des normes, un contrôle juridictionnel, une séparation des pouvoirs, mais la source de l’Etat de droit, c’est la démocratie, c’est le peuple souverain». L’historien Edouard Husson, dans le <em>Courrier des stratèges</em>, le corrige: «Première erreur philosophique fondamentale: le mot “état”, dans “état de droit”, ne fait pas référence à “l’Etat” mais au latin “<em>status</em>”, la “situation”, le “statut”. Retailleau n’est pas le seul à incriminer. 90% de la classe politique française commet l’erreur. Et les médias mettent quasi-systématiquement une majuscule là où il n’en faut pas (…) L’état de droit, précisément, est intangible et sacré. On vit dans le droit ou non. Je comprends bien que si le ministre de l’Intérieur croit que c’est l’Etat qui décrète le droit, alors oui, ….l’Etat s’attribue tous les droits. » </span></p> <p><span>Ce ne sont évidemment pas ces réflexions politico-philosophiques qui troubleront le nouveau chroniqueur de LCI. Louis Sarkozy, fiston (26 ans) de l’ex-Président, filleul du propriétaire de la chaîne, Martin Bouygues, grand ami de son père. Fraîchement débarqué des Etats-Unis, dont il a aussi la nationalité, sans réelle formation journalistique, il ne s’embarrasse pas de «l’état de droit». Il lance à l’antenne à propos des opérations israéliennes à Gaza et au Liban: «Qu’ils crèvent, qu’ils crèvent tous… Israël fait le travail de l’humanité!» Le cri de haine en lieu et place de l’analyse. Applaudi le lendemain à l’antenne par Sarkozy père.</span></p> <p><span>Inutile de dire que les réseaux sociaux s’embrasent dans tous les sens sur cette affaire comme sur la thématique migratoire.</span></p> <p><span>Pauvre France qui, en plus de sa panade économique et politique, s’échauffe ainsi, des hauteurs ministérielles jusqu’au ras d’un paysage médiatique trop souvent affligeant.</span></p>', 'content_edition' => 'Contrastes avec la Suisse. A la différence des autres, son patriotisme ne dérape guère dans les excès. L’UDC peut parfois dégager des relents xénophobes à la marge mais elle s’est assagie depuis le temps lointain où quelques-uns tempêtaient contre… les Italiens. Sa participation à tous les échelons des pouvoirs l’a amenée à la raison, à la dignité. Elle apporte une part nécessaire au débat. Autour de nous en revanche… En Autriche, l'avancée du FPÖ (Freiheitliche Partei Österreichs), fondé en 1955, est notable (29% des voix) mais ne le mènera pas au pouvoir. C’est un vieil acteur de la scène autrichienne qui eut d’autres heures de gloire, en dépit des affinités néonazies de certains en son sein. Le terrain lui est favorable: avec 20% d’étrangers, beaucoup de voisins mais aussi d’immigrés venus de loin. Le leader du parti, Herbert Kickl, totalement centré sur ce sujet, admire le Hongrois Orbán, apprécie moins Giorgia Meloni… Car la Première ministre italienne, elle aussi portée au pouvoir par la vague nationaliste et anti-migrants, voit les faits en face. L'économie italienne tourne pour une grande part, et de plus en plus, grâce à la force de travail des étrangers.', 'slug' => 'la-fievre-xenophobe-face-au-choc-des-realites', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 99, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5168, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le stoïcisme du Liban', 'subtitle' => 'Face à l’attaque massive et meurtrière d’Israël, ce petit pays fait preuve d’un courage et d’une solidarité admirables. C’est inattendu car il est profondément divisé entre diverses factions religieuses, l’Etat est faible, l’économie à bout de souffle. Et pourtant...', 'subtitle_edition' => 'Face à l’attaque massive et meurtrière d’Israël, ce petit pays fait preuve d’un courage et d’une solidarité admirables. C’est inattendu car il est profondément divisé entre diverses factions religieuses, l’Etat est faible, l’économie à bout de souffle. Et pourtant...', 'content' => '<p><span>Les Israéliens espéraient qu’en visant le Hezbollah, ils dresseraient sunnites, chrétiens, druzes et autres contre l’organisation chiite appuyée par l’Iran. Le contraire s’est produit. Des dizaines de milliers d’habitants du Sud-Liban, principale cible des bombardements, ont fui vers Beyrouth et les régions moins touchées. Partout ils trouvent portes ouvertes. Ecoles, églises, mosquées, les particuliers aussi les accueillent dans un élan de solidarité. Toutes appartenances religieuses et politiques confondues. «Nous sommes tous libanais!» Au point que les divers partis d’ordinaire si vivement opposés esquissent un rapprochement, laissant entrevoir enfin la désignation d’un Président, retardée depuis deux ans. Cela n’annonce certes pas la grande réconciliation mais l’épreuve les contraint à surmonter leurs divisions, du moins pour un temps.</span></p> <p><span>Toute la partie sud, à proximité d’Israël, est ravagée. Non seulement «les cibles militaires», comme dit Tsahal, mais toute l’infrastructure. Ecoles, hôpitaux, réseaux de communication, immeubles, tout y passe. A la manière pratiquée à Gaza. Mais d’autres parties du pays sont aussi visées. Le sud de la capitale et surtout la plaine de la Beeka contrôlée par le Hezbollah. Celui-ci, durement éprouvé, n’est cependant pas à bout de forces. Il s’est préparé de longue date à un tel assaut. Son arsenal caché reste considérable, ses combattants sont aguerris. Il est encore en mesure de tirer roquettes et missiles sur Israël, de façon retenue pour le moment mais fort menaçante. Prêt aussi à affronter une éventuelle offensive terrestre. On se souvient qu’en juillet 2006, l’invasion israélienne du Liban avait tourné au fiasco au bout de 34 jours. </span></p> <p><span>Tout est en place pour que la guerre continue longtemps encore. Le gouvernement Netanyahou y trouve le moyen de durer face aux frondes intérieures et satisfait les aspirations des extrémistes. L’un de ses membres est allé jusqu’à dire qu’il fallait «annihiler le Liban». Comme cela se passe à Gaza réduite en un champ de ruines. Comme cela se passe en Cisjordanie où colons et armée renforcent leur emprise, arrêtent des milliers de Palestiniens, coupent les oliviers et chassent des habitants de leurs maisons, où la faible «Autorité palestinienne» est économiquement asphyxiée, réduite à l’impuissance, <em>de facto</em> effacée du jeu. Dans son «ivresse militaire» – le terme est de l’écrivaine libanaise Dominique Eddé dans <em>Le Monde</em> – Israël ne fait plus aucune distinction entre combattants armés et populations civiles. «Le but est de plus en plus clair, ajoute-t-elle, tout faire pour entretenir et sauver la caricature, pour déporter la question de la Palestine, afin de mieux la liquider, pour la transformer en conflit entre Blancs et barbus, pour que l’Occident n’ait plus d’autre option que de suivre aveuglément.»</span></p> <p><span>Devant la tragédie du Liban, devant cette violation grossière du droit international, les Occidentaux restent d’une passivité ahurissante. On en est à considérer comme une initiative audacieuse la demande formulée aux Nations Unies d’une «trêve provisoire de 21 jours»! Aucune condamnation franche. A l’exception d’un membre – vacillant! – de l’OTAN, la Turquie.</span></p> <p><span>Les Etats-Unis, aujourd’hui comme hier et comme demain quelle que soit la présidence, restent rivés au gouvernement d’Israël. Ils renforcent encore leur appui ces jours, à coups de milliards, d’armes et de munitions. Peut-être même, en sourdine, sont-ils partie prenante dans cette offensive qui a pour but d’affaiblir l’Iran. Rien d’étonnant donc. Quant aux Européens, comme d’habitude, ils s’alignent. Avec quelques mots lénifiants. Sans jamais hausser le ton. Evidemment sans la moindre perspective de sanctions.</span></p> <p><span>La Suisse fait de même. Déjà fort embarrassée par la demande qui lui est adressée par l’Assemblée générale des Nations Unies d’organiser une conférence «sur les territoires occupés», elle fait profil bas devant les derniers développements de la guerre. Le fil X (Twitter) du DFAE, nourri jour après jour, est révélateur: pas un mot sur les bombardements et les centaines de victimes à la suite de l’offensive engagée le 23 septembre et qui se poursuit.</span></p> <p><span>M. Cassis et Mme Amherd, présents à New York, serrent des mains, glissent d’aimables propos ici et là, mais plus personne n’attend d’eux une parole forte, une vision originale des chemins à tracer vers la paix.</span></p> <p><span>Enfin un autre constat. La placidité occidentale dans la tourmente se remarque aussi au plan humanitaire. Les ONG au grand cœur ne se pressent pas au chevet du Liban. Qui a pourtant besoin, plus que jamais, d’aides de toutes sortes, pour les hôpitaux, les écoles, les centres d’accueil. Exception réconfortante: la Chaîne du Bonheur lance actuellement une campagne en faveur des populations de Gaza et du Liban. Honneur à ses dirigeants. Ailleurs? Aucun sursaut vigoureux. Et bien peu de secours arrivent sur place. </span></p> <p><span>C’est dire combien les opinions publiques et les Etats, de ce côté de la planète, sont tétanisés devant les agissements des va-t’en-guerre israéliens.</span></p>', 'content_edition' => 'Les Israéliens espéraient qu’en visant le Hezbollah, ils dresseraient sunnites, chrétiens, druzes et autres contre l’organisation chiite appuyée par l’Iran. Le contraire s’est produit. Des dizaines de milliers d’habitants du Sud-Liban, principale cible des bombardements, ont fui vers Beyrouth et les régions moins touchées. Partout ils trouvent portes ouvertes. Ecoles, églises, mosquées, les particuliers aussi les accueillent dans un élan de solidarité. Toutes appartenances religieuses et politiques confondues. «Nous sommes tous libanais!» Au point que les divers partis d’ordinaire si vivement opposés esquissent un rapprochement, laissant entrevoir enfin la désignation d’un Président, retardée depuis deux ans. Cela n’annonce certes pas la grande réconciliation mais l’épreuve les contraint à surmonter leurs divisions, du moins pour un temps. Toute la partie sud, à proximité d’Israël, est ravagée. Non seulement «les cibles militaires», comme dit Tsahal, mais toute l’infrastructure. Ecoles, hôpitaux, réseaux de communication, immeubles, tout y passe. A la manière pratiquée à Gaza. Mais d’autres parties du pays sont aussi visées. Le sud de la capitale et surtout la plaine de la Beeka contrôlée par le Hezbollah. Celui-ci, durement éprouvé, n’est cependant pas à bout de forces. Il s’est préparé de longue date à un tel assaut.', 'slug' => 'le-stoicisme-du-liban', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 108, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 11627, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'IDF_ground_maneuver_to_Lebanon,_2024._LXXVI.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 307171, 'md5' => '797b98625d2eecc63860e0570dc4e977', 'width' => (int) 1024, 'height' => (int) 684, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Soldats de Tsahal en manœuvre au sol dans le Sud-Liban, en octobre 2024. © IDF - source officielle', 'author' => '', 'copyright' => '', 'path' => '1728570434_idf_ground_maneuver_to_lebanon_2024._lxxvi.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [] $author = 'Jacques Pilet' $description = 'Elie Barnavi, historien, essayiste et diplomate israélien dit ainsi le malaise qui saisit son pays et la communauté juive dans le monde: «Israël gagne des batailles mais est en train de perdre la guerre. (…) Nul ne sait où nous allons.» Tsahal est engagée à Gaza, où ce qui reste du Hamas n’est pas encore désarmé, en Cisjordanie, où elle appuie la colonisation accélérée, au Liban où elle bombarde massivement et commence une difficile offensive terrestre. Et elle paraît préparer en plus une attaque de l’Iran. Cette furie belliqueuse tous azimuts commence à faire naître une peur nouvelle, existentielle, au sein de l’Etat hébreu.' $title = 'Israël entre la furie et la peur' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 935, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Gaza', 'slug' => 'gaza', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 190, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 186, 'active' => true, 'title' => 'Edition 186', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
0 Commentaire